anniversaire, commémoration

 

 
 

Affichage par année

312 affiches :

 










    [Le Drapeau rouge : droit, conscience, justice. Air du Chant du Départ]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Le Drapeau rouge : droit, conscience, justice. Air du Chant du Départ]. — Paris : les Yeux ouverts, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 40 × 29 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : art : chanson
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : France : histoire : 1871 (La Commune)
    • Noms cités (± liste positive)  : Bailly, Justin
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : anniversaire, commémoration
    notes :
    descriptif :


    [ texte (chanson) ]

    texte :

    Cinq centimes

    Le Drapeau rouge

    Droit - Conscience - Justice

    Il y a un pseudo-drapeau rouge porté par de pseudo-républicains. Sinistres, sordides, l’œil faux, ils braillent férocement en agitant une guenille. Repris de justice, mouchards et organisateurs de crimes, ils sont payés par des misérables pour faire haïr la République et déshonorer son étendard.
    Guérissons les plaies sociales, et le sévère Drapeau de la Révolution, secondé dans son œuvre sainte, s’effacera en paix, après avoir oublié et pardonné.
    Un Être humain.


    Air du Chant de départ

    Vois cet humble drapeau, porté par ta victime…
    Meurtrier, sois épouvanté !
    Ne baisse pas les yeux, grand artisan du crime,
    Devant ce linge ensanglanté :
    Ce linge est sa rude chemise
    Que ton égoïsme a rougi…
    Au bout d’une hampe il l’a mise…
    Et l’homme du peuple a rugi !
     
    Quand l’ère de sang sera close,
    Nous changerons notre drapeau,
    Et l’étendard de couleur rose
    Guidera le monde nouveau !
     
    Oui, ce drapeau rougi qui vous présage un gouffre
    Où doit s’abimer votre rang,
    Ne fut pas fabriqué par le peuple qui souffre…
    Il l’a ramassé dans son sang !
    Il le tient — car les temps sont proches —
    Le bras ferme, le front songeur,
    Au devant de vos cœurs de roches !
    Dressé comme un spectre vengeur…
     
    En voyant ce drapeau qui fut teint par vos œuvres,
    Exploiteurs, prêtres et bourgeois,
    L’effroi qui vous saisit dénonce vos manœuvres,
    Ô bas restaurateurs de rois !
    L’heure n’est plus aux noirs mensonges :
    Le simple les voit au soleil !
    Vos projets ne sont que des songes…
    N’entendez-vous pas le réveil ?
     
    L’impudeur en tout temps fut commère du vice ;
    Aussi, ne nous étonnons pas
    De les voir aujourd’hui, sans aucun artifice,
    Mentir et descendre si bas !
    Ceux dont le sang rougit la terre
    Sont appelés rouges par eux…
    Ceux qui souffrent d’un bas salaire
    Sont appelés des partageux
     
    Peuple, qu’es-tu ? le Droit ; peuple, qu’es-tu ? le Nombre,
    Et cependant on t’a dompté…
    Le marchand qui te tond, qui trafique dans l’ombre,
    A pâli quand il t’a compté…
    Ô peuple, à la France meurtrie,
    La République vient s’offrir,
    Conserve-la pour ta patrie,
    Que les rois n’ont su que meurtrir !
     
    Le drapeau de Sedan est recouvert de honte ;
    Et c’est celui de Mentana !
    Un mort de Montretout entre ses dents raconte
    Qu’un crâne d’Aubin le tacha…
    Oh ! que de sang mêlé de fange !!!
    Pour marcher vers des temps meilleurs,
    Il faudra bien que l’on se range
    Sous l’étendard des travailleurs.
     
    Soldats ! qu’un sang bien cher ne teigne pas nos armes !
    Frères, verrez-vous sans effroi
    Vos pères massacrées et vos mères en larmes…
    Et le rire aux lèvres d’un roi !…
    Le fauteur de guerres civiles,
    Le mouchard, le fusil en main,
    Viendrait piller vos domiciles !
    Sous l’habit du Républicain…
     
    Citoyens et soldats, veillez avec prudence :
    Le monarchisme, qui s’éteint,
    Peut en se débattant, dans sa mort qui commence,
    Serrer la main qui nous étreint…
    Notre patrie est en souffrance ;
    Restez unis ! c’est être fort.
    N’oubliez pas que, pour la France,
    C’est la République… ou la mort !
     
    Quand l’ère de sang sera close,
    Nous changerons notre drapeau,
    Et l’étendard de couleur rose,
    Guidera le monde nouveau !

    19 ventôse, an 79 [mars 1871] Justin Bailly.

    En vente chez les libraires et dans les kiosques.

    Propriété de l’auteur. — Droits de reproduction réservés
    Paris. — Typ. A. Parent, rue Monsieur-le-Prince, 31


    sources :

    facsimilé : quatorze affiches de la Commune de Paris éditées par « Les Yeux ouverts »



    [Marx Engels contre la Commune]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Marx Engels contre la Commune]. — [S.l.] : FA__ [2] (Fédération anarchiste : 1953-....) : FA__. Groupe libertaire Pierre-Kropotkine (Paris-banlieue Sud), . — 1 affiche (sérigr. ) : n. et b. ; 99 × 33 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : marxisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : France : histoire : 1871 (La Commune)
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : anniversaire, commémoration
    notes :
    descriptif :


    [ texte dans un cadre noir ]

    texte :

    Marx Engels contre la Commune

    Les Français ont besoin d’être rossés. Si les Prussiens sont victorieux, la centralisation du pouvoir d’État sera utile à la centralisation de la classe ouvrière allemande. La prépondérance allemande en outre transportera le centre de gravité du mouvement ouvrier européen de France en Allemagne…
    La prépondérance pour le théâtre du monde du prolétariat allemand sur le prolétariat français serait en même temps la prépondérance de notre théorie sur celle de Proudhon.
    lettre de Marx à Engels

    ---

    Ma confiance dans la force militaire croît chaque jour. C’est nous qui avons gagné la première bataille sérieuse. Il serait absurde de faire de l’antimilitarisme notre seul principe directeur. Bismark, en ce moment, comme en 1866 travaille pour nous à sa façon.
    Lettre de Engels à Marx

    Les anarchistes


    sources :

    Affiche sérigraphiée dans l’appartement de Paul Chenard à Bourg-la-Reine (témoignage de Jean-Louis Laredo).










    [40 years of struggle Spanish workers still, 1936-1976]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    40 years of struggle Spanish workers still, 1936-1976] / Carles Fontserè Carrió. — New York : Come ! Unity Press : International Libertarian Labor Fund, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , couleur en dégradé , papier blanc ) ; 44 × 28 cm.

    • Affiches par pays  : États-Unis
    • Lieux d’archivages  : IISG (Amsterdam)
    • Liste des thèmes  : exil et exilés
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Espagne : histoire : 1936-1939
    • Noms cités (± liste positive)  : Abad de Santillán, Diego (1897-1983)  ; Bluestein, Abraham "Abe" (1909-1997)  ; Granell, Eugenio Fernández (1912-2001)  ; Souchy, Augustin (1898-1984)
    • Presse citée  : Freie Arbeiter Shtime (1890-1977)
    • Vie des mouvements  : anniversaire, commémoration  ; galas et actions de soutien  ; meetings et manifestations
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessin (paysan à la faucille « Llibertat ! ») par Fontserè ]

    texte :

    40 years of struggle Spanish workers still - 1936-1976

    40th anniversary libertarian revolution halting Franco

    Benefit for the underground libertarian unions of the

    National Confederation of Labor (CNT)

    Monday July 19 - 7 PM

    Diego Abad de Santillán
    ’36 : directorate of the CNT
    ’76 : in the CNT underground

    Augustin Souchy
    ’36 : headed CNT internat’l dept’
    ’76 : author & lecturer on Spain

    Eugenio F. Granell
    ’36 : fought with POUM forces
    ’76 : editor of España libre

    Abe Bluestein
    ’36 : CNT’s English-language spokesman
    ’76 : Chan, Int. Libertarian labor Fund

    auspices

    International Libertarian Labor Fund

    On July 19th 1936, workers in the CNT stifled a Franco coup in Barcelona and elsewhere and set up free collectives. Franco won in the end only with the aid of the US, Hitler, Mussolini and the Western democracies.

    Today, we too have a chance to change the course of history. To aid the world’s only mass libertarian working-class movement — now surfacing deflanty in Spain’s seething underground in opposition to totalitarians of right and left, you can send your CNT donation to

    International Libertarian Labor Fund
    PO Box 733 Cooper Station
    New York, NY 10003
    Telephone : (212) 477-3355

    Sponsored by
    Ad hoc CNT committee
    Catholic Peace Fellowship
    Freie Arbeiter Stimme
    General Defense Committee
    IWW Forum (Indust’l Workers of the World)
    Libertarian Book Club
    Local internacional de Nueva York, CGD
    and many distinguished individuals

    [drawing] (Original Catalan CivilWar poster)

    Community Church of NY

    35th St. West of Park ave. Optional Contribution

    Air conditioned

    [text & logo Come ! Unity Press :]
    Done at Come ! Unity Press (13 E 17 Street. NYC 10003 (212) 675-3043), a cooperative where we learned to do this printing. The press does not demand $ from us or other movement people who print materials that provide equal access to the poor. The press needs the broad support of many donations monthly piedges of $2, $5, $7, energy, food, skills, joint benefits, etc to continue movement access to printing facilities. Don’t let this be the last month ! Your Move !ment


    sources :
     

    [ca  1980]

    [ca  1980]

    1982

    [s.d.]

    1976

    [ca  1982]

    2017

    2009

    1999

    [ca  1975]

    [s.d.]
    Affiches liées


















    [Chicago, mai 1886]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Chicago, mai 1886] / Flavio Costantini. — Genève : Noir éditions, [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 44 × 62 cm.

    • Affiches par pays  : Suisse
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : Premier Mai
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : États-Unis : histoire : 1886 (Haymarket )
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : anniversaire, commémoration
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessin (reproduction d’une œuvre de Costantini représentant le massacre de Chicago de mai 1886 : les traits des policiers sont ceux de quatre présidents des États-Unis) ]

    texte :

    Chicago, mai 1886

    L’année 1886 fut, aux États-Unis, une année de durs conflits sociaux. Une loi « des 8 h. de travail par jour » était à l’origine d’une lutte entre patrons et travailleurs. Une grève générale fut décidée pour le 1er mai, par l’Union Nationale des Travailleurs, afin d’obtenir leur droit par l’action directe.

    À Chicago :

    Le 1er mai, un meeting de plus de 25.000 travailleurs se termina par des brutalités policières inouïes.
    Le 2 mai, une foule immense protesta contre la démence policière.
    Le 3 mai, environ 8.000 grévistes étaient rassemblés devant l’usine de Mac Cormick, afin de protester contre ces salauds de patrons (1.200 licenciements dans l’usine) et cette vermine policière, lorsque les flics leurs tirèrent dessus tuant 6 ouvriers et en blessant plus de 50.
    Le 4 mai, nouveau meeting de protestation qui s’était pourtant déroulé dans le calme, avant que les flics commencent à charger. Soudain, une bombe explosa, tuant un flic et en blessant 7 autres.
    Les jours suivants, un vent de panique souffle chez les capitalistes, qui interdisent aussitôt les meetings, les publications anarchistes et socialistes. Qui arrêtent différents éditeurs et imprimeurs et qui accusent de meurtre les responsables des récents meetings.
    Le 11 novembre 1887, Fischer, Engel, Parsons et Spies (principaux orateurs de mai 1886) sont pendus à Chicago. Ling s’était suicidé en prison.
    En juin 1893, un décret du gouvernement de l’Illinois a remis en liberté Schwab, Fielden et Neebe en reconnaissant que tout le procès des anarchistes avait été une abominable crapulerie : faux témoignages, jurés achetés, verdict rendu d’avance…


    sources :
     

    1974
    Affiche liée



    [Contro il terrorismo di Stato, nel primo anniversario dell’assassinio di Ulrike Meinhof, manifestazione]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Contro il terrorismo di Stato, nel primo anniversario dell’assassinio di Ulrike Meinhof, manifestazione]. — Milano Milan : Nuclei libertari di fabbrica, ([…] in proprio). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : Italie
    • Lieux d’archivages  : CDA (FA, Paris)
    • Liste des thèmes  : État et étatisme  ; répression  ; terrorisme  ; violence
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Meinhof, Ulrike (1934-1976)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : anniversaire, commémoration  ; meetings et manifestations
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; fond « A cerclé » ]

    texte :

    Nel primo anniversario dell’assassinio di Ulrike Meinhof, manifestazione

    Contro il terrorismo di Stato

    10 maggio, ore 18, piazza XXV aprile

    Un anno fa la rivoluzionaria tedesca Ulrike Meinhof assassinata, in carcere, si aggiungeva alla lunga lista di vittime del terrorismo di Stato.
    Tre mesi fa a Strasburgo, con un accordo tra Stati europei per la “lotta al terrorismo”, s’è mostrato il volto dell’internazionale della repressione “democratica”, della santa alleanza dei terroristi di Stato.
    L’odio e la paura della rivoluzione riconciliano tutti gli Stati, al di sopra degli interessi particolari delle diverse classi dominanti.
    Ogni Stato è innanzitutto l’organizzazione legale della violenza delle classi dominanti. Prima funzione di ogni Stato è la repressione, non solo nei Paesi apertamente dittatoriali (regimi fascisti, militari, sedicenti socialisti), ma anche negli Stati democratici come la Germania et l’Italia.
    Proprio in questi Paesi si assiste ad una escalation totalitaria - autoritaria, seppure con la maschera “social-democratica”.
    Sotto il guanto di velluto delle riforme, il pugno di ferro della violenza di Stato colpisce le minoranze ribelli, per terrorizzarle, per isolarle, per impedire che la loro potenzialità rivoluzionaria si propaghi alle masse sfruttate, dominate, plagiate.

    — contro la violenza di Stato estendiamo e consolidiamo la rivolta
    — contro l’internazionale delle repressione, organizziamo la solidarietà internazionale rivoluzionaria.

    Nuclei libertari scuola
    Nuclei libertari quartiere
    Crescenzago, S. Siro, Ticinese.

    [ … impr. — Milano ?


    sources :
     












    [The Paris Commune… the defence of Louise Michel]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    The Paris Commune… the defence of Louise Michel]. — [S.l.] : [s.n.], [ & ante]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier jaune ) ; 44 × 62 cm.

    • Affiches par pays  : Grande-Bretagne / Royaume-Uni
    • Lieux d’archivages  : IISG (Amsterdam)
    • Liste des thèmes  :
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : France : histoire : 1871 (La Commune)
    • Noms cités (± liste positive)  : Michel, Louise (1830-1905)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : anniversaire, commémoration
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; photo (portrait de Louise Michel) ]

    texte :

    The Paris Commune… the defence of Louise Michel

    I do not wish to defend myself, I do not wish to he defended. I belong completely to the social revolution, and I declare that I accept complete responsibility t.r all my actions. I accept it completely and without reservations.

    You accuse me of having taken part in the ’corder of the generals ? To that I would reply Yes, if I had been in Montmartre when they wished to have the people fired on. I would not have hesitated to fire myself on those who gave such orders. But I do not understand why they were shot when they were prisoners. and I look on this action as arrant cowardice.

    As for the burning of Paris, yes, I took part in it. I wished to oppose the invader from Versailles with a barrier of flames. I had no accomplices in this action. I acted on my own initiative.

    I am told that I am an accomplice of the Commune. Certainly, yes, since the Commune wanted more than anything else the social revolution, and since the social revolution is the dearest of my desires. More than that, I have the honour of being one of the instigators of the Commune, which by the way had nothing—nothing, as is well known—to do with murders and arson.

    I who was present at all the sittings at the Town Hall, I declare that there was never any question of murder or arson. Do you want to know who are really guilty ? It is the politicians. And perhaps later light will be brought on to all these events wich today it is found quite natural to blame on all partisans of the social revolution. . . .

    But why should I defend myself ? I have already declared that I refuse to do so. ’ton are men who are going to judge me. You sit before me unmasked. You are men and I am only a woman, and yet I look you in the eye. I know quite well that everything I could say will not make the least difference to your sentence. So a single last word before I sit down. We never wanted anything but the triumph of the great principles of the revolution. I swear it my our martyrs who fell at Satory, by our martyrs whom I acclaim loudly, and who will one day have their revenge.

    Once more I belong to you. Do with me what you please. Take my life if you wish. I am not the woman to argue with you for a moment. . . .

    What I claim from you, you who call yourselves a Council of War, who sit as my judges. who do not disguise yourselves as a Commission of Pardons, you who are military men and deliver your judgement in the sight of all, is Satory where our brothers have already fallen.

    I must be cut off from society. You have been told to do so. Well, the Commissioner of the Republic is right. Since it seems that any heart which beats for freedom has the right only to a lump of lead. I too claim my share. If you let me live, I shall never stop crying for revenge, and I shall avenge ms brother, by denouncing the murderers in the Commission for Pardons. . . .

    I have finished. If you are not cowards, kill me !


    sources :

    Publié entre 1970 et 1978.

    Deux formats : 44 × 62 cm et 30 × 46 cm.


    [ 1977 ?]

    [ca  1987]

    1980

    1980

    1983
    Affiches liées