2012

 

 

240 affiches :

 

    [ Contre la loi, la police, les prisons et les ‘bon.nes citoyen.nes’]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Contre la loi, la police, les prisons et les ‘bon.nes citoyen.nes’]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; [43 ?] × [28 ?] cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : capitalisme et anticapitalisme  ; droit  ; insurrectionnalisme  ; révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Stathopoulos, Vaggelis
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    vignettes phot. (menottes, caméras de vidéo-surveillance, policiers anti-émeute)

    texte :

    Contre la loi, la police, les prisons et les ‘bon.nes citoyen.nes’

    La police, les juges, les riches et leurs prisons défendent le monde actuel du travail et de la misère et seulement à travers le conflit ec elles/eux, nous créons un monde où ces systèmes de domination n’existent pas. Un monde où nous sommes libres de poursuivre nos besoins en commun avec les autres en absence de la rareté imposée du capitalisme et la police occupant nos rues, enfermant la menace de la liberté partout où elle commence à fleurir. Jusque-là, nous nous trouverons de l’autre côté des lois qu’ils maintiennent. Nous savons que l’égalité devant la loi est un mythe, construit par les puissant.es afin de dissimuler que ces lois s’appliquent à une réalité de profondes inégalités maintenues grâce à la domination. La loi, dans un grand souci d’égalité, interdit aux riches comme aux pauvres de coucher sous les ponts, de mendier dans les rues et de voler du pain.

    Pour les dirigeant.es de ce monde, nous sommes, en effet, tous des criminel.les – du moins potentiellement. Nous sommes capables de menacer le sommeil tranquille du pouvoir parce que nous pouvons voir à travers le voile de la loi, choisir de l’ignorer et reprendre les moments de nos vies, quand nous le pouvons, en nos propres termes. Après tout, nous sommes qu’ils policent et surveillent. On peut se demander si ce n’est pas parce que c’est trop évident que les gens y sont aveugles.

    Si les banques sont attaquées, c’est parce que l’argent est la cause principale de la misère. Si les vitres sont brisées, ce n’est pas parce que la vie est chère, mais parce que l’existence de marchandises empêchent de vivre à tout prix. Si les machines sont sabotées, ce n’est pas à cause d’un désir de protéger le travail, mais pour attaquer l’esclavage du salaire. Si la police et les prisons sont attaquées, ce n’est pas juste pour les faire sortir de nos quartiers, mais pour les faire sortir de nos vies. Les anarchistes sont ceux et celles qui mettraient le feu à un bulldozer ou une maison de luxe plutôt que de laisser une forêt être rasée, qui préfèrent entendre le bruit du verre qui se brise plutôt que le discours d’un politicien. Les criminel.les sont ceux et celles qui s’en soucient. Et le plus grand crime est de sympathiser avec eux et elles. Le plus grand acte de servitude est de faire semblant qu’ils sont des monstres.

    Dans les yeux des puissant.es, nous sommes à domestiquer. Quelle meilleure façon de prouver que nous sommes bien dressé.es que de nous faire nous prosterner devant l’absurdité ? Nos patron.nes tuent des gens chaque année dans ce pays par des accidents de travail facilement évitables, par des maladies liées aux professions et en libérant des poisons dans l’air et l’eau. Pourtant, on nous enseigne à avoir peur des plus faibles que nous et de nous accrocher plus fortement à nos dirigeant.es pour se protéger. Les bon.nes citoyen.nes collaborent avec l’autorité, rapportent les activités suspectes, suivent les règles et travaillent fort pour rendre plus facile la protection du gouvernement contre les supposées menaces qui ne peuvent pas, ne doivent pas, être comprises.

    Le bon citoyen ne remarque pas quelque chose de suspect lorsque les politicien.nes et les PDG prennent crédit pour « la création d’emplois » et reprochent aux immigrant.es les « emplois volés ». La bonne citoyenne peut se plaindre quand les banques volent des millions, mais elle sera d’accord que c’est du terrorisme si quelqu’un brûle la banque et aura peur de la personne qui la vole. Le bon citoyen va à la guerre pour les ambitions des politicien.nes et les profits des corporations.

    Le bon citoyen oublie d’où il vient.
    La bonne citoyenne s’identifie à ses propriétaires.
    Le bon citoyen suit les règles qui sont contre lui.
    La bonne citoyenne n’a rien à cacher et est prête à être fouillée pour le prouver.
    Le bon citoyen est un délateur, un mouton, un vendu.

    Les grands empires ne se sont pas seulement construits dans l’oppression. Ils ont également été construits sur le consentement des masses les applaudissant dans les stades romains intemporels de chaque dictateur. Le bon citoyen est l’exécuteur de la loi et de l’ordre où la police n’a pas le nombre pour être présent.e et sans lui nous serions plus près de déterminer nos vies dans la liberté totale. La bonne citoyenne trahira ceux et celles qui se rebellent. Surtout, elle se trahit elle-même, parce que le système qu’elle protège n’offre rien d’autre que des mensonges pour inspirer la loyauté

    FAISONS DE NOUS DES CAMARADES DANS LA LUTTE CRIMINELLE POUR LA LIBERTÉ –
    CONTRE TOUTE MENTALITÉ QUI EST EN PAIX AVEC LE POUVOIR ET CHAQUE CONSCIENCE QUI LE TOLÈRE.
    TUONS LE FLIC DANS NOS TÊTES ET REFUSONS DE PORTER UNE PRISON À L’INTÉRIEUR DE NOUS-MÊMES.

    « Dans ma vie, j’ai appris à ne pas ramper à gauche et à droite comme un délateur et un informateur, j’ai appris à ne pas trahir mes ami.es et camarades, à ne pas les abandonner, à ne pas les dénoncer en face de mes persécuteur(rice.s pour me sauver. Dans ma vie, j’ai appris à garder la tête haute, à être une personne fière et à ne pas ramper, même si cela a un prix. Si certaines personnes agissent comme des délateurs, j’ai vraiment honte pour eux. » -Vaggelis Stathopoulos, prisonnier anarchiste en Grèce

    mtlcounter-info.org / sabotage.anarkhia.org


    sources :

    https://mtlcontreinfo.org/la-loi/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2012/06/loi.pdf
    https://mtlcounterinfo.org/law/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2012/06/law.pdf


    2012

    2012
    Affiches liées









    [26/04 a 01/05 – SEIS dias de inauguração da nova Casa Mafalda]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    26/04 a 01/05 – SEIS dias de inauguração da nova Casa Mafalda] / Quino. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : Brésil
    • Lieux d’archivages  : Biblioteca Terra Livre (São Paulo)
    • Liste des thèmes  : art : cinéma  ; art : vidéo  ; féminisme  ; sport
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : anniversaire, commémoration  ; conférence, débat…  ; spectacle, concert, fête…
    notes :
    descriptif :

    [ texte ; dessin (Mafalda hurlant, poing levé) ; fond taillé (rouge et noir) ]

    texte :

    Amigas e amigos,
    a Casa Mafalda abre suas portas novas neste fim de semana prolongado de
    www.autonomosfc.com.br

    Casa Mafalda apresenta :

    6 dias, 6 coletivos 1 6 anos do autônomos & autônomas FC !

    No nosso novo endereço : Rua Clélia, 1895, Lapa
    3 quarteirões da Estação Lapa da linha 8 da CPTM e do terminal Lapa de ônibus.

    Nova casa !
    Novo ambiente !
    Filmes !
    Shows gratuitos !

    Programação :

    Quinta, 26/04 - 19hrs
    Grupo Feminista La Ruptura (Chile) promovem um debate sobre a experiência do feminismo autônomono no Chile : sua organização, suas formas de luta e mais.
    Depois do debate, o companheiro chileno Luchin faz uma apresentação acústica de música latinoamericana
    Entrada com contribuição voluntária sugerida de R$ 3,00.

    Sexta, 27/04 - 19hrs
    cine-debate do documentário “Pinheirinho : tiraram minha casa, tiraram minha vida”, apresentado pelo espaço cultural Mané Garrincha junto ao cineasta independente argentino Carlos Pronzato e ao FELCO (Festival latinoamericano de la clase obrera).
    Entrada com contribuição voluntária sugerida de R$ 3,00.

    Sábado, 28/04 - 18hrs
    A Biblioteca Terra Livre exibe os vídeos : Libertários e Deu n’A Plebe seguidos de debate.
    Entrada com contribuição voluntária sugerida de R$ 3,00.

    Domingo, 29/04 - 15hrs em ponto
    O Coletivo Anarco-Feminista Minas Terrestres promove mais um cine-debate sobre o documentário O corpo das mulheres
    Entrada com contribuição voluntária sugerida de R$ 3,00.

    Segunda, 30/04 - 20hrs
    O DAR - Desentorpecendo A Razão promove o lançamento do calendário queer " “Legalize o corpo” + festa dub na vitrola comandada pelo Coletivo Dub Sound + Junior Dub do Shack Attack Crew.
    Entrada pro debate com contribuição voluntária sugerida de R$ 3,00
    Entrada pra festa a R$ 5,00
    (quem já tiver contribuído na entrada do debate paga mais R$ 2,00).

    Terça, 1/5 - Debate 15hrs, show 18hrs
    Show gratuito na rua !
    Aniversário de 6 anos do Autô + festa de todos os coletivos autônomos ! + debate sobre futebol e política + exibição de vídeos + show NA LAJE com Colégio Interno. Kardia e Jennny X.
    Entrada com contribuição voluntária sugerida de R$ 3,00.


    sources :

    Sur : http://www.autonomosfc.com.br/blog/2604-a-0105-seis-dias-de-inauguracao-da-nova-casa-mafalda













    [3º Encontro de Estudantes Libertárixs]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    3º Encontro de Estudantes Libertárixs]. — São Paulo : Encontro de Estudantes Libertárixs, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : Brésil
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : action directe  ; autogestion  ; autonomie  ; étudiants (et luttes étudiantes)  ; fédéralisme  ; solidarité
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; photo (étudiant·e·s cagoulé·e·s derrière un mur)]

    texte :

    III Encontro de Estudantes Libertárixs.

    Autonomia - Autogestão - Ação Direta - Federalismo - Solidariedade

    Venha construir uma alternativa libertária para a juventude que luta !

    Onde ? UNESP Marília.

    Quando ? 12 a 14 de outubro.

    Como ? Busão fretado

    com contribuições voluntárias + venda de cervejas do Osama Bin Reggae.

    Porue tá foda.

    Mais infos em eel.milharal.org

    Salud !


    sources :

    Sur https://eel.milharal.org/2012/09/21/iii-encontro-de-estudantes-libertarixs/

    Programação do III EEL !
     
    12.Outubro – Sexta :
    20h – GD : Experiências libertárias : o passado e o presente libertário no M.E.
     
    13.Outubro – Sábado :
    10h – GD : Os Princípios Libertários : apresentação e debates acerca da atuação libertária.
    12h – Almoço
    14h – GD : Os Princípios Libertários : acordos e perspectivas
    17h – Café da tarde
    18h – Construção do esboço da carta de princípios
    19h30 – Debate com relação a opressão de gênero existente dentro do movimentos sociais.
    20h30 – Janta
     
    14.Outubro – Domingo :
    09h – Oficina : Comunicação, Rádio Livre e outras propostas
    10h – GD : O programa libertário e a construção do poder popular
    12h – Almoço
    14h – Plenária final.



    [ABC Benefit 2012, Lille]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    ABC Benefit 2012, Lille] / Carotide. — Lille : ABC_ (Anarchist Black Cross) : le Chat crevé, . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 * 3 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : art : musique  ; prison
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : galas et actions de soutien
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte (typos nombreuses) ; dessins (de Carotide ?) ]

    3 affiches (une par jour du jeudi au samedi

    texte :

    ABC benefit

    jeudi 01 juin 2012 20 h

    […]

    Vegan food : vegie pochtrons - work shops - projections - distros

    Le Chat Crevé : rue Parmentier ; 59000 Lille

    Prix libre — M° Fives — Contact abcfest2012@riseup.net — [Logo "no dog"]


    ABC benefit

    vendredi 02 juin 2012 16 h

    […]

    Vegan food : vegie pochtrons - work shops - projections - distros

    Le Chat Crevé : rue Parmentier ; 59000 Lille

    5 € — M° Fives — Contact abcfest2012@riseup.net — [Logo "no dog"]


    ABC benefit

    samedi 03 juin 2012 14 h

    […]

    Vegan food : vegie pochtrons - work shops - projections - distros

    Le Chat Crevé : rue Parmentier ; 59000 Lille

    [Logo "no dog"] — M° Fives — Contact abcfest2012@riseup.net — 5 €

    [signature] Carotide


    sources :
     




    [Against the law, police, prisons, and the ‘good citizen’]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Against the law, police, prisons, and the ‘good citizen’]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; [43 ?] × [28 ?] cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : capitalisme et anticapitalisme  ; droit  ; insurrectionnalisme  ; révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Stathopoulos, Vaggelis
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    text

    vignettes phot. (menottes, caméras de vidéo-surveillance, policiers anti-émeute)

    texte :

    Against the law, police, prisons, and the ‘good citizen’

    The police, judges, the rich, and their prisons defend the present world of work and misery, and only through conflict with them will we create a world where these systems of domination don’t exist : where we are free to pursue our needs in common with others in the absence of the scarcity imposed by capitalism and the police who occupy our streets, caging the threat of freedom wherever it begins to bloom. We will always find ourselves on the other side of the laws they maintain ; there is no way to destroy the state and capital legally. We know that equality before the law is a myth, constructed by the powerful in order to disguise that these laws apply to a reality of deep-seated inequality. The law, in its majestic equality, forbids the rich as well as the poor to sleep under bridges, to beg in the streets, and to steal bread.

    To the rulers of this world, we are, indeed, all criminals – at least potentially. We are capable of threatening the tranquil sleep of power, because we can see through through the veil of the law, choose to ignore it and take back the moments of our lives, whenever we can, on our own terms. After all, we are the ones they are policing and monitoring. One can only wonder if it is the fact that this is so glaringly obvious that makes people blind to it.

    If the banks are attacked, it’s because money is the central cause of misery. If the windows are smashed, it’s not because life is expensive, but because the existence of commodities prevents living at all costs. If the machines are broken, it’s not out of a desire to defend work, but to attack the slavery of salary. If police and prisons are attacked, it’s not just to get them out of our neighborhoods, but to get them out of our lives. Anarchists are those who would set fire to a bulldozer or a new luxury home rather than let a forest be cut down, who would rather hear the sound of shattering glass than a politician’s speech. The criminals are those who care. And the greatest crime is to sympathize with them. The greatest act of servitude is to pretend they are monsters.

    In the eyes of the powerful, we, all of us, are to be domesticated. What better way to prove that we are well trained than to make us bow down to absurdity ? Our bosses kill many people every year in this country through easily preventable work accidents, occupational diseases, and the release of poison into the air and water. Yet, we are taught to fear those weaker than us and to cling closer to our leaders for protection. The ‘good citizen’ collaborates with authority, reports suspicious activity, follows the rules and works hard, to make it easier for the government to protect him from shadowy threats that he cannot, and must not, understand.

    The good citizen doesn’t notice anything suspicious when politicians and CEOs take credit for “creating jobs” and blame immigrants for “stealing jobs”. The good citizen may complain when the banks steal millions, but he will agree that it is terrorism if someone burns the bank down, and he will be afraid of the person who robs a bank. The good citizen goes to war for the ambitions of politicians and the profits of corporations.

    The good citizen forgets where he came from.
    The good citizen identifies with her owners.
    The good citizen follows the rules that are stacked against him.
    The good citizen has nothing to hide, and is willing to be strip-searched to prove it.
    The good citizen is a snitch, a follower, a sellout.

    The great empires weren’t just built on oppression. They were also built on the consent of the applauding masses in the timeless Roman stadiums of every dictator. The good citizen is the enforcer of law and order where the police don’t have the numbers to be present, and without them we become one step closer to determining our lives in total freedom. The good citizen will betray those who rebel. Most of all, he betrays himself, because the system he protects offers nothing to inspire loyalty other than lies

    LET’S FIND EACH OTHER AS COMRADES IN THE CRIMINAL STRUGGLE FOR FREEDOM –
    AGAINST EVERY MENTALITY THAT WELCOMES POWER, AND EVERY CONSCIENCE THAT TOLERATES IT.
    LET’S KILL THE COP IN OUR HEADS, AND REFUSE TO CARRY A PRISON INSIDE OURSELVES.

    In my life, I haven’t learned to crawl left and right like a snitch and informer, I haven’t learned to betray my friends and comrades, to abandon them, to denounce them in front of my persecutors to save myself. In my life I’ve learned to keep my head high, to be a proud person and not to crawl, even if that has a cost. If some people have learned to live like snitches, I really feel ashamed for them.
    Vaggelis Stathopoulos, anarchist prisoner in Greece

    mtlcounter-info.org / sabotage.anarkhia.org


    sources :

    https://mtlcontreinfo.org/la-loi/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2012/06/loi.pdf
    https://mtlcounterinfo.org/law/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2012/06/law.pdf


    2012

    2012
    Affiches liées




    [Anarchistische Infotheek]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Anarchistische Infotheek]. — Gent Gand : Infotheek (Gent), [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier rouge ) ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : Belgique
    • Lieux d’archivages  : Anarchief (Gent)  ; infotheek (Gent)
    • Liste des thèmes  : édition
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : lieux — librairies...
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; dessins (voleurs de livres anarchistes, lecteur avachi sur un amoncellement de journaux, chat sur une pile de livres) ]

    texte :

    Anarchistische Infotheek

    Boeken, tijdschriften en brochures over anarchisme, ecologie, antiracisme, antifascisme, kraken, feminisme, mondialisering en nog veel meer…

    Openingsuren :
    woensdag van14u tot 18u
    zaterdag van 14u toto 17u

    Oude flyers, affiches, brochures, boeken of krantenartikels i.v.m. onze thema’s ??

    Gooi ze niet weg ! Wij zijn steeds dankbaar voor aanvullingen op onze collectie !!!

    Annonciadenstraat 16, Gent
    Contact : infotheekgent@yahoo.com
    Steun op reknr : BE46 8915 3420 1036

    Anarchief : www.anarchy.be/anarchief


    sources :
     

    2007

    2011

    2010

    [ 2014 & post]

    [ 2015 & post]

    [ 2015 & post]

    [ 2015 & post]

    [ca  2000]

    2013
    Affiches liées






    [Austérité]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Austérité]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; [43 ?] × [28 ?] cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : insurrectionnalisme  ; prison  ; répression  ; révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : France : histoire : 1968
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    photo (manifestants dépavant une protection d’arbre urbain)

    texte :

    ANTI-AUSTÉRITÉ SIGNIFIE ANTI-ÉTAT

    « Sous les pavés, la plage. » – graffiti à Paris, mai ‘68

    aus·té·ri·té

    Les politiques gouvernementales qui coupent systématiquement l’aide sociale, la santé, les prêts étudiants et autres services sociaux.

    Il est évident pourquoi nous devrions être contre les mesures d’austérité. Certain.es d’entre nous sont des étudiant.es, certain.es d’entre nous sont sur l’aide sociale et beaucoup d’entre nous dépendent du système de santé provincial. D’une manière ou d’une autre, la plupart d’entre nous dépendent de l’État-providence ; sa destruction menace notre survie. Mais c’est seulement parce que le capitalisme et le colonialisme ont arraché nos connaissances collectives de comment nous nourrir et prendre soin de nos connexions à la terre sur laquelle nous vivons, nos liens les un.es aux autres. L’État-providence a été créé à une époque où le mode capitaliste de production avait besoin de travailleur(se)s obéissant.es et fidèles pour produire des biens, construire des bâtiments, mourir dans des guerres et fournir du travail intellectuel. Mais dans un monde de raréfaction des ressources, de croissance démographique et de machines toujours plus efficaces, nous devenons chaque jour moins nécessaire à l’entretien de ce système. Nous sommes, en fait, une menace pour lui – au moins potentiellement.

    La situation est trop dangereuse pour nous permettre d’être dirigé.es par des valets bureaucrates qui négocient avec l’État que nous devrions chercher à détruire. Nos ennemi.es ont la pleine intention de protéger les privilèges que leur offre le capitalisme et maintenant la survie du capitalisme dépend d’une exploitation plus profonde et plus efficace. Les gens vont résister, bien sûr, et en conséquence le gouvernement fédéral élargit le système carcéral (il y aura cinq expansions fédérales et sept provinciales au Québec seulement) et renforce l’appareil de contrôle social avec des patrouilles de police et la surveillance routinière dans les rues de chaque ville. Bien sûr, ce malgré la chute des taux de criminalité déclarée par la police et une diminution de la gravité de ces crimes à travers le pays.

    Déjà beaucoup d’entre nous ne pouvons pas payer la nourriture ou le loyer, d’autres arrivent à peine à s’en sortir. Déjà beaucoup d’entre nous sommes structurellement empêché.es d’améliorer nos vies de manière significative. Ceci est la vie sous le capitalisme. Et pour que le capitalisme puisse survivre à la présente crise, le cercle des personnes qui en bénéficient doit être réduit. L’âge du New Deal, de l’État-providence et de la classe moyenne est terminée.

    Nous n’allons pas mendier pour aucune réforme de l’État qui fasse de nous de bons travailleur(se)s, de bons citoyen.nes et de bons producteur(rice)s pour le capital. Nous allons libérer toute la fureur et la peur qui se sont construites à l’intérieur de nous au cours des jours et des années que nous avons perdus dans nos rôles de servitude passive. Lorsque nous attaquons les structures qui quotidiennement nous rendent misérables et nous humilient, nous trouvons une force unique qui brise notre solitude et détruise l’identité de travailleur(se) ou d’étudiant.e, de bon.ne ou mauvais.e citoyen.ne. Nous avons choisi de lutter contre l’infrastructure d’aujourd’hui plutôt que d’exiger sa maintenance.

    C’est la guerre contre le capital et l’État, l’austérité et l’autoritarisme – qu’ils soient explicites ou médiés par la démocratie. Lorsque les rebelles de Paris en 1968 ont inventé leur fameux slogan de jeter les pavés, ils impliquaient que le monde de leurs rêves était enterré sous les générations de défaites qui composent l’histoire du capitalisme – mais que tout ce qu’il faut pour commencer à dévoiler ce monde est de résister.

    mtlcounter-info.org — sabotage.anarkhia.org


    sources :

    https://mtlcontreinfo.org/austerite/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2012/04/aust%C3%A9rit%C3%A9.pdf
    https://mtlcounterinfo.org/austerity/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2012/04/austerity.pdf


    2012

    2012
    Affiches liées


    [Austerity]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Austerity]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; [43 ?] × [28 ?] cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : insurrectionnalisme  ; prison  ; répression  ; révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : France : histoire : 1968
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    photo (manifestants dépavant une protection d’arbre urbain)

    texte :

    ANTI-AUSTERITY MEANS ANTI-STATE

    “Beneath the paving stones, the beach”. – graffiti from Paris, May ‘68

    aus·ter·ity

    Government policies that systematically cut welfare, healthcare, student loans, and other social services.

    It’s obvious why we should be against austerity measures. Some of us are students, some of us are on welfare, and a lot of us are dependent on the provincial healthcare system. In one way or another, most of us are dependent upon the welfare state ; its destruction threatens our survival. But that is only because capitalism and colonialism have ripped away our collective knowledge of how to feed and care for ourselves, our connections to the land we live on, our connections to each other. The welfare state was created at a time when the capitalist mode of production needed obedient and loyal workers to produce goods, construct buildings, die in wars, and provide intellectual labour. But in a world of dwindling resources, growing populations, and increasingly efficient machines, we become less necessary to the maintenance of this system every day. We are, in fact, a threat to it – at least potentially.

    The situation is too dangerous to allow ourselves to be led by bureaucratic hacks who negotiate with the state that we should be seeking to destroy. Our enemies have every intention of protecting the privileges that capitalism affords them, and now the survival of capitalism depends on an even deeper and more efficient exploitation. People will resist, of course, and to that end the federal government is expanding the prison system (there will be five federal and seven provincial expansions in Québec alone) and strengthening the apparatus of social control, with police patrols and routine surveillance on the streets of every city. Of course, this is despite falling police-reported crime rates and a decrease in severity of these crimes across the country.

    Already many of us can’t afford food or rent ; others barely get by. Already many of us are structurally prevented from improving our lives in any meaningful way. This is life under capitalism. And for capitalism to survive the current crisis, the circle of people who benefit from it
must be reduced in size. The age of the New Deal, the welfare state, and the middle class is over.

    We will not beg for any reform from the state that trains us to be good workers, good citizens, and good producers for capital. We will unleash all of the fury and fear that has built up inside of us over the days and years that we have wasted in our roles of passive servitude. When we attack the structures that daily make us miserable and humiliated, we find a unique strength that breaks our loneliness and removes the label of worker or student, good or bad citizen. In our collective conflict with this system, we become uncontrollable. We choose to fight against the infrastructure of today rather than to demand its maintenance.

    This is war against capital and the state, austerity and authoritarianism – whether explicit or mediated as democracy. When the rebels of Paris 1968 coined their famous slogan about throwing paving stones, they were implying that the world of their dreams lay buried beneath the generations of defeat that comprise capitalist history – but that all it takes to begin to uncover that world is to resist.

    mtlcounter-info.org — sabotage.anarkhia.org


    sources :

    https://mtlcontreinfo.org/austerite/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2012/04/aust%C3%A9rit%C3%A9.pdf
    https://mtlcounterinfo.org/austerity/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2012/04/austerity.pdf


    2012

    2012
    Affiches liées



    [Avis de tempête]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Avis de tempête]. — Paris : No Border, [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : noir , rose , papier blanc ) ; 54 × 37 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)  ; Tanneries (Dijon)
    • Liste des thèmes  : émigration et immigration  ; prison  ; révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Égypte  ; Grande-Bretagne  ; Tunisie
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; photo (enfant gravissant un mur surmonté d’un grillage) ]

    texte :

    Avis de tempête

    La vie n’est pas une croisière où tout le monde s’amuse : un emploi perdu, une allocation menacée par les mesures d’austérité, une centrale nucléaire qui pète, un-e proche arrêté-e par les flics, une survie toujours plus difficile. Et dans ce monde en perpétuelle transformation, on s’attend à une prochaine tempête.

    Beaucoup s’en remettent à la démocratie et font confiance à ses institutions, que ce soit les élections comme les syndicats, la police comme la justice, assurant au pouvoir la perpétuation dont il a besoin. Les sangsues nationalistes, religieuses et communautaires s’agitent, sentant que la situation peut leur être propice.

    De son côté l’État se prémunit, resserre son contrôle et construit de nouvelles prisons pour enfermer les indésirables, les récalcitrant-e-s, celles et ceux qui se révoltent, celles et ceux qui préfèrent voler dans les magasins et arnaquer les allocs plutôt que de crever la dalle.

    Mais le vent pourrait tourner.

    En Angleterre, des milliers de gens ont brisé les règles du jeu le temps de quelques nuits d’août enflammées.
    De Lampedusa à Christmas Island, des prisons pour étranger-e-s sont incendiées par les sans-papiers qui y sont enfermés.
    En Tunisie comme en Égypte, des révolté-e-s s’attaquent au pouvoir en place.
    Tout cela nous porte à croire que l’on peut changer radicalement l’existant.

    Nous ne voulons pas de leur religion, de leurs prisons, ni de leur nation et de leurs frontières. Parce que le pouvoir perpétuera toujours la domination et l’oppression, il n’y a rien à faire de leur démocratie, qu’elle soit de gauche ou de droite, représentative ou réelle.

    Comme celles et ceux gui désirent la liberté et refusent une existence réduite à la survie, au travail et à la consommation, me de pouvoir.


    sources :
     

    2010
    Affiche liée


    [Bastonnade de magistrats]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Bastonnade de magistrats]. — Besançon : [s.n.], . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : justice
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessin (gravure de marionnettes lyonnaises — Guignol et Gnafron— « Pan dans ta gueule ! ») ]

    texte :

    Bastonnade de magistrats

    Mardi

    33

    Palais de justice


    sources :
     


    [Black bloc]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Black bloc]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; [43 ?] × [28 ?] cm.

    • Affiches par pays  : Canada
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    • Liste des thèmes  : insurrectionnalisme  ; répression  ; révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    photo (manifestation) ; dessins (émeute)

    texte :

    BLACK BLOC

    attaquer l’autorité, le capital et l’État dans les rues pour que toutes et tous nous joignent

    depuis 1981*

    C’est vrai que l’État n’est pas une vitrine, mais ce n’est pas non plus qu’un concept abstrait. Briser des vitrines n’est pas une action révolutionnaire. En fait, aucune action prise hors contexte et présentée en tant qu’abstraction n’est révolutionnaire. Nous ne pouvons ignorer les intentions et la stratégie de ceux et celles qui brisent des vitrines. L’État et le capital ne peuvent être attaqués en tant qu’abstractions. Ils peuvent être attaqués seulement dans leurs manifestations matérielles, leur existence sociale et leurs institutions. Il est impossible d’attaquer toutes les manifestations matérielles du pouvoir en même temps, elles doivent donc être attaquées une pièce à la fois.

    Lorsque l’intention d’être dans les rues est simplement de revendiquer poliment plus de liberté à nos dirigeant.es, les manifestations deviennent des événements contrôlables et ultimement symboliques. Passivité et obéissance sont de règle du début à la fin lors de ces marches qui ne posent aucune menace à la continuité des systèmes de pouvoir. Nous devons nous débarrasser du rôle du dissident et de la dissidente démocratique qui demande la réforme du système qui doit être détruit. Le but n’est pas de demander à nos ennemi.es d’arrêter, mais de les forcer à arrêter.

    Les personnes reconnaissant l’État et le capital en tant qu’ennemis jurés de la liberté – et qui veulent les détruire plutôt que de faire des compromis ou de dialoguer avec eux – utilisent parfois la tactique du « black bloc » dans les rues. Les « black blocs » sont des groupes de personnes portant des hoodies, pantalons, souliers et masques de la même couleur pour préserver leur anonymat et empêcher la police d’identifier et d’isoler qui commet une action particulière. Tout ce que vous avez besoin pour participer est un esprit de combat, des ami.es en qui vous avez confiance et divers vêtements pour se changer. Un « black bloc » n’est pas une gang – à moins qu’une gang soit un groupe partageant un désir d’agir ensemble pour la liberté. Ce n’est pas une organisation, mais une tactique pouvant être utilisée par toutes et tous voulant attaquer ce monde de misère, de travail, de dévastation écologique et de domination dans lequel ils et elles doivent vivre. Un bloc est uni par des intention communes de se révolter et non par adhésion à un groupe ou allégeance à un.e dirigeant.e ; parce que les anarchistes s’organisent eux- et elles-mêmes et n’ont pas de dirigeant.es.

    Depuis leur popularisation en Allemagne dans les années 1980*, les black blocs ont été utilisés par des anarchistes pour réaliser leurs désirs d’attaque tout en minimisant les risques de répression des prisons et des tribunaux qui utilisent leurs lois pour protéger la propriété et les système du pouvoir. Cet ordre social qui nous emprisonne, nous exploite et nous domine peut être déstabilisé par des attaques et les black blocs permettent d’attaquer et de développer des forces communes. C’est pendant ces moments, où le pouvoir perd le contrôle que des points de références sont créés pour les révoltes qui viennent, que nous pouvons mettre le cap sur les insurrections.

    C’est la police qui est la première ligne de défense de cet ordre social et le mythe de leur invincibilité est promulgué partout. Il y a un effort constant pour nous convaincre que les attaquer est tout simplement du voyoutisme. Nous savons mieux. Nous pouvons réclamer nos vies ensemble et nous rapprocher de la liberté en agissant contre les ennemi.es de notre liberté : la police et leur société-prison, les banques et autres institutions du capital ainsi que les bon.nes citoyen.nes délateurs.

    Ceux et celles qui se révoltent sont souvent presenté.es en tant que voyous. Les autorités disent que nous sommes violent.es parce que nous sommes ceux et celles qui veulent vivre en liberté, qui refusent de reproduire les rôles oppressifs, qui veulent l’abolition des propriétés, du capital et de l’autorité pour un monde de liberté totale et de solidarité. Tout cela est pour nous distraire de l’immense et constante violence systématique par laquelle les pouvoir du capitalisme et de l’État maintiennent leur contrôle. En luttant pour mettre fin à cet ordre social, qui nous décrira toujours en tant que « violent.e », nous pouvons récupérer nos vies et notre dignité.

    Dans une société qui priorise la propriété à la place de la vie, la propriété doit être détruite pour que nous puissions vivre.

    mtlcounter-info.org // sabotage.anarkhia.org // grevemontreal.noblogs.org


    sources :

    https://mtlcontreinfo.org/black-bloc/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2012/06/blackblocfr.pdf
    https://mtlcounterinfo.org/black-blocs/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2012/06/blackbloc.pdf


    2012

    2012
    Affiches liées


    [Black bloc]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Black bloc]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; [43 ?] × [28 ?] cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : insurrectionnalisme  ; répression  ; révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    photo (manifestation) ; dessins (émeute)

    texte :

    BLACK BLOC

    Black bloc : attacking authority, capital, and the state openly in the streets for all to join

    since 1981*

    “It is true that the state is not a window, but neither is it just an abstract concept. Breaking windows is not a revolutionary act and neither is any other act if taken out of context and presented as an abstraction, ignoring the intentions and strategy of those who break the windows. The state or capital or colonialism cannot be attacked as abstractions. They can only be attacked in their material forms, their social relations, and their institutions. It is not possible to attack all forms and material components of power at once, so they must be attacked in pieces at different times and locations.”

    When the intention of being in the streets is merely to politely ask something of our rulers, demonstrations become reproduced as controllable and purely symbolic events. Enforced passivity and obediance characterize these marches from point a to point b which then pose no threat to the continuation of power. The role of the democratic dissident, who pleads for power to reform the system that should be destroyed, is something to be shed. The point is not to ask for our enemies to stop, but to make them stop.

    People who recognize the state and capital as total enemies of freedom – and who want to destroy them rather than engage in compromise or dialogue with them – sometimes use the black bloc tactic in the streets. Black blocs are when people wear hoodies, pants, shoes, gloves, and masks of the same colour in order to conceal their identity, preventing the police from identifying and isolating which actions are commited by whom. Participating is as easy as bringing a fighting spirit, trusted friends, and certain clothing to change into and out of. A black bloc is not a gang – unless a gang can mean a group that shares the desire to act for freedom together. It is not an organization but a tactic open to anybody who wants to participate in attacking this world of misery, work, ecological devastation, and domination imposed upon them. A bloc is united by shared intentions to revolt, not by membership or allegiance to leaders, because anarchists self-organize and have no leaders.

    Since the 1980s* when it became popular in Germany, black blocs have been used by anarchists so that people can act as they desire while minimizing the threat of repression from the prisons and courts, which use their laws to protect power and property. This social order which imprisons, exploits, and dominates us can be subverted by attacks, and black blocs allow people to attack and develop their strength with others. These moments, during which power loses control to enforce itself, create social points of reference for rebellions to come, pushing towards insurrection.

    It is the police who are the front line of defense for this social order, and everywhere is propagated the myth that they are invincible. There is a constant effort to convince us that attacking them is senseless hooliganism. We know otherwise. Our lives can be reclaimed together in an empowering way and brought closer to freedom by acting against the enemies of our freedom : the police and their prison society, the banks and other institutions of capital, the good citizen snitches.

    Those who revolt are presented as “thugs”. The authorities tell us that we are violent, because we are those who want to live our lives freely on our own terms, who refuse to reproduce the roles forced down our throats, who seek the abolition of property, capital, and authority for a world of total freedom and solidarity. This is all to distract us from the immense and systematic violence with which the power of capitalism and the state maintains its control. By struggling to put an end to this social order, which will always condemn us as “violent”, we can steal back our lives and dignity.

    In a society that values property over life, property must be destroyed for us to live.

    mtlcounter-info.org // sabotage.anarkhia.org // grevemontreal.noblogs.org


    sources :

    https://mtlcontreinfo.org/black-bloc/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2012/06/blackblocfr.pdf
    https://mtlcounterinfo.org/black-blocs/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2012/06/blackbloc.pdf


    2012

    2012
    Affiches liées



    [Borstal Breakout ! : solidarité avec les inculpé-es !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Borstal Breakout ! : solidarité avec les inculpé-es !]. — Lille : Turbulences sociales, . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : pauvreté  ; prison  ; répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : galas et actions de soutien
    notes :
    descriptif :

    [ texte ; dessins (hirondelles) ]

    texte :

    Borstal Breakout!

    Solidarité avec les inculpé-es !

    Le 5 juillet dernier, une dizaine de personnes ont pénétré dans les locaux de la Protection judiciaire de la jeunesse(PJJ), à Labège dans la banlieue de Toulouse, pour manifester contre l’incarcération des mineurs. Selon La Dépéche du Midi du 6 juillet, qui s’appuie sur les déclarations faites aussitôt à la presse par le procureur de la République, ces personnes étaient « “armées” de bouteilles dont elles ont déversé le contenu sur les bureaux et les ordinateurs. Un liquide marron au relent d’ammoniaque et qui pourrait contenir de l’urine et des excréments humains ». Elles sont reparties « après avoir lance des tracts qui contiendraient des propos injurieux sur l’action éducative menée par la PJJ ».

    Quatre mois plus tard, le mardi 15 novembre à Toulouse, 7 domiciles sont perquisitionnés par une centaine de gendarmes. 4 sont placées en détention provisoire sur demande du juge d’instruction. Une cinquième est placée sous contrôle judiciaire, une sixième doit rester à disposition du juge pour le reste de l’instruction en tan que « témoin assisté ».

    Qu’ils soient innocents ou coupables est le dernier de nos soucis, il est évident que le pouvoir a voulu frapper des personnes déjà connues pour avoir manifesté leur hostilité à ce système de mort. Ce qui importe, c’est de continuer la lutte, celle des mineurs enfermés comme celle de ceux qui tentent de la propager à l’extérieur. Ce qui importe, c’est de détruire cette société qui a besoin d’enfermer.

    * Samedi 14 janvier 2012 : concert de soutien
    Centre Culturel Libertaire 4, rue de Colmar - Lille (M° Porte des Postes)

    Bulgarian Yoghurt (punk rock’n’ roll - Paris)
    Larcin (Oï ! ’n roll - Lille)
    + Dj’s all styles
    21 h - Prix libre (tous les bénéfices iront aux inculpés)

    * Mardi 17 janvier : projection Vidéo
    [logo squat féministe] Le Mangematin 23, rue St Bernard - Lille (M° Montebello)

    Projection de Scum d’Alan Clarke - 1979

    21 h - Entrée libre

    Chaque soir, tables de presse avec de la documentations autour de l’enfermement


    sources :

    Voir sur : http://lille.cybertaria.org/article1955.html







    [Capitalism is the crisis !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Capitalism is the crisis !]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri  : noir , orange , texte en défonce , papier blanc ) ; 43 × 28 cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : police  ; révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    text

    photos (events : Montreal, Egypt, Greece)

    Ⓐ circled A

    black and red background

    texte :

    All across the world

    ...the politicians and capitalists have put us in a situation of economic and environmental precarity.

    Yet on a global level, people are resisting and fighting for their freedom – from Egypt to Greece, and even in North America – with strikes, occupations, riots, and revolutions.

    Here in Montréal, the tuition fee hikes are just one example of the politicians and capitalists making us pay for their crisis, along with the rising costs of food, transit fare hikes, and social service cuts. They even discuss sucking two more years of work from us by increasing the retirement age.

    Don’t be fooled into “shouldering the burden”. These measures only protect the interests of the bosses.

    [photo :] Montréal : May Day demonstration
    [photo :] Egypt : anti-government protesters attack a riot police van
    [photo :] Greece : strike demonstration against austerity

    Capitalism is the crisis !

    Let’s struggle for life and freedom,
    not for survival !


    sources :

    https://mtlcounterinfo.org/capitalism-is-the-crisis/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2012/08/austerityen11x17.cleaned.pdf


    2012

    2012
    Affiches liées