Italie

 

 

Affichage par année

58 affiches :

 


    [Aux travailleurs ! Grand meeting : le procès de la Mano Negra ; les faits passés in Italie]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Aux travailleurs ! Grand meeting : le procès de la Mano Negra ; les faits passés in Italie]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Espagne  ; Italie
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : anniversaire, commémoration  ; meetings et manifestations  ; soutien à militants
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    [marque syndicale] Confédération générale du travail [marque syndicale]

    Union des syndicats de la Seine

    Aux travailleurs !

    Le 12 mars dernier avaient lieu, non seulement en Espagne, mais en Suisse, en Belgique, en Autriche et dans les principales villes de France, des meetings de protestation contre les atrocités dont furent victimes les travailleurs agricole d’Alcalá del Valle et contre les condamnations prononcées contre eux par le Conseil de guerre.

    L’Union des Syndicats, fidèle à sa ligne de conduite ne manqua pas de joindre sa protestation à toutes celles du monde du travail organisé, par le Meeting qu’elle organisa à cette date où elle clama son indignation contre les monstruosités dont se rendirent coupables les inquisiteurs et tortionnaires militaires espagnols contre les travailleurs.

    L’anniversaire du célèbre procès de la Mano Negra, de même que les faits révoltants l’humanité qui se sont passés en Italie contre les Travailleurs, les fusillades dans les rues, les mots prononcés par les belles dames de Milan à la troupe : « Tuez bien et visez juste », sont encore présents à toutes les mémoires.

    C’est afin que les Travailleurs Parisiens connaissent ce que fut ce fameux procès de la Mano Negra que l’Union des Syndicats de la Seine, profitant de cet anniversaire organise un

    Grand meeting

    Qui aura lieu le mercredi 12 octobre, à 8 h. 1/2 du soir

    Grande salle de la Bourse du Travail
    3, rue du Château-d’eau, 3

    Ordre du jour :
    Le procès de la Mano Negra. — Les faits passés in Italie.

    Le comité général

    La Cootypographie (Soc. ouv. d’imp. Ouv. synd.), 100, rue de la République, Puteaux 8837. — Téléphone 105


    sources :

    https://militants-anarchistes.info/IMG/jpg/affiche_cgt_mano_negra_1904.jpg






    [Il est temps d’agir : grand meeting]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Il est temps d’agir : grand meeting]. — Lyon : CDS_ (Comité de défense sociale : 1903-....), (Imprimerie Nouvelle Lyonnaise (Lyon)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier de couleur ) ; 118 × 80 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : Mundaneum (Mons)
    • Liste des thèmes  : justice  ; répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Espagne  ; Italie
    • Noms cités (± liste positive)  : Berneri, Camillo (1897-1937)  ; Blanco  ; Branche, Me  ; Fourcade, Henri (1889-1974)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations  ; soutien à militants
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Comité de Défense Sociale

    Il est temps d’agir :

    Pour le respect de la liberté individuelle
    car, où la liberté individuelle est meurtrie — et c’est trop souvent le cas en France depuis quelques temps — la liberté de tous est menacée ;

    En faveur des proscrits Blanco, Berneri
    victimes, l’un de la dictature espagnole, l’autre de la dictature italienne et que le gouvernement français persécute à son tour ;

    Pour la sauvegarde d’un véritable droit d’asile
    de plus en plus précaire et que notre pays pourtant s’était, de tout temps, honoré de garantir aux exilés d’autres pays.

    Mais, pour lutter sérieusement et victorieusement en faveur de ces deux hommes et de ces deux droits naturels, ce n’est pas trop exiger de la population lyonnaise, intellectuelle et manuelle sans distinction d’opinion, que lui demander d’accourir au

    Grand meeting

    Salle Rameau, mardi 23 décembre, à 20 h 30

    Prendrons la parole :

    Charles Lambert, député du Rhône
    Dr Clément Sahuc, publiciste
    Me Loyet, président de la Fédération de la Ligue des Droits de l’Homme
    B. Sarrazin, avocat à la Cour
    André Février, député du Rhône
    Me Branche, avocat à la Cour et du CDS
    Vivier, secrétaire général de l’Union départementale CGT
    H. Fourcade, de l’Union syndicale CGTSR

    Participation aux frais d’organisation : 1 franc 50

    [marque syndicale] Imprimerie Nouvelle Lyonnaise, 3, rue Sainte-Catherine, Lyon


    sources :
     

    1930
    Affiche liée


    image indisponible

    [Il est temps d’agir : grand meeting]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Il est temps d’agir : grand meeting]. — Paris : CDS_ (Comité de défense sociale : 1903-....) : Comité de défense du droit d’asile (CDA / CDDA), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier de couleur ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : justice  ; répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Espagne  ; Italie
    • Noms cités (± liste positive)  : Bastien, Georges (1885-1940)  ; Berneri, Camillo (1897-1937)  ; Besnard, Pierre (1886-1947)  ; Blanco  ; Marmande, René de (1875-1949)  ; Pioch, Georges (1873-1953)  ; Pons
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations  ; soutien à militants
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Comité de Défense du droit d’asile

    Il est temps d’agir :

    Pour le respect de la liberté individuelle
    car, où la liberté individuelle est meurtrie — et c’est trop souvent le cas en France depuis quelques temps — la liberté de tous est menacée ;

    En faveur des proscrits Pons, Blanco, Berneri
    victimes, l’un de la dictature italienne, les deux autres de la dictature espagnole et que le gouvernement français persécute à son tour ;

    Pour la sauvegarde d’un véritable droit d’asile
    de plus en plus précaire et que notre pays pourtant s’était, de tout temps, honoré de garantir aux exilés d’autres pays.

    Mais, pour lutter sérieusement et victorieusement en faveur de ces trois hommes et de ces deux droits naturels, ce n’est pas trop exiger du Peuple de Paris que lui demander d’accourir au

    Grand meeting

    Salle Wagram, 38, avenue de Wagram, mercredi 12 novembre, à 20 h 30

    Prendrons la parole :
    Joseph Caillaux — de Moro Giafferri — Jean Piot — R. de Marmande — Pierre Cot — Henri Jeanson — Delépine — Lazurick — François-Albert — Georges Pioch — Besnard — Georges Bastien

    Nota. — Les portes ouvriront à 20 heures. — Descendre aux Ternes ou à L’Étoile. — Il sera perçu deux francs d’entrée pour ouvrir les frais.

    […]


    sources :

    Affiche non retrouvée mais du même modèle que celle du meeting du 23 décembre de Lyon. Texte pris dans Le Libertaire : organe de l’Union anarchiste-communiste n° 281 (samedi 8 novembre 1930).

    Parmi autres noms : Maurice Delépine (juriste, militant), Vincent de Moro-Giafferri (avocat), Jean Cot (député) ?, Maurice “Robert” Lazurick (avocat, journaliste), etc.


    1930
    Affiche liée


    image indisponible

    [Protestons, il est encore temps : grand meeting]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Protestons, il est encore temps : grand meeting]. — Paris : Comité de défense du droit d’asile (CDA / CDDA), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier de couleur ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : justice  ; répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Espagne  ; Italie
    • Noms cités (± liste positive)  : Berneri, Camillo (1897-1937)  ; Blanco  ; Loréal, Louis (1894-1956  ; Pioch, Georges (1873-1953)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations  ; soutien à militants
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Comité de Défense du droit d’asile

    Protestons, il est encore temps

    Car bientôt il sera trop tard si nous laissons la dictature larvée qui caractérise ce régime se transformer en dictature avouée et plus criminellement agissante.

    En France, maintenant, c’est la police qui donne le ton toujours et partout. Elle régit le pays !

    S’agit-il d.e la liberté individuelle : c’est la police qui la délimite, et l’on sait aussi de quels soins elle l’entoure…

    S’agit-il du droit d’asile : c’est la police qui le règle, et seuls les étrangers noceurs séjournent en paix ici…

    Et chaque fois qu’un attentat est perpétré contre la liberté humaine. les policiers en sont les fauteurs.

    Aujourd’hui, nous nous efforçons d’arracher deux hommes aux griffes de la police : le syndicaliste espagnol BLANCO et le professeur italien BERNERI. Tous les deux sont les frères de centaines d’autres qui subissent constamment le même sort. C’en est trop ! Empêchons les puissants du jour et leurs policiers de continuer de ce pas dans la voie des exactions. Tous au

    Grand meeting

    Mercredi 17 décembre, à 20 h 20
    Salle des Sociétés savantes, 8, rue Danton

    Orateurs :
    Frossard, Député — Pierre Scize, publiciste — Eug. Frot, député — Martinaud-Deplat, secrétaire général du parti radical-socialiste — Zévaès, avocat — J.-C. Legrand, défenseur d’Almazian — G. Pioch, publiciste — Robert Lazurick, défenseur de Berneri — Augé, des jeunesses laïques et républicaines — Loréal du Comité du droit d’asile.

    Nota. — Les portes ouvriront à 20 heures. — Descendre Métro saint-Michel. — Il sera perçu deux francs pour les frais.

    […]


    sources :

    Affiche, dont la parution du texte est annoncée dans le précédent numéro, retranscrite dans Le Libertaire : organe de l’Union anarchiste-communiste n° 286 (samedi 15 décembre 1930).



    [Oubliettes bolcheviques ! : où est Alfonso Pétrini ?]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Oubliettes bolcheviques ! : où est Alfonso Pétrini ?]. — Bruxelles = Brussels Bruxelles : CIDA (Comité International de Défense Anarchiste), (Arts graphiques (Bruxelles)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier rouge ) ; 100 × 65 cm.

    • Affiches par pays  : Belgique
    • Lieux d’archivages  : Mundaneum (Mons)
    • Liste des thèmes  : répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Italie  ; URSS
    • Noms cités (± liste positive)  : Day_, Hem_ (1902-1969)  ; Ghezzi, Francesco (1893-1942)  ; Moulin, Léo (1906-1996)  ; Petrini, Alfonso
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Comité International de Défense Anarchiste et Comité Italien PVP

    Pire qu’à Léo Moulin

    Oubliettes bolcheviques !

    Où est Alfonso Pétrini ?

    L’abominable machine policière dont se servent les dictatures russes pour exercer leur tyrannie sanglante — une poignée d’hommes de parti contre tout un peuple — a fait, ou veut faire, une nouvelle victime.

    Comme pour Ghezzi, qui, sans la pression de l’indignation populaire du monde serait, lui aussi, disparu dans les infâmes oubliettes russes, il faut que toutes les consciences libres exigent justice pour l’infortuné ouvrier antifasciste Alfonso Petrini.

    Le passé de cet homme est sans tache. Traqué à mort par les fascistes — frères d’infamie des bolchevistes — il crut pouvoir trouver un asile sur en Russie, mais bientôt ses idées libertaires le vouèrent à la persécution.

    Vers le milieu de 1927, sans la moindre présomption de délit, il fut arrêté administrativement par le Guépéou.

    Depuis 4 ans on ignore tout de lui

    Non seulement il n’a pas été jugé mais :
    1° Le Guépéou a fait ignoblement courir le bruit qu’il était au service du fascisme ;
    2° On n’a jamais pu connaitre ni les accusations formelles, ni la prison où il était enseveli ;
    3° En 1929, nouvelle officieuse de sa mort (contredite depuis) fut communiquée à sa famille, en Italie ;
    4° Le chef de l’État, Staline, le directeur du Guépéou, le commissaire à la justice, ainsi que toutes les représentations soviétiques à l’étranger, se sont refusées systématiquement depuis 4 ans, à donner la moindre explication.

    Cela doit finir. On a fait mordre le frein au triste Mussolini pour Léo Moulin :
    l’angoissante tragédie de Alfonso Petrini
    doit également arracher à tous les esprits libres le cri d’indignation pour que :

    Alfonson Pétrini soit, au moins, jugé publiquement ;
    qu’il puisse correspondre avec sa famille et ses amis ;
    s’il est mort, qu’on exige une enquête sur son assassinat.

    C’est à désespérer de l’avenir si l’on en est réduit à formuler des revendications aussi élémentaires et, de plus, à un gouvernement qui se dit prolétarien.

    Avec Alfonso Pétrini
    c’est le principe même de la vie et de la dignité humaine que nous défendons… Debout !

    Pour le Comité International :
    Hem Day.

    Bruxelles, le 3 octobre 1931.

    Les Arts Graphiques, s.c., 201, chaussée de Haecht, Shaerbeek-Bruxelles -Gérant : J. Van Trier


    sources :
     


    [Une nouvelle affaire Sacco-Vanzetti bolcheviste : Francesco Ghezzi]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Une nouvelle affaire Sacco-Vanzetti bolcheviste : Francesco Ghezzi]. — Bruxelles = Brussels Bruxelles : CIDA (Comité International de Défense Anarchiste), (Arts graphiques (Bruxelles)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier rouge ) ; 100 × 65 cm.

    • Affiches par pays  : Belgique
    • Lieux d’archivages  : Mundaneum (Mons)
    • Liste des thèmes  : répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Italie  ; URSS
    • Noms cités (± liste positive)  : Ghezzi, Francesco (1893-1942)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Comité International de Défense Anarchiste

    Prolétaires !

    Une nouvelle affaire Sacco-Vanzetti bolcheviste

    Francesco Ghezzi

    Le courageux militant anarchiste ayant tenté d’échapper à 16 ans de travaux forcés, dont le frappaient les tribunaux de Mussolini, se réfugia en Russie qu’il croyait libre. Le gouvernement de ce pays l’a enfermé, voici bientôt deux ans, dans une cellule moisie de l’antique couvent de Souzdal sans lui avoir accordé une défense publique.

    Un dernier appel lancé par dessus les murs du bagne signale que notre camarade se meurt rongé par la tuberculose.

    Une lueur d’espoir de le sauver subsiste encore :

    C’est votre intervention collective, votre protestation vigoureuse parvenant jusqu’aux oreilles des dictateurs moscovites qui les obligera, sinon à libérer Ghezzi, tout au moins à le laisser partir vers des pays où le prolétariat se fera une joie de l’accueillir à bras ouverts.

    Pour empêcher l’assassinat qui se prépare

    ouvriers belges

    Imposez la libération de Ghezzi aux bourreaux staliniens !

    Le Comité International de Défense Anarchiste de Bruxelles

    Les Arts Graphiques
    201, chaussée de Haecht, Shaerbeek-Bruxelles - Gérant : J. Van Trier


    sources :
     


    [Guerre à la guerre : peuple debout !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Guerre à la guerre : peuple debout !]. — Marseille : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier de couleur ) ; 65 × 100 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : Mundaneum (Mons)
    • Liste des thèmes  : grève : grève générale  ; guerre (généralités)  ; Révolution [sociale]
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Éthiopie  ; guerres : Guerre mondiale , 1 (1914-1918)  ; Italie
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Guerre à la guerre

    Peuple debout !

    La guerre, pour un nouveau partage du monde, est commencée ; l’agression italienne contre l’Abyssinie en est une preuve.

    Après les parlotes des politiciens, et les discussions de la SDN, la parole est aux canons ; la guerre mise hors la loi par toutes les puissances est déclenchée par elle-même.

    Peuple, prends garde !

    Les politiciens t’endorment avec les élections tandis que la guerre fait rage. Sans que tu t’en aperçoives ils te conduisent vers un nouveau carnage, bien plus terrible que celui de 1914-1918.

    Les anarchistes ont toujours dénoncé tous les chefs de tous les partis qui sont d’accord pour défendre leurs privilèges, qui sont ceux du capitalisme.

    Le Front populaire et le Front national réalisent l’Union sacrée.

    La rivalité entre le capitalisme allemand et anglais pour la domination économique du monde fut la cause e la guerre de 1914-1918.

    En 1935 : le même conflit entre impérialisme met la France et l’Angleterre debout l’une contre l’autre, pour la conquête de l’hégémonie en Europe. Le conflit italo-éthiopien n’est que le produit de cette rivalité.

    Peuple, ne marche pas !

    Tu n’a rien qui t’appartienne, tu n’as donc rien à défendre, sinon le droit à l’existence.

    À la guerre réponds par le grève générale insurrectionnelle

    La révolution sociale seule

    peut mettre un terme à toutes les guerres et à toutes les souffrances.

    Les anarchistes.

    Imp. Costes et Sauquet, 69, rue Ed.-Rostand - Marseille


    sources :

    Cette affiche a été imprimée en deux dimensions différentes (62×86 & 65×100).


    1935

    1935
    Affiches liées


    [Guerre à la guerre : peuple debout !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Guerre à la guerre : peuple debout !]. — Marseille : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier de couleur ) ; 62 × 86 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : Mundaneum (Mons)
    • Liste des thèmes  : grève : grève générale  ; guerre (généralités)  ; Révolution [sociale]
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Éthiopie  ; guerres : Guerre mondiale , 1 (1914-1918)  ; Italie
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Guerre à la guerre

    Peuple debout !

    La guerre, pour un nouveau partage du monde, est commencée ; l’agression italienne contre l’Abyssinie en est une preuve.

    Après les parlotes des politiciens, et les discussions de la SDN, la parole est aux canons ; la guerre mise hors la loi par toutes les puissances est déclenchée par elle-même.

    Peuple, prends garde !

    Les politiciens t’endorment avec les élections tandis que la guerre fait rage. Sans que tu t’en aperçoives ils te conduisent vers un nouveau carnage, bien plus terrible que celui de 1914-1918.

    Les anarchistes ont toujours dénoncé tous les chefs de tous les partis qui sont d’accord pour défendre leurs privilèges, qui sont ceux du capitalisme.

    Le Front populaire et le Front national réalisent l’Union sacrée.

    La rivalité entre le capitalisme allemand et anglais pour la domination économique du monde fut la cause e la guerre de 1914-1918.

    En 1935 : le même conflit entre impérialisme met la France et l’Angleterre debout l’une contre l’autre, pour la conquête de l’hégémonie en Europe. Le conflit italo-éthiopien n’est que le produit de cette rivalité.

    Peuple, ne marche pas !

    Tu n’a rien qui t’appartienne, tu n’as donc rien à défendre, sinon le droit à l’existence.

    À la guerre réponds par le grève générale insurrectionnelle

    La révolution sociale seule

    peut mettre un terme à toutes les guerres et à toutes les souffrances.

    Les anarchistes.

    Imp. Costes et Sauquet, 69, rue Ed.-Rostand - Marseille


    sources :

    Cette affiche a été imprimée en deux dimensions différentes (62×86 & 65×100).


    1935

    1935
    Affiches liées


    [La guerre ? Jamais !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    La guerre ? Jamais !]. — Paris : Le Libertaire (1895-1939) : UA__ - UAC_ - UACR (Union anarchiste… [communiste] [révolutionnaire]), (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.] ; ICC (Imprimerie Centrale du Croissant)). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; [80 ?] × [60 ?] cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : fascisme et antifascisme  ; grève : grève générale  ; guerre (généralités)  ; impérialisme  ; pacifisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Allemagne  ; Éthiopie  ; guerres : Guerre mondiale , 1 (1914-1918)  ; Italie
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Libertaire (1895-1939), Le
    • Vie des mouvements  : journal mural
    notes :
    descriptif :


    [ Texte ]

    texte :

    Union Anarchiste

    La guerre ? jamais !

    En cet anniversaire de l’épouvantable catastrophe de 1914-1918, à l’heure où se précisent les menaces d’une nouvelle boucherie mondiale, les anarchistes lancent à nouveau le cri d’alarme pour alerter la classe ouvrière.

    Bilan tragique
    Le bilan de l’affreuse tuerie est dans toutes les mémoires : 10 millions de morts, 19 millions de blessés, 10 millions de mutilés, des ruines innombrables, des misères, de la boue et du sang.

    On se souvient aussi que ce sacrifice effroyable devait mettre fin à toutes les guerres.

    La Guerre devait tuer la Guerre !

    Enfin, les charges financières qu’elle a amenées font peser sur les nations un tribut de plus en plus lourde supporté par les seuls travailleurs.

    La situation présente
    Mais à côté de ce bilan tragique, la guerre a apporté par l’accélération du développement de l’économie capitaliste, le renforcement des rivalités impérialistes. Les grands courants économiques qui pourraient être canalisés par l’entente libre des peuples sont barrés par les impérialistes vainqueurs comme le nôtre.

    L’après-guerre qui devait amener le règne de la démocratie universelle a vu en fait le triomphe des formes politiques les plus brutales, tel le fascisme. Et celui-ci a pu trouver un sûr point d’appui en utilisant le mécontentement populaire, en Italie et en Allemagne notamment, né des circonstances politiques créées par les traités.

    Par un enchaînement fatal, le cercle infernal se referme : une guerre en appelle une autre.

    Le jour où le déséquilibre des forces en présence aura disparu, où les dirigeants fascistes des nations brimées par les impérialistes vainqueurs seront en état de soutenir une guerre, le conflit éclatera. La course aux armements où se sont frénétiquement engagés tous les gouvernements fait redouter que ce jour n’approche.

    Les vetos dérisoires de la Société des Nations restent lettres mortes. Et cet organisme qui devait arbitrer par le Droit les différends entre peuples, démontre chaque jour un peu plus son impuissance. En Extrême-Orient, le Japon poursuit sa politique de rapines. Cependant que dans l’Allemagne d’Hitler, les chefs nazis reprennent la vieille revendication pangermaniste de la poussée vers l’Est ; l’Italie multiplie les provocations pour s’emparer de l’Éthiopie.

    La question de la redistribution des terres européennes et coloniales sera de nouveau posée par la force. Les peuples se trouveront en présence d’une nouvelle guerre mondiale.

    Il faut empêcher la guerre
    Peut-on empêcher cette nouvelle boucherie ? Nous répondons oui !… Oui, à condition que le prolétariat comprenne où on le mène et veuille ne compter pour son salut que sur lui-même.

    Qu’il se souvienne de la honteuse trahison des chefs « révolutionnaires » en 1914.

    Qu’il se souvienne qu’alors tous les peuples belligérants, abusés par leurs gouvernants respectifs auxquels s’étaient joints les chefs de la social-démocrates, partirent convaincus de la justesse de la cause qu’ils défendaient.

    Maintenant comme alors, ce serait toujours l’adversaire le premier agresseur.

    Contre la prochaine Union Sacrée
    Ce n’est pas l’attitude actuelle des dirigeants socialistes et communistes qui peut nous rassurer. Jamais la méfiance qu’ils nous inspirent n’a eu plus de raisons de s’affirmer. La nouvelle politique d’alliance poursuivie par Staline, au nom de la Russie, risque de nous entraîner dans une nouvelle conflagration mondiale. La prochaine Union Sacrée déjà se réalise.

    La préparation psychologique à la guerre est poussée activement par les chefs révolutionnaires.

    Nous ne sommes pas des pacifistes bêlants. Mais nous refusons d’être dupes des mauvaises raisons, ou des distinguos trop subtils entre guerres « justes » et guerres « injustes » qu’on invoque déjà à chaque occasion pour préparer les esprits à l’idée de la guerre.

    Et nous disons que du jour où cette idée est acceptée, la catastrophe devient fatale.

    Espérer transformer la guerre impérialiste en guerre révolutionnaire est un leurre, car la déclaration des hostilités serait une première défaite du prolétariat.

    Dès maintenant le prolétariat doit répondre un NON ! catégorique à la guerre.

    Et par l’opposition individuelle et collective, par la GRÈVE GÉNÉRALE INSURRECTIONNELLE, se préparer à dresser un barrage efficace au cas où le capitalisme oserait se lancer dans l’aventure.

    C’est une tâche qui requiert, dès maintenant, l’union au-dessus des tendances, de tous les esprits clairvoyants et indépendants décidés à refuser toute participation à de nouveaux massacres.

    Chaque semaine, lire Le Libertaire,
    organe de l’Union Anarchiste, 29. rue Piat, Paris (20e)

    L’Union Anarchiste

    [marque syndicale] Imprimerie Spéciale du Libertaire 19, rue du Croissant Paris

    Celte affiche ne peut être apposée qu’avec un timbre de 1 fr. 08, plus les taxes minimales. s’il y a lieu.

    Barrer cette affiche d’un large trait de couleur.


    sources :

    Affiche parue en pages centrales de : Le Libertaire : organe hebdomadaire de l’Union anarchiste n° 460 (40e année, 4e série, vendredi 2 aout 1935).

    La phrase « Barrez d’un trait de couleur avant affichage » rappelle, qu’en France, seuls les documents officiels peuvent être affichés imprimés en seul noir sur papier blanc.



    [Peuple d’ici]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Peuple d’ici]. — Bordeaux : la Révolte (Bordeaux), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 76 × 56 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : colonialisme  ; fascisme et antifascisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Espagne  ; Éthiopie  ; Italie
    • Noms cités (± liste positive)  : Fourton, D.
    • Presse citée  : Révolte (1935-1936), la
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    texte :

    Peuple d’ici

    Sous prétexte d’abattre le fascisme, tous les partis politiques de gauche ont épousé la cause de la Société des Nations.

    Grâce à leur propagande, le bon peuple, naïf, a répété ces paroles d’un chef notoire “Contre le fascisme je mets sac au dos et je prends le fusil”.

    Or, le peuple, une fois de plus a été odieusement trompé par ses chefs.

    La Société des Nations n’est, pas plus aujourd’hui qu’hier, la Société des Peuples. Aujourd’hui. comme hier, elle reste, la Société des gouvernants, la Société des Capitalistes.

    Lorsque la SDN a désigné comme l’agresseur : Mussolini, le Maître cruel, féroce, du peuple italien, elle a seulement exprimé la volonté des capitalismes d’Angleterre, de France etc. de participer au partage, à la curée, des richesses de l’Ethiopie.

    Son premier acte a consisté à donner aux Ethiopiens des armes. Ainsi, ce peuple qui cossait la domination la plus effroyable, celle de ses Maîtres : ses Ras et son Négus, pour ne pas tomber sous la domination aussi douloureuse — mais pas plus — du tyran de l’Italie, aura la possibilité de se faire massacrer honorablement.

    C’est le seul bénéfice que la S. D.N.accorde au peuple de l’Ethiopie en loi donnant des armes.

    Et l’Ethiopie tombera, ensuite, aussi certainement que si elle ne s’était pas battue et n’avait pas fait tuer le meilleur de sa jeunesse, sous la coupe des négriers modernes, civilisés, blancs et Européens, les financiers de France, d’Angleterre, d’Italie et… d’Amérique.

    Enfin, la S. D. N. a menacé Mussolini de sanctions. Et tous les politiciens de gauche, ont réclamé des sanctions. Duperie ! Les sanctions sont sans effet réel, diplomatiques, financières, économiques, tant qu’elles ne s’accompagnent pas d’un blocus très sévère de l’Italie et des pays neutres limitrophes. Or ce sont là sanctions militaires.

    Et tout le monde sait que ces sanctions-là, c’est la guerre !

    Les sanctions, c’est du chiqué, du bluff.
    Ou les sanctions, c’est la guerre !

    En réclamant les sanctions, le peuple croyait-il demander, exiger la guerre ?

    Non, certes ! Ses bergers. l’on trompé. Il croyait lutter contre le fascisme.

    On ne supprime pas le fascisme par la guerre. Vaincue, l’Italie, vomirait sans doute son Duce et le fascisme aurait vécu dans ce pays.

    Mais Victorieuse, la France se vautrerait aux pieds de ses militaires. de ses “glorieux héros”, de ses Ramollot ou de ses de La Rocque et connaîtrait à son tour le fascisme le plus abject.

    “On ne porte pas la liberté aux peuples, à la pointe des baïonnettes”.

    Peuple d’ici, jette tes regards autour de toi. À côté de richesses inconcevables, tu crèves de faim. Ta police et ton armée assurent “l’ordre” par l’éternelle méthode de la trique et du plomb. Tes prisons sont pleines de travailleurs, de penseurs, de pacifistes, cependant que cafés, théâtres, boites de nuit, casinos, regorgent de parasites, de viveurs de déséquilibrés.

    Peuple d’ici, tandis que tes gouvernants festoient et merdoient avec les rois en rupture de ban, avec les militaires, tes financiers et les politiciens véreux des pays fascistes, leur police, par ordre, remet entre les mains de leurs bourreaux, les frères d’Italie, d’Espagne ou d’ailleurs, qui fuyant leurs tyrans venaient, confiants te demander asile.

    Peuple d’ici, une à une on te vole tes libertés ! Ne cours pas chasser les fascismes d’au-delà des frontières, mais chez toi-même, chasse ton propre fascisme et donne au peuple éthiopien, comme eu peuple d’Italie, comme à tous les autres peuples, l’exemple d’une société fraternelle, sans Dieux, ni Maîtres.

    Édition de La Révolte
    Timbrer à 72 centimes

    Le Gérant, D. Fourton
    Imprimerie spéciale
    4 et 6, impasse du Square Palais-Gallien


    sources :

    Affiche parue en pages centrales de La Révolte : organe anarchiste du Sud-Ouest nº 17 (20 décembre 1935)









    [Befreit Valpreda]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Befreit Valpreda]. — Berlin : 883 Revolutionäre Aktion, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , texte en défonce , papier blanc ) ; 61 × 43 cm.

    • Affiches par pays  : Allemagne
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : justice  ; répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Italie
    • Noms cités (± liste positive)  : Valpreda, Pietro (1933-2002)
    • Presse citée  : 883 Revolutionäre Aktion (Berlin)
    • Vie des mouvements  : soutien à militants
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; photo (Valpreda et policier) ]

    texte :

    Befreit Valpreda

    Genosse Valpreda ist unschuldig. Die Faschisten haben in Rom und Mailand für die Unternehmer die Bomben geschmissen. Die Klassenjustiz har die Mörder geschützt.

    [logo :] 883 Revolutionäre Aktion

    Am 12. Dezember 1969 explodierten in Rom und Mailand Bomben. 14 Menschen wurden getötet. Die Polizei verhaftete willkürlich Sozialisten, Kommunisten und Anarchisten.
    Für die faschistische und liberale Presse, für die Polizei und die Justiz waren die Attentäter natürlich nur in diesen Gruppen zu suchen.
    Der Eisenbahner Pinelli, ein Anarchist, wurde während eines Polizeiverhörs ermordet und aus dem Fenster geworfen. Offizielle Darstellung : Selbstmord und Schuldbekenntnis.
    Für die Presse, Polizei und Justiz waren die Attentäter jetzt nur noch bei den Anarchisten zu suchen.
    Seit fast 2 Jahren sitzen Valpreda und andere Genossen in Untersuchungshaft und warten auf ihren Prozeß.

    Bekämpft die Klassenjustiz

    Bekämpft den Bullenterror

    Befreit alle politischen Gegangenen

    Anarchistische Internationale


    sources :
     

    [ca  1970]
    Affiche liée




    [Bekæmp fascismen ! Befri Valpreda !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Bekæmp fascismen ! Befri Valpreda !]. — København Copenhague : Anarkisterne, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 31 × 44 cm.

    • Affiches par pays  : Danemark
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : fascisme et antifascisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Italie
    • Noms cités (± liste positive)  : Pinelli, Giuseppe (1928-1969)  ; Valpreda, Pietro (1933-2002)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; BD (meurtre de Pinelli, le fascisme en Italie et Valpreda) ]

    texte :

    Bekæmp fascismen ! Befri Valpreda !

    Verden er inde i en økonomisk krise, der har fået Italien til at minde om årene efter 1. verdenskrig. Der er strejker og revolutionær uro. herskerklassen er opskræmt og fascisterne marcherer igen, støttet af juntaen i Grækenland, CIA - og politiet.

    1969 : den fascistiske terror toppede 12/12 med flere samtidige bombeattentater i rom og i Milano, hvor 16 mennesker blev dræbt. politiet udpegede straks den anarkistiske "22. marts-gruppe" som den skyldige, selvom dets spion i gruppen i så fald matte have vidst besked på forhånd. Efter attentatet blev adskillige anarkister arresteret. iblandt dem Valpreda - og Giuseppe Pinelli, som under et politiforhør "sprang" ud ad et vindue på 4. sal. og døde. Ambulancen blev tilkaldt før hans fald.

    1972 : en halv snes vidner er "forsvundet". Det eneste vidne mod Valpreda - en fascistisk taxichauffør - er død. Han forvekslede mange gange billeder af Valpreda og hans dobbeltgænger - en kendt fascist. han er aldrig blevet afhørt. 23/2 kom Valpreda for retten. =essen blev igen udsat ca. et ar. Efter pres fra store dele af befolkningen blev tre fascister for nylig arresteret som en afledningsmanøvre. Men Valpreda og fire kammerater holdes på tredje ar indespærret uden dom.

    Lad ikke dette justitsmord blive fuldført !

    Lad ikke Valpreda og hans kammerater rådne op i fængslet !

    Nærmere oplysninger fås : "16" Frankrigsgade 16 — 2300 S

    Anarkisterne

    Støt — Zenits internationale solidaritetsfond — Lyøv. 17, Kbh.F - giro 111 255


    sources :
     









    [Franco assassine, les démocraties en profitent : sabotons leur sale commerce]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Franco assassine, les démocraties en profitent : sabotons leur sale commerce]. — [S.l.] : [s.n.], (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 120 × 60 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : terrorisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Allemagne  ; Espagne  ; Italie  ; Peine de mort
    • Noms cités (± liste positive)  : Marini, Giovanni (1942-2001)  ; Meins, Holger (1941-1974)  ; Puig Antich, Salvador (1948-1974)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte en trois parties (60 × 40 cm, chaque) noir sur rouge ou jaune (dans l’ordre du drapeau espagnol) ; filigrane (aigle espagnole) ]

    texte :

    Franco assassine, les démocraties en profitent

    Après l’assassinat de Puig Antich, quelques mois se sont écoulés, avant que Franco remette ça.

    Alors, la première émotion passé, les gouvernements des démocraties européennes se mettaient à traquer les révolutionnaires qui continuaient la lutte contre la franquisme et le capitalisme international.

    Sous l’œil serein des partis de « gauche », Poniatowski expulsait en Espagne les étrangers soupçonnés d’antifranquisme. Juan Carlos venait en France chasser le lapin avec Giscard.

    Lecanuet organisait avec ses collègues européens la lutte contre le terrorisme, prévoyant le refus de droit d’asile, demandant ou conseillant des peines de mort pour certains actes.

    L’Europe a bien préparé le terrain à Franco.

    Les 5 exécutions sont la conclusion des lois anti-révolutionnaires du Comité européen des problèmes criminels dépendant du Conseil de l’Europe en mai 1975.

    Le Caudillo n’est que l’exécuteur des basses œuvres de l’Europe !!!

    Les démocraties ont bonne mine de s’offusquer…

    La RFA qui a laissé mourir Holger Meins, qui crée des lois en cours de procès (loi anti-terroriste pour la « Fraction Armée Rouge ») et qui proteste contre les entraves faites à la défense en Espagne, mais fourre ses avocats en prison… (Va-t-elle envoyer Baader et ses camarades se faire exécuter en Espagne pour éviter de se salir les mains ?)

    Et les Italiens, qui ont fait la loi liberticide en Août 1974, qui font passer les militants révolutionnaires par la fenêtre, qui condamnent lourdement Marini après l’avoir torturé, pour s’être défendu contre un fasciste !

    Et en France, on se gargarise de démocratie et de justice bien faite alors que Lecanuet et « madame France » réclament plus de condamnations à mort, froidement, devant tous les téléspectateurs béats, alors que le prétendu « bon peuple républicain » veut assassiner effectivement un jeune de 17 ans, alors aussi que par le biais de la Cour de sûreté de l’État on détient depuis plus d’un an des révolutionnaires français et espagnols des GARI, qui après l’assassinat de leur camarade Salvador Puig Antich ont agi pour empêcher qu’il n’y en ait d’autres.

    Maintenant on détient ceux-là et en même temps on fait mine de pleurer sur le sort des 5 exécutés de Madrid que personne n’a pu sauver.
    Maintenant ou très bientôt les raisons économiques reprendront le dessus : oranges et Mirages se croiseront aux frontières. Les touristes de « gauche » rangeront leurs banderoles pour aller se dorer au soleil de Malaga ou de la Costa Brava. Les révolutionnaires seront à nouveau pourchassés et leur action détournée, falsifiée, crapulisée : tout sera rentré dans l’ordre jusqu’au prochain assassinat…

    L’Espagne de Franco, si elle est odieuse ne nous fera pas aimer la France de Giscard…

    Le boycott de l’Espagne ne se fera pas en 24 heures ni du bout des lèvres, mais sur le terrain même où les complicités se manifestent, donc aussi dans ces démocraties qui (soi-disant) rejettent politiquement, mais accueillent économiquement !

    Sabotons leur sale commerce

    Imprimerie spéciale


    sources :
     












    [Pier Paolo Pasolini, rétrospective intégrale 13-27 novembre 90]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Pier Paolo Pasolini, rétrospective intégrale 13-27 novembre 90]. — Lille : CCL_ (Centre culturel libertaire Benoît-Broutchoux. Lille), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quatre ou plus ) ; 59 × 40 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : art : cinéma  ; langue  ; sexualité et genre
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Italie
    • Noms cités (± liste positive)  : Betti, Laura  ; Buci-Glucksmann, Christine  ; Caracciolo, Piero  ; Cardon, Patrick  ; Ceccaty, René de  ; Centre culturel libertaire (CCL, Lille)  ; Faréniaux, Louisette  ; Pasolini, Pier Paolo  ; Rocchi-Pullberg, Anna
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…
    notes :
    descriptif :


    [ texte sur cadre bleu, jaune, magenta ; fond violet ; photo N&B de Pasoloni au travail ]

    texte :

    Pier Paolo Pasolini, rétrospective intégrale 13-27 novembre 90

    organisée par Fonde Pier Paolo Pasolini, Centre Culturel Libertaire, Institut Culturel Italien, Gai-Kitsch-Camp aux cinémas Méliès et Kino.

    Courts et longs métrages (copies neuves sous-titrées), documents audio-visuels ; 5 conférences-débats

    À la Rose des Vents

    bd Van Gogh, Villeneuve-d’Ascq (métro Hôtel de ville), 20.91.02.02

    le 13 novembre, 20 h 30 ; « Pasolini écrivain et poète » — présentation : Piero Caracciolo et Anne Rocchi-Pullberg

    suivi de : « Conférence sur le dialecte » — présentation : Anna Rocchi-Pullberg

    Au Méliès

    rue Trudaine, Villeneuve-d’Ascq (métro Triolo), 20.05.57.21

    le 16 novembre, après la projection de L’Évangile selon saint Matthieu, 19 h 15 : « Jésus à travers la caméra dissidente de Pasolini » — présentation : Centre Culturel Libertaire — invités — Louisette Faréniaux et Jean-Michel Gardair

    le 17 novembre, après les projections de Théorème, 17 h et de Salò, 19 h : « Le Corps dans le cinéma de Pasolini : subversion ou aliénation ? » — présentation : Centre Culturel Libertaire — invités : Christine Buci-Glucksmann, Laura Betti et René de Ceccaty

    Au Kino

    Université Ch. de Gaule, Lille III, Villeneuve-d’Ascq (métro Pont de Bois), 20 .91.08.64

    le 21 novembre, après la projection de Porcherie, 19 h : « Les Engagements politiques de Pasolini » — présentation Louisette Faréniaux

    le 22 novembre, après la projection de Les Mille et une nuits, 9 h : « Homosexualité, politique et esthétique chez Pasolini » — présentation : Patrick Cardon

    Une manifestation parrainée par le ministère italien du Tourisme et du Spectacle en collaboration avec l’Ente Autonomo Gestione Cinema

    Zou’ des associés au service de la création artistique, 20.55.88.50, soutenu par Seros et DMP.


    sources :
     



    [Contre le monde de l’argent et des lois]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Contre le monde de l’argent et des lois]. — Paris : Sans patrie, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 65 × 45 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Italie
    • Noms cités (± liste positive)  : Passamani, Massimo
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : soutien à militants
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessin style BD (femme brisant une vitre) ]

    texte :

    Contre le monde de l’argent et des lois

    Il y a de plus en plus d’indésirables dans le monde. Il y a trop de femmes et d’hommes pour qui cette société n’a prévu qu’un rôle : celui de crever.
    Isolés, ils servent à faire croire aux citoyens se prétendant tels qu’ils ont une réelle vie commune (entre les paperasses de l’autorité et les rayonnages des marchandises).
    Immigrés, ils servent à alimenter l’illusion d’avoir des racines chez les pauvres seuls avec leur néant, au bureau, dans le métro ou devant la télévision.
    Clandestins, ils servent à rappeler que la soumission salariale, ce n’est pas le pire — il existe aussi le travail forcé et la peur qui serre le ventre à chaque contrôle de routine.
    Expulsés, ils servent à renforcer sur tous les réfugiés économiques du génocide capitaliste, le chantage du bannissement vers une misère sans retour.
    Prisonniers, ils servent à menacer avec le spectre de la punition ceux qui ne veulent plus de cette minable existence.
    Extradés, en tant qu’ennemis de l’État, ils servent à faire comprendre que dans l’internationale de la domination et de l’exploitation, il n’ y a aucun espace pour le mauvais exemple de la révolte.
    Pauvres, isolés, étrangers partout, incarcérés, hors-la-loi, bannis : les conditions de ces indésirables sont de plus en plus communes.
    Citoyens ou étrangers, innocents ou coupables, clandestins ou réguliers : ces distinctions de codes étatiques ne nous appartiennent pas. Pourquoi la solidarité devrait-elle respecter ces frontières sociales, alors que les pauvres sont continuellement trimballés de l’une à l’autre ?

    Recherché dans le cadre d’un procès contre plusieurs dizaines d’anarchistes en Italie — bâti sur une « bande armée » inexistante et avec l’appui d’une fausse « repentie » — Massimo Passamani a été arrêté et incarcéré à Paris. Une fois celui-ci relâché, l’État français a décidé de signer un décret d’extradition à son encontre.

    La menace de ce décret est une épée de Damoclès suspendue une fois de plus, au dessus de la tête d’un irrégulier. Elle nous confirme l’alternative qui nous attend partout en Europe sous l’ombre du contrôle unifié : la domestication ou la matraque policière.

    Mais les codes et les fichiers de tous les pouvoirs ont un défaut : c’est de la masse anonyme que sortent les mutinés de l’esprit et de l’action.

    Aucun contrôle ne peut nous empêcher de franchir les frontières qui séparent la résignation de la révolte.

    Contre toutes les expulsions, contre l’extradition de l’anarchiste italien Massimo Passamani

    Pour plus d’informations : Sans Patrie - c/o TCP - 21 ter rue Voltaire 75011 Paris / passemuraille@free.fr


    sources :
     




    [Intervento : Italie 70’s… un mai 68 qui a duré 10 ans]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Intervento : Italie 70’s… un mai 68 qui a duré 10 ans]. — Dijon : [s.n.], . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 30 × 42 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : autonomie  ; luttes urbaines
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Italie
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; photo (manifestations de femmes, années ’70) ]

    texte :

    Mardi 14 décembre - 19 h, à l’amphi Roupnel, université droit-lettres

    Intervento : Italie 70’s… un mai 68 qui a duré 10 ans

    [photo]

    Mise en scène (en lectures, films, chansons…) sur les mouvements révolutionnaires italiens

    luttes dans les usines, universités, quartiers, prisons, occupations de logements, auto-réductions, comités de base et autonomies ouvrières, féminismes, révoltes des marges, radios libres, indiens métropolitains, action directe et illégalité diffuse…

    suivi d’une discussion sur ce que ces fragments d’histoires souvent occultées, leurs failles et leurs forces, peuvent faire émerger dans des stratégies de lutte ; mouvements à venir et projets de transformation radicale de la société aujourd’hui…


    sources :

    Cette tournée « Intervento » a fait naitre d’autres affiches comme à Lausanne pour le 25 avril 2010, à Lille pour le 8 mai 2011.


    2011

    2011

    2010

    2013

    2013
    Affiches liées