anniversaire, commémoration

 

 
 

Affichage par année

341 affiches :

 



    [Fête du 14 juillet]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Fête du 14 juillet]. — London Londres  ; Paris : L’ Avant-Garde (Londres), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier de couleur ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France  ; Grande-Bretagne / Royaume-Uni
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  :
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Dahomey (ante Bénin )  ; Indochine
    • Noms cités (± liste positive)  : Brunet, Georges (1868-....)  ; Cabot, Gabriel "L’Argument" (1859-1918)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : anniversaire, commémoration
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Fête du 14 juillet

    Camarades,

    La prise de la Bastille fut une victoire populaire : la plèbe courbée releva la tête et l’on put croire à l’avènement d’une société toute de liberté et de justice.

    Quelle’ désillusion !

    Un siècle d’oppression hypocrite, d’industrialisme assassin et d’agiotage effréné a succédé aux longs siècles de tyrannie monarchique et religieuse.

    Le château, le couvent ne prélèvent plus la dîme sur la récolte du paysan, mais l’État monstre aux mille tentacules nous écrase de ses impôts.

    Le seigneur ne réclame plus la femme de son vassal au nom du du droit de jambage ; mais, dans le bagne industriel, où l’on exploite les pères, les filles sont forcées de subir le viol du patron ou du contre-maître sous peine de mourir de faim.

    Il n’y a plus de roi absolu faisant massacrer ses sujets de par son bon plaisir ; mais vous vous donnez vous-mêmes cinq cents monarques qui, talonnés par une- aristocratie ; d’argent pire que l’aristocratie d’épée, vous volent. et envoient vos fils mourir au Tonkin ou au Dahomey.

    Et aujourd’hui, 14 juillet, alors que les drapeaux claquent au vent, que les feux d’artifices s’épanouissent en gerbes multi-colores, mêlant leurs détonations aux musiques des bals populaires, vos prisons, nouvelles Bastilles, sont remplies d’hommes de cœur qui ont élevé la voix contre les iniquités sociales, ou de malheureux qui ont cherché comme ils ont pu à ne pas mourir de faim.

    Camarades, dût notre voix être trouvée par vous importune en ce jour de fête, nous venons une fois de plus, vous crier : non ! depuis 1789, la tyrannie n’est pas abattue ; elle n’a que changé de forme. Et de même que vos pères, dont êtes vous conviés à célébrer l’héroïsme, luttaient contre le roi et le seigneur, nous devons lutter contre le double joug du pouvoir et du capital.

    Noua ne voulons plus nous amuser aux révolutions politiques, qui ne sont qu’un changement de maîtres : d’Orléans ou Bonaparte, Boulanger et Carnot, que nous importe ! notre idéal, c’est de n’avoir plus de maîtres du tout.

    Nous ne voulons point d’un Quatrième-État, aussi mauvais que le troisième car qui dit État dit hiérarchie, division de la société en classes ennemies, en caste gouvernante et en caste gouvernée. Or, si nous sommes la des repus de l’opportunisme, ce n’est pas pour remplacer par les ambitieux, socialistes à faux nez qui attendent leur tour avec impatience.

    Ce belle voulons au contraire, nous anarchistes, négateurs de toute autorité, c’est le triomphe du travail libre, suppression de tout privilège, du privilège gouvernemental comme du privilège propriétaire : reprise directe par la masse, jusqu’à ce jour déshéritée, de tout ce qui sert à produire terre, mines, outillage industriel, et libre groupement des travailleurs ainsi entrés en possession d’un capital commun. Plus de Codes, d’enjuponnés, d’argousins, de fusilleurs, de députés, de ministres, plus de gouvernement : la liberté tout entière ! Plus de capitalistes, de patrons, de rentiers oisifs, d’accaparement le bien-être pour tous !

    Et qu’on ne nous traite pas d’utopistes : le mouvement des idées, le développement du machinisme et de l’industrie, les progrès de la science, feraient le chemin à une révolution économique autrement profonde, autrement fertile en résultats matériels et moraux que les changements. Ne voyez-vous pas, camarades, qui riez parfois lorsqu’on vous dit qu’on peut se passer de gouvernement, que, depuis un siècle, tous les gouvernements : monarchie absolue ou constitutionnelle, consulat, empire, république bourgeoise se disloquent ! Pourquoi ? C’est parce que plus la conscience populaire grandit, plus on dénie à des hommes. le droit d’en gouverner d’autres. Et la conclusion logique n’est-elle pas l’An-archie, état non de désordre mais d’harmonie, où nos hiérarchies actuelles seront remplacées par les libres groupements et associations ?

    D’autre Part, vous-êtes vous jamais demandé pourquoi des hommes naissaient déshérités, pourquoi des légions des travailleurs consumaient leurs forces physiques et intellectuelles pour enrichir des parasites ? Si, oui, vous vous serez dit sûrement que l’accaparement par quelques-uns de la. richesse, fruit du travail collectif, était une monstruosité et que le bien-être volé à vous et aux vôtres, vous aviez droit de le reprendre.

    Vous en avez aussi les moyens, car vous êtes le nombre, et jusqu’à ce jour, vous avez été domptés moins encore par la force que par les préjugés et l’ignorance. Les mêmes charlatans qui vous convient à allumer des lampions et à danser ont su endormir vos colères et vos révoltes.

    Pour secouer le joug, travailleurs, beaucoup ont déjà donné leur vie ou leur liberté. Alors que la bourgeoisie passe en revue ses traînes-sabres et ses porte-fusils, enfants du peuple qui seront peut-être appelés comme à Fourmie à tirer sur leurs frères, nous nous rappelons ceux tombés héroïquement pour la cause sociale, pendus à Chicago, garrottés en Espagne, emprisonnés ou mitraillés partout. Leur sang a été une semence de révoltés, et ces révoltés, de plus en plus nombreux, finiront par avoir raison de la vieille société, malgré ses canons et ses fusils.

    Que d’autres pavoisent et illuminent leurs feutres, nous évoquions, nous, la guerre sociale, la seule juste, la seule, logique. Si vous êtes avec les maîtres contre les esclaves, avec les repus contre les affamés, avec les parasites contre les travailleurs, si vous fermez l’oreille aux plaintes des pauvres, sans asile, sans pain, aux sanglots des mères, applaudissez aux harangues officielles, et fêtez la prise de la Bastille ! Pour nous, nous ne la fêtons point parce que nous ne sommes pas délivrés !!

    Le groupe « L’Avant-Garde » de Londres.

    Imprimerie N. Smith, Woburn Place, Londres, W.C.


    sources :

    Affiche « imprimée à Londres » et diffusée par l’imprimerie de Gabriel Cabot [et Georges Brunet ?].

    https://militants-anarchistes.info/IMG/jpg/fete_du_14_juillet_1892.jpg
    https://militants-anarchistes.info/?article577







    [Le Père Peinard au populo : supplément au nº 21 du Père Peinard]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Le Père Peinard au populo : supplément au nº 21 du Père Peinard]. — Paris : le Père Peinard (1889-1900), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier de couleur ) ; 41 × 31 cm.

    • Affiches par pays  : France
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    • Géographie, géopolitique et Histoire  : France : histoire : 1871 (La Commune)
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Père Peinard (1889-1902), le
    • Vie des mouvements  : anniversaire, commémoration
    notes :
    descriptif :


    [ texte sur papier de couleur ]

    texte :

    Supplément au nº 21 du Père Peinard

    Le Père Peinard

    Au populo

    Voici le 18 mars qui rapplique. Chouette anniversaire, nom de dieu !

    Des journées pareilles, jours de triomphe populaire, y en a fichtre ps épais, le long de l’Histoire.

    Au 18 mars 1871, les Parisiens foutirent les pieds dans le plat et se rebiffèrent crânement. Les troubades, sentant la Révolution mûre, sans faire de magnes, levèrent la crosse en l’air.

    Mince de jubilation quand les bons bougres se reluquèrent victorieux ! Croyant la Révolution à jamais triomphante, ils allèrent boire chopine chez les bistrots.

    Hélas ! les gas se montaient le job : l’heure de rire n’avait pas sonné. Bien au contraire ! AU 19 mars 1871, y avait rien de fait et ce n’était foutre pas le moment de s’endormir sur le rôti ; il eut fallu se décarcasser dar-dar, se démarcher dur et ferme, tendre ses biceps, déployer nerf et initiative.

    Il n’en fut rien, nom d’une pipe ! Au lieu d’opérer lui-même, le populo, toujours bonne poire, s’en rapporta aux autres : il se fia à la poigne du Comité Central. Y avait là peu de mauvais bougres ! Mais, devenus gouvernement, les types se trouvèrent aussi embarrassés devant la situation qu’une baleine qu’aurait pêché une clarinette.

    Et les Parisiens, confiants dans leurs chefs, au lieu d’agir, firent le poireau !

    Et on ne marcha pas sur Versailles !

    Et on monta la garde devant les coffres de la Banque !

    Le résultat de ce manque de jugeotte fur désastreux : les Versaillais se réorganisèrent et, grâce aux millions de la Banque de France que les Communards leur conservaient précieusement, ils furent bientôt à même de foutre une sacrée fessée aux Parisiens.

    Tellement que, depuis lors, le populo en est resté tout patraque : la saignée de mai lui a coupé bras et jambes !…

    Heureusement, il germe des fistons qui, — espérons-le ! — ne bouderont pas à sa besogne et seront plus à la hauteur que le furent les vieux.

    Ceux-là ne s’en rapporteront plus aux Autorités pour réaliser une société meilleure ; quand ça sera le moment de se montrer ils marcheront carrément et, — avant toute chose, — ils s’arrangeront, en dehors de tout gouvernance, pour que chacun bouffe à sa main, que personne n’aille cul-nu, ni ne refile la comédie.

    Ça fait, la Sociale aura du vent les voiles ! Dès que les bons bougres auront goûté à la vie nouvelle nul de voudra, — même les plus pantouflards, — retomber dans le pétrin capitalo et gouvernemental.

    Le Père Peinard.

    Bons bougres, pour vous rincer l’œil et vous décrasser les boyaux de la tête, chaque dimanche payez-vous Le Père Peinard, réflecs hebdomadaires d’un gniaff. Le caneton est en vente chez tous les libraires et coûte deux ronds.

    Ce placard peut être affiché que revêtu d’un timbre d’affiches de six centimes.

    Imprimerie Ch. Favier. 120, rue Lafayette, Paris.


    sources :

    Affiche parue en supplément du Père Peinard, ne série, nº 21 (14-21 mars 1897).

    Bilan dans le nº 29 (18-25 avril 1897) du même journal :

    Les Affiches du Père Peinard
    Les dernières affiches, à l’occase du 18 mare, ont été collées un peu partout et le populo les a chouettement reluquées.
    Turellement, un peu partout aussi, la rousse les a raclées, mais en ayant soin d’opérer la nuit, — crainte de trouver à qui parler. En effet, les affiches étant timbrées, c’est une vacherie illégale que les bourriques se permettaient et un bon bougre aurait pu les enquiquiner à, ce sujet.
    C’est vrai que les policiers se foutent de la légalité autant que d’une guigne.
    N’importe, il n’est jamais mauvais de leur fourrer le nez dans leurs salopises.
    C’est ce qu’on a tort de ne pas faire quand l’omisse s’en présente : ce n’est pas parce qu’un roussin est roussin que tout lui est permis, nom de dieu ! Apprenons â nous faire respecter.
    Nous réclamons toutes les libertés, c’est bien ! mais ce n’est pas une raison pour négliger d’user de celles que nous possédons déjà.
    C’est ce que n’ont pus manqué de faire, Grenoble, le topant Cadeaux et sa compagne : le soir du 18 mars, ils étaient partis coller quelques douzaines d’affiches, quand la copine reluque deux grands escogriffes qui s’esbignaient après en avoir déchiré une. Elle court : après eux, les rattrape et leur demande pourquoi ils avaient abîmé l’affiche ?
    — C’est une affiche interlope, nous allons la porter à la police.
    Vous pensez si la copine leur a lavé la tête !… Cadeaux s’amène, la chamaillerie continue et les deux escogriffes, se croyant les plus forts, commencent a cogner.
    Mais Cadeaux et sa copine — qui ne sont pas manchots ! —ont si bien joué du pinceau colle que les deux agresseurs ont appelè la police à leur secours.
    Rien n’est venu !
    C’était fini quand une bande de musicaiilons, amis des deux escogriffes, s’amena : la bagarre reprit et Cadeaux et sa compagne tinrent crânement toute la bande en respect, grâce aux pinceaux et au goguenot à colle.
    Ce qu’il y a de rigolot, c’est que le lendemain Ira deux escogriffes, dont l’un n’a que 1 m. 85 de haut et l’autre 1 m. 70, sont allés porter plainte au quart d’œil, affirmant qu’ils avaient été Attaquéspar la copine de Cadeaux.
    C’était si bête et si lâche que le quart d’œil les a envoyés rebondir.
    En Algérie, par exemple, pays de l’arbitraire par excellence, l’affiche du 18 mars n’a pas passé sans que les marchands d’injustice cherchent pouille.
    À Trenés, deux bons fieux en avaient collé une, — rien qu’une ! Ils ont été fichus au bloc et gardés douze jours au secret. Ramsout qui tient un débita Tenès a eu son café fermé ; quant a l’autre victime, Vernet, du coup il en a perdu sa place d’employé des ponts-et-chaussées.
    En outre, le copain Reclus, qui avait remis l’affiche aux deux gas va être poursuivi comme complice, sous prétexte d’excitation au pillage et d’apologie de faits qualifiés crimes.
    Ils ont du culot, les jugeurs algériens !
    Ils sont les dignes copains de la gradaille qui torture les pauvres troubades dans les régiments africains et assassine las Chédel, les Cheyrnol et tant d’autres.


    [Memento !]

    notice :
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    Memento !]. — Pietrasanta : Gli anarchici di Pietrasanta, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier de couleur ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : Italie
    • Lieux d’archivages  : IISG (Amsterdam)
    • Liste des thèmes  : révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : France : histoire : 1871 (La Commune)
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : anniversaire, commémoration
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Memento !

    Qualunque azione che rivela il progresso di un popolo è doveroso ricordarla, tanto più quando questa è guidata dallo spirito di ribellione verso tutto ciò che è abuso e tirannia.

    È contro il tiranno Napoleone III ; contro lo stato cui inveirono i francesi il 18 marzo 1871.

    Lo spaventevole macello umano, l’appetito insoddisfatto da vario tempo, ridestò negli animi del popolo il ricordo dei loro avi nella causa del 1789. Il peso dei 14 Miliardi spesi in quella guerra contro i Prussiani, il dispetto di avere involontariamente cooperato ai morbosi desideri di un pugno di ambiziosi li incitò vieppiù alla rivolta.

    Il popolo si convinse finalmente di quello che voleva e volle l’autorità che legittimamente gli appartiene.

    " Non più Imperatori ! abbasso il governo napoleonico „ fu allora terribile quanto era stato sottomessivo. Alle migliaia di vittime seguirono altre vittime, l’ultime delle quali morirono, però coscienti di pugnare per la libertà. Erano comunisti e li chiamarono assassini, perché non vollero oltre tollerare la fame e le violenze. Oggi, tutto il mondo onesto ricorda con piacere quell’agitazione, quell’inizio di libertà benché conquistata a titolo di sangue. Un saluto ai superstiti : alle vittime un imperituro ricordo, e l’anatema alla fonte di tanti mali.

    18 Marzo 1903.

    Gli anarchici di Pietrasanta

    Pietrasanta, Tip. Boldrini


    sources :
     


    [Aux travailleurs ! Grand meeting : le procès de la Mano Negra ; les faits passés in Italie]

    notice :
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    [
    Aux travailleurs ! Grand meeting : le procès de la Mano Negra ; les faits passés in Italie]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
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    • Liste des thèmes  : répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Espagne  ; Italie
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : anniversaire, commémoration  ; meetings et manifestations  ; soutien à militants …
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    [marque syndicale] Confédération générale du travail [marque syndicale]

    Union des syndicats de la Seine

    Aux travailleurs !

    Le 12 mars dernier avaient lieu, non seulement en Espagne, mais en Suisse, en Belgique, en Autriche et dans les principales villes de France, des meetings de protestation contre les atrocités dont furent victimes les travailleurs agricole d’Alcalá del Valle et contre les condamnations prononcées contre eux par le Conseil de guerre.

    L’Union des Syndicats, fidèle à sa ligne de conduite ne manqua pas de joindre sa protestation à toutes celles du monde du travail organisé, par le Meeting qu’elle organisa à cette date où elle clama son indignation contre les monstruosités dont se rendirent coupables les inquisiteurs et tortionnaires militaires espagnols contre les travailleurs.

    L’anniversaire du célèbre procès de la Mano Negra, de même que les faits révoltants l’humanité qui se sont passés en Italie contre les Travailleurs, les fusillades dans les rues, les mots prononcés par les belles dames de Milan à la troupe : « Tuez bien et visez juste », sont encore présents à toutes les mémoires.

    C’est afin que les Travailleurs Parisiens connaissent ce que fut ce fameux procès de la Mano Negra que l’Union des Syndicats de la Seine, profitant de cet anniversaire organise un

    Grand meeting

    Qui aura lieu le mercredi 12 octobre, à 8 h. 1/2 du soir

    Grande salle de la Bourse du Travail
    3, rue du Château-d’eau, 3

    Ordre du jour :
    Le procès de la Mano Negra. — Les faits passés in Italie.

    Le comité général

    La Cootypographie (Soc. ouv. d’imp. Ouv. synd.), 100, rue de la République, Puteaux 8837. — Téléphone 105


    sources :

    https://militants-anarchistes.info/IMG/jpg/affiche_cgt_mano_negra_1904.jpg




    [Peuple de Paris ! Louise Michel est morte !]

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    Peuple de Paris ! Louise Michel est morte !]. — Paris : AIA_ (Association Internationale Antimilitariste : 1904-ca1909) = Internationale Anti-Militaristische Vereeniging (IAMV), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  :
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Berenger, Henri  ; Bousquet, Amédée (1867-1925)  ; Cipriani, Amilcare (1843-1918)  ; Dejeante, Victor (1850-1927)  ; Faure, Sébastien (1858-1942)  ; Fribourg, Paul (1868-....)  ; Hugues, Clovis (1851-1907)  ; Latapie, Jean  ; Le Grandais, Anatole (1838-1906)  ; Michel, Louise (1830-1905)  ; Roussel, Nelly (1878-1922)  ; Tailhade, Laurent (1854-1919)  ; Tennevin, Alexandre (1848-1908)  ; Turot, Henri (1865-1920)  ; Yvetot, Georges (1868-1942)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : anniversaire, commémoration  ; meetings et manifestations
    notes :
    descriptif :


    texte

    texte :

    Peuple de Paris !

    Louise Michel est morte !

    Admirable d’abnégation et d’héroïsme, elle a été une des créatures exceptionnelles qui sont l’honneur de l’humanité.

    À cet époque de décomposition sociale, d’arrivisme effréné et de groid égoïsme — gangrénant même les jeunes ! — cette femme restait, à 70 ans, l’ardente apôtre de l’émancipation sociale.

    Louise Michel a incarné et sublimé tout le beau humain : générosité, bravoure, abnégation rehaussées par une simplicité exquise.

    Sous l’Empire elle est déjà, jeune fille, l’éducatrice dévouée des Enfants du Peuple et son grand cœur s’émeut aux souffrances des déshérités. L’institutrice comprend que les joies des riches sont tissées du malheur des pauvres : elle se mêle aux lutteurs qui veulent détruire le Césarisme pour faire éclore une société meilleure.

    Aux heures sombres de 1870-71, Louise Michel, ambulancière, va relever les blessés sous la mitraille ; puis, lorsque la réaction versaillaise s’efforce d’étrangler Paris, elle prend le fusil et combat au fort d’Issy, aux Moulineaux, sur les Barricades, pour le Droit Social et la Liberté.

    Alors que les fusilleurs victorieux ont fait de Paris un charnier, la vaillante femme peur s’échapper, mais sa mère est prise en otage… Louise Michel n’hésite pas : elle se constitue prisonnière ! Devant le conseil de guerre, elle soufflète ses bourreaux de son mépris et leur crie son dédain de la mort.

    Elle n’échappe au Poteau de Satory que pour être jetée à la Déportation Calédonienne. Là, pendant neuf ans, elle donne un exemple de constante abnégation, en même temps que de stoïque fierté devant les geôliers.

    Rentrée en France à l’amnistie, Louise Michel reprend aussitôt son poste de combat social. Et cette République Bourgeoise en laquelle les déshérités mettaient naïvement leurs espoirs, continue à n’avoir pour elle que rigueurs : après la Déportation, la Prison ! Après le Prison, l’Exil !…

    Il serait trop long de narrer la vie de l’infatigable propagandiste. Rappelons seulement quel sublime exemple de générosité donna un jour celle qui fut tant de fois couverte d’ignominies : grièvement blessée à coups de révolver par un malheureux alcoolique, stipendié des jésuites, elle protège son meurtrier contre l’indignation populaire et vient à la barre de la Cour d’Assises réclamer son acquittement.

    Inlassable à 70 ans, comme aux jours de sa jeunesse, relevant à peine de maladie, Louise Michel continue son œuvre de prosélytisme et succombe dans un dernier effort de propagande.

    Telle fut la femme qui vien de mourir !

    Peuple de Paris

    Alors que les partis politiques, en lutte pour la conquête du pouvoir, nous montrent chaque jour la ruée écœurante des convoitises et des appétits, Louise Michel, toute de cœur et de simplicité, t’a donné l’exemple d’un apostolat ininterrompu.

    Peuple ! Toi qu’elle aime toujours, — malgré tes défaillances, — toi, pour qui elle rêvait un avenir de Liberté, de Bien-Être et de Dignité, tu sauras reconnaître en elle une de tes meilleurs amies.

    Tu lui feras des obsèques dignes d’elle !… Digne de la grande cause qu’elle a incarnée !…

    Les Amis de Louise Michel

    Inutile de dire que Louise Michel est morte pauvre. Ses amis le sont également. Aussi pour faire face aux frais des obsèques, ceux-ci ont ouvert une souscription publique. En outre, ils organisent un

    Grand meeting public

    qui aura lieu le jeudi 19 janvier 1905
    au Palais du Travail, 13, rue de Belleville, à 8 heures 1/2 du soir

    Orateurs :
    Amilcare Cipriani - Sébastien Faure — Paul Fribourg — Laurent Tailhade — Jean Latapie — Dejeante — Henri Berenger — Georges Yvetot — Le Grandais — Nelly Roussel — H. Turot — Bousquet — Clovis Hugues — Tennevin

    Entrée : 0,50 cent. — Au service des obsèques de Louise Michel

    Les souscriptions sont reçues à l’Association Internationale Antimilitariste, 45, rue de Saintonge, et à la Bourse du Travail, bureau 4, 4e étage

    Imprimerie de l’AIA - 45, rue de Saintonge


    sources :

    Image tirée de l’Almanach illustrée de la révolution pour 1906



    [Sesto anniversario dell’alto eroismo sociale compiuto a Monza da G. Bresci]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Sesto anniversario dell’alto eroismo sociale compiuto a Monza da G. Bresci]. — Liverpool : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 45 × 28 cm.

    • Affiches par pays  : Grande-Bretagne / Royaume-Uni
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  :
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Bresci, Gaetano (1869-1901)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : journal mural  ; anniversaire, commémoration
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    29 luglio !

    Sesto anniversario dell’alto eroismo sociale compiuto a Monza da

    Gaetano Bresci

    Agli oppressi di tutti i paesi

    Tra gli inganni della democrazia, che col miraggio di riforme inutili addormenta le energie del popolo, tra la brutale violenza dello stato che calpesta i diritti, dell’individuo, tra lo sfruttamento esoso della classe capitalistica e la passività della massa incosciente, la figura dell’anarchico che, solo, si elev ?vindice di tutte le rivendicazioni sociali appare pura come quella di un apostolo ci [?] confuso dalla bellezza ideale uni radiosa.

    E tale fu la figura di Gaetano Bresci […]

    Ogni […] alla ferocia degli opr[…]
    unis[…]
    […]

    Chi colpi Gaetano Bresci ? […]

    Gaetano Bresci uccidendo Umberto di Savoia non intese uccidere che un re. Ma seno uomini i re ? Essi dicono che sono chiamati e dirigere i popoli per diritto divino. Il re è irresponsabile : egli può commettere le infamie più atroci, i delitti più abbominevoli e resterà impunito. Egli è fuori dell’umanità : il volgo lo adora come un dio, l’anarchico I, detesta come un mostro. In tempi di relativa civiltà il re è un anacronismo.

    La distinziono fra uomo e re viene fatia dagli stessi monarchici.

    Essi dicono che la vita umana é sacra inviolabile.Ora se ciò è vero perché quando cade un re essi fanno tanto strepito e ci assalgono con tanta furia, mentre restano insensibili, anzi accolgono con un senso di malvagia compiacenza le stragi di contadini ed operai che cadono trafitti dal piombo regio ? Che forse la vita di un operaio non vale quella di un re ? Ciò significa che essi non compiangono l’uomo, ma il re, in cui vedono colpiti sé stessi, i loro interessi, le istituzioni.

    Ed è proprio contro le istituzioni che intese colpire Gaetano Bresci.

    Per noi tutti i capi di stati, siano re o presidenti di Repubbliche, si equivalgono. Ma Umberto di Savoia al torto di essere un re univa quello d’essere un degenerato. Per la sua libidine di espansione le aride lande africane furono bagnate dal sangue di migliaia di giovani strappati all’affetto delle madri e delle spose ; fu lui che decorava la belva Beccaris che fece versare tanto generoso sangue proletario per le vie di Milano. Tra i suoi. delitti privati, e nota la vile violenza per […] usata verso le povera contessa […]olani, per cui il vecchio padre […] di dolore. Dunque Umberto di Savoia […] fu un assassino coronato, come vita intima […] un bruto.

    Nell’istante .solenne in cui l’anarchico leva il braccio per colpire sono i gemiti degli […]pressi nelle caserme, sono gli spasimi dei […]rati nelle prigio ci sono gli strazi dell’[…]stuolo degli affamati che si fondono […]remiti dell’anarchico e tan[…]o un tremendo e grido di protesta e di esecrazione contro l’attuale, orribile ordine di cose.

    Questo è il significato del sublime slancio di Gaetano Bresci, la cui ombra anche da quel sepolcro di vivi che è l’ergastolo di S. Stefano incuteva tanto spavento che venne assassinato nella sua cella da due assassini inviali appositamente dalla viglia [ccheria ?] di re Vittorio Emanuele III che segue degnamente le cruente orme paterne.

    Per scuotere la tirannide dell’autorità e del capitale, noi, come Gaetano Bresci, non abbiamo fiducia che in due mezzi l’attentato e la rivoluzione.

    L’attentato è il lampo che annunzia il grande uragano sociale.

    A furia di ripetere attentati da una parte e reazione dall’altra noi prepariamo il giorno della grande riscossa proletaria.

    L’anarchico è le sintesi di tutti gli sforzi e di tutte le rivoluzioni che si sono svolte sinora nel campo della storia per le rivendicazioni umane. Noi diciamo a tutti i despoti che ci perseguitano : formate nuove leggi eccezionali contro di noi, perfezionate i vostri strumenti di tortura, aumentate le espulsioni, ma voi non arriverete mai a distruggerèci pechè noi siamo la forza ineluttabile e irrompente del progresso che si avanza attraverso tutti gli astacoli.

    Oggi, inneggiando alla tua memoria di Martire e Precursore, o Gaetano Bresci, noi sentiamo che tu non sei morto e che la tua opera di redenzione non è stata interrotta.

    E noi siamo convinti che il tuo atto di santa ribellione sarà ripetuto di continuo sino a quando il torrente della rivoluzione non avrà purificato il mondo, sino a quando sulla rovina dei troni e degli altari inni sarà sorta la società anarchica emancipatrice dell’umanità.

    Luglio 1906.

    Un gruppo d’anarchici.

    Printed by Walter, Liverpool.


    sources :
     


    [Il cinquantenario]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Il cinquantenario]. — Roma Rome : l’ Alleanza libertaria (1908-191), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 54 × 38 cm.

    • Affiches par pays  : Italie
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    • Noms cités (± liste positive)  : Ciaffarri, Giuseppe
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    notes :
    descriptif :


    testo

    texte :

    L’Alleanza libertaria

    Il cinquantenario

    Sono cinquant’anni da che i prodi soldati della Rivoluzione si cimentarono sui campi di battaglia ed affrontarono i patiboli le galere e tutte le maggiori persecuzioni delle multicolori tirannidi onde l’Italia era oppressa, per liberare la patria del giogo dello straniero ; ma il sogno di libertà che guidò gli animosi pionieri dell’indipendenza nazionale oggi non trova eco che nel fastigio ufficiale ed ufficioso delle attuali feste cinquantenarie.

    Ma tra il frastuono delle commemorazioni fabbricate nei municipi e nella Reggia, gli invitati in frack ed in marsina non possono riprodurre nei loro cuori quell’entusiasmo che animava or sono cinquant’anni e prima e di poi, tutti quei valorosi che cooperarono alla unificazione d’Italia. Il cerimoniale freddo e compassato ne affoga la na uralezza, e la goffa e presuntuosa etichetta trasforma in rappresentazioni teatrali le commemorazioni dei martiri della Rivoluzione Italiana.

    Son due lesi che s’inbandierano a Roma le vie, che si organizzano ricevimenti, che si offrono banchetti, si accendono luminarie in omaggio alla ufficialità che si prepone far sapere al volgo ed all’inclita che c’è nella capitale chi si occupa di festeggiare il cinquantenario della libertà.

    Gente codesta, cosidetta per bene, che concilia l’anticlericalesimo patriottico di moda con le pratiche religiose, che unisce la glorificazione della libertà all’apologia della forca. Così possono i ministri della monarchia pretendere di annullare con una scorpacciata di patriottismo di nuova maniera, tutte le vergognose dedizioni al prete usate in questi cinquant’anni. Ed altrettante presumono credere i sovrani degli stati esteri che s’accingono o son già calati a visitar l’Italia, quando credono di poter in due giorni cancellare le pagine della storia e far dimenticare ai popoli che per tanti secoli essi cooperarono a quel famoso « intervento straniero » che la rivoluzione vincitrice nel 1860 distrusse per sempre.

    Così le feste cinquantenarie non ponno essere che la glorificazione della menzogna e del tradimento. Ed invero sono la cuccagna di tutti i patriottoni della sesta giornata, di quelli che costumano osannare alla rivoluzione italiana con lo scapolare e la commenda al collo, con le manette in tasca e nel portafogli le sentenze contro i reati di pensiero.

    Affollano le Esposizioni e viaggiano per l’Italia muniti di biglietti di prima classe a prezzo ridotto tutti i vagabondi in guanti gialli che rubano il denaro alla povera gente non con la destrezza del tagliaborse ma con l’abilità del commerciante e del padrone di casa. I quali pensano che giammai occasione più propizia si presenterà per impinguare le loto tasche, e taglieggiano quindi i contribuenti con l’audacia dei capi delle scorribande medioevali.

    I capitalisti completano il quadro, aumentando i prodotti, sfruttando la cecità morale dei lavoratori fin rubando con il tricolore alla mano l’ultimo centesimo delle ormai vuotissime tasche degli abitatori delle soffitte dannati alla fame eterna ed alla tubercolosi.

    Meglio di questo non riproducono i padiglioni regionali ed internazionali, il quadro veritiero della miseria perenne dei lavoratori. L’Esposizione dei prodotti italiani non sta soltanto a Roma, a Torino, a Firenze : sta dappertutto, ovunque vi sono i servi della gleba che la Rivoluzione Francese ha affrancato di nome ma non di fatto.

    Ecco l’Italia tra i tripudi del cinquantenario patriottico che rammenta alle milizie irregolari di Garibaldi tutte le privazioni di allora e le miserie di oggi, ai cospiratori i patiboli del Piemonte, e dell’Austria, del Borbone e del papa-re ; all’ufficialità monarchica il denaro tratto dalle sconfitte di Lissa e di Custoza, dal servaggio nuovo imposto agli italiani che volevano reggersi a potestà repubblicana

    ***

    I lavoratori hanno però saputo anch’essi conoscere il loro bravo cinquantenario, ed alle brigantesche speculazioni del capitalismo avaro hanno risposto taglieggiando lo borghesia ed i patriottardi, facendo costare loro assai salate le baldorie patriottiche.

    Mentre i partiti politici non sanno che ripetere la propria di loro codarda inoperosità, il movimento operaia odierno dà l’indice di una intensa e meravigliosa attività.

    I padroni dicevano che la classe operaia avrebbe risposto con slancio all’appello della patria, ed avrebbe almeno per un anno taciuto i suoi dolori pur di dare mostra imponente di una unanimità patriottica. I lavoratori hanno invitato a dar essi, i capitalisti, questa prova di calma patriottarda dando agli sfruttati il modo di far tacere i crampi dello stomaco affamato, migliorando le loro condizioni, almeno nel 1911.

    Ma il capitale, di natura avaro ed insensibile alle più umane aspirazioni, ha risposto negativamente alle giuste pretese della classe lavoratrice la quale ha dovuto quotidianamente insorgere con l’arma dell’agitazione e dello sciopero vincendo reiteratamente l’usuraia caparbietà capitalista.

    Così la riscossa contro le mene affamatrici dei padroni e degli speculatori dei generi di prima necessità, invano tentata da quella morta gora che sono gli stessi partiti estremi, ha avuto un principio d’attuazione nelle splendide lotte combattute contro il capitalismo dalle organizzazioni operaie.

    E qui sta il nocciolo della questione. Fintanto non saranno mutate le basi dell’ordinamento economico e politico vigente, tutte le pretese dei politicanti per abbattere l’egemonia del capitale culminante nel rincaro del prezzo della vita staranno lettera morta. C’è un mezzo solo per debellare gli affaristi o, per lo meno, attutire le gravi conseguenze delle loro gesta.

    La classe operaia stia perennemente sul piede di guerra : essa aumenti le sue pretese mano mano che il capitalismo aumenterà le sue, cioè domandando continuamente migliorie nella corrisposta delle mercedi, e combattendo con audacia ed intensità per ottenerle a qualunque coste.

    Avremo così il duplice vantaggio di giovare ai nostri interessi e di addestrare continuamente il popolo lavoratore alla battaglia contro i poteri economici e politici dello Stato. In questa continua situazione antagonistica di fatto tra oppressi ed oppressori sta il segreto della vittoria allorchè gli anarchici crederanno opportuno scendere in piazza a dare l’ultima spallata a questo tarlato edificio che si regge sui puntelli della presente umana viltà.

    Lo splendido agitarsi delle folle nell’attuale cinquantenario questo ci ha insegnato : che sono codarde ed inutili le chiacchiere, e che occorre porsi risolutamente all’azione se vogliamo davvero che la libertà trionfi sulla tirannide.

    Non è no, un vile od un incoerente, chi si organizza, chi lotta e combatte con tutte le armi logiche che sono a sua portata di mano : è un tristo o per lo meno un inetto, chi aspetta la Rivoluzione con le mani alla cintalo ed è immerso nell’inerzia che fu sempre l’ancella indivisibile della ignoranza e della schiavitù.

    L’Alleanza libertaria.

    Giuseppe Ciaffarri, gerente responsabile

    Tip. « Iride »Via Muzio Clementi, 70a.


    sources :

    Pubblicato nell’Alleanza libertaria : contro ogni forma di sfruttamento e di autorità, Roma, n. 119 (18 maggio 1911), p. 4.




    [Primo maggio 1918]

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    Primo maggio 1918]. — Pisa Pise  ; Viareggio : l’ Avvenire anarchico (1910-1922), (Germinal ! (Pisa)). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 55 × 39 cm.

    • Affiches par pays  : Italie
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    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Avvenire anarchico, l’
    • Vie des mouvements  : anniversaire, commémoration
    notes :
    descriptif :


    testo

    texte :

    Camera del Lavoro - Viareggio

    Primo Maggio 1918

    Lavoratori, Cittadini !

    Anche quest’anno il Primo Maggio trascorre fra il cozzar formidabile e spaventoso delle armi, mentre il sangue proletario scorre a rivi per tutto il mondo.

    Emilio Zola in “Germinal !” ammoniva che la redenzione dei popoli avverrà, “Quando la terra sarà lavata dal sangue e purificata dall’incendio”. Sangue questo che non lava : macchia ; incendî da Nerone !

    Censura

    Operai, Cittadini !

    Non vane parole, nè rancori. Serratevi compatti nelle file delle organizzazioni economiche e politiche estremiste, e prepariamoci uniti per il dopo-guerra. Allora tanto ci sarà da fare e vegliare acchè le nostre aspirazioni sociali abbiano una risoluzione.

    Operai !

    Astenetevi dal lavoro in questo giorno che rievoca la piu vella pagina di storia proletaria, e dimostrate
    che la vostra fede è sana es immutata per un avvenire migliore, e vibra più che mai forte e sentita per il trionfo della giustizia sociale.

    VV il Primo Maggio — VV l’Internazionale Proletaria !

    La Commissione Esecutiva


    sources :

    Sul verso di L’Avvenire anarchico, anno 9, n. 18 (Pisa, 30 aprile 1918).)



    [Primo Maggio 1921]

    notice :
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    Primo Maggio 1921]. — Pisa Pise : l’ Avvenire anarchico (1910-1922), (Germinal ! (Pisa)). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 55 × 39 cm.

    • Affiches par pays  : Italie
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    • Liste des thèmes  : Premier Mai
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : États-Unis : histoire : 1886 (Haymarket )
    • Noms cités (± liste positive)  : Grassotti, Natale
    • Presse citée  : Avvenire anarchico, l’
    • Vie des mouvements  : anniversaire, commémoration
    notes :
    descriptif :


    testo

    texte :

    Primo Maggio 1921

    Lavoratori !

    L’alba di questo novello Primo Maggio doveva salutare radiosa e festante, la grande famiglia umana del lavoro pervenuta ai sublimi ideali di pace ed amore, redenta finalmente dalla schiavitù economica ed alla sudditanza politica. Ma, purtroppo, un branco di “cattivi pastori” che della politica fanno venale mestierantismo e degli ideali sociali scuola di tradimento e di viltà, ancora una volta barattarono i supremi e fortunosi destini del proletariato all’offa infame delle classi usurpatrici e del potere borghese, rinsaldandoci duramente al loro asservimento.

    Cosicchè, oltre allo scorno del vergognoso tradimento e della disfatta subita, questo Primo Maggio sorge all’orizzonte politico-sociale quando maggiormente governo e borghesia, tristamente ringalluzziti, percuotono proletariato e sovversivi con la più tremenda e feroce reazione, con la più folle e terribile vendetta di classe ; mentre ne attossica vieppiù l’atmosfera la turpe e stolta commediaccia elettorale.

    Proletari !

    Non lasciatevi ulteriormente corbellare dall’ingannevoli allettamenti elezionistici ; non piegate proni e passivi la testa al delittuoso uragano antiproletario e liberticida. Ma in questo tempestoso Primo di Maggio, consacrato dal sangue dei gloriosi Martiri di Chicago, fate concorde, deciso proponimento di vindice lotta essenzialmente classista e rivoluzionaria.

    Uomini liberi !

    Serriamo le fila innumeri dei saldi petti sudanti adusati alle opprimenti fatiche e delle mani callose che sanno forcere ll ferro per muovere in un comune sforzo all’assalto trionfale delle pollute bastiglie tiranniche ; che codesto Maggio augurale sia eleva nell’ alto i gagliardi inni ribelli - mentre s’appresta al germoglio rigoglioso della rossa fioritura da cospargersi a fasci sui maschi assertori della nuova società umana. E tu, ribelle Maggio, riaccendi e sospingi i liberi cuori verso la méta luminosa ove con l’occhio morente tennero fisso lo sguardo sereno, baciato dai tuoi fulgidi raggi, i martiri eroici dell’emancipazione sociale, delle libertà umane e inculca negli animi la fede pugnace della redentrice Anarchia !

    GLI ANARCHICI.

    Grassotti Natale - Ger. responsabile.

    Pisa, Coop. Tip. Germinal ! 1921


    sources :

    Sul verso di supplemento all’Avvenire anarchico, anno 12, n. 16 (Pisa, 29 aprile 1921).



    [Zum 50. Todestag von Michel Bakunin]

    notice :
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    [
    Zum 50. Todestag von Michel Bakunin]. — Bern Berne : [s.n.], (Unionsdruckerei Zürich). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier rouge ) ; 70 × 50 cm.

    • Affiches par pays  : Suisse
    • Lieux d’archivages  : IISG (Amsterdam)
    • Liste des thèmes  : mouvement anarchiste : histoire
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Bakounine, Michel (1814-1876)  ; Bertoni, Luigi = Bertoni, Louis (1872-1947)  ; Marx, E. K.
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : anniversaire, commémoration
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Zum 50. Todestag von Michel Bakunin

    Geb. 30. Mai 1814 in Premuchino, nordwestlich von Moskau

    An die arbeitenden Kameraden !

    Am 1. Juli 1876 starb in Bern Michael Bakunin, welcher einen so großen Platz in der Geschichte des revolutionären Gedankens und der Tat einnimmt. Das seither verflossene halbe jahrhundert erlaubt uns, im Lichte der historischen Ereignisse und Erfahrungen betrachtet, ein unpartelisches Urteil über sein Werk abzugeben.

    Bakunin hat die Einheitsfront aller Enterbten und Ausgebeuteten auf der Basis der breiten Solidarität in Verbindung mit der dem menschlichen Individuum zukommenden Freiheit propagiert. Seine Lehre bleibt lebendig, indem sie auch heute in den gegenwärtigen Verhältnissen nichts an Aktualität eingebüßt hat.

    Er hat jegliche Herrschaft als Quelle unerschöpflicher Kämpfe, Spaltungen und Knechtschaft verneint, weil dieselbe auch unter anderen Formen und anderen Namen die Ausbeutung des Menschen durch den Menschen beibehält. Die Tatsachen haben seine Voraussehungen vollauf bestätigt. Die Welt der Arbeit darf diesen unermüdlichen Kämpfer nicht vergessen, der den Grundsatz aufgestellt hat, daß die

    Proletarier aller Länder

    um zur Verwirklichung der sozialen Revolution zu gelangen, jeden Kompromiß abzulehnen haben und außerhalb jeder bürgerlichen Politik die Solidarität und die revolutionäre Aktion herstellen müssen.

    In der tragischen Zeitperiode, welche wir durchqueren, hat uns diese Solidarität und diese Tat gemangelt. Mehr als je handelt es sich heute darum, sle vorzubereiten und zu pflegen, angesichts der schweren ökonomischen, politischen und moralischen Krise, die die gesamte Welt erschüttert und sie in eine neue Katastrophe hineinzurelßen droht.

    Um dem Gedächtnis und dem Geiste Michael Bakunins Ehre zu erweisen, laden wir alle Arbeiter ein, an der am

    4. Juli, 10 Uhr morgens
    stattfindenden

    Manifestation

    teilzunehmen.

    Der Zug sammelt sich beim Restaurant Eilgut Bren

    um sich von da nach dem Friedhof Bremgarten zu begeben, wo die Gedächtnisfeier stattfindet.

    Französischer und italienischer Redner : L. Bertoni
    Deutscher Redner : E. K. Marx

    Unionsdruckerei Zürich


    sources :
     



    [Manifiesto, 22 de agosto 1928]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Manifiesto, 22 de agosto 1928]. — Veracruz : CGT_ (México : Confederación General de Trabajadores : 1921-...) : Federación de Obreros y Campesinos de Veracruz, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 41 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : Mexique
    • Lieux d’archivages  : IISG (Amsterdam)
    • Liste des thèmes  : justice
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : États-Unis
    • Noms cités (± liste positive)  : Sacco, Nicola (1891-1927)  ; Vanzetti, Bartolomeo (1888-1927)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : anniversaire, commémoration  ; meetings et manifestations
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Federación de Obreros y Campesinos de Veracruz

    Adherida a la : Confederación General del Trabajo (CGT)
    Sección de la AIT

    1927. — ¡ 22 de agosto ! — 1928.

    Manifiesto.

    A todos los trabajadores del Mundo.

    Camaradas, salud :

    Cuando pretendamos obtener clara visión y exacta medida de la infamia. dirijamos el pensamiento hacia el Gobierno Yanqui, en la hl seguridad que habrá de oprimir nuestro corazón la sensación de todo lo espantable y mostruoso. No queremos reseñar detalles de las torturas sangreantes que han realizado en aquel Pueblo castrado sus bochornosas autoridades, porque nos basta la medida que representan los siete años de agonía que antes de ser asesinados legalmente, sufrieron nuestros inocentes y valerosos competieres Nicolas Sacco y Bartolomé Vanzetti.

    Hoy cumple un año que la saña burguesa llevada mes baja que el instinto de hiena, sacrificó a su odio en la prisión de Charleston, Massachusets EUA dos vidas próceres ; la existencia de los hombres dignos de positivo mérito social, cuyo relieve lastimaba a los explotadores de los hombres, a los pensadores de Obreros y Campesinos, sin tarde cuenta que cada gota de Sangre Proletaria que riega el surco de la idea es núncio de advenimiento de nueva falanje de luchadores dispuestos a no ceder ni una línea da las Conquistas por sus hermanos obtenidas.

    Rindamos a nuestros hermanos Sacco y Banzetti [Vanzetti] en este primer aniversario de su immortalidad, esta manifestación de ideal que nos ligará a ellos eternamente, la expresión de nuestra alma que no puede comulgar sino con los hombres y los Sacerdocios excelsos ; pero aunque rindamos este homenaje con amor y templanza a esas víctimas del criminal capitalismo, no se crea que ello sea abrir una tregua o dar Cuartel al enemigo, que en todo momento y lugar ha de sentir loe efectos de la acción de loa Obreros y Campesinos Libertarios.

    Ni siquiera la táctica de hoy quisiéramos recomendar, ya que cuanto tiene de benevolencia y humanismo para los que nada merecen, nos fué y nos seguirá siendo contraproducente la mejor manera de intensificar con éxito la Campaña contra el enemigo común, es ocupando los acratas cuantos puntos prominentes puedan en la Organización Obrera y Campesina sin distingo de carácter ni orientación, y desde esos lugares hacer mas seguros los blancas, siendo este el objetivo, de todo combatiente cuando tenga por delante un enemigo que destruir.

    Se hace necesario que templemos entusiasmos en el propio crisol que lo hicieron nuestros inolvidables competieres Sacco y Vanzetti, porque se aproxima el día en que tendremos que dar la batalla definitiva al infame capitalismo, y para ese hecho necesitamos preparar el espíritu elevándolo Fraternalmente, a fin de que podamos responder no sólo a las contingencias del momento, sino también a comenzar la obra de reedificación de nuestra menguada Sociedad.

    Si ha de ser entro nosotros una realidad los postulados de la familia universaln si entra los anarquistas no ha de existir paralelismo de hombre a hombre, ni un solo instante hemos de perder en rehacer las energías que tanto dilapidamos en cosas estériles y hasta perjudiciales, para hacerlas converger hacia el Sagrado fin común de trocar a cada hombre en un hermano, aunque antes y desididamente debemos esforzarais porque desaparesca del modo más radical, cate sistema perverso que obliga al Pueblo Obrero y Campesino y a la humanidad laboriosa a estar supeditada a la coyunda con que la exclavizan los Zánganos, prolongadores del medio ambiente en que se nos tiene colocados actualmente.

    Los nombres de nuestros compañeros Nicolas Sacco y Bartolomé Vanzetti vivirán eternamente en nuestro corazón como prueba del aprecio a que son dignos.

    Salud y comunismo anarquista.

    Por la Federación de Obreros y Campesinos.
    El comité ejecutivo federal.

    Nota : — Se invita cordialmente a todos los trabajadores en general, al meeting, que se verificará en el Salón de Actos de la H. Unión de Trabajadores de la Compañia Terminal, hoy día 22, dando principio el acto a las 8 de la noche.


    sources :

    IISG



















    [Hommage à Francisco Ferrer]

    notice :
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    [
    Hommage à Francisco Ferrer]. — Bruxelles = Brussels Bruxelles : Libre pensée, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : bleu ) ; 55 × 37 cm.

    • Affiches par pays  : Belgique
    • Lieux d’archivages  : IISG (Amsterdam)  ; Mundaneum (Mons)
    • Liste des thèmes  :
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Ferrer y Guardia, Francisco (1859-1909)  ; Russell, Bertrand (1872-1970)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : anniversaire, commémoration  ; colloque
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; logo (« penseur ») ]

    texte :

    Hommage à Francisco Ferrer

    Pédagogue et Libre Penseur

    à l’occasion du centième anniversaire de sa naissance et du cinquantième anniversaire de son exécution.

    Séance solennelle : vendredi 4 septembre 1959, à 20 h.

    Auditoire P.-E. Janson de l’ULB, 48, av. F. Roosevelt, Bruxelles

    Manifestation d’action laïque et d’hommage à F. Ferrer

    Dimanche 6 septembre 1959

    Concentration à 10 heures, au Grand Sablon

    À 10 h 45 Hommage au monument Paul Janson - À 11 h Hommage au monument Ferrer

    Conférences publiques

    À l’auditoire P.-E. Janson de l’ULB, 48, av. F. Roosevelt, Bruxelles

    « Actualité de la libre pensée à la lueur de la science »

    Samedi 5 septembre à 20 h

    Orateurs :
    sénateur Dr J.-E. Vandervelde, major-général Dr Brock Chrisholm, professeur H. Laugier, professeur Finocchiaro-Aprile, laître H. Fremling, professeur G.-A. Homes.

    Dimanche 6 septembre à 15 h

    Orateurs :
    prof. Lucie de Brouckère, prof. J.-M. Romein, gén. Dr Siurob Raùirez, prof. E. Kahane, prof. P. A. Nowell-Smith.

    33e congrès international de la Libre Pensée

    Sous la présidence d’honneur de Bertrand Russell

    Bruxelles - 4 au 8 septembre 1959

    Auditoire P.-E. Janson de l’ULB, 48, av. F. Roosevelt, Bruxelles.

    Éditeur responsable : J. Davin, rue Puits-en-Sock - Liège

    Exempt de timbre


    sources :
     


    [1886, 1° maggio, 1961]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    1886, 1° maggio, 1961]. — Carrara Carrare : gli Anarchici, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : Italie
    • Lieux d’archivages  : IISG (Amsterdam)
    • Liste des thèmes  : Premier Mai
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : États-Unis : histoire : 1886 (Haymarket )
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : anniversaire, commémoration  ; meetings et manifestations
    notes :
    descriptif :


    [ testo ]

    texte :

    1886 — 1° Maggio — 1961

    Come sempre gli anarchici, anche in questo 1o Maggio sono presenti a ricordare a tutti i cittadini che ogni affermazione sociale è sempre avvenuta attraverso l’azione e il sacrificio di una coordinata lotta rivoluzionaria prodotta da concetti umani di solidarietà et di libertà, affermati con salda coscienza in contrasto ad ogni idea retrograda conformista e reazionaria.

    Perché fosse alternata la giornata del 1° Maggio festa del Lavoro cinque anarchici salirono sul patibolo fecondando col loro sangue l’idea di emancipazione umana e una speranza di affratellare i popoli in una nuova società senza ingiustizie o senza tiranni.

    La consacrazione del 1° Maggio festa del Lavoro in tutto il mondo, fu determinata da impulsi generosi di libertà economica e sociale che scosse gli scettici o gli apatici creando la convinzione che non si possono arrestare i popoli nel loro cammino di emancipazione.

    Gli anarchici invitano tutti i cittadini a non soffermarsi su nessuna vittoria, o a combattere tenacemente tutta le ingiustizie e tutte le suggestioni autoritarie per creare veramente una società di uomini liberi.

    Viva i martiri di Chicago

    Viva il 1° Maggio - Viva la libertà

    Gli anarchici

    [stampa : Carrara, Sanguinetti]


    sources :
     







    [1° maggio 1886 - 1° maggio 1971]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    1° maggio 1886 - 1° maggio 1971]. — Firenze Florence : FAI_ (Federazione anarchica italiana) : Gruppo anarchico Durruti, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 70 × 50 cm.

    • Affiches par pays  : Italie
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : Premier Mai
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : États-Unis : histoire : 1886 (Haymarket )
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : anniversaire, commémoration
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    1° maggio 1886

    cinque compagni anarchici vennero condannati a morte da un tribunale, come sempre al servizio dei padroni o di chi è al potere per aver rivendicato la giornata lavorativa di otto ore.

    1° maggio 1971

    lavoratori, operai e studenti, sono schiacciati dalla repressione padronale e statale per aver rifiutato le miserevoli e reazionarie « riforme » e rivendicato, con scioperi spontanei e duri, l’abolizione di principi e metodi autoritari e meritocratici, che sono la molla propulsiva di ogni società basata sullo sfruttamento dell’uomo sull’uomo.

    I lavoratori delle fabbriche rifiutino le « riforme » e impongano, al di là di ogni gatteggiamento di vertici, la eliminazione delle qualifiche, dei cottimi e dei salari differenziati.

    I lavoratori dei campi esproprino le terre senza indennizzare nessuno, perchè la terra ed i suoi frutti sono di chi lavora.

    I lavoratori della scuola, studenti ed insegnanti, rifiutino i registri, i programmi ministeriali, i provvedimenti disciplinari, le interrogazioni ed ogni altro metodo o strumento che possa contribuire a forgiare dei servi del potere, e lavorino in mutua collaborazione al raggiungimento della società nuova.

    No alle riforme, si alla rivoluzione sociale

    Firenze — Gruppo Anarchico "E. Durruti„ — FAI

    Tipo-Offset M. Chiese & i - Tel. 272.502 - Firenze


    sources :
     




    [Aux gardes nationaux du VIe arrondissement. Elle ne doit obéir qu’à des chefs choisis par elle et constamment révocables]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Aux gardes nationaux du VIe arrondissement. Elle ne doit obéir qu’à des chefs choisis par elle et constamment révocables]. — Paris : les Yeux ouverts, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 41 × 29 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : armée  ; lutte armée
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : France : histoire : 1871 (La Commune)
    • Noms cités (± liste positive)  : Varlin, Eugène (1839-1871)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : anniversaire, commémoration
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    Membres du Comité central provisoire

    texte :

    Aux gardes nationaux du VIe arrondissement

    Citoyens,

    Toute armée permanente est destructive des institutions républicaines. Elle ne peut que conduire le pays tantôt à d’effroyables désastres, tantôt à la gloire militaire, s’élevant toujours sur la ruine des libertés publiques et l’oppression des autres peuples.

    Elle favorise les coupables entreprises des prétendants et des ambitieux ; sert à écraser le pays d’impôts, à entraver la production en consommant sans produire. L’armée permanente prend des hommes et rend des esclaves. Elle dégrade le caractère des citoyens, fait perdre le goût du travail et fournit des recrues à l’odieuse police qui engendre la corruption au lieu de sauvegarder les mœurs, et prête la main à tous les crimes contre la liberté des citoyens.

    Après la longue série d’infamies dont la plupart des chefs militaires se sont couverts en haine de la République, la garde nationale ne peut, sans trahir la patrie à son tour, conserver le commandement à des chefs imposés. Elle ne doit obéir qu’aux chefs choisis par elle et constamment révocables.

    La Garde nationale parisienne a su, par son attitude, déjouer tous les pièges et sauver la Cité du déshonneur et du pillage. À elle incombe le devoir de veiller sur la ville, de la préserver des calamités que lui préparent dans l’ombre les souteneurs de princes, les généraux de coups d’État, les ambitieux cupides et éhontés de toutes sortes.

    Le force doit rester au service du droit. Nous avons l’un et l’autre, conservons-les. Les ennemis de la patrie et de la République seront impuissants.

    Citoyens de la Garde nationale, pour constituer rapidement une force compacte, pour avoir des chefs sûrs, capables, dévoués, républicains, ayant notre confiance, il faut prêter notre concours au Comité central, dans lequel vient de se fondre le Comité fédéral, et que reconnaissent plus de deux cents bataillons.

    Les bataillons du VIe arrondissement sont invités à envoyer, jeudi 9 mars, à 8 heures du soir, 10, rue St-Benoît, trois délégués par compagnie, élus sans distinction de grade, et un officier par bataillon, élu par le corps des officiers.

    Les chefs de bataillon sont également invités à cette réunion.

    Ordre du jour :

    Organisation de la Fédération républicaine de la Garde nationale. — Formation des cercles de bataillon, des conseils de légion et nomination des délégués au Comité central.

    Vive la République !

    Jules Bergeret. — V. Frontier. — H. Chouteau. — L. Lacord. — E. Varlin. — Henri Verlet, membres du Comité central provisoire.

    1131 — Paris. Association générale typographique, rue du Faubourg-Saint-Denis, 19. Barthélémy et Cie.


    sources :

    facsimilé : quatorze affiches de la Commune de Paris éditées par « Les Yeux ouverts »




    [Commune de Paris, nº 170 : déclaration au peuple français... Nous en appelons à la France... Nous avons le devoir de lutter et de vaincre !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Commune de Paris, nº 170 : déclaration au peuple français... Nous en appelons à la France... Nous avons le devoir de lutter et de vaincre !]. — Paris : les Yeux ouverts, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 42 × 29 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : lutte armée  ; Révolution [sociale]
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : France : histoire : 1871 (La Commune)
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : anniversaire, commémoration
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    République française

    nº 170 — Liberté - Égalité - Fraternité — nº 170

    Commune de Paris

    Déclaration au peuple français

    Dans le conflit douloureux et terrible qui impose une fois encore à Paris les horreurs du siège et du bombardement, qui fait couler le sang français, qui fait périr nos frères, nos femmes, nos enfants écrasés sous les obus et la mitraille, il est nécessaire que l’opinion publique ne soit pas divisée, que la conscience nationale ne soit point troublée.

    Il faut que Paris et le Pays tout entier sachent quelle est la nature, la raison, le but de la Révolution qui s’accomplit ; il faut, enfin, que la responsabilité des deuils, des souffrances et des malheurs dont nous sommes les victimes, retombe sur ceux qui, après avoir trahi la France et livré Paris à l’étranger, poursuivent avec une aveugle et cruelle obstination la ruine de la Capitale, afin d’enterrer, dans le désastre de la République et de la Liberté, le double témoignage de leur trahison et de leur crime.

    La Commune a le devoir d’affirmer et de déterminer les aspirations et les vœux de la population de Paris ; de préciser le caractère du mouvement du 18 Mars, incompris, inconnu et calomnié par les hommes politiques qui siègent à Versailles.

    Cette fois encore, Paris travaille et souffre pour la France entière. dont il prépare, par ses combats et ses sacrifices, la régénération intellectuelle, morale, administrative et économique, la gloire et la prospérité.

    Que demande-t-il ?

    La reconnaissance et la consolidation de la République, seule forme de gouvernement compatible avec les droits du Peuple et le développement régulier et libre de la société.

    L’autonomie absolue de la Commune étendue à toutes les localités de la France et assurant à chacune l’intégralité de ses droits, et à tout Français le plein exercice de ses facultés et de ses aptitudes, comme homme, citoyen et travailleur.

    L’autonomie de la Commune n’aura pour limites que le droit d’autonomie égal pour toutes les autres communes adhérentes au contrat, dont l’association doit assurer l’Unité française.

    Les droits inhérents à la Commune sont :
    Le vote du budget communal, recettes et dépenses ; la fixation et la répartition de l’impôt ; la direction des services locaux ; l’organisation de sa magistrature, de la police intérieure et de l’enseignement ; l’administration des biens appartenant à la Commune.
    Le choix par l’élection ou le concours, avec la responsabilité, et le droit permanent de contrôle et de révocation des magistrats ou fonctionnaires communaux de tous ordres.
    La garantie absolue de la liberté individuelle, de la liberté de science et la liberté de travail.
    L’intervention permanente des citoyens dans les affaires communales par la libre manifestation de leurs idées, la libre défense de leurs intérêts : garanties données à ces manifestations par la Commune, seule chargée de surveiller et d’assurer le libre et juste exercice du droit de réunion et de publicité.
    L’organisation de la défense urbaine et de la Garde nationale, qui élit ses chefs et veille seule au maintien de l’ordre dans la Cité.

    Paris ne veut rien de plus à titre de garanties locales, à condition, bien entendu, de retrouver dans la grande administration centrale, délégation des communes fédérées, la réalisation et la pratique des mêmes principes.

    Mais, à la faveur de son autonomie et profitant de sa liberté d’action, Paris se réserve d’opérer comme il l’entendra, chez lui, les réformes administratives et économiques que réclame sa population ; de créer des institutions propres à développer et propager l’instruction, la production, l’échange et le crédit ; à universaliser le pouvoir et la propriété, suivant les nécessités du moment, le vœu des intéressés et les données fournies par l’expérience.

    Nos ennemis se trompent ou trompent le Pays quand ils accusent Paris de vouloir imposer sa volonté ou sa suprématie au reste de la nation, et de prétendre à une dictature qui serait un véritable attentat contre l’indépendance et la souveraineté des autres communes.

    Ils se trompent ou trompent le Pays quand ils accusent Paris de poursuivre la destruction de l’Unité française constituée par la Révolution aux acclamations de nos pères, accourus à la fête de la Fédération de tous les points de la vieille France.

    L’Unité, telle qu’elle nous a été imposée jusqu’à ce jour par l’empire, la monarchie et le parlementarisme, n’est que la centralisation despotique inintelligente, arbitraire ou onéreuse.

    L’Unité politique, telle que la veut Paris, c’est l’association volontaire de toutes les initiatives locales, le concours spontané et libre de toutes les énergies individuelles en vue d’un but commun, le bien-être, la liberté et la sécurité de tous.

    La Révolution communale, commencée par l’initiative populaire du 18 Mars, inaugure une ère nouvelle de politique expérimentale, positive, scientifique.

    C’est la fin du vieux monde gouvernemental et clérical, du militarisme, du fonctionnarisme, de l’exploitation, de l’agiotage, des monopoles, des privilèges, auxquels le prolétariat doit son servage, la Patrie ses malheurs et ses désastres.

    Que cette chère et grande Patrie, trompée par les mensonges et les calomnies, se rassure donc !

    La lutte engagée entre Paris et Versailles est de celles qui ne peuvent se terminer par des compromis illusoires ; l’issue n’en saurait être douteuse. La victoire, poursuivie avec une indomptable énergie par la Garde Nationale, restera à l’idée et au droit.

    Nous en appelons à la France.

    Avertie que Paris en armes possède autant de calme que de bravoure ; qu’il soutient l’ordre avec autant d’énergie que d’enthousiasme ; qu’il se sacrifie avec autant de raison que d’héroïsme ; qu’il ne s’est armé que par dévouement pour la liberté et la gloire de tous, que la France fasse cesser ce sanglant conflit !

    C’est à la France à désarmer Versailles, par la manifestation solennelle de son irrésistible volonté.

    Appelée à bénéficier de nos conquêtes, qu’elle se déclare solidaire de nos efforts ; qu’elle soit notre allié dans ce combat qui ne peut finir que par le triomphe de l’idée communale ou par la ruine de Paris !

    Quant à nous, citoyens de Paris, nous avons la mission d’accomplir la Révolution moderne, la plus large et la plus féconde de toutes celles qui ont illuminé l’histoire.

    Nous avons le devoir de lutter et vaincre !

    19 avril 1871.

    La commune de Paris

    Imprimerie nationale. — Avril 1971


    sources :

    facsimilé : quatorze affiches de la Commune de Paris éditées par « Les Yeux ouverts »


    1871
    Affiche liée