Tanneries (Dijon)

 

Espace autogéré des Tanneries.

 

Affichage par année

144 affiches :

 


    [Journées portes ouvertes aux Tanneries]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Journées portes ouvertes aux Tanneries]. — Dijon : Espace autogéré des Tanneries, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : Tanneries (Dijon)
    • Liste des thèmes  : luttes urbaines
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : galas et actions de soutien  ; lieux — librairies...  ; spectacle, concert, fête…  ; opendeurdag -journée portes ouvertes
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessin (famille : détournement de dessin publicitaire des années 50) ]

    texte :

    Journées portes ouvertes aux Tanneries

    ven. 6, sam. 7 et dim ; 8 octobre

    entrée libre (en soutien aux travaux)

    Pour des alternatives au système capitaliste, prenons des espaces de vie, de création et de lutte !

    Vendredi 6 octobre à partir de 21 h

    • Courts métrages sur les manifs de Washington et de Seattle
    • Kaophonie Tribu (afro transe percus / Luzy)
    • Rude Boy Systeme(ska reggae rock steady)
    • Moon Up (rock steady / Bordeaux)
    • Vömit for Breakfäst (grindpunk / St-Étienne)

    Samedi 7 octobre
    • 14 h place du Bareuzai : manif anticapitaliste et fête de rue
    au centre ville accompagnée du “grand jeu de la spéculation” (théâtre de rue)
    • à partir de 19 : forum-débat-expos-vidéos
    proposés par la “Caravane anticapitaliste” de mobilisation contre le sommet du FMI et de la Banque Mondial à Prague

    • René Binamé et les roues de secours (punk festif & chansons révolutionnaires / Bruxelles)
    • Piloophaz (hip-hop / St-Étienne)
    • NCA (punk hardcore / Bretagne)

    Dimanche 8 octobre à partir de 15 h

    • hip-hop
    • graphs
    • breakdance
    • atelier pratique sur l’action directe non-violente
    • Dans la solitude des champs de coton pièce de théâtre

    Pendant les 3 jours : expos variées - tables de presse - possibilité d’hébergement - bouffe végétalienne

    Espace autogéré des Tanneries
    15, bd de Chicago, 21000 Dijon
    Tél. 03 80 66 64 81

    + surprises !

    Évitez d’amener vos chiens

    [CBI ?] 58170 Luzy 03 86 30 05 45


    sources :
     











    [Contre les saigneurs du G8 !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Contre les saigneurs du G8 !]. — Lyon ; Paris : AL__ (Alternative libertaire : 1991-2019) : CLAAAC G8 ! (Convergence des luttes anti-autoritaires et anti-capitalistes) : CNT_F (France) : FA__ [2] (Fédération anarchiste : 1953-....) : FA__. Union locale de Lyon : No Pasaran (réseau) : OCL_ (Organisation communiste libertaire : 1976-....) : OSL_ (Organisation socialiste libertaire), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  :
    • Lieux d’archivages  : Tanneries (Dijon)
    • Liste des thèmes  :
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; dessin : pic de montagne avec poing levé et drapeaux (un rouge et noir, un noir) ]

    texte :

    Pour un finir avec le capitalisme, la guerre, le patriarcat…

    Liberté de circulation, Action directe !

    Contre les saigneurs du G8 !

    1er, 2 et 3 juin 2003, sommet du G8 à Évian

    Le G8 se déroulera les 1er, 2 et 3 juin 2003 à Évian. Le G8 regroupe les gouvernements des 8 pays les plus riches et industrialisés du monde, il impose un ordre mondial au profit d’une minorité richissime et au détriment d’une immense majorité d’individu-e-s asservi-e-s et opprimé-e-s. Nous pensons qu’il dit exister entre les êtres humains des rapports autres que marchands, de domination, d’aliénation ou d’exploitation. La pollution, les gâchis des ressources naturelles, les écarts de richesses sont de plus en plus catastrophiques. La globalisation se traduit par une dégradation des conditions de vie, de travail et par un contrôle social renforcé. Le patronat, avec le soutien des États, prend l’offensive : destruction des services publics, régression du droit du travail, précarisation, flexibilité, licenciements, casse des acquis sociaux (sécurité sociale, retraites…). Ce système capitaliste ne peut pas être réformé, car il conduit inéluctablement à ces effets. La rupture avec le capitalisme est à nos yeux la seul voie possible pour empêcher une catastrophe économique humaine et écologique.

    Le capitalisme, c’est la guerre […]

    Autogestion, action et démocratie directe contre les États et le Capital […]

    […]

    […]

    Les organisations signataires s’engagent à tout mettre en œuvre pour participer à la campagne anti-G8, aux collectifs et initiatives locales et régionales, au village alternatif, anticapitaliste et anti-guerre (VAAG) ainsi qu’à la participation au cortège noir et rouge dans les manifestations de masse, à l’initiative « feu au lac » et à une initiative pour l’ouverture des frontières, le tout dans le cadre et les orientation du texte ci-dessus.

    ClaaacG8 [logo] Convergence des luttes anti-autoritaires et anti-capitalistes CLAAAV G8 !

    c/o : La Plume noire, 19, rue Pierre-Blanc, 69001 Lyon - mail : claaacg8@claaacg8.org - site internet : http://www.claacg8.org


    sources :

    Relevé sur http://www.federation-anarchiste.org/spip.php?article175.





    [Semaine internationale d’actions contre le contrôle social]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Semaine internationale d’actions contre le contrôle social]. — Paris : il-legalteam : No Border, (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; 45 × 64 cm.

    • Affiches par pays  :
    • Lieux d’archivages  : Tanneries (Dijon)
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; émigration et immigration  ; procès
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Union européenne (UE, CEE, ...)
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations  ; soutien à militants
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte bilingue (français & anglais) ; dessin (empreinte de mains et grillage en barbelés) ; filigrane (affiche du « campement contre le SIS à Strasbourg du 19 au 28 juillet 2002 ») ]

    texte :

    du 22 au 28 février 2003, pendant les procès du campement No Border

    22nd to 28th February 2003, during NoBorder Camp trials

    Semaine internationale d’actions

    an international week of action

    Between 22nd and 28th February, 6 people charged during the Camp will bi tried in Strasbourg. The NoBorder Camp, in which more than 2000 people participated in Strasbourg in July 2002, was intended as an attack against measures intended to control us all, those with and those without documentation. Its call was “No border, No Nation, No Social Control”. Many different forms of action, demonstration, debate, self-organization and self-management involving all aspects of everyday life took place during the camp.

    International solidarity is required to combat the repressions the camp faced. By dragging our comrades through the courts, the State is inviting us to make ourselves heard, once again.
    We should make ourselves heard, in Strasbourg and elsewhere, on the very same issues which made us join the camp in the first place.

    This invitation deserves a response …

    On the occasion of this week-long court procedure, therefore, a week of action and concrete struggle against social control is called.
    We should affirm, once again, our determination to fight measures of social control currently being introduced and focus ont the issues raised during the camp.

    Du 22 au 28 février ont lieu les procès des 6 personnes inculpées durant le campement NoBorder. Le campement NoBorder, qui a réuni plus de 2000 personnes à Strasbourg en juillet 2002, entendait s’attaquer aux dispositifs de contrôle qui nous visent tous, avec ou sans papiers, à travers les mots d’ordre : “non aux frontières, non aux nations, non au contrôle social”. Actions, manifestations, discussions, auto-organisation et autogestion de tous les aspects de la vie commune ont pris place lors de cette initiative.

    Pour faire face à cette répression, la solidarité doit s’organiser au niveau international. En trainant des camarades devant ses tribunaux, l’État nous invite à nous manifester à nouveau, à Strasbourg et partout ailleurs, sur les questions qui nous avaient amen-es au campement :

    Soyons à la hauteur de l’invitation…

    À l’occasion de cette « semaine de procès », nous appelons à une semaine d’actions et de lutte concrète contre le contrôle social. Ce sera un moment pour réaffirmer, autour des thématiques mises en avant lors du campement, notre volonté offensive de mettre en échec ces dispositifs.

    contre le contrôle social

    against social control

    Relaxe pour tous les inculpés ★ Liberté de circulation et d’installation ★ Des papiers pour tous ou plus de papiers du tout
    End to all charges ★ Freedom of movement and of residence ★ Documents for every-one or no documents at all

    transmissions de récits d’action, de communiqués de soutien, suggestions et demandes d’infos ; accounts of action, communiqués, proposals and requests for information : il-legalteam@lalune.org ★ il-legalteam, 21ter, rue Voltaire, 75011 Paris

    Imprimerie spéciale


    sources :
     

    2002
    Affiche liée



    [15 Jahre Rote Flora unkraut vergeht nicht…]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    15 Jahre Rote Flora unkraut vergeht nicht…]. — Hamburg Hambourg : Rote Flora, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : Allemagne
    • Lieux d’archivages  : Tanneries (Dijon)
    • Liste des thèmes  :
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : anniversaire, commémoration  ; lieux — librairies...
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; photo d’articles de presse ]

    texte :

    15 Jahre

    Rote Flora

    unkraut vergeht nicht…

    Festspielwoche

    Montag 01.11.04
    18⁰⁰ Uhr Photoausstellungseröffnung
    20⁰⁰ Uhr Gespräche und Diskussion
    über Florageschichte, Perspektiven und den Bezug zur Szene danach bunte Überaschung

    Dienstag 02.11.04
    20⁰⁰ Uhr Kabarettabend
    Fanny Müller, Lisa Politt, Thomas Ebermann, Rainer Trampert, Gunther Schmidt, und Gäste

    Mittwoch 03.11.04
    16⁰⁰ Uhr Workshops
    Wandzeitung zu Freiräumen
    Pink & Silver Treffen für Alle
    20⁰⁰ Uhr Filmabend
    zu 15 Jahr Rote Flora
    20⁰⁰ Uhr Artcafe
    Veranstallung zum Thema Utopien

    Donnerstag 04.11.04
    20⁰⁰ Uhr Diskussionsveranstaltung
    zu Antisemitismus und dem Text des Plenums

    Freitag 05.11.04
    22⁰⁰ Uhr Konzert
    Kante und Tigerbeat

    Samstag 06.11.04
    11⁰⁰ Uhr Frühstücksbrunch mit Tischtennis
    Schläger mitbringen
    ab 13.30 Aktionstag in der Schanze -Schanzenralley -Wagenrennen -Hökelspiele
    22⁰⁰ Uhr 15 Jahre Flora-Party
    Techno - Dub - autonome - Hopsmusik + Modenschau

    Sonntag 07.11.04
    ab 14⁰⁰ Tag der offenen Floratür
    Kaffe und Kuchen in der Vokü stündliche Führungen durchs Haus bis 17 Uhr
    18⁰⁰ Talkshow mit Anwohnerinnen
    zu Flora und Schanzenviertel

    01.11 - 07.11.04
    20⁰⁰ Uhr Photoausstellung zur Geschichte der Flora

    http://www.rote-flora.de
    […]


    sources :
     





    [Une grue occupée, un chantier bloqué... À Palaiseau comme ailleurs, reprenons l’offensive !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Une grue occupée, un chantier bloqué... À Palaiseau comme ailleurs, reprenons l’offensive !]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 60 × 40 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)  ; Tanneries (Dijon)
    • Liste des thèmes  : émigration et immigration  ; prison
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations
    notes :
    descriptif :


    [ Photo d’une grue (entreprise Bouygues bâtiment Ile-de-France) bloquée avec banderoles « Non aux Centes de rétention », « Non à toutes les constructions » ; colonne de texte sur la droite ]

    texte :

    Une grue occupée, un chantier bloqué...

    Une campagne nationale d’actions contre le programme de constructions de lieux d’enfermement pour sans-papiers (nécessaire à l’application de la loi Sarkozy qui triple la durée de rétention) a commencé.

    Le 4 mai 2004, nous avons occupé le chantier du centre de rétention administrative de Palaiseau. En occupant la grue pendant douze heures, jusqu’à ce que nous en soyons délogés par la police, nous avons bloqué et désorganisé l’avancement des travaux. Cette action a été soutenue par de nombreux Palaisiens.

    La généralisation de l’enfermement comme dispositif de contrôle social se concrétise aujourd’hui grâce à la collaboration de l’État et de Bouygues qui construit la majorité des nouvelles prisons et des nouveaux centres de rétention en France.

    Ils construisent des prisons

    Ils construisent des centre de rétention

    Donnons-nous les moyens de les en empêcher…

    À Palaiseau comme ailleurs, reprenons l’offensive !


    sources :
     




    [Karawane]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Karawane]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois  : noir , bleu , brun , papier kraft ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : Suisse
    • Lieux d’archivages  : Tanneries (Dijon)
    • Liste des thèmes  : autonomie  ; contrôle social  ; économie : transports
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations
    notes :
    descriptif :


    [ texte (français et allemand, sur une tour d’immeuble) en bleu ; dessin (ville en flammes bleues) ; carte géographique du parcours entre les lacs de Suisse ; photo (manifestation cycliste [du début du 20e siècle ?]) ]

    texte :

    Caravane pour l’autonomie et contre le contrôle social
    parce qu’ils ne sont pas d’accord avec une société de prisons, de salariat, de capitalisme, de frontières, d’oppression, de caméras de surveillance, de fichage policier, de propriété privée et de logement utilitaire, ils ont pris la liberté, des vélos et la route.
    ils viennent dans votre ville, laissez vous emporter.


    Karawane für Autonomie und gegen soziale Kontrolle
    Weil sie nicht einverstanden sind mit einer gesellschaft von gefängnissen, der lohnarbeitdes Kapitalismus, der grenzen, der ausbeutung, der liberwachungskameras und polizeilicher autzeichnung, der privatere entums und nutzungsverhäl[…] haben sie sich die freiheit die fahrräder und die strasse genommen und sich auf den weg gemacht.
    sie kommen in pure stadt, lasst euch mitzichen

    Karawane

    hors contrôle — ausser kontrolle

    www.stop.control.ch.vu


    sources :
     





    [Εκδήλωση - Συζήτηση Οι φυλακές σήμερα.]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Εκδήλωση - Συζήτηση Οι φυλακές σήμερα.]. — Thessaloníki̱ = Θεσσαλονίκη Thessalonique : [s.n.], [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : Grèce
    • Lieux d’archivages  : Tanneries (Dijon)
    • Liste des thèmes  : prison
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Karýdis, Vasílis = Καρύδης, Βασίλης  ; Kátsia, Konstantína = Κάτσια, Κωνσταντίνα  ; Papadákis, Kóstas = Παπαδάκης, Κώστας
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; photo (prison derrière des barbelés) ]

    texte :

    Εκδήλωση - Συζήτηση
    Οι φυλακές σήμερα.
    Το κίνημα των κρατουμένων
    & το νόημα πι Αλληλεγγύης

    Ομιλητές.
    •Κώστας Παπαδάκης
    Δικηγόρος, Εναλλακτική Παρέμβαση
    •Βασίλης Καρύδης
    Εγκληματολόγος, Καθηγητής Πανεπιστημίου
    •Κωνσταντίνα Κάτσια
    Δικηγόρος, Αντιεξουσιαστική Κίνηση

    ΠαΜακ (παν. Μακεδονίας)
    Παρασκευή 21/11 7.00μμ
    τηλ. παρέμβαση κρατουμένων φυλακών

    Αντιεξουσιαστική Κίνηση Θεσσαλονίκης

    www.resistance2003.gr


    traduction :

    Événement - Discussion
    Les prisons aujourd’hui.
    Le mouvement des prisonniers & le sens de la solidarité

    Intervenants.
    • Costas Papadakis
    Avocat, intervention alternative
    • Vassilis Karydis
    Criminologue, professeur d’université
    • Konstantina Katsia
    Avocat, Mouvement anti-autoritaire

    PaMak (Université de Macédoine)
    Vendredi 21/11 7.00PM
    intervention téléphonique des détenus

    Mouvement anti-autoritaire de Thessalonique

    www.resistance2003.gr


    sources :

    2005 / 2011 ?

    kdílosi - Syzítisi
    Oi fylakés símera.

    To kínima ton kratouménon
    & to nóima pi Allilengýis

    Omilités.
    •Kóstas Papadákis
    Dikigóros, Enallaktikí Parémvasi
    •Vasílis Karýdis
    Enklimatológos, Kathigitís Panepistimíou
    •Konstantína Kátsia
    Dikigóros, Antiexousiastikí Kínisi

    PaMak (pan. Makedonías)
    Paraskeví 21/11 7.OOmm
    til. parémvasi kratouménon fylakón

    Antiexousiastikí Kínisi Thessaloníkis

    www.resistance2003.gr



    [Mammouth]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Mammouth]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (sérigr. ), coul. (une  : brun , papier blanc ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  :
    • Lieux d’archivages  : Tanneries (Dijon)
    • Liste des thèmes  : art : musique
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : spectacle, concert, fête…
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessin (mammouth avec casquette « Babar » ]

    texte :

    Mammouth

    Genocid

    Head war

    La Bar

    Sam 8 July

    Matt

    Impuls if

    karl Cock

    Corection odit N

    Jael 1

    Mikoi

    21 h…
    on donation

    3672
    1
    08 07 06


    sources :
     









    [Music & Graphic Design Convention]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Music & Graphic Design Convention]. — Lausanne : [s.n.], . — 1 affiche (sérigr. ), coul. (quatre ou plus  : rouge , noir , bleu , jaune , papier gris ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : Suisse
    • Lieux d’archivages  : Tanneries (Dijon)
    • Liste des thèmes  : art : musique
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessin (parachutiste et nuages) ]

    texte :

    Music & Graphic Design Convention

    Food concept by Penellope

    vendredi 30 nov. — samedi 1er déc. 07 — dès 18 h Zinema rue du Maupas à Lausanne

    Guests : Everestrecords (be) Midinette records (lsn) Fulguro (lsn) Emy Amstein (fr) Dead Vox (lsn) the Sparkplugs/Subversiv records (be) Creaked records (lsn) Underborder (Ramallah-lsn) Prism (lsn) la Plus belle poubelle du monde (lsn) Urka (lsn) Schoenherwehrs (lsn) D-DS T-shirts (lsn) Atelier Obscur (lsn) Crachepapier (ge) Monokinin (lsn) DJ Reverend Beat-Man (Voodoo Rhythm records) (be) Panti Christ (be) Gentlemen records (lsn) + DJ Basic Nick (lsn) + Nath & Cliff (lsn)

    Exposition au Rez 30 nov. 07-06 janv. 08 Palais de Rumine - Lausanne

    [logo] KA-B-AK-A } [logo] Zinema

    Serico : Atelier Obscur


    sources :
     

    2007
    Affiche liée


    [Music & Graphic Design Convention]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Music & Graphic Design Convention]. — Lausanne : [s.n.], . — 1 affiche (sérigr. ), coul. (quatre ou plus  : rouge , noir , bleu , jaune , papier gris ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : Suisse
    • Lieux d’archivages  : Tanneries (Dijon)
    • Liste des thèmes  : art : musique
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessin (parachutiste et nuages) ]

    texte :

    Music & Graphic Design Convention

    Food concept by Penellope

    vendredi 30 nov. — samedi 1er déc. 07 — dès 18 h Zinema rue du Maupas à Lausanne

    Guests : Everestrecords (be) Midinette records (lsn) Fulguro (lsn) Emy Amstein (fr) Dead Vox (lsn) the Sparkplugs/Subversiv records (be) Creaked records (lsn) Underborder (Ramallah-lsn) Prism (lsn) la Plus belle poubelle du monde (lsn) Urka (lsn) Schoenherwehrs (lsn) D-DS T-shirts (lsn) Atelier Obscur (lsn) Crachepapier (ge) Monokinin (lsn) DJ Reverend Beat-Man (Voodoo Rhythm records) (be) Panti Christ (be) Gentlemen records (lsn) + DJ Basic Nick (lsn) + Nath & Cliff (lsn)

    Exposition au Rez 30 nov. 07-06 janv. 08 Palais de Rumine - Lausanne

    [logo] KA-B-AK-A } [logo] Zinema

    Serico : Atelier Obscur


    sources :
     

    2007
    Affiche liée


    [Troisième nuit de Walpurgis]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Troisième nuit de Walpurgis]. — Lausanne : Espace autogéré (Lausanne), [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , texte en défonce , papier blanc ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : Suisse
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)  ; Tanneries (Dijon)
    • Liste des thèmes  : art : chanson  ; art : théâtre  ; culture
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Kraus, Karl (1874-1936)  ; Lillo, José
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Mais il y a une chose pire que le meurtre, c’est le meurtre avec mensonge : et le pire de tout, c’est le mensonge de celui qui sait : prétexte d’une incrédulité qui ne veut pas croire au forfait mais croire le mensonge ; docilité de celui qui se fait aussi bête que le veut la violence. L’ignominie n’est surpassé que par le désir impérieux de ne pas croire ce qu’on sait, par le projet de tenir également pour faux ce qui est inimaginable et de sacrifier ce que l’on a encore de réceptivité à un mécanisme de lettres organisées en titres, qui a causé ce creux dans la conscience.

    5 et 6 mars | 20 h 30

    Troisième nuit de Walpurgis

    Espace autogéré
    César Roux 30, Lausanne.
    www.squat.net/ea

    Tout est crédible, plus rien n’est étonnant

    traduction : Pierre Deshusses (éditions Agone)
    adaptation, mise en scène et jeu : José Lillo
    production : Attila Entertainment, Théâtre Saint-Gervais, Espace autogéré

    Karl Kraus - 1933


    sources :
     




    [Beau comme des centres de rétention qui flambent]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Beau comme des centres de rétention qui flambent]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : Tanneries (Dijon)
    • Liste des thèmes  : émigration et immigration  ; prison  ; répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Non fides (2007-2009-....)
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; photo (incendie du centre de rétention administrative de Vincennes) ]

    texte :

    Beau comme des centres de rétention qui flambent

    Le 22 juin 2008, les deux bâtiments du centre de rétention de Vincennes (Paris) sont cramés. Après des mois de tension et d’affrontements, comme au Mesnil-Amelot et ailleurs, des sans-papiers y ont réalisé la seule réforme possible des prisons : leur réduction en cendres.

    En Espagne, comme en Italie ou en Belgique (incendie du centre 127bis de Bruxelles le 24 août 2008), des émeutes viennent aussi régulièrement troubler le bon ordre de ces camps de la démocratie marchande.

    Les centres de rétention ne sont qu’un des maillons de cette société carcérale. D’un système qui voudrait tous nous voir soumis ou résignés pour que les puissants continuent de s’enrichir sur la misère, les désastres écologiques ou la guerre.

    La question des prisons est donc d’abord celle du monde qui les produit : il n’existe pas d’enfermement décent, comme il n’y a pas de capitalisme à visage humain. Face aux contrôles et aux rafles de sans-papiers dans les rues et les transports, face au racket spéculatif des tauliers, contre l’exploitation qui nous tue à la tâche, il est temps que la peur change de camp.

    Cinq sans-papiers sont actuellement incarcérés, accusés de l’incendie du centre de rétention de Vincennes. Peu importe qu’ils soient coupables ou innocents : ce sont des otages destinés à effrayer tous ceux qui décident de relever la tête et de renvoyer à la gueule de l’État un peu de la violence qu’il nous fait subir au quotidien.

    Ce qui est sûr, c’est que l’enfermement est une raison suffisante en soi pour se rebeller contre les geôliers et leurs murs barbelés. Ce qui est certain, c’est que tout individu qui a encore le goût de la liberté et la rage au cœur ne peut que se reconnaître dans ces révoltes dévastatrices.

    Et comme la machine à expulser n’est pas abstraite mais s’incarne dans des hommes et des structures, chacun pourra trouver matière à exprimer sa solidarité de la façon la plus adéquate.

    Des partis de gauche comme de droits aux compagnies aériennes qui déportent comme Air France, des constructeurs de camps comme Bouygues et Eiffage à leurs cogestionnaires comme la Croix-Rouge, des balances comme la BNP aux contrôleurs des sociétés de transport public, les rouages se trouvent à chaque coin de la rue.

    Sabotons la machine à expulser !

    Solidarité active avec les sans-papiers accusés de l’incendie de Vincennes


    sources :

    Affiche diffusée sur http://www.non-fides.fr/?Beau-comme-des-centres-de,106 « Affiche trouvée sur les murs de plusieurs villes, fin 2008 » (25 février 2009).


    2008
    Affiche liée


    [Brisons la routine macabre de la machine à expulser !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Brisons la routine macabre de la machine à expulser !]. — [S.l.] : [s.n.], [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : noir , orange , texte en défonce , papier blanc ) ; 42 × 59 cm.

    • Affiches par pays  : Belgique
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)  ; Tanneries (Dijon)
    • Liste des thèmes  : émigration et immigration  ; répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte (en défonce) ; photo (une fillette blanche et un garçonnet noir jouent dans la rue) ]

    texte :

    Brisons la routine macabre de la machine à expulser !

    Dans le monde entier, la guerre et la misère sont utilisées pour renforcer la domination et maintenir le règne de la marchandise. Des millions d’hommes et de femmes tentent alors de fuir leur condition et atterrissent dans les métropoles occidentales… quand elles ne meurent pas devant les fils barbelés des frontières, noyées en méditerranée, asphyxiées dans des avions, ou encore abandonnées dans le désert par des trafiquants d’êtres humains ou par la police.

    Ceux qui parviennent jusqu’ici sont alors accueillis par la terreur quotidienne des rafles et des contrôles dans la rue, par des conditions de vie qui rappellent souvent celles qu’ils ont fuies, par des centres fermés et le racisme qui fait d’eux un ennemi social. Ces indésirables ne servent pas seulement à alimenter la machinerie capitaliste à la recherche d’une exploitation sans frontières, mais aussi à faire figure d’étranger pour canaliser le mécontentement des prolétaires vers leurs semblables.

    L’intégration dans des communautés autoritaires fondées principalement sur la religion et le nationalisme empêche qu’ils ne s’attaquent à ce qui les opprime. Alors que désormais, il n’y a que dans la révolte que les indésirables, d’ici et d’ailleurs, pourront se reconnaître et forger des complicités pour affronter ce monde.

    En effet, la machine n’est pas si bien huilée que ça. Dans les aéroports, chaque jour, des sans-papiers résistent contre leur expulsion. Dans les centres fermés, comme dans les prisons, les enfermés se mutinent, s’évadent et brisent ainsi la routine macabre de la ma-chine à expulser. Dans les rues, où règnent la police et le racisme, des contrôles tournent parfois au vinaigre, peu à peu les indésirables sortent de l’ombre et rompent la cadence de la résignation.

    Les gérants et les collaborateurs de la machine à expulser ne sont pas anonymes : l’Office des Étrangers, Fedasil, la police, les contrôleurs dans les transports en commun, tous les partis politiques, les entreprises comme Sodexho, la Banque de la Poste, ISS Cleaning, Horeservi, SN Brussels Airlines, et des institutions comme Caritas et la Croix Rouge participent à la gestion de ces véritables camps de déportation.

    Diffusons la révolte...

    Détruisons les centres fermés et les prisons


    sources :
     





    [Il faut que tout ça serve à quelque chose]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Il faut que tout ça serve à quelque chose]. — Montreuil (Montreuil-sous-Bois) : Envolée (l’), [ & post]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : Tanneries (Dijon)
    • Liste des thèmes  : insurrectionnalisme  ; prison
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Khider, Christophe (1971-....)
    • Presse citée  : Envolée, L’
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; photos (maillons de chaines) ]

    texte :

    “Il faut que tout ça serve à quelque chose”

    Christophe Khider, évadé de la prison de Moulins le 15 février 2009
    blessé par balles lors de son arrestation après deux jours de cavalez,à son avocate, seule autorisée à le visiter a l’hôpital.

    Pour en finir avec toutes les prisons

    Une évasion ou une tentative d’évasion, ce n’est pas un fait divers, c’est le geste de survie d’un enfermé que l’on tente de faire mourir à petit feu en prison.

    Une évasion ou une tentative d’évasion ce n’est pas un jeu, c’est l’acte de prisonniers qui mettent leur vie dans la balance même s’ils savent que de toutes façons, dans la plupart des cas, il y a un mur ou une balle devant eux ; car les agents de l’administration pénitentiaire et les policiers ont ordre de tuer les candidats à la belle. Lors d’un procès, un directeur de prison a affirmé qu’il préférait dix « suicidés » à un évadé ; à l’inverse, aucun blessé chez les surveillants lors de l’évasion d’Antonio Ferrara de la prison de Fresnes en 2003. Aucun blessé, aucune violence pendant l’évasion et la courte cavale de Christophe Khider et Omar Top El Hadj : dans les deux évasions, les seuls blessés sont des évadés ou leurs amis.

    Une évasion ou une tentative d’évasion ce n’est pas un mauvais film balancé à des millions de téléspectateurs pour les faire frémir, c’est le refus de l’hypocrisie d’une justice qui condamne à des peines sans limite, à des peines de mort à peine déguisées. Il y a peu, dix prisonniers longues peines de la centrale de Clairvaux ont même réclamé qu’on rétablisse pour eux la peine de mort parce qu’ils préféraient l’« euthanasie » à une agonie infinie. Avant son évasion de la prison de Moulins, Christophe Khider était libérable en 2045.

    Une évasion ou une tentative d’évasion ce n’est pas une provocation : c’est des années d’isolement, de transferts aux quatre coins de l’hexagone et un traitement « spécial » pour les prisonniers repris ; cela fait plus de six ans qu’Antonio Ferrara supporte l’isolement dans l’isolement sans jamais voir la lumière du jour, menotté et entravé pour le moindre de ses déplacements, privé de tout contact physique si ce n’est avec vingt-huit surveillants lourdement armés.

    Une évasion ou une tentative d’évasion ce n’est pas un coup pour rire, c’est de lourdes peines infligées aux familles et aux proches même lorsqu’ils ne sont pas déclarés complices. C’est le début d’un calvaire carcéral et judiciaire pour ceux qui ont cherché à arracher un emmuré de son tombeau. Comment ne pas comprendre qu’une mère, un frère, des amis, une compagne refusent de laisser crever un proche ?

    Une évasion ou une tentative d’évasion c’est des êtres humains enfermés qui veulent retrouver un peu de liberté. Et si on les présente comme des « monstres dangereux et sanguinaires » lâchés dans la nature, c’est pour essayer de faire accepter à tous la prison comme remède aux maux d’une société fondée sur le profit et la soumission. ils construisent dans l’urgence de nouvelles prisons comme hier ils bâtissaient les barres des cités de banlieue : des prisons-école pour les enfants, des prisons-hospice pour les grabataires, des prisons-hôpital pour les « malades mentaux », des prisons-bunker pour les prisonniers dits « dangereux »…

    Fin des longues peines

    Fermeture des quartiers d’isolement

    Solidarité avec les évadés leurs familles et leurs proches

    contact : envoleejournall@yahoo.fr


    sources :

    Avant 2018



    [Nous ne sommes pas des esclaves, nous sommes de la dynamite]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Nous ne sommes pas des esclaves, nous sommes de la dynamite]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : noir , violet , papier blanc ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : Tanneries (Dijon)
    • Liste des thèmes  : insurrectionnalisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Grèce
    • Noms cités (± liste positive)  : Bonanno, Alfredo Maria (1937-2023)  ; Stratigopoulos, Christos = Στρατηγόπουλου, Χρήστου
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : soutien à militants
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; photo (femme « pin-up » années 40-45 allumant une fusée de feu d’artifices) ]

    texte :

    Nous ne sommes pas des esclaves, nous sommes de la dynamite

    Ce sont de vieilles histoires, d’un autre siècle. La misère, que le progrès semblait avoir bannie de l’Occident, assène de nouveau ses morsures. Les banquiers ne se jettent pas encore par la fenêtre, mais les rues se remplissent de pauvres. Les usines et les commerces ferment leurs portes. Des millions de gens n’ont plus les moyens d’affronter l’avenir. On leur avait pourtant promis qu’une vie entière passée à genoux, entre un travail au profit d’un patron et l’obéissance aux exigences du gouvernement, leur assurerait pour le moins une survie tranquille. Aujourd’hui, il est clair pour tout le monde qu’il s’agissait d’un mensonge.

    Ce sont de vieilles histoires, d’un autre siècle. Les queues s’allongent devant les soupes populaires. Le nombre de vols dans les supermarchés augmente constamment. Les saisies judiciaires se multiplient. Et tandis qu’en bas on cherche à ne pas crever de faim, en haut ils se préparent au pire, à l’explosion sociale tant redoutée. On promet d’appliquer la « tolérance zéro » à ceux qui transgressent la loi, on construit de nouvelles prisons et centres de rétention, on place les quartiers sous vidéosurveillance, on les militarise, et surtout lorsque la rage commence à sévir. Qu’ils soient anciens ou nouveaux, les pauvres doivent savoir que mourir de privations ou se suicider sera le seul choix qui leur sera concédé.

    Ce sont de vieilles histoires, d’un autre siècle. Aujourd’hui, de plus en plus d’individus vont chercher l’argent là où il se trouve en abondance. Certains ont également un rêve qui leur colle à la peau, comme ces deux anarchistes, Christos et Alfredo, arrêtés le 1er octobre en Grèce après une attaque de banque. Le premier l’a braquée, arme à la main. On prétend que le deuxième l’aurait aidé en recelant le butin. Ces deux anarchistes, l’un grec et l’autre italien, se trouvent maintenant derrière les barreaux. La prison est le destin promis à ceux qui ne se résignent pas à crever dans la misère, c’est le destin promis aux ennemis de l’exploitation et de l’autorité.

    Ce sont de vieilles histoires, d’un autre siècle. Une économie en difficulté, un chômage endémique, la détérioration des conditions de vie, une guerre entre pauvres fomentée par les larbins des puissants, les nationalismes, les religions et les racismes qui gagnent du terrain, une planète menacée par le développement technologique, les États qui combinent aussi bien la carotte de la démocratie que le bâton du totalitarisme… Dans ce retour improvisé vers le passé, il manque encore quelque chose. Que la dignité salie chasse le désespoir et se transforme en actes. Que la liberté cesse d’être le droit d’obéir à l’autorité et redevienne un affront envers n’importe quelle forme de pouvoir. Que le désir de vivre ne se contente pas de ce qui existe déjà mais parte à l’assaut pour arracher ce qui n’a jamais été.

    Ce sont de vieilles histoires, d’un autre siècle, l’insurrection

    des anarchistes


    sources :

    Avant 2018



    [Pour des cendres de rétention... feu à toutes les prisons]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Pour des cendres de rétention... feu à toutes les prisons]. — Lille : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : noir , brun ) ; 64 × 45 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : Tanneries (Dijon)
    • Liste des thèmes  : émigration et immigration  ; prison
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Non fides (2007-2009-....)
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; fond filigrané (trait serré) ; dessin (visage de femme) ]

    texte :

    Pour des cendres de rétention

    La machine à expulser est une des saloperies, si banale, de la normalité de ce système basé sur l’exploitation et le contrôle. D’un système qui voudrait tous nous voir soumis ou résignés. Les centres de rétention sont donc aussi le miroir de la réalité carcérale dans laquelle nous vivons : arrêter et enfermer en masse des sans-papiers, les expulser par milliers, c’est faire pression sur chacun de nous.

    Avec leurs barbelés, leurs barreaux, leurs caméras et leurs matons, ces prisons pour étrangers sont de véritables camps démocratiques.

    Sous prétexte d’aider les sans-papiers enfermés, la Cimade, France Terre d’Asile, l’Assfam, Forum Réfugiés et l’Ordre de Malte viennent de se repartir le marché de l’information juridique contre cinq millions d’euros. Entreprises prestataires de service, elles s’engraissent et participent à la machine à expulser, s’ajoutant à la longue liste de ceux qui tirent déjà profit de l’enfermement (construction, logistique, transport…) .

    Au bal masqué de la bonne conscience, le sourire humanitaire de la domination n’est alors que l’autre face de sa matraque.

    Ainsi, ces vautours caritatifs n’ont en fait d’autre fonction que d’offrir une gueule plus respectable à l’arbitraire des déportations, et de faire le tri pour le compte de l’État en réduisant la vie à de « bons » et de « mauvais » dossiers.
    Sur un principe de délégation, ces illusionnistes de l’évasion juridique garantissent qu’on ne peut sortir des centres qu’en se pliant aux règles du jeu. Ils isolent, séparent et divisent là où il pourrait y avoir de la solidarité et des luttes. En somme, ils vont à l’encontre de toute révolte, et se retrouveront inévitablement en travers du chemin de tout amant de la liberté.

    Dans cette guerre sociale sans trêve, pour subvertir l’ordre de ce monde, brisons le consensus et attaquons tout ce qui fait de nous des indésirables.

    ...Feu à toutes les prisons


    sources :

    Affiche diffusée sur http://www.non-fides.fr/?Pour-des-cendres-de-retention : « Affiche trouvée sur les murs de plusieurs villes, Juin 2009, réactualisée fin Novembre 2009 […] Affiche réactualisée suite aux péripéties judiciaires et à la validation du contrat de la Cimade, France Terre d’Asile, l’Assfam, Forum Réfugiés et l’Ordre de Malte. Exit l’anecdotique Collectif Respect […] Trouvée sur Indy Nantes. » (25 novembre 2009).

    Version « lilloise » grand format.


    2009

    2011
    Affiches liées