grève : grève générale
89 affiches :
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Grand meeting révolutionnaire
Organisé par les groupes anarchistes du XXe arrondissement
au profit des victimes de la police
Le jeudi 9 août 1888, à 8 heurs 1/2 du soir
Salle du Commerce
84, faubourg du Temple, 94
Ordre du jour :
La grève générale, sa nécessité, son but et ses conséquences
Les assommades policières et gouvernementales
Les expulsions des ouvriers étrangersOrateurs inscrits : Louise Michel, Tortelier, Leboucher, Tennevin, Malato, Gouzien, J. Prolo, Espagnac, etc.
entrée 30 centimes
Lire tous les samedis La Révolte organe communiste anarchiste — En vente chez les libraires : 0,05 cent., le numéro
Paraît tous les 15 juins la Ça ira organe anarchiste — En vente chez les libraires : 0,10 cent., le numéro
Paris. — Typographie Vert Aîné, 8, rue François-Miron
Autres orateurs : Pausader, Lutz, et G. Roussel d’après le Dictionnaire internationale des militants anarchistes.
https://militants-anarchistes.info/?article3188
https://militants-anarchistes.info/IMG/jpg/meeting_1888.jpg- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
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Pourquoi les travailleurs sont-ils malheureux ?
C’est parce qu’il existe la propriété — autrement dit — le Capital.
Le capital a commencé par du travail produit par nos ancêtres, qui ne leur a pas été payé — Il se continue de nos jours, les exploiteurs nous font travailler beaucoup et nous donnent peu.
Le travail non payé les bourgeois l’appellent bénéfice, tandis que le mot vrai, c’est vol.
Tous les gouvernements ne peuvent que soutenir le Capital puisqu’ils en vivent.
Gouvernement sous entend Oppression.
Pour oppresser les peuples les gouvernants font de la politique. Politique veut dire mensonge.
Donc pour que nous ne soyons plus des larbins, il faut supprimer les gouvernements.
Et comment ? — Le moyen c’est la grève générale partout, dans les mines, dans les champs, les ateliers et les casernes ; de cette grève sortira la Révolution qui laissera sur terre des hommes égaux et libres.
Ils se rechercheront par tempérament, pour produire tout ce qui est utile aux besoins de tous.
Voilà l’anarchie !
Que le 1er Mai ne soit pas une manifestation platonique, qui ferait le jeu des ambitieux.
Si nous voulons être des hommes libres, jusqu’à ce que la bourgeoisie soit morte, dès ce jour ne travaillons plus.
On de vit pas avec de l’or.
On vit avec du pain, par le travail.
Vive la révolution
Vive la grève générale
https://anarchiv.wordpress.com/2019/05/11/pourquoi-les-travailleurs-sont-ils-malheureux-3-avril-1890/ : Placard anarchiste trouvé affiché dans la rue d’Avron à Paris, le 3 avril 1890. D’autres placards du même genre ont été arrachés par la police dans le quartier de Charonnes. (Archives de la Préfecture de police Ba 76)
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AD59 - M 154/99
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[…]
grève générale
[…]
anarchistes de Roubaix et environs
Citée dans Merchiers, Hervé. Anarcho-syndicalisme et syndicalisme révolutionnaire dans le département du Nord, 1892-1914. Mémoire de maitrise, 1979. Histoire contemporaine. Université de Lille 3, page 62-63.
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Entente révolutionnaire pour la grève générale
Au Peuple,
La classe ouvrière de Belgique vient de faire une nouvelle et sanglante expérience de la politique de compromissions, pratiquée, à l’encontre de ses intérêts, par les dirigeants de la social-démocratie.
Un lent travail d’émasculation du peuple habilement mené par des arrivistes, avait dès longtemps asservi le prolétariat aux pires caprices d’une campagne honteuse de bassesses, ce, pendant que les intérêts de classe des travailleurs étaient sacrifiés aux ambitions politiques des meneurs.
Les derniers évènements en sont un nouveau mais douloureux témoignage.
Ceux-là même qui, il y a quelques mois, poussaient les prolétaires à la révolte, sans détours, sans phrases ; ceux-là qui ne voyaient d’autres remèdes aux misères des ouvriers que la conquête immédiate du Suffrage universel, même par la force insurrectionnelle ; ceux-là, au bout de quelques jours de luttes, retournèrent leurs papiers, changeaient de procédés et s’appliquaient à faire crouler la grève dont ils étaient les fiers apôtres au début.
Et c’est an moment suprême, alors que le sang ouvrier coulait, que les chefs ordonnent au servilisme populaire de cesser la lutte.
Peuple,
Il faut en finir avec ces mauvais bergers qui osent préparer des candidatures avec le sang des travailleurs.
Il faut en finir avec cette tactique renouvelée de Gribouille qui consiste à crier : Debout, à l’esclave à genoux, pour le précipiter ensuite à plat ventre sous le talon de l’exploiteur.
Il faut en finir avec ces politiciens, et que la situation sociale apparaisse claire et nette au monde travailleur.
En haut, les classes dirigeantes, représentant le principe d’autorité, accaparant toutes les branches de l’activité humaine.
En bas, le peuple représentant le travail et réclamant la liberté, le peuple esclave de l’autorité, esclave de l’industrie, esclave de la loi, le peuple gouverné et exploité qui lutte perpétuellement contre la hideuse misère, les monstruosités du pouvoir et contre les vexations humiliantes dlu patronat.
Dans la lutte des classes, la légalité est sans issues, il faut en revenir aux actions viriles.
Travailleurs,
L’ouvrier de quelque côté qu’il se tourne n’a que la misère pour horizon.
Le Suffrage égalitaire ne lui donne pas à manger, cela profite aux seuls élus. C’est aux patrons et aux gouvernants, ainsi qu’à tous les soutiens de la société : juges, policiers, ministres et députés, que nous devons nous en prendre de ces crimes de lèse-humanité.
C’est en supprimant toutes leurs institutions que nous arriverons à la liberté absolue et à l’égalité sociale.
Nous ne devons pas discuter avec ceux qui nous font mourir de faim, nous devons les abattre.
Ouvriers,
Ce n’est que par la violence que vous arriverez à vous faire écouter !
Ce n’est que devant la force que vous verrez trembler et pâlir ces bourgeois aussi lâches que féroces qui, aujourd’hui, insultent à nos souffrances. Ce n’est que lorsqu’ils auront à. craindre l’assaut de leurs usines et de leurs propriétés que les exploiteurs feront droit aux-revendications du peuple.
Compagnons, Camarades,
Il n’y a qu’un moyen pour réduire la réaction à l’impuissance, c’est
LA GRÈVE GÉNÉRALE
avec toutes ses conséquences révolutionnaires.
La grève s’étendant à tous les métiers, à toutes les industries ; la grève englobant dans un même mouvement de révolte les insoumis au patronat et les réfractaires à la caserne.
Tout le peuple debout, la classe ouvrière en lutte contre ses exploiteurs, avec tons les moyens trouvés par la science.
Les éternels exploités abandonnent enfin la résistance passive, vaine et criminelle, pour se dresser, résolus à, l’action, au, devant de leurs oppresseurs, feront table rase du régime odieux de despotisme, de tyrannie et d’exploitation qui pèse sur le prolétariat.
Telle doit être la signification de l’idée de la Grève générale.
Peuple ouvrier,
Au milieu de cet état social où tout est contrainte, où le travailleur est ravalé au rang de la brute faite pour mange, trimer et dormir, l’Entente révolutionnaire vous adresse un ardent appel à la lutte émancipatrice d’où jaillira l’étincelle donnant au monde du travail le signal de la Rénovation sociale par
la Grève générale révolutionnaire et libératrice.
Camarades, tous debout.
À bas l’oppression. Vive la Grève générale.Pour l’Entente Révolutionnaire de Bruxelles,
Laupy, Jean Hardy.Namur. — Imp. L. Roman, rue de fer 59.
Le texte de cette l’affiche est aussi paru dans Le Réveil socialiste-anarchiste, IIIe année n° 61 (1er novembre 1902) de Genève :
Monarchie et République
Ce n’est pas sans hésitation que nous nous sommes décidés à publier l’appel suivant, que le Groupe d’entente révolutionnaire pour la grève générale, fondé récemment en Belgique, a bien voulu nous communiquer. En effet, quoiqu’il ait été librement publié, répandu et reproduit par deux journaux dans une monarchie cléricale, nous ne sommes pas sûrs que dans le pays le plus libre du monde, dans la Suisse républicaine, les autorités judiciaires ne s’en émouveront pas. L’essai vaut la peine d’être tenté. Il est certain que si la justice genevoise avait pu produire un pareil document pour prouver sa fantastique accusation de crime contre la sûreté intérieure de l’État, toutes les peines prévues parles différents codes, cantonaux et fédéral, auraient paru insuffisantes. L’avis de M. Kronauer sur l’appel de nos camarades belges ne nous déplairait pas, pourvu qu’il n’entende pas le formuler en un réquisitoire de trois heures. Rien de plus terrifiant que l’éloquence du procureur fédéral, s’attachant à prouver le délit d’avoir répandu la terreur !
Voici cet appel : […]- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
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Après la grève des Postiers
Ordre du jour de la CGT
Le Comité confédéral, réuni en séance le mardi. 6 avril, a voté l’ordre du jour suivant :
« La Comité confédéral. adresse aux fonctionnaires et ouvriers des PTT l’assurance de sa fraternelle solidarité. Il les assure que, quelles qu’aient été les difficultés et la gêne éprouvée par les travailleurs au cours de leur grève, c’est avec la plus vive sympathie que ceux-ci ont suivi leur admirable mouvement.
Le CC fait appel à l’esprit d’analyse de ces fonctionnaires et travailleurs, exploités par l’État comme le sont les travailleurs de l’industrie et du commerce, pour qu’ils dégagent eux-mêmes, de leur propre grève, la justification de toutes les résolutions des Congrès de la CGT et de son action.
Plus convaincu que jamais que l’émancipation de tous les salariés de toutes catégories ne peut être que l’œuvre des salariés eux-mêmes ;
Enregistrant le grand fait historique que constitue. la grève des postiers et l’enseignement qui en découle ;
Considérant que semblable mouvement, inspiré d’un désir plus prodfond d’affranchissement total et généralisé à certaines industries et exploitations, serait bien de nature à réduire et à paralyser le fonctionnement du système capitaliste et l’oppression coercitive de son agent l’État bourgeois ;
Le CC affirme sa confiance en la grève générale comme moyen déterminant d’une situation et de conditions favorables à la reprise des instruments de production et d’échange pour les remettre au service de tous et les faire fonctionner au profit de le société tout entière, réalisant ainsi la suppression du salariat, source de toutes les oppositions et de toutes les exactions.C’est avec joie que pour cette grande œuvre révolutionnaire et à la fois humanitaire, le Comité confédéral voit les fonctionnaires prendre conscience de leur force et de leurs intérêts de classe et se rapprocher par leur action de l’ensemble du prolétariat organisé. dont ils sont solidaires. »
Le Comité confédéral
Affiche pour des meetings annoncés dans La Voix du peuple (11 au 18 avril 1909) ? et « affichée par les soins des Bourses du travail de Paris et de la Province » (d’après Rapports des comités & des commissions pour l’exercice 1908-1910, présentés au XVIIe congrès corporatif, XIe de la CGT, tenu à Toulouse, du 3 au 10 octobre 1910, p. 8).
Grève des postiers de mars-avril 1909.
Après une seconde grève en mai 1909 qui échouera, le Comité confédéral fera paraitre un appel déclarant « terminé le mouvement de solidarité » [1] :
Aux travailleurs de France
Pour répondre aux provocations et à l’arbitraire du gouvernement, pour se solidariser avec les grévistes de l’administration des postes, et sur l’invitation de la Confédération Générale du Travail, diverses corporations, en un superbe élan, firent immédiatement grève.
Ce mouvement de protestation énergique et généreux s’étendait graduellement dans toute la France et principalement à Paris. Nos camarades postiers — révoqués et grévistes — pensaient qu’une telle action, une telle preuve de solidarité effective rappelleraient à leur devoir tous les inconscients qui avaient déjà trahi leurs camarades en grève en réintégrant leur emploi.
Il n’en fut malheureusement rien.
Des responsabilités s’établiront plus tard.
Mais nos camarades postiers avaient trop préjugé de l’issue heureuse d’une deuxième grève. Celle-ci fut, à l’évidence, préparée, incitée, voulue par le gouvernement désireux d’exercer des représailles contre les militants de la première grève qui avaient, avec l’opinion publique, mis le ministère en échec et démontré la puissance victorieuse du Syndicalisme fonctionnaire qui se substituera demain à la puissance d’État.
Cependant si la plupart des fonctionnaires ont consenti à être domestiqués et à abandonner leurs frères, ce ne sera pas pour longtemps.
Toute action comporte un enseignement.
Mais, en attendant, tous nos camarades révoqués et grévistes des PTT demandent au prolétariat de ne pas continuer plus longtemps un sacrifice inutile.
La protestation du monde ouvrier fur suffisamment démonstrative. C’est un résultat.
La CGT constate donc que, par suite des conséquences qu’a eues sur le mouvement postier la solidarité de certaines corporations, il n’y a plus nécessité de faire appel aux organisations syndicales décidées à se mêler à la lutte, et, notamment, aux électriciens.
Le mouvement de protestation en faveur de nos camarades des PTT peut, dès lors, être considéré comme terminé.
Il reste au prolétariat postier à prendre sa revanche. Il la prendra. Et la classe ouvrière, encore une fois, secondera son action.
Le Comité confédéral.
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Contre les bourreaux de la liberté
Nous avons tous admiré le beau geste par lequel les ouvriers d’Espagne se sont révoltés.
Qui donc pourrait blâmer, des pères de famille qui s’insurgèrent plutôt que de courir aux abattoirs du Maroc pour le profit des capitalistes internationaux ?
Ce fut un spectacle réconfortant que cette grève générale spontanée qui fit trembler tous les profiteurs de la monarchie cléricale et inquisitoriale.
Mais cette grève, trop localisée, malgré les actes héroïques de nos courageux camarades, fut vaincue.
C’est la Réaction sauvage, féroce, impitoyable qui sévit maintenant.
Tous les braves qui luttèrent, tous ceux qui ne sont pas morts en combattant expient leur acte sublime dans les cachots, dans les tortures, en attendant leur jugement, leur condamnation et leur exécution.
Les galonnés espagnols, vaincus sur tous les champs de bataille, prend bravement leur revanche sur les sièges des conseils de guerre.
Ils condamnent à mort tout ce que l’Espagne compte encore de noble, de généreux dans sa population.
Les hommes de progrès, les hommes de pensée libre sont voués au garrot ou au peloton d’exécution.
Laisserons-nous assassiner nos frères d’Espagne sans protester, sans crier notre admiration aux victimes, notre haine aux bourreaux…
Non !
Il faut qu’on nous entende !
Il faut que les tortureurs frémissent devant nos vibrantes protestations.
Toute l’Europe ouvrière proteste avec nous. Il faut que nos camarades en danger de mort reprennent espoir. Faisons tout pour les arracher aux cruelles et lâches vengeances des moines et des officiers
Travailleurs
Joignez-vous aux protestataires. Si vous êtes des hommes conscients, venez tous à la manifestation organisée par la CGT.
Le Comité confédéral
Appel d’octobre 1909, « affiché partout par les soins des Bourses du travail » (d’après Rapports des comités & des commissions pour l’exercice 1908-1910, présentés au XVIIe congrès corporatif, XIe de la CGT, tenu à Toulouse, du 3 au 10 octobre 1910, p. 13-15).
Il fait suite à un manifeste du Comité confédéral (en affiche ou non ?) en juillet 1909 :
Manifeste à nos frères d’Espagne
Dans un noble sentiment de fraternité internationale, dans un élan d’admiration et d’émotion, le prolétariat de France adresse à ses frères d’Espagne ses vœux les plus sincères pour le triomphe de leur lutte héroïque contre la guerre.
Nous comprenons trop bien, ouvriers de France, l’importance d’une aussi belle révolte du peuple espagnol pour ne pas nous réjouir aux moindres succès de la révolte ouvrière en Catalogne. Nous applaudissons aux actes d’insubordination militaire. Honneur à ceux qui refusèrent d’être des assassins !
Honneur aux femmes et aux jeunes gens d’Espagne, empêchant les hommes de partir pour la tuerie du Maroc !
Nous applaudissons de tout cœur à tous les actes révolutionnaires accomplis au delà des Pyrénées.
La Grève Générale proclamée par le monde ouvrier des centres industriels d’Espagne, aussitôt suivie d’un sabotage énergique des lignes téléphoniques, télégraphiques et de chemins de fer, c’est en somme, la réalisation des vœux émis en France, dans nos congrès ouvriers.
Il n’y a pas d’autres moyens en notre pouvoir pour empêcher les exploiteurs de partout d’arroser du sang du Peuple les territoires qu’ils convoitent, comme favorables à leurs opérations financières.
« Plutôt l’insurrection que la guerre ! » ont proclamé les socialistes au Parlement français.
« À la déclaration de guerre, nous répondrons par la Grève Générale ! » ont dit les ouvriers de France dans leurs congrès nationaux et internationaux.
Nos amis, nos frères d’Espagne mettent en pratique ce que nous avons mis en résolution. Nos souhaits les plus chaleureux les accompagnent et, s’ils sont vainqueurs, toute l’Internationale ouvrière voudra bientôt imiter leur exemple. S’ils sont vaincus,leur courage, leur héroïsme n’auront pas été inutiles. Le sang répandu ne l’aura pas été en vain : il fécondera, comme toujours, les idées de révolte, créatives de mieux-être et de liberté !
Quelle que soit l’issue de la lutte acharnée des ouvriers espagnols, un enseignement salutaire s’en dégage pour le Prolétariat universel.
Pour vous, braves camarades en lutte, c’est une expériences qui portera ses fruits.
Frères d’Espagne, courage !
Les travailleurs organisés de France sont avec vous !
Le Comité confédéral.
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Élections municipales de mai 1912
Comité Antiparlementaire Révolutionnaire
Électeur ! Ne vote plus !
Comme il y a deux ans, le Comité Antiparlementaire Révolutionnaire, représentant les antiparlementaires socialistes, syndicalistes et anarchistes-communistes, vient vous dénoncer les illusions et les dangers de la comédie électorale.
Que nous veut-on ?
On nous invite à gérer, par nos représentants, nos finances municipales. À quoi bon ? Dans la société actuelle, la commune est asservie à l’État. Le gouvernement est maître des budgets locaux. Si une dépense lui parait dangereuse pour les privilèges de la bourgeoisie, ses préfets ont le droit de l’annuler.
Dès lors, quelle confiance pouvons-nous avoir dans les promesses des candidats de toutes nuances qui se disputent nos suffrages ?
Ils nous promettent de combattre la vie chère et la hausse des loyers. Mais comment pourraient-ils apporter à ces mots des remèdes sérieux puisque l’État est maître de leurs décisions ? On nous parle d’habitations ouvrières. Pour Paris on propose un emprunt de 200 millions. Qu’est-ce que cela dans une ville où le revenu des immeubles dépasse plusieurs milliards. M. Vautour ne diminuera pas d’un centime le prix du terme. Peut-être même prétextera-t-il de nouvelles contributions pour augmenter sa quittance.
Travailleurs,
Dans la foire actuelle, il n’y a rien à gagner pour vous.
Mais, en revanche, pour vos élus, quel gâteau ! Concessions de tramways, de gaz, d’électricité, service des eaux, constructions de casernes, d’hospices, etc. Autant de marchés à passer avec les grands entrepreneurs, autant de pourboires et de pots-de-vin.
Voilà qui stimule leur zèle tapageur !
Prolétaires,
N’en avez-vous pas assez de ces régies municipales, cointéressées ou non, qui toutes reposent sur ce principe : s’il y a des bénéfices, ils sont pour les fournisseurs ; s’il y a des pertes, elles sont pour les contribuables.
Aucun affranchissement communal n’est possible tant que la commune n’est pas affranchie du joug de l’État. Et l’État bourgeois ne lâchera prise que quand le prolétariat victorieux aura conquis les moyens de production et d’échange par la force de la Grève Générale Expropriatrice.
Plaçons le lutte sur son vrai terrain, qui est le terrain économique, et n’attendons rien de l’armée de papier, de l’outil dérisoire que les politiciens mettent entre nos mains.
Nous n’avons pas confiance dans le bulletin de vote :
D’abord parce qu’il est impuissant ; seule la force ouvrière organisée en dehors des corps élus peut leur imposer des réformes et les obliger à les réaliser.
Ensuite, parce qu’il est un encouragement à la paresse : l’électeur qui a fait triompher l’élu de son choix s’imagine que les alouettes vont lui tomber toutes rôties sur la langue et se détache de tout effort.
Enfin et surtout parce que notre action antiparlementaire est le meilleur moyen de signifier à la République capitaliste que son régime de militarisme, de Conseils de Guerre et de Lois Scélérates dégoûte la classe ouvrière et que nous sommes résolus à le détruire.Donc, plus de ces comédies électorales !
Plus de ces promesses vingt fois faites et jamais tenues !
Plus de ces coalitions immorales où l’on s’allie au second tour avec les adversaires que l’on combattait au premier tour !
Mais l’abstention ne suffit pas ; il faut agir.
La puissance des producteurs ne réside pas dans un illusoire morceau de papier, [mais dan]s sa force de travail.
Qu’on regarde ces mineurs anglais dont [une grève] arrête la vie d’une grande nation et qui ont, en se croisant les bras pendant quinze jours, obtenu de leur gouvernement et de leurs exploiteurs ce que 20 ans de luttes électorales n’avaient pu donner.
C’est pourquoi nous disons au travailleur :
Nous ne te demandons pas de nous déléguer tes pouvoirs ; nous te demandons d’agir par toi-même. Unis-toi dans ton syndicat avec tes frères de misère et de travail. Là tu n’auras pas à craindre le contact corrupteur des états-majors bourgeois.
Groupe-toi autour de la Confédération Générale du Travail dont les Congrès expriment tes intérêts de classe.
Rallier-toi aux Groupes d’action et d’éducation révolutionnaire qui formeront ton esprit et ton cœur à l’idéal de liberté et de justice sociale.Dans ces syndicats, dans ces groupes révolutionnaires, tu prendras conscience de ta force, et lorsque tu comprendras le rôle que doit jouer le travail dans la société, nous réaliserons ensemble l’expropriation capitaliste. Les paysans prendront leur terre ; les ouvriers, leurs machines, leurs usines, les mineurs, leurs mines. En un mot, les producteurs s’empareront de toutes les richesse sociales qu’ils ont créées.
Le Comité Révolutionnaire Antiparlementaire.
Lisez : La Bataille syndicaliste, seul quotidien défendant les intérêts de la classe ouvrière
Les Temps nouveaux et Le Libertaire, seuls hebdomadaires antiparlementairesLe Candidat pour le forme :
[marque syndicale] Imp. Communiste L’Espérance - 1-3, rue de Steinkerque, Paris (18e)
http://tropjeunespourmourir.com/
http://40.media.tumblr.com/ba7172e6bf3d0053e4e54b8a2d352bd7/tumblr_mwxyyvsTRO1sj1s0wo2_r1_500.jpgDans Le Libertaire du 11 mai 1912, le Comité antiparlementaire révolutionnaire signale : « […] L’abstentionnisme est illégal !
Ceux qui dénient l’utilité de la propagande abstentionnistes feront bien de méditer sur le fait suivant :
Le sous-Lépinc Touny, vient de faire paraître un décret très officiel enjoignant à tous les commissariats de faire lacérer les affiches, de n’importe quelle couleur et de n’importe quel format si elles portent la mention « NE VOTE PAS ». Cet ordre de la police et certainement du gouvernement, nos camarades du 11e arrondissement Vont vu. C’est le commissaire de police qui le leur a montré, car ils ont été arrêtés et amenés au poste pour avoir collé des affiches « NE VOTEZ PLUS » et on leur a appris que de conseiller de ne pas voter est illégal ! Mieux que tous les raisonnements cela démontre la portée véritable de notre action.
Mais que les camarades ne se laissent pas intimider. Qu’ils affichent quand même. Nous en avons assez à la fin de ce régime de tyrannie. Quelle différence y a-t-il entre notre République et l’autocratique Russie ? ».- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
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- texte :
Freedom
A journal of anarchist communism
July 1914
Malatesta on general strike in Italy
Votes and violence
Monthly — One penny
http://s1gnal.org/post/29962595431/freedom-press-broadsides (13 septembre 2012)
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[ texte ]
- texte :
Au peuple !
« La mobilisation n’est pas la guerre », Poincaré (juillet 1914)
Encore une fois nos ennemis, nos maîtres, nos requins, les bandits de la Finance, de la Haute Banque nous préparent une nouvelle et dernière guerre.
Les bouchers qui sont les auteurs des grands massacres de 1914-1918 qui fauchèrent plus de 15 millions de vies humaines sont les mêmes qui nous menacent encore aujourd’hui d’une nouvelle hécatombe.
Les Loucheur, les Poincaré, les Briand, les Barthou veulent faire une nouvelle saignée dans le prolétariat français, au seul profil des euros industriels, du monstre capitaliste.
Peuple de Paris, dois-tu te laisser faire ?
Nous disons non !
Par tous les moyens, il faut nous opposer à la mobilisation ; nous nommes dans un cas de légitime défense.
Devant un tel danger qui menace toute la population, nous devons nous dresser.
Il nous faut répondre à l’Appel de Mobilisation par la
Grève générale révolutionnaire insurrectionnelle.Action directe, violence, tout doit être mis en œuvre pour s’opposer à la guerre.
Mères de famille, femmes, fiancées, amies, défendez les vôtres. Défendez-les par tous les moyens. Ne vous laissez pas ravir les êtres qui vous sont chers…
Peuple ! N’oublie pas qu’en cas d’émeute ou d’insurrection, il faut laisser de côté toute question sentimentale, et lorsque tu descendras dans la rue
Emploie tout ce qui te sera nécessaire pour abattre les soutiens de ce régime abject.Vive la Révolution sociale !
Groupe du 13e de l’UA, Presson et Petit.
Groupe des 10e et 20e de l’UA. Roger et Boué
Groupe du 14e de l’UA, H. Roulin et Paolini.
Ligue des Réfractaires Delécourt et LévesqueAffiche annoncée dans Le Libertaire du 13 mai 1921 (nouvelle série, 3e année, n° 121).
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- notes :
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[ texte ; citations (Sacco, Vanzetti, Anatole France) ; illustration (portraits de Sacco et Vanzetti encadrant une chaise électrique ; portrait en famille de Sacco) ; 4 tampons FORA (avec mains enserrées) ]
- texte :
5 de mayo 1920— Massachusets — 10 de julio 1927
Federación Obrera Provincial Jujeña
adherida a la FORA (Secretaria Senador Pérez 139)
¡Por la libertad de Sacco y Vanzetti !
Sacco y Vanzetti, las dos victimas elejidas por los asesinos legales de Norte América para saciar su sed de sangre proletaria y sus bestiales instintos de salvajes depravados, serán sentados en la maldita silla eléctrica el 10 de julio para que sus cuerpos sean carbonizados, si los trabajadores conscientes y los hombres todos que poseen sentimientos de justicia y libertad no nos disponemos a salir a la calle para salvarlos.
Por la vida de esos dos hombres, por la dignidad del proletariado del mundo entero, por las ideas de [justicia y libertad] que sustentan Sacco y Vanzetti, estamos obligados los trabajadores de Jujuy a detener la mano del verdugo.
En consecuencia la Federación Obrera Provincial Jujeña y los Sindicatos de Obreros Mozos, Cocintros y Anexos : Obreros Panaderos ; Oficios Varios ; Obreros Gráficos ; Agrupación Cultural de Obreros Sastres ; Obreros Pintores y Albañiles y Anexos ; al igual que todos los trabajadores de la República Argentina, aunaremos nuestra voz de protesta a la Federación Obrera Argentina declarando el
Paro general
Por 24 horas. El miércoles 12 desde la 6 horas
Mi crimen, el único crimen de que estoy orgulloso, es de haber sonado una vida mejor, hecho de fraternidad, de solidaridad y de ayuda mutua, en una palabra, anarquista, y por este crimen tengo el orgullo de terminar entre las manos del verdugo.
Yo moriré dichoso de añadir mi nombre obscuro a la lista gloriosa de los mártires que han creido en la revolución social.
Nicolás Sacco.Yo soy y seré hasta el último momento —a menos que me aperciba estar el error— comunista anarquista, porque creo que el comunismo es la forma más humana del contrato social, porque sé que es con la libertad que el hombre se eleva, se ennoblece y se completa.
En la espera, yo dirijo a los compañeros, a ,los amigos, a los hombres de bondad mi beso fraternal, mi profundo reconocimiento, mi amor y el saludo del porvenir.
Bartolomé Vanzetti.Palabras de Anatole France
« Escuchas pueblo de los Estados Unidos de América, las palabras de un anciano del viejo mundo que no es un extraño para vosotros, por que él es un ciudadano de todos loas países. ¡No permitáis que se lleve a cabo la más inícua de las sentencias.
« La muerte de Sacco y Vanzetti los hará mártires y cubrirá a todos vosotros con la mayor de las vergüenzas. Vosotros sois un gran pueblo y debéis de ser justos.
Hay entre vosotros muchísimos hombres inteligentes y pensadores ; es a todos éstos aquienes prefiero apelar y les digo : ¡Temed a los mártires !
Es un crimen imperdonable que nada y nadie podrá borrar y pasará sobre generación en generación. Salvad a Sacco y Vanzetti … Salvadlos por vuestro honor, por el honor de vuestros hijos y por todas la generaciones futuras ».Invitamos a los trabajadores y al pueblo en general a la gran manifestación de protesta qu en pro de la libertad de Sacco y Vanzetti, Simón Radowitzky que hace 17 años que está enterrado vivo en la siberia argentina en el maldito presidio de Usuahia, Eusebio Mañasco y todos los trabajadores permanecen sepultados en las capitalistas, se realizará
El miércoles 15 a las de la tarde en la Plazoleta 23 de Agosto, donde partirá la manifestación por Alvear, Patricias Argentinas, Belgrano y Gorriti
A las 17.30. Gran función cinematográfica y conferencia en el Teatro Mitre, donde se exhibirán las dos interesantes películas, « El Avaro » y « La Ultima Edicción » en 6 y 7 grandes actos.
En el intervalo dará una conferencia el obrero zapatero B. Santillan venido de Córdoba, sobre el caso Sacco y Vanzetti.Precios de la localidades — Palcos $ 5.00 — Plateas $ 1.00 — Paraiso € 0.50
Jujuy, junio 12 de 1927.
El consejo.
Sacco, su hijito Dante y Rosina, su abnegada y fiel compañera que dese hace 7 años viene soportando la via-crucis de la odiosa e infame acusación de que son victimas Sacco Y Vanzetti.
¡Madres, Hermanas y Mujeres todas ! ¡Vedla ! ¡Observadla ! Es Rosina, la buena compañera de Nicolás madre de Dante, la que en una de las audiencias del proceso decía : « Si queréis condenar a alguien, condenadme a mi ; dejad a Sacco libre que él tiene compañera e hijos ». Vosotras también tenéis el deber de ayudar a esta mujer ante el peligro, ante la trágica desgracia de quedar viuda y desamparada. ¡Por ella, por su hijito Dante ! Protestad ! Salid a la calle ! Acompañadnos en los actos de protesta !
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- notes :
- descriptif :
[ texte ; illustration (portraits de Sacco et Vanzetti encadrant une chaise électrique) ; 5 tampons FORA (avec mains enserrées) ]
- texte :
Boycot a los productos norteamericanos ! — Boycot a los productos norteamericanos !
Federación obrera provincial jujeña
Secretaria senador Perez 139 adherida a la FORA
Por Sacco y Vanzetti
¡Trabajadores !
Sacco y Vanzetti no deben ser asesinados. El corto aplazamiento que los caníbales de Norte América han dado para la ejecución no significa una esperanza. Significa si la prolongación de las torturas y suplicios que los bárbaros cometen con nuestros queridos amigos
¿Nosotros permitiremos con nuestro silencio que se cometa semejante crimen con dos hombres indefensos ? ¡¡No y mil veces no !!
La visión fantasmal de la fatídica silla eléctrica está aún gravada en la mente de loas amigos y simpatizantes de los dos víctimas : hasta que no se borre, y Sacco y Vanzetti, no sean puestos definitivamente en libertad, los trabajadores y el pueblo de Jujuy debemos de mantener latente la agitación. La mano del verdugo ha sido detenida mucha veces. Permanecer en silencio cuando oprima el resorte fatal, es complicidad.
¡Pueblo de Jujuy en general¡
¡Hagamos el último esfuerzo y salvèmoslos de la Maldita Silla Eléctrica !
¡Que la pequeña tregua del suplicio no sirva para amortiguar nuestra rebeldía y nuestros justicieros gritos de maldición !
¡Por la vida y la libertad de Sacco y Vanzetti : Atención : Lucha, Actividad, de ple, todos los que deseen evitar el crimen, Ya a resuelto definitivamente !
¡Por Sacco y Vanzetti todo el mundo debe de concurrir al gran mitin y manifestación que se realizará el domingo 21 a las 4 de la tarde en la Plazoleta 23 de Agosto.
¡¡Viva la huelga general del 22 del corriente en son de protesta por la ejecución injusta de Sacco y Vanzetti !!
¡Que sea eterna la memoria de los caídos en defensa de la justicia y la libertad !!
IISG
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- notes :
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[ texte ]
- texte :
Union Anarchiste-Communiste révolutionnaire
À bas la guerre !
Ce cri qui a coûté, il y a quelques semaines, la mort de notre camarade Legay, doit aujourd’hui, retentir avec plus de violence que jamais.
Pendant qu’à Genève se poursuit la farce du désarmement les dangers de guerre se précisent.
Cette comédie a, du moins, l’avantage de démontrer aux prolétaires, que le désarmement qui a servi de plate-forme électorale aux partis de gauche est impossible en régime capitaliste, où les contradictions d’intérêts internationaux se manifestent nécessairement.
Travailleurs,
vos gouvernants sont incapables d’assurer la paix, c’est à vous qu’il appartient de la conquérir.Sur l’appel de Romain Rolland et de Barbusse un congrès contre la guerre doit se tenir à Genève le 29 juillet. Malgré notre ardent désir de participer à toute manifestation contre la guerre,
nous n’irons pas à Genève
C’est que derrière ces deux intellectuels apparait la main de l’Internationale Communiste, et nous savons, par expérience, que toutes les tentatives de front unique faites par le Parti Communiste, loin de réaliser l’union des travailleurs, les a toujours divisés davantage.
L’expérience nous a guéri, c’est pourquoi nous ne participerons pas à ce congrès.
Cela ne signifie pas que nous ne sommes pas décidés dès maintenant à lutter contre la guerre.
Mais nous entendons le faire avec nos méthodes, que nous acceptons volontiers de soumettre au jugement du prolétariat, mais non pas à la dictature d’un parti.
C’est à la classe ouvrière que revient la responsabilité de lutter contre la guerre.
C’est elle qui est seule capable d’empêcher ce crime de s’accomplir parce qu’elle possède dans ses mains la force économique du pays. Par la grève générale, elle paralysera les grands services publics rendant ainsi la mobilisation impossible, et préparant les voies de l’insurrection révolutionnaire qui permettra aux travailleurs d’établie le régime d’égalité et de liberté qui seul apportera la paix.
L’Union Anarchiste-Communiste Révolutionnaire
Toutes les semaines : Lisez Le Libertaire - le numéro : 50 centimes
[marque d’imprimerie] Imprimerie Centrale du Croissant — 19, rue du Croissant, Paris.
Affiche parue en pages centrales : Le Libertaire : hebdomadaire de l’Union anarchiste-communiste n° 365 (vendredi 22 juillet 1932).
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- notes :
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[ texte ]
- texte :
Guerre à la guerre
Peuple debout !
La guerre, pour un nouveau partage du monde, est commencée ; l’agression italienne contre l’Abyssinie en est une preuve.
Après les parlotes des politiciens, et les discussions de la SDN, la parole est aux canons ; la guerre mise hors la loi par toutes les puissances est déclenchée par elle-même.
Peuple, prends garde !
Les politiciens t’endorment avec les élections tandis que la guerre fait rage. Sans que tu t’en aperçoives ils te conduisent vers un nouveau carnage, bien plus terrible que celui de 1914-1918.
Les anarchistes ont toujours dénoncé tous les chefs de tous les partis qui sont d’accord pour défendre leurs privilèges, qui sont ceux du capitalisme.
Le Front populaire et le Front national réalisent l’Union sacrée.
La rivalité entre le capitalisme allemand et anglais pour la domination économique du monde fut la cause e la guerre de 1914-1918.
En 1935 : le même conflit entre impérialisme met la France et l’Angleterre debout l’une contre l’autre, pour la conquête de l’hégémonie en Europe. Le conflit italo-éthiopien n’est que le produit de cette rivalité.
Peuple, ne marche pas !
Tu n’a rien qui t’appartienne, tu n’as donc rien à défendre, sinon le droit à l’existence.
À la guerre réponds par le grève générale insurrectionnelle
La révolution sociale seule
peut mettre un terme à toutes les guerres et à toutes les souffrances.
Les anarchistes.
Imp. Costes et Sauquet, 69, rue Ed.-Rostand - Marseille
Cette affiche a été imprimée en deux dimensions différentes (62×86 & 65×100).
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- notes :
- descriptif :
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[ texte ]
- texte :
Guerre à la guerre
Peuple debout !
La guerre, pour un nouveau partage du monde, est commencée ; l’agression italienne contre l’Abyssinie en est une preuve.
Après les parlotes des politiciens, et les discussions de la SDN, la parole est aux canons ; la guerre mise hors la loi par toutes les puissances est déclenchée par elle-même.
Peuple, prends garde !
Les politiciens t’endorment avec les élections tandis que la guerre fait rage. Sans que tu t’en aperçoives ils te conduisent vers un nouveau carnage, bien plus terrible que celui de 1914-1918.
Les anarchistes ont toujours dénoncé tous les chefs de tous les partis qui sont d’accord pour défendre leurs privilèges, qui sont ceux du capitalisme.
Le Front populaire et le Front national réalisent l’Union sacrée.
La rivalité entre le capitalisme allemand et anglais pour la domination économique du monde fut la cause e la guerre de 1914-1918.
En 1935 : le même conflit entre impérialisme met la France et l’Angleterre debout l’une contre l’autre, pour la conquête de l’hégémonie en Europe. Le conflit italo-éthiopien n’est que le produit de cette rivalité.
Peuple, ne marche pas !
Tu n’a rien qui t’appartienne, tu n’as donc rien à défendre, sinon le droit à l’existence.
À la guerre réponds par le grève générale insurrectionnelle
La révolution sociale seule
peut mettre un terme à toutes les guerres et à toutes les souffrances.
Les anarchistes.
Imp. Costes et Sauquet, 69, rue Ed.-Rostand - Marseille
Cette affiche a été imprimée en deux dimensions différentes (62×86 & 65×100).
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[ Texte ]
- texte :
Union Anarchiste
La guerre ? jamais !
En cet anniversaire de l’épouvantable catastrophe de 1914-1918, à l’heure où se précisent les menaces d’une nouvelle boucherie mondiale, les anarchistes lancent à nouveau le cri d’alarme pour alerter la classe ouvrière.
Bilan tragique
Le bilan de l’affreuse tuerie est dans toutes les mémoires : 10 millions de morts, 19 millions de blessés, 10 millions de mutilés, des ruines innombrables, des misères, de la boue et du sang.On se souvient aussi que ce sacrifice effroyable devait mettre fin à toutes les guerres.
La Guerre devait tuer la Guerre !
Enfin, les charges financières qu’elle a amenées font peser sur les nations un tribut de plus en plus lourde supporté par les seuls travailleurs.
La situation présente
Mais à côté de ce bilan tragique, la guerre a apporté par l’accélération du développement de l’économie capitaliste, le renforcement des rivalités impérialistes. Les grands courants économiques qui pourraient être canalisés par l’entente libre des peuples sont barrés par les impérialistes vainqueurs comme le nôtre.L’après-guerre qui devait amener le règne de la démocratie universelle a vu en fait le triomphe des formes politiques les plus brutales, tel le fascisme. Et celui-ci a pu trouver un sûr point d’appui en utilisant le mécontentement populaire, en Italie et en Allemagne notamment, né des circonstances politiques créées par les traités.
Par un enchaînement fatal, le cercle infernal se referme : une guerre en appelle une autre.
Le jour où le déséquilibre des forces en présence aura disparu, où les dirigeants fascistes des nations brimées par les impérialistes vainqueurs seront en état de soutenir une guerre, le conflit éclatera. La course aux armements où se sont frénétiquement engagés tous les gouvernements fait redouter que ce jour n’approche.
Les vetos dérisoires de la Société des Nations restent lettres mortes. Et cet organisme qui devait arbitrer par le Droit les différends entre peuples, démontre chaque jour un peu plus son impuissance. En Extrême-Orient, le Japon poursuit sa politique de rapines. Cependant que dans l’Allemagne d’Hitler, les chefs nazis reprennent la vieille revendication pangermaniste de la poussée vers l’Est ; l’Italie multiplie les provocations pour s’emparer de l’Éthiopie.
La question de la redistribution des terres européennes et coloniales sera de nouveau posée par la force. Les peuples se trouveront en présence d’une nouvelle guerre mondiale.
Il faut empêcher la guerre
Peut-on empêcher cette nouvelle boucherie ? Nous répondons oui !… Oui, à condition que le prolétariat comprenne où on le mène et veuille ne compter pour son salut que sur lui-même.Qu’il se souvienne de la honteuse trahison des chefs « révolutionnaires » en 1914.
Qu’il se souvienne qu’alors tous les peuples belligérants, abusés par leurs gouvernants respectifs auxquels s’étaient joints les chefs de la social-démocrates, partirent convaincus de la justesse de la cause qu’ils défendaient.
Maintenant comme alors, ce serait toujours l’adversaire le premier agresseur.
Contre la prochaine Union Sacrée
Ce n’est pas l’attitude actuelle des dirigeants socialistes et communistes qui peut nous rassurer. Jamais la méfiance qu’ils nous inspirent n’a eu plus de raisons de s’affirmer. La nouvelle politique d’alliance poursuivie par Staline, au nom de la Russie, risque de nous entraîner dans une nouvelle conflagration mondiale. La prochaine Union Sacrée déjà se réalise.La préparation psychologique à la guerre est poussée activement par les chefs révolutionnaires.
Nous ne sommes pas des pacifistes bêlants. Mais nous refusons d’être dupes des mauvaises raisons, ou des distinguos trop subtils entre guerres « justes » et guerres « injustes » qu’on invoque déjà à chaque occasion pour préparer les esprits à l’idée de la guerre.
Et nous disons que du jour où cette idée est acceptée, la catastrophe devient fatale.
Espérer transformer la guerre impérialiste en guerre révolutionnaire est un leurre, car la déclaration des hostilités serait une première défaite du prolétariat.
Dès maintenant le prolétariat doit répondre un NON ! catégorique à la guerre.
Et par l’opposition individuelle et collective, par la GRÈVE GÉNÉRALE INSURRECTIONNELLE, se préparer à dresser un barrage efficace au cas où le capitalisme oserait se lancer dans l’aventure.
C’est une tâche qui requiert, dès maintenant, l’union au-dessus des tendances, de tous les esprits clairvoyants et indépendants décidés à refuser toute participation à de nouveaux massacres.
Chaque semaine, lire Le Libertaire,
organe de l’Union Anarchiste, 29. rue Piat, Paris (20e)L’Union Anarchiste
[marque syndicale] Imprimerie Spéciale du Libertaire 19, rue du Croissant Paris
Celte affiche ne peut être apposée qu’avec un timbre de 1 fr. 08, plus les taxes minimales. s’il y a lieu.
Barrer cette affiche d’un large trait de couleur.
Affiche parue en pages centrales de : Le Libertaire : organe hebdomadaire de l’Union anarchiste n° 460 (40e année, 4e série, vendredi 2 aout 1935).
La phrase « Barrez d’un trait de couleur avant affichage » rappelle, qu’en France, seuls les documents officiels peuvent être affichés imprimés en seul noir sur papier blanc.
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- notes :
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[ texte ]
- texte :
Peuple ouvrier !
Une fois encore la guerre est à nos portes.
Et les mêmes chefs qui t’ont trahi en 1914 : les Jouhaux, les Cachin, sont encore à la tête de tes organisations.
Léon Blum a déclaré que pas un seul ouvrier ne se refuserait à marcher contre Hitler.
Et les chefs communistes — qui acceptent le paix — par un bourrage de crânes méthodiques, te préparent à accepter la guerre.
Union sacrée comme en 1914 !
Les socialistes anglais votent l’application des sanctions militaires contre l’Italie. Or, les sanctions militaires c’est la guerre. Et la guerre contre l’hitlérisme ou le fascisme ne tuera pas Hitler ou Mussolini mais des prolétaires français, allemands, anglais ou italiens.
Il ne faut pas que 1914 recommence !
Peuple, comprends enfin et ne te laisse pas duper à nouveau.
Ouvriers !
Refusez de participer aux querelles entre impérialistes.
Refusez de livrer à l’Italie et à l’Éthiopie les moyens de faire la guerre.Et soyez avec les anarchistes, dont le mot d’ordre est :
Grève générale - Insurrection
Contre la guerre
contre toutes les guerres
Lire chaque mois : Terre libre ; chaque semaine : Le Combat syndicaliste
Imprimerie Reix, Clermont-Ferrand
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[ texte ]
- texte :
Fédération anarchiste
Aux grévistes
Depuis quelques jours, par centaines de mille, vous laissez l’outil, affirmant par un geste superbe votre solidarité envers vos camarades cheminots lancés dans la lutte pour obtenir la nationalisation des chemins de fer, c’est-à-dire le profit pour la collectivité des efforts de nos camarades du Rail.
Nous, anarchistes, qui clamons depuis si longtemps notre idéal de justice, de paix et de fraternité humaine, nous avons toujours eu la conviction que le jour où le peuple aurait la volonté, il briserait complètement ses chaines, vaincrait le capitalisme hideux qui nous accule à la misère, et instaurerait enfin cette ère de justice tant rêvée.
Puisse-t-il être commencé de jour de libération du peuple par un grand geste de grève générale.
Mais dans la lutte que vous menez contre le gouvernement, n’oubliez pas que depuis bientôt deux années, c’est-à-dire bien avant qu’il ne soit question de nationalisation, vous réclamiez dans les réunions et meetings
l’amnistie
Jusqu’ici, nous n’avons jamais obtenu des maîtres qui nous gouvernent avec tant d’incapacité, que des caricatures de cette amnistie que nous voulions si large puisqu’elle n’eut représenté qu’une simple mesure de justice.
Peuple souviens-toi
qu’à l’heure où tu liras ces lignes, tes enfants, tes fils, tes pères crèvent là-bas sous le soleil d’Afrique.
À l’instant précis où ton cœur palpitera, souviens-toi que d’autres hommes, tes frères meurent sous les coups de gardes-chiourmes en France !
C’est en leur nom que nous venons te supplier, peuple si docile aux heures de guerre et chez le percepteur, peuple tant bafoué, tant invoqué, nous avons encore confiance en toi et quand même.
Écoute les hurlements de douleur de Biribi ! Écoute les complaintes d’épouvante des bagnards ! Écoute les cris de rage qui sortent des pénitenciers ! On égorge en Afrique ! On assassine dans les cachots ! Là-bas, derrière les murs des prisons, le sang coule à plains flots, les yeux sont arrachés, les poitrines défoncées, les bras tordus.
Écoute encore peuple
[…]
Camarades, […]
Conscients de votre force, vous prendrez l’engagement de ne reprendre le travail qu’à cette condition formelle et vous imposerez à nos gouvernants
l’amnistie générale
[…] […]
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[ texte ; papier de couleur ]
- texte :
Union Anarchiste — Élections législatives 1936
L’Ennemi est chez nous !…
Prenant prétexte de ce que Hitler a réoccupé la zone démilitarisée du Rhin, toute la presse s’agite : « La France est menacée » ; « Notre honneur est bafoué » ; « Contre le fascisme, tous debout ! », etc.
De l’extrême-droite à l’extrême-gauche, l’Union sacrée déjà se réalise.
Travailleurs, souvenez-vous que c’est avec des mensonges semblables qu’on vous fit marcher en 1914. Pendant plus de quatre ans, vous avez cru vous battre pour la Justice, le Droit et la Civilisation. Votre sacrifice devait pour jamais, mettre fin au militarisme et à la guerre.
En réalité, c’est pour la capitalisme international que vous vous êtes battus ; pour une poignée de profiteurs qui édifièrent sur votre misère et dans votre sang des fortunes colossales.
Aujourd’hui vos dirigeants de tous les partis se préparent à recommencer ce crime :
Le Front National, au nom de la Patrie bourgeoise, de l’honneur national ; le Front Populaire, au nom de la Patrie socialiste, de la défense de l’URSS.
En fin de compte, le résultat sera le même et c’est d’abord pour Schneider, de Wendel ou Mercier que vous serez sacrifiés. C’est pourquoi nous, anarchistes, nous vous crions :
Cette guerre, à laquelle on vous prépare, ce n’est pas votre guerre.
Si vous devez vous battre, c’est contre l’ennemi intérieur : le fascisme et le capitalisme français. Il ne peut y avoir d’intérêts communs entre eux et vous ; entre les exploiteurs, les oppresseurs et vous, les exploités, les opprimés.
C’est seulement de vous que dépend votre salut !
Ce n’est pas des organismes nationaux ou internationaux de la bourgeoisie. Ce n’est pas non plus la SDN, tout exprès créée pour défendre les impérialismes vainqueurs contre les impérialismes vaincus.
Ne vous laissez pas entraîner dans des rivalités dont, une fois encore, vous feriez tous les frais.
Vous devez répondre par un non catégorique à l’idée même de la guerre !
Et vous devez venir avec les anarchistes, avec tous les véritables pacifistes, avec tous les adversaires de la guerre et de l’Union sacrée organiser contre la catastrophe le barrage seul efficace de votre refus intransigeant, refus que vous exprimerez par tous les moyens d’action directe, y compris la grève générale qui, en dernier ressort, sera seule capable d’arrêter l’ignoble boucherie. Prolétaires, de toutes les forces, les anarchistes vous crient :
Sous aucun prétexte, n’accepter la guerre. Vous, ses victimes, dressez-vous tous contre elle ! Détournez-vous des mauvais bergers blancs, bleus ou rouges qui veulent vous y entrainer.
Et alors elle n’aura pas lieu !
Vu : le candidat — Chaque semaine, lisez Le Libertaire, organe de l’Union anarchiste — [marque syndicale] La Cootypographie - 11, rue de Metz, 11 - Courbevoie (Seine)
Le texte de l’affiche (format colombier) est paru dans Le Libertaire : organe hebdomadaire de l’Union anarchiste n° 490 (41e année, 4e série, vendredi 3 avril 1936).
Cette affiche est parue en même temps que l’affiche « Travailleurs qui votez, les anarchistes vous parlent » (format double colombier) lors de la campagne antiparlementaire de 1936.
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
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[ Texte ]
- texte :
CNT Confédération Nationale du Travail AIT
Section française de l’Association Internationale des Travailleurs
La Grève et ses conséquences
Aux ouvriers intellectuels et manuels
Une fois de plus, un des plus puissants mouvements de grève que l’histoire ait connu fut brisé par les centrales syndicales réformistes. Ce n’est pas la première fois qu’on assiste à de semblables trahisons, ce ne sera pas non plus la dernière, parce que le syndicaliste réformiste porte en lui
le germe de la trahison permanente.
D’autre part, les décisions gouvernementales sont ridicules, inacceptables. La « prime d’attente » est une tromperie machinée aux fins de briser un mouvement de justes revendications ; quant aux promesses fallacieuses du gouvernement, elles n’ont d’autre but que de ramener l’ordre capitaliste dans un pays ébranlé par le mécontentement des travailleurs ; et dire que l’État fut aidé dans sa sale besogne par des politiciens tarés ainsi que par les responsables syndicaux, imbus de réformisme, de collaborationnisme.
Camarades ! Le syndicalisme révolutionnaire de la CNT, fidèle à la lutte de classe, préconise l’action directe, unique moyen de défense des exploités ; affirme que l’heure est venue de crier Halte aux spéculations politiques, aux grèves d’une heure ou de vingt-quatre heures, à celles dites tournantes, ainsi qu’aux grèves partielles, toujours vouées à l’échec, parce que l’expérience nous démontre que les ouvriers en grève sont isolés, qu’ils ne bénéficient jamais de la solidarité directe de l’ensemble des travailleurs, alors qu’en revanche. Le patronat, lui, est protégé par l’État et ses forces répressives telles que l’armée, la magistrature, la police, la gendarmerie.
Les grèves du mois d’août amorcèrent un choc entre deux forces irréductibles : le capitalisme et les travailleurs. En ce moment, la patronat, mettant à profit la trêve, se ressaisit, prépare ses plans de bataille, c’est à cause de cela que la CNT vous dit : soyez vigilants, préparez-vous pour les luttes futures, rejoignez les syndicats parce que plus que jamais, la solidarité, l’unité et la grève générale sont indispensables pour briser les complots du patronat, de l’État, des politiciens.
Qui ose nier que les ouvriers sont maîtres de leur destin, qu’eux seuls ont droit de choisir les méthodes capables de faire reculer les Grands Manitous ?
Prolétaire, tu dispose d’une arme redoutable :
la grève générale…
… qui, aux temps modernes et en vertu du progrès de l’industrie et de l’économie, assurera le triomphe, l’émancipation intégrale des travailleurs.
Ouvriers, ayez toujours présent à la mémoire que, seule la grève générale gestionnaire mettra la terre et l’industrie au service de la paix, qu’elle assurera le bien-être pour tous les humains. Dès lors, tous unis, préparons-nous pour les luttes futures.
Aux réquisitions gouvernementales, véritable entorse au droit de grève, opposons la solidarité ouvrière, ainsi nous ferons triompher notre devise :
L’émancipation des travailleurs sera l’œuvre des travailleurs eux-mêmes.
La CNT
Imprimerie Nouvelle de Marseille
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- notes :
- descriptif :
texte
dessin (milicien portant un drapeau rouge et noir sur fond de carte d’Espagne)
- texte :
XXXIe congrès de la Fédération anarchiste
Pour préparer la révolution sociale
par
la grève générale expropriatrice
la gestion ouvrière des moyens de production
l’abolition des classesvers
la construction d’un socialisme libertaire de type fédéraliste
imp. spé.
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
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texte
papier ,jaune
- texte :
la droite nous écrase
la gauche nous divisepour nos revendications
pour chasser la bourgeoisieGrève générale
Union des Travailleurs Communistes libertaires. UTCL
Adresse : Édition L — BP 519 02 — 75067 Paris cedex 02
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
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texte
- texte :
Remise en cause du droit de grève,
attaque contre la Sécurité socialeChômage, vie chère, racisme, sexisme, répression.
Y’en a marre !!!!
Ripostons en préparant la grève générale illimitée
Union des Travailleurs Communistes libertaires
Pour contacter l’UTLC
Paris BP 333 — Éditions L 75525 Paris cedex 11Imprimerie Edit 71 -22, rue d’Annam - 75020 Paris tél. 636.89.09
Impr. Edit 71.
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
[ texte ; dessin (ouvrier libérant, à la masse, la planète de ses chaines) ]
- texte :
Face à la crise, une seule issue : la grève générale, autogestionnaire et expropriatrice
Fédération
— des entreprises autogérées
— des communes auto-administrées[logo (de Bib 79)] Ni État, Ni patron
Fédération anarchiste
3, rue Ternaux 75011
Imprimeurs libres - Paris XX - 366-9153
Dessin aussi utilisé en « Une » du Monde libertaire n° 303 (1er mars 1979) ; puis affiche — du groupe de Montreuil — annoncée dans Le Monde Libertaire n° 304 (8 mars 1979).
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
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Testo
- texte :
Anche nella scuola :
No ai licenziamenti !Venerdì 23 aprile sciopero nazionale di tutti i lavoratori della scuola con delegazione di massa a Roma, al Ministero della Pubblica Istruzione (viale Trastevere - ore 11).
Contro
— il DDL. 2777 che prevede il concorso come forma di selezione e licenziamento
— lo straordinario obbligatorio
— i peggioramenti delle condizioni di lavoro e del servizio
— blocco salariale imposto dai sindacati
— la legge quadro che limita i diritti sindacali dei lavoratori.Per
— La difesa dell’occupazione e l’aumento degli organici
— L’illicenziabilità dopo 180 giorni di servizio in un anno
— L’immissione in ruolo di incaricati e supplenti annuali nominati dal provveditore
— I corsi abilitanti autogestiti, non selettivi e aperti a tutti
— La diminuzione a 20 del numero massimo di alunni per classe
— La diminuzione dell’orario di lavoro per la scuola materna e elementare
— Il riconoscimento a tutti i lavoratori dei diritti sindacali a partire dall’autogestione delle 10 ore di assemblee in orario di lavoroCNLS
Coordinamento Lavoratori Scuola
Lavoratori della scuola
Per battere l’attacco all’occupazione e alle nostre condizioni di lavoro per rifiutare ogni delega su tali questioni a Governo, partiti e sindacati
venerdì 23 aprile
Sciopero nazionale
con delegazione di massa a Roma al Ministero della Pubblica Istruzione
Nel pomeriggio
Assemblea Nazionale per organizzare il blocco degli scrutini di GiugnoCNLS
Coordinamento Lavoratori Scuola […]- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
- /B_tout>
[ texte noir ; dessin (ouvrier haranguant) par Phil Casoar ? ]
- texte :
La Caisse à outils
bulletin communiste libertaire du bâtiment
Union pour la grève générale
Permanences : les premier et dernier jeudi du mois, 18 h8-19 h ; MJC rue de la Paillette
-
sérigraphie au dos d’une affiche de 1978 : « Meeting de solidarité avec les pompistes de Barcelone »
- dos utilisé Voir : [Meeting de solidarité avec les pompistes de Barcelone]
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
- /B_tout>
[ texte ]
- texte :
Appel au monde
À tous les parlements, gouvernements ; à toutes les nations et aux hommes de bonne volonté qui chérissent la démocratie, la liberté et les droits des travailleurs.
Au risque de notre vie et de notre liberté, au mépris des dispositions draconiennes de la loi martiale, en dépit de la tentative de nous paralyser par la peur, des centaines de milliers d’ouvriers et de patriotes polonais se sont mis en grève et exigent la levée de l’État de siège, la libération de toutes les personnes arrêtées, la restitution de tous les droits syndicaux et démocratiques, arrachées par notre peuple depuis août 1980.
Appuyez-nous dans notre lutte par des protestations massives et par votre soutien moral. Ne restez pas les bras croisés à regarder la tentative d’écraser les débuts d’une démocratie en plein cœur de l’Europe. Soyez avec nous en ces moments difficiles.
Solidarité avec Solidarité !
La Pologne est toujours vivante !
Appel des grévistes de Solidarité du port de Szcecin
15 décembre 81
Cette affiche a été composée et imprimée par des travailleurs pendant leurs heures de travail en solidarité avec les travailleurs polonais.
Imprimerie Solidarité
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
[ texte ; dessin (patron proposant une urne électoral à un ouvrier qui lui fait un bras d’honneur ; silhouette d’homme assis avec un drapeau) ]
- texte :
Les élections ne changeront rien, ne comptons que sur nous mêmes.
Pour l’abstention révolutionnaire et la grève générale expropriatrice.
Fédération anarchiste
3, rue Ternaux, Paris 75011Affiche éditée par le groupe d’Angers de la FA (Le Monde libertaire n° 391, 5 mars 1981).
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
[ texte (appel à la grève générale) ; photo (le bas d’un homme marchant) répétée 6 fois, ; sigle CNT deux mains ]
- texte :
Paremos el país para echara a andar
Día 14
Huelga general
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
texte sur fond taillé (noir et rouge)
- texte :
Postiers — Cheminots — Hospitaliers
Partout
La direction restructure, compresse les effectifs ; aggrave les conditions de travail dans sa course aux profits.
L’inflation avale un pouvoir d’achat en baisse.Ensemble
Battons nous pour les 35 h avec embauche
pour des augmentations de salaire réduisant la hiérarchie.Avec nos camarades du privé construisons la
Grève générale
pour gagner sur nos conditions de travail et de vie
pour attaquer un pouvoir qui nous exploite et nous opprime
pour construire le contre pouvoir des travailleursUnion des travailleurs communistes libertaires
éd. L : BP 333 Paris 75525 Cedex 11
Les Imprimeurs libres 75020 - 366-91-53
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
[ dessin (visage souriant, A cerclé) ; texte (programme des conférences ]
- texte :
Curso de anarco-sindicalismo
11/11/89 Origens (I) - 1o Internacional Bakunin x Marx
18/11/89 Origens (II) - Desenvolvimento : da Comuna de Paris até o séc. XX
25/11/89 Anarco-sindicalismo nos tempos da Revolução russo (1905-1924)
02/12/89 A experiência espanhola : a CNT até a revolução de 1936
09/12/89 O anarco-sindicalismo no Brasil
16/12/89 O sindicalismo hoje e a questão da greve geral
Centro de Cultural Social
Rua Rubino de Oliveira 85 Brás Tel 264-3286Liga dos trabalhadores em oficios vários de S. Paulo
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
[Grand meeting révolutionnaire]
[Grand meeting révolutionnaire]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
[Pourquoi les travailleurs sont-ils malheureux ?]
[Pourquoi les travailleurs sont-ils malheureux ?]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[…grève générale…]
[…grève générale…]. — Roubaix : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Entente révolutionnaire pour la grève générale]
[Entente révolutionnaire pour la grève générale]. — Bruxelles = Brussels Bruxelles : Entente révolutionnaire, (Roman (impr. Louis : Namur)). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Après la grève des Postiers]
[Après la grève des Postiers]. — Paris : CGT_ Comité confédéral (Confédération générale du travail : 1895-1914-…), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :Notes
[1] Voir aussi Guillaume Davranche Trop jeunes pour mourir : ouvriers et révolutionnaires face à la guerre, 1909-1914 (2014), p. 61-67.
![]() 1909 |
[Contre les bourreaux de la liberté]
[Contre les bourreaux de la liberté]. — Paris : CGT_ Comité confédéral (Confédération générale du travail : 1895-1914-…), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Électeur ! Ne vote plus ! : élections municipales de mai 1912]
[Électeur ! Ne vote plus ! : élections municipales de mai 1912]. — Paris : Comité antiparlementaire révolutionnaire (CRA), (Espérance, impr. l’ (Paris : 1910-1913)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
[Malatesta on general strike in Italy ; Votes and violence]
[Malatesta on general strike in Italy ; Votes and violence]. — London Londres : Freedom Press, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : papier orange ) ; x × y cm.
sources :
[Au peuple !]
[Au peuple !]. — Paris : UA__ - UAC_ - UACR (Union anarchiste… [communiste] [révolutionnaire]), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
![]() 1921 |
[Paro general por la libertad de Sacco y Vanzetti]
[Paro general por la libertad de Sacco y Vanzetti]. — San Salvador de Jujuy : FOPJ (Federación obrera provincial jujeña) : FORA (Federación obrera regional Argentina), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 62 × 85 cm.
sources :
![]() 1927 |
![]() 1926 |
![]() 1926 |
[Por Sacco y Vanzetti]
[Por Sacco y Vanzetti]. — San Salvador de Jujuy : FOPJ (Federación obrera provincial jujeña) : FORA (Federación obrera regional Argentina), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 42 × 62 cm.
sources :
![]() 1927 |
![]() 1926 |
![]() 1926 |
[À bas la guerre !]
[À bas la guerre !]. — Paris : Le Libertaire (1895-1939) : UA__ - UAC_ - UACR (Union anarchiste… [communiste] [révolutionnaire]), (ICC (Imprimerie Centrale du Croissant)). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 91 × 61 cm.
sources :
[Guerre à la guerre : peuple debout !]
[Guerre à la guerre : peuple debout !]. — Marseille : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 65 × 100 cm.
sources :
![]() 1935 |
![]() 1935 |
[Guerre à la guerre : peuple debout !]
[Guerre à la guerre : peuple debout !]. — Marseille : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 62 × 86 cm.
sources :
![]() 1935 |
![]() 1935 |
[La guerre ? Jamais !]
[La guerre ? Jamais !]. — Paris : Le Libertaire (1895-1939) : UA__ - UAC_ - UACR (Union anarchiste… [communiste] [révolutionnaire]), (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.] ; ICC (Imprimerie Centrale du Croissant)). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; [80 ?] × [60 ?] cm.
sources :
[Peuple ouvrier ! Contre la guerre, contre toutes les guerres]
[Peuple ouvrier ! Contre la guerre, contre toutes les guerres]. — Nîmes : le Combat syndicaliste : Terre libre, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 83 × 63 cm.
sources :
![]() 1935 |
![]() 1935 |
[Aux grévistes]
[Aux grévistes]. — Paris : FAF_ (Fédération anarchiste de langue française), [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 85 × 62 cm.
sources :
[L’ennemi est chez nous !... Élections législatives 1936]
[L’ennemi est chez nous !... Élections législatives 1936]. — [S.l.] : Le Libertaire (1895-1939) : UA__ - UAC_ - UACR (Union anarchiste… [communiste] [révolutionnaire]), (Cootypographie, impr. la). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier orange ) ; 80 × 60 cm.
sources :
[La Grève et ses conséquences. Aux ouvriers intellectuels et manuels]
[La Grève et ses conséquences. Aux ouvriers intellectuels et manuels]. — Marseille : CNT_ (France), [ca ] (Imprimerie nouvelle de Marseille). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 100 × 65 cm.
sources :
[XXXIe congrès de la Fédération anarchiste]
[XXXIe congrès de la Fédération anarchiste]. — Paris : FA__ [2] (Fédération anarchiste : 1953-....), (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux : rouge , noir , papier blanc ) ; 65 × 50 cm.
sources :
[Grève générale]
[Grève générale]. — Paris : Éditions L___ : UTCL (Union des travailleurs communistes libertaires : 1976-1991), [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , texte en défonce , papier jaune ) ; 15 × 25 cm.
sources :
[Chômage, vie chère, racisme, sexisme, répression, y’en a marre !]
[Chômage, vie chère, racisme, sexisme, répression, y’en a marre !]. — Paris : Éditions L___ : UTCL (Union des travailleurs communistes libertaires : 1976-1991), (Édit 71 (Paris)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 42 × 30 cm.
sources :
[Face à la crise, une seule issue : la grève générale, autogestionnaire et expropriatrice]
[Face à la crise, une seule issue : la grève générale, autogestionnaire et expropriatrice]. — Montreuil (Montreuil-sous-Bois) ; Paris : FA__ [2] (Fédération anarchiste : 1953-....) : FA__. Groupe de Montreuil, (Imprimeurs libres (Paris), les). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : brun , papier blanc ) ; 74 × 56 cm.
sources :
![]() 1984 |
[Coordinamento nazionale lavoratori scuola]
[Coordinamento nazionale lavoratori scuola]. — Firenze Florence : CNLS (Coordinamento Nazionale Lavoratori Scuola), ([…] in proprio). — 1 affiche (impr. photoméc. ), coul. (une ) ; 60 × 84 cm.
sources :
[La Caisse à outils : bulletin communiste libertaire du bâtiment]
[La Caisse à outils : bulletin communiste libertaire du bâtiment]. — Rennes : UTCL (Union des travailleurs communistes libertaires : 1976-1991), . — 1 affiche (sérigr. ), coul. (deux : rouge , noir , couleur en dégradé ) ; x × y cm.
sources :
[Appel au monde, solidarité avec Solidarité ! la Pologne est toujours vivante !]
[Appel au monde, solidarité avec Solidarité ! la Pologne est toujours vivante !]. — [S.l.] : [s.n.], [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Les élections ne changeront rien, ne comptons que sur nous mêmes]
[Les élections ne changeront rien, ne comptons que sur nous mêmes]. — Angers ; Paris : FA__ [2] (Fédération anarchiste : 1953-....) : FA__. Groupe d’Angers, (Imprimeurs libres (Paris), les). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux : rouge , noir ) ; 77 × 58 cm.
sources :
![]() [s.d.] |
[Paremos el pais, para echar a andar, dia 14, huelga general]
[Paremos el pais, para echar a andar, dia 14, huelga general]. — [S.l.] : CNT_ renovada/congreso Valencia, [ & post]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux : rouge , noir , papier blanc ) ; 62 × 43 cm.
sources :
[Partout, ensemble, grève générale : postiers, cheminots, hospitaliers]
[Partout, ensemble, grève générale : postiers, cheminots, hospitaliers]. — Paris : Éditions L___ : UTCL (Union des travailleurs communistes libertaires : 1976-1991), [ ?] (Imprimeurs libres (Paris), les). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux : rouge , noir , texte en défonce , papier blanc ) ; 77 × 56 cm.
sources :
[Curso de anarco-syndicalismo]
[Curso de anarco-syndicalismo]. — São Paulo : Centro de cultura social São Paulo (CCSSP) : Liga dos trabalhadores em oficios varios, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier jaune ) ; 33 × 48 cm.
sources :
[Stoppt den Krieg : Generalstreik ! Savasi duralim : genel greve ! Stop the war : general strike ! ...]
[Stoppt den Krieg : Generalstreik ! Savasi duralim : genel greve ! Stop the war : general strike ! ...]. — [S.l.] : [s.n.], [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux : rouge , noir , texte en défonce , papier blanc ) ; 84 × 59 cm.