Grenoble
29 affiches :
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- notes :
- descriptif :
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[ texte (très long) ; citations (d’Errata N° 1 et 3, de Nietzsche ; 3 photos (vieille photo d’enfant, façade de bar-café « Au tout va bien », vieille porte ruinée à ouverture à grillage de bois) ]
- texte :
La grégaire solitude
[…]
Évadés de toutes places, sans raison sociale et sans identité, ce n’est pas en se nommant frénétiquement femme, homosexuel, schizophrène, voyou, noir, gauchiste, détenu, libérateur ou de quelque autre étiquette contestataire ou social-pop, que nous envisageons la socialité, dont la lutte de classe, ou n’importe quelle lutte au nom d’un projet n’est que le substitut spectaculaire.
Il nous importe […]
[…]
[…]
Contact : Esquisses - BP 51 — 38004 Grenoble Cedex
Imprimerie SOGIREP - Domène
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
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texte (d’après George Orwell)
photo (garde nationale des USA en position lors d’une manifestation, en 1968, contre la guerre au Vietnam) d’après Depardon
- texte :
La paix c’est la guerre ; la liberté c’est l’esclavage ; l’ignorance c’est la force.
Big Brother te regarde
[impr. AAIS … Atelier d’Art et d’Impression Sérigraphique ? ]
Affiche parue vers 1976-1979, probablement par le Collectif libertaire de Grenoble.
L’AAIS (Sassenage) sous sa forme actuelle (2021) a été créée en 1986.
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- notes :
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texte (liste d’ingrédients avec nom de producteur français)
photo (personnes de dos, dont l’une avec un cocktail Molotov)
- texte :
Fabriquons français
Essence : ELF
Acide sulfurique : Péchiney
Chlorate : Ugine Kuhlmann
Sucre : Béguin [Beghin]
Canette : Kronenbourg
Baskets : André
AAIS Grenoble
S’agit-il du détournement du slogan communiste « Produisons français » de 1980 ? La date proposée par la FACL (1976) proposerait une autre raison. Le slogan est repris plus tard par l’extrême droite.
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- notes :
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[ dessin (oiseau déplumé dans un champignon atomique) ; texte ]
- texte :
Malville
Libre à vous de préférer la mort libre
Et voici le plutonium plutoniun.
Imp. spé.
VRA [ou URA ?]Plusieurs tirages existent, par exemple un tirage signé Marty signalé dans Radiating posters (2011), p. 74, qui date l’affiche de 1976.
Par ailleurs, une déclinaison de cette affiche avec notamment « Malville La Hague » au lieu du seul « Malville » a été éditée par l’AAEL à l’Imprimerie 34 (Toulouse).- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
[ texte sur fond tranché (noir et rouge) ]
- texte :
Coordination de la région grenobloise des travailleuses.rs, étudiantes.ts, lycéennes.s, anarchistes
À l’appel de la Fédération Anarchiste, des Organisations Combat Anarchiste, Communiste Libertaire, inorganisés, se tiendra la 1re coordination locale libertaire.
On y discutera de l’organisation d’en présence spécifique sur nos secteurs d’intervention, du soutien aux luttes anti autoritaires : sociologie, armée…
Présence de touts les militants, sympathisants, indispensable.
Le 4 juin 1977 à 15 h, au local CNT.
21 chemin de Halage, quartier de L’Ile Verte, Grenoble
Impr. spé CNT
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- notes :
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( texte ; dessin (course de 4 manifestants casqués et armés de gourdins) par Roro ]
- texte :
L’été des libertés passe par Malville
« Çà c’est sûr ! »
« Et ç’est sûr ! »
Coordination anarchiste de Grenoble
Dessin de Roro chouravé au « Casse-noix »
Appel pour la manifestations du 30-31 juillet 1977 à Creys-Malvillecontre la centrale nucléaire Super Phénix.
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- notes :
- descriptif :
- Symbole(s) utilisé(s) : A cerclé (A encerclé) Ⓐ — Anarchik - Zwille et. al. — bombinette (bombe ronde) /B_tout>
journal mural couleurs en dégradé rouge-noir
[ Journal intitulé L’Hibernation. Allusion au suicide collectif de Guyana à la même époque ]
- texte :
L’espoir ne se vendait plus !
suicide collectif au 40e congrès de la CGT
[…]
Affiche commise par le Centre de Documentation Libertaire ; 21, chemin de Halage, 38000 Grenoble
Imp. Spe.
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- notes :
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texte
dessin (étron avec mouches — dont une fumeuse de cigare — dotées de banderoles « Bon choix », « Programme commun » et moucherons munis des phylactères « Votez le plus à gauche possible : ne votez pas ! », « Pour le socialisme : la merde aux travailleurs »)
- texte :
Mars 78
La merde reste la même…
Y’a que les mouches qui changent !
Paru sur Grenoble ?
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- notes :
- descriptif :
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texte
dessin (étron piétiné de mouches porteuses de banderoles : « Bon choix », « Programme commun » et cigare ; survolées de moucherons avec phylactères : « Votez le plus à gauche possible : ne votez pas ! », « Pour le socialisme, la merde aux travailleurs ! »)
- texte :
Mars 78
La merde reste la même…
Y’a que les mouches qui changent !
Exemplaires avec tampon (ex ORA ?) Collectif libertaire Grenoble ; 21, chemin du Halage (adresse de la CNT)
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- notes :
- descriptif :
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texte
dessin (match de football avec hombre d’un homme, à genoux, exécuté d’une balle de pistolet dans la nuque par un militaire)
- texte :
Celui qui ne sait pas est un imbécile
Celui qui sait et ne dit rien est un criminel
Mundial
Argentine 1978
URSS 1980
Le sport et les dictatures se portent bien
CNT
Affiche réalisée par l’Union locale de de Grenoble de la CNT, annoncée dans Espoir CNT-AIT, n° 819 (5-11 juin 1978).
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- notes :
- descriptif :
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texte manuscrit (extrait de la « Chanson du Conseil pour le Maintien des Occupations » (le CMDO) d’Alice Becker-Ho ; de Mai 1968, chantée par Les Barricadiers)
photo (état de la rue Gay-Lussac après les émeutes de Mai 68 à Paris)
- texte :
Rue Gay-Lussac
Rue Gay Lussac les rebellesN’ont qu’les voitures à brûlerQue voulez-vous donc la belleQu’est-ce donc que vous voulez ?Le vieux monde et ses séquellesNous voulons les balayerIl s’agit d’être cruelMort aux flics et aux curésRefrain :Des canons par centainesDes fusils par milliersDes canons, des fusils par milliersAAIS
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- notes :
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texte
- texte :
Lettre ouverte à Abdelkarim Khalki, Georges Courtois et Patrick Thiolet
Les requins ont cherché à faire de toi un chef, Courtois. Alors qu’un de tes amis, dehors, confiait : "Ce n’est pas un chef, non, mais un mec qui a des couilles comme ça !". La formule a bien l’inconvénient de ne pas dire que les femmes aussi peuvent "en avoir" —souvenons-nous de Martine Willoquet et d’Evelyne Segard pour n’évoquer que des situations similaires —, mais sachez que nous ne vous ferons pas l’insulte de vous considérer comme des héros : ceux qui le feraient avoueraient par là qu’ils auraient désiré vous voir mourir, après vous avoir évidemment admirés en train de dessouder quelques poignées de RAID crevures, ce qu’à aucun moment ils ne compteraient faire eux-mêmes. "Martyr, c’est pourrir un peu !". Vous avez eu l’intelligence de vous rendre, et vous n’avez pas à en rougir. Il n’était pas nécessaire de qualifier tout ceci de "demi-échec, demi-réussite" : les réussites totales, dans ce monde, ne sont que celles de ce monde et de ceux qui le maintiennent ainsi.
Vous aviez poussé trop loin le bouchon, et l’injure à media, la blessure que vous aviez infligée était trop profonde, pour qu’ils vous laissent partir. Ce n’est pas la présence de deux magistrats, que tout le monde méprise fort justement, jusqu’aux dirigeants eux-mêmes, qui aurait empêché les salauds de vous massacrer.
Si Froussard a dû se livrer à son prétendu "corps-à-corps psychologique", ce n’est pas qu’il soit dans son tempérament de discuter. C’est au niveau politique que l’on voulait éviter un bain de sang, car cela aurait grippé le mécanisme d’enterrement de votre acte, qu’il était question d’actionner le plus rapidement possible : l’anonymat, vite, l’anonymat !, seul recours efficace contre une telle attaque. Les journalistes ont entendu la requête, et le couperet, celui qui coupe la tête de tous les esclaves chaque matin en les renvoyant éternellement à l’anonymat dont ils n’ont aucun espoir de sortir, même et surtout vis-à-vis de leurs plus proches, ce couperet est tombé : les media vous ont oubliés, ou évitent du moins de parler de vous — car votre souvenir les hantera encore certainement longtemps. Ils ont tué Mesrine, pour le faire taire, ce n’est pas pour s’embarrasser de trois cadavres trop bavards.
Sans diminuer pour autant les talents de Mesrine, on peut émettre l’hypothèse sans grand risque de se tromper, que l’État avait depuis longtemps les moyens de le neutraliser. Si la police le laissait courir, c’est certainement parce que le déploiement du discours des media avait encore trop besoin de l’existence d’un "ennemi public numéro un", censé exprimer tout le bien dans lequel l’idéologie dominante du moment tenait l’affirmation de la révolte, de l’individu autonome et du ramassement sur soi, tels qu’ils s’expriment dans la clandestinité. S’il a été finalement sup-primé en novembre 1979, c’est qu’à la fois dans ces comportements il allait trop loin (dénonciation de la collusion entre le "milieu" et les corps censés le combattre, et surtout trahison de la règle du jeu médiatique en laissant pour mort le journaliste de "Minute" Jacques Thillier), et que l’époque commandait d’en finir définitivement avec les "ennemis publics numéro un" : le spectacle de l’insatisfaction avait fait son temps.
Dès lors, il fallait neutraliser ou dissuader tous les individus qui auraient pu être tentés de prendre, fût-ce de manière symbolique, la relève :
— Taleb Hadjadj, qui avait fait en taule la connaissance de Mesrine, et a été retrouvé pendu à Fresnes le 26 février 1979…
— Roger Knobelspiess, qui fut l’objet en juillet 1983 d’une machination policière visant à le descendre : par miracle, il échappa aux balles et ne fut qu’arrêté et inculpé pour un braquage dont il est notoirement innocent
— Radiça Joanovic, ami de Sulak, descendu délibérément par la police alors qu’il préparait l’évasion de Sulak en mars 1984
— François Besse, neutralisé, on peut le penser, par l’évocation de son prénom à l’occasion de la mort de Lebovici, rééditeur de "L’Instinct de mort" de Jacques Mesrine ; est-il encore vivant, d’ailleurs ?
— Bruno Sulak, assassiné par les matons de Fleury en mars 1985
— Charlie Bauer, oublié à Fleury, et qui vient d’écoper de onze ans
— Jean-Charles Willoquet, qui pourrit dans les Quartiers d’Isolement
— Gérard Lebovici*, dont l’assassinat réel en mars 1984, mais aussi forcement symbolique, résume tous les autres, en ce qu’il semble signaler une réaction droitière s’opposant aux nouvelles théories pénales, présentes avant lui cependant, qu’incarne aujourd’hui Robert Badinter.Il existe depuis longtemps un "débat" entre deux conceptions juridiques contradictoires :
— la première, d’inspiration anglo-saxonne, privilégie les peines de prison courtes, dures et terrorisantes, la séparation prison-extérieur restant bien marquée
— la seconde, inspirée du marxisme, a commencé à se manifester dès les années vingt en Union Soviétique ; elle s’est développée depuis dans certains pays de l’Est avant de s’imposer petit à petit en Europe, d’abord en Italie ; un avocat de Lyon résumait en 1970 cette opposition ; "Hier il s’agissait de constater une infraction, c’est-à-dire de sanctionner un fait, l’accomplissement d’un acte défendu. Aujourd’hui on a substitué à cette notion primaire l’idée de conflit. On ne se contente pas de rapprocher un acte de certaines normes préalables. On se demande ce qui a provoqué ce comportement délictueux. Le problème judiciaire s’est ainsi ’enrichi de nombreux facteurs, psychologiques, psychiatriques, économiques et sociaux, dont les Juges des temps passés n’avaient pas la moindre idée. La recherche doit être poursuivie. Le but est de sauver les hommes d’eux-mêmes, de les aider à trouver leur place dans la Société. Exigence d’humanité et de fraternité, mais aussi d’efficacité." ; et une affiche récente ajoutait : "La Psychanalyse enseigna au Droit qu’on domestique mieux un homme en le mettant en mouvement qu’en le maintenant immobile ; pour peu que l’on sache diriger discrètement ce mouvement et l’homme à la fois vers une auto-limitation ressentie comme libératrice.".Certains tenants de la première conception, regardés à juste titre comme de sérieux activistes spécialisés dans la lutte contre la subversion, regroupés dans l’“Institut d’Histoire Sociale” de Paris, ont été cités dans une brochure comme responsables probables, en accointance avec les services secrets et policiers, de la mort de Gérard Lebovici.
L’actualité réserve parfois, comme "ils" disent, de surprenantes coïncidences : au moment où vous rappeliez l’atrocité de l’enfermement dans et hors la prison, Robert Badinter rendait public son projet de nouveau Code Pénal, expression des nouvelles théories en vogue qui cherchent précisément à organiser l’oubli à ce sujet. Ce qui est remarquable, c’est que ce ministre des occasions perdues semble bien désabusé quant aux chances de succès de son enfant, comme il l’est déjà depuis longtemps vis-à-vis de la modernisation du Droit. Car celle-ci avait besoin pour s’imposer de :
— héros du type Mesrine, transgresseur de la loi, mais sans aller jusqu’à critiquer les fondements du Droit (il acceptait par exemple le principe de l’existence des prisons et se montrait par trop complaisant à l’égard des media, véritables producteurs du Droit aujourd’hui)
— anciens détenus combatifs s’étant attaqué aux attributs les plus archaïques de la loi (QHS, peine de mort, etc.) et s’étant reconvertis dans un militantisme en faveur de la modernisation du juridique, type Knobelspiess
— la compréhension du corps policier et de la magistrature.Or Mesrine a été abattu, Knobelspiess a failli l’être et de puis s’est finalement refusé à tenir le rôle qui lui était imparti (c’est pour cela qu’il croupit maintenant en taule**), et les policiers et magistrats, dans leur grande majorité, n’ont rien compris.
Exit donc bientôt Badinter ainsi que tous les héros potentiels ou hérauts de la modernisation juridique. Exit donc également pour l’anonymat dont il n’aurait jamais dû sortir, aux yeux des media, Georges Courtois. Il n’y a plus de place dans la terreur médiatique que pour des tueurs anonymes, simples expressions fantasmatiques de la terreur d’Etat, caractérisés par leur absence totale d’humanité et d’intelligence. C’est ainsi que les "tueurs du Brabant" viennent opportunément esquisser un lien entre les "terroristes aveugles venus du Proche-Orient" d’un côté, et les gangsters qui ont pris, encore et toujours ce même jeudi 19 décembre, les usagés du métro "en otage" (dixit un présentateur à la télévision). Vous-mêmes avez été traités de "terroristes", évidemment.
Quand par bonheur — par malheur pour ce monde — un homme, qui a conservé, malgré vingt années de légumisation, des qualités d’homme peu communes, contraint les media à communiquer au reste de l’humanité que ça existe encore, un homme, et que ça veut encore exister, les journalistes qui, eux, ont perdu — tout juste le temps de quelques bulletins de paie, toute trace d’humanité et d’intelligence, n’ont plus le choix : c’est à qui proclamera le plus haut et fort que les propos de Courtois sont incohérents ("Libération" excelle dans cet art), ou sussurera qu’il ne cherche que la reconnaissance des caméras***. Ils s’y entendent, ceux qui crient à la censure dès qu’on touche à leur sacro-sainte liberté d’expression de conneries en tous genres, ils s’y entendent pour se taire quand le ministère de l’intérieur saisit des cassettes de prise de vue, ainsi que les déclarations écrites de Courtois. Ils s’y entendent pour vous prêter des motivations qui ne sont que la projection de leurs propres obsessions les plus viles.
Pourtant, Courtois le leur a dit : "Oui, je retourne en prison. Quant à vous, vous êtes des requins qui me déplaisez particulièrement !".
C’est cela qu’ils nomment volonté de reconnaissance et de se justifier devant les media. Comme si "LES MEDIA" était un sujet de l’histoire (comme aiment à l’indiquer les flics qui ne loupent pas une occasion de rendre hommage aux journalistes et de louer leurs interventions au cours d’affaires comme la vôtre), dont il faudrait demander l’avis avant de faire l’amour ou de penser. Il est vrai cependant que c’est bien ce qui se réalise sous nos yeux tous les jours. La terreur s’améliore, les sens du spectateur y participent.
C’est précisément là que vous avez fait mal, en ce que vous avez révélé l’extraordinaire fatuité de tous ceux qui parlent à la place des autres**** : psychologues, sociologues, politiciens, publicitaires et journalistes.
Vous avez touché à leurs sondages chéris, ceux-là mêmes par lesquels ils cherchent à se rassurer sur la possibilité d’un nouveau Mai 68, le dégoût pour la politique, que savons-nous encore ? Lorsque Courtois a posé, devant des dizaines de millions de spectateurs, cette question aux jurés : "Quel effet cela vous fait-il, vous qui étiez venus pour juger, d’être jugés à votre tour ?", combien de millions d’entre eux auront été capables de retourner la question à leur téléviseur ? Combien auront su dire : "Quel effet cela vous fait-il, vous autres journalistes qui ne savez que juger et condamner les gens, d’être jugés à votre tour ?" ? Combien de centaines de milliers d’entre eux auront su se dire : "Quel effet cela me fait-il d’être jugé à mon tour, moi qui suis habitué à juger des choses du monde et de la vie des gens que je ne connais, pas plus que le monde d’ailleurs ?" ?
Combien de milliers d’entre eux, Courtois, auront su répondre à cette question autre chose que ce que te répondit ce juré : "pas d’effet !" ? Et s’il n’y en a que cent qui aient su vous comprendre dans vos interrogations, c’est déjà bien. La valeur s’améliore, l’essence des acteurs y participe.
Car enfin, ce que ne supportent pas nos sondeurs hystériques, c’est qu’un homme pose une question ayant un sens, à un autre homme étant en situation de la comprendre et d’y répondre. Ce qu’à l’inverse, on en conviendra, un sondage évite toujours soigneusement, même quand il s’agit de sondages intimes. Ce qu’ils ne peuvent tolérer, c’est que des gens se penchent pratiquement sur la question de la communication, car qu’en serait-il en ce cas de leur prétention à être les seuls à pouvoir en parler ? Qu’en serait-il de leurs discours stupides selon lesquels ce monde met à la disposition de chacun d’immenses moyens de communication ? Rien, il n’en resterait rien.
Les gens découvriraient, abasourdis, qu’on ne les sonde pas pour connaître leur opinion (ils n’en ont pas), mais pour leur faire croire qu’ils en ont une. Les politiciens n’en sont plus à persuader les gens de voter pour tel ou tel, ils se tiennent les coudes pour tenter de convaincre le passant qu’il doit bien avoir quelque part une petite préférence pour le veston par dessus l’épaule, ou bien les dents en plastique.
Si nous nous penchions un tant soit peu sérieusement sur la question de la communication entre les êtres, nous saurions déjà que nous n’avons rien à envier à ces spectateurs du Heysel qui, bien après la fin du match, ne savaient toujours pas ce qui s’était passé, quand trois cent millions de téléspectateurs pouvaient voir et revoir à l’envi, et ce dès les premiers instants, les scènes les plus atroces.
Plus loin encore que des propos sensés chez un homme, les media ne supportent pas — même quand il s’agit de l’État — qu’on leur commande, et surtout pas les actes réels des hommes, car ceux-ci vont presque toujours à l’encontre des conditions existantes. Quand un homme agit, c’est qu’il est insatisfait et ceci est très souvent dangereux.
"Pourvu qu’il ne se passe rien !", voilà leur pensée. "Pourvu qu’il semble se passer quelque chose !". voilà leur gagne-pain quotidien, tel qu’il se donne à voir dans leur adulation pour l’entreprise à la Tapie, parée désormais de toutes les qualités humaines dont les hommes eux-mêmes ont été dépossédés.
Jeudi dernier, à l’opposé, il s’est passé quelque chose : vous avez entrepris, réellement entrepris, et sans vous retrouver au tapis pour autant. Vous avez commandé aux media : la couardise du journaliste est telle qu’il n’a pu vous désobéir. C’est par crainte de tout ce qui peut évoquer un désordre révolutionnaire que la télévision ne peut s’empêcher d’aller voir ce qui se passe quand "ça craint". C’est parce qu’elle est la police secrète moderne, avec tous les autres services de presse et de radio, qu’elle est contrainte de venir observer ce qui la terrifie. Elle ne tire pas, comme la vieille police, elle mitraille. C’est précisément dans les occasions, rares, où les actes réels des hommes lui commandent, comme dans le cas de votre aventure, où vous avez agi consciemment et intelligemment, ou dans le cas du "drame du Heysel", où les hommes sont apparus au comble de la dépossession de leurs propres actes et de leurs conséquences, que les media se posent la question dite de déontologie. Comme s’ils avaient un tant soit peu de morale ! En fait, c’est de trouille qu’il s’agit, de la terreur qu’ils ont de se faire piéger à leur tour. Car, ce que ces peureux croient saisir en venant "couvrir" l’événement, ils ne le saisissent qu’au travers de leurs objectifs, et c’est ainsi qu’ils ne comprennent absolument rien.
Ce sentiment d’impunité, l’impossibilité absolue de toute implication réelle dans les situations, sont tels que. comme l’a avoué un caméraman présent dans la salle des Assises de Nantes, ils ne comprennent même Pas qu’une balle tirée dans leur direction puisse les atteindre : c’est ainsi que des reporters peuvent filmer leur propre mort, en croyant jusqu’au out la regarder à la télévision. Le sentiment d’impunité est ce qui explique l’abusement absolu du journaliste et lui confère cette totale absence de pudeur lui permettant de rentrer par effraction dans la vie personnelle des hommes sans même qu’ils ne s’en rendent compte, ni les uns ni les autres.
Tu as bien fait, Courtois, de percer d’une balle un des objectifs des assassins embusqués, comme tu as su si bien les reconnaître. C’est ainsi qu’on tue le regard abusé. Maintenant, qu’allez-vous devenir, après un tel moment de réalité ?
Les journalistes vont revenir à l’attaque, sans doute. Ce qui l’indique, c’est cette manie qu’ils ont de souligner une intelligence au-dessus de la moyenne chez tous les individus qui les ont piégés : c’est ainsi qu’ils préparent la possibilité de récupérer ces hommes qui leur échappent. comme ils l’ont fait ou tenté avec Sulak, à qui les journalistes de "L’Autre Journal" avaient proposé une tribune à ronger.
Avant de vous quitter, nous voudrions vous dire combien nous avons été touchés par le geste de Khalki, combien il nous rappelle que certaines qualités morales et affectives ne sont toujours pas anéanties. Mais que cela doit être dur de penser qu’il y a des Broussard et des Mancini. avec leurs dégueulis de mensonges, dans le même monde que le vôtre !
Nous voudrions vous dire combien votre geste nous va droit au coeur et à la raison, tout comme ce fut le cas de la geste des taulards mutinés au printemps dernier.
Mercredi 25 décembre 1985
* Gérard Lebovici était un peu au monde du spectacle, en tant que rouage incontournabie du cinéma français. ce que Jacques Mesrine était au gangstérisme. Thierry Lévy, son avocat,. indiquait : "Ce qui le fascinait dans le cas de Mesrine. c’est que lui-même avait très bien su expliquer comment il avait été aspiré par les media". Sa double personnalité trouvait un expression dans son activité d’éditeur à vocation révolutionnaire d’inspiration situationniste (Éditions Champ Libre).
** Son procès doit prochainement se dérouler du 6 au 17 janvier à la cour d’Assises d’Évry.
*** Un journaliste a évoqué le fait que les trois hommes savaient ce qu’ils voulaient dire mais que la télévision les en empêchait : terrible aveu de la terreur qu’exerce directement celle-ci sur les consciences. Même quand pour une fois un homme parle clair, la télévision le persuade qu’il déraisonne.
**** A cet égard. nous vous demandons de nous remettre à notre place si vous considérez un tant soit peu que nous le faisons vis-à-vis de vous : nous avons conscience de prendre un risque.Imp. des Dauphins - Grenoble
Note manuscrite au dos de l’un des exemplaires :
« Lettre rédigée par Victor, soumise avec mon texte à 3 personnes. Je retire le mien pour me consacrer à celui-ci exclusivement — chaque phrase, chaque idée y furent débattues — puis ce texte fit l’objet d’une lecture générale à Grenoble regroupant 13 personnes. Depuis des contacts existent entre Courtois sa femme et nous ; nous n’arrivons pas à obtenir de nouvelles de P. Thiolet, ni de Khalki. La sœur de l’épouse de Courtois vient d’obtenir un permis de visite… nous attendons.
Doc disponible à Marseille sur l’affaire et ses suites. »- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
[ texte ; logo : drapeau noir cerclé « ni dieu ni maitre » ]
- texte :
Vendredi 26 février 1988
Centre social Chorier Berriat, à 20 h 30
10, rue Le Chatelier - Grenoble
L’anarchisme aujourd’hui
conférence-débat
animée par la Fédération Anarchiste
FA - 145, rue Amelot, 75011 Paris. Imprimerie Spéciale
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
[ texte ; dessin « Trois fripouilles » (caricature : clochard [Sans-le-sou, sans travail, sans domicile], soldat [Il n’a pas voulu tuer] et penseur [Il a osé formuler sa pensée] enchainés au pilori) de Jossot (1905) ]
- texte :
Le groupe Jules Vallès de la Fédération Anarchiste présente ;
La Nuit de la désertion
20 h : Débat avec l’écrivain A. Bösiger et des membres de la coordination “On arrête tout”
22 h : Théâtre, textes de Vian, Prévert, Obaldia… mis en scène par Arts Mélés
23 : Concert rock avec le groupe “Désert Culturel” de BesançonVendredi 26 février
20 h — Salle A. Croizat, St-Martin-d’Hères — 30 F
Place du 8 février 1962, le long de l’av. Ambroise Croizat- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
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[ Texte invitant à une semaine sur le thème de la révolution espagnole, illustré par un taureau à la Dali, dessiné avec des lignes de texte en espagnol ]
- texte :
Espagne 1936
la révolution espagnole
du 29 avril au 03 mai
projections de films
musique ; animations
conférences et débats
expositions
Campus universitaire de Saint-Martin-d’Hères
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
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[ texte ]
- texte :
« Si vous ne vous occupez pas des nanotechnologies, les technologies s’occuperont de vous »
Aujourd’hui, lundi 13 décembre 2004
Nous occupons MINATEC
Recherche-Armée-Industrie
Rejoignez-nous !
Chantier occupé de Minatec, rue Félix Esclagon, Tram B, Cité Internationale
Il s’agit de la rue Félix-Esclangon (Grenoble).
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
- /B_tout>
[ texte ; photo (chien) ]
- texte :
Comme tous les étés…
on me jette dehors !
Non à l’expulsion du Parad is Yack
Le 8 juillet, Michel, comme les autres résident-es du squat du Parad is Yack, 9 rue des bons enfants, va se retrouver, dépité, seul au bord du chemin… Hier encore, il avait un toit… Un toit et beaucoup plus : une salle de spectacles, deux étages d’ateliers pour labradors en résidence, un jardin potager… et puis des envies, des envies de repas de quartier et de soirées « os à moelle » à prix libre…
En décidant son expulsion, ACTIS et la Mairie refusent encore une fois l’existence d’un lieu culturel et politique autonome à Grenoble… Alors, cet été, tandis que les autres seront en vacances, Michel cherchera un nouveau squat… à moins que…Pour protester ACTIS 04-76-20-14-20
https://fr.squat.net/2005/11/07/grenoble-ouverture-de-parad-is-yack/
https://fr.squat.net/tag/parad-is-yackback/
https://nantes.indymedia.org/articles/10188Squat du Parad is Yack (2005-2006) ; 9, rue des Bons Enfants, Grenoble
(en face du cinéma Le Club)
Tel : 04 76 26 81 28 – Mel : parad-is-yack@no-log.org- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
[ texte ; photos (paquebot en construction ; réunion syndicale sous la pluie ?) ]
- texte :
La CNT fait son cinéma au 102
rue d’Alembert - 38000 Grenoble
Tram A-B arrêt "Saint-Bruno"/ C arrêt "Vallier-Dr Calmette" / Bus 32
Tél. 04 76 70 12 00 www/le102.netUn Monde moderne
Un film de Sabrina Malek et Arnaud Soulier
Depuis quelques années, les Chantiers de l’Atlantique à Saint-Nazaire ont mis en place une nouvelle organisation du travail afin de baisser les coûts de production. Sous-traitance, intérim, précarité organisée, les salariés des Chantiers racontent comment ils vivent la construction du plus grand paquebot du monde, le Queen Mary 2. Quelles conséquences cette réorganisation induit-elle au niveau individuel et collectif ? Quels changements implique-t-elle dans les conditions et les rapports au travail ?
Jeudi 29 mai 2009, 19 h 30
p.a.f. 0/5 €
http://www.cnt-f.org/IMG/png/affiche_01_previsualisation.png
http://www.cnt-f.org/projection-un-monde-moderne.html- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
[ texte ; dessin (face rouge d’où sortent — sur fond noir — les contenus du festival) ]
- texte :
Festival de la CNT
[logo : chat noir cerclé]
Rencontres - Débats — Théâtre forum — Concerts — Manif - Bouffe
25/26 avril au 102
102, rue d’Alembert / Quartier St Bruno / Grenoble
voir programme détaillé au www.le102.netConfédération Nationale du Travail
Union départementale des syndicats de l’Isère
BP 385, 38015 Grenoble Cedex 1 — interco38@cnt-f.org
[logo : mains — blanche et noir —serrées]http://www.cnt-f.org/IMG/jpg/affiche_festival_noir_rouge.jpg
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
- /B_tout>
[ texte ; photo (portrait de deux jeunes, noir & blanc) ]
- texte :
Festival de la CNT #2 / 7-8-9 mai / au 102
3∞jours d’activités publiques & collectives
Rencontres & échanges de pratiques
Pour la 2e année consécutive,les syndicats de la CNT-38 proposent des temps d’activités publiques & collectives dans une perspective de rencontres et d’échanges de pratiques. C’est ouvert à tout.tes, c’est gratuit & c’est au 102, rue d’Alembert à Grenoble : www.le102.orghttp://grenoble.indymedia.org/2010-04-25-Deuxieme-festival-de-la-CNT-38-les
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
[ texte ; dessins (bâtiments, animations avec fourchettes, fourchettes cerclées « squatt », animal fantastique — à moitié squelettisé — et flamme criant « Bouh ! Nous reviendrons toujours ») ]
- texte :
Samedi 29 septembre 2012 - 19 h 30
Projection en avant première et en plein air
rendez-vous place St Bruno
Bouh !
un film sur les « 400 couverts »
À Grenoble, de 2001 à 2005, une traverse entière a été squattée : plusieurs maisons d’habitation, une salle publique, des ateliers et plein de folies, d’humour, de galères, de collectifs, de colères, d’expérimentation…
Ce film, basé sur des recherches archéologiques approfondies, tente de raconter cette histoire…Comme cette projection est en plein air, amenez un petit coussin, une chaise pliante, un thermos de tisane ou de vin chaud et des couvertures…
et surtout, rejoignez-nous avant le coucher du soleil
(ou vous serez transformé-es en fourchettes)http://bouh.poivron.org/
https://fr.squat.net/tag/400-couverts/
https://www.liberation.fr/societe/2005/07/11/le-squat-des-400-couverts-fait-de-la-resistance_526171- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
[ texte ; photo (deux enfants s’entrainant sur un punching-ball dans un bidonville) ]
- texte :
Pédagogie (pour un révolution) sociale
Vendredi 20 juin 2014 — soirée rencontre-débat
Les CNT Éducation et Santé-Social invitent :
Mélody Dabadi, pédagogue sociale de l’association Mme Ruetabaga (Grenoble)
Laurent Ott, pédagogue social, philosophe, chercheur en travail social, de l’association Intermèdes Robinson (Longjumeau)
La pédagogie sociale investit les espaces délaissés de la ville : les quartiers pauvres, la rue, les habitats précaires… avec le soucis de l’entraide et de la convivialité.
Réoccuper l’espace public avec une méthode à rebours des méthodes institutionnelles : ne plus accueillir mais rejoindre, ne plus « accompagner » mais être avec, ne plus raisonner en distance mais en proximité. La pédagogie sociale est une pédagogie militante inscrite dans un combat social émancipateur.
La CNT travaille les liens entre le syndicalisme et les pédagogies émancipatrices.
Au 102, rue d’Alembert - Grenoble
ouverture des portes à 19 h 30 pour l’apéro - bouffe
débat à 20 h 30, entrée librePermanence CNT 38 tous les mercredis de 18 h à 19 h au 102, rue d’Alembert - http://www.cnt-f.org/ul38/
[logo chat cerclé] CNT
http://www.cnt-f.org/ul38/2014/06/13/pedagogie-pour-une-revolution-sociale-le-vendredi-20-juin-2014-au-102-rue-dalembert-grenoble/
http://www.cnt-f.org/ul38/wp-content/uploads/CNT38_affiche_pedagogie_sociale_20_juin_2014_2.png- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
[ texte ; dessin (homme, assis sur un tas de livres, donnant de la soupe à manger à une jeune fille, l’assiette est remplacé par un livre) par ? ; logo (chat cerclé avec crayon dans la gueule de la CNT-FTE) ]
- texte :
Pédagogie et révolution
Questions de classes !
Mercredi 30 mai : 20 h — MJC Nelson Mandela - Fontaine
Réunion publique
Avec le CIRBE - Collectif Isérois de Résistance à Bases Élève
« Le Livret personnel de compétences »
Le nouvel outil de fichage des élèves et de contrôle des profs qui signe l’arrêt de mort de la liberté pédagogique.Jeudi 31 mai - 102, rue d’Alembert - Grenoble - 19 h 30
Conférence-débat avec Nico Hirtt, enseignant, syndicaliste, chercheur
« Résister à la privatisation de l’enseignement »
co-organisée avec SUD-Éducation - PAS 38 - FCPE Fantin Latour.Samedi 2 juin - 102, rue d’Alembert - Grenoble - 18 h
Avec Geg Chambat, enseignant, syndicaliste CNT
« Éduquer pour émanciper, instruire pour révolter »
Expériences d’éducation populaire et émancipatrice d’hier et d’aujourd’hui.[logo chat cerclé CNT, crayon dans la gueule]
Syndicat des travailleuses et travailleurs de l’éducation de l’Isère - CNT
BP 385, 38015 Grenoble Cedex 01 - mail : educ.38@cnt-f.org
http://www.cnt-f.org/ul38/wp-content/uploads/affiche_3_debats_cnt_mai1.pdf
http://www.cnt-f.org/ul38/2012/05/28/archive-les-activites-publiques-du-syndicat-de-leducation/- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
[ texte ; filigrane (« Le Cri / Skrik » par Edvard Munch) ]
- texte :
Derrière les frontières
il y a
des armées, des prisons, des États et des patrons
des femmes et des hommes qui essaient de fuir
la misère et la barbarie
[logo :] [drapeau taillé rouge et noir] CNT-AIT — Syndicat interco de l’Isère - BP 223, St-Martin-d’Hères cedex - cnt.ait.isere@gresille.org — Permanences le mardi de 17 h à 19 h, au 102 de la rue d’Alembert à Grenoble
http://www.cnt-ait.fr/nouvelles-affiches/
http://www.cnt-ait.fr/wp-content/uploads/2015/11/Derri%C3%A8re-H.pub_.pdf- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
[ texte ]
- texte :
Exploités, opprimés, quelques soient nos origines, restons unis
Contre les patrons qui nous exploitent et nous dominent.
Contre l’État, l’armée et la police qui nous oppriment et nous répriment.
Contre les frontières, les nationalisme, la xénophobie et le racisme qui nous divisent.
[logo : drapeau taillé rouge et noir] CNT-AIT — Syndicat interco de l’Isère - BP 223 - St-Martin-d’Hères cedex - Permanences le mardi de 18 h à 19 h, au 102 de la rue d’Alembert à Grenoble - cnt.ait.isere@gresille.org
http://www.cnt-ait.fr/nouvelles-affiches/
http://www.cnt-ait.fr/wp-content/uploads/2015/11/restons-unis.pub_.pdf- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
texte
dessin (personnage brisant un monde de grilles avec un pavé pour faire apparaitre un paysage de soleil levant)
- texte :
ni rétention
ni prison
liberté !
CNT - AIT
Syndicat Interco de l’Isère
BP 223 - 38405 St Martin d’Hères cedex - cnt.ait.grenoble@free.fr
cnt-ait_valence@no-log.org et cnt-ait-gap@hormail.fr- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
[ texte ]
- texte :
Sans patrie ni frontière
Non
— aux expulsions
— à l’enfermement
— aux prisons et aux centres de rétention
— aux zones d’attenteLiberté de circulation, mêmes droits pour tous
Contre le capitalisme qui nous exploite sans frontière : solidarité de tous les opprimés
[logo : drapeau taillé rouge et noir] CNT-AIT — Syndicat interco de l’Isère - BP 223 - St-Martin-d’Hères cedex - Permanences le mardi de 18 h à 19 h, au 102 de la rue d’Alembert à Grenoble - cnt.ait.isere@gresille.org
http://www.cnt-ait.fr/nouvelles-affiches/
http://www.cnt-ait.fr/wp-content/uploads/2015/11/sans-patie-ni-fronti%C3%A8re-4.pub_.pdf- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
[ texte ; image (poings levés sortant d’un col de cravaté) ]
- texte :
Si t’es au chômage
c’est pas la faute de ton voisin
c’est la faute de ton patron
[logo : drapeau taillé rouge et noir] CNT-AIT — Syndicat interco de l’Isère - BP 223 - St-Martin-d’Hères cedex - Permanences le mardi de 18 h à 19 h, au 102 de la rue d’Alembert à Grenoble - cnt.ait.isere@gresille.org
http://www.cnt-ait.fr/nouvelles-affiches/
http://www.cnt-ait.fr/wp-content/uploads/2015/11/Si-tes-au-ch%C3%B4mage.pub_.pdf- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
- /B_tout>
[ texte ; dessin (bouquet de fleurs rouges : roses, hibiscus [?], …) ]
- texte :
Le 38 Centre social Tchoukar fête ses 3 ans, le 02.12.17
à partir de midi
cantine — tournoi de coinche — dégustation de bière — clown — atelier d’écriture — arts martiauxProjection
« Nous les intranquilles 7 un film collectif réalisé par Nicolas ContantConcerts 21 h
Ray Borneo-Lomostatic + Gontard, Jul, Olivier Depardon & Bleu Russe, EstAu Lieu Commun — 38, rue d’Alembert
[La grégaire solitude]
[La grégaire solitude]. — Grenoble : Esquisses, [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 60 × 43 cm.
sources :
[Big Brother te regarde]
[Big Brother te regarde] / Raymond Depardon. — Grenoble : Collectif libertaire Grenoble, [ & post] (AAIS (Grenoble)). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 64 × 91 cm.
sources :
[Fabriquons français]
[Fabriquons français]. — Grenoble : [s.n.], [ca ] (AAIS (Grenoble)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux : noir , bleu , texte en défonce , papier blanc ) ; 91 × 64 cm.
sources :
![]() 1981 |
![]() [ 1976 ?] |
[Malville : libre à vous de préférer la mort libre, et voici le plutonium plutonium]
[Malville : libre à vous de préférer la mort libre, et voici le plutonium plutonium]. — Grenoble : [s.n.], [ ?] (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : bleu , papier blanc ) ; 55 × 38 cm.
sources :
![]() [ 1976 ?] |
[Coordination de la région grenobloise des travailleuses.rs, étudiantes.ts, lycéennes.s, anarchistes]
[Coordination de la région grenobloise des travailleuses.rs, étudiantes.ts, lycéennes.s, anarchistes]. — Grenoble : CNT_ (France) : FA__ (groupe de la FA) [à déterminer] : FA__ [2] (Fédération anarchiste : 1953-....) : OCA_ (Organisation combat anarchiste : 1976-1979) : OCL_ (Organisation communiste libertaire : 1976-....), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux : rouge , noir ) ; x × y cm.
sources :
[L’été des libertés passe par Malville]
[L’été des libertés passe par Malville] / Roro. — Grenoble : CA__ (Coordination anarchiste : 1972-1976), [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 55 × 40 cm.
sources :
[L’espoir ne se vendait plus : suicide collectif au 40e congrès de la CGT]
[L’espoir ne se vendait plus : suicide collectif au 40e congrès de la CGT] / Roberto Ambrosoli. — Grenoble : CDL_ (Centre de documentation libertaire : Grenoble), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux : rouge , noir , couleur en dégradé , papier blanc ) ; 64 × 89 cm.
sources :
[Mars 78 : la merde reste la même… y’a que les mouches qui changent !]
[Mars 78 : la merde reste la même… y’a que les mouches qui changent !]. — Grenoble : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux : rouge , noir , couleur en dégradé ) ; 150 × 120 cm.
sources :
[Mars 78, la merde reste la même…]
[Mars 78, la merde reste la même…]. — Grenoble : Collectif libertaire Grenoble, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux : rouge , noir , couleur en dégradé , papier blanc ) ; 180 × 120 cm.
sources :
[Mundial, Argentine 1978, URSS 1980 : le sport et les dictatures se portent bien]
[Mundial, Argentine 1978, URSS 1980 : le sport et les dictatures se portent bien]. — Grenoble : CNT_ (France), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 100 × 70 cm.
sources :
[Rue Gay-Lussac]
[Rue Gay-Lussac]. — Grenoble : [s.n.], (AAIS (Grenoble)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : brun , texte en défonce , papier blanc ) ; 119 × 80 cm.
sources :
[Lettre ouverte à Abdelkarim Khalki, Georges Courtois et Patrick Thiolet]
[Lettre ouverte à Abdelkarim Khalki, Georges Courtois et Patrick Thiolet]. — Grenoble : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : bleu , papier blanc ) ; 46 × 65 cm.
sources :
[L’Anarchisme aujourd’hui, conférence-débat, Grenoble]
[L’Anarchisme aujourd’hui, conférence-débat, Grenoble]. — Grenoble : FA__ [2] (Fédération anarchiste : 1953-....) : FA__. Groupe de Grenoble, (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : rouge ) ; x × y cm.
sources :
[La nuit de la désertion]
[La nuit de la désertion] / Gustave-Henri Jossot. — Grenoble : FA__ [2] (Fédération anarchiste : 1953-....) : FA__. Groupe Jules-Vallès (Grenoble), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 42 × 30 cm.
sources :
[Espagne 1936, la révolution espagnole]
[Espagne 1936, la révolution espagnole]. — Grenoble : La Faille, [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux : rouge , noir , texte en défonce , papier blanc ) ; 60 × 40 cm.
sources :
[Aujourd’hui, nous occupons MINATEC]
[Aujourd’hui, nous occupons MINATEC]. — Grenoble : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 60 × 90 cm.
sources :
[Non à l’expulsion du Parad is Yack]
[Non à l’expulsion du Parad is Yack]. — Grenoble : [s.n.], . — 1 affiche (sérigr. ), coul. (deux : noir , blanc , papier kraft ) ; x × y cm.
sources :
[Un Monde moderne : la CNT fait son cinéma]
[Un Monde moderne : la CNT fait son cinéma]. — Grenoble : CNT_F (France), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux ) ; x × y cm.
sources :
[Festival de la CNT, 2009]
[Festival de la CNT, 2009]. — Grenoble : CNT_F (France), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux : rouge , noir , texte en défonce , papier blanc ) ; x × y cm.
sources :
[Festival de la CNT, 2010]
[Festival de la CNT, 2010]. — Grenoble : CNT_F (France), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux : rouge , noir , texte en défonce , papier blanc ) ; x × y cm.
sources :
[Bouh !, un film sur les 400 couverts : projection en avant première et en plein air]
[Bouh !, un film sur les 400 couverts : projection en avant première et en plein air]. — Grenoble : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux : orange , brun ) ; x × y cm.
sources :
[Pédagogie (pour une révolution) sociale]
[Pédagogie (pour une révolution) sociale]. — Grenoble : CNT_F (France), . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; [30 ?] × [42 ?] cm.
sources :
[Pédagogie et révolution : questions de classe !]
[Pédagogie et révolution : questions de classe !]. — Grenoble : CNT_F (France), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux : rouge , noir , texte en défonce , papier blanc ) ; 30 × 21 cm.
sources :
![]() 2012 |
[Derrière les frontières il y a…]
[Derrière les frontières il y a…] / Edvard Munch. — Grenoble ; Saint-Martin-d’Hères : CNT_ - AIT_ (France), [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux : rouge , noir , papier blanc ) ; [21 ?] × [30 ?] cm.
sources :
[Exploités, opprimés, quelques soient nos origines, restons unis]
[Exploités, opprimés, quelques soient nos origines, restons unis]. — Grenoble ; Saint-Martin-d’Hères : CNT_ - AIT_ (France), [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux : rouge , noir , papier blanc ) ; [30 ?] × [21 ?] cm.
sources :
[Ni rétention, ni prison, liberté !]
[Ni rétention, ni prison, liberté !]. — Gap ; Grenoble ; Saint-Martin-d’Hères ; Valence Valence : CNT_ - AIT_ (France), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 30 × 42 cm.
sources :
[Sans patrie ni frontière : liberté de circulation, mêmes droits pour tous]
[Sans patrie ni frontière : liberté de circulation, mêmes droits pour tous]. — Grenoble ; Saint-Martin-d’Hères : CNT_ - AIT_ (France), [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux : rouge , noir , papier blanc ) ; [30 ?] × [21 ?] cm.
sources :
[Si t’es au chômage, c’est pas la faute de ton voisin, c’est la faute de ton patron]
[Si t’es au chômage, c’est pas la faute de ton voisin, c’est la faute de ton patron]. — Grenoble ; Saint-Martin-d’Hères : CNT_ - AIT_ (France), [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux : rouge , noir , papier blanc ) ; [21 ?] × [30 ?] cm.
sources :
![]() 2008 |
![]() 2008 |
![]() 2008 |
![]() 2008 |
[Le 38 centre social Tchoukar fête ses 3 ans, le 02.12.17]
[Le 38 centre social Tchoukar fête ses 3 ans, le 02.12.17]. — Grenoble : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois : rouge , bleu , vert , texte en défonce , papier blanc ) ; x × y cm.
sources :