autonomie
49 affiches :
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
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[ texte ; dessin (soldats nazis au pas, croix de Lorraine sur le casque) ]
- texte :
ich hatt’ einen Kameraden
Avec tes camarades PCF-CGT sous le signe [croix de Lorraine]
pour baiser les révolutionnaires- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
texte (manuscrit)
dessin (jeunes gens avec diverses activités, poing levé autour, dessus et dans une maison ; phylactères : « Cafés, MJC, terrains vagues, tous des ghettos secondaires pour jeunes », « Sortons enfin et créons nos propres foyers, de vieilles bicoques faisons en nos palais », « Vivons ensemble », « Des liens pour se retrouver », « Y’en a plein le cul des problèmes de piaules, des locaux pour s’aimer à la dispositions de tous et de toutes ! », « Quadrillons les quartiers de centres d’occupation sauvage !! » ; tag « “vivre et vaincre” FLJ » avec guitare surmontée d’une fleur et d’un fusil, le logo du FLJ)
- texte :
Ouais ! Le camping sauvage, quel panard !!
Venez nombreux à l’AG
samedi 15 mai à 15 h, Faculté des sciences, M° Jussieu
en vue de l’occupation d’un immeuble inoccupé dans site agréable
Amateurs, amenez votre matériel de campinge, sac de couchage, guitare, bouffe, brosse à dents, bouteilles à vider, etc.voir FLJ
73, rue Buffon
707 49 53Imp. Groupes autos Fac.Vincennes
Affiche du FLJ (Front de libération des jeunes, créé en 1971 souvent à partir des militant·e·s de VLR Vive la révolution, groupe « maoïste-libertaire » qui a existé de juillet 1969 à avril 1971).
Voir aussi : https://inventin.lautre.net/livres/FLJ-Tracts.pdf
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- notes :
- descriptif :
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[ texte ]
- texte :
Prologue à la grève civile
[…]
[…]
Groupe du treize octobre mil neuf cent soixante et onze
Paris
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- notes :
- descriptif :
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[ texte (daté du 29 août 1972 : appel à l’organisation de la lutte de manière autonome, dans l’usine ou dans la rue) ]
- texte :
Mario Lupo, comunista,
[...], Franco Serantini, anarchico,
[...], due vittime di una stessa volontà politicaGruppi Anarchici
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- notes :
- descriptif :
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texte (liste d’ingrédients avec nom de producteur français)
photo (personnes de dos, dont l’une avec un cocktail Molotov)
- texte :
Fabriquons français
Essence : ELF
Acide sulfurique : Péchiney
Chlorate : Ugine Kuhlmann
Sucre : Béguin [Beghin]
Canette : Kronenbourg
Baskets : André
AAIS Grenoble
S’agit-il du détournement du slogan communiste « Produisons français » de 1980 ? La date proposée par la FACL (1976) proposerait une autre raison. Le slogan est repris plus tard par l’extrême droite.
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
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texte
dessin (policier, louche pleine en main : « Amenez à boire !… ») par ?
- texte :
Les groupes autonomes
c’est de la merde ou du rata ?…
Débat
Fabrique Arnaud-Bernard
10 rue Saint-Charles à 10 heuresDimanche 7 mars 19763…
imprimerie 34 - rue des Blanchers - Toulouse
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- notes :
- descriptif :
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[ texte ; photo (policiers, marins ? dont le bras semble levé) ]
- texte :
Dites ce qu’on fait de vous et tout ira mal
OVRA
IPNS
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- notes :
- descriptif :
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texte
2 photos (dont une de la Guerre d’Espagne : « S’organiser contre la violence d’État : Espagne 36 »)
- texte :
Front libertaire des luttes de classes
édité par l’Organisation Communiste Libertaire
texte de mise au point des NAPAP
Qui sommes-nous ?
Nous n’avons plus den à voir avec l’étiquette « maoïste » que la presse nous a collée si commodément. S’il est vrai que d’anciens maos appartiennent aux NAPAP, ce n’est pas seulement à partir du bilan de la liquidation de la « Gauche Prolétarienne » ou de « Vive la Révolution » que nous nous sommes formés.
De même que les éléments stratégiques de notre pratique ne s’appuient pas sur la théorie de la lutte armée comme une fin en soi.
Notre pratique part du bilan du « gauchisme » en général depuis 68, et sur une lecture précise des luttes révolutionnaires à travers l’Europe capitaliste.
Le « gauchisme » depuis 68, c’est avant tout un constat d’échec flagrant au niveau stratégique, c’est-à-dire face à l’objectif numéro 1 qui motive son existence : bousiller cette société pourrie et contribuer à en construire une autre.
Pourtant, cet échec ne s’étend pas à toute l’Europe. Quand on compare les situations révolutionnaires de la France et de l’Italie sur la même période (et cela malgré des différences évidentes de contexte), on remarque que :
— d’un côté les gauchistes français se sont noyés dans d’innombrables querelles idéologiques stériles.
— de l’autre côté des Alpes, par contre, s’est développée au sein d’une certaine extrême-gauche, une expérience militante riche d’enseignements stratégiques.Pour la première fois au sein du « gauchisme européen », le besoin d’une véritable stratégie anti-capitaliste l’emportait sur le radotage idéologique classique.
Ainsi, la « stratégie du P.38 » se comprend mieux dans sa finalité par la double défaite historique du PCI (à travers les grèves sauvages anti-compromis historique d’automne 76 et le saccage du Seguy italien, Lama, de l’Université de Rome par les étudiants), que par le raccourci simplet : durs/pas durs, violents/ non violents.
Cette référence à l’Italie n’est pas pour nous le second piège à cons du « pays grand-Timonier », comme la Chine en joua le rôle ici entre 66 et 72. Ce qui nous frappe et nous intéresse dans l’exemple italien, ce sont les victoires réelles de forces populaires révolutionnaires dans leur façon de penser, d’agir, mais aussi de vivre en 1977.
Loin de tomber dans les souricières de boutique ou baba-cool, ces forces populaires ont mis sur pied en quinze ans une dynamique dont la direction incombe aux gens eux-mêmes (et non plus à des bureaucrates de partis ou de groupuscules).
En France, le règne des groupuscules, de 1966 à 1977, a contribué à mettre en pièces tout apport et anti-soupe PS/PCF des luttes de masse. La liste serait longue à faire des espoirs déçus par les conneries répétées des gauchistes idéologiques français : la liquidation des foyers autonomes d’usines, des groupes locaux de Secours Rouge, du mouvement des immigrés qui lança la grève nationale de septembre 73, des nombreuses expériences depuis 1968 au sein de la jeunesse, des activités offensives des paysans-travailleurs réduites souvent à néant par des querelles de chapelles, etc., toute cette liquidation laborieuse est à mettre au lourd passif du gauchisme.
En dehors des restes du gauchisme culturel encore « à la mode », l’extrême-gauche traditionnelle n’a rien d’autre à proposer de « vivant » qu’un soutien critique pour 1978 à la gauche unie. Quant aux frustrés du Grand Soir, on leur glisse naïvement un « On verra après, peut-être qu’on débordera », entamant encore plus le potentiel (déjà rare) de confiance populaire les soutenant.
Mais il serait absurde de résumer la lutte révolutionnaire, en France, aux bruits de chiottes des groupuscules gauchistes.
En effet, il existe aujourd’hui des noyaux d’usines qui ont commencé à réfléchir à ce qui les attend face aux chemins sinueux et aventuristes proposés par les saints patrons de l’avenir « du peuple de France » (sociaux-démocrates du PS, euro-communistes du PCF).
La lutte des SONACOTRA, malgré l’isolement volontaire dans lequel les contiennent les réformistes de gauche et d’extrême-gauche, a montré que la nouvelle classe ouvrière immigrée peut s’exprimer en toute autonomie. Et de plus qu’elle ne se limite plus seulement à des luttes minoritaires de secteur. Il en est de même pour les Lip ou les paysans du Larzac ou les viticulteurs qui passent progressivement de la révolte à une réflexion constructive et originale sur la lutte à mener contre le capitalisme dans tous ses aspects.
Il est évident que cette force populaire est encore très faible. Elle a du mal à panser les coups pris dans la gueule depuis 1871 de la part des trahisons réformistes très variées et des déboires du gauchisme.
Mais c’est avant tout à partir de sa réalité que nous, NAPAP, nous avons décidé d’exister et de nous battre.
Que signifie notre forme d’organisation pour lutter ?
Il est clair que nous ne sommes ni le parti combattant de quoi que ce soit, encore moins une nouvelle « Bande à Baader ».
Nous avons tiré le bilan de pratiques politico-militaires étrangères qui mènent des combattants « spécialistes » à une lutte solitaire et suicidaire face à l’appareil d’État moderne.
Notre pratique s’inscrit dans l’édification de l’autonomie ouvrière organisée au sein du mouvement populaire. Notre but n’est pas d’appeler à la formation de 1, 10, 100 NAPAP régis par une direction centrale, style état-major de la violence populaire potentielle. Nous abordons une autre étape qui consiste à nous fondre dans la dynamique du mouvement et non pas à chercher à en prendre la tête d’une façon officielle ou magouillarde.
Cela pour réaffirmer notre volonté de ne plus être des délégués de l’action violente, qu’elle soit applaudie ou sifflée.
Pourquoi en priorité l’autonomie ouvrière ?
Parce qu’en dépit des bavardages philosophiques de salon marginal, la lutte des classes et Ia dynamique des couches révoltée du prolétariat restent la clé stratégique majeure pour foutre en l’air ce système social. Il est évident que le patronat l’a compris. Il suffit de lire les comptes rendus patronaux et gouvernementaux de la CEE pour découvrir que la convention européenne sur le terrorisme vise les degrés croissants de violence populaire et leur maturité politique.
Mais le terrorisme d’État ne se manifeste pas seulement au cœur des usines. Toutes les formes de vie, de comportement sont touchées par les lourdeurs répressives de la société carnivore.
Au niveau de l’habitat, on ne compte plus les expulsions arbitraires, les opérations quasi-criminelles des promoteurs qui saccagent les vieux quartiers pour y couler leur fleuve de béton macabre. Pour-tant, depuis l’expérience avortée de 1971 et des comités de mal-logés, des groupes de squatters tentent de vivre dans des îlots occupés. Mais les flics ne leur laissent guère le temps d’en profiter. Et changer de plus en plus souvent d’endroits rend la vie dingue aux dits squatters. La solution pour eux est-elle alors de se réfugier dans la drogue dure ou dans le pacifisme désespéré ? Le coktail Molotov reste parfois un argument plus convaincant que la résignation refoulée.
Pour ceux qui ont un logis, la situation n’est guère plus réjouissante : immeubles souvent insalubres et loyers en hausse constante. Face à cet état de fait, la désobéissance civile est une pratique timide et mal connue en France. Auto-réduire son loyer, ses factures de gaz, d’électricité, s’attaquer aux prix hiérarchisés des transports, des cinémas, des théâtres, demeure la seule riposte possible et vivable. devant le pouvoir de l’argent.
Il est grand temps d’imposer sa manière de vivre autrement qu’en ayant pour seul recours le choix d’un bon avocat. Pour les jeunes fauchés, étudiants sans boulot, prolos anti-syndicat-ronron, immigrés en ghetto racial, jeunes braqueurs ou casseurs, il n’y aura jamais de « bon avocat », mais toujours de sales flics pour leur balancer une grenade à tir tendu, ou une 357 magnum à la sortie d’une banque.
Le mal s’étend maintenant à la nature elle-même, l’énergie nucléaire soutenue par la droite et la gauche réformiste (PS/PCF) est le dernier gadget des apprentis-sorciers de la recherche capitaliste. La lutte contre l’implantation des centrales nucléaires ne s’arrêtera pas grâce à un rassemblement non-violent, si chouette soit-il, ou un recours au Conseil d’État.
Il est donc vital que le débat sur les ripostes efficaces à apporter contre le terrorisme d’État s’éten-de aussi bien dans l’usine qu’en dehors, y compris en nous-mêmes, car il serait aberrant de lutter, même les armes à la main, sans combattre les germes que l’idéologie dominante nous a collés dans la tête (passivité forcée des « femmes soumises », phallocratie, racisme…).
Pourquoi la lutte armée ? Pourquoi. Tramoni ?
L’affaire Tramoni a dévoilé le clivage créé par la mort de Pierre Overney. Dans l’histoire du mouve-ment révolutionnaire en France, on connaissait jusqu’à maintenant, le vieux fossé réformistes/« révolutionnaires ».
Il faudrait maintenant être plus précis sur les subdivisions. Une nouvelle catégorie de penseurs est née : celle des dandies de la « révolution humainement possible » (cf. déclaration de Geismar, Victor, Le Dantec). Il est certain que, planqué derrière un bureau universitaire ou une maison d’édition, on ne craint pas trop les aléas de la restructuration industrielle, ni les coups de flingue ou de tournevis de la CFT. Il est étonnant que ces « anciens » ne s’en souviennent plus.
Ce courant de parleurs à vide se cache derrière un discours réquisitoire très juste sur l’histoire du socialisme/Bunker aux vingt millions de morts (ses propres victimes) et sur les absurdités des militantisme gauchiste. D’où son impact passager depuis 1972. Mais lorsqu’on aborde les recettes proposées, on se rend compte de leur aspect fantomatique classable dans la rubrique « Soldes » sous le titre « Humanisme au rabais ».
Nous avons abattu Tramoni, non pas comme des vengeurs, mais parce qu’il était le symbole du terrorisme patronal impuni. Parce que baisser les bras devant ce symbole équivaut à en créer d’autres, mais victimes ceux-là, du nom d’Overney ou de Maître. Pour combattre ce style de « paix sociale ». répondre au terrorisme d’État par des moyens aussi convaincants que les siens. L’utilisation du fusil ou du « P.38 » n’est pas un mythe pour Français en mal d’Italie ou d’Amérique du Sud. Elle demeure la seule argumentation de résistance et d’attaque que les multinationales et les patrons ne pourront jamais récupérer dans leurs bureaux d’études.
— l’exécution du flic privé A. Tramoni ;
— la tentative de destruction du stock de véhicules anti-grève bouchon de de Renault-Flins.
— le plasticage du siège de la CFT.
— les coups de feu tirés sur le siège administratif de Citroën.
— l’attentat contre l’un des bureaux d’embauche de Simca-Chrysler.
Toutes ces actions s’inscrivent dans un même schéma.1. Nier les thèses légalistes et soi-disant démocratiques des syndicats et de l’Union de la gauche, comme quoi ces gens une fois au pouvoir, tout s’arrangera pour le mieux avec les patrons et leurs nervis. Mais les patrons seront toujours là, même si l’usine passe sous le contrôle de l’État.
2. Nier qu’une pétition pour exiger la dissolution d’une milice patronale comme la CFT ait quelque utilité sinon endormir la colère populaire. Idem pour le recours à la justice bourgeoise comme garant neutre des libertés.
À ce propos, l’affaire du viol d’Issy-les-Moulineaux en 1972 par un commando CFT dans l’enceinte de l’usine Citroen-Balard est révélatrice de l’impuissance du légalisme. Depuis cinq ans d’instruction, aucun procès n’a eu lieu, malgré l’identification des coupables et la perquisition du juge au local CFT de l’usine à Balard, dans laquelle on retrouva trente barres de fer […]
Sans récuser le caractère positif des juges progressistes, il est évident que si leur travail n’est pas relayé par des actions Illégales, il ne sert à rien […].
C’est pourquoi nous avons décidé de sortir de la légalité bourgeoise ou réformiste et de pratiquer le lutte armée afin d’instaurer un autre type de vie et de rapporte humains entre les gens. De ce fait, les NAPAP n’auront pas d’attitude « critique » face aux irresponsables du Programme commun s’ils dirigeaient le gouvernement en 1978. Leur voie légaliste, et au contenu politique plus que douteux les amènera dans le même cul de sac que leurs collègues italiens du PCI : soit faire payer la crise aux plus pauvres et appliquer ainsi la même politique que Giscard-Chirac, soit tenter l’aventure démocratique socialiste à la chilienne ou à la portugaise sous le regard amusé de Carter, Chirac et autres Bigeard. Dans le second cas, ce sera toujours les mêmes qui paierons l’addition. Du fait que, fondamentalement, le Programme commun ne change rien à l’exploitation de l’homme par l’homme ou de la femme par l’homme, les NAPAP combattront les gérants futurs d’un capitalisme d’État avec les mêmes armes que celles que nous utilisons contre le capitalisme libéral de Giscard.
Noyaux Armés pour l’Autonomie Populaire
Inculpé !
pour apologie de crimes, de meurtres, et d’incendies…
Imprimerie Edit 71, 9, rue Auguste Métivier - 75020 Paris
Sur les NAPAP :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Noyaux_arm%C3%A9s_pour_l%27autonomie_populaire- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
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[ texte avec petits dessins (supplément à Jeune Taupe n° 18) ]
- texte :
Autonomie ouvrière
Assemblées générales
Comités de grève anti-syndicaux
groupes de travailleurs communistes
Conseils ouvriersPour l’abolition du salariat vers le communisme
[schéma (« Gestion du capital / Élections »)]
Groupes de Travailleurs Communistes
Correspondance : Bulletin de Liaison Entre Travailleurs (BLET) c/o Parallèles, 47, rue Saint-Honoré, 75001 ParisGroupe Autonome Ouvrier
12, rue de la Tannerie, 63000 Clermont-FerrandGroupe Autonome Ouvrier
Belford-MontbéliardPour une Intervention Communiste (PIC)
Correspondance : PIC c/o Parallèles, 47, rue Saint-Honoré, 75001 Paris. Permanence pour contact et discussion : Alternatives, 36, rue des Bourdonnais, 75001 Paris, de 10 à 12 h, dernier samedi de ch. moisSupplément à Jeune taupe n° 18
Imprimerie Gilles Tautin, 4, passage Dieu, 75020 Paris. Tél. : 370 80 96
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
- /B_tout>
[ texte (en défonce) ; fond : vague rouge sur fond noir ]
- texte :
Mitin CNT
por la autonomía obrera
Ovideo, 2 de abril
Plaza de Toros
12 de la mañanaOrganiza : F. L. Oviedo CNT
Hablaran :
Federica Montseny
Enrique Marcos (regional catalana)
J. L. García Rua (regional andaluza)
J. Antonio Bregel
J. Ramón Palacios (F.L. Oviede)
J. Manuel Barreal (F.L. La Feguera)Cantara :
Cayetano Morales- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
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bande dessinée détournée de « Pim, Pam Poum » (The Katzenjammer Kids de Rudolph Dirks)
- texte :
À bas le travail salarié
[BD]
L’autonomie ouvrière, c’est :
- L’abolition du salariat et de l’économie marchande, la destruction de l’État.
- L’auto-organisation des travailleurs, des assemblées générales aux conseils ouvriers.
- La capacité des travailleurs radicalisés à s’organiser par eux-mêmes dès maintenant en groupe autonomes hors des syndicats et des partis
Le numéro de « Commission paritaire » (CPPAP n° 57578) correspond à Jeune taupe (1974-1981, ISSN 0395-0603) — journal du groupe Pour une intervention communiste (PIC) — et l’affiche est annoncée dans le n° 30 (février-mars 1980) :
« Le collectif Pim, Pam, Poum se prononce pour l’autonomie ouvrière et l’abolition du salariat. Il vous recommande l’affiche-journal, très belle et pas chère (3 F seulement) intitulée “À bas le travail salarié” »- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
- Symbole(s) utilisé(s) : A cerclé (A encerclé) Ⓐ — mains reliées (fora, cnt/cgt, …) — fond : drapeau rouge et noir ⚐/⚑ /B_tout>
[ Texte sur drapeau taillé rouge et noir, deux mains entrecroisées ]
- texte :
Boicot elecciones sindicales
Amnistia laboral
Abajo el pacto de la Moncloa
No al paro
CNT-AIT
Acción directa
Anarcosindicalismo
Contra las elecciones la CNT propone :
Defender la Autonomia Obrera mediante :
— Asembleas.
— Acción Directa.
— Autogestión.Contra el Parlamentarismo Sindical, elijamos en [Asambleas] nuestros Delegados, revocables y sin poder ejecutivo.
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
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[ texte ; dessin (silhouette rouge cagoulée et armée collée à un visage de soldat allemand de le 2de guerre mondiale, au-dessus d’une foule d’ouvriers se dirigeants vers des usines) ]
- texte :
Ils donnent leur sang.
Donnez votre travail
1ère parution : Service du Travail Obligatoire - 1943 -
Secrétariat au Terrorisme officiel - 1982 -Détournement anonyme — en soutien aux groupes armés d’extrême gauche — d’une affiche publiée en 1943 au titre du STO.
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
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[ texte (en forme de plaque de rue) ]
- texte :
Rue Jacques Mesrine
assassiné par l’État le 2 novembre 1979
Collée sur les murs de Paris dans un secteur proche des Buttes Chaumont le 2 novembre 1985 pour le 6e anniversaire de la mort de Jacques Mesrine (ex ennemi public n° 1).
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
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[ texte (vœux de bonne année de la part d’un cheminot) ]
- texte :
Bonne année à la population
une réponse aux vœux du président aux Français
Mes chers compatriotes et immigrés de toutes nationalités,
Je remercie la tradition qui me vaut de vous souhaiter la bonne année et d’adresser un signe d’amitié à ceux qui luttent contre la société de classes et son cortège de pollutions, de répression, d’exploitation et d’aliénation, de pauvreté et de misère, d’inégalité et d’injustice...Les vœux que je forme pour vous ne varient pas avec le temps bien que les temps soient changeants et, je l’espère, porteurs d’un vrai changement. Je souhaite que la population exploitée, et celle en voie de l’être, sache s’unir quand il faut. Je souhaite qu’elle sache réaliser son autonomie vis-à-vis des partis politiques et des syndicats, vis-à-vis de toute représentation quelle qu’elle soit, tant il est vrai que celle-ci a toujours fait le jeu de l’ordre établi : les lycéens et étudiants d’une part, les cheminots d’autre part ont déjà commencé partiellement à tracer cette voie de l’autonomie et des assemblées autonomes, sans laquelle aucune émancipation sociale réelle n’est possible. Je souhaite enfin qu’elle parvienne à gagner la guerre de la liberté par une révolution moderne porteuse de la démocratie directe.
Qu’elle sache s’unir quand il faut. Les événements de 86 ont montré que la nécessité de faire front, sans hésiter, contre la société de classes inégalitaire et répressive, aliénante et sélective, s’imposait. Ils ont montré, plus que jamais, que le terrorisme, par le réflexe défensif d’identification à l’État qu’il provoque, sert les intérêts du capitalisme moderne — qui d’ailleurs ne se prive pas de l’utiliser — aussi bien que l’action falsificatrice et mensongère de tous les syndicats et partis ; ils ont montré, avec la catastrophe de Tchernobyl, qui aurait pu être pire, que la pollution dévastatrice par le nucléaire civil était l’épée de Damoclès suspendue au-dessus du monde, et que les dirigeants sont prêts à détruire toute vie sur la planète plutôt que de remettre en cause là société qui légitime une telle monstruosité , ils ont montré qu’une importante partie de la jeunesse refuse l’iniquité, l’inhumanité, la répression inhérentes à la « démocratie » bourgeoise ; ils ont montré, à la lumière du mouvement lycéens-étudiants et des grèves ouvrières sauvages qui l’ont suivi, que les fractions de la population devaient s’unir par delà les corporatismes dans lesquels partis et syndicats désiraient les enfermer, si elles ne voulaient pas que leurs « victoires » remportées dans l’isolement et la séparation, sur le terrain de l’économie, se transforment insidieusement avec le temps en totale défaite ; ils ont montré, enfin, la peur de tous les défenseurs du capitalisme devant la perspective d’une généralisation de la lutte autonome des masses. de Maire à Bergeron et Chirac en passant par Mitterrand et Marchais, et, a contrario, la nécessité pour celles-ci de persévérer dans leur contestation théorique et pratique de la société marchande : voilà une grande cause internationale autour de laquelle se rassembler.
Mais il est d’autres raisons encore au mécontentement. La politique en général et les politiciens en particulier, avec leurs occultations diverses et leurs mensonges maladroits, leurs affairisme inhumain et leur arrivisme égoïste, engendrent dans la population un vaste et sain mouvement de méfiance, qu’il s’agisse de soi-disant défendre « les intérêts » des lycéens et étudiants ou des salariés, de « libéraliser » ou « nationaliser » les entreprises pour sortir de la « crise économique et du chômage » (chantage destiné à s’opposer aux grèves et à maintenir l’ordre), ou d’en appeler sans arrêt à la « paix sociale » pour que la « France gagne » et que les salariés, bien sûr, perdent leur vie à la gagner... Le résultat en est que la base recommence de plus en plus à penser, et avec raison, qu’elle doit prendre en main ses propres affaires pour ne pas être plus longtemps trompée, manœuvrée, contrôlée...
Je n’insisterai que sur un point. L’émancipation du salariat ne se réalisera pas toute seule. Elle devra livrer, dans les temps qui viennent, de rudes assauts. Elle a besoin qu’on l’aide et que l’on y croie, elle a surtout besoin que l’ensemble des populations prolétarisées du monde s’en mêlent. En France, c’est déjà commencé, en Europe et dans le monde aussi, qui regardent vers cet avenir. Ne manquons pas ce rendez-vous.
Mon autre souhait, je l’ai dit, est que la population salariée, et celle en voie de l’être, sache conquérir son autonomie et réalise la démocratie directe.
Les élections législatives du 16 mars ont posé un problème nouveau. Nous avions passé près de 5 ans avec une majorité qui s’était distinguée entre toutes par son machiavélisme et comme étant, sous des couleurs « d’humanisme », franchement anti-ouvrière : licenciant les travailleurs par centaines de milliers au nom de la sacro sainte économie en crise ; faisant donner la police probablement « populaire » dans maints conflits du travail ; visant, sous couvert de « changer la vie », à adapter la survie aux impératifs de la modernisation de l’économie ; encourageant par tous les moyens la contestation de détails et non de l’ensemble du système, la fausse contestation qui, par exemple, dénonce le cynisme de la droite pour mieux masquer le sien ; pratiquant en coulisses le terrorisme occulte d’État dans le même moment où elle dénonçait à grands cris la monstruosité du terrorisme ; se comportant en fait, en tout cela, en fidèle et rigoureuse gestionnaire de l’économie marchande, en défenseur de l’État. Et, comme digne appendice de cette belle majorité, les « communistes » du PC et de la CGT ne furent pas en reste pour se distinguer dans de nombreuses luttes par leurs manœuvres et leurs mensonges anti-prolétariens. (Talbot, Longwy, chantiers navals, etc.). Nous avons commencé l’année avec cette majorité et cette politique. Nous l’avons continuée avec une autre majorité faisant grosso modo la même politique — bien que plus caricaturale — soulevant un même mécontentement. Dans cette situation, la stratégie de Mitterrand est claire : d’une part, porter jusqu’au sommet de l’État la Sainte Alliance répressive de la domination de classe et sa division du travail, l’opposition spectaculaire entre la gauche et la droite ; et, d’autre part, s’efforcer de récupérer politiquement, avec ses amis de la gauche, ou en son nom (les présidentielles ne sont pas loin), les mouvements de contestation, tenter de les contenir sur le terrain légaliste de l’économie et de l’opposition réformiste afin d’« éviter à la France une crise inutile » (cf. Mitterrand).
« inutile » car dangereuse pour l’existence même d’un capitalisme déjà grandement éprouvé, dangereuse pour le maintien de la domination de classe défendue de longue date par tous les gouvernements. Mitterrand assure la continuité de l’hégémonie de la bourgeoisie et de son État, et il espère bien, même au milieu de la tempête, pouvoir maintenir ce cap. À certains d’exercer leur vile tâche, la répression des combattants de la liberté, dont le but louable est la rupture des freins sociaux qui entravent le bonheur public, la suppression de la misère et de ce qui l’engendre, la marchandise, les classes, l’État. Et pour y parvenir, ceux-ci ne peuvent qu’employer les moyens contenant en germe leur but : l’autonomie par rapport aux forces de maintien du capitalisme, la démocratie directe antihiérarchique.
Mon troisième vœu, enfin, pour 1987, me servira de conclusion. Il est que la population exploitée, et celle en voie de l’être, gagne sa lutte pour la liberté.
Elle y parviendra d’autant mieux qu’elle aura écarté de sa route tous les syndicats et partis, notamment les staliniens du PC et de la CGT, et les gauchistes (cf. leur rôle manipulateur dans la coordination nationale étudiante), qui la manœuvrent et la divisent dès lors qu’elle se lève contre l’oppression. Elle y parviendra d’autant mieux qu’elle aura su déchirer le voile de la « paix sociale » factice, qui masque la guerre quotidienne que lui livre la bourgeoisie par l’intermédiaire de ses officines idéologiques et de ses hommes armés, à seule fin de perpétuer son esclavage.
Mais dans les conflits de cette sorte, le refus de l’aliénation, de la servitude, la volonté de s’émanciper des chaînes du salariat doivent l’emporter sur le désir morbide de demeurer esclave du capital et de la marchandise. Et puisqu’il s’agit d’une lutte pour la vraie vie, mieux vaut résolument la mener plutôt que de continuer à patauger dans la boue et le néant du royaume des morts.
Mes chers compatriotes, et immigrés de toutes nationalités, quand je vois ce dont sont capables les foules esclaves marchant contre l’injustice et l’inégalité, quand je vois la détermination et la générosité des salariés dans maints conflits, quand je constate le rôle du prolétariat international dans les progrès de la lutte pour la liberté, je suis sûr de nos moyens et de nos chances pour parvenir à véritablement changer la vie. Encore faut-il y ajouter la volonté de réussir et de réussir tous ensemble.
Bonne Année 1987, et que vivent les assemblées autonomes anti-capitalistes, la démocratie directe, la liberté totale. Car « ça fait trop longtemps qu’on nous considère comme des machines, pas comme des hommes » (un cheminot).
Imprimerie spéciale
La marque « Imprimerie spéciale » semble la même qu’une autre affiche issue de Toulouse : « Le Miracle de la Sainte Mèche ».
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
[ texte ; dessin (cor de la Poste ?, en pierre effritée, sous couronne mitée, soutenu par des travailleurs écrasés) ]
- texte :
Els problemes son teus
Decideix tu la solució
Per a que no t’ignorin [logo "mains reliées"] CNT
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
[ dessin (passe-montagne noir avec l’inscription « born to kill » et étoile rouge) ; texte ]
- texte :
Nach dem Tod von zwei Polizisten an der Startbahn West
Linke und Gewalt
„Gegengewalt läuft Gefahr, zu Gewalt zu werden, wo die Brutalität der Polizei das Gesetz des Handelns bestimmt, wo ohnmächtige Wut überlegene Rationalität ablöst, wo der paramilitärische Einsatz der Polizei mit paramilitärischen Mitteln beantwortet wird.“ Ulrike Meinhof, Konkret Mai 1968
Veranstaltung : Do. 19.11.1987 - Uni Hörsaal VI - 20.00 Uhr
Autonome Frankfurt
Linke Liste Uni Ffm.
BI gegen Flughafenerweiterung
Libertäres Zentrum
Autonome Liste FH. Ffm.- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
[ texte ; dessin (grand « A cerclé » graphique, "constructiviste") ]
- texte :
Internationale anarchistische bijeenkomst
Ruigoord
23 t/m 27 juni 1988
Thema’s : autonomen, anarcha-feminisme, ons dagelijks leven.
Verder : muziek, film, kindercirkus, poëzie, etc.
Voor meer info : IAB ’88, Postbus 1610. 6501 BP Nijmegen.
Kampeerspullen meenemen SVP
Ruigoord ligt bij halfweg en is te bereiken met bus 80, 85, 86 vanaf A’dam — Marnixstraat (van CS eerst tram 17)
Verspreiding tevens mis bijlage van De Vrije en de RAAF
aussi encartée dans De Vrije en De Raaf
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
- /B_tout>
[ texte ; photomontage (politiciens (Lech Walesa, François Mitterand, Margaret Thatcher, Gorbatchev, George H.W. Bush, Helmut Kohl, José María Alfredo Aznar López, etc.) sur fond de manifestation) ]
- texte :
Faire dire à l’esclave : « je veux », plutôt que d’avoir à lui dire : « tu dois ».
Voici l’art de gouverner.
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
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[ texte ; logo (« homme au couteau entre les dents » du journal Mordicus) ]
- texte :
Mordicus
mensuel • en kiosque
le 15 janvier on sort dans la rue • on brûle les Macdo, les fabriques de drapeaux et de cercueils, les locaux des télés et des journaux, les palais et les ambassades, les églises et les mosquées, les sièges des partis • on met à sac les centres de transmission des armées • on marche sur l’Élysée son déchouque Mitterrand Rocard et les autres • on scalpe les journalistes • on tape sur tous les uniformes • on bordélise les casernes •on coupe le jus • on bloque le métro • on séduit les femmes des soldats et les hommes des soldates • on envoie des lettres d’insultes au front • on chasse a courre le socialo • on méprise les chefs • on transforme les rapports sociaux • on...
Si on ne fait rien de tout ça, il ne nous restera plus qu’à pleurer sur les chairs concassées, les sols brûlés et les survivants qui regretteront de n’être pas morts… L’infamie guerrière se nourrit de notre passivité.
Le quinze janvier, casse ta télé
affichette de vente
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
[ texte (invitation à la fête) ; photos (centrale nucléaire d’un côté, squatt de Prélaz de l’autre) ]
- texte :
Énergie ?
Samedi 29 aout
Grande fête pour le branchement des installations solaires de Prélaz
L’alternative continue !!
Bouffe véfétarienne - Spectacles - Concerts - Expos - Douche solaire
De 14 h 00 à épuisement des batteries…
Espace autogérée, av. Morges 60 Lausanne
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
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texte
photos
- texte :
Solidaritet
med de revolutionære faner i Tyskland
for 20 år siden dræbte de tyske stat politiske fanger
- idag de politiske fanger levende begravet i isolation !Andrea Baader
Myrdet 18.10.77Gudrun Ensslin
Myrdet 18.10.77Ingrid Schubert
Myrdet 12.11.77Jan-Carl Raspe
Myrdet 18.10.77Ulrike Meinhoff
Myrdet 9.5.75Irmgard Möllet
Forsøgt myrdet 18.10.77RAF
Solidaritets manifestation
Offenligt infomøde
- med film og debat om mordene på fangerne fra byguerillagruppen RAF.
Sted : Blågårdens Medborgerhus, Blågårds Plads, Kbh. N
Tid : onsdag den 15. okt. kl. 19.30Foran den Tyske Ambassade
- Vi kræver omgående løsladelse af de revolutionære fanger !
- Isolation er tortur !
Sted : Stockholmsgade 57, ved Østerport.
Tid : fredag den 17. okt. kl. 15Arrangøre : De to autonome blade : [logo] Autonomi — [logo] Propagande autonomi tidsskrift : Organisering - Bevidsthed - Modstand
layout : Ja, hele netten lang
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
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[ texte (français et allemand, sur une tour d’immeuble) en bleu ; dessin (ville en flammes bleues) ; carte géographique du parcours entre les lacs de Suisse ; photo (manifestation cycliste [du début du 20e siècle ?]) ]
- texte :
Caravane pour l’autonomie et contre le contrôle social
parce qu’ils ne sont pas d’accord avec une société de prisons, de salariat, de capitalisme, de frontières, d’oppression, de caméras de surveillance, de fichage policier, de propriété privée et de logement utilitaire, ils ont pris la liberté, des vélos et la route.
ils viennent dans votre ville, laissez vous emporter.
Karawane für Autonomie und gegen soziale Kontrolle
Weil sie nicht einverstanden sind mit einer gesellschaft von gefängnissen, der lohnarbeitdes Kapitalismus, der grenzen, der ausbeutung, der liberwachungskameras und polizeilicher autzeichnung, der privatere entums und nutzungsverhäl[…] haben sie sich die freiheit die fahrräder und die strasse genommen und sich auf den weg gemacht.
sie kommen in pure stadt, lasst euch mitzichen
Karawane
hors contrôle — ausser kontrolle
www.stop.control.ch.vu
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- notes :
- descriptif :
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[ texte ; photo (baiser) ]
- texte :
Le Monde se referme-t-il ?
1
Il y a ce sentiment qui est là : que cela se referme, que l’histoire se clôt progressivement, que les possibles diminuent. C’est déjà arrivé de multiples fois, quand chacun et chacune sombrait dans le blues, avec cette idée que décidément les autres étaient trop embourbé-e-s, trop pris-es par leur quotidien, par leurs crédits, leur travail.
Trop pris-es par le cours normal des choses, par une sorte de manque de recul. Comme si tout le monde était trop collé au présent pour imaginer autre chose que sa répétition.
Le constat, aujourd’hui, pourrait encore se faire.
Course après les nouveautés technologiques débiles, désertification des sols, air et eau viciés, aliments pesticidés, un écran toujours allumé, lucarne pour faire oublier le monde ou pour le rétrécir à volonté.
Consensus autour du travail salarié, horizons réduits, objectifs sans intérêts, sourire, dynamisme, tristesse intime, pas de grandeur, enfermement.
La politique loin, très loin, un jeu de parti, avec des gueules de costard et de la com’, des associations qui colmatent, des citoyen-ne-s qui désirent plus que jamais aider l’État dans son œuvre d’éducation, de gestion, de limitation des dérives.
Un espace pour circuler, pas d’arrêt possible, mesures de sécurité, d’hygiène, de santé, rien à rajouter, pas assuré, des flics, des caméras, un regard permanent, pas de cachettes, de recoins, de fissures pour s’évader. L’école dès deux ans, activité extrascolaire, projet personnel, collège boutonneux, lycée gothique, fac branchée, jobs, fringues chères, déception, voies de garages, on se range et on taffe.
Tou-te-s singulier-e-s et en même temps : mêmes avenirs, mêmes médicaments, mêmes enfants laissés à l’État, mêmes relations, des séries télés, des bons films, un moment d’éclate, un beau voyage, de la mauvaise solitude, le sentiment de s’être trompé à un moment. Un blues.
Qu’est-ce que VOUS avez à proposer ? C’est TON choix, MOI je ne pourrais pas. JE suis trop attaché à MON confort, j’ai peur de vivre à plusieurs, ce n’est pas fait pour MOI. En même temps, c’est bien, il en faut des comme TOI, parce que c’est vraiment terrible. Les sans-papiers, les clodos, la pollution, le flicage permanent, la pub, le sexisme, les prisons qui débordent, le spectacle politique insignifiant, sans perspective, la liberté resserrée, la parentalité débordée, le Prozac, les massacres chirurgicaux, les mots qui disent leur contraire. MOI, ça me déprime. JE suis trop petit-e face à ça, JE manque de courage. C’est trop gros, trop massif, trop puissant, trop global, trop étouffant. JE préfère me construire un bon espace, une bonne niche pour mon écologie intime, chercher mon petit bout d’utopie.
Il n’y aura DE TOUTE FAÇON pas de grand changement avant longtemps, il faut bien s’aménager quelque chose dans tout ça. JE sais qu’AU FOND je resterai le-la même. Et JE serai là s’il arrive quelque chose de grand, je serai à VOS côtés quand cela arrivera.
En attendant...
2
Et pourtant. Tellement de signes que cela n’est pas bloqué, que tout n’est pas fermé. C’est effectivement trop gros, trop étouffant.
Trop criant d’horreur, trop criant d’ennui. Des tours qui tombent ; fanatisme contre fanatisme, désastre. Gênes, un mort, des dizaines de milliers d’émeutier-e-s et l’effet carabine, désastre. Des nabots qui gouvernent, leurs corps qui suent le fascisme post-moderne, gestionnaires de la haine et de l’angoisse, désastre. Des vieux qui meurent dans le silence caniculaire ; des caisses qui brûlent, on demande plus de service public, désastre. Pickpockets, bagages abandonnés, vigilance, désastre. Méduses géantes, brasiers de volaille, désastre. Asthme, nosocomie, cancers, sauveurs du monde en combinaison blanche, désastre.
Désastre.
Surgissement des structures, des logiques. Tout à nu.
Plus tellement besoin d’analyse quand tout est là, toutes les conséquences. Que l’on tente de gérer. Comme si c’était seulement possible. Le cours du monde prend une teneur abstraite, métaphysique, crue, blanche. Plus besoin d’effort critique, quand chaque discours porte en lui-même sa propre critique, ses propres limites, ses présupposés. On parle de croisade, d’autres de flexibilité, de conjoncture, d’insécurité, de confiance en soi : mots qui ne veulent rien dire, qui ne désignent rien d’autre que la domination du vide qu’ils propagent et enregistrent.
Tout le monde sent cela, sent que cela ne convient pas. Mais on croit que les autres y croient, qu’illes aiment ce monde. Comme si cette sensibilité n’était pas partagée ; comme si elle ne devait pas surgir aujourd’hui, telle une conséquence nécessaire de ce qui nous arrive.
Reste que le désastre fascine, comme la gigantesque machine d’une apocalypse qui vient. On le prend comme le ciel, comme un au-dessus nécessaire : fruit coupable de nos irresponsabilités individuelles, de nos besoins d’argent, de nos besoins de gadgets qui rendent tout un peu moins pénible.
Bien malaisé de se rappeler que d’autres, il y a longtemps, ont imposé ce monde, cette forme de monde, avec ses désirs, ses besoins, ses limites. Et plus dur encore de cesser d’ignorer leurs héritiers, toute la bande d’après-moi-le-deluge... encore plus douloureux de sentir les parties de moi-même qui me trahissent, mes laisser-faire meurtriers, mes cocons à balles réelles... Difficile de se rappeler que c’est ce monde qui nous oblige à être irresponsable, à toujours détruire quand nous voulons simplement survivre. Qu’il est tout sauf un ciel : le simple produit de notre activité, de nos quotidiennes participations, nos amours machinales.
Voilà bien ce que produit le désastre à l’intérieur de nos vies, ce choix : vais-je accepter de répéter ces gestes qui me dégoûtent, ne font toujours que nous précipiter dans le gouffre ? Le problème, c’est qu’il est impossible de refuser de manière individuelle, que l’on ne peut rien s’aménager. Il ne s’agit donc jamais d’un choix mais de quelque chose dans lequel nous sommes poussé-e-s.
Ainsi devenons-nous, malgré tous nos beaux efforts, une part du désastre.
3
Fin de la tristesse.
D’autres lignes, la situation est trop claire pour que rien n’en déborde. Et ça déborde de partout. Ça fissure. Des refrains nous parlent de joie, d’anarchie. Les facs, les ANPE sont remplies de celles et ceux qui veulent faire durer ce moment où l’on ne s’engage pas pleinement dans le désastre. Quand elles ne brûlent pas. Nous sommes tellement à retarder ce moment que le chômage des jeunes est devenue une cause nationale, le grand drame à propos duquel il faut se mobiliser. Ça se réjouit. Les drogues circulent à l’échelle de l’ivresse, dans le silence des salons, dans le bruit des teufs, à l’arrière des boîtes. Comme des expédients qui font oublier et intensifient, parviennent à nous emporter, malgré tout.
Ça rigole, ça jouit, ça s’en fout, ça se moque des managers. Parfois ça s’ennuie, mais ça rêve. Ça se rappelle les rêves adolescents d’îles désertes habitées en commun, ça partage autant qu’il est possible : de la bouffe, des tristesses, de la tise, des danses, des pieux, des chants, des angoisses... du cri. Ça tente de s’exprimer malgré tout, malgré la langue du psy qui évite de parler de soi, malgré la langue du politique qui évite de parler de nous, malgré la langue du travail qui évite de parler d’œuvre, malgré la langue de la pédagogie qui évite de parler des mômes. Ça poétise, ça espère, ça s’emballe. Ça vit toujours, même au fond du gouffre. Ça susurre d’espoir.
Alors parfois, il est possible de reprendre du souffle, de se dire qu’au fond, c’est possible ; que cela ne peut pas que concerner celles et ceux qui déjà font des choses. Trop tristes qu’illes sont — à l’image du désastre qu’illes combattent. Manque de respiration ; isolement de l’impatience.
Nous avons ces images de farandoles, de peuple, de repas en commun, d’ami-e-s croisé-e-s au hasard, de belles choses que nous avons construites, de sourires glanés par chance, de voyages en stop, de victoires mêmes minimes sur des autorités absurdes.
Nous avons tou-te-s connu ces moments où la parole publique devenait possible, nécessaire même, pour que cela avance ou pour comprendre. Ces moments où elle revient. Nous savons que les murs pourraient se redécorer de notre poésie, que les voitures pourraient s’arrêter de rouler, que les vieilles pourraient cesser d’avoir peur, que nous pourrions faire nos vélos à vingt places, construire nos maisons nous-mêmes, que les flics, les juges et leurs prisons ne peuvent protéger les beautés dont nous sommes capables ; nous savons qu’il nous reste encore, même dans cette abîme, tant de forces, tant de désirs, tant de rage pour en sortir, nous arrêter.
Et recommencer comme nous l’entendons.
Alors non, le monde ne se referme pas.
Il se montre simplement dans son extrêmeté, dans sa radicalité. Il se révèle comme n’étant le monde de personne, comme le monde qui se produit lorsqu’ont été vaincu en surface, les désirs d’émancipation, d’une vie bonne, plus ajustée. Les envies d’entraide, de solidarité, de partage continuent pourtant à nous mouvoir, comme les seules choses qui pourraient enfin donner un sens à ce merdier. Peut-être rêvons-nous encore trop en termes de Parti, en terme d’utopies, en termes de valeurs. Autant de choses qui nous éloignent de nous-mêmes, de ce qui nous ronge, nous prend.
Autant de manière d’attendre, encore et toujours, les autres.
Et l’emballement terrible de nos rencontres...
4
Aux mille visages et aux mille époques, lutter et résister comme l’élan de ce que nous désirons vivre... Pourquoi tant de voies expérimentées autour de nous qui tentent de déjouer les rets du pouvoir, tant de personnes qui cherchent à déconstruire leurs propres chaînes de pouvoir, fabriquent autour d’elleux une constellation de corps serrés, tant de belles personnes qui s’allient dans un lieu collectif ou dans un projet social, tant d’énergies qui refusent les évidences de la domestication et construisent au hasard de leurs désirs communs ?
Toutes ces questions auxquelles les révolutions ne répondent pas plus que les gouvernements qu’elles reproduiront. Toutes ces épines que l’on oublie à mesure que l’on délègue nos envies aux professionnels du renversement, au ventre de la majorité. Comment vivre ensemble nos singularités sans grandir le sommet des pyramides, comment simplement vivre en commun, sans prolonger les frontières des isolements que nous fuyons ? Les alternatives, les possibles, les contre-mondes se diffusent et s’épaississent, ou recréent leurs normes à mesure qu’ils grossissent...
Comment ne pas refermer le monde sur nos rêves, ne pas nous faire avaler par les niches qui combattent déjà, ne pas nous laisser dépasser par nos débordements ? D’où partir et où construire ? de moi, de ma bande de potes, de cette lutte, dans un ghetto, sous un olivier, sur les ruines du désastre ? Comment concrétiser une vie en commun solide sans éventer nos emportements ? Le grand silence, le tabou révolutionnaire qui ne veut pas dévoiler la vanité de l’objectif de la lutte, ou qui voudrait qu’elle se nourrisse d’elle-même, et l’intense sentiment de ne pouvoir combattre en y sacrifiant la légèreté des rêves qui mènent nos regards : l’esprit de sérieux ne nous prendra pas l’énergie de nos luttes ; l’énergie de nos luttes nous conduira toujours à la vie que nous souhaitons mener parmi celleux nous aimons.
Nous ne laisserons pas ce monde se refermer sur nos rêves.
Ce sera...
...la violence d’un projectile pour nos entraves et la force d’une danse pour nos désirs...En commun.
Autonomes.Écrit par Kamo & Kalo, en route de l’Italie vers les barricades de la Sorbonne, Mars 2006
Affiche du « Comité Universitaire de Libération contre le CPE » (Contrat première embauche) en 2006 :
https://infokiosques.net/spip.php?article332
https://infokiosques.net/IMG/pdf/MondeAffiche.pdf- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
- /B_tout>
[ texte ; photo (visage de militante avec foulard) ]
- texte :
Pousser le monde qui s’écroule…
Il n’y a jamais de casse ou de violences « gratuites ». Certes, certaines sont stupides ou peu stratégiques, mais toutes traduisent une rage, une détermination qui avait disparu depuis des années. Nous y trouvons de l’espoir, mais nous ne voulons pas nous en contenter. Nous voulons parler, élargir et donner de l’épaisseur au mouvement en cours. Nous ne souhaitons pas reproduire les conditions et les erreurs qui ont fait échouer les mouvements précédents : séparation entre nous et avec le monde qui nous entoure, jonction impossible avec les salarié-e-s, invisibilisation de l’au-delà que nous portons, stigmatisation médiatique et citoyenne des minorités violentes… Ne laissons pas dispositifs et dispositions jouer contre nous. Pour cela il est nécessaire d’éclaircir certaines positions et parti pris.
Que Villepin ne retire pas son texte, ni aujourd’hui, ni demain, ni dans une semaine, qu’il s’obstine, c’est ce que nous voulons tou-te-s : que la lutte perdure, que les discussions déjà amorcées se développent, s’amplifient... et que chacun prenne enfin position : pour ou contre le monde que l’on nous propose et que subissent les plus précaires, celleux qui n’en peuvent plus de leur boulot, de leur patron, de leur vie. Car nous sentons partout, dans l’air et dans les mots, un soutien, des questionnements, une envie que ça explose.
Nous cherchons un lieu (ou plusieurs) qui puisse devenir un point de ralliement, un lieu de convergence où tou-te-s les grévistes, du public comme du privé, les précaires, les activistes et les autres pourraient se rencontrer, partager leurs expériences, leurs souffrances, leurs espoirs et repartir avec l’envie de continuer, de pousser plus loin le combat que nous avons commencé. L’Ehess peut être un temps un lieu, mais d’autres lieux, vides et imprenables à peu nombreux-ses, nous permettraient de nous installer dans le long terme.
Nous voulons la grève générale, que la machine s’arrête, que la routine soit cassée. Nous voyons déjà les sourires, la joie qui animent celleux qui en veulent à ce monde, celles qui sont déjà en lutte. Nous voyons le mépris des têtes syndicales qui ne proposent qu’une énième journée de grève et le dégoût qu’il suscite chez les plus énervé-es qu’illes soient syndicalistes ou non.
Nous nous reconnaissons dans la rue sans nous connaître. Nous ne sommes plus des anonymes. Sans faire de l’émeute un mythe, la concrétisation de notre force nous lie plus à chaque confrontation.
Nous ne voulons pas de chefs, ni de porte-parole. Celleux qui existent, nous ne les reconnaissons pas. Que certain-e-s s’assoient à la table du gouvernement et illes seront désavoué-e-s.
Nous n’avons rien à négocier et toutà prendre. Nous le savons maintenant plus que jamais.
Chirac a été élu contre Le Pen, sa majorité s’est installée grâce à l’abstention de l’électorat de gauche. Les lois, les décrets, les ordonnances appliquées depuis sont illégitimes, comme les gouvernements qui se sont succédés.
Tout est passé : des politiques qui s’attaquaient aux plus faibles, aux plus dominé-e-s (sans-papiers, chômeur-se-s, rmistes…), des lois qui, pourtant, avaient réussi à former contre elles de véritables mouvements (retraites, réforme Fillon…), des mesures policières « d’exception » qui sont devenues la règle. Nous avons vécu l’État d’urgence et la répression des émeutes d’octobre-novembre 2005. Passif-ve-s. Cela n’arrivera plus.
Nous voulons faire plus qu’un « coup d’arrêt ». Nous critiquons ce monde et les valeurs, les évidences qu’il porte en lui. Nous critiquons l’École et la formation, le salariat, la société industrielle, la croissance et le « plein emploi », le progrès et son cortège de destructions. Nous critiquons les rôles que la société voudraient nous faire jouer : nous ne serons pas des cyniques sans pitié, des « gagnants » prêts à écraser les autres, des consommateurs passifs ou des esclaves.
Nous ne combattons pas que la précarité, nous combattons l’exploitation et le travail forcé. Nous savons qu’illes sont nombreu-ses-x celleux qui n’osent plus s’opposer. Et illes n’ont ni un CPE, ni un CNE, mais un CDI ou un contrat précaire. La multiplication des dispositifs de mise au travail que sont les CPE, CNE, RMA, le contrôle mensuel des chômeur-ses ne signale pas qu’une offensive idéologique en faveur de la « valeur travail », ils révèlent une résistance à l’asservissement,l’humiliation quotidienne de celleux qui travaillent ou pas en entreprise (qu’elle soit publique ou privée, rappelons-le).
Nous ne nous laisserons pas adapter !
Nous combattons pour une dignité bafouée, piétinée sur l’autel de la compétition capitaliste et du productivisme. En cela nous ne détachons pas du vécu « matériel » des plus précaires : l’impossibilité de boucler les fins de mois, de se projeter dans l’avenir sont les conséquences des réorganisations successives du travail.
Nous savons qu’il n’y a pas d’alternative à gauche pour 2007, que les urnes ne nous amèneront que de nouvelles déceptions, que tout est à faire ici et maintenant de manière autonome, sans compter ni sur les syndicats, ni sur les partis.
Nous n’avons aucune confiance dans les médias et nous ferons tout pour mettre à nu les mensonges qu’ils répandent. C’est par les prises de parole, les inscriptions sur les murs et dans le métro, le bouche-à-oreille et les médias alternatifs que nous rétablierons la vérité, que nous créerons des liens, des connivences, et par nos actes que nous prouverons notre maturité (que ce soit dans la casse ou dans le combat contre les flics).
Le mouvement que nous avons lancé ne doit pas s’arrêter : les interpelé-e-s, les inculpé-e-s de ces derniers jours, de Novembre, de tous les mouvements sociaux de ces dernières années ont besoin de notre soutien total pour qu’une amnistie soit possible. C’est en continuant la lutte présente que nous ne nous enliserons pas dans la lutte contre la répression.
La flicaille vient d’envoyer dans le coma un syndicaliste. Nous pensons à lui et à son entourage et crions tout-e-s à la vengeance.
Nous ne lâcherons rien (ni personne) !
Solidarité entre tou-te-s les insurgé-e-s quels que soient leurs modes d’action ou d’intervention !
Un occupant de l’Ehess, le 21/03/06.
P.S. : ce “nous” est celui de tou-te-s celleux qui se reconnaîtront dans ce texte et de celleux qui me l’ont inspiré… Vous pouvez en faire ce que vous voulez : tract, appel ou autres… Je n’en suis pas le maître.
Affiche du « Comité Universitaire de Libération contre le CPE » (Contrat première embauche) en 2006 :
https://infokiosques.net/spip.php?article332
https://infokiosques.net/IMG/pdf/PousserAffiche.pdf- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
- /B_tout>
[ montage de texte ; photo (ouvrier avec marteau piqueur pneumatique) ]
- texte :
[…]
La vie craque de partout sous les coups du travail forcé
[…]
De la force vive déchiquetée brutalement à la déchirure béante de la vieillesse
Série d’affiches « Contre le travail », 2006, lutte anti-CPE (Contrat premier emploi).
https://mars-infos.org/affiches-contre-la-loi-travail-890
https://www.flickr.com/photos/crete/sets/72157666031984770
https://www.flickr.com/photos/crete/2413171743/in/album-72157666031984770/- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
- /B_tout>
[ montage de texte ; montage photo (ouvrier avec brouette renversée) ]
- texte :
On a déjà honte, aujourd’hui, du repos ;
La méditation prolongée provoque presque des remords
On pense la montre en main, comme on déjeune, le regard rivé au bulletin de la Bourse
On vit comme un homme qui constamment “pourrait rater” quelques chose.
“Faire n’importe quoi plutôt que rien”, ce principe est aussi une corde qui pourrait faire passer de vie à trépas toute éducation et tout goût supérieur.
Et de même que cette course des gens qui travaillent fait visiblement périr toutes les formes, de même, le sens de la formule lui-même, l’oreille et l’œil, sensibles à la mélodie des mouvements, périssent également.]
Série d’affiches « Contre le travail », 2006, lutte anti-CPE (Contrat premier emploi).
https://mars-infos.org/affiches-contre-la-loi-travail-890
https://www.flickr.com/photos/crete/sets/72157666031984770
https://www.flickr.com/photos/crete/2456696463/in/album-72157666031984770/- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
- /B_tout>
[ montage de texte ; montage photo (ouvrier ou soldat endormi dans une tranchée ; cadrants horaires) ]
- texte :
Quand les hommes ne marchent pas au rythme des pendules, les pendules se mettent au rythme des hommes
Lichtenberg
Série d’affiches « Contre le travail », 2006, lutte anti-CPE (Contrat premier emploi).
https://mars-infos.org/affiches-contre-la-loi-travail-890
https://www.flickr.com/photos/crete/sets/72157666031984770
https://www.flickr.com/photos/crete/2456697007/in/album-72157666031984770/- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
- /B_tout>
[ montage de texte ; photo (policiers poursuivant des baigneurs sur une plage ?) ]
- texte :
On se rend maintenant très bien compte, à l’aspect du travail, que c’est la meilleure police qui tient chacun en bride et qui tend à entraver vigoureusement le développement de la raison, des convoitises, des envies d’indépendance. Car le travail use de la force nerveuse dans des proportions extraordinaires, il retire cette force à la réflexion, à la méditation, aux rêves, aux soucis, à l’amour et la haine.
Série d’affiches « Contre le travail », 2006, lutte anti-CPE (Contrat premier emploi).
https://mars-infos.org/affiches-contre-la-loi-travail-890
https://www.flickr.com/photos/crete/sets/72157666031984770
https://www.flickr.com/photos/crete/2470852030/in/album-72157666031984770/- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
- /B_tout>
[ montage de texte ; montage photo (« apache » buveur d’absinthe, chevalets de mines, tableau noir avec outils et armes dessinés : pince Monseigneur, clé à boulons, serrure, poing américain, matraque ; et matériel de cambriolage sur une table) ]
- texte :
Le travail est le fléau des classent qui boivent
Oscar Wilde
Série d’affiches « Contre le travail », 2006, lutte anti-CPE (Contrat premier emploi).
https://mars-infos.org/affiches-contre-la-loi-travail-890
https://www.flickr.com/photos/crete/sets/72157666031984770
https://www.flickr.com/photos/crete/2471062561/in/album-72157666031984770/Il s’agit d’un détournement d’une carte postale de la série « Absinthe - Conférence apache » des années 1900 publiée par A. Bergeret & Cie (Nancy) :
http://elisandre-librairie-oeuvre-au-noir.blogspot.fr/2009/03/absinthe-conference-apache.html (vue en janvier 2017)
http://www.languefrancaise.net/Argot/Apaches (vu en janvier 2017)
notamment : http://www.languefrancaise.net/Argot/Apaches?action=imgtpl&G=1&upname=apaches-cpa-conference-apache-6.jpg- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
[Avec tes camarades PCF-CGT sous le signe, pour baiser les révolutionnaires]
[Avec tes camarades PCF-CGT sous le signe, pour baiser les révolutionnaires]. — [S.l.] : [s.n.], [ca ]. — 1 affiche (sérigr. ), coul. (deux : rouge , noir , papier blanc ) ; 56 × 71 cm.
sources :
[Le camping sauvage, quel panard !!]
[Le camping sauvage, quel panard !!]. — Paris ; Vincennes : FLJ_ (Front de libération des jeunes), . — 1 affiche (sérigr. ), coul. (une : rouge , papier blanc ) ; 80 × 60 cm.
sources :
[Prologue à la grève civile]
[Prologue à la grève civile]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : bleu , papier blanc ) ; 28 × 42 cm.
sources :
[Mario Lupo, comunista,[...], Franco Serantini, anarchico,[...], due vittime di una stessa volontà politica]
[Mario Lupo, comunista,[...], Franco Serantini, anarchico,[...], due vittime di una stessa volontà politica]. — Firenze Florence : Gruppi anarchici toscani, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 100 × 70 cm.
sources :
[Fabriquons français]
[Fabriquons français]. — Grenoble : [s.n.], [ca ] (AAIS (Grenoble)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux : noir , bleu , texte en défonce , papier blanc ) ; 91 × 64 cm.
sources :
![]() 1981 |
![]() [ 1976 ?] |
[Les groupes autonomes, c’est de la merde ou du rata ?]
[Les groupes autonomes, c’est de la merde ou du rata ?]. — Toulouse : AAEL (Association pour l’art et l’expression libre : 1973-....), (Imprimerie 34__ (Toulouse : 1973-2014)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux : rouge , noir , papier blanc ) ; 63 × 45 cm.
sources :
[Dites ce qu’on fait de vous et tout ira mal]
[Dites ce qu’on fait de vous et tout ira mal]. — Paris : [s.n.], [ca ] (ipns). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 41 × 30 cm.
sources :
[Front libertaire des luttes de classes : inculpé ! pour apologie de…]
[Front libertaire des luttes de classes : inculpé ! pour apologie de…]. — Paris : Front libertaire des luttes de classes, (Édit 71 (Paris)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux : noir , vert , papier blanc ) ; 64 × 46 cm.
sources :
[Autonomie ouvrière]
[Autonomie ouvrière]. — Clermont-Ferrand ; Paris : Partis et mouvements non anarchistes, (Tautin, impr. Gilles (Paris)). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 60 × 45 cm.
sources :
[Mitin CNT por la autonomía obrera, Ovideo, 2 de abril]
[Mitin CNT por la autonomía obrera, Ovideo, 2 de abril]. — Oviedo : CNT_ (España), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux : rouge , noir , texte en défonce , papier blanc ) ; 64 × 42 cm.
sources :
[À bas le travail salarié]
[À bas le travail salarié] / Rudolph Dirks. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 46 × 45 cm.
sources :
[Boicot elecciones sindicales. Aministia laboral. Abajo el pacto de la Moncloa. No al paro]
[Boicot elecciones sindicales. Aministia laboral. Abajo el pacto de la Moncloa. No al paro]. — [S.l.] : CNT_ renovada/congreso Valencia, [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux : rouge , noir , papier blanc ) ; 69 × 49 cm.
sources :
[Ils donnent leur sang : donnez votre travail]
[Ils donnent leur sang : donnez votre travail]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux : rouge , noir , papier blanc ) ; 62 × 45 cm.
sources :
[Rue Jacques Mesrine]
[Rue Jacques Mesrine]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : bleu , texte en défonce , papier blanc ) ; 30 × 42 cm.
sources :
[Bonne année à la population ; une réponse aux vœux du président aux Français]
[Bonne année à la population ; une réponse aux vœux du président aux Français]. — Toulouse : [s.n.], (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 42 × 30 cm.
sources :
[Els problemes son teus. Decideix tu la solució]
[Els problemes son teus. Decideix tu la solució]. — [S.l.] : CNT_ renovada/congreso Valencia, [ & ante]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 58 × 44 cm.
sources :
[Linke und Gewalt]
[Linke und Gewalt]. — Frankfurt am Main Francfort-sur-le-Main : Autonome Frankfurt : Autonome Liste FH. Ffm. : Libertäres Zentrum, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux : rouge , noir , papier blanc ) ; 86 × 57 cm.
sources :
[Internationale anarchistische bijeenkomst 1988]
[Internationale anarchistische bijeenkomst 1988]. — Nijmegen Nimègue ; Ruigoord (Amsterdam) : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 58 × 41 cm.
sources :
[Faire dire à l’esclave : « je veux », plutôt que d’avoir à lui dire : « tu dois »]
[Faire dire à l’esclave : « je veux », plutôt que d’avoir à lui dire : « tu dois »]. — [S.l.] : [s.n.], [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 65 × 44 cm.
sources :
[Le quinze janvier, casse ta télé]
[Le quinze janvier, casse ta télé]. — [S.l.] : Mordicus, [ & post]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux : rouge , noir , papier blanc ) ; 38 × 26 cm.
sources :
![]() 2014 |
[Énergie ? grande fête pour le branchement des installations solaires de Prélaz]
[Énergie ? grande fête pour le branchement des installations solaires de Prélaz]. — Lausanne : Espace autogéré (Lausanne), . — 1 affiche (sérigr. ), coul. (quatre ou plus ) ; 42 × 60 cm.
sources :
[Solidaritet med de revolutionære faner i Tyskland]
[Solidaritet med de revolutionære faner i Tyskland]. — København Copenhague ; Stockholm : Partis et mouvements non anarchistes, [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 60 × 33 cm.
sources :
[Karawane]
[Karawane]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois : noir , bleu , brun , papier kraft ) ; x × y cm.
sources :
[Le Monde se referme-t-il ?]
[Le Monde se referme-t-il ?]. — Paris : Séditions graphiques, . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 60 × 84 cm.
sources :
[Pousser le monde qui s’écroule…]
[Pousser le monde qui s’écroule…]. — Paris : Séditions graphiques, . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 30 × 42 cm.
sources :
[Travail 1 : La vie craque de partout sous les coups du travail forcé]
[Travail 1 : La vie craque de partout sous les coups du travail forcé]. — Paris : Séditions graphiques, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
![]() 2006 |
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[Travail 2 : On pense la montre en main, comme on déjeune, le regard rivé au bulletin de la Bourse]
[Travail 2 : On pense la montre en main, comme on déjeune, le regard rivé au bulletin de la Bourse]. — Paris : Séditions graphiques, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
![]() 2006 |
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[Travail 3 : Quand les hommes ne marchent pas au rythme des pendules, les pendules se mettent au rythme des hommes]
[Travail 3 : Quand les hommes ne marchent pas au rythme des pendules, les pendules se mettent au rythme des hommes]. — Paris : Séditions graphiques, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
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[Travail 4 : On se rend maintenant très bien compte, à l’aspect du travail, que c’est la meilleure police]
[Travail 4 : On se rend maintenant très bien compte, à l’aspect du travail, que c’est la meilleure police]. — Paris : Séditions graphiques, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
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[Travail 5 : Le travail est le fléau des classent qui boivent]
[Travail 5 : Le travail est le fléau des classent qui boivent]. — Paris : Séditions graphiques, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
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[Travail 6 : Dis donc, camarade Soleil, tu ne trouves pas que c’est plutôt con de donner une journée pareille à un patron]
[Travail 6 : Dis donc, camarade Soleil, tu ne trouves pas que c’est plutôt con de donner une journée pareille à un patron]. — Paris : Séditions graphiques, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.