urne électorale
51 affiches :
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
texte : présentation des placards à distribuer et des affiches anti-électorales de L’Anarchie parues en 1906.
dessin (« Le maître et ses valets » : des oies amenant leur bulletin dans l’urne gardée par un cochon gras près d’un baquet “retraites”, sous une bannière « La servitude volontaire : lois ouvrières ») par Eugène Petit
- texte :
Le criminel
C’est toi le criminel, ô peuple, puisque c’est toi le souverain. Tu es, il est vrai, le criminel inconscient et naïf. Tu votes et tu ne vois pas que tu es ta propre victime.
Pourtant n’as-tu pas encore assez expérimenté que les députés, qui promettent de te défendre, comme tous les gouvernements du monde présent et passé, sont des menteurs et des impuissants ?
Tu le sais et tu t’en plains ! Tu le sais et tu les nommes ! Les gouvernants quels qu’ils soient, ont travaillé, travaillent et travailleront pour leurs intérêts, pour ceux de leurs castes et de leurs coteries.
Où en a-t-il été et comment pourrait-il en être autrement ? Les gouvernés sont des subal-ternes et des exploités : en connais-tu qui ne le soient pas ?
Tant que tu n’as pas compris que c’est à toi seul qu’il appartient de produire et de vivre à ta guise, tant que tu supporteras — par crainte — et que tu fabriqueras toi-même — par croyance à l’autorité nécessaire — des chefs et des directeurs, sache-le bien aussi, tes délégués et tes maîtres vivront de ton labeur et de ta niaiserie. Tu te plains de tout ! Mais n’est-ce pas toi l’auteur des mille plaies qui te dévorent ?
Tu te plains de la police, de l’armée, de la justice, des casernes, des prisons, des administrations, des lois, des ministres, du gouvernement, des financiers, des spéculateurs, des fonctionnaires, des patrons, des prêtres, des proprios, des salaires, des chômages, du parlement, des impôts, des gabelous, des rentiers, de la cherté des vivres, des fermages et des loyers, des longues journées d’atelier et d’usine, de la maigre pitance, des privations sans nombre et de la masse infinie des iniquités sociales.
Tu te plains, mais tu veux le maintien du système où tu végètes. Tu te révoltes parfois, mais pour recommencer toujours. C’est toi qui produis tout, qui laboures et sèmes, qui forges et tisses, qui pétris et transformes, qui construis et fabriques, qui alimentes et fécondes !
Pourquoi donc ne consommes-tu pas à ta faim ? Pourquoi es-tu le mal vêtu, le mal nourri, le mal abrité ? Oui, pourquoi le sans-pain, le sans-soulier, le sans-demeure ? Pourquoi n’es-tu pas ton maître ? Pourquoi te courbes-tu, obéis-tu, sers-tu ? Pourquoi es-tu l’inférieur, l’humilié, l’offensé, le serviteur, l’esclave ?
Tu élabores tout et tu ne possèdes rien ? Tout est par toi et tu n’es rien.
Je me trompe. Tu es l’électeur, le votard, celui qui accepte ce qui est ; celui qui, par le bulletin de vote, sanctionne toutes ses misères ; celui qui, en votant, consacre toutes ses servitudes.
Tu es le volontaire valet, le domestique aimable, le laquais, le larbin, le chien léchant le fouet, rampant devant la poigne du maître. Tu es le sergeot, le geôlier et, le mouchard. Tu es le bon soldat, le portier modèle, le locataire bénévole. Tu es l’employé fidèle, le serviteur dévoué, le paysan sobre, l’ouvrier résigné de ton propre esclavage. Tu es toi-même ton bourreau. De quoi te plains-tu ?
Tu es un danger pour nous, hommes libres, pour nous, anarchistes. Tu es un danger à l’égal des tyrans, des maîtres que tu te donnes, que tu nommes, que tu soutiens, que tu nourris, que tu protèges de tes baïonnettes, que tu défends de ta force de brute, que tu exaltes de ton ignorance, que tu légalises par tes bulletins de vote — et que tu nous imposes par ton imbécillité.
C’est bien toi le souverain, que l’on flagorne et que l’on dupe. Les discours t’encensent. Les affiches te raccrochent ; tu aimes les âneries et les courtisaneries : sois satisfait en attendant d’être fusillé aux colonies, d’être massacré aux frontières, à l’ombre de ton dra-peau.
Si des langues intéressées pourlèchent ta fiente royale, ô souverain ! Si des candidats affamés de commandement et bourrés de platitudes brossent l’échine et la croupe de ton autocratie de papier ; si tu te grises de l’encens et des promesses que te déversent ceux qui t’ont toujours trahi, te trompent et te vendront demain : c’est que toi-même tu leur ressembles. C’est que tu ne vaux pas mieux que la horde de tes faméliques adulateurs. C’est que n’ayant pu t’élever à la conscience de ton individualité et de ton indépendance, tu es incapable de t’affranchir par toi-même. Tu ne veux, donc tu ne peux être libre.
Allons, vote bien ! Aie confiance en tes mandataires, crois en tes élus. Mais cesse de te plaindre. Les jougs que tu subis, c’est toi-même qui te les imposes. Les crimes dont tu souffres, c’est toi qui les commets. C’est toi le maître, c’est toi le criminel, et, ironie, c’est toi l’esclave, c’est toi la victime.
Nous autres, las de l’oppression des maîtres que tu nous donnes, las de supporter leur arrogance, las de supporter ta passivité, nous venons t’appeler à la réflexion, à l’action.
Allons, un bon mouvement : quitte l’habit étroit de la législation, lave ton corps rudement, afin que crèvent les parasites et la vermine qui te dévorent. Alors seulement tu pourras vivre pleinement.
Le criminel, c’est l’électeur !
Piqures d’aiguille
[…]Au bétail électoral
Sous l’impulsion de gens intéressés les comités politiques ouvrent l’ère attendue des querelles électorales.
Comme à l’habitude on va s’injurier, se calomnier, se battre. des coups vont s’échanger au bénéfice des troisièmes larrons toujours prêts à profiter de la bêtise de la foule.
Pourquoi marcheras-tu ?
Tu niche avec tes gosses, dans des logements insalubres, tu manges, quand tu peux, des aliments frelatés par la cupidité des trafiquants. Exposé aux ravages de l’anémie, de l’alcoolisme, de la tuberculose, tu t’épuises du matin au soir, pour un labeur presque toujours imbécile et inutile dont tu n’as même pas le profit ; tu recommences le lendemain et ainsi jusqu’à ce que tu crèves.
S’agit-il donc de changer tout cela ?
Va-t-on te donner le moyen de réaliser pour toi et tes camarades, l’existence épanouie ? Vas-tu pouvoir aller, venir, manger, boire, respirer sans contrainte, aimer dans la joie, te reposer, jouir de toutes les découvertes scientifiques et de leur application diminuant ton effort, augmentant ton bine-être ? Vas-tu vivre enfin sans dégout, ni souci, la vie large, la vie intense ?
Non ! disent les politiciens proposés à tes suffrages… Ce n’est pas là qu’un idéal lointain… Il faut patienter… Tu es le nombre, mais tu ne dois prendre conscience de ta force que pour l’abandonner une fois tous les quatre ans entre les mains de tes « sauveurs ».
Mais eux, que vont-ils faire à leur tout ?
Des lois ! — Qu’est-ce que la li ? — L’oppression du grand nombre par une coterie prétendant représenter la majorité.
De toute façon, l’erreur proclamée à la majorité ne devient pas le vrai, et seuls les inconscients s’inclinent devant le mensonge légal.
La vérité ne peut se déterminer par le vote.
Celui qui vote accepte d’être battu.
Alors pourquoi y a-t-il des lois ? — Parce qu’il y a la « propriété ».
Or, c’est du préjugé propriété que découlent toutes nos misères, toutes nos douleurs.
Ceux qui en souffrent ont donc intérêt à détruire la propriété, et partant la loi.
Le seul moyen logique de supprimer les lois, c’est de ne pas en faire.
Qui fait les lois ? — Les arrivistes parlementaires !
Qui nomme les parlementaires ? — L’électeur !
En deuxième analyse, ce n’est donc pas une poignée de gouvernants qui nous écrasent mais l’inconscience, la stupidité du troupeau des moutons de Panurge qui constitue le bétail électoral.
Nous travaillerons sans cesse en vue de la conquête du « bonheur immédiat » en restant partisans de la seule méthode scientifique et en proclamant avec nos camarades abstentionnistes :
l’électeur, voilà l’ennemi !
Et maintenant, à l’urne, bétail !
[dessin]
Revue des journaux […] Le Liseur
La bataille antiélectorale […]
À bas le vote
[…]
Ce qu’on peut lire […]
Où l’on discute, où l’on se voit […]
De gauche à droite
Composée par des camarades
Le Gérant : A. Mahé.Imp. des Causeries populaires, Armandine Mahé
Double page de propagande, utilisable en affiche d’intérieur. Paru dans les pages centrales de L’Anarchie, n° 55 (26 avril 1906).
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
[ texte ; dessin (« Le maître et ses valets » : des oies amenant leur bulletin dans l’urne gardée par un cochon gras près d’un baquet “retraites”, sous une bannière « La servitude volontaire : lois ouvrières ») par Eugène Petit ]
- texte :
Élections municipales
À l’homme qui veut voter
À nouveau, l’heure de choisir les bergers a sonné. Elle retentit gravement au beffroi de toutes les politiques, afin que tu ne l’oublies pas :
Tous aux urnes, pas d’abstentions
voici le refrain final des sonneries diverses.
Ne pas voter, c’est un pêché, dit le catholique. — Ne pas voter, c’est être un mauvais citoyen, dit le républicain. — Ne pas voter, c’est trahir ses frères, dit le socialiste.
Qu’est-ce donc que voter ? C’est choisir soi-même le maître qui vous donnera le fouet, qui vous volera.
L’ouvrier forge les chaînes qui l’attachent, bâtit les prisons qui l’enferment, fabrique les fusils qui le tuent. Il pétrit la brioche qu’il ne mangera pas, il tisse les vêtements qu’il ne portera pas… Mais cela ne lui semble pas suffisant. Il veut paraitre le maitre, le peuple souverain, et il choisit lui-même ceux qui lui tondront la laine sur le dos. Il est le bétail, le troupeau qui nomme ses bergers.
Il croit qu’il est impossible de ne pas être dirigé, aussi veut-il se payer le chic de choisir les bergers qui frapperont son échine et les chiens qui mordront ses mollets.
Homme qui veux voter, réfléchis.
Réfléchis bien. Les riches ne sont puissants que par leurs bergers et leurs chiens, et la force du berger et du chien ne vient que de ton acceptation, de ton obéissance, de ton vote.
Ne va plus jeter ton bulletin dans l’urne. Reste chez toi ou va te balader. Tu verras alors la tête des maîtres et des candidats. Moque toi du vote. Ta force n’est pas dans un carré de papier. Elle est dans ton cerveau, dans tes bras, dans ta volonté, lorsque tu sauras les employer à faire tes affaires et non celle des autres.
Si tu votes, tant pis pour toit. Tu deviens notre adversaire, car
Notre ennemi c’est notre maître,
Or, l’électeur nomme le maître
Donc l’électeur, voilà l’ennemi.Les abstentionnistes
Vu le candidat : — Impr. des Causeries Populaires, 22, rue du Chevalier-de-la-Barre, Paris — Demandez tous les jeudis : l’anarchie
Affiche parue pour les élections municipales de 1908 Même texte publié en 1906, avec une autre illustration.
Elle réapparait pour les élections législatives de 1910.Le texte de l’hebdomadaire L’Anarchie n° 149 (13 février 1908) annonce : « À l’homme qui veut voter
Le cent d’affiches assorties de couleurs vives, en deux dessins, est expédiée en gare pour 2fr.50. Nous complétons le poids avec des invendus. (Réduction [reproduction de l’affiche sur la même page] ci-dessus) »
il y a donc peut-être eu deux versions, une avec ce dessin de Strix (Eugène Petit) et une avec le dessin de Léon Israël. De même en 1906 ?- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
[ texte ; dessin (« Le maître et ses valets » : des oies amenant leur bulletin dans l’urne gardée par un cochon gras près d’un baquet “retraites”, sous une bannière « La servitude volontaire : lois ouvrières ») par Eugène Petit ]
- texte :
Élections législatives
À l’homme qui veut voter
À nouveau, l’heure de choisir les bergers a sonné. Elle retentit gravement au beffroi de toutes les politiques, afin que tu ne l’oublies pas :
Tous aux urnes, pas d’abstentions
voici le refrain final des sonneries diverses.
Ne pas voter, c’est un pêché, dit le catholique. — Ne pas voter, c’est être un mauvais citoyen, dit le républicain. — Ne pas voter, c’est trahir ses frères, dit le socialiste.
Qu’est-ce donc que voter ? C’est choisir soi-même le maître qui vous donnera le fouet, qui vous volera.
L’ouvrier forge les chaînes qui l’attachent, bâtit les prisons qui l’enferment, fabrique les fusils qui le tuent. Il pétrit la brioche qu’il ne mangera pas, il tisse les vêtements qu’il ne portera pas… Mais cela ne lui semble pas suffisant. Il veut paraitre le maitre, le peuple souverain, et il choisit lui-même ceux qui lui tondront la laine sur le dos. Il est le bétail, le troupeau qui nomme ses bergers.
Il croit qu’il est impossible de ne pas être dirigé, aussi veut-il se payer le chic de choisir les bergers qui frapperont son échine et les chiens qui mordront ses mollets.
Homme qui veux voter, réfléchis.
Réfléchis bien. Les riches ne sont puissants que par leurs bergers et leurs chiens, et la force du berger et du chien ne vient que de ton acceptation, de ton obéissance, de ton vote.
Ne va plus jeter ton bulletin dans l’urne. Reste chez toi ou va te balader. Tu verras alors la tête des maîtres et des candidats. Moque toi du vote. Ta force n’est pas dans un carré de papier. Elle est dans ton cerveau, dans tes bras, dans ta volonté, lorsque tu sauras les employer à faire tes affaires et non celle des autres.
Si tu votes, tant pis pour toit. Tu deviens notre adversaire, car
Notre ennemi c’est notre maître,
Or, l’électeur nomme le maître
Donc l’électeur, voilà l’ennemi.Les abstentionnistes
Vu le candidat : — Impr. des Causeries Populaires, 22, rue du Chevalier-de-la-Barre, Paris — Demandez tous les jeudis : l’anarchie
Affiche parue pour les élections législatives de 1910. Même texte publié en 1906, avec une autre illustration.
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
[ texte ; dessin allégorique « Pain Vêtements Abri pour tous » (urne électorale « Liberté Égalité Fraternité mensonges » enfoncée par une pioche « 1er Mai », …) signe S.A. Mac ? ]
- texte :
Élections municipales 1912
Le Libertaire au Populo
1er Mai : révolution, émancipation
Élections : sujétion, corruption
Pain - Vêtements - Abri
pour tousTravailleur,
Le 1er Mai t’invite à manifester : manifeste. Immobilise l’usine, arrête l’atelier, lève le chantier : ne travaille pas.
Descends dans la rue, fais cortège avec tes frères de classe, clame ta misère, proteste contre l’iniquité sociale, esquisse même, si tu le peux, un geste de revendication légitime. Et si tu es assez fort, n’hésite pas, ne te laisse pas arrêter par la légalité pour prendre ta place au grand soleil et vibrer à toutes les libertés.
Uni à les semblables et animé par l’entraide, aide, tu dois vaincre.
Le protecteur du vol, le défenseur du parasitisme a pris ses mesures : le gouvernement a mobilisé ses troupes pour inspirer de la crainte et même perpétrer un crime si cela était nécessaire. L’État est dans son rôle, et le langage que tient ce chef de bandits quand il dit : « Que les honnêtes gens se rassurent, mais que la canaille tremble… », ce langage peut sembler cynique, mais il traduit tout à fait la mentalité bourgeoise à notre égard. Oui, la canaille, c’est toi, travailleur ; ce sont tous ceux qui bûchent et triment pour produire des richesses, tout en restant dans la pauvreté. Les gens honnêtes, ce sont, pour la plupart, des improductifs, des profiteurs du patrimoine social, sans y avoir rien apporté ; des jouisseurs des raffinements d’une civilisation corrompue. Que demain tu cesses de travailler, salarié des champs ou de la ville, ces canailles d’honnêtes gens cessent de vivre. Tu es indispensable : ils sont les nuisibles. Donc, aie conscience de ta valeur et exige ton bien-être et ta liberté.
Frère exploité, écoute les sages avis de la saine raison qui te dit : « Garde toi de l’alcoolisme, efforce-toi d’acquérir les connaissances qui caractérisent un être conscient. Surtout, dans toutes les circonstances de la vie ouvrière, sois un insoumis, un subordonné, un révolté contre l’ordre de choses dont tu es la cime. Que la haine du privilège t’anime ; que l’indignation en face des injustices provoque ta colère, et ne recule pas d’avoir recours à l’action directe dans la bataille immédiate, et au sabotage intelligent et tenace dans la marche latente à la destruction d’une société inhumaine ».
« Ton unité de force peut faire quelque chose ; mais ton complet affranchissement ne peut s’obtenir qu’en t’unissant à tes semblables, en te groupant au sein des organismes économiques avec d’autres hommes, pour constituer une force collective capable d’attaquer de front les institutions oppressives et les renverser. »
« N’oublie pas l’idée de grève générale. Ce moyen de lutte, élaboré dans le sein du syndicalisme, n’a pas dit son dernier mot. Malgré les hypocrites manœuvres auxquelles on a eu recours pour étouffer celle idée révolutionnaire, elle n’en reste pas moins le plus puissant levier qui servira au peuple à crouler l’édifice économique de la ploutocratie capitaliste. Préparons, par une propagande intelligente, l’occasion de cette mobilisation des forces prolétariennes, »
Électeur,
Les politiciens t’appellent : ne réponds pas. Les urnes t’attendent : vas-y avec la souveraineté d’une pioche pour les enfoncer, plutôt qu’avec un puéril chiffon de papier sans résultat pour tes intérêts.
Les histrions avides de remplir un rôle sur le tremplin d’une assemblée parlante ; les gredins qui veulent aussi grignoter dans le budget d’une cité quelconque ; tous les squares de la finance suivis d’Ali-Baba et les quarante Entrepreneurs ; toute cette fripouillerie et politicaillerie malpropre, tout cela réapparaît à période déterminée, comme une éruption galeuse de l’épiderme social.
Et pourtant les mensonges de ces candidats sont tellement dévoilés, leur cynisme tellement évident et leurs criailleries si patentes, qu’on est à se demander comment il reste encore des êtres humains pour se livrer à cette manifestation décevante qu’on appelle la souveraineté du peuple ! « Pauvre souverain, qui sue, peine, paie et ne gouverne pas ! »
Voilà 64 ans que la mystification dure, et le suffrage universel reste debout malgré les déceptions qu’il a provoquées. Voilà 42 ans que le populo de France a la République, et rien n’est changé au point de vue économique : même exploitation de la part du capital, avec autant, si ce n’est plus, de férocité ; même insécurité du lendemain, peut-être pire, car l’âpreté de la lutte pour vivre est plus dure, en raison du développement du machinisme, qu’elle ne l’était il y a 30 ans.
Qu’on ne voit pas dans la comparaison critique que nous faisons des régimes disparus une réhabilitation des gouvernements morts. Non, quelle que soit la forme du pouvoir, le peuple est toujours trompé, exploité et tyrannisé quand il essaie de secouer le joug de la domination. Que la cité soit administrativement dans les pattes des camelots du roy ou dans celles des unifiés, nous serons aussi bien lotis de là que de là : népotisme, corruption et persécution continueront à être les instruments de gouvernement, d’administration. Donc, l’expérience est faite : le principe d’autorité est toujours le même. Que l’autorité soit exercée par un parti politique ou par un autre, il n’y a rien de changé. À moins que certains, plus habiles, n’aient un doigté plus délicat pour appliquer l’autorité sans trop la faire sentir. Mais pour cela il ne faut pas qu’il y ait des revendications économiques ; autrement, gare la poigne, la justice, la geôle et enfin le plomb : voilà ce qui vous attend en fin de compte, électeurs grévistes.
Laisse-moi toutes ces blagues, salarié ; ne te prête plus à cette comédie qui se joue sur ton échine ; relève-toi, viens à la révolte ! Sache que tu n’as rien à espérer d’une société basée sur l’exploitation de l’homme par l’homme. Il faut que tu accomplisses une transformation sociale à base économique. Il faut que tu t’attaques au privilège de la propriété individuelle : il faut que tu expropries tes exploiteurs, que tu conquières ton droit de manger, de te vêtir et de te loger dans la cité anarchiste communiste. Il ne faut donc pas pour cela aller chercher des conseillers municipaux qui ne veulent et ne peuvent rien faire pour toi. Mais c’est toi-même qui dois agir, en le groupant avec les opprimés comme toi, pour marcher à la bataille émancipatrice.
Donc, aux urnes ! mais pour les enfoncer, et travaillons pour devenir aptes à faire nos affaires nous-mêmes. »
Vive l’affranchissement des travailleurs ! Vive la révolution sociale ! Vive l’anarchie l
Vu le candidat :
Cette affiche est parue au centre du Libertaire du 1er mai 1912 (18e année, n° 27).
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
texte
vignettes de carte-postales
- texte :
Élections législatives de 1914
Au-dessus du bétail
Les électeurs ont donc les yeux pour ne pas voir, des oreilles pour ne pas entendre, un cerveau pour ne pas raisonner.
Quoi, ils ont encore renvoyé pour les diriger, Caillaux et sa bande d’Aigrefins, Briand, Millerand, Barthou et tout le parti des réacteurs aux ordres du pape. Quoi, la dernière législature finissant dans la boue et dans le sang, montrant la finance cosmopolite, maitresse absolue du pouvoir, tout cela n’a pas pu leur faire abandonner la blague dangereuse du système parlementaire.
Quelques socialistes et quelques réacteurs de plus, et en voila encore pour quatre ans d’attente et de résignation.
Peuple ignorant et lâche, peuple de laquais, à la remorque des mauvais bergers, peuple qui semble se complaire dans la ,misère et l’alcoolisme, peuple d’esclaves qui écrase les hommes de liberté et de progrès, n’entendras-tu donc jamais la voix de la raison.
Demain, le nouvelle Chambre va augmenter les impôts, voter la loi sur le néomalthusianisme, te contraignant sous peine d’amende ou de prison, à procréer pour la patrie de Rochette et les coffres-forts de Rotschild, demain on va, comme hier léser tes intérêts, violer tes libertés, et tu bêlera demain, comme tu bêlais hier.
Les anarchistes se se font point d’illusions sur le bétail électoral, ils s’efforcent seulement d’amener à réfléchir quelques hommes parmi la foule, ils tachent de sortir de l’universelle médiocrité, ceux que hante un idéal de raison et de lumière, et ils leur disent :
Venez à nous, vous qui voulez être libres, ne soyez plus des indifférents, ni des votards. Étudiez notre philosophie, seule elle repose sur des méthodes rigoureusement scientifiques, seule elle expose les vérités, que tous les partis ont intérêt à cacher.
En lisant nos journaux, en fréquentant nos groupes, vous reconnaîtrez que l’Anarchie n’est ni une utopie, ni un rêve sanglant, mais au contraire la plus haute manifestation de l’esprit humain, libéré de tous les systèmes religieux depuis celui de Dieu, jusqu’à celui de la politique et du patriotisme, seul moyen pour l’homme, de sortir de son esclavage physique intellectuel et social.
Lisez tous les jeudis l’Anarchie, 2, impasse Girardon Paris
[marque syndicale] Imprimerie spéciale de l’Anarchie
Vu le candidat :
Affiche parue en page centrale de L’Anarchie n° 472 (jeudi 30 avril 1914).
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
texte
dessin (« Le maître et ses valets » : des oies amenant leur bulletin dans l’urne gardée par un cochon gras près d’un baquet “retraites”, sous une bannière « La servitude volontaire : lois ouvrières ») par Eugène Petit ]
- texte :
Élections législatives de 1914
Cochons
Électeur,
Tu vois ce porc comme il est grassouillet, rondouillard et baveux. Il n’a jamais travaillé, jamais produit, es-tu déjà vu un cochon faire autre chose que de se vautrer dans son auge ?Qui donc l’a nourri, l’a engraissé ? Des travailleurs comme toi, maigres, anémiques, qui des jours et des ans, courbés sous un labeur écrasant, ont peiné sans répit.
Comment s’appelle ce porc ? Il a cent noms. Il s’appelle peut-être Rotschild ou Rochette, financiers véreux qui n’ont jamais rien fait que te détrousser, travailleur trop honnête, taillable et contribuable à merci.
Il s’appelle peut-être Briand, celui qui autrefois trainait ses savates éculées dans les réunions socialistes, Caillaux ou Monis qui, avec la complicité de magistrats serviles, sauvent les escrocs. Il s’appelle peut-être le baron Millerand ou le citoyen Jaurès, l’exploiteur des ouvrières des Cent mille paletots, Rabier ou Poincaré, les avocats de Rochette, qui l’ont empêché pendant des ans d’être arrêté et lui ont permis de poursuivre ses activités véreuses.
Ce porc symbolise tous les maîtres, tous ceux qui, sous le couvert de la démocratie, s’engraissent à tes dépens.
Quant à ces oies, tu les a reconnues, électeur, elles sont l’animale représentation de la bêtise humaine. Le bulletin de vote qu’elles tiennent dans leur bec est le signe de servitude et d’esclavage.
Politique et finance sont deux noms pour une même chose, deux noms qui s’accolent et se complètent pour te berner et te gruger.
Si les derniers scandales ne t’ont pas ouvert les yeux, si tu n’as pas compris ces choses, vas, oie caquettante, mouton bêlant, porter ton papier dans la boite et continue, toi le maigre, à engraisser le cochon.
Sinon, viens avec nous, lis nos journaux, fréquente nos groupes, instruit-toi, deviens conscient, viens avec nous, non nommer des maîtres mais les détruire ; érige contre ces ventres ignobles et contre ces groins baveux, la force de ta révolte, pour réaliser la vie belle dans le bien-^stre et la liberté.
Les abstentionnistes-anarchistes
Vu le candidat :
Demandez tous les jeudis l’anarchie, 0 fr 10.
Affiche parue en pages centrales de L’Anarchie n ° 468 (2 avril 1914).
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
[ texte ; dessin (électeur déféquant dans une urne électorale devant un mur d’affiches électorales) par Eugène Petit ]
- texte :
La meilleure réforme
Tous les jeudis, lisez L’Anarchie, 2, imp. Girardon, Paris
Affichette de vente ?
Le dessin existe aussi en carte postale et sur papier gommé.- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
[ texte ; dessin d’Eugène Petit (une personne [à oreilles d’âne ?] enchainée au pilier de l’État et au yeux bâillonnés, verse un bulletin dans une urne électorale) ; impression en dégradé vertical noir-rouge-noir ]
- texte :
Élections législatives du 22 avril 1928
Comité antiparlementaire
« L’homme qui vote dépose sa volonté dans une boîte afin de la reprendre au bout de quatre ans... si on lui permet. »
Vive l’anarchie !
Vu le candidat :
Imprimerie spéciale du comité anti-parlementaire [marque syndicale, fédération du livre, Paris]
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
[ texte ; dessin (urne-cercueil) ]
- texte :
Vous faisiez grève, le pouvoir tremblait.
Vous votez, le pouvoir est rassuré.
L’urne : cercueil de vos illusions
Fédération anarchiste
Impr. spéc. du « Monde libertaire », 3, rue Ternaux, Paris 11e
Mai 1968.
Il existe une autre version de cette affiche.
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
[ caricature (cochon-urne capitaliste, protégé par des barbelés et des casques, avec sigle des différents partis politiques [PCI, PSI, DC) sur les dessous de pattes, recevant les enveloppes électorales) ; texte ]
- texte :
Col voto si ingrassano governi e padroni
Gli anarchici
fiorentini o federati ?- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
texte
montage (urne électorale — avec bulletin « délégation de pouvoir » — éclatée par une photo de manifestation)
- texte :
Pour
l’autonomie ouvrière
l’autogestion généralisée
le communisme libertaireFront libertaire
un outil pour nos luttes
En vente dans les principaux kiosques
Édité par l’Organisation communiste libertaire
33, rue des Vignoles, 75020 Paris
tél. 370.46.86
Permanences : tous les jours de 14 h à 19 hOCL Réfion parisienne
imprimerie Edit 71 — 9, rue Métivier, 75020 Paris
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
[ texte (manuscrit) ; dessin (cercueil/urne électorale) ]
- texte :
Esta es la urna en la que Vd. votará que los presos sigan en las cárceles
CNT
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
[ texte ; dessin (femme au visage d’urne électorale, portant deux seaux, fers aux pieds) ]
- texte :
Quelqu’en soient leurs idées, quelqu’en soient leurs couleurs, les chaines restent toujours les mêmes
Aux urnes, bétail !
Groupe libertaire Germinal de la Fédération Anarchiste
Parution annoncée dans Le Monde libertaire n° 309 (12 avril 1979) en vue des élections européennes.
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
[Visuel : urne et tête de mouton barrées d’une croix « autogestion »]
- texte :
Autogestion
Fédération anarchiste — 145, rue Amelot - Paris 11
Affiche éditée par le groupe de Fresnes-Antony : parution annoncée dans Le Monde libertaire n° 365 (3 juillet 1980). L’adresse rue Amelot ne sera ouverte qu’à partir du 1er mai 1981 comme sur l’annonce du Monde libertaire n° 427 (14 janvier 1982) pour une rediffusion.
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
testo e grafica
- texte :
Convegno Astensionista regionale anarchico
Livorno, 20 aprile (ore 10)
presso Federazione Anarchica Livornese
via rossi 80- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
[ texte ; dessin (patron proposant une urne électoral à un ouvrier qui lui fait un bras d’honneur ; silhouette d’homme assis avec un drapeau) ]
- texte :
Les élections ne changeront rien, ne comptons que sur nous mêmes.
Pour l’abstention révolutionnaire et la grève générale expropriatrice.
Fédération anarchiste
3, rue Ternaux, Paris 75011Affiche éditée par le groupe d’Angers de la FA (Le Monde libertaire n° 391, 5 mars 1981).
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
<1982. Édité par le groupe de Marseille de la FA.
[Visuel : urne-cage dont le prisonnier sort le bras pour voter, l’enveloppe possède une croix dans un ovale]
- texte :
Voter c’est abdiquer, s’abstenir c’est lutter
Fédération anarchiste ; 3, rue Ternaux, 75011 Paris
D’après Le Monde libertaire n° 397 (16 avril 1981). Ce dessin a aussi fait la Une du Bulletin information liaison n° 35 (Bruxelles, octobre 1981).
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
[ testo ; dessin (humain (caricaturé en oiseau dans une cage-urne électorale nommée « Populus Italicus ») votant avec un « scheca elettorale ») ]
Voir aussi : http://www.libreriaanomalia.org/referendum-contro-scelta-nucleare
- texte :
Astenersi
non basta !
Quando entri nel seggio, entri nel « palazzo » : anche il tuo voto legittima questa realtà.
Autoritarismo, corruzione, clientelismo, militarismo, sfruttamento, violenza, legalizzata…
Solo l’autorganizzazione, il rifiuto della delega, l’autogoverno della propria vira e dei propri bisogni possono costruire la libertà dal potere.
L’astensionismo degli anarchici è assenza dalla farsa elettorale, è lotta quotidiana per la trasformazione autogestionaria della società.
Stampa La Coop. Tipolinografica Carrara — giugno ’83
Federazione Anarchica Italiana
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
[Visuel : homme rampant pour introduire un bulletin dans une urne électorale]
- texte :
Toute élection est une soumission
chacun doit pouvoir décider dans sa ville
Révolution, autogestion, fédéralisme
Gr. A. Camus de Toulouse
Fédération anarchiste - 145, rue Amelot, 75011 Paris
Imp. spé.
D’après Le Monde libertaire n° 475 (17 février 1983).
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
texte
dessin (urne électorale surmonté d’un piège à loup/piège à mâchoires ensanglanté)
- texte :
25 % de la population vote
Pourquoi pas vous ?
[Druck…]
https://museris.lausanne.ch/SGCM/Consultation.aspx?id=120207&Source=search_result.aspx# :
Auteur créateur : anonyme
Imprimeur : C .A. Biel
Éditeur : Hesse H.- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
[ texte ; dessin (enveloppe, rouge et noire, insérée dans une urne électorale) ]
- texte :
Elecciones sindicales ’86
Vota CNT
la alternativa necesaria
[logo CNT« mains reliées »]
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
[ texte ; dessin (bras suspendu avec un bulletin de vote) ]
- texte :
Distribuez-vous des chèques en blanc ?
Candidats, ils vous promettent la lune.
Élus, ils deviennent les nouveaux bénéficiaires des privilèges économiques et des inégalités sociales
L’urne, cercueil de vos illusions
Agir au lieu d’élire
Fédération anarchiste ; 145, rue Amelot, 75011 Paris
Imprimerie Autographe 42.58.26.26
Affiche annoncée dans Le Monde libertaire n° 697 (3 mars 1988).
Affiche rééd. en 1993 : 45*65 cm.
Imprimeurs libres pour l’IISG.
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
[ texte (annonce de concerts) ; dessin (WC-urne avec des rouleaux de papier-toilette représentant les diverses tendances politiques) signé Lulu* ]
- texte :
Trans’électorales
concert gratuit
NGV, Nagasaki by Night, Dixit, Hic et Nunc, Syxst, Dead Gregory’s
Samedi 5 mars, de 15 à 23 heures
Salle de la CitéTirons la chasse en musique !
organisé par le CPCL
BP 2571 - 35036 RennesAffiche de 1988 ?
Dessin déjà paru dans Le Monde libertaire n° 676 (8 octobre 1987).
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
- Symbole(s) utilisé(s) : A cerclé (A encerclé) Ⓐ — trios (justice/armée/Église ; etc.), quatuors… — urne électorale /B_tout>
[ texte ; dessin (militant face à des bureaucrates) ; « A cerclé » ]
- texte :
Você é obrigado a votar ma não a eleger ! - Lute : vote nulo ! - Não sustente parasitas
Trabalhador, enquanto você paga com sua miséria os privilégios dos políticos profissionais, eles te fazem acreditar que, votando sua vida vai melhorar. Não se deixe enganar. Um povo auto-organizado não precisa de representantes nem governantes.
É melhor agir do que votar !
Sem partido - Sem patrão - Ação direta - Pela autogestão
Contra todas as tiranias
Movimento Anarquista- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
[ texte (bilingue) ; fond taillé rouge et noir (ou magenta et noir ?) ; dessin (marteau brisant une urne électorale)) ]
- texte :
CNT — AIT
Boicot elecciones sindicales
El comité es de la empresa
no votes
El sindicato de los trabajadores
¡organízate !
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
[ texte ; dessin (urne électorale, contenant des autruches, elles-mêmes la tête dans des urnes électorales) ]
- texte :
Pero… ¿Aún te lo crees ?
No votes
CNT
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
[ texte plus dessin d’une hache qui détruit une urne électorale ]
- texte :
Vuoi continuare ad avere : clientelismo, mafia, inquinamento, mancanza d’acqua, disoccupazione, emarginazione… ?
allora vota !
Vuoi rimanere succube dei partiti, della chiesa, dei potentati economici, della delega… ?
allora vota !
[dessin]
Vuoi decidere in prima persona ; vuoi essere responsabile della tua vita ; vuoi mantenere la tua dignità ; vuoi dare contenuto alla libertà, all’uguaglianza, alla solidarietà ?
Allora non votare !
Non votare è un passo iniziale per costruire forme di lotta e di organizzazione non gerarchica e non burocratica ; per costruire forme di autogestione per risolvere i problemi sociali.
Non votare è credere che questa società possa essere cambiata in senso egualitario e libertario.
Anarchici siciliani associati - Presso « Circolo Culturale A » - Via G.B. Odierna 212 - Ragusa
Aprile 1990 — emme. Tel. (095) 71 41 891 - Misterbianco (CT)
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
[texte ; dessin (patron poing levé et militaire sur un tank devant des pauvres enchainés à une urne électorale) ]
- texte :
Votar é … abrir mão da liberdade
Chega de dar poder a quem te explora e engana. Unidos construiremos uma sociedade melhor e mais justa — vote nulo com consciência
O povo unido governa sem partido
União libertaria da Baixada Santista
Movimento Punk
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
[texte ; dessin (homme mettant un bulletin de vote dans un siège WC) ]
- texte :
Vote nulo
Probablement publiée par l’União libertaria Baixada Santista
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
[ texte ; dessin (maison avec poing levé) ]
- texte :
Gérons la ville nous-mêmes !
Syndicats, associations, coopératives, comités de quartier…
[logo (urne faisant un « bras d’honneur » et étoile rouge et noire :] Agir au lieu d’élire
Centre culturel libertaire Benoit Broutchoux - 20.47.62.65
librairie - bibliothèque - conférences - permanences syndicales, associatives et politiques
1/2 rue Denis du Péage - 59800 Lille - Métro FivesD’après Le Monde libertaire n° 1001 (25 mai 1995).
L’affiche parait insérée également dans Alternative libertaire n° 182 (mars 1996)
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
[À bas le vote]
[À bas le vote] / Eugène Petit « Strix ». — Paris : L’ Anarchie (1905-1914), (Causeries populaires, impr. des). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 62 × 43 cm.
sources :
![]() 1910 |
![]() 1906 |
![]() 1906 |
![]() 1908 |
![]() 1914 |
![]() 1914 |
![]() 1914 |
![]() 1906 |
[Élections municipales : à l’homme qui veut voter]
[Élections municipales : à l’homme qui veut voter] / Eugène Petit « Strix ». — Paris : L’ Anarchie (1905-1914), (Causeries populaires, impr. des). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 62 × 43 cm.
sources :
![]() 1910 |
![]() 1910 |
![]() 1906 |
![]() 1906 |
![]() 1914 |
[Élections législatives : à l’homme qui veut voter]
[Élections législatives : à l’homme qui veut voter] / Eugène Petit « Strix ». — Paris : L’ Anarchie (1905-1914), (Causeries populaires, impr. des). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 62 × 43 cm.
sources :
![]() 1906 |
![]() 1906 |
![]() 1908 |
![]() 1908 |
![]() 1914 |
[Le Libertaire au Populo : élections municipales 1912]
[Le Libertaire au Populo : élections municipales 1912]. — Paris : Le Libertaire (1895-1939), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; [76 ?] × [55 ?] cm.
sources :
[Au dessus du bétail : élections législatives de 1914]
[Au dessus du bétail : élections législatives de 1914] / Eugène Petit « Strix ». — Paris : L’ Anarchie (1905-1914), (Causeries populaires, impr. des). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 62 × 43 cm.
sources :
[Cochons : élections législatives de 1914]
[Cochons : élections législatives de 1914] / Eugène Petit « Strix ». — Paris : L’ Anarchie (1905-1914), (Causeries populaires, impr. des). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
![]() 1910 |
![]() 1906 |
![]() 1908 |
[La meilleure réforme]
[La meilleure réforme] / Eugène Petit « Strix ». — Paris : L’ Anarchie (1905-1914), [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
![]() [s.d.] |
![]() 1988 |
![]() [ 1980 ?] |
![]() [ 2012 ?] |
![]() [s.d.] |
![]() 1994 |
[Élections législatives du 22 avril 1928. Comité antiparlementaire. Vive l’anarchie]
[Élections législatives du 22 avril 1928. Comité antiparlementaire. Vive l’anarchie] / Eugène Petit « Strix ». — [S.l.] : Comité anti-parlementaire (1925-1928 ?), (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux : rouge , noir , couleur en dégradé ) ; 80 × 60 cm.
sources :
[Vous faisiez grève, le pouvoir tremblait ; vous votez, le pouvoir est rassuré ; l’urne : cercueil de vos illusions]
[Vous faisiez grève, le pouvoir tremblait ; vous votez, le pouvoir est rassuré ; l’urne : cercueil de vos illusions]. — Paris : FA__ (groupe de la FA) [à déterminer] : FA__ [2] (Fédération anarchiste : 1953-....), (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 65 × 50 cm.
sources :
![]() 1987 |
![]() 2002 |
![]() 2002 |
![]() 1976 |
[Col voto si ingrassano governi e padroni]
[Col voto si ingrassano governi e padroni]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (duplication à alcool ) : n. et b. ; 33 × 22 cm.
sources :
[Front libertaire : un outil pour nos luttes]
[Front libertaire : un outil pour nos luttes]. — Paris : OCL_ (Organisation communiste libertaire : 1976-....), [ & post] (Édit 71 (Paris)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux : rouge , noir , papier blanc ) ; 65 × 46 cm.
sources :
[Esta es la urna en la que Vd. votará que los presos sigan en las cárceles]
[Esta es la urna en la que Vd. votará que los presos sigan en las cárceles]. — [S.l.] : CNT_ (España), . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 43 × 60 cm.
sources :
![]() 1968 |
![]() 2002 |
[Aux urnes bétail !]
[Aux urnes bétail !]. — Paris : FA__ [2] (Fédération anarchiste : 1953-....) : FA__. Groupe Germinal (Paris), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Autogestion]
[Autogestion]. — Antony : FA__ [2] (Fédération anarchiste : 1953-....) : FA__. Groupe de Fresnes-Antony, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 41 × 58 cm.
sources :
![]() [ 1986 & ante] |
[Convegno astensionista regionale anarchico]
[Convegno astensionista regionale anarchico]. — Livorno Livourne : Federazione anarchica livornese, [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc. ), coul. (une : noir ) ; 87 × 52 cm.
sources :
![]() [s.d.] |
![]() 1988 |
![]() [ 2012 ?] |
![]() [s.d.] |
![]() [ 1914 ?] |
![]() 1994 |
[Les élections ne changeront rien, ne comptons que sur nous mêmes]
[Les élections ne changeront rien, ne comptons que sur nous mêmes]. — Angers ; Paris : FA__ [2] (Fédération anarchiste : 1953-....) : FA__. Groupe d’Angers, (Imprimeurs libres (Paris), les). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux : rouge , noir ) ; 77 × 58 cm.
sources :
![]() [s.d.] |
[Voter c’est abdiquer, s’abstenir c’est lutter]
[Voter c’est abdiquer, s’abstenir c’est lutter]. — Marseille : FA__ [2] (Fédération anarchiste : 1953-....) : FA__. Groupe de Marseille, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 76 × 56 cm.
sources :
![]() [s.d.] |
![]() [ 1968 ?] |
![]() 2002 |
![]() 1983 |
![]() 2003 |
[Astenersi non basta !]
[Astenersi non basta !]. — Carrara Carrare : FAI_ (Federazione anarchica italiana), (Tipolitografica, stampa la Coop (Carrara)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux : rouge , noir , papier blanc ) ; x × y cm.
sources :
![]() [s.d.] |
![]() 1981 |
![]() 2002 |
![]() 2003 |
[Toute élection est une soumission]
[Toute élection est une soumission]. — Toulouse : FA__ [2] (Fédération anarchiste : 1953-....) : FA__. Groupe Albert-Camus (Toulouse), (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux : rouge , noir , papier blanc ) ; 56 × 44 cm.
sources :
[25 % de la population vote, Pourquoi pas vous ?]
[25 % de la population vote, Pourquoi pas vous ?]. — Biel/Bienne Bienne : H. Hesse, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 35 × 25 cm.
sources :
[Elecciones sindicales ’86, vota CNT la alternativa necesaria]
[Elecciones sindicales ’86, vota CNT la alternativa necesaria]. — [S.l.] : CNT_ renovada/congreso Valencia, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; x × y cm.
sources :
[Distribuez-vous des chèques en blanc ? Agir au lieu d’élire]
[Distribuez-vous des chèques en blanc ? Agir au lieu d’élire]. — Paris ; Toulon : FA__ [2] (Fédération anarchiste : 1953-....) : FA__. Groupe anarchiste Région toulonnaise (GART), (Autographe (Paris)). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 70 × 50 cm.
sources :
![]() [ 2002 ?] |
[Trans’électorales, concert gratuit : tirons la chasse en musique !]
[Trans’électorales, concert gratuit : tirons la chasse en musique !] / Lulu*. — Rennes : CPCL (Rennes) : FA__ [2] (Fédération anarchiste : 1953-....) : FA__. Groupe de Rennes, . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 30 × 21 cm.
sources :
![]() [s.d.] |
![]() [ 1980 ?] |
![]() [ 2012 ?] |
![]() [s.d.] |
![]() [ 1914 ?] |
![]() 1994 |
[Você é obrigado a votar ma não a eleger ! Lute : vote nulo !]
[Você é obrigado a votar ma não a eleger ! Lute : vote nulo !]. — [S.l.] : Movimento anarquista (Brasil), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 48 × 33 cm.
sources :
[Boicot elecciones sindicales]
[Boicot elecciones sindicales]. — [S.l.] : CNT_ (España), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux : rouge , noir , papier blanc ) ; 58 × 45 cm.
sources :
[Pero… Aún te lo crees ? No votes]
[Pero… Aún te lo crees ? No votes]. — [S.l.] : CNT_ (España), [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois : noir , bleu , magenta , papier blanc ) ; 70 × 50 cm.
sources :
[Vuoi continuare ad avere : clientelismo, mafia, inquinamento... allora vota !]
[Vuoi continuare ad avere : clientelismo, mafia, inquinamento... allora vota !]. — Ragusa Raguse : Anarchici siciliani associati, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux : rouge , noir , papier blanc ) ; 69 × 33 cm.
sources :
[Votar é … abrir mão da liberdade]
[Votar é … abrir mão da liberdade]. — Santos (SP) : União libertaria Baixada Santista ; [et al.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : vert , papier blanc ) ; 48 × 33 cm.
sources :
[Vote nulo]
[Vote nulo]. — Santos (SP) : União libertaria Baixada Santista, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : vert , papier blanc ) ; 48 × 33 cm.
sources :
![]() [s.d.] |
![]() 1988 |
![]() [s.d.] |
![]() [ 2012 ?] |
![]() [ 1980 ?] |
![]() [ 1914 ?] |
[Gérons la ville nous-mêmes ! Syndicats, associations, coopératives, comités de quartier… Agir au lieu d’élire]
[Gérons la ville nous-mêmes ! Syndicats, associations, coopératives, comités de quartier… Agir au lieu d’élire]. — Lille : CCL_ (Centre culturel libertaire Benoît-Broutchoux. Lille), (22_mars, impr. du (Bruxelles)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux : rouge , noir ) ; 44 × 61 cm.
sources :
![]() 1989 |
![]() [ 2012 ?] |
[1er Mai, front social de l’égalité et de la solidarité : manifestation au marché des parapluies]
[1er Mai, front social de l’égalité et de la solidarité : manifestation au marché des parapluies]. — Orléans : AL__ (Alternative libertaire : 1991-2019), [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 42 × 29 cm.