Marseille
61 affiches :
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Aux conscrits
Vous allez tirer au sort ; déjà même vous songez aux noces qui accompagnent l’acte qui consite à tirer de l’urne un numéro et cela aussi bêtement que lorsqu’un électeur y met un bulletin. Avez-vous songé à ce que vous faites ? Connaissez-vous les conséquences de cette action ?
Pendant que vous chanterez on pleurera chez vous. Votre mère, à qui vous avez couté tant de soins et de larmes, votre mère fière de vous, ne pourra certainement que haït cette tigresse de patrie qui ne vit que de carnages et n’en appelle à ses prétendus fils que pour les envoyer s’entretuer et pourrir dans de lointains climats.
La patrie ! Division arbitraire qui parque l’humanité de façon à permettre aux triporteurs politiques et financiers de lancer, dès que leur égoïsme l’exige, peuples contre peuples. Qu’importe les cadavres qui jonchent le sol, plus nous versons du sang plus belle pour eux sera la récolte, la rosée rouge n’est-elle pas la plus fructueuse pour eux ?
La patrie ! Elle si jolie pour nous qui n’avons ni sou, ni maille, qui sommes exploités journellement par ceux qui ont plein leur bouche de ce mot de patrie, surtout lorsque nous sommes appelés à défendre précisément nos instruments de torture.
Les possesseurs et les gouvernants ont besoin non seulement de chair à machine qui leur permette d’emplir leurs coffres, mais encore de chair à canon pour défendre leur propriété si bien acquise, et, alors, donnant un fusil aux fils, ils leur disent qu’il faut tirer non seulement sur leurs frères de misère, qui habitent hors frontières, mais encore sur leurs pères et frères, le jour où, revendiquant leurs droits, ils diraient à l’exploiteur sans entrailles et au gouvernant féroce : assez de misère, assez d’esclavage. Il y a place pour tous au banquet de la vie et nous exigeons la nôtre coûte que coûte. C’est alors que ces compatriotes, ces défenseurs de la famille, voyant leurs privilèges chanceler, ne reculent pas, comme l’a fait le sinistre vieillard en 1871, à fusiller 35,000 travailleurs ! ou encore comme ils le font dans toutes les grèves.
Si vous chantez sachant cela, vous serez digne des chefs qui l’insulte aux lèvres et le sabre au poing vous commanderont.
Mais si, écœurés de cet éta de chose, vous voulez avec nous le bien-être pour tous vous vous déciderez alors à porter coup sur coup contre la société actuelle ; vous lutterez au contraire contre cette patrie inhumaine, contre les exploiteurs et les gouvernants pareils à des vampires vivent de ces préjugés qui coûtent tant de sang et de misère.
De la patrie découle l’esclavage, de son effondreemnt naîtra la liberté.
À vosu de choisir entre la révolution et le militarisme, entre la dignité et l’avilissement.
Pour un groupe de conscrits Paul Richard
Pour le groupe de la Jeunesse révolutionnaire Langoin
Imprimerie, 8, rue nationale
« Ce placard qui est l’œuvre d’un anarchiste inconnu a été imprimé à cent exemplaires par les sieurs Bonnier Auguste et Tomati Joseph, imprimeurs, 8 rue Nationale, sur l’ordre de deux jeunes gens qui ont dit se nommer Paul Richard et Langoin. Il a été impossible d’établir la véritable identité du prétendu Paul Richard mais il paraît résulter des investigations de M. le commissaire central que le soi-disant Langoin, « délégué du groupe de la Jeunesse révolutionnaire » est un nommé Abdon Emile Jean Baptiste, âgé de 20 ans, typographe, habitant avec son père, 34 quai du port. Le jeune homme est paresseux et fréquente les réunions anarchistes. Il fait partie de la classe 1890 et a tiré au sort dans le 1er canton. » in :
https://anarchiv.wordpress.com/2018/02/21/affichage-dun-placard-antimilitariste-a-marseille-le-24-janvier-1891/ (lu le 21 février 2018).- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
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Le 1er mai
Les élections municipales
Manifeste
Camarades,
Les trois coups sont frappés, c’est-à-dire le signal est donné ; le chef d’orchestre, c’est-à-dire le ministre de l’Intérieur et se musiciens, toute l’armée des préfets, sous-préfets, fonctionnaires de tous ordres sont prévenus.
Le rideau va se lever, et les comparses, c’est-à-dire le peuple d’un côté, l’armée et tous les fonctionnaires de l’autre, vont entrer sur la scène.
Y aura-t-il collision entre eux ? Nous ne le savons.
Ce que nous savons bien, c’est qu’à la place du semblant de comédie révolutionnaire des années précédentes, la comédie électorale va se .jouer devant vous.
Vous allez voir, quémandant vos suffrages, une foule innombrable de charlatans politiques : avocats bavards, négociants voleurs, industriels fraudeurs, commerçants exploiteurs, journalistes vendus à la bourgeoisie et même des ouvriers qui, sous une étiquette socialiste et sous prétexte de vouloir faire votre bonheur ne cherchent qu’à se remplir les poches et à vivre à vos dépens.
Vous laisserez-vous prendre encore une fois à ce piège grossier qui a nom : Suffrage Universel ?
Comprendrez-vous enfin la raison dominante qui, en juillet 1889, guidait les grands pontifes, rastaquouères du socialisme, fruits secs du suffrage universel, black-boulés de toutes les élections et leur faisait voter la manifestation du ter mai.
Ils savaient que le 1er Mai 1892 serait un dimanche, jour d’élections municipales, et cette année, afin de ne pas troubler la manifestation de sa volonté, faite par le peuple souverain, ils ont décidé qu’il n’y aurait point de manifestations .dans les rues.
Tant mieux, l’année prochaine, au moins, ils n’auront aucune raison de vouloir en faire.
Et maintenant, Camarades, nous tenons à vous dire notre façon de penser.
Les révolutions ne se décrètent point, et rien de bon ne peut sortir d’une manifestation décrétée à l’avance.
Dire au Peuple : À tel jour, à telle heure, sois à tel endroit, c’est prévenir le ministre de l’intérieur d’avoir à mobiliser toutes les forces dont il dispose contre le prolétariat, au bénéfice de la bourgeoisie.
À quoi a servi le massacre de Fourmies ? À assurer l’élection d’un homme qui, sans cela, n’eut jamais pu que rester dans le peuple.
On nous accuse d’être des agents provocateurs ; y en avait-il à Fourmies l’an dernier.
Si vous nous avez compris, si vous avez compris que la Révolution sociale ne sera faite que le jour où le peuple refusera de sanctionner, par ses bulletins de vote, l’Autorité par laquelle il souffre, et où las de souffrir, il se révoltera et secouera le joug, si vous avez compris cela, le 1er Mai 1892, vous resterez chez vous et laisserez les politiciens se débrouiller entre eux.
Au lieu d’aller processionner et pétitionner auprès des pouvoirs publics ; qui ne peuvent rien pour vous, vous emploierez votre temps, perdu à cela, à étudier les phénomènes du progrès et les grands problèmes de la sociologie moderne.
Et lorsque votre énergie voudra se donner un libre cours, oh ! alors, au lieu d’aller implorer, auprès de gens qui sont vos ennemis, des réformes qui sont absolument inutiles, vous les précipiterez dans le néant d’où ils n’auraient jamais dit sortir.
Ce jour-là, nous en sommes certains, au lieu de consolider l’Autorité et ses soutiens : Propriété, Capital, Religions, etc., etc. vous les démolirez,et cette œuvre-là, vous ne l’accomplirez pas au cri de : Vive la journée de Huit heures, mais à ceux de :
Vive la Liberté,
Vive l’Anarchie !
un groupe d’anarchistes.
Placard paru dans L’Agitateur, n° 8 (17-24ãvril 1892)
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Manifeste an-anarchiste
AN-ANARCHIE ne signifie pas « DÉSORDRE »
Le mot « ANARCHIE » vient de deux mots grecs : « A » privatif, dont le sens est « Absence de » et « Arké » qui veut dire — AUTORITÉ.
Donc, contrairement à la définition que se plaisent à donner tous nos adversaires, ANARCHIE est synonyme de — ABSENCE D’AUTORITÉ, — et non « chaos, bouleversement, désordre ».
Dans une série de Conférences publiques et contradictoires qui ont forcé l’attention de tous et provoqué dans tous les milieux les discussions les plus enflammées, il a été péremptoirement établi :
Que l’humanité est presque universellement composée d’être qui souffrent ;
Qu’il résulte cependant de la connaissance des faits que l’être humain poursuit le bonheur depuis son premier jusqu’à son dernier jour, que toutes ses facultés le recherchent, que tous ses muscles s’y emploient, que toutes ses aspirations y tendent ;
Que l’autorité, sous ses diverses formes et dans ses manifestations variées, est le principe de tous les maux qui affligent et déshonorent l’humanité. Que si l’individu souffre matériellement, c’est que, par l’autorité économique — (propriété individuelle), il est opprimé dans ses besoins physiques ; s’il souffre intellectuellement, c’est que l’autorité politique — (gouvernement), — il est esclave de son cerveau ; s’il souffre moralement, c’est que, par l’autorité politique et religieuse — (institutions, usages et conventions absurdes, etc.), il est broyé dans son cœur et torturé dans tous ses sens ;
Que si l’empirisme officiel ment avec impudence en déclarant ou laissant croire que ces souffrances, quelques regrettables qu’elles soient, constituent des sortes de fatalités, la véritable science, celle qui n’a aucune attache gouvernementale, affirme et démontre que ces douleurs peuvent et doivent d’ores et déjà disparaître ;
Que l’organisation sociale toute entière repose sur une erreur, une fiction, un mensonge, perfidement accrédité par quelques-uns et sottement accepté par le plus grand nombre ;
Que, conséquemment, il est indispensable de dénoncer ce mensonge et de combattre les systèmes et organisations autoritaires qui en découlent ;
Que, débarrassé de la triple servitude : physique, intellectuelle, morale, l’homme rendu à la liberté, se développera harmoniquement et s’épanouira pleinement ;
Qu’en vertu de leur tendance à la sociabilité, les êtres autonomes et égaux se grouperont par le libre jeu des affinités :
Que, sans gouvernants ni patrons, le travail devient une récréation et l’activité correspondant à un besoin de l’organisme humain, la production sera surabondante ;
Que, sans délégués ni répartiteurs, [… … …] c’est-à-dire la prise au tas, n’entraînera pas plus de gaspillages que de querelles ;
Que, le milieu social et les conditions de la vie étant entièrement transformés, le fécond accord se substituant à l’horrible lutte pour la vie, la concurrence faisant place à l’association ; la paix, l’harmonie et la bonne entente règneront sans lois ni gendarmes, parce que, n’ayant plus aucune raison de s’en vouloir, les humains s’entr’aimeront sans efforts, spontanément ;
Qu’enfin l’an-archie qui n’est que le libre jeu dans l’humanité des forces naturelles régissant l’univers entier, l’an-archie peut demain, si les intéressés le veulent, inonder le monde de ses radieuses clartés.
***
Dans un langage simple, précis, substanciel, ces vérités ont été surabondamment démontrées.
Malgré nos appels réitérés, nulle réfutation sérieuse n’a été tentée et la foule accourue, poussée par le désir de savoir, a montré par ses vigoureux applaudissements, qu’elle avait compris.
***
Camarades,
Ce manifeste ne s’adresse ni à une classe, ni à une catégorie, mais à tous ceux qui, à un titre quelconque, souffrent et sont victimes de l’organisation sociale que lâchement, nous subissons.
Vous qui manquez du nécessaire et vivez mal de votre travail jusqu’au jour où vous en mourrez ; vous qui, jetés sans défense sur le champ de bataille de la concurrence commerciale, financière ou industrielle, devez être fatalement vaincus tôt ou tard ; vous qui, appartenant au prolétariat manuel ou intellectuel, employés et ouvriers, vivez sans cesse angoissés par l’incertitude du lendemain ; vous qui constituez l’immense armée de réserve des sans travail, sans asile et sans pain ; vous tous qui peinez et geignez ; vous, les meurtris, les spoliés, les souffrants, les déshérités, venez à nous !
Venez à nous, vous aussi, qui n’êtes point en peine du boire, du manger, du dormir, mais qui, ayant le cœur droit, l’esprit ouvert et le cerveau large, voulez combattre toutes les tyrannies ;
Et vous aussi, camarades, épris de justice, fougueux amants de la vérité, venez goûter aux joies réconfortantes de l’An-archie !
Elle offre un champ de bataille assez vaste, l’an-archie, pour que tous, malgré la diversité de vos situations, la variété de vos aptitudes et le contraste de vos tempéraments, vous y trouviez la place de votre choix.
La lutte est engagée ; les hostilités sont ouvertes entre le mensonge et la vérité, l’iniquité et la justice, la folie et le bon sens, l’ignorance et le savoir, le mal et le bien, le passé et l’avenir, la douleur et la joie de vivre.
Terrible et longue sera la bataille. Mais la victoire entr[eprend]ra de si grandioses résultats, et l’issue de la lutte est tellement certaine que, dûssions-nous expirer avant le triomphe définitif, nos yeux ne se fermeront pas sans voir poindre à l’horizon l’aurore de la radieuse ANARCHIE !
Des Anarchistes
Les groupes anarchistes de Marseille se réunissent chaque samedi à la Taverne Provençale, rue Rameau, à 8 h. 1/2 du soir.
Dans nos groupes, point n’est besoin de présentation.
Pas de statuts, pas de règlement, pas de cotisations pas d’engagements à contracter, pas de bureau ; en un mot aucune trace de cette autorité dont nous avons la haine.
Partout la liberté dont nous avons l’amour.
Journaux, brochures, livres de nature à faciliter l’étude de nos options, sont à la dispositions de tous.
Des causeries contradictoires s’engagent, au cours desquels chacun dans le langage qui lui est familier, émet son avis et le confronte loyalement avec des opinions contraires.
L’An-archie est, à la fois, la plus belle et la plus vaste des sciences puisqu’elle les embrasse toutes.
Il importe donc de l’étudier.
Nos groupes sont des cercles d’études sociales et des foyers de [… …] de propagande et d’agitation.Placard paru dans L’Agitateur, 1re année n° 3 (13 mars 1892)
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Le panamisthme
Le mal
Voilà toute la clique parlementaire de la haute chambre comme de la basse, depuis l’extrême droite jusqu’à l’extrême gauche, convaincue de n’être qu’un « ramassis de coquins ».
Les socialistes vocifèrent bien qu’ils sont purs, qu’ils n’ont pas touché. Parbleu ils étaient trois teigneux et un Ferroul. Tout le paquet ne valait pas trois francs quatre-vingt-quinze centimes.
Ils n’ont rien reçu parce qu’on ne leur a rien offert :
Telles de vieilles mégères affreusement laides, ridées, décaties et contrefaites qui poseraient pour le prix Monthyon, parce qu’aucun homme, malgré leurs œillades assassines, ne pousse le dévouement jusqu’à dégrafer le plat corsage de leur innocence !
Que les gobeurs du truc électoral s’indignent ou paraissent surpris ; c’est leur affaire.
Les anarchistes ne sauraient éprouver ni étonnement, ni indignation.
Dans ce siècle de mercantilisme, tout n’est-il pas vendu ou à vendre ?
Le magistrat vend ses arrêts, le policier, ses arrestations, le journaliste, sa plume, le prêtre, ses « oremus », l’orateur sa salive, l’écrivain son encre, le peintre ses couleurs, le poète ses rimes, le candidat ses promesses, l’électeur son suffrage, le mari sa femme, la femme son « savoir », la vierge, son ignorance, le riche sen influence, le pauvre sa résignation.
Dés lors, les ramollit du Sénat et les abrutis de la Chambre seraient bien bêtes de se gêner et l’on se demande pourquoi ils ne vendraient pas leurs services.
Monsieur « Tout le monde » bat monnaie de tout. Les parlementaires représentent Monsieur « Tout le monde » ; il est donc juste qu’ils fassent argent de leur mandat.
Ils émanent d’une masse corrompue, il est naturel que corruption les pourrisse :
Tel arbre ! tel fruit !Cela qui les ont précédés ont trafiqué de leur mandat ; leurs successeurs, quels qu’ils soient, spéculeront sur le leur.
C’est parfaitement logique.
Panama n’est qu’un des mille « pots aux roses » que fait éclore « l’État ».
Si « l’affaire » n’eût pas misérablement avorté, s’il y avait encore en caisse de quoi distribuer des chèques, acheter des consciences on peut être sise que personne n’eût bougé.
En vérité, pas une convention n’est passée, pas un monopole n’est concédé ou maintenu, pas un traité n’est consenti, pas un marché n’est conclu, pas un emprunt n’est réalisé, pas une fourniture n’est accordée, pas une entreprise n’est adjugée, pas une décision n’est prise, pas un projet de loi n’est adopté, pas un vote n’est acquis, pas un, sans que, sous une forme ou sous une autre, petits ou grands, des milliers de pots de vins ne soient précipités dans le gosier spongieux de tous les élus, quel que soit leur programme.
Cela a toujours été ; cela est ; cela sera nécessairement, aussi longtemps qu’il existera, sous quelqu’État que ce soit : monarchique, républicain ou Socialiste, des assemblées parlementaires : nationales, départementales ou communales.
Wilsonisme, Panamisthme, Parlementarisme : Ça rime et c’est la même chose.
Quand un bonhomme en sueur quel que soit son âge, s’expose aux courants d’air, il s’enrhume ; quand un citoyen, quelles que soient ses convictions, devient mandataire, il vole. Ce second résultat est aussi certain que le premier.
Le remède
Tourner le dos à tous les aigrefins de la politique même socialiste ; ne plus écouter les boni-menteurs de la propagande électorale.
Se rallier aux groupes de ces abstentionnistes qui, « depuis toujours » ont combattu tout candidat et toute candidature ; se joindre à ces hommes courageux et désintéressés qui depuis toujours, malgré tracasseries et condamnations ne cessent de répéter :
Le suffrage universel est une duperie, sauf pour les élus.
La révolution : la révolution seule est efficace et féconde !
L’Agitateur
Placard paru dans L’Agitateur, deuxième année n° 1 (14 janvier 1893)
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[ texte sur papier de couleur ]
- texte :
Au peuple
C’est à toi, Peuple, à toi si souvent trompé, que s’adressent ces quelques vérités. Il est bon que tu les entendes, à cette heure, alors qu’une fois de plus tes oppresseurs, Puissants de la Finance, du Sabre ou de la Croix, veulent égarer ta raison par les mensonges de l’antisémitisme.
On te dit tous les jours : « Le Juif est ton ennemi. » Tous les matins, dans les journaux, ici même sur ces murs, tu vois dénoncer un « péril juif ».
Peuple on te troupe,
Ton ennemi n’est pas le juif, « Le péril juif » dont on te menace n’existe pas pour toi.
Quant à l’Antisémitisme, à la faveur duquel certains de tes exploiteurs essaient de rejeter sur d’autres les responsabilités qu’ils assument, c’est un leurre, une duperie.
Le capitalisme, qu’ils soit juif ou chrétien, français ou étranger. Voilà ton ennemi véritable.
Que t’importent à toi, peuple, les querelles de religion, de race ou de nationalité ! Sur la terre, où le soleil luit également pour tous, il n’y a que deux sortes d’hommes : ceux qui peinent pendant toute une vie de misère et ceux qu’enrichit tout ce labeur.
Contre ces derniers, peuple, lève-toi : fais entendre ta voix puissante et réponds aux clameurs antisémitiques par ces cris de vérité et de justice :
Guerre au capital, quel qu’il soit !
Guerre à tous les oppresseurs, quelle que soit leur race, leur nationalité ou leur religion !
Un groupe d’Hommes Libres.
Marseille. — Imprimerie spéciale du Libertaire, 26, rue Sainte.
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[ texte (annonce de conférence) ]
- texte :
Marseille. — Salle Rossi, aux Chartreux — Marseille
Le lundi 26 septembre 1898, à 8 heures et demie du soir
Conférence
publique et contradictoire par
Sébastien Faure
sujet traité :
Dreyfus est innocent !
Aux hommes libres !
Oui, Dreyfus est innocent !
Tous ceux qui ont impartialement étudié l’affaire sont acquis à cette conviction.
La vérité éclate aujourd’hui si lumineuse, si écrasante, que l’État-major et ses complices en sont épouvantés.
Les feuilles Saint-Dominicaines auront beau mettre tout en œuvre pour perpétuer l’erreur, elles auront beau couvrir d’insultes les défenseurs du droit, il faudra bien que le monument de mensonges et de crimes édité par les Mercier, les Henry, les du Paty de Clam et les Esterhazy s’effondre un jour ou l’autre.
Il dépend des hommes de cœur et d’énergie que ce jour soit proche.
C’est à ceux-là, à tous, quelles soient leur religion, leur race, leurs opinions politiques et leur situation sociale, que je m’adresse.
***
Il faut que toutes les responsabilités soient établies.
Il faut que chacun — si haut placé soit-il — supporte le poids de ses fautes.
Il faut que la conscience publique se soulève et ecige la vérité toute entière.
Des décisions prises par des militaires, j’en appelle au bon sens des hommes libres. Des arrêts prononcés par les Conseils de guerre, j’en appelle à la justice du Peuple.
***
Ma certitude est complète, ma conviction inébranlable. J’irai partout propager la vérité et je ne m’arrêterai que lorsque celle-ci sera triomphante.
Que tous ceux qui sont pénétrés de la confiance qui m’anime fassent de même, et, bientôt, si formidable sera l’effort, que l’indignation universelle réclamera et accomplira la liquidation sociale démontrée nécessaire.
Sébastien Faure
Mes conférences sont toujours contradictoires. J’invite tout spécialement à celle-ci — et pour y prendre parole si bon leur semble — les nationalistes et les antisémites.
S’ils ont confiance en leurs affirmation, qu’ils viennent les soumettre à la discussion publique.
Sébastien Faure
Entrée : 50 centimes
https://fr.wikipedia.org/wiki/S%C3%A9bastien_Faure#/media/File:Dreyfus_est_innocent.jpg
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[ texte sur papier de couleur ]
- texte :
Élections législatives de mai 1898
Peuple !
La période électorale est ouverte, pompeusement décorée du titre de « consultation nationale ». Elle ne fait qu’affirmer une triple évidence :
La fourberie avide des candidats,
La mauvaise foi de la presse qu’ils paient pour lancer leurs programmes,
L’inconscience de la masse votante ahurie par les boniments et mystifiée par les réclames.
Peuple,
Tous les candidats te flattent, donc tous te trompent.
Tout flatteur vît aux dépens de celui qui l’écoute.
Arrière tous ces fumistes
peuple ne vote pas !
Le groupe :
Les Hommes Libres.Marseille. — Imprimerie spéciale du Libertaire, A. Gourdouze, 26, rue Sainte.
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[ texte ]
- texte :
À tous les travailleurs
Les anarchistes et le Premier Mai
Comme toujours, en ce Premier Mai 1934 - les anarchistes le disent : « Peuple révolte-toi, voici ton heure ! ».
Le régime qui pèse sur nos épaules depuis des siècles agonise. La crise économique place la France capitaliste, comme tous les autres pays capitalistes dans l’alternative : ou le fascisme ou la révolution.
Devant la vague révolutionnaire des mécontents, les forces de réaction s’arment et avec la complicité des gouvernants, se préparent à supprimer brutalement les relatives libertés arrachées par le peuple aux prix de longues et sanglantes luttes.
Balayant les politiciens, les anarchistes prennent place parmi les forces révolutionnaires, et seront l’âme des foules en révolte cherchant à ce groupe pour faire face au danger fasciste et pour substituer aux régimes d’escroqueries et d’assassinats permanents des formes sociales plus justes.
Car les anarchistes ont un programme précis de lutte et de réorganisation, qui est le suivant :
Destruction de tous les rouages étatiques
Suppression de tous les privilèges capitalistes
Expropriation totale et immédiate au profit de tous, des stocks d’aliments et marchandises bloquées par la crise.
Décentralisme et fédéralisme.
C’est-à-dire, la Commune, organisant librement sa vie économique et intellectuelle, car il ne peut y avoir de bonheur là il n’y a pas de liberté.
Anarchistes et partisans décidés de notre autonomie individuelle, mais aussi résolument contre tous régimes d’oppression.
Ouvriers, nous te disons que les anarchistes tentent de réaliser ce plan de travail, afin que la Révolution Victorieuse assure immédiatement à tous le maximum de liberté avec le maximum de bien-être.
Debout contre tous les fascismes !
En avant pour la Révolution Sociale !
Vile l’anarchie !
La Fédération Anarchiste Provençale
Camarades, lisez :
La Voix libertaire — Le Combat syndicaliste — Le Réveil anarchiste — L’Action libertaire — Le Semeur.En vente aux kiosques : cours Belsunce (face le XXe Siècle) et boulevard Garibaldi, 26.
Imp. [Costes et Sauquet … ?]
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[ invitation pour un meeting contre la réaction qui vise particulièrement les anarchistes défenseurs de la classe prolétarienne ]
- texte :
Contre la réaction : debout !
De toutes parts, les appels contre le fascisme se multiplient, et en dépit de cela la réaction gagne chaque jour du terrain.
Les anarchistes — dont nul n’ignore le désintéressement dans la lutte pour le triomphe de la cause prolétarienne — sont particulièrement visés.
Des mesures d’ordre très sévères et injustes sont mises en vigueur et c’est ainsi qu’à Marseille, La Ciotat, La Seyne et Paris, plusieurs anarchistes ont été expulsés pour le seul délit d’opinion.
Persécutés dans la monde entier (y compris la Russie qui vient de livrer notre camarade Pétrini à l’Italie) où iront-ils, ces indésirables ?
Quel sort sera réservé à ces hommes coupables de trop aimer leur prochain ?
L’histoire nous enseigne qu’un État commence par se défaire des meilleurs défenseurs de la classe prolétarienne, ensuite petit à petit, comme une pieuvre immonde, la réaction resserre ses tentacules et finit par ôter toute liberté et écraser le peuple entier.
Hommes épris de liberté, ne voyez-vous pas le danger qui vous guette ?
Voulez-vous faire face à cette vague réactionnaire qui menace vos foyers ?
Solidarisez-vous avec les anarchistes et, avec eux, exigez le respect du citoyen, le respect de la liberté toujours promise et toujours foulée aux pieds.
Élevez-vous contre ces mesures barbares et pour ce faire, assistez en masse au
meeting
qui aura lieu le [espace vide à remplir]
Lisez : La Voix libertaire, Le Libertaire, Terre Libre, L’En-dehors
[marque syndicale] imp. Burotto et Sauvion — 32, rue Chape
Imprimé à Marseille.
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[ texte ]
- texte :
Guerre à la guerre
Peuple debout !
La guerre, pour un nouveau partage du monde, est commencée ; l’agression italienne contre l’Abyssinie en est une preuve.
Après les parlotes des politiciens, et les discussions de la SDN, la parole est aux canons ; la guerre mise hors la loi par toutes les puissances est déclenchée par elle-même.
Peuple, prends garde !
Les politiciens t’endorment avec les élections tandis que la guerre fait rage. Sans que tu t’en aperçoives ils te conduisent vers un nouveau carnage, bien plus terrible que celui de 1914-1918.
Les anarchistes ont toujours dénoncé tous les chefs de tous les partis qui sont d’accord pour défendre leurs privilèges, qui sont ceux du capitalisme.
Le Front populaire et le Front national réalisent l’Union sacrée.
La rivalité entre le capitalisme allemand et anglais pour la domination économique du monde fut la cause e la guerre de 1914-1918.
En 1935 : le même conflit entre impérialisme met la France et l’Angleterre debout l’une contre l’autre, pour la conquête de l’hégémonie en Europe. Le conflit italo-éthiopien n’est que le produit de cette rivalité.
Peuple, ne marche pas !
Tu n’a rien qui t’appartienne, tu n’as donc rien à défendre, sinon le droit à l’existence.
À la guerre réponds par le grève générale insurrectionnelle
La révolution sociale seule
peut mettre un terme à toutes les guerres et à toutes les souffrances.
Les anarchistes.
Imp. Costes et Sauquet, 69, rue Ed.-Rostand - Marseille
Cette affiche a été imprimée en deux dimensions différentes (62×86 & 65×100).
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[ texte ]
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Guerre à la guerre
Peuple debout !
La guerre, pour un nouveau partage du monde, est commencée ; l’agression italienne contre l’Abyssinie en est une preuve.
Après les parlotes des politiciens, et les discussions de la SDN, la parole est aux canons ; la guerre mise hors la loi par toutes les puissances est déclenchée par elle-même.
Peuple, prends garde !
Les politiciens t’endorment avec les élections tandis que la guerre fait rage. Sans que tu t’en aperçoives ils te conduisent vers un nouveau carnage, bien plus terrible que celui de 1914-1918.
Les anarchistes ont toujours dénoncé tous les chefs de tous les partis qui sont d’accord pour défendre leurs privilèges, qui sont ceux du capitalisme.
Le Front populaire et le Front national réalisent l’Union sacrée.
La rivalité entre le capitalisme allemand et anglais pour la domination économique du monde fut la cause e la guerre de 1914-1918.
En 1935 : le même conflit entre impérialisme met la France et l’Angleterre debout l’une contre l’autre, pour la conquête de l’hégémonie en Europe. Le conflit italo-éthiopien n’est que le produit de cette rivalité.
Peuple, ne marche pas !
Tu n’a rien qui t’appartienne, tu n’as donc rien à défendre, sinon le droit à l’existence.
À la guerre réponds par le grève générale insurrectionnelle
La révolution sociale seule
peut mettre un terme à toutes les guerres et à toutes les souffrances.
Les anarchistes.
Imp. Costes et Sauquet, 69, rue Ed.-Rostand - Marseille
Cette affiche a été imprimée en deux dimensions différentes (62×86 & 65×100).
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- notes :
- descriptif :
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[ texte ]
- texte :
Comité de défense sociale de Marseille
Samedi 27 juin, à 21 heures
Salle des Dominicaines, 50, rue es Dominicaines
Meeting de protestation
sous la présidence d’honneur de Victor Margueritte
La stérilisation est-elle un crime ?
Le scandale des condamnations de Bordeaux
Orateurs inscrits :
Jean Marestan, de la Ligue des droits de l’Homme, Henday du Comité de défense socialeEntrée libre
Imp. Costes et Sauquet, 69, rue Ed.-Rostand - Marseille
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- notes :
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[ texte (avec de la place pour indiquer lieu et date) ]
- texte :
Mouvement libertaire
Section française
Conférence publique et contradictoire par A. Arru
Les libertaires et le problème social
Entré gratuite
Imprimerie nouvelle de Marseille - 118-120, rue Sainte
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
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[ Texte ]
- texte :
CNT Confédération Nationale du Travail AIT
Section française de l’Association Internationale des Travailleurs
La Grève et ses conséquences
Aux ouvriers intellectuels et manuels
Une fois de plus, un des plus puissants mouvements de grève que l’histoire ait connu fut brisé par les centrales syndicales réformistes. Ce n’est pas la première fois qu’on assiste à de semblables trahisons, ce ne sera pas non plus la dernière, parce que le syndicaliste réformiste porte en lui
le germe de la trahison permanente.
D’autre part, les décisions gouvernementales sont ridicules, inacceptables. La « prime d’attente » est une tromperie machinée aux fins de briser un mouvement de justes revendications ; quant aux promesses fallacieuses du gouvernement, elles n’ont d’autre but que de ramener l’ordre capitaliste dans un pays ébranlé par le mécontentement des travailleurs ; et dire que l’État fut aidé dans sa sale besogne par des politiciens tarés ainsi que par les responsables syndicaux, imbus de réformisme, de collaborationnisme.
Camarades ! Le syndicalisme révolutionnaire de la CNT, fidèle à la lutte de classe, préconise l’action directe, unique moyen de défense des exploités ; affirme que l’heure est venue de crier Halte aux spéculations politiques, aux grèves d’une heure ou de vingt-quatre heures, à celles dites tournantes, ainsi qu’aux grèves partielles, toujours vouées à l’échec, parce que l’expérience nous démontre que les ouvriers en grève sont isolés, qu’ils ne bénéficient jamais de la solidarité directe de l’ensemble des travailleurs, alors qu’en revanche. Le patronat, lui, est protégé par l’État et ses forces répressives telles que l’armée, la magistrature, la police, la gendarmerie.
Les grèves du mois d’août amorcèrent un choc entre deux forces irréductibles : le capitalisme et les travailleurs. En ce moment, la patronat, mettant à profit la trêve, se ressaisit, prépare ses plans de bataille, c’est à cause de cela que la CNT vous dit : soyez vigilants, préparez-vous pour les luttes futures, rejoignez les syndicats parce que plus que jamais, la solidarité, l’unité et la grève générale sont indispensables pour briser les complots du patronat, de l’État, des politiciens.
Qui ose nier que les ouvriers sont maîtres de leur destin, qu’eux seuls ont droit de choisir les méthodes capables de faire reculer les Grands Manitous ?
Prolétaire, tu dispose d’une arme redoutable :
la grève générale…
… qui, aux temps modernes et en vertu du progrès de l’industrie et de l’économie, assurera le triomphe, l’émancipation intégrale des travailleurs.
Ouvriers, ayez toujours présent à la mémoire que, seule la grève générale gestionnaire mettra la terre et l’industrie au service de la paix, qu’elle assurera le bien-être pour tous les humains. Dès lors, tous unis, préparons-nous pour les luttes futures.
Aux réquisitions gouvernementales, véritable entorse au droit de grève, opposons la solidarité ouvrière, ainsi nous ferons triompher notre devise :
L’émancipation des travailleurs sera l’œuvre des travailleurs eux-mêmes.
La CNT
Imprimerie Nouvelle de Marseille
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[ texte appelant à un meeting le 3 mars 1963, avec Federica Montseny, André Arru, etc. sous la présidence de Me Henri Jullien. ]
- texte :
Au nom du respect du droit d’asile…
La SIA (Solidarité Internationale Antifasciste)
organise
dimanche 3 mars 1963
à 9 h 30 du matin
au « Variétés-Cinéma »
rue de l’Arbre - la Canebière - MarseilleUn Grand meeting de solidarité en faveur des antifascistes d’Espagne
y participeront :
Maresca, professeur, délégué de la « Ligue des Droits de l’Homme »
et
Maurice Wahl, médecin - Georges Dubosclard, professeur - Frédérique Montseny, écrivain - André Arru, délégué de la « Libre-Pensée »
sous la présidence de maître Henri Jullien, président de la SIA…parce que la France est une république,
parce que l’Espagne est toujours sous le joug du fascisme
parce qu’il ne faut pas que le sort des réfugiés républicains espagnols soit remis en question…Nous demandons à tous les antifascistes, à tous les républicains, à tous les partisans et amants de la liberté, d’être présents à cette manifestation.
Imp. Guibourdenche, 44, rue des Dominicaines - Marseille. - Tél. 20.17.25
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- notes :
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[ texte ; photo (portait d’Albert Camus, en costume devant des étagères de livres) ]
- texte :
Dimanche 12 février 1967
à 9 h 30Culture et Liberté
organise
Salle Mazenod - 88, rue d’Aubagneune conférence sur Albert Camus
par Maurice Joyeux, des Grandes Conférences de ParisOuverture de portes à 9 h
Participation aux frais : 1 Fr.
Tournée de conférences sur Marseille, Nîmes, Montpellier, …
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
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[ texte ; dessin (billet de banque, 500 F, d’où sort un coup de poing) ]
- texte :
Lisez Le Monde libertaire
organe de la Fédération anarchiste
Librairie "Publico" - 3, rue Ternaux, 3 - Paris (11e)
en vente dans les kiosques
Affiche du groupe de Marseille-centre, diffusée aussi dans Le Lien : bulletin intérieur, de la Fédération anarchiste, n° 70 (janvier 1968) dont il a le mandat en 1967-1968.
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
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[ textes annonce d’une conférence à Marseille le 11 février 1968) ]
- texte :
Les problèmes du Planning familial et de l’avortement
par Aristide Lapeyre
Conférence organisée par Culture et liberté
le dimanche 11 février 1968, à 8 h 30 ; salle Mazenod ; 88, rue d’Aubagne
Ouverture des portes : 9 heures — Participation aux frais :
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- notes :
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[ Journal mural ]
- texte :
Pour la révolution anarchiste
Les Travailleurs vont payer les frais de la gestion capitaliste.
Devant un possible affrontement, le pouvoir multiplie les appels au civisme, relance son offensive d’embrigadement de la jeunesse et décuple ses efforts pour aliéner l’homme au système. La répression attend tout ceux qui refusent de s’y intégrer.
Face à cela organisons la lutte. Créons partout des comités de lutte contre la répression. Dénonçons les victoires empoisonnées et proposons une restructuration de la société par la lutte révolutionnaire.
Depuis la dévaluation, tout le monde parle de crise économique mondiale. M. Rueff prédit une crise aussi catastrophique que celle de 1929.
Alors que le pouvoir parle « d’assurer le développement humain nécessaire à l’économie s (Rapport-Montjoie-Ortoli), les grèves sauvages se multiplient et les mouvements sociaux prennent de l’ampleur. Les travailleurs de-vinent la tricherie du système social qui veut leur faire payer de leurs personnes la marche vers le totalitarisme
Les travailleurs paieront
La dévaluation devait, selon Chaban-Delmas, empêcher le déclenchement d’une déflation massive qui aurait provoqué une recrudescence du chômage. Mais nous avons la dévaluation et la déflation. Le coût de la vie augmente de 0,5 p. 100 par mois. Les impôts sur le revenu sont haussés de 25 p. 100. Plus de 400 milliards d’investissements les écoles, hôpitaux, logements, etc., sont bloqués.
Les grands trusts à la faveur des mesures prises par le système, se développent au détriment des petites entreprises. Les commerçants et artisans ont déjà réagi, employant parfois l’Action Directe. Le chômage va aller s’accentuant et dépasser les besoins en chômeurs du profit capitaliste.
L’AFFRONTEMENT EST POSSIBLE
Le pouvoir craint qu’une grève générale ne survienne. Il lui faut prendre des mesures de prévention
Les appels au civisme
C’est dit : les Français doivent se mettre au service de l’économie et du système, rechercher toujours la conciliation, accepter que leurs enfants travaillent dans des classes surchargées, serrer la ceinture, en écoutant les belles recommandations que font sur les écrans leurs dignes représentants, savants et condescendants.
Mais pour faire des Français ses « bons domestiques », le pouvoir ne se contente pas de paroles ; il a depuis longtemps commencé à aménager les structures de la société pour que les hommes soient toujours plus ses instruments.
L’embrigadement de la jeunesse
Le meilleur moyen d’embrigader la jeunesse, c’est le sport, faut que le sport soit un « Exutoire pour les jeunes ». Il faut leur donner le goût de la compétition, des olympiades dans le style Berlin 1936 ou Mexico 1968. Il faut les encadrer, les mobiliser pour qu’ils se défoulent et qu’il ne leur vienne pas à l’idée de remettre en cause leur véritable ennemi : le pouvoir d’État lui-même.
Les activités physiques sont facteur d’épanouissement et de libération positive ; mais utilisées par la société capitaliste et étatique, elles ne sont plus que libération négative, enthousiasme pour un paradis artificiel.
LE SPORT EST UNE DROGUE I que bien sûr la presse bourgeoise ne s’empresse pas de combattre et que le parti communiste utilise comme cheval de bataille.
L’autre moyen d’embrigadement dont a toujours usé le pouvoir, c’est l’armée Elle a toujours été là pour ingurgiter les jeunes à qui la société n’offrait que la solitude et la misère, pour ne leur offrir qu’un « héroïque » renoncement. On reparle de généraliser l’Incorporation à 18 ans, à la faveur de laquelle : « l’Instruction civique pourrait être donnée en temps voulu et S’IMPRÉGNER PLUS FACILEMENT DANS LES CIRES MOLLES ».
L’État a repris à son compte l’éducation jésuite ; il veut faire de tous les hommes sa soldatesque. Pour cela tous les moyens de mise en condition employés à l’armée sont également utilisés dans le « civil », en particulier par une pseudo-formation professionnelle, le travail a temps partiel et le chômage. Le système éducatif est bien conçu pour fabriquer les cadres et les nègres dont le système social a besoin.
Aliénation de l’homme au système
Les manuels scolaires le disent eux-mêmes : dans notre société, l’unité de mesure de valeurs, c’est le franc. La beauté d’un paysage, le charme d’une contrée n’ont plus le droit d’être appréciés que par l’intermédiaire du tourisme. Vivre, c’est profiter de ses loisirs mesurés à la machine à calculer. Ce qui fait la valeur de l’homme lui-même, ce n’est plus sa personnalité, mais la fonction qu’il occupe, son évaluation dans le cadre du système. Il est devenu l’objet, comme toute marchandise, de la loi de l’offre et de la demande. Il a ses carottes (télévision, voiture et tiercé) et son lapinier (HLM).
Là où échouent les moyens économiques pour sauver une affaire commerciale en difficulté, la psychologie, elle, peut réussir. Elle se sert en premier lieu de la publicité. Tout capitaliste, tout commerçant qui « ne croit pas à la publicité, c’est celui qui ne croyait pas à l’automobile en 1900 » ; c’est le meilleur moyen de vendre des courants d’air.
C’est surtout le moyen de créer des besoins chez les consommateurs venant suppléer à tous les besoins humains non satisfaits dans cette société, les libérant négativement et les mettant au service de la marchandise.
La seconde utilisation de la psychologie au service du capital, c’est la propagande destinée à maitriser et à tromper les masses en leur apportant le ré-confort des formules exprimant la générosité solide et tranquille ainsi que les moyens les plus sournois.
Dans l’entreprise, la psychologie Industrielle effectue un travail de sélection des individus uniquement au service du rendement. Toujours au service du rendement elle étudie la cou-leur, la luminosité, l’atmosphère de l’atelier ou du bureau, la hiérarchie des salaires, etc.
Pour que les travailleurs ne se révoltent pas, la psychologie industrielle a imaginé le moyen de les transformer en participants par le développement des « relations humaines » entre dirigeants et dirigés. Ces relations sont en fait uniquement destinées à annuler la dynamique de la lutte des classes. On complète cette mesure par l’intéressement des travailleurs à l’entreprise, en en faisant une multitude de petits « actionnaires » du système, pour qu’il ne leur vienne plus à l’idée de le détruire.
La participation est une arme à double tranchant, transformant les revendications globales en problèmes particuliers et finissant de détruire le sens de la solidarité ouvrière. Usine après usine, atelier après atelier, homme après homme, le front de classe est détruit
Aujourd’hui le maître c’est le système et les esclaves ce sont les administrés comme les administrateurs. L’État tend à tenir la société comme une marionnette formidable, d’une seule main, au moyen d’une bureaucratie extrêmement compliquée et envahissante. Centraliste mais tentaculaire, là est l’habileté, il cherche à intégrer tous les aspects de la vie sociale (les syndicats, la vie économique et la vie politique). Il s’infiltre dans la société, s’accapare de chacun de ses rouages, comme un cancer.
Répression
Sous le gouvernement des savants et des technocrates l’épanouissement individuel n’a plus de valeur. La technocratie trace les routes au service du système en niant les hommes. Les hommes n’existent que statistiquement ; et quand ils gênent la planification centraliste on les supprime.
Mais nous sommes nombreux à ne pas accepter les valeurs de cette société, et les rôles qu’elle nous assigne. Pour nous l’homme n’a pas d’autre but suprême que lui-même. Il faut donner à la vie le pouvoir de s’exprimer, de s’épanouir et de détruire dans l’enthousiasme les plus hauts obstacles. Revendiquons le « Tout est possible » et « Prenons nos désirs pour des réalités ». Nombreux sont ceux qui choisis-sent de refuser cet univers militaire où ils sont autant eux-mêmes que celui qui marche à quelques pas devant. Auparavant on se recollait contre : « Tu gagneras ton pain dans la sueur et la misère ». Aujourd’hui on se révolte contre : « Tu gagneras ton pain dans l’uniformité et l’ennui ».
Nous sommes ceux que la société nomme des « inadaptés » — bien sûr, nous ne sommes adaptes qu’a la société future. Elle nous range avec raison parmi les « déchets », ceux que les bolcheviks ou les nazis exécutaient ou mettaient dans des camps de concentration, « La pègre et les anarchistes » qui selon Christian Fouchet avaient provoqué les événements de mai 1968.
Organisons la lutte
Le refus de s’intégrer à la totalité entraine automatiquement les foudres de la répression. Un complot fait que les victimes de la répression sont systématiquement isolées. Décider de lutter et lutter en ordre dispersé ou par petits groupes serait vouer d’avance notre combat à la défaite.
Il faut se donner les moyens d’être le plus forts possible. La première tache c’est d’unir toutes les forces qui refusent et d’organiser la solidarité contre la répression sous toutes ses formes et en chacune de ses manifestations. Pour cela il est nécessaire de faire voir clairement le processus qui conduit à la répression : l’offensive étatique et capitaliste. Résister, riposter, mener l’offensive contre la répression conduira logiquement à lut-ter contre toute cette offensive, à organiser le combat révolutionnaire face au complot totalitaire.
CRÉONS PARTOUT DES COMITÉS DE LUTTE CONTRE LA RÉPRESSION !
***
L’action révolutionnaire est une expression des nécessités nées de la révolte. Elle doit tendre à briser les tables de valeurs, remettre en question les structures de la société, proposer d’autres tables de valeurs, d’autres structures.
L’action doit remettre en cause tous les résultats de l’aliénation et de la conscience collective, aider à la construction de consciences individuelles par la prise de conscience. Cette prise de conscience ne peut se faire que dans l’action. Bakounine proposait l’émancipation par la pratique L’autorité devient anonyme. Il faut lui donner des noms : répression, état policier, fourmilière, démission, etc., les faire jaillir non seulement par la dénonciation ou l’explication mais par des ACTES RÉVÉLATEURS et faire participer le plus grand nombre possible de gens à ces actes révélateurs.
Cette forme de propagande ne peut avoir de valeur que si les spectateurs sont heurtés de telle manière qu’ils prennent parti pour le propagandiste et deviennent acteurs.
Il nous faut parvenir à rallier la grande majorité des travailleurs ou être certains qu’ils choisiront le camp de la révolution le moment venu.
Non aux victoires empoisonnées !
Les syndicats réformistes flirtent sans cesse avec les directions patronales pour obtenir de « nouveaux avantages ». Ils acceptent plus ou moins la participation prétendant qu’elle peut déboucher sur la satisfaction de certains intérêts formules par les travailleurs.
D’après eux, si les jeunes ne trouvent pas d’emplois, si le pouvoir ne fournit pas les crédits nécessaires à l’instauration d’une véritable formation professionnelle pour tous, c’est parce qu’il les a « oubliés ».
Et s’ils donnent des ordres de grève c’est parce que l’intransigeance patronale les y a « obligés ».
Il faut le répéter, le patron c’est l’ennemi de classe et tous les avantages obtenus par l’action réformiste sont en fait uniquement destinés à provoquer la reprise, sans jamais remettre le système de gestion en cause.
Ce qui est plus grave, c’est que depuis toujours on utilise les mouvements révolutionnaires pour les faire déboucher sur une prise du pouvoir d’État par la vole parlementaire. Même lorsque, comme en 1936, les partis dits de gauche ont accédé au pouvoir, cela n’a rien changé aux structures fondamentales de notre société et cela n’a jamais aboli l’exploitation de l’homme par l’homme ou le système économique et social.
Parler aujourd’hui de gouvernement de la gauche pour créer « une démocratie avancée ouvrant la voie au socialisme », c’est ne pas tenir compte de l’expérience du Front Populaire, ou du pouvoir du Parti Travailliste en Grande-Bretagne. C’est aussi bloquer les luttes révolutionnaires en leur donnant un faux contenu — comme en mai 68. C’est enfin en venir à annuler la manifestation du 1er Mai 1969 pour préparer l’élection présidentielle.
De toutes façons, de nos jours, les capitalistes et les dirigeants politiques se serrent trop les coudes pour risquer de se faire détrôner par un véritable gouvernement de front populaire. Ce n’est pas parce que nous le voulons, mais aujourd’hui c’est tout ou rien.
Le pouvoir actuel ne peut être renversé que par un véritable mouvement révolutionnaire détruisant l’appareil d’État et donnant d’autres structures à la société.
LES URNES SONT LE TERRAIN DE LUTTE DE LA BOURGEOISIE. — De plus, ce n’est pas en confiant le pouvoir à un quelconque parti de gauche que l’on préparera l’avènement de la révolution sociale. L’appareil d’État ne fait que changer de mains et le nouveau maître se montre très vite encore plus autoritaire que l’ancien.
Même si par une lutte de type révolutionnaire, la Ligue communiste prenait le pouvoir, elle ne ferait que renouveler l’expérience des bolcheviks. Car elle est une organisation bolchevik, ayant les conceptions léninistes du parti. Elle est par là-même contre-révolutionnaire. D’ailleurs ses militants parlent d’hégémonie sur les syndicats, sollicitent des alliances avec le PC, font de la pêche à la ligne sur la CGT et en viennent à affirmer au printemps dernier, que voter Krivine c’est voter Révolutionnaire.
Que reste-t-il des « Victoires de Mai » ?
La reprise du secteur s’est faite sur des promesses. Comme de bien entendu les augmentations de salaires ont été effectuées. On sait que de toutes manières les prix les ont rattrapées depuis belle lurette.
Par contre presque toutes les réductions d’horaire sans perte de salaire sont passées aux oubliettes, la sécurité de l’emploi est de plus en plus atteinte et presque tout est à refaire pour remettre le système en cause. Ce dernier continue son patient travail d’Intégration et d’asservissement des travailleurs.
Il est nécessaire de pousser les grèves JUSQU’AU BOUT, sur un front le plus large possible JUSQU’À LA GRÉVE GÉNÉRALE, mettre chaque fois le système de gestion en contradiction avec lui-même, en l’obligeant à céder sur des points qui lui sont indispensables au maintien de l’exploitation — tels que l’embauche complète du personnel d’appoint, l’abaissement de l’âge de la retraite, pas de salaire en-dessous de 1.000 F, etc.
Une grève bien menée, débouchant sur une remise en question de la gestion, est par là-même un acte révélateur. C’est par de telles luttes que l’on peut parvenir à une grève générale gestionnaire débouchant sur la création d’un double pouvoir. Les formes de la lutte sont à expérimenter chaque jour et son but est à envisager également en permanence. Quel but lui donner ?
Une restructuration de la société
Il n’est pas question, après avoir détruit l’appareil du pouvoir d’État, de le remplacer par un appareil encore plus autoritaire. Dès le départ il faut construire un système libertaire, qui loin d’être le communisme (ou l’anarchie), lui ouvre néanmoins l’horizon.
« Dans le corps social comme dans le corps physique, l’ordre ne résulte pas de l’autorité, Il résulte de l’organisation » (Proudhon). Les principes fédéralistes libertaires demeurent les seuls conformes à la construction d’une société véritablement révolutionnaire qui ne peut se faire qu’a partir d’assemblées à la base coordonnant leurs efforts en se fédérant, ne donnant jamais le pouvoir de décision à quelques-uns.
En toutes choses c’est le système qui est déterminant. Que signifie aplanir la lutte des classes de façon révolutionnaire ? C’est faire que par une organisation de la société la naissance de tyrans, de minorités dirigeantes et d’idoles soit impossible ; c’est aussi faire que ce soient les hommes qui administrent les choses et non l’inverse. C’est le système qui fait les fonctions et la lutte contre la constitution d’une bureaucratie ne peut se faire qu’en structurant la société de telle manière qu’elle ne puisse pas engendrer une bureaucratie.
C’est aussi le système qui crée les difficultés quand il y en a. Un système révolutionnaire doit permettre aux difficultés de s’exprimer et ainsi d’être résolues. Les bolcheviks les faisaient disparaître en faisant disparaitre les hommes qui les exprimaient (en assimilant n’importe quel paysan à un koulak par exemple). Le système doit permettre la compréhension mutuelle.
Pendant la Commune de Paris, pour la première fois « depuis les jours de février 1848, les rues de Paris étaient sûres, et cela sans aucune espèce de police » (Marx — « La Guerre civile en France Si la société est bien construite on n’aura plus besoin de système répressif, comme par ailleurs de la publicité, de la propagande et des dirigeants, car tout cela deviendra inutile.
Groupe révolutionnaire anarchiste Berneri, Marseille.
SGI - Toulouse
Daté octobre 1969, tiré à 2 000 exemplaires (annotation à la main).
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
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texte
dessins (portraits des martyrs de Chicago)
- texte :
AIT — Confédération nationale du travail — AIT
1er Mai - Pourquoi ?
A. Parsons - L. Lingg - G. Engel - A. Fischer - A. Spies
Le 1er Mai 1886 à Chicago, ces cinq ouvriers anarchistes qui organisent un meeting lors d’une grève des métallos, furent arrêtés.
Leur crime : ils réclamaient les 8 heures. Le motif de leur arrestation : une provocation. Le verdict : pendaison.
Depuis le 1er Mai était une journée internationale de revendication ouvrière, avant d’être récupéré en 1942 par la bourgeoisie qui en fit la Fête du Travail.
Mai 68 fut un immense 1er Mai de lutte révolutionnaireDeux ans après où un sommes-nous ?
Bilan et perspectives lors d’un
Grand meeting anarcho-syndicaliste
Le 10 mai 1870 à 9 h 30 - Vieille bourse du travail — 13, rue de l’Académie
Organisé par l’Union locale CNT de Marseille, avec la participation de la CNT d’Espagne en exil et des Jeunesses anarchistes anarcho-syndicalistes
Imprimerie spéciale - CNT 39, rue de la Tour-d’Auvergne Paris - 9e - section française de l’Association internationale des travailleurs
Enregistrée à la préfecture de la Seine le 21 juin 1946 [xxx]- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
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[ texte ; dessin (jeune femme nues, visage de deux hommes, dragon) style pop ]
- texte :
Show Les Larrons
Montage humoristique d’après G. Fourest, A. Jarry, T. Tzara, Boris Vian
mise en scène de Gérard Forestal
avec :
Jean-Guy Barkan, William Davis, Adrienne Dellano, Grigori Knop, Richard Martin, Tania Sourseva, Michel TzicurisPrésenté par le
Théâtre Axel Toursky de Marseille
22, avenue Édouard Vaillant (3e), tél. 50 75 91, direct. : R. MartinRéalisation Electrogéloz
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
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[ texte ; plan d’accès ]
- texte :
Au temps de la Commune
Commémoration du centenaire
présentée par :
• Culture et liberté
• La Libre pensée
• L’UFOLEISdu jeudi 13 mai eu jeudi 27 mai 1971
11, rue Saint-Vincent-de-Paul, Marseille 4eOuverture tous les jours :
- le semaine, de 15 h à 20 h
- le dimanche, de 10 à 12 hRéunion de documents d’époque et fac-similés :
affiches - textes - revues - montages - dessins - caricatures - journaux - libres - photo - etc., etc.Samedi 15 mai, à 16 h et 19 h, et dimanche 16 mai, à 10 h 30 : projections
Mercredi 19 mai, à 21 h : montage audio-visuel avec débatsDeux conférences débats :
Le vendredi 14 mai, à 19 h : la Commune de 1971 à Marseille, présentée par M. Antoine Olivesi (maître-assistant à l’Université de Provence)
Le mardi 25 mai, à 19 h : la section marseillaise de l’Internationale, présentée par M. Lucien Gaillard (conseiller pédagogique)- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
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[ Texte ]
- texte :
Théâtre Toursky
22, avenue Édouard Vaillant — Marseille (3e)
Dimanche 19 à 17 h, lundi 20 décembre à 21 h
La Commune à travers ses chansons
Pottier, Clément, Bruant
et ceux qui l’on vécue : Lissagaray, Louise Michel, A. Rimbaud
Location par téléphone : 50.75.91 — Collectivités voir TEC : 62.78.27
Mercredi 22 décembre à 21 h
Récital de guitare classique : Grigori Knop, compositeur
[impr.]
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
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[ texte ]
- texte :
Électoralisme ou lutte de classe !
Que signifie l’union de la gauche ?
Réunion-débat
Vendredi 10 mars à 20 h 30
Au « Tahiti », boulevard Dugommier, Marseille 1ersur l’alternative de gauche ou le pouvoir aux travailleurs
organisé par l’OCL
Liez et faites lire Guerre de classes, journal communiste-anarchiste, pour le pouvoir international des conseils ouvriers
Supplément au n° 2 — Nouvelle série de « Guerre de classes » - Imp. NPP, Paris+20e
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
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[ texte (annonce d’une conférence le samedi 27 mai 1972 ou 1978) ]
- texte :
Sou l’égide de Culture et Liberté, conférence
L’anarchisme est-il une politique
par le Groupe d’études libertaires d’Avignon
Mairie d’Avignon, salle des Bustes
samedi 27 mai, 21 h
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
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[ texte ]
- texte :
Quand l’oppression quotidienne et institutionnelle ne suffit plus
Dans l’entreprise, salariat, cadences, conditions de travail, hiérarchie…
Dans les quartiers, urbanisme concentrationnaire, rénovation-déportation, transports… et partout, l’isolement !
Et partout, à l’école, la caserne, la prison, l’hôpital, l’asile… :
négation de l’individu !L’État et le patronat se démasquent et répriment
en expulsant : à la Butte aux Cailles en 72, dans la Marais en 77
en matraquant : à LIP, au Parisien et dans le métro
en tuant : Pierre Overney en 72, Pierre Maitre en 77Pour en finir…
Action directe !
Ensemble…
• on décide
• on s’organise
• on se défend
• on luttenous-mêmes pour la révolution sociale
gr. OCL 5/13 — gr. A. Jacob de la FA
Marseille ?
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
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[ portrait (Tolstoï) signé CMA ou CHA ? ; texte ]
- texte :
La Maison de l’Étranger
Exposition
Léon Tolstoï
1828-1978
exposition préparée par Christiane Mourey-Aguitton
présentée le samedi 10 février 1979 à 19 heures
par René Bianco, historien
ouverte du 12 au 28 février 1979 (sauf samedi et dimanche)La Maison de l’Étranger, 16, rue Antoine Zattara, 13003 Marseille ? Tél. (91) 95.90.15
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
- /B_tout>
[ texte ; dessin (tête d’enfant) ]
- texte :
Acratie
Association culturelle régionale d’anthropologie théorique et d’intervention expérimentale
La Papillonne
Pour en finir avec l’école, l’éducation, la soumission, l’enfance
Comme notre temps est à la recherche du nom qui pourrait le mieux en exprimer l’esprit, bien des termes ont été proposés, qui tous prétendent être le bon. De quelque côté qu’on se tourne, l’époque actuelle présente le spectacle le plus chaotique des tumultes partisans et les grands hommes du temps se rassemblent, tels des vautours, autour de l’héritage caduc du passé. Partout abondent les dépouilles politiques, sociales, ecclésiastiques, artistiques, morales et autres, et tant qu’elles ne seront pas consumées, l’air ne sera pas pur et les êtres vivants resteront oppressés.
Sans notre intervention, notre temps ne donnera pas naissance au terme adéquat ; nous devons tous y travailler ensemble. Pourtant, si cette œuvre dépend de nous, il est bon que nous nous demandions ce que l’on a fait de nous et ce que l’on se pro-pose de faire de nous ; quelle est donc cette éducation grâce à laquelle on tente de faire de noua les créateurs de ce terme ?
Si notre époque, après avoir conquis la liberté de pensée, désire la parfaire en liberté de volonté pour faire de celle-ci le principe , d’une ère nouvelle, l’objectif final de l’éducation ne peut plus être le Savoir, mais le Vouloir né du Savoir et, pour exprimer de façon frappante le but des efforts de l’éducation, nous dirons qu’il est l’homme personnel ou libre. La vérité même de l’homme n’est rien d’autre que la révélation de sa nature propre et pour cela il lui faut se découvrir lui-même, se libérer de tout ce qui lui est étranger, s’abstraire à l’extrême ou se débarrasser de toute autorité, reconquérir sa naïveté. L’école ne forme pas d’hommes aussi foncièrement trais ; s’il y en a cependant, c’est bien malgré l’école.
En pédagogie, comme dans d’autres domaines, la liberté n’a pas droit de cité, notre faculté d’opposition ne peut pas s’exprimer ; on ne veut que de la soumission. Le but est seulement de dresser à comprendre la forme et la matière : des ménageries des humanistes ne sortent que des lettrés, de celles des réalistes que des citoyens utilisables et, dans les deux cas, rien que des individus soumis. On étouffe par la force notre saine tendance à l’indiscipline et l’on empêche en même temps le Savoir de se développer en Volonté libre.
Aussitôt que l’homme met son point d’honneur à se sentir, à se connaître, à se réaliser — ainsi donc dans le sentiment et la conscience de soi et dans la liberté — il s’efforce alors de mettre fin à son ignorance, car celle-ci fait de l’objet étranger et pour lui incompréhensible une barrière, un obstacle à la connaissance de soi. Si l’idée de liberté s’éveille chez l’homme, une fois libre il ne cesse de continuer de se libérer ; mais s’il n’est que cultivé, il s’adaptera aux circonstances en personne hautement cultivée et raffinée et ne sera plus qu’un serviteur à l’âme soumise. Que sont donc, pour la plupart, nos personnages riches d’esprit et de culture ? Des marchands d’esclaves es au sourire hautain, des esclaves eux-mêmes.
55, rue Berlioz - 13006 Marseille - Tél. (91) 47.33.39
Imprimerie Encre noire
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- notes :
- descriptif :
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[ texte ; gravure/photo (Louise Michel par André Néraudan) ]
- texte :
Louise Michel
(1830-1905)
Commémoration du cent cinquantenaire
Centre d’études féminines de l’université de Provence
Colloque 11-12 juin 1980du 3 au 27 juin 1980
Exposition de documents sur la vie, l’œuvre, la légende de Louise Michel
Archives de la Ville de Marseille
1, place Auguste-Carli - 13001 - Marseille
Tél. 48 14 66Atelier municipal de reprographie
Annonce d’un colloque et d’une exposition en juin 1980. Voir aussi le volume des actes du colloque.
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- notes :
- descriptif :
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[ facsimilé plaque de rue, peut-être fait à Marseille ]
- texte :
1 Arr.
Rue Louise Michel
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
[Aux conscrits]
[Aux conscrits]. — Marseille : Groupe de la jeunesse révolutionnaire (Marseille), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
[Le 1er mai, les élections municipales, manifeste]
[Le 1er mai, les élections municipales, manifeste]. — Marseille : L’ Agitateur (Marseille), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une ) ; x × y cm.
sources :
[Manifeste an-anarchiste]
[Manifeste an-anarchiste]. — Marseille : L’ Agitateur (Marseille), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Le panamisthme]
[Le panamisthme]. — Marseille : L’ Agitateur (Marseille), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Au peuple]
[Au peuple]. — Marseille : les Hommes libres (Marseille), (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
[Dreyfus est innocent ! : conférence par Sébastien Faure]
[Dreyfus est innocent ! : conférence par Sébastien Faure]. — Marseille : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Élections législatives de mai 1898 : Peuple ! Ne vote pas !]
[Élections législatives de mai 1898 : Peuple ! Ne vote pas !]. — Marseille : les Hommes libres (Marseille), (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 32 × 25 cm.
sources :
[Les anarchistes et le Premier Mai]
[Les anarchistes et le Premier Mai]. — Marseille : Fédération anarchiste provencale, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 123 × 85 cm.
sources :
[Contre la réaction : debout ! De toutes parts, les appels contre le fascisme se multiplient, et en dépit de cela la réaction gagne chaque jour du terrain]
[Contre la réaction : debout ! De toutes parts, les appels contre le fascisme se multiplient, et en dépit de cela la réaction gagne chaque jour du terrain]. — Marseille : [s.n.], [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier rouge ) ; 60 × 82 cm.
sources :
[Guerre à la guerre : peuple debout !]
[Guerre à la guerre : peuple debout !]. — Marseille : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 65 × 100 cm.
sources :
![]() 1935 |
![]() 1935 |
[Guerre à la guerre : peuple debout !]
[Guerre à la guerre : peuple debout !]. — Marseille : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 62 × 86 cm.
sources :
![]() 1935 |
![]() 1935 |
[La stérilisation est-elle un crime ? : meeting de protestation]
[La stérilisation est-elle un crime ? : meeting de protestation]. — Marseille : CDS_ (Comité de défense sociale : 1903-....), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 43 × 62 cm.
sources :
![]() 1936 |
![]() 1936 |
[Les libertaires et le problème social, Conférence publique et contradictoire par A. Arru]
[Les libertaires et le problème social, Conférence publique et contradictoire par A. Arru]. — Marseille : Mouvement libertaire. Section française, [ ?] (Imprimerie nouvelle de Marseille). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier rose ) ; 50 × 33 cm.
sources :
[La Grève et ses conséquences. Aux ouvriers intellectuels et manuels]
[La Grève et ses conséquences. Aux ouvriers intellectuels et manuels]. — Marseille : CNT_ (France), [ca ] (Imprimerie nouvelle de Marseille). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 100 × 65 cm.
sources :
[Grand meeting de solidarité en faveur des antifascistes d’Espagne]
[Grand meeting de solidarité en faveur des antifascistes d’Espagne]. — Marseille : SIA_ (Solidaridad internacional antifascista - Solidarité internationale antifasciste), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier jaune ) ; 60 × 40 cm.
sources :
[Conférence sur Albert Camus, par Maurice Joyeux]
[Conférence sur Albert Camus, par Maurice Joyeux]. — Marseille : Culture et Liberté (Marseille), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
[Lisez le Monde libertaire]
[Lisez le Monde libertaire]. — Marseille ; Paris : FA__ [2] (Fédération anarchiste : 1953-....) : FA__. Groupe de Marseille-centre : le Monde libertaire, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier jaune ) ; 60 × 40 cm.
sources :
[Les problèmes du planning familial et de l’avortement]
[Les problèmes du planning familial et de l’avortement]. — Marseille : Culture et Liberté (Marseille), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 35 × 25 cm.
sources :
![]() 1966 |
![]() 1966 |
[Pour la révolution anarchiste]
[Pour la révolution anarchiste]. — Marseille : FA__ [2] (Fédération anarchiste : 1953-....) : Groupe révolutionnaire anarchiste Berneri (Marseille), (SGI (Société générale d’impression, Toulouse)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier orange ) ; 50 × 33 cm.
sources :
[1er mai, pourquoi ?]
[1er mai, pourquoi ?]. — Marseille : CNT_ (España) : CNT_ (France) : JAS (Jeunesses anarcho-syndicalistes), (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier rouge ) ; 60 × 40 cm.
sources :
[Show Les Larrons Montage humoristique d’après G. Fourest, A. Jarry, T. Tzara, Boris Vian]
[Show Les Larrons Montage humoristique d’après G. Fourest, A. Jarry, T. Tzara, Boris Vian]. — Marseille : [s.n.], [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux : orange , violet , papier blanc ) ; 48 × 31 cm.
sources :
[Au temps de la Commune : commémoration du centenaire]
[Au temps de la Commune : commémoration du centenaire]. — Marseille : Culture et Liberté (Marseille) : Libre pensée, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier jaune ) ; 30 × 40 cm.
sources :
[La Commune à travers ses chansons : Pottier, Clément, Bruant]
[La Commune à travers ses chansons : Pottier, Clément, Bruant]. — Marseille : Théâtre Toursky (Marseille), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : rouge , papier blanc ) ; 120 × 80 cm.
sources :
[Electoralisme ou lutte de classe ! Que signifie l’union de la gauche ? Réunion débat sur l’alternative de gauche ou le pouvoir aux travailleurs]
[Electoralisme ou lutte de classe ! Que signifie l’union de la gauche ? Réunion débat sur l’alternative de gauche ou le pouvoir aux travailleurs]. — Marseille : OCL_ (Organisation communiste libertaire : 1971-1974), (NPP (Paris)). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 60 × 40 cm.
sources :
[L’anarchisme est-il une politique]
[L’anarchisme est-il une politique]. — Avignon ; Marseille : Culture et Liberté (Marseille) : Groupe d’études libertaires d’Avignon, [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier bleu ) ; 60 × 40 cm.
sources :
[Quand l’oppression quotidienne et institutionnelle ne suffit plus, l’État et le patronat se démasquent et répriment]
[Quand l’oppression quotidienne et institutionnelle ne suffit plus, l’État et le patronat se démasquent et répriment]. — Marseille : FA__ [2] (Fédération anarchiste : 1953-....) : FA__. Groupe Alexandre-Jacob (Marseille ?) : OCL_ (Organisation communiste libertaire : 1976-....), [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : papier orange ) ; x × y cm.
sources :
[Exposition Léon Tolstoï]
[Exposition Léon Tolstoï]. — Marseille : [s.n.], . — 1 affiche (photocop. ), coul. (une : noir , papier jaune ) ; 30 × 21 cm.
sources :
[La papillonne : pour en finir avec l’école, l’éducation, la soumission, l’enfance]
[La papillonne : pour en finir avec l’école, l’éducation, la soumission, l’enfance]. — Marseille : Acratie (Marseille), [ca ] (Encre noire (Marseille)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier violet ) ; 45 × 32 cm.
sources :
[Louise Michel, 1830-1905. Commémoration du cent cinquantenaire Centre d’études féminines de l’université de Provence]
[Louise Michel, 1830-1905. Commémoration du cent cinquantenaire Centre d’études féminines de l’université de Provence] / André Néraudan. — Marseille : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux : rouge , noir , papier blanc ) ; 55 × 37 cm.
sources :
![]() [ 1978 & ante] |
![]() 1980 |
![]() [ca 1987] |
![]() [ 1977 ?] |
![]() 1983 |
[Rue Louise Michel]
[Rue Louise Michel]. — Marseille : [s.n.], [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : bleu , papier blanc ) ; 40 × 25 cm.
sources :
[Voter c’est abdiquer, s’abstenir c’est lutter]
[Voter c’est abdiquer, s’abstenir c’est lutter]. — Marseille : FA__ [2] (Fédération anarchiste : 1953-....) : FA__. Groupe de Marseille, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 76 × 56 cm.