luttes ouvrières
178 affiches :
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[ Reproduction d’une page de « L’Illustration » (samedi 3 février 1894) sur une barricade de blocs de marbre sur la route de Massa à Carrara ] n/b
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L’Illustration
[…]
Les troubles en Italie[ ;]
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Confédération générale du travail
Le repos hebdomadaire pour tous les salariés !
Travailleurs
Des catégories entières de nos camarades, — Employés, Coiffeurs, Ouvriers de l’Alimentation, des Transports, etc., — sont encore privés d’un jour de repos par semaine.
C’est monstrueux et révoltant ! Il y a là une inégalité, aussi choquante pour ceux qui sont astreints à travailler le dimanche, que pour ceux qui se reposent ce jour-là !
Il faut que celà cesse ! C’est la moindre des choses que tous, tant que nous sommes, après avoir trimé six jours à l’enrichissement d’un patron, nous ayons une journée à nous !
Les camarades privés du Repos hebdomadaire s’agitent pour le conquérir. Ils agissent ! Ils ne mendient pas cette réforme : par l’action syndicale, ils veulent la réaliser.
Déjà, dans bien des centres, des résultats partiels ont été arrachés au Patronat. De plus, sous la pression consciente des travailleurs intéressés, le Parlement qui, depuis dix ans, laissait un projet de loi en chantier, s’est enfin décidé à légiférer sur le Repos hebdomadaire. Le Sénat, appelé à se prononcer, triture, amende, rogne, avec tout le mauvais vouloir qui le caractérise.
Camarades,
Que ces premiers résultats nous soient un stimulant ! Redoublons d’efforts !
Il ne suffit pas que les travailleurs intéressés agissent. Il est indispensable qu’ils soient vigoureusement appuyés dans leur action pour la conquête de cette amélioration primordiale, par ceux qui en bénéficient déjà.
Il faut que la Classe ouvrière soit solidaire ! Il faut que, toute entière, elle exige :
Un repos hebdomadaire d’un minimum de trente-six heures par semaine.
Donc, que les patrons réfractaires au Repos hebdomadaire le sachent ; l’Action solidarisée de tous les Travailleurs s’exercera contre eux, par des manifestations populaires, par le Boycottage, par le Sabotage.
Qu’ils sachent aussi que la vote d’une loi sur le Repos hebdomadaire ne nous satisfera pas. Nous savons que les lois ouvrières restent lettre morte, si les travailleurs n’en imposent pas l’application.
C’est pourquoi nous agirons, — toujours et quand même !
Puis, après avoir arraché de haute lutte le Repos hebdomadaire, nous nous trouverons, — travailleurs de toutes les corporations, — unis en un bloc compact, pour conquérir la Journée de Huit heures, qu’au 1er Mai 1906 nous imposerons au Patronat.
Le comité confédéral.
Affiche tirée à 50.000 exemplaires — en parallèle à une seconde campagne : « Le repos hebdomadaire pour tous les salariés ! » — (d’après Rapports des comités & des commissions pour l’exercice 1904-1906, présentés au XVe congrès corporatif, tenu à Amiens, du 8 au 13 octobre 1906, p. 14-15).
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[ texte ]
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Confédération générale du travail
Nous voulons la journée de 8 heures
Camarades de travail !
La réduction à huit heures de la durée de travail est une des plus constantes préoccupations de la classe ouvrière. la nécessité de cette amélioration a été démontrée souvent et avec abondance de preuves.
La réduction de la durée de travail s’impose tant au point de vue physique, que moral et que social
Au point de vue physique, il est de toute évidence que les longues journées surmènent l’organisme et le prédisposent à des maladies nombreuses.
Au point de vue moral, les longues journées sont terriblement pernicieuses ; elles ravalent l’être humain au rôle végétatif de bête de somme, entravent l’épanouissement de ses sentiments, l’empêchent de se créer un intérieur, d’aimer, de penser ! Puis encore, les longues journées prédisposent à alcoolisme qui aveulit la race et nous rend plus dociles à l’exploitation capitaliste.
Au point de vue social, la diminution de la journée de travail a, pour conséquence immédiate, l’atténuation du chômage, — une des plus hideuses plaies qu’engendre la production incohérente sous le régime capitaliste.
Donc, il y a intérêt personnel et intérêt social — c’est-à-dire intérêt de solidarité — à réduite le plus possible la durée de travail.
En effet, chacun de nous, outre le bénéfice immédiat et personnel qui découle de la réduction des heures de travail, a la satisfaction de s’associer à une besogne de solidarité : en travaillant moins nous-mêmes, nous réons, pour nos frères sans travail, la possibilité d’embauche, à l’atelier ou à l’usine. D’autre part un moindre labeur élève notre dignité, nous rend plus conscients, plus forts et, par conséquent, plus aptes à défendre nos intérêts sociaux et préparer l’émancipation intégrale.
Ainsi il est de toute nécessité de conquérir le journée de huit heures et aussi son corollaire logique le repos hebdomadaire
Aujourd’hui encore, des corporations entières, principalement celles qui servent d’intermédiaires entre le producteur et le consommateur (ouvriers de l’alimentation, employés, coiffeurs, cochers, garçons de magasin, etc., etc., etc.), sont traitées en parias et astreintes à fournir des journées de 12 à 15 heures souvent même 18 heures de travail quotidien pour ces corporations, la
Conquête du Repos Hebdomadaire
est un acheminement vers celle de la journée de huit heures.L’une implique l’autre ! Et c’est justement cette concordance inéluctable qui solidarise les intérêts de tous les travailleurs et fait que l’intérêt des uns n’est que la répercussion des intérêts des autres.
Que faut-il faire ?
C’est la question qui s’est posée au Congrès corporatif de Bourges.
Devrons-nous, comme on a eu trop tendance à le faire, continuer à nous reposer sur le bon vouloir des législateurs ?
Non ! De nous-mêmes doit venir l’amélioration à notre sort ! Les libertés ne se mendient pas : elles s’arrachent de haute lutte !
Donc, en conclusion, le Congrès de Bourges décida d’indiquer une date (assez éloignée pour que nous puissions tous nous mettre d’accord), et il a été convenu qu’à partir de cette date les travailleurs ne devront pas consentir à travailler plus de huit heures. Les huit heures accomplies, ils sortiront des ateliers, des usines, abandonneront les chantiers, signifiant ainsi au Patron leur volonté de n’être plus exploités — en attendant mieux — que huit heures par jour.
Comme de juste, à la réduction de la durée de travail ne devra pas correspondre une réduction de salaire, ni une augmentation du prix des produits. Nous voulons que l’amélioration conquise soit réelle. Cela va dépendre de nous. Pour qu’elle le soit, pour qu’elle comporte une réduction des privilèges capitalistes.
La date choisie est celle du 1er mai 1906, donc.
À partir du 1er Mai 1906, nous ne ferons que huit heures !
Camarades ! Il ne s’agit pas d’attendre que d’autres s’occupent de notre sort. C’est à chacun de nous d’agir. L’effort doit venir d’en bas, de tous, de partout !
Agissons ! Agissons sans trêve ni répit ! Faisons chacun de la propagande dans notre milieu ! Que, dès maintenant, tous les syndicats se préoccupent d’imposer la journée maximum de Huit heures dans leur corporation ! Que dans tous les centres, que dans toutes les Bourses du Travail se forment des comités d’agitation pour les Huit heures !… Et, par nos efforts concordants et infatigables, nous créerons un courant d’opinion qui brisera toutes les résistances !
Vouloir, c’est pouvoir !
Voulons donc la journée de Huit heures… et nous l’aurons !
mais, ne nous y rompons pas : la conquête de la journée de Huit heures n’est qu’un acheminement vers un but plus grandiose. Ce que nous poursuivons, c’est l’abolition de l’exploitation humaine. La bataille sociale ne peut finir que quand l’expropriation capitaliste accomplie, le peuple sera maître de ses destinées.
Le comité confédéral.
Ne peut être affichée sans un timbre de 18 centimes.
La Cootypographie. Société ouvrière d’imprimerie. 100, rue de la République, Puteaux 9779 — Téléphone 105
Image tirée de l’Almanach illustrée de la révolution pour 1906
Affiche tirée à plus de 100.000 exemplaires (d’après Rapports des comités & des commissions pour l’exercice 1904-1906, présentés au XVe congrès corporatif, tenu à Amiens, du 8 au 13 octobre 1906, p. 12-15).
Cette affiche « fut tirée en circulaires à 400,000 exemplaires.
Des étiques gommées furent également imprimées. La vente — on ne put, à la dernière heure, faire face à toutes les demandes — s’éleva à 6 millions.
Une première brochure fut éditée et vendue à 150,000 exemplaires.
Une deuxième spéciale du bâtiment, fut vendue à 50,000 exemplaires.
Une troisième fut éditée en avril dernier et écoulée à 20,000 exemplaires.
Une quatrième, sur la demande de la Fédération des Blanchisseurs et relative à cette profession très limitée, fut tirée à 5,000 exemplaires.
[…]
En décembre dernier [1905], une tournée comprenant plus de 80 villes fut organisée.
Une affiche spéciale fut rédigée et envoyée en province,ainsi que celles des huit heures et du repos hebdomadaire, éditées dans les premiers jours de l’agitation. Avec elles partaient les broches publiées, ainsi que celles ayant trait au repos hebdomadaire, éditée par la Fédération des Coiffeurs.
En avril [1906], c’était une deuxième tournée opérée dans les mêmes condition.
Ajoutons à cela une affiche particulière aux paysans du Midi, sur la journée de 6 heures. Elle est la reproduction, sauf quelques modifications de celle pour les huit heures. […] » (ibidem, p. 14-15).- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
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texte
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[marque confédérale] Confédération générale du travail [marque confédérale]
Un crime gouvernemental à Limoges
Les tragiques événements de Limoges ont soulevé la conscience ouvrière.
Le Prolétariat organisé se solidarise hautement avec tous les Grévistes de Limoges, justement révoltés.
En présence de la provocation gouvernementale qui met au service du patronat les enfants du Peuple, dressés pour le massacre, la Confédération Générale du Travail estime que tous les actes des Grévistes sont légitimés par cette criminelle provocation et les approuve pleinement.
Le conflit actuel a eu pour origine les vexations immondes d’un contremaitre, soutenu par tous les Patrons porcelainiers.
C’est pour protéger ce pourceau que l’armée a été lancée contre les Travailleurs limousins.
Une fois de plus, le Gouvernement actuel a eu à l’égard du Prolétariat la même attitude que tous les Gouvernements bourgeois qui l’ont précédé.
Le Parlement, à part quelques élus, a couvert le Gouvernement. C’est un encouragement à l’assassinat des ouvriers par les soldats, pour la sauvegarde de l’autorité, des intérêts, de l’arbitraire du Patronat.
En présence de ce crime odieux, et dont toute la responsabilité retombe sur le ministère qui a ordonné à son profit toutes les mesures provocatrices ayant abouti au massacre ouvrier, la Confédération Générale du Travail en appelle à la classe ouvrière.
À cet effet, nous invitons la population ouvrière à exprimer l’indignation que lui cause ce nouveau crime capitaliste et gouvernemental en secondant l’agitation de la Confédération et en se solidarisant hautement avec nous pour imposer au moins le respect de la vie des siens.
Le comité confédéral.
Imprimerie spéciale de la Confédération générale du travail, 3, rue du Château-d’Eau, Paris
Affiche parue lors des grèves de février-mai 1905 à Limoges :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Gr%C3%A8ves_de_Limoges_de_1905Image tirée de l’Almanach illustrée de la révolution pour 1906
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Confédération générale du travail
Contre l’assaut patronal
Aux travailleurs
La croissance du mouvement syndical, au cours de ces dernières années, devait provoquer, de la part du patronat, une résistance désespérée. Résistance qui se manifeste — depuis quelques mois, — par une campagne contre les améliorations acquises par la classe ouvrière.
C’est contre le Repos Hebdomadaire, contre la limitation à dis heures de la journée de travail, — contre le libre choix du médecin par les accidentés du travail, que sont dirigées, plus spécialement, les manœuvres patronales.
Se moquant de la loi sur le Repos Hebdomadaire, les patrons ont, en grande majorité, refusé le repos à leur personnel. Ceux d’entre eux qui n’ont pas violé la loi n’ont obéi qu’à la pression des organisations syndicales. Aussi, aujourd’hui, grâce aux complicités intéressées d’une presse quotidienne, le patronat s’efforce d’enlever aux travailleurs les dernières garanties contenues dans la réforme du repos Hebdomadaire.
D’un autre côté, sous l’hypocrite prétexte d’une crise de l’apprentissage, une campagne est menée en vue de faire disparaître l’obligation qui limite la durée du travail à dix heures, pour les ateliers mixtes. Et cependant, combien dérisoire est cette limitation ! Les patrons ayant recours à de nombreux subterfuges, — que tolèrent complaisamment les pouvoirs publics. Ici encore peut s’observer que cette limitation du temps du travail n’a été effective que par l’effort des syndicats.
Quant au libre choix des médecins par les accidentés du travail, — libre choix qu’il ne devrait pas être possible de mettre en question ! — et que la classe ouvrière a réclamé pendant plus de vingt ans avant son obtention, la rapacité patronale veut la supprimer. Cette suppression entraînerait la disparition d’une garantie essentielle pour le blessé ; celui-ci serait alors mis dans un tel état d’infériorité qu’il serait la proie facile des médecins agissant sous l’ordre des Compagnies d’assurances. La campagne qui se poursuit dans ce but — tant dans la presse qu’au parlement — grâce aux millions des Compagnies d’assurances et des « Syndicats de garantie », ne doit pas triompher ! Le libre choix ne doit pas être supprimé ! Sa disparition remettrait entre les mains des morticoles sans conscience les travailleurs victimes d’accidents.
Cette triple tentative de retour en arrière tend à enlever à la classe ouvrière quelques-unes des faibles garanties qu’elle a conquises au prix de durs efforts.
Cette tentative constitue de la part du patronat une offensive à laquelle il nous faut répondre, — non par la défensive pure et simple, mais par une offensive plus vigoureuse.
Travailleurs !
Il nous faut immédiatement faire front aux manœuvres patronales, pour conserver les améliorations acquises et lutter pour en conquérir de nouvelles !
Il nous faut songer à remédier à l’intense chômage dont pâtissent de nombreux travailleurs et, pour cela, poursuivre activement la réduction du temps de travail !
Il nous faut, le Premier Mai approchant, — forts de l’élan que nous aura donné ce premier choc, — redoubler de vigueur et d’activité pour nos revendications !
Il nous faut réduite le temps de travail !
Il nous faut rendre absolument effectif le repos hebdomadaire !
Il faut nous acheminer vers la conquête des huit heures !
[…]
Exemple d’une affiche [1906, 1907 ou 1908 ?], parmi d’autres, adressée aux Bourses du travail par la CGT sur la triple question du repos hebdomadaire (Le R.H.) [1], voté en 1906, de la journée de 10 heures (loi de 1900) et des accidents de travail (loi du 9 avril 1898, modifiée en 1900) (d’après Rapports des comités & des commissions pour l’exercice 1906-1908, présentés au XVIe congrès corporatif, Xe de la CGT, tenu à Marseille, du 5 au 10 octobre 1908, p. 12-15).
Dans la lignée des meetings eurent notamment eurent lieu les 28 et 29 avril 1908 dans les Bourses du travail de : Amiens, Lille, Tours, Nantes, Bordeaux, Toulouse, Marseille, Lyon, Saint-Étienne, Besançon, Nancy, Limoges.
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[ texte ]
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Confédération générale du travail — Union des Syndicats de la Seine
Comité d’Action Intersyndical pour l’Application du Repos Hebdomadaire
Dans la rue
Travailleurs parisiens !
Une quantité énorme d’employés, d’ouvriers de tous métiers, plus maltraités que les bêtes de somme, sont encore privés de repos. Cependant, une loi, vieille déjà de six mois, fait une obligation aux patrons de donner hebdomadairement un jour de repos à leur personnel.
Cette loi est restée lettre morte. Les patrons la violent. Le pouvoir s’incline devant leur résistance.
Les travailleurs se laisseront-ils dépouiller de ce droit ? Laisseront-ils périmer cette réforme ? Consentiront-ils à rester esclaves ? Abandonneront-ils tout espoir d’émancipation et d’amélioration immédiate à leur sort ?
Non ! Et solidairement unis, ils manifesteront le dimanche 20 janvier pour le respect de leur droit, pour assurer l’avenir.
Travailleurs !
Vous serez tous dans la rue dimanche 20 janvier. Vous répondrez à l’appel des Syndicats de vos corporations respectives. Vous irez au lieu de rendez-vous de votre corporation, pour de là vous rendre en corps au point de concentration de la démonstration, place de la République, à deux heures et demie.
En masse compacte, en colonne serrée, nous irons par les grands boulevards, l’avenue de l’Opéra, le rue de Rivoli, le boulevard de Sébastopol et la rue Turbigo clamer et affirmer, par notre nombre et notre attitude énergique, notre volonté absolue de ne pas tolérer qu’un seul travailleur soit privé de son droit de repos et d’obtenir bientôt la semaine anglaise, une réduction de la durée de la journée de travail.
Ouvriers et employés parisiens !
Ce que la classe ouvrière a fait pour le triomphe de la République, elle peut le faire, elle doit le faire, elle le fera pour le triomphe de son droit.
Tous ! à la Démonstration du 20 janvier
[…]
Affiche sur la question du repos hebdomadaire (Le R.H.) [1], voté en 1906 et combattu par le patronat (d’après Rapports des comités & des commissions pour l’exercice 1906-1908, présentés au XVIe congrès corporatif, Xe de la CGT, tenu à Marseille, du 5 au 10 octobre 1908, p. 16-17).
La manifestation eu lieu malgré son interdiction.
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[ texte ]
- texte :
Confédération générale du travail
Le 20 janvier !
Les travailleurs parisiens avaient décidé une grande démonstration en faveur du Repos Hebdomadaire. Elle était fixée au 16 décembre dernier. Sur avis d’organisations de province, désireuses de s’y associer, cette manifestation a été reportée au 20 janvier.
Cette date approche ! Il faut que tous les travailleurs participent à cette manifestation.
Jusqu’ici, le Repos Hebdomadaire ne s’est pas généralisé ; bine plus, il y a des centres où son application tend même à s’atténuer. Et cela, parce que la Classe ouvrière a trop compté sur la Loi, — et pas assez sur sa propre énergie.
Les résistances patronales, appuyées par les complicités des Pouvoirs Publics, ont rendu vaine et illusoire cette réforme pour laquelle les travailleurs ont combattu.
La laisserons-nous inappliquées ? Allons-nous renoncer au Repos Hebdomadaire ?
Non ! car abandonner le Repos Hebdomadaire serait, pour la Classe ouvrière, l’abdication de toutes les améliorations désirées.
L’entière application du Repos Hebdomadaire, c’est le prélude de la diminution du temps de travail, se traduisant pour les ouvriers d’industrie par de plus courtes journées et par la mise en pratique de la Semaine anglaise.
Il est donc de l’intérêt de tous de s’associer à la
Démonstration du 20 janvier
C’est, pour tous, un devoir de solidarité, un acte de conscience envers soi-même !
Cette manifestation a pour but d’affirmer, contre les pouvoirs publics et contre le Patronat, notre volonté d’appliquer le Repos Hebdomadaire.
Il faut que cette manifestation soit imposante, par le nombre et par la vigueur d’affirmation ; c’est de l’effort déployé dans cette démonstration que sortira la réalisation du
Repos Hebdomadaire
Travailleurs de toutes corporations, rendez-vous à la Manifestation, le 20 janvier !
Le Comité confédéral.
[…]
Affiche sur la question du repos hebdomadaire (Le R.H.) [1], voté en 1906 et combattu par le patronat (d’après Rapports des comités & des commissions pour l’exercice 1906-1908, présentés au XVIe congrès corporatif, Xe de la CGT, tenu à Marseille, du 5 au 10 octobre 1908, p. 15-16).
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[ texte ]
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Après la grève des Postiers
Ordre du jour de la CGT
Le Comité confédéral, réuni en séance le mardi. 6 avril, a voté l’ordre du jour suivant :
« La Comité confédéral. adresse aux fonctionnaires et ouvriers des PTT l’assurance de sa fraternelle solidarité. Il les assure que, quelles qu’aient été les difficultés et la gêne éprouvée par les travailleurs au cours de leur grève, c’est avec la plus vive sympathie que ceux-ci ont suivi leur admirable mouvement.
Le CC fait appel à l’esprit d’analyse de ces fonctionnaires et travailleurs, exploités par l’État comme le sont les travailleurs de l’industrie et du commerce, pour qu’ils dégagent eux-mêmes, de leur propre grève, la justification de toutes les résolutions des Congrès de la CGT et de son action.
Plus convaincu que jamais que l’émancipation de tous les salariés de toutes catégories ne peut être que l’œuvre des salariés eux-mêmes ;
Enregistrant le grand fait historique que constitue. la grève des postiers et l’enseignement qui en découle ;
Considérant que semblable mouvement, inspiré d’un désir plus prodfond d’affranchissement total et généralisé à certaines industries et exploitations, serait bien de nature à réduire et à paralyser le fonctionnement du système capitaliste et l’oppression coercitive de son agent l’État bourgeois ;
Le CC affirme sa confiance en la grève générale comme moyen déterminant d’une situation et de conditions favorables à la reprise des instruments de production et d’échange pour les remettre au service de tous et les faire fonctionner au profit de le société tout entière, réalisant ainsi la suppression du salariat, source de toutes les oppositions et de toutes les exactions.C’est avec joie que pour cette grande œuvre révolutionnaire et à la fois humanitaire, le Comité confédéral voit les fonctionnaires prendre conscience de leur force et de leurs intérêts de classe et se rapprocher par leur action de l’ensemble du prolétariat organisé. dont ils sont solidaires. »
Le Comité confédéral
Affiche pour des meetings annoncés dans La Voix du peuple (11 au 18 avril 1909) ? et « affichée par les soins des Bourses du travail de Paris et de la Province » (d’après Rapports des comités & des commissions pour l’exercice 1908-1910, présentés au XVIIe congrès corporatif, XIe de la CGT, tenu à Toulouse, du 3 au 10 octobre 1910, p. 8).
Grève des postiers de mars-avril 1909.
Après une seconde grève en mai 1909 qui échouera, le Comité confédéral fera paraitre un appel déclarant « terminé le mouvement de solidarité » [1] :
Aux travailleurs de France
Pour répondre aux provocations et à l’arbitraire du gouvernement, pour se solidariser avec les grévistes de l’administration des postes, et sur l’invitation de la Confédération Générale du Travail, diverses corporations, en un superbe élan, firent immédiatement grève.
Ce mouvement de protestation énergique et généreux s’étendait graduellement dans toute la France et principalement à Paris. Nos camarades postiers — révoqués et grévistes — pensaient qu’une telle action, une telle preuve de solidarité effective rappelleraient à leur devoir tous les inconscients qui avaient déjà trahi leurs camarades en grève en réintégrant leur emploi.
Il n’en fut malheureusement rien.
Des responsabilités s’établiront plus tard.
Mais nos camarades postiers avaient trop préjugé de l’issue heureuse d’une deuxième grève. Celle-ci fut, à l’évidence, préparée, incitée, voulue par le gouvernement désireux d’exercer des représailles contre les militants de la première grève qui avaient, avec l’opinion publique, mis le ministère en échec et démontré la puissance victorieuse du Syndicalisme fonctionnaire qui se substituera demain à la puissance d’État.
Cependant si la plupart des fonctionnaires ont consenti à être domestiqués et à abandonner leurs frères, ce ne sera pas pour longtemps.
Toute action comporte un enseignement.
Mais, en attendant, tous nos camarades révoqués et grévistes des PTT demandent au prolétariat de ne pas continuer plus longtemps un sacrifice inutile.
La protestation du monde ouvrier fur suffisamment démonstrative. C’est un résultat.
La CGT constate donc que, par suite des conséquences qu’a eues sur le mouvement postier la solidarité de certaines corporations, il n’y a plus nécessité de faire appel aux organisations syndicales décidées à se mêler à la lutte, et, notamment, aux électriciens.
Le mouvement de protestation en faveur de nos camarades des PTT peut, dès lors, être considéré comme terminé.
Il reste au prolétariat postier à prendre sa revanche. Il la prendra. Et la classe ouvrière, encore une fois, secondera son action.
Le Comité confédéral.
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[ texte ]
- texte :
Un manifeste de la CGT
À tous les travailleurs
La Confédération générale du travail, sans vouloir s’immiscer dans la grève des postiers, a le devoir d’appeler votre attention sur les circonstances de cette grève et de vous engager à lui apporter tout votre appui.
Comme dans toutes les grèves, les procédés employés contre les travailleurs sont les mêmes, « qu’il s’agisse d’ouvriers en conflit avec des patrons, ou de fonctionnaires en conflit avec l’État ».
Vous connaissez l’origine du mouvement. Il est né non seulement de la résistance que l’ « État-patron » opposait aux réclamations légitimes des intéressés, mais surtout de l’arrogance du sous-secrétaire d’État, M. Simayan.
Comment seraient-ils restés impassibles devant les injures de ce grossier personnage qui « manquant de respect à des femmes », leur adressait des invectives outrageantes ?
Les arrestations arbitraires, les violences de la police ont mis le comble à l’exaspération de nos camarades des postes. Par surcroît, des « condamnations iniques » ont été prononcées sans le moindre sentiment de justice, sans même la li de sursis, contre des travailleurs coupables uniquement d’avoir manifesté leur indignation au cri de : « Conspuez Simyan ! » La prison pour un tel crime est une monstruosité !
Révoltés par ces procédés, les postiers ont déclaré la grève et immédiatement le gouvernement tourne l’armée contre eux, non seulement sous le prétexte habituel de maintenir l’ordre que personne ne songe à troubler, mais encore et surtout pour remplacer les grévistes dans leur travail.
« Une fois de plus, le prolétariat constatera que l’armée est dirigée contre les travailleurs. »
Toutes les forces dont dispose le pouvoir gouvernemental : la police, la magistrature, l’armée sont contre les postiers. Pour les soutenir dans leur résistance, il faut qu’ils aient avec eux la sympathie de tout le prolétariat, de tous les gens de cœur.
Travailleurs !
Quelle que soit la perturbation que la grève des postiers apportera dans vos habitudes, dans vos relations, dans vos affections même, il faut que vous supportiez de bonne volonté cette gêne momentanée.
Il faut que les travailleurs des postes sachent que toute la sympathie de la population leur est acquise. Ils seront ainsi encouragés à persévérer dans leur lutte jusqu’à ce que la victoire couronne leurs efforts
Le Comité confédéral
Affiche pour des meetings annoncés dans La Voix du peuple (28 mars au 4 avril 1909) ? (d’après Rapports des comités & des commissions pour l’exercice 1908-1910, présentés au XVIIe congrès corporatif, XIe de la CGT, tenu à Toulouse, du 3 au 10 octobre 1910, p. 7).
Grève des postiers de mars 1909.
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[ texte ]
- texte :
Confédération générale du travail
Dénonçons leurs crimes !
L’opinion publique semble se trouver toute accaparée par le scandale financier des honnêtes liquidateurs du fameux Milliard des Congrégations ! Joint aux honteuses combinaisons capitalistes de l’Ouenza, du Maroc, de la Marine, et autres tripotages du monde politique et financier ; ce n’est cependant là qu’une salle affaire de plus.
Il est d’autres crimes à l’actif de nos maîtres actuels. La classe ouvrière ne doit pas les oublier.
Nous les lui rappelons.
Les massacres
C’est à Narbonne, contre les vignerons révoltés.
C’est à Nantes, contre les dockers.
C’est à Raon-l’Étape, contre les esclaves de la chaussure.
C’est enfin à Villeneuve-Saint-Georges, contre les serfs du bâtiment.
Bilan de ces glorieuses journées pour la République :
15 ouvriers tués et 467 mutilés.Les condamnations
À cette férocité dans la répression, s’est joint un arbitraire gouvernemental sans précédent.
Des magistrats domestiqués, sur d’odieux et ridicules rapports de police, ont frappé durement bon nombre de militants ouvriers, pour délits de parole, faits de grève ; enfin, suprême arbitraire, comme gérant de La Voix du peuple.
Pour ceux d’entre ces militants, Julian et Ricordeau, la peine de la prison s’est augmentée de celle de l’interdiction de séjour,ordinairement réservée aux délits de vagabondage spécial.
C’est, au total :
180 années de prison qui, pendant cette législature,ont été généreusement distribuées par les chats-fourrés républicains.Les révocations
les fonctionnaires ne furent pas épargnées par cette vague de réaction féroce.
Ce sont un instituteur et des sous-agents des postes, révoqués pour délit d’opinion.
C’est un fonctionnaire municipal, révoqué parce qu’ayant signé une affiche en tant que délégué de sa Fédération.
Ce sont des postiers révoqués pour faits de grève.
Ce sont des déplacements d’office s’abattant sur tous les fonctionnaires assez libres pour protester contre l’arbitraire de l’autorité administrative.
Le bilan des révocations, pour cette législation, est de :392 révocations, 16 déplacements.
Les crimes militaires
C’est enfin, pour couronner cette longue série d’exactions, le crime exécuté contre le soldat Aernoult, dans les bagnes d’Afrique ; c’est le soldat Rousset, courageux accusateur des criminels, et, pour ce fait, condamné à cinq ans de prison, qui risque maintenant d’être aussi la victime des chaouchs.
C’est le soldat Amirault, poursuivi comme antimilitarisme, acquitté par le conseil de guerre, qui, par ordre d’un officier supérieur, reste menacé d’un départ aux compagnies de discipline.
Ce sont les pioupious du 17e, exposés au climat meurtrier de l’Afrique, pour avoir obéi à leur conscience de fils du peuple.
La CGT, organisme central de la classe ouvrière, s’élève avec indignation contre ces attentats répétés de gouvernants malpropres et véreux, pris la main dans le sac au pillage des biens des congrégations ; capables de toutes les bassesses et de tous les crimes, soutenus par des parlementaires aveulis et tarés, qui ont volé et dilapidé, eux et leurs amis, le milliard destiné aux retraites ouvrières.
À l’occasion des élections et de l’effervescence qui les entoure, la CGT veut dénoncer, dans ses meetings, les escroqueries et les crimes de nos gouvernants.
Elle veut aussi amplifier encore l’agitation nécessaire dont les manifestations du Premier Mai seront le couronnement.
Tous debout pour le défense de nos droits de de nos libertés.
Le Comité confédéral
Affiche de 1910 contre les crimes miliaires (d’après Rapports des comités & des commissions pour l’exercice 1908-1910, présentés au XVIIe congrès corporatif, XIe de la CGT, tenu à Toulouse, du 3 au 10 octobre 1910, p. 23-24).
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Confédération générale du travail
À bas les lois scélérates !
Douze ans après l’Affaire Dreyfus et ses luttes de la justice contre l’iniquité, de la vérité contre le mensonge, la classe ouvrière se voit, dans sa partie la plus consciente, après avoir été frappée de la peine de l’Interdiction de séjour, menacée d’application des « lois scélérates ».
Votées dans un moment de panique, par la réaction conservatrice, ces lois abominables de 1893 et 1894 ont toujours soulevé contre elles l’unanimité des réprobations.
Si les engagements pris eussent été tenus, elles devraient être abrogées !
Elles constituent, dans un régime qui se prétend républicain, un anachronisme monstrueux.
Les lois scélérates, véritables lois de suspects, sont la négation absolue de toutes les libertés.
Les droits de la défense, scrupuleusement respectés dans tous les États civilisés, sont, sous ce régime d’exception, cyniquement supprimés.
En vertu des lois scélérates, les inculpés sont renvoyés devant les tribunaux correctionnels, qui peuvent prononcer la peine de relégation, qui équivaut à celle des travaux forcés à perpétuité !
Voilà le régime que l’on prétend appliquer aux militants ouvriers.
Nous revendiquons hautement nos responsabilités. Mais nous entendons ne pas être mis « hors le droit commun ». Contre cette monstruosité, nous nous révoltons !
Nous demandons à tous les honnêtes gens, à tous les esprits indépendants et droits, d’être avec les travailleurs contre l’iniquité judiciaire.
Dans ce pays où les traditions d’humanité et de justice sont encore vivaces, nous nous refusons à croire que les libertés civiques peuvent être impunément violées.
Au peuple qui travaille et qui pense !
« Pas de lois d’exceptions ! » Tel était, pendant l’affaire Dreyfus, le cri de ralliement de toutes les consciences.
Ce même cri doit résonner de nouveau, pour rallier autour du droit méconnu tous ceux qu’animent des sentiments d’équité.
Prolétaires de l’usine, des magasins et des campagnes, c’est votre avenir qui est menacé. Vous avez le devoir de le défendre.
Travailleurs intellectuels, c’est la Justice qui est violée ! Montrez votre indépendance à l’égard du pouvoir, en vous joignant à la protestation ouvrière.
Le Comité confédéral.
[…]
Affiche relançant la lutte contre les « lois scélérates » [lois antiterroristes] de 1893 et 1894 qui sont aussi utilisées contre l’action syndicale (d’après Rapports des comités & des commissions pour l’exercice 1910-1912, présentés au XVIIIe congrès corporatif (XIIe de la CGT), tenu au Havre, du 16 au 21 septembre 1912, p. 19-22).
Citée aussi — comme parue en été 1911 — in : Guillaume Davranche, Trop jeunes pour mourir : ouvriers et révolutionnaires face à la guerre, 1909-1914, L’Insomniaque, Libertalia, 2014, p. 179).- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
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texte
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Ligne Internationale des Combattants de la Paix (Section de Genève)
13 morts, 70 blessés le 9 novembre 1932
ne suffisent pas au militarisme suisse. Ses représentants viennent à Genève narguer les victimes.
Honte à eux !Les sous-officiers qui viennent « jouer » la guerre préparent de nouvelles tueries.
Honte à eux !Habitants de Genève,
Les galonnards ne sont pas vos hôtes. C’est le militarisme s’imposant en pays conquis. Partout, montrez votre mépris aux préparateurs de nouveaux carnages.
Honte à eux !Ouvriers ! gens de cœur !
Le gouvernement fédéral a annoncé un budget militaire extraordinaire de 100 millions, à ajouter aux 110 millions consacrés chaque année pour l’armée suisse. Actuellement, des millions de chômeurs n’ont pas de moyens pour vivre. Cependant, les militaristes gaspillent des sommes folles pour la mort.
Honte à eux !En cette circonstance, la Genève de la SDN, la Genève du 9 novembre, doit, pour son honneur, répondre aux excitations chauvines par les cris de :
Vive la Paix !
À bas le Militarisme !
LICP
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1er Mai : ultimatum de la classe ouvrière à la bourgeoisie
LE 1er MAI 1887, les martyrs anarchistes de Chicago au cours des grèves pour la journée de 8 heures, étaient arrêtés puis condamnés par les juges des États-Unis, et 5 sur 8 exécutés le 11 novembre suivant.
EN 1889, le Congrès International de Paris décidait de choisir le 1er Mai, en souvenir des martyrs de Chicago comme journée internationale de revendication pour la journée de 8 heures.
JUSQU’EN 1936, une CGT de quelques centaines de milliers de membres faisait trembler la bourgeoisie et |e gouvernement. Les 1er Mai d’alors mettaient Paris et les villes ouvrières en état de siège.
JUSQU’EN 1939, les 1er Mai gardaient leur caractère de revendications, mais après 1936, la Marseillaise remplaçant l’Internationale devait démontrer que les partis tentaient de domestiquer les syndicats.
EN 1941, PÉTAIN en transformant le 1er Mai en fête officielle, lui retirait son caractère révolutionnaire. Il suivait l’exemple de Mussolini et Hitler.
À LA LIBÉRATION, les grands chefs syndicaux acceptent avec empressement le 1er Mai-Pétain : le mot d’ordre est “Produire d’abord”, ce qui permet de renflouer le capitalisme, l’État, son armée et sa police, et les 1ers Mai deviennent des kermesses avec chars fleuris et chants patriotiques.
AUJOURD’HUI, enfin, un 1er Mai s’ouvre sous des perspectives nouvelles : malgré les capitulations des chefs socialistes et staliniens, les travailleurs refusent de reculer davantage, et le 1er Mai coïncide avec la reprise de l’offensive ouvrière, avec les grèves Renault.
Les 1er Mai du passé, c’était le combat pour les 8 heures.
Aujourd’hui,
1er MAI DE LUTTE pour :
★ les 40 heures payées 48.
★ 3 semaines de congés payés.
★ une retraite des vieux égale pour tous et qui ne soit pas une aumône.
★ une vraie Sécurité Sociale aux mains des travailleurs et sans paperasserie inutile.1er MAI RÉVOLUTIONNAIRE pour :
★ l’expropriation, sans indemnité ni rachat, de tous les moyens de production et de répartition, et le renversement du pouvoir de la bourgeoisie.
★ la gestion des usines, des entreprises, des unions et fédérations d’industrie et de l’économie de toute la nation par les comités élus par les travailleurs des diverses catégories et révocables à tout moment, gestion exercée en dehors de toute dictature d’un parti.
★ l’administration des communes par des conseils élus et révocables à tout moment, l’administration des départements et du pays tout entier par les délégués de ces conseils.c’est-à-dire :
— le régime des VRAIS SOVIETS : ceux de 1917
— le vrai Communisme, le COMMUNISME LIBERTAIRE.Le 1er Mai n’est pas la Fête du Travail ; c’est l’ultimatum posé à la bourgeoisie : c’est la déclaration de guerre aux exploiteurs, au Patronat et à l’État, par la classe ouvrière.
La Fédération Anarchiste ne cherche ni le pouvoir, ni à domestiquer les syndicats.
Elle veut rassembler l’avant-garde révolutionnaire et défendre le droit du mouvement ouvrier à se déterminer lui-même.
VIVE le 1er MAI DE LUTTE DE CLASSE !
VIVE le 1er MAI RÉVOLUTIONNAIRE !LA FÉDÉRATION ANARCHISTE
Lisez le Libertaire — Adhérez à la FA, 145, quai de Valmy Paris Xe
Le gérant : René Lustre
[marque syndicale] Impr. Centrale du Croissant — 19, rue du Croissant, Paris-2e - F. Rochon, imprimeur.Collez partout cette affiche rayée d’un trait de couleur
Cette affiche est parue dans Le Libertaire : organe de la Fédération anarchiste n° 358 (jeudi 30 avril 1953), en dernière page.
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[ texte ; dessin (silhouettes de sept ouvriers, l’un a le poing levé, un autre tient une clé anglaise) ]
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La lutte continue
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[ texte ; image : 2 gravures et 4 photos de dirigeants (Mao Zedong, Mariano Rumor [?], Lyndon B. Johnson [?], Pie VI) ]
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1 Maggio
Operai le fabbriche sono vostre !
Contro ogni oppressore, contro ogni padrone, contro ogni esercito, contro ogni burocrazia : questo è il nostro 1° Maggio.
Non à la festa per sfilate di potenti eserciti come ormai accade a Mosca, e Pechino e in tutti gli altri paesi socialisti, perché gli eserciti sono sempre contro il popolo e festeggiare un giorno di lotta operaia e rivoluzionaria con l’esibizione della potenza delle armi atomiche significa tradire i valori della eroica guerriglia dei popoli e accettare la logica del terrore dei blocchi di potenze voluto dall’imperalismo del denaro.
Svegliamoci : i partiti vogliono solo il nostro voto, i sindacati fanno gli interessi del padrone, i burocrati sono contro di noi, i dirigenti frenano le nostre lotte.
Rifiutiamo il sistema della pseudo democrazia parlamentare, rifiutiamo ogni dirigenza e ogni tatticismo dei sindacati e dei partiti, ogni mitizzazione di uomini e di fatti, ma uniamoci per abbattere i vertici e arrivare alla gestione collettiva dal basso, alla uguaglianza assoluta e alla affermazione della dignità dell’uomo.
Lavoratore ti ingannano !
Oggi non è la festa del Cristo lavoratore !
Oggi non è una festa patriottica con sfilate di eserciti !
Oggi è invece l’anniversario del sacrificio di cinque lavoratori impicciati per avec proclamato, il 1° Maggio del 1886 a Chicago.
Da oggi non lavoreremo che otto ore !
Da allora il Primo Maggio sarebbe stato giorno di lotta degli sfruttati contro gli sfruttatori, secondo l’incitamento dei cinque lavoratori anarchici morti sul patibolo.
Sono gli stessi sfruttati che nel ’98 a Milano, cadono sotto il piombo monarchico rivendicando il diritto al pane. Diritto che riaffermò due anni dopo a Monza Gaetano Bresci, giustiziando Umberto I° il « re buono ». Lotta che continua nel ’14 nella Settimana Rossa, che avvampò tutta Italia, precedendo l’ancor più grande fiammata della Rivoluzione Russa, avanti la lunga oppressione nazi-fascista, dapprima contrastata dalle coraggiose occupazioni armate delle fabbriche nel ’21, e successivamente, in Italia, dai generosi attentati anarchici di Zamboni, Lucetti e Schirru. Ieri la Resistenza dei lavoratori ebbe ragione degli oppressori monarchici e nazi-fascisti, oggi è necessario l’energico intervento popolare nelle piazze, come nel Luglio del ’60, e come gli studenti, nuova classe di sfruttati, contro i ricorrenti tentativi autoritari dei padroni e dei governanti.
Circolo internazionale di cultura popolare - 5, Polo 2718 - Venezia — Tip. Vargen - Venezia
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[ texte ]
- texte :
Renault-Flins : ça continue
Jeudi 5 000 CRS avec half-tracks occupent l’usine de Flins - Samedi, ils sont 10 000 !
De Gaulle avoue :
— les patrons ont à court terme les moyens de reprendre les augmentations de salaires
— la bourgeoisie sait que toute continuation de la lutte pose le problème du pouvoir aux travailleursAlors le pouvoir profite de la sectorisation des luttes pour tenter d’écraser l’ensemble de la classe ouvrière : Flins a été attaqué en premier car c’était une usine isolée.
Les travailleurs se sont pourtant battus, se battent et font échec à la manœuvre de la bourgeoisie.
15 jours de lutte prouvent que l’unité est notre véritable force pour l’abolition du patronat.L’isolement de Flins est brisé : le grève se renforce !
Pour aider nos camarades à libérer leur usine :
Créons là où nous sommes, dans les entreprises, dans les quartiers, de nouveaux fronts de lutte pour disperser les forces du pouvoir : les CRS ne peuvent être partout !Groupons-nous et demain…
Des comités d’action de la région parisienne
Mouvement de soutien aux luttes du peuple
Mouvement du 22 mars- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
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noir sur beige
[texte ; dessin : monstre à trois têtes (syndicats, patron, CRS) et deux matraques au dessus d’une usine ]
- texte :
La Sainte Alliance capitaliste : patrons + syndicats + flics
Belgique : 61 arrestations à la suite d’une grève sauvage chez Citroën
La gendarmerie belge a arrêté 61 ouvriers de nationalité étrangère soupçonnés d’être les meneurs d’une grève sauvage déclanchée hier matin à l’usine Citroën de Forest-Bruxelles. Ils ont été soumis à un contrôle d’identité. En outre 21 licenciements ont été décidés.
C’est à la demande expresse de la direction des usines Citroën, les délégués syndicaux et de l’administration communale, qu’un escadron complet de gendarmes — 100 hommes — est intervenu, déployé en tirailleurs, devant l’usine.
Les arrestations ont été opérées sans incidents. Les délégués du personnel ayant eux-mêmes indiqués les meneurs aux gendarmes.
AFP — 20.11.69
Atelier populaire groupes autonomes
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[ texte ]
- texte :
République française
N° 213 — Liberté - Égalité - Fraternité — N° 213
Commune de Paris
La Commission exécutive,
Considérant que certaines administrations ont mis en place le système des amendes ou des retenues sur les appointements et sur les salaires ;
Que ces amendes sont affligées suivent sous les plus futiles prétextes et constituent une perte réelle pour l’employé et l’ouvrier ;
Qu’en droit, rien n’autorise ces prélèvements arbitraires et vexatoires ;
Qu’en fait, les amendes déguisent une diminution de salaire et profitent aux intérêts de ceux qui l’imposent ;
Qu’aucune justice régulière ne préside à ces sortes de punitions, aussi immorales au fond que dans la forme ;
Sur la proposition de la Commission du travail, de l’industrie et de l’échange,Arrête :
Article premier. Aucune administration privée ou publique ne pourra imposer des amendes ou des retenues aux employés, aux ouvriers, dont les appointements, convenus d’avance, doivent être intégralement soldés.
Art. 2. Toute infraction à cette disposition sera déférée aux tribunaux.
Art. 3. Toutes les amendes et retenues infligées depuis le 18 mars, sous prétexte de punition, devront être restituées aux ayants droit dans un délai de 15 jours, à partir de la promulgation du présent décret.
Paris, le 27 avril 1871.
La Commission exécutive :
Jules Andrieu, Cluseret, Léon Frankel, Paschal Grousset, Jourde, Protot, Vaillant, Viard.Imprimerie nationale — Avril 1871
facsimilé : quatorze affiches de la Commune de Paris éditées par « Les Yeux ouverts »
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texte
- texte :
Lip : solidarité !
Le meilleur soutien aux travailleurs de Lip c’est, à notre tour, de prendre nos affaires en main
supplément à Front libertaire
imprimerie spéciale
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texte
photo (portrait de Pierre Overney)
- texte :
Pierre Overney
un ouvrier tué de sang-froid et c’est sur les travailleurs que la répression s’abat
• Renault-Billancourt encerclée par les CRS
• de nombreux ouvriers licenciés
• 7 militants toujours en prisonLes militants révolutionnaires s’adressent à la population
Vendredi 17 mars
journée nationale d’explication
— sur les lieux de travail
— à 18 h. dans les quartiers, aux sorties de métro, dans les gares
• libération des ouvriers de Renault emprisonnés et réintégration des licenciés
• évacuation de Boulogne-Billancourt par les CRS
• dissolution des milices patronalesAlliance Marxiste Révolutionnaire - Cause du Peuple - Centres d’Initiative Communistes - Ligue Communiste - Ligne Rouge - Lutte Ouvrière - Organisation Communiste Libertaire - Organisation Révolutionnaire Anarchiste - Parti Socialiste Unifié - Révolution ! - Secours Rouge - Objectif Socialiste - L’Humanité Rouge.
Imprimerie NPP. — Paris (20e)
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[ texte ; dessin à l’ancienne (ouvrier cherchant à arrêter le travail dans des usines— avec noms de grandes entreprises (Hoogoves, Shell, Philips, Akzo, IBM) ou de structures politiques (SER, OR) et d’État (politie, leger, justicie, parlemant, Staat) —, tandis que des capitalistes lilliputiens essaient de le retenir. Des rails portent les mots « klasse - justitie - verdeel en heers », « vervreemding », « over-produktie inflatie », « werlooshed ». Un grue, le mot « anti-stakingswet ») signé Gans Hahn ’73 ]
- texte :
Heel het raderwerk staat stil als uw machtige arm het wil !
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[ texte ]
- texte :
La polizia spara
Dopo Saltarelli e Serantini un altro compagno, Roberto Franceschi, è stato ucciso dalla polizia ed un operaio è stato ferito gravemente a Milano.
Non si tratta di un caso isolato infatti la polizia ha sparato anche a Torino ferendo due compagni.
L’unico modo di fare giustizia è quello di impegnarsi a fondo nelle lotte in corso es abbattere il governo Andreotti mandante degli assassini attraverso :
- La intransigenza degli operai metalmeccanici, pellettieri, poligrafici nel rinnovo contrattuale.
- Ripresa delle lotte dei chimici e degli edili senza accetare una tregua di 3 anni.
- Organizzazzione autonoma delle lotte con sabotaggio e boicottaggio della produzione.
26/1/73 - Gruppi anarchici - Firenze
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- notes :
- descriptif :
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texte
- texte :
À l’appel des travailleurs de LIP
manifestons notre solidarité,
marche sur Besançon
le 29 septembre 73
inscriptions jusqu’au 25 sept.
33, rue des Vignoles, 75020 Parissupplément à Front libertaire — 33, rue des Vignoles - 75020 Paris — imprimerie spéciale
Supplément à Front libertaire de Lutte de classes.
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- notes :
- descriptif :
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texte
dessin (sigle PTT dont le P tombe en morceaux en 3 épisodes)
- texte :
PTT : non au démantèlement
supplément à Le Postier affranchi, bulletin des travailleurs libertaires des PTT
33, rue des Vignoles, 75020 Parisimprimerie spéciale
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
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[ texte ; sigle des PTT (postes) ]
- texte :
Usagers des PTT
Le Personnel des PTT en grève
Pourquoi
• le courrier subit de constants retards
• les files d’attente s’allongent au guichet
• le service des chèques postaux se détériore
• les équipements téléphoniques sont insuffisants et défaillantsLe gouvernement est responsable
• il procède au démantèlement des PTT
• il refuse les effectifs et les moyens nécessaires
• il licencie les auxiliaires
• il laisse les équipements dans le plus grand dénuement
• il surcharge le personnel de tâches
• le personnel est mal payé, les salaires sont très faibles.Le service public en danger
Vous subissez les conséquences de cette situation… le personnel aussi
Vous êtes frappés d’un super impôt par l’augmentation des tarifs postaux
La taxe de raccordement du téléphone va passer de 500 F à 1 100 F
Par contre les grosses sociétés bénéficient de tarifs et de régimes spéciaux
Les sociétés privées de financement du téléphone réalisent des profits scandaleuxPour redonner aux PTT l’efficacité qui a fait leur renom
Pour redonner au personnel les conditions de travail et de rémunération auxquelles il a droitSoutenez l’action du personnel des PTT
Édité par les régions parisiennes CGT et CFDT des PTT
[… impr. ?]
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- notes :
- descriptif :
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[ texte (titre sur portée musicale) ; dessin (caricature du président Giscard d’Estaing avec un accordéon-caravane « Caravellair ») ]
- texte :
« Quand tu disais Valéry... »
Production Centre de culture populaire de Saint-Nazaire
Réalisation Unité de production Cinéma Bretagne
et les ouvriers de l’ex-SEMM ex-SOTRIMEC à Trignac
[… impr. ?]
Film de René Vautier, 1975, sur une usine de caravanes pour Trigano.
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- notes :
- descriptif :
[ texte ; dessin (soleil CC.OO jouant au foot contre drapeau CNT) ]
- texte :
Gran encuentro amistoso futbolístico
sector
Comercio del Metal
de CNT FC y CCOO UD
Día : domingo 25 - dic. 1977
Hora : 11 mañana
Lugar : campo Pueblo Seco - Finla c/ Margarit
Acto de “solidaridad” con los “disminuidos físicos” y su justa lucha reivindicativa
El deporte, puede se bello
os esperamos
[DLB 48 250/77 ?]
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
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[ texte ; dessin (corps d’homme allongé d’où du sang s’écoule) ]
- texte :
Pour imposer à tout prix l’austérité, face aux luttes de travailleurs, patrons et gouvernement envoient leurs nervis
Ils ont tué Pierre Maître
Dissolution de la CFT !
Le « syndicat du crime » hors des usines !
Pas un panneau, pas un local, pas une heure de délégation pour les hommes de main du patronat
Ne comptons que sur notre mobilisation
Interdiction des milices patronales !
Défendons nos luttes
Auto-défense ouvrière !
Ligue Communiste Révolutionnaire — Organisation Communiste des Travailleurs — Union des Travailleurs Communistes Libertaires — Comités Communistes pour l’Autogestion
Imprimé par Rotographie
Affiche après l’assassinat de Pierre Maître, le 5 juin 1977, par un tir sur un piquet de grève devant les Verreries Mécaniques Champenoises (VMC) (lien du 18/07/2021).
La Confédération française du travail (CFT, 1955-1977) — « syndicat jaune » — change de nom après cette affaire pour celui de Confédération des syndicats libres (CSL, 1977-2002) : https://fr.wikipedia.org/wiki/Conf%C3%A9d%C3%A9ration_des_syndicats_libres
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
[ texte ; photos (manifestants en parallélipipèdes empilés, portant le mot Solidaridad sur une face) ; sigle CNT au lion) ]
- texte :
CNT — AIT
Solidaridad
La solidaridad es el arma más fuerte de los trabajadores
D.L.B-48.547/77
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
[ texte ; « CNT AIT » sur fond taillé rouge et noir ]
- texte :
CNT — AIT
Por un salario justo
(Por unas condiciones de trabajo dignas
Hostelería en lucha
Carmen, 42 — Teléf. 317 23 30 — Barcelona
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
[L’Illustration ; Les troubles en Italie]
[L’Illustration ; Les troubles en Italie]. — [S.l.] : [s.n.], [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 41 × 27 cm.
sources :
[Le repos hebdomadaire pour tous les salariés !]
[Le repos hebdomadaire pour tous les salariés !]. — Paris : CGT_ Comité confédéral (Confédération générale du travail : 1895-1914-…), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Nous voulons la journée de 8 heures]
[Nous voulons la journée de 8 heures]. — Paris : CGT_ Comité confédéral (Confédération générale du travail : 1895-1914-…), (Cootypographie, impr. la). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Un crime gouvernemental à Limoges]
[Un crime gouvernemental à Limoges]. — Paris : CGT_ Comité confédéral (Confédération générale du travail : 1895-1914-…), (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Contre l’assaut patronal]
[Contre l’assaut patronal]. — Paris : CGT_ Comité confédéral (Confédération générale du travail : 1895-1914-…), [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :Notes
[1] Voir aussi : « Le 20 janvier ».
[Dans la rue]
[Dans la rue]. — Paris : CGT_ Comité confédéral (Confédération générale du travail : 1895-1914-…), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :Notes
[1] Voir aussi : « Le 20 janvier ».
![]() 1907 |
[Le 20 janvier]
[Le 20 janvier]. — Paris : CGT_ Comité confédéral (Confédération générale du travail : 1895-1914-…), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :Notes
[1] Voir aussi : « Contre l’assaut patronal ».
![]() 1907 |
[Après la grève des Postiers]
[Après la grève des Postiers]. — Paris : CGT_ Comité confédéral (Confédération générale du travail : 1895-1914-…), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :Notes
[1] Voir aussi Guillaume Davranche Trop jeunes pour mourir : ouvriers et révolutionnaires face à la guerre, 1909-1914 (2014), p. 61-67.
![]() 1909 |
[Un manifeste de la CGT : à tous les travailleurs]
[Un manifeste de la CGT : à tous les travailleurs]. — Paris : CGT_ Comité confédéral (Confédération générale du travail : 1895-1914-…), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
![]() 1909 |
[Dénonçons leurs crimes !]
[Dénonçons leurs crimes !]. — Paris : CGT_ Comité confédéral (Confédération générale du travail : 1895-1914-…), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[À bas les lois scélérates !]
[À bas les lois scélérates !]. — Paris : CGT_ Comité confédéral (Confédération générale du travail : 1895-1914-…), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[13 morts, 70 blessés le 9 novembre 1932]
[13 morts, 70 blessés le 9 novembre 1932]. — Genève : LICP (Ligue internationale des combattants de la paix), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 22 × 14 cm.
sources :
[1er Mai : ultimatum de la classe ouvrière à la bourgeoisie]
[1er Mai : ultimatum de la classe ouvrière à la bourgeoisie]. — Paris : FA__ [1] (Fédération anarchiste : 1945-1953) : Le Libertaire (1944-1956), (ICC (Imprimerie Centrale du Croissant)). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 54 × 37 cm.
sources :
[La lutte continue]
[La lutte continue]. — Paris : Atelier populaire des Beaux-Arts (& École nationale supérieure des Beaux-Arts), . — 1 affiche (sérigr. ) : n. et b. ; 28 × 44 cm.
sources :
[Primo maggio]
[Primo maggio]. — Venezia Venise : Circolo internazionale di cultura popolare (Venezia), [ ?] (Carven, tip. (Venezia)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux : rouge , noir , papier blanc ) ; 67 × 47 cm.
sources :
[Renault-Flins : ça continue]
[Renault-Flins : ça continue]. — Paris : Mouvement du 22 Mars ; [et al.], . — 1 affiche (sérigr. ), coul. (une : bleu , papier blanc ) ; 62 × 46 cm.
sources :
[La Sainte Alliance capitaliste : patrons + syndicats + flics Belgique : 61 arrestations à la suite d’une grève sauvage chez Citroën]
[La Sainte Alliance capitaliste : patrons + syndicats + flics Belgique : 61 arrestations à la suite d’une grève sauvage chez Citroën]. — [S.l.] : [s.n.], [ca ]. — 1 affiche (sérigr. ) : n. et b. ; 76 × 65 cm.
sources :
[Commune de Paris, n° 213 : la Commission exécutive, considérant que certaines administrations... Arrête : aucune administration ne pourra imposer des amendes...]
[Commune de Paris, n° 213 : la Commission exécutive, considérant que certaines administrations... Arrête : aucune administration ne pourra imposer des amendes...]. — Paris : les Yeux ouverts, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 45 × 28 cm.
sources :
![]() 1871 |
[Lip : solidarité !]
[Lip : solidarité !]. — Paris : Front libertaire des luttes de classes : ORA_ (Organisation Révolutionnaire Anarchiste : 1967-1976), [ ?] (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux : rouge ) ; 32 × 45 cm.
sources :
[Les militants révolutionnaires s’adressent à la population : Pierre Overney, un ouvrier tué de sang-froid]
[Les militants révolutionnaires s’adressent à la population : Pierre Overney, un ouvrier tué de sang-froid]. — Paris : OCL_ (Organisation communiste libertaire : 1971-1974) : ORA_ (Organisation Révolutionnaire Anarchiste : 1967-1976), (NPP (Paris)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : bleu , texte en défonce , papier blanc ) ; 60 × 40 cm.
sources :
[Heel het raderwerk staat stil als uw machtige arm het wil !]
[Heel het raderwerk staat stil als uw machtige arm het wil !] / Gans Hahn. — [S.l.] : [s.n.], [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 50 × 35 cm.
sources :
[La polizia spara ; Dopo Saltarelli e Serantini un altro compagno, Roberto Franceschi, è stato ucciso]
[La polizia spara ; Dopo Saltarelli e Serantini un altro compagno, Roberto Franceschi, è stato ucciso]. — Firenze Florence : Gruppi anarchici di Firenze, . — 1 affiche (sérigr. ), coul. (une : bleu , papier blanc ) ; 100 × 70 cm.
sources :
[LIP : manifestons notre solidarité, marche sur Besançon]
[LIP : manifestons notre solidarité, marche sur Besançon]. — Paris : ORA_ (Organisation Révolutionnaire Anarchiste : 1967-1976), (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : rouge , papier blanc ) ; 44 × 30 cm.
sources :
[PTT : non au démantèlement]
[PTT : non au démantèlement]. — Paris : ORA_ (Organisation Révolutionnaire Anarchiste : 1967-1976), [ca ] (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux : rouge , noir , papier blanc ) ; 46 × 35 cm.
sources :
[Usagers des PTT : le Personnel des PTT en grève]
[Usagers des PTT : le Personnel des PTT en grève]. — [S.l.] : Partis et mouvements non anarchistes, [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : rouge ) ; x × y cm.
sources :
[Quand tu disais Valéry... ]
[Quand tu disais Valéry... ]. — Saint-Nazaire : Partis et mouvements non anarchistes, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux : rouge , noir , papier blanc ) ; x × y cm.
sources :
[Gran encuentro amistoso futmolístico]
[Gran encuentro amistoso futmolístico]. — Barcelona Barcelone : CNT_ (España) ; [et al.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier gris ) ; 44 × 32 cm.
sources :
[Ils ont tué Pierre Maître]
[Ils ont tué Pierre Maître]. — Paris : UTCL (Union des travailleurs communistes libertaires : 1976-1991) ; [et al.], (Rotographie (Montreuil)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux : rouge , violet , texte en défonce , papier blanc ) ; 97 × 59 cm.
sources :
[La solidaridad es el arma más fuerte de los trabajadores]
[La solidaridad es el arma más fuerte de los trabajadores]. — Zaragoza Saragosse : CNT_ (España), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux : rouge , noir , papier blanc ) ; 66 × 45 cm.
sources :
[Por un salario justo]
[Por un salario justo]. — Barcelona Barcelone : CNT_ (España), [ & post]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux : rouge , noir , papier blanc ) ; 45 × 33 cm.
sources :
[A todos los trabajadores de industria químicas]
[A todos los trabajadores de industria químicas]. — Barcelona Barcelone : CNT_ (España), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux : rouge , noir , papier blanc ) ; 64 × 41 cm.