Suisse
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[ Manifeste (texte) bilingue. Imprimé à Paris ]
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Manifeste des anarchistes suisses
Travailleurs !
L’affaire Wohlgemuth qui vient de fournir au gouvernement allemand une nouvelle occasion d’imposer chez nous son système d’espionnage, va servir également de prétexte à nos gouvernants, pour expulser, non seulement les policiers de Bismarck, mais les socialistes, et surtout les anarchistes étrangers. Ceux-ci étant depuis longtemps l’objet de mesures prises en commun avec les gouvernements étrangers, les rigueurs de la police politique vont être appliqués définitivement et ouvertement par le gouvernement suisse, qui est comme on sait, le gendarme des monarchies qui nous entourent.
Pour les besoins de leur cause, les autorités fédérales, et presque toute la presse suisse, ont habilement confondu les policiers, étrangers et les anarchistes, on présentant ceux-ci comme des agents provocateurs. Rien n’a été épargné pour fausser l’opinion publique sur les menées policières dont notre pays est depuis longtemps le théâtre. Aussi devons-nous nous attendre à des mesures qui atteindront, non seulement les socialistes réfugiés chez nous, mais aussi les anarchistes suisses.
Les discours de M . N. Droz (le dernier surtout) ne laissent aucun doute à ce sujet.
La bourgeoisie suisse, la plus lâche et la plus rampante de toutes, est affolée ; sa haine pour les socialistes et les anarchistes, n’a d’égale que la peur qu’elle éprouve d’une invasion qui serait la fin de la soi-disant neutralité suisse
Nous ne relèverons pas toutes les insultes adressées à nos amis expulsés, ni les mesquineries policières dont ils ont été l’objet ; mais ce que nous ne saurions laisser passer sans protester énergiquement, c’est de les voir présenter aux travailleurs suisses comme des agents provocateurs à la solde des polices étrangères.
Pour répondre aux mensonges jetés à la face des prolétaires suisses, nous dirons qu’un pays dont les paysans émigrent chaque année par milliers ; qui met ses enfants aux enchères et entretient grassement ses ours ; qui est infesté de mômiers de toutes teintes exploitant l’ignorance des masses ; un pays dont la classe dirigeante pratique hypocritement la bienfaisance, après avoir vole et réduit à la mendicité des familles entières de travailleurs ; un tel pays a aussi ses légions de misérables affamés, de mécontents, prêts à grossir l’armée révolutionnaire, sans qu’il soit besoin de meneurs étrangers pour les y pousser. Ils sentent bien qu’ils ne sont pas plus heureux que les prolétaires du monde entier ; et ils s’organisent pour revendiquer leur droit à l’existence, car tous comprennent que la Suisse aussi doit fournir son contingent de révoltés quand sonnera l’heure de la débâcle générale.
Les idées nouvelles qui pénètrent de plus en plus dans les masses, marquent bien l’agonie du vieux monde, elles font trembler tous les États, républiques aussi bien que monarchies. Aussi toutes les bourgeoisies, y compris la nôtre, qui ont intérêt pour assurer leurs privilèges, à écraser la révolution qui les étreint de tous côtés, sont-elles décidées à s’unir contre la révolution, et bientôt, grâce à la complicité du gouvernement suisse, il n’y aura plus d asile pour les révoltés. Nous, nous disons : tant mieux, car il y a longtemps que notre sol servait de souricière dans laquelle sont venus se jeter tant de chers lutteurs, lâchement rendus à leurs bourreaux. Puisque les bourgeois veulent la guerre sans merci, nous l’acceptons. Ils comptent sur l’armée pour les protéger contre nos revendications, mais qu’ils songent bien que dans un régiment il y a plus de soldats que d’officiers, et le jour où ils voudront faire massacrer les ouvriers en blouse par les ouvriers en uniforme, les uns et les autres pourraient bien se servir de leurs armes, et contre les chefs galonnés, et contre les assassins gouvernementaux qui oseraient donner un tel ordre.
La circulaire confidentielle parue en mai 1888, établissait déjà que les Suisses qui prendraient une part active aux réunions où se discutent les questions sociales, seraient surveillés aussi bien que s’il s’agissait d’agents provocateurs ou d’anarchistes étrangers ; ce fut alors un cri de protestation de la part de presque toute la presse suisse. Aujourd’hui, la police politique fédérale prend des renseignements sur les sociétés ouvrières, leurs comités et leurs présidents, et la presse bourgeoise ne proteste pas : lâche et servile, elle applaudit aux mesures répressives qui frappent la classe ouvrière, sans se douter qu’elle ne fait que travailler à l’avènement de la révolution sociale.
Donc, la danse va commencer ; la bourgeoisie, qui vient de doter la Suisse d’un procureur général permanent, peut donner libre cours à sa haine contre les socialistes, mais comme il n’y aura bientôt plus aucun étranger à expulser, c’est nous anarchistes suisses qui allons nous mesurer avec cette fameuse police politique fédérale. En inaugurant une nouvelle période de lutte imposée aux travailleurs par les bourgeoisies coalisées, les anarchistes tiennent à bien définir la part qu’ils comptent prendre dans le mouvement socialiste.
Comme tous les gouvernements se ressemblent, quelle que soit leur dénomination, nous continuerons à faire une guerre sans trêve aux institutions bourgeoises, en sapant les bases mêmes sur lesquelles repose l’organisation sociale actuelle. Nous irons dans toutes les réunions ouvrières où se discutent les questions sociales, pour y prêcher la lutte de classe et souffler dans le cœur des prolétaires la haine contre l’ordre de choses établi.
Quand les phraseurs bourgeois se faufileront parmi les ouvriers pour leur parler de patrie, et les exciter contre leurs frères étrangers, nous anarchistes, seront là pour démasquer les imposteurs ; enfin nous dirons toujours et partout que les politiqueurs suisses (radicaux, libéraux et conservateurs) trompent sciemment le peuple, quand ils lui offrent comme remède à tous les maux des semblants d’organisation du travail, obligatoire ou non, en conservant comme bases le salariat et la propriété individuelle du sol et des produits du travail.
Quant à vous, procureur général, qui allez recevoir dix mille francs par an pour accomplir la besogne de policier international, sachez que les anarchistes suisses sont de taille à tenir tète à toutes vos lois répressives.
Soyez sûr que malgré votre armée de mouchards, nous saurons quand même offrir un abri aux lutteurs que les gouvernements étrangers auront jetés sur notre sol.
Pendant que l’on puisera dans les poches des contribuables pour solder votre misérable besogne, nous anarchistes, nous puiserons dans l’appui des masses, les forces nécessaires pour déjouer tous vos moyens d’intimidation.
Sachez enfin que la création. d’une police politique clans notre pays ne réussira qu’à faire circuler un sang plus vigoureux dans nos veines et amener des hommes de plus dans nos rangs.
Et toi, gouvernement fédéral, qui vient de te prosterner aux pieds d’un roi d’Italie, à Goeschenen même, où tu as fusillé des prolétaires italiens et suisses, toi gui a applaudi aux massacres de Paris, Londres, Chicago, Vienne, Pitsbourg et tant d’autres, toi, qui as rendu lâchement à leurs gouvernements les meilleurs défenseurs des opprimés, il ne nous reste que deux mots à dire : « Œil pour œil, dent pour dent » et
« Vive l’Anarchie ! »
Les anarchistes suisses de Bâle, Fribourg, Aarau, Locle, Rorschach, Neuchâtel, Saint-Gall, Berne, Chaux-de-Fonds, Zurich, Lausanne, Vallon-de-Saint-Imier, Genève, Lugano, Winterthur, Bienne, Glaris et Lucerne.
Août 1889.
Paris — Imp. Grave, rue de L’Échiquier, 17.
Manifest der Schweizer Anarchisten
Arbeiter,
Die Affaire Wohlgemuth, welche der deutschen Regierung abermals Gelegenheit geboten, ihr nichtswürdiges Spitzelsystem uns aufzuhalsen, wird von unsern Regierungsbande als Vorwand benutzt, nicht allein die Spitzel Bismarck’s auszuweisen, sondern auch die Sozialisten und insbesondere die Anarchisten anderer Länder.
Gegen diese, welche schon längst der Gegenstand von, in Gemeinschaft mit den fremden Regierungen getroffenen Massregelungen waren, wird sich neuerdings die ganze Strenge der politischen Polizei richten und unverhüllt wird die schweizerische Regierung, die, wie man weiss zum Gendarmen der uns umgebenden Monarchien herabgesunken ist, ihre Verfolgungen endlich ausüben.
Im Interesse ihrer schmutzigen Absichten haben die eidgenössischen Behörden, wie fast die gesammte Schweizerpresse, in geschiektester Weise die fremden Polizeispitzel mit den Anarchisten verflochten, letztere als agents provocateurs darstellend.
Nichts ist erspart geblieben, um die öffentliche Meinung über die Polizei-Umtriebe, deren Theater unser Land seit langer Zeit ist, zu täuschen.
So Müssen wir uns denn auf Massregeln gefasst machen, welche nicht allein die zu uns geflüchteten Sozialisten treffen werden, sondern auch die die schweizerischen Anarchisten.
Die Reden des Herrn Numa Droz (seine letzte vorzüglich) lassen in dieser Hinsicht keinen Zweifel obwalten.
Die schweizerische Bourgeoisie, die feigste und die kriecherischste von allen, hat den Kopf verloren ; ihrem Hasse gegen die Staats-Sozialisten und gegen die Anarchisten gleicht höchstens die Furcht vor einer Invasion, die das Ende der sogenannten Neutralität der Schweiz sein würde.
Wir wollen Weiler alle Beschimpfungen hervorheben, die unsere ausgewiesenen Genossen erlitten haben, noch auch die kleinlichen polizeilichen Plackereien, deren Gegenstand sie gewesen sind, aber was wir nicht mit Stillschweigen übergehen können und wogegen wir nicht mit Stillschweigen übergehen können und wogegen wir mit ganzer Kraft protestiren müssen, das ist, wenn man sie den schweizerischen Arbeitern als im Solde der ausländischen Polizei stehende agents provocateurs vorführen will.
Um auf diese in’s Antlitz des schweizerischen Proletariats geschleuderte Lügen zu antworten, haben wir nur nöthig zu sagen, dass ein Land, dessen Bauern jahrlich zu Tausenden auswandern ; das seine Kinder öffentlich versteigert und seine Bären reichlich ernährt ; das von Muckern aller Schattirungen verpestet ist, welche die Unwissenheit der Menge ausbeuten; ein Land, dessen herrschende Klassen heuchlerisch die Wohlthätigkeit ausüben, nachdem sie unzählige Arbeiterfainilien bestohlen und an den Bettelstab gebracht haben ; ein solches Land hat auch seine Legionen von Elenden und Hungrigen, von Unzufriedenen, die bereit sind die revolutionäre Armee au verstärken ohne dass ausländische Führer nöthig haben sie dazu anzu treiben.
Sie fühlen es zu wohl, dass sie nicht glücklicher sind, als die Proletarier der gauzen übrigen Welt und sie organisiren sich um ihr Recht auf’s Dasein zu sichern, denn sie begreifen, dass auch die Schweiz ihren Theil an Empörern stellen muss, wenn die Stunde des allgemeinen Umsturzes schlagen wird.
Die neuen Ideen, die immer tiefer und tiefer in die weitesten Volksschichten eindringen, zeigen den Todeskampf der alten Welt an, sie machen alle Staaten, die Republiken sowohl wie die Monarchien erbeben.
So ist denn auch die Bourgeoisie aller Länder, die unsrige mit inbegriffen, — weil sie ein Interesse daran hat die Revolution zu erdrücken um ihre Vorrechte zu sichern — entschlossen, sich gegen die Revolution zu vereinigen, die sie von allen Seiten umspannt und Dank der Mithilfeschaft der schweizerischen Regierung wird es für die Empörer kein Asil met geben.
Wir sagen : Um so besser ! denn schon lange diente unser Boden als Falle, in welche so viele theure Kämpfer gegangen sind, die heimtückischer Weise ihren Henkern ausgeliefert wurden.
Da die Bourgeoisie den Krieg bis auf’s Messer haben will, nehmen wir ihn auf.
Sie rechnet auf das Heer, welches sie gegen unsere Forderungen schützen soll ; sie möge aber bedenken, dass es in einem Regimente mehr Soldaten gibt, als Offiziere und an dem Tage, an dem man die Arbeiter in der Blouse durch die Arbeiter in Uniform wird niedermetzeln lassen wollen, könnten die Einen wie die Anderen sich leicht ihrer Waffen bedienen gegen ihre tressenbedeckten Anführer wie gegen die Mordbuben der Regierung die es wagen werde einen solchen Befehl zu ertkeilen.
Das im Monate Mai 1888 erschienene vertrauliche Rundschreiben ordnete schon an, dass diejenigen Schweizer, welche thätigen Antheil an Versammlungen nähmen, in denen soziale Fragen diskutirt würden, ebenso überwacht worden soliten, als pb es sich um agents provocateurs, oder ansländische Anarchisten handele; damals erschallte ein einstimmiger Entrüstungsschrei fast in der gesammten schweizerischen Presse.
Heute zieht die politische Bundespolizei Erkundigungen ein über die Arbeitervereine, ihre Vorstände, ihre Vorsitzenden, und die Bourgeois-Presse protestirt nicht ; feig und knechtisch klatscht sie den, der Arbeiterklasse gegenüber getroffenen Unterdrückungsmassregeln ihren Beifall zu, ohne daran zu denken dass sie dadurch nur den Hereinbruch der sozialen Revolution beschleunigen hilft.
Der Tanz wird also losgehen ; die Bourgeoisie, welche die Schweiz soeben mit einem beständigen General-Prokurator ausgestattet hat, kann ihrem Hasse gegen die Sozialisten freien Lauf lassen ; da es aber bald keinen Fremden zum Ausweisen mehr geben wird, so werden wir scheizer Anarchisten uns mit dieser famosen politischen Bundespolizei zu messen haben.
In eine von den verbündeten Bourgeois den Arbeitern aufgezwungene neue Kampfes-Periode eintretend, halten die Anarchisten darauf, genau den Antheil festzustellen, den sie an die sozialistischen Bewegung zu nehmen gedenken.
Da alle Regierungen sieh gleichen, welches immer ihre Benennung sein möge, so werden wir fortfahren den Einrichtungen der Bourgeoisie einen Krieg ohne Unterlass zu liefern, die Grundlagen selbst untergrabend, auf denen die gegenwärtige Gesellschaftsorganisation beruht.
Wir werden in alle Arbeiter-Versammlungen, gehen, in denen soziale Fragen diskutirt werden, um dort den Klassenkampf zu predigen und in den Herzen der Proletarier den Hass gegen die bestehende Ordnung der Dinge zu entfachen.
Wenn die Phrasenhelden der Bourgeoisie sich unter den Arbeitern einschleichen werden, um ihnen vom Vaterlande zu sprechen, um sie gegen ihre ausländischen Brüder aufzuhetzen, so werden wir Anarchisten da sein um diesen Betrügern die Maske vom Gesichte zu reissen, und immer und überall werden wir sagen, dass die schweizerischen Politikaster (Radikale, Liberale und Konservative) wissentlich das Volk täuschen, wenn sie ihm als Universal-Heilmittel gegen alle Nebel, den Trugschein einer Organisation der Arbeit (obligatorisch oder nicht) bieten, als Grundlage aber das Lohnsystem und das Individuelle Eigenthum am Boden und an den Arbeitserteugnissen beibewegen.
Was Sie anbetrifft, Herr General-Prokurator, der Sie jährlich zehntausend Franken erhalten worden, um ihr Werk als Internationaler Polizeidiener zu verrichten, mögen Sie wohl versichert sein, dass die Anarchisten im Stande sind allen Ihren Unterdrückungs-Gesetzen die Stirne zu bieten.
Seien Sie versichert, dass wir, ungeachtet Ihres Heeres von Spitzeln, den Kämpfern, welche die fremden Regierungen auf unseren Schweizerboden geworfen haben werden, trotz alledem und alledem eine Unterkunft zu bieten wissen werden.
Während man in den Taschen der Steuerpflichtigen schöpfen wird um ihr erbärmliches Werk zu besolden, werden wir Anarchisten in der Unterstützung der Massen die nöthigen Kräfte sehöpfen, um alle Ihre Einschüchterungs-Massregeln zu vereiteln.
Mögen Sie endlich wissen, dass die Schöpfung, einer politischen Polizei in unserem Lande nur dazu dienen kann, ein frischeres Blut in unseren Adern fliessen zu lassen und immer neue Kämpfer unseren Reihen zuzuführen.
Und Dir, Bundes-Regierung, die Du Dich soeben zu den Füssen eines Königs von Italien gebeugt hast, in Göschenen, dort selbst, wo Du italienische und schweizerische Proletarier hast erchiessen lassen, Dir, die Du den Niedermetzeltingen von Paris, London, Chicago, Wien. Pitsbourg und so vielen anderen Beifall zuejauchzt hast, Dir, die Du feigerweise die Besten der Vertheidiger der Unterdrückten, ihren Regierungen ausgeliefert hast, Dir haben wir nur zwei Worte zu sagen “ Auge für Auge, Zahn für Zahn ! ”
Hoch die Anarchie !
Die schweizerischen Anarchisten von Basel, Fribourg, Aarau, Locle, Rorschach, Neuenburg, Sankt-Gallen, Bern, Chaux-de-Fonds. Zurich, Lausanne, Sankt-Immer-Thal, Genf, Lugano, Winterthur, Biel, Glarus und Luzern.
Im August 1889
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Vive l’armée !!!
Oui ! vive l’armée ! et non : À bas l’armée ! Vive ! et non : À bas la patrie ! comme l’ont clamé des êtres impurs lors de notre entrée en caserne. N’ont-ils pas hurlé ces iconoclastes : « Le drapeau dans la m… ! ». Tandis que nous nous amusions avec intelligence dans nos chambrées, qu’au lieu d l’ignoble Internationale nous chantions notre libre Helvétie en un poème aussi élevé que nos Alpes, si les pensées n’en sont plus profondes que nos vallées.
N’en déplaise au sans patrie qui a écrit que le patriotisme est le dernier refuge de la bestialité humaine, nous jurons par la la croix blanche de notre glorieux drapeau de nous soumettre aux lois de notre pays, d’honorer nos magistrats, d’obéir au ordres quels qu’ils soient de nos chefs, précisément parce que nous sommes des citoyens intelligents, judicieux, éclairés à l’extrême, libres et égaux, ainsi que l’affirme notre constitution.
Vous, êtes-vous jamais demandé ce qu’est la patrie ?
Voici la définition qu’a osé en faire un de ses détracteurs : « La patrie est un parc à moutons dont les bergers tondent la laine en disant que c’est pour la mettre à l’abri de la convoitise des moutons voisins ; et nos patriotes, stupides comme l’on l’est dans la famille des moutons, se soumettent bénévolement aux coups de sciseaux. Une fois tout nus, ils tournent leurs regards soupçonneux, et les cornes qu’on leur a laissées vers la palissade derrière laquelle d’autres bergers font subir la même opération à d’autres animaux en leur contant la même histoire. »
Coupables, criminels, sont de tels propos.
La patrie est une chose si supérieure et si peu tangible, noble et pourtant si amorphe qu’on ne saurait en faire la description complète, plus on l’étudie et plus elle nous cache de beautés.
C’est cet aveu que tout loyal patriote peut faire qui nous valu cette grossière apostrophe de nos adversaires : — Oui ! c’est comme un ver solitaire, vous n’en pouvez faire quo des bouts.
Détournons la tète et passons.
Si fort est le sentiment patriotique que dès qu’il endossé l’uniforme. tout citoyen suisse est transporté, il oublie que, de par la loi, il a laissé de vieux parents, la femme, les enfants, sans ressources, il ne sent pas sourdre en lui la révolte contre les réprimandes quelquefois un peu vertes des officiers. Ce ne fut pas un homme digne du beau nom de Suisse que, l’individu qui s’est pendu à Coire en prétextant de ne pouvoir oublier que sa femme et son enfant avaient faim pendant qu’il servait son pays en prison. Quel supplice, ne mériterait l’antimilitariste qui a écrit dans son dictionnaire : « Officier, subs. masc., soudard, égorgeur, généralement alcoolique, sexe équivoque, porte une haute coiffure numérotée comme un mauvais lieu, s’enferme dans un corset, marche en tendant les fesses et fait avec son sabre un bruit qui raccroche. Mot à éviter en société. »
Mais nous méprisons ces ordures, leur opposer des arguments serait tout aussi déplacé que de discuter avec ceux qui disent que si le prolétaire, l’exclu du banquet de la vie, est appelé à la caserne, ce n’est que pour protéger contre ses frères dépouillés les sacs d’écus des classes spoliatrices.
C’est faux ! et c’est aussi contraire à la tradition. Les historiens nous ont appris que nos aïeux, les héros de cent batailles étaient redoutables à la bourse de tous, vainqueurs et vaincus. Henri IV disait : « Vous pouvez ne point payer Français, Picards, Écossais, Normands et Bourguignons, mais Dieu nous garde des gens de Gruyère. »
C’est notre gendarmerie qui est chargée du maintien de l’ordre, mais si la tête hideuse de l’anarchie osait se dresser sur notre horizon, aucun Suisse, nous nous plaisons à croire, ne tarderait de collaborer à son écrasement.
Méfions-nous aussi de ceux qui lancent des accusations aussi stupides qu’odieuses contre nos hauts gouvernements.
Les élus de la nation savent mieux que nous ce que demande l’intérêt de la patrie.
Si nos patrons, pour fortifier notre industrie, font venir des ouvriers d’autres pays ; ou bien, s’ils engagent à l’étranger, parce que le rapport en est plus rémunérateur les capitaux qu’ils ont tirés du travail de leurs compatriotes, notre gouvernement sait bien que c’est dans l’intérêt de la patrie et l’intérêt de la patrie suisse ne doit-il pas primer tous Ies intérêts particuliers ?
Si nos premiers magistrats, apparemment en contradiction avec nos principes démocratiques, reçoivent d’une façon par trop soumise et les princes et les ordres des nations voisines, s’ils accueillent avec une bienveillance qui pourrait sembler exagérée des financiers et des officiers de police étrangers ; s’ils ont permis qu’un réfugié politique prépare sur notre territoire un changement de dynastie, accompagné malheureusement d’un double assassinat, il serait déplacé de leur en vouloir ; ils n’ont en vue, encore une fois, que l’unique intérêt de notre noble Helvétie.
N’est-il pas encore mû par le plus pûr patriotisme, notre Conseil d’État, quand il fait emprisonner, expulser, remettre aux geôles étrangères les ouvriers qui pour nous remercier de leur laisser construire nos maisons, de leur permettre d’emporter leur paye hors du pays, osent troubler l’ordre public sous prétexte de liberté ?
Obéissons, obéissons à l’autorité ! sévissons si elle nous l’ordonne, contre les chevaliers du chambard, même si ce sont nos compatriotes.
On nous objectera peut-être que des milliers de prolétaires s’anémient, que des mères de famille pleurent de misère, que des petits enfants meurent de faim. Qu’importe !
Soyons fermes en cas d’émeute ou de grève, noyons dans le sang les injustes réclamations des révoltés ; à l’ordre de : feu ! ne soyons pas assez lâches pour hésiter à coucher sur la place les hommes, les femmes et les enfants qui, pour nous détourner de notre devoir, nous appelleraient leurs frères ! ne commettons pas l’infamie de nous laisser amollir par une pitié déplacée.
Armons nous, comme dit notre chanson, diminuons notre consommation pour que notre gouvernement consacre de nombreux millions à l’achat d’armes nouvelles, la Suisse ne peut rester en arrière et laisser des chances à la Révolution qui s’avance. Le prolétariat de notre pays est aussi exigeant que celui de S. M. Guillaume II ou de S. M. Nicolas, il n’aspire lui aussi qu’au bien être-matériel, il n’a que des:appétits gloutons, le désir grossier de jouir et de s’adonner à tous les vices.
Comme si, être Suisse ne devait pas suffire à tout noble cœur.
Chers concitoyens ! Jeunes amis !
Méfiez vous, il y aura peut-être parmi vous, dans le rang, au café, à la chambrée quelque traître dont je devine l’approche. Il va vous murmurer à l’oreille des conseils perfides, il vous dira : « Tu es un homme, non un esclave, si, […] moi, tu n’a pas eu le courage de soustraire tes […] à la livrée ignoble de l’égorgeur, laisse toi aller de temps en temps à la noble et âpre jouissance d’un acte de révolte si peu important soit-il, refuse-toi surtout à prêter aide à l’infâme policier. Tu sais que le galonné ne songe qu’a t’éreinter, dusses tu en crever. Alors, fais-le toi-même crever de rage. »
« À la marche, reste en arrière, couche toi à l’ombre, les faibles suivront ton exemple, et tu les sauveras peut-être de la congestion. As-tu soif, faim ? Halte aux fontaines, entre à l’auberge, tu auras de suite des imitateurs qui nargueront aux braillées des soudards. Mais, l’un d’eux porte-t-il la main sur toi, un vigoureux poing au milieu du muffle le rendra doux comme velours. »Chers héros ! espoir de la patrie !
J’abrège la nomenclature d’aussi monstrueuses exhortations, mais si vous n’y fermiez l’oreille, si vous vous laissiez aller à suivre d’aussi atroces conseils, c’en serait fait de notre belle armée, disparus le bulletin de vote, le siège du législateur, effacée la loi sur les conflits collectifs et ce droit socialiste de nommer les gendarmes.
Je ne voudrais pas vous effrayer en offrant à vos regards un trop sinistre tableau, mais présentez à votre esprit pendant une minute seulement, au milieu de l’Europe, une chose informe, gauchie, de guingois, obscène, rugueuse et méphitique. Pouvez-vous vous imaginer notre pays qui ne serait plus un pays, puisqu’il n’y aurait plus ni gouvernement, ni financiers, ni juges, ni policiers, ni prêtres et (incommensurable horreur !) ni soldats !
À la place où fleurissent tant de merveilleuses institutions, où tant d’êtres richement doués se sacrifient à la chose publique, où s’épanouissent tant de nobles créatures, on n’apercevrait plus que des hommes. Le soleil voudrait-il encore éclairer les blancheurs immaculées de nos Alpes ? Non ! Le torrent voudrait-il encore accrocher sa goutte cristalline aux mousses du rocher ? — Non ! — Nos lacs d’azur ne baigneraient plus le pied de nos coteaux, car ceux ci repousseraient leurs eaux,
Voilà ce qui attend une nation qui tomberait dans l’anarchie, qui ne connaîtrait plus ni propriété privée, ni distinction de classes. D’une agglomération aussi sauvage et barbare. Dieu lui-même s’éloignerait.
C’est en vain que les mortels livrés à tous les épouvantements tendraient les bras vers lui ; cette fois-ci, j’en réponds, il resterait sourd et invisible.
S. Cobar, pasteur.
N.B. Nous mettons en garde tous les patriotes contre le Groupe antimilitariste, qui se réunit à genège, toius les samedis, à 8 h 1/2, au Café Nazare, place de la Madeleine, 12.
Imprimerie commerciale, rue Necker, 9, Genève
Signature calembour d’un texte parodique pseudo-patriotique.
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Premier Mai 1905
Aux soldats, aux travailleurs !
Frères,
Assez longtemps, trop longtemps, les appels au désarmement, à la paix, adressés aux gouvernements républicains ou monarchistes, sont restés vains et sans résultat.
Il ne pouvait pas en être autrement. Les gouvernements, quels qu’ils soient, ne sont et ne seront jamais qualifiés pour résoudre le problème de la Paix.
En effet, le gouvernement n’étant que le soutien de la classe possédante, doit, de par sa raison d’être, collaborer à la défense des intérêts et privilèges de cette classe, en lui assurant la prépondérance sur le marché commercial du monde, vis-à-vis des autres classes possédantes de nationalités différentes.
Cette prépondérance s’obtient parfois aux moyens d’accords diplomatiques, mais quand ceux-ci ne peuvent suffire, l’armée, puis la guerre et toutes ses sanglantes conséquences interviennent.
D’autre part, le gouvernement étant chargé de la défense des intérêts de la classe possédante, manifeste son action défensive, non seulement à l’extérieur, comme nous l’avons dit plus haut, mais, encore et surtout à l’intérieur pour maintenir l’ordre, c’est-à-dire la continuation parmi les masses ouvrières de l’exploitation et de la domination dont bénéficient les possédants.
Le rôle brutal des armées dans les grèves, nous a montré clairement quelle est son utilité pour étouffer rapidement, les justes, mais trop minimes revendications prolétariennes.
Donc la Paix, comme l’affirment du reste certains humanitaristes et internationalistes, doit se trouver en dehors de l’esprit de colonisation, c’est-à-dire dans la suppression des frontières, et en dehors de l’esprit de domination, c’est-à-dire dans la la suppression des armées.
Mais ils se sont contentés de donner une simple affirmation, de laquelle ils n’ont pas malheureusement tiré toutes les conséquences, qui sont celles-ci :
La Paix nécessite la suppression des armées et des frontières, mais celles-ci ne peuvent disparaître à leur tour que par la chute de la propriété et de l’autorité ; car toutes les deux intimément liées, nécessitent le sanctionnement de la force brutale érigée en droit pour assurer le maintien de l’exploitation et de la domination dont les travailleurs sont victimes.Et en effet, on ne pourrait en aucune façon concevoir un gouvernement quel qu’il soit, qui ne ferait sanctionner ses lois, sans le concours de l’armée.
Ce n’est donc pas aux mains des partisans de celui-ci, que l’immense foule de ceux qui subissent toutes les souffrances, toutes les tortures du misérable état de choses actuel, doit remettre la solution de la question sociale en général et du désarmement en particulier.
C’est par son action propre, puisqu’elle en est la seule intéressée, que dépendra le succès de sa cause.
Et cette action ne peut s’accomplir que par un acte de révolte collective se manifestant contre l’armée, appelée à la défense des intérêts bourgeois dans les guerres et dans les grèves.
La révolte individuelle des réfractaires est un acheminement vers cette révolte collective.
Réfléchissez-y soldats, et vous tous frères travailleurs, et sous peu vous serez des nôtres et crierez :
Vive la Paix et la Liberté universelles par la Révolution sociale !
Groupe Antimilitariste et Jeunesse Révolutionnaire.
Imp. Commerciale, rue Necker, 9
Cira Lausanne (fonds Frigerio)
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Libre-Pensée de Genève
Salons Handwerk, 1er, Avenue du Mail, 4 (entrée par la rue du Vieux-Billard)
Mardi 25 décembre 1906, à 2 heures précises
Fête de l’arbre de la science
offerte par les élèves du cours de morale sociale aux enfants de Genève, avec le gracieux concours d’un quatuor d’amateurs
« L’Affaire tarte », arlequinade en 2 actes, jouée, en costumes, par Pierrot, Luis, Arlequin, Jean-Pierre, Polichinelle, Scapin et Margot — Chœurs et chants rationalistes, monologues, allocutions — Enfantine, pièce en un acte de Ch. F., jouée par 6 élèves
distribution de rissoles et de cadeaux
Cartes, à 50 centimes, en dépot chez : […].
Attention. — Prenez vos cartes d’avance : à l’entrée, le prix sera de 1 fr. pour les personnes n’accompagnant pas d’enfants.
Mardi soir 25 décembre 1906, à 8 heures, rue du Rhône, 5, au premier
Banquet annuel de la Libre-Pensée
cartes à FR. 2.75 vin compris, aux dépôts ci-dessus indiqués
imprimerie […]
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Les antimilitaristes suisses aux travailleurs
Camarades,
Le Conseil fédéral vient de prendre, sur les instances surtout de la Légation italienne à Berne, un arrêté contre la propagande antimilitariste faite par des étrangers, en prétendant que celle-ci menace la sécurité intérieure et extérieure de notre pays. Or, cette sécurité est menacée surtout par les formidables armements des monarchies qui nous environnent et nos camarades étrangers, par leur propagande, tendent à diminuer ce danger.
En face du mensonge de tous les États qui, après avoir proclamé hautement leurs intentions pacifiques, n’en continuent pas moins à augmenter les budgets militaires, aidés de tous les hypocrites affiliés aux Sociétés dites de la paix, les travailleurs ont enfin compris que tous les gouvernants les trompent, puisque malgré leurs continuels échanges de courtoisie, ils se montrent méfiants les uns envers les autres.
L’antimilitarisme en Suisse n’est pas d’importation étrangère. Il est né à la suite des répressions brutales des grèves de Gœschenen, Brigue, Genève, Bâle, Chaud-de-Fonds, Ricken, Rorschach, etc., où nous avons vu l’armée dans son véritable rôle de défense capitaliste.
La patrie ne peut être que l’expression d’un bien commun, mais dans notre pays, comme partout ailleurs, toute la richesse n’appartient qu’à une infime minorité de privilégiés, qui s’en servent pour exploiter le travail du peuple. Considérez le nombre de Suisses qui n’hésitent pas à émigrer pour endurer la domination étrangère moins dure pour eux que la liberté helvétique. Nos maîtres, eux-mêmes, changent de nationalité dès que leurs intérêts l’exigent. Aussi le patriotisme n’est-il qu’un mot creux, vide de tout sens, cachant des appétits inavouables.
Les électeurs suisses en repoussant l’art. 42bis avaient manifesté leur intention de laisser libre la propagande antimilitariste, mais le Conseil fédéral n’a tenu aucun compte de la volonté populaire ainsi exprimée, aussi doit-elle s’affirmer autrement que par les voies légales.
La grève militaire s’impose au même titre que la grève économique. Aussi longtemps que nous continuons à travailler, le patronat n’écoute pas nos revendications ; aussi longtemps que nous continuerons à nous rendre aux casernes, la cause du désarmement et de la paix n’aboutira à rien. Il est, d’ailleurs, dérisoire de combattre quelque chose tout en ne cessant d’y participer au prix des plus grands sacrifices.
Travailleurs,
Pour ces raisons, les antimilitaristes suisses soussignés n’hésitent donc pas à vous engager à mépriser le devoir militaire prescrit par la constitution et à refuser toute obéissance militaire.
Sus au mensonge patriotique ! À bas l’armée !
En avant pour la fraternité des peuples !
À retourner avec les signatures bien visibles de citoyens suisses, pour le tirage d’affiches et prospectus.
300 signatures avaient été apposées au bas de ce manifeste qui fut placardé en Suisse le 19 mai 1906.
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- notes :
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[ texte ]
- texte :
Grande salle Handwerck
Vendredi 15 octobre, à 8 h 1/2 du soir
Grand meeting
de protestation
contre l’inquisition en Espagne
Travailleurs, Citoyens,
Un crime rappelant les pires atrocités d’un autre âge a été commis :
Ferrer
coupable uniquement d’avoir consacré tous ses biens et toute sa vie à l’éducation du peuple vient d’être fusillé. C’est un défi de la réaction cléricale et monarchique la plus odieuse, lancé à la face du monde civilisé, c’est une négation infâme de la liberté de pensée et de conscience nous ramènenet aux sombres époques de l’inquisition, des tortures et des bûchers.
Travailleurs, Citoyens,
L’humanité toute entière, qui voit ainsi compromises ses conquêtes les plus précieuses, ne peut que se soulever avec le même cri de douleur et dans un même élan d’indignation. D’autres hommes pas plus coupables que Ferrer avaient déjà été exécutés et l’œuvre de mort ne parait pas devoir s’arrêter en Espagne, si une manifestation de réprobation universelle ne se produit pas contre les bourreaux.
Unissons donc nos voix à celles de tous les hommes de cœur : affirmons cette grande solidarité humaine qui doit de plus en plus unir tous les peuples à travers toutes les frontières pour préparer un avenir meilleur. Que Ferrer soit le dernier martyr de la liberté de pensée et que sa grande mémoire soit impérissable ! Et préparons-nous à le venger en hâtant la réalisation du noble idéal de fraternité et de justice pour lequel il a donné sa vie.
Fédération des syndicats ouvriers.
Imprimerie des Unions ouvrières à base communiste - Pully-Lausanne
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[ texte ; dessin (allégorie de la liberté brisant ses chaines) de Fermín Sagristà ; gravure (portrait de Ferre en médaillon) ]
- texte :
Montjuich
la vision ultime
Édité par Le Réveil de Genève et Tierra y libertad
Plusieurs version parues en cartes postales, comme : https://cartoliste.ficedl.info/?article2239
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
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[ texte ; dessin (allégorie de la liberté brisant ses chaines) de Fermín Sagristà ; gravure (portrait de Ferre en médaillon) ]
- texte :
Montjuich
la vision ultime
Édité par Le Réveil de Genève et Tierra y libertad
Plusieurs version parues en cartes postales, comme : https://cartoliste.ficedl.info/?article2239
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[ texte ; dessin (allégorie de la liberté brisant ses chaines) de Fermín Sagristà ; gravure (portrait de Ferre en médaillon) ]
- texte :
Montjuich
la vision ultime
Édité par Le Réveil de Genève et Tierra y libertad
Plusieurs version parues en cartes postales, comme : https://cartoliste.ficedl.info/?article2239
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[ texte ]
- texte :
Grande salle communale de Plainpalais
Mardi 4 juin 1918, à 8 h 30 du soir
Meeting
Les bombes de Zurich
L’arrestation de BertoniOrateurs
Alfred Amiguet - Paul Golay , de Lausanne
J. Humbert-Droz, de Chaux-de-Fonds - E. BrunnerCordiale invitation à tous
Fédération des syndicats ouvriers. — Union ouvrière.
groupe du Réveil. — Jeunesse socialiste.Genève — Imprimerie des Unions ouvrières
Arrestation d’anarchistes italiens après la découverte d’armes et explosifs chez certains d’entre-eux (grâce/à cause de services secrets allemands). E. Brenner [Emil Brenner ??] fait partie de de l’Union ouvrière (cf. Louis Bertoni : une figure de l’anarchisme ouvrier à Genève de Gianpiero Bottinelli (Entremonde, 2012), p. 79-83.
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- notes :
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[ texte ]
- texte :
Zum 50. Todestag von Michel Bakunin
Geb. 30. Mai 1814 in Premuchino, nordwestlich von Moskau
An die arbeitenden Kameraden !
Am 1. Juli 1876 starb in Bern Michael Bakunin, welcher einen so großen Platz in der Geschichte des revolutionären Gedankens und der Tat einnimmt. Das seither verflossene halbe jahrhundert erlaubt uns, im Lichte der historischen Ereignisse und Erfahrungen betrachtet, ein unpartelisches Urteil über sein Werk abzugeben.
Bakunin hat die Einheitsfront aller Enterbten und Ausgebeuteten auf der Basis der breiten Solidarität in Verbindung mit der dem menschlichen Individuum zukommenden Freiheit propagiert. Seine Lehre bleibt lebendig, indem sie auch heute in den gegenwärtigen Verhältnissen nichts an Aktualität eingebüßt hat.
Er hat jegliche Herrschaft als Quelle unerschöpflicher Kämpfe, Spaltungen und Knechtschaft verneint, weil dieselbe auch unter anderen Formen und anderen Namen die Ausbeutung des Menschen durch den Menschen beibehält. Die Tatsachen haben seine Voraussehungen vollauf bestätigt. Die Welt der Arbeit darf diesen unermüdlichen Kämpfer nicht vergessen, der den Grundsatz aufgestellt hat, daß die
Proletarier aller Länder
um zur Verwirklichung der sozialen Revolution zu gelangen, jeden Kompromiß abzulehnen haben und außerhalb jeder bürgerlichen Politik die Solidarität und die revolutionäre Aktion herstellen müssen.
In der tragischen Zeitperiode, welche wir durchqueren, hat uns diese Solidarität und diese Tat gemangelt. Mehr als je handelt es sich heute darum, sle vorzubereiten und zu pflegen, angesichts der schweren ökonomischen, politischen und moralischen Krise, die die gesamte Welt erschüttert und sie in eine neue Katastrophe hineinzurelßen droht.
Um dem Gedächtnis und dem Geiste Michael Bakunins Ehre zu erweisen, laden wir alle Arbeiter ein, an der am
4. Juli, 10 Uhr morgens
stattfindendenManifestation
teilzunehmen.
Der Zug sammelt sich beim Restaurant Eilgut Bren
um sich von da nach dem Friedhof Bremgarten zu begeben, wo die Gedächtnisfeier stattfindet.
Französischer und italienischer Redner : L. Bertoni
Deutscher Redner : E. K. MarxUnionsdruckerei Zürich
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- notes :
- descriptif :
[ texte ; illustration (Sacco et Vanzetti devant une chaise électrique, sur fond d’usine et de 5 pendus) ]
- texte :
Chicago
11 novembre 1887
Comme les cinq martyrs de Chicago, Sacco et Vanzetti sont innocents, sauvons-les !
Collège du travail (Genève) : affiche du fonds Lucien Tronchet (imprimé en Suisse ?).
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
[ image (Sacco et Vanzetti au milieu d’une foule de gens, avec drapeaux rouges, au port de New York saluant avec la main, une chaise électrique est brisée et renversée [avec ses bourreaux ?]) texte bilingue (italien, français) ]
- texte :
Voglio un tetto per ogni famiglia, il pane per ogni bocca, l’educazione per ogni cuore, la luce per ogni intelligenza. Vanzetti
Je veux un toit pour chaque famille, du pain pour chaque bouche, de l’éducation pour chaque cœur, de la lumière pour chaque intelligence. Vanzetti
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
[ texte ; illustration (Sacco et Vanzetti devant une chaise électrique, sur fond d’usine et de 5 pendus) ]
- texte :
Chicago
11 Novembre 1887
Wie die fünf Märtyrer in Chicago, Sacco und Vanzetti sind auch unschuldig, Rettet sie !
1925 d’après IISG.
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- notes :
- descriptif :
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[ texte (arrestation et détention de Giuseppe Peretti en Italie) ]
- texte :
Alla Popolazione Svizzera ; Un nostro concittadino, Giuseppe Peretti è stato arrestato in Italia
I compagni di lavoro. Lega Internazionale dei diritti dell’uomo
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
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[ texte contre l’exploitation, etc. Imprimerie A. Giamboni, rue Masbou ]
- texte :
Fédération Anarchiste Romande
Les anarchistes aux travailleurs
Bien être, liberté et paix, voila ce que l’humanité, toujours trahie par ses maîtres, a cherché en vain à réaliser.
Bien être pour tous, avec la suppression de tout monopole des moyens de production, de consommation et d’échange, repris et gérés par la société tout entière.
Liberté pour tous, sans prisons et sans casernes, avec la disparition des distinctions en gouvernants et gouvernés, en propriétaires et déshérités, en patrons et salariés.
Paix pour tous découlant de l’abolition des classes et des États, de la libre disposition reconnue à chaque population, de la fin de l’âpre compétition d’intérêts inavouables sur tous les points du globe.
Le capitalisme engendre le chômage et la misère, la servitude du champ, de la fabrique et de la mine, les victimes et les ruines des répressions et des guerres. Il maintient sa domination par l’organisation militaire, policière et juridique de l’Etat.
Contre le capital et l’État, préparons cerveaux, cœurs et bras la lutte que seule une Révolution pourra terminer.
Plus d’exploitation et de pouvoir de l’homme sur l’homme et vive l’émancipation intégrale du travail et des travailleurs !
Vive l’Anarchie !
Imprimerie A. Giamboni, 4, rue Masbou
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
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[ texte ]
- texte :
Les anarchistes aux travailleurs
Travailleurs, Camarades,
La situation peut toujours se résumer ainsi : Insécurité politique représentée par un militarisme ruineux, par l’impossibilité même entre alliés de la boucherie mondiale de s’entendre pour désarmer, par la menace permanente de guerre ; Insécurité économique dont le chômage est la manifestation la plus douloureuse, cependant que nos maîtres avouent que des crises plus formidables sont à redouter par le développement même du progrès industriel ; Insécurité sociale avec menace de retour à un passé maudit - les quelques conquêtes des révolutions du passé venant être supprimées - par un absolutisme clérico-fasciste.[…]
salle communale de Plainpalais, jeudi 1er mai […]
Soirée du “Réveil”
Causerie par le camarade L. Bertoni - Le Portefeuille, un acte d’Octave Mirbeau - le Père, un acte de J. Conti - Productions par artistes et amateurs distingués. Entrée 1 fr. 10
Groupe du Réveil anarchiste
Imprimerie, 23 rue des Bains
Collège du travail (Genève) : affiche du fonds Lucien Tronchet. Imprimé à Genève.
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- notes :
- descriptif :
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texte
- texte :
Ligne Internationale des Combattants de la Paix (Section de Genève)
13 morts, 70 blessés le 9 novembre 1932
ne suffisent pas au militarisme suisse. Ses représentants viennent à Genève narguer les victimes.
Honte à eux !Les sous-officiers qui viennent « jouer » la guerre préparent de nouvelles tueries.
Honte à eux !Habitants de Genève,
Les galonnards ne sont pas vos hôtes. C’est le militarisme s’imposant en pays conquis. Partout, montrez votre mépris aux préparateurs de nouveaux carnages.
Honte à eux !Ouvriers ! gens de cœur !
Le gouvernement fédéral a annoncé un budget militaire extraordinaire de 100 millions, à ajouter aux 110 millions consacrés chaque année pour l’armée suisse. Actuellement, des millions de chômeurs n’ont pas de moyens pour vivre. Cependant, les militaristes gaspillent des sommes folles pour la mort.
Honte à eux !En cette circonstance, la Genève de la SDN, la Genève du 9 novembre, doit, pour son honneur, répondre aux excitations chauvines par les cris de :
Vive la Paix !
À bas le Militarisme !
LICP
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- notes :
- descriptif :
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[ texte contre l’exploitation, etc. Imprimerie rue des Bains ]
- texte :
Les anarchistes aux travailleurs
Les maures du monde en ont menti ! La guerre pour la démocratie n’a été que la guerre pour l’absolutisme fasciste !
Paix et désarmement sont déclarés impossibles. Les hypocrites criminels qui déclament contre les quelques grèves de la lutte de classes dépensent des milliards en armements, en guerres coloniales, prélude à la conflagration mondiale.
Le régime bourgeois avoue ne pouvoir assurer aux peuples ni la paix ni le travail, ni les libertés fruit des révolutions du passé. À la place du « droit des peuples » donné comme but à la guerre mondiale, il n’est plus question que du privilège, du « pouvoir des hiérarchies ».
Les sinistres canailles qui ont menti à des millions de morts ne peuvent que continuer à trahir les vivants.
La « paix sociale » de la corporation clérico-fasciste n’est qu’une paix de Versailles, déclarant les travailleurs seuls responsables de tout conflit et les désarmant des droits d’association et de coalition pour accroître les forces policières et militaires des exploiteurs. Au surplus, nos soi-disant nationalistes prennent leur mot d’ordre à Rome, à Berlin ou au Vatican, alors que fascisme et nazisme déclarent ouvertement vouloir démembrer la Suisse.
Nous ne pouvons vaincre tous nos ennemis que par la conscience, la volonté et l’action de chacun venant se fondre dans un grand effort solidaire de tous.
Assez du régime cellulaire de la nationalité et de barrières toujours plus hautes entre les peuples ; que les divisions fratricides disparaissent avec les États qui les entretiennent !
Assez de monopoles et d’usurpations qui conduisent, par la fermeture des usines et la suppression des cultures, à l’abandon et à la destruction même de richesses, cependant que des millions d’hommes sont privés ainsi du droit au travail et à une existence aisée.
Assez d’une religion et d’une morale d’esclavagistes déniant la liberté de conscience, d’examen. de propagande et d’expérimentation et voulant ramener le monde au plus sombre passé inquisitorial.
Par l’élimination d’un pouvoir d’asservissement. de destruction et de mort ; par l’expropriation au profit de tous des biens, fruit du travail de tous ; par l’entr’aide mondiale, réalisons la paix, le bien-être et la liberté !
Vive la révolution sociale ! Vive l’anarchie !
Fédération Anarchiste Romande
Imprimerie, 23, rue des Bains.
Imprimé à Genève.
Disponible aussi au Collège du travail (Genève) : affiche du fonds Lucien Tronchet.
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
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[ dessin (empreintes digitales tête-bêche) ]
- texte :
[date] 16/4/1936
[signature]
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
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[ titre (Victoire) ; peinture (épée ensanglantée plantée sur une champ de bataille jonché de morts, quelques civils miséreux en premier plan ]
- texte :
Victoire
Reproduction d’un tableau de Sagrista (affaire Ferrer ?), aussi édité en carte postale par Le Réveil anarchiste : https://cartoliste.ficedl.info/article1671.html
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
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[ texte ]
- texte :
Ligue suisse des droits de l’homme et du citoyen
Commémoration
du centenaire 1859-1959 de la naissance de
Francisco Ferrer, fondateur de l’École moderne, et Jean Jaurès, tribun et homme politique
Orateurs :
Aristide Lapeyre, du Comité de la Libre Pensée française,
Georges Borel, conseiller nationalsous la présidence H.-A. Bartholdi-Herzig, président central LSDHC
avec la participation de :
La Libre Pensée suisse (sect. de Genève)
Le groupe « École moderne » des instituteurs
L’Action suisse pour la paix
Le groupe « Le Réveil » anarchiste
et la « Jeunesse libertaire »Salle communale de Plainpalais
à 20 h 30, mercredi 2 décembre 1959 — Entrée libre
Imprimerie de Plainpalais - rue du Vieux-Billard 24
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
[ texte ; dessin (drapeau noir sur barricade de pavés) ]
- texte :
Merc. 8 fév.
conférence d’Atchenko
L’anarchisme
Entrée libre, 20.30 MDE
Salle des Vignerons
buffet CFF
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
[ photo (jeune cool “seventies”, une colombe sur l’épaule et les mains liées par une chaîne et un cadenas suisse : [plagiat de Guillaume Tell, la pomme étant remplacée par le livre “Défense civile”) ]
- texte :
Défense civile
© by C. H. Paccaud et Y. Péclard - Imprimé en Suisse
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
- /B_tout>
[ texte ]
- texte :
Feuille d’Avis de Lausanne
Le plus fort tirage des quotidiens romandsTerroriste italien arrêté à Lausanne
Automobilistes ! Saint Christophe ne vous protège plus…
Manchette du quotidien Feuille d’Avis de Lausanne (10 mai 1969) [ancêtre de 24 heures] annonçant l’arrestation d’Angelo Della Savia.
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
[ texte ; dessin (patron rigolant de voir rentrer ses ouvriers à l’usine, avec texte) ]
- texte :
Die Bonzen sind total erstaunt !
Die Sklaven sind noch einmal zurückgekommen
Einige Sklaven die es nicht mehr sein wollen.
imp. c.tj. Bienne éd. resp. M. Haldimann
Il existe une version en français.
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
[ texte ; dessin (patron rigolant de voir rentrer ses ouvriers à l’usine, avec texte) ]
- texte :
Les patrons n’en reviennent pas
Les esclaves sont encore rentrés cette année !
Quelques esclaves qui ne veulent plus le rester. Que crève le salariat !
imp. c.tj. Bienne éd. resp. M. Haldimann
Il existe une version en allemand.
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
- /B_tout>
05/02/68
- texte :
Aula Magna Scuola Cantonale di Commercio, Bellinzona
domenica 6 febbraio, ore 14.45
Il prof. Pier Carlo Masini ricorderà il centenario della nascita di
Luigi Bertoni
Entrata libera
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
[ texte (appel à manifestation) ; dessin (guerrilleros-hippies en armes : « Nos mots doivent avoir la même fonction que les balles ») ]
- texte :
À bas le travail
Vive la fête ★ subversive ★
Nos mots doivent avoir la même fonction que les balles
Bourgeois, bureaucrates :
vous vous foutez de notre gueule, vous ne vous en foutrez plus longtempsManif vendredi 13 avril
place Cornavin (devant la gare) 18 h 30
Comité : “Bourgeois, bureaucrates : c’est la guerre !”
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
- /B_tout>
texte
photo (portrait de Puig Antich)
- texte :
Imprimerie CEDIPS - Lausanne
L’État espagnol a assassiné Puig Antich !
Halte aux crimes du fascisme !
Seule notre lutte empêchera de nouveaux meurtres :tous à la manifestation de protestation
mercredi 6 mars 74, 18h 30, Place Chauderon
https://museris.lausanne.ch/SGCM/Consultation.aspx?id=120509&Source=search_result.aspx#
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Manifest der Schweizer Anarchisten">[Manifeste des anarchistes suisses = Manifest der Schweizer Anarchisten]
[Manifeste des anarchistes suisses = Manifest der Schweizer Anarchisten]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 55 × 41 cm.
sources :
[Vive l’armée !!!]
[Vive l’armée !!!]. — Genève : Groupe antimilitariste (Genève), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 34 × 24 cm.
sources :
[Premier Mai 1905 : aux soldats, aux travailleurs !]
[Premier Mai 1905 : aux soldats, aux travailleurs !]. — Genève : Groupe antimilitariste (Genève), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 40 × 27 cm.
sources :
[Fête de l’arbre de la science, mardi 25 décembre 1906 Mardi soir, Banquet annuel de la Libre-Pensée]
[Fête de l’arbre de la science, mardi 25 décembre 1906 Mardi soir, Banquet annuel de la Libre-Pensée]. — Genève : Libre pensée, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 66 × 99 cm.
sources :
[Les antimilitaristes suisses aux travailleurs]
[Les antimilitaristes suisses aux travailleurs]. — Genève : Groupe antimilitariste (Genève), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 28 × 22 cm.
sources :
[Grand meeting de protestation contre l’inquisition en Espagne : Ferrer]
[Grand meeting de protestation contre l’inquisition en Espagne : Ferrer]. — Lausanne : [s.n.], (Unions Ouvrières, impr. des (Lausanne)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier rouge ) ; x × y cm.
sources :
[Montjuich : la vision ultime]
[Montjuich : la vision ultime] / Fermín Sagristà. — Genève : [s.n.], [ca ]. — 1 affiche (estampe ), coul. (trois ) ; [50 ?] × [64 ?] cm.
sources :
![]() [ca 1909] |
![]() [ca 1909] |
![]() 1946 |
[Montjuich : la vision ultime]
[Montjuich : la vision ultime] / Fermín Sagristà. — Genève : [s.n.], [ca ]. — 1 affiche (estampe ), coul. (trois ) ; [50 ?] × [64 ?] cm.
sources :
![]() [ca 1909] |
![]() 1946 |
![]() [ca 1909] |
[Montjuich : la vision ultime]
[Montjuich : la vision ultime] / Fermín Sagristà. — Genève : [s.n.], [ca ]. — 1 affiche (estampe ), coul. (trois ) ; [50 ?] × [64 ?] cm.
sources :
![]() [ca 1909] |
![]() [ca 1909] |
![]() 1946 |
[Meeting : les bombes de Zurich, l’arrestation de Bertoni]
[Meeting : les bombes de Zurich, l’arrestation de Bertoni]. — Genève : le Réveil (1900-1947) ; [et al.], (Imprimerie des Unions ouvrières (Genève)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier rouge ) ; x × y cm.
sources :
[Zum 50. Todestag von Michel Bakunin]
[Zum 50. Todestag von Michel Bakunin]. — Bern Berne : [s.n.], (Unionsdruckerei Zürich). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier rouge ) ; 70 × 50 cm.
sources :
[Comme les cinq martyrs de Chicago : Sacco et Vanzetti sont innocents, sauvons-les !]
[Comme les cinq martyrs de Chicago : Sacco et Vanzetti sont innocents, sauvons-les !]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois : rouge , noir , brun , texte en défonce , papier blanc ) ; 100 × 65 cm.
sources :
![]() [ 1927 ?] |
![]() [ 1927 ?] |
[Voglio un tetto per ogni famiglia, il pane per ogni bocca, l’educazione per ogni cuore, la luce per ogni intelligenza]
[Voglio un tetto per ogni famiglia, il pane per ogni bocca, l’educazione per ogni cuore, la luce per ogni intelligenza]. — [S.l.] : [s.n.], [ ?]. — 1 affiche (lithogr. ), coul. (quatre ou plus ) ; 48 × 62 cm.
sources :
![]() [ 1927 ?] |
![]() 1927 |
[Wie die fünf Märtyrer in Chicago, Sacco und Vanzetti sind auch unschuldig, Rettet sie !]
[Wie die fünf Märtyrer in Chicago, Sacco und Vanzetti sind auch unschuldig, Rettet sie !]. — [S.l.] : [s.n.], [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois : rouge , noir , brun , texte en défonce , papier blanc ) ; [100 ?] × [65 ?] cm.
sources :
![]() 1927 |
![]() [ 1927 ?] |
[Alla Popolazione Svizzera ; Un nostro concittadino, Giuseppe Peretti è stato arrestato in Italia ...]
[Alla Popolazione Svizzera ; Un nostro concittadino, Giuseppe Peretti è stato arrestato in Italia ...]. — Lugano : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier rouge ) ; 100 × 70 cm.
sources :
[Les anarchistes aux travailleurs]
[Les anarchistes aux travailleurs]. — Genève : Fédération anarchiste romande, [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier rouge ) ; 70 × 50 cm.
sources :
[Les anarchistes aux travailleurs]
[Les anarchistes aux travailleurs]. — Genève : le Réveil (1900-1947), [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier rouge ) ; 70 × 50 cm.
sources :
[13 morts, 70 blessés le 9 novembre 1932]
[13 morts, 70 blessés le 9 novembre 1932]. — Genève : LICP (Ligue internationale des combattants de la paix), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 22 × 14 cm.
sources :
[Les anarchistes aux travailleurs]
[Les anarchistes aux travailleurs]. — Genève : Fédération anarchiste romande, [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier rouge ) ; 100 × 65 cm.
sources :
[’empreintes’]
[’empreintes’]. — Lausanne : [s.n.], . — 1 affiche (estampe ) : n. et b. ; 44 × 19 cm.
sources :
[Victoire]
[Victoire] / Fermín Sagristà. — Genève : le Réveil (1900-1947), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 66 × 48 cm.
sources :
[Commémoration du centenaire de la naissance de Ferrer et Jaurès]
[Commémoration du centenaire de la naissance de Ferrer et Jaurès]. — Genève : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier rose ) ; 50 × 70 cm.
sources :
[L’anarchisme, conférence d’Atchenko]
[L’anarchisme, conférence d’Atchenko]. — Lausanne : MDE_ (Mouvement démocratique des étudiants), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , brun ) ; 60 × 35 cm.
sources :
[Défense civile]
[Défense civile] / Y. Péclard ; C. H. Paccaud. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 62 × 40 cm.
sources :
[Terroriste italien arrêté à Lausanne]
[Terroriste italien arrêté à Lausanne]. — Lausanne : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois : rouge , noir , jaune ) ; 40 × 33 cm.
sources :
[Die Bonzen sind total erstaunt ! Die Sklaven sind noch einmal zurückgekommen]
[Die Bonzen sind total erstaunt ! Die Sklaven sind noch einmal zurückgekommen]. — Biel/Bienne Bienne : Commune autonome, [ca ]. — 1 affiche (sérigr. ), coul. (une : rouge , papier blanc ) ; 32 × 25 cm.
sources :
![]() [ca 1970] |
[Les patrons n’en reviennent pas, les esclaves sont encore rentrés cette année !]
[Les patrons n’en reviennent pas, les esclaves sont encore rentrés cette année !]. — Biel/Bienne Bienne : Commune autonome, [ca ]. — 1 affiche (sérigr. ), coul. (une : rouge , papier blanc ) ; 32 × 25 cm.
sources :
![]() [ca 1970] |
[Centenario della nascita di Luigi Bertoni]
[Centenario della nascita di Luigi Bertoni]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : rouge , papier blanc ) ; 49 × 35 cm.
sources :
[À bas le travail, vive la fête subversive]
[À bas le travail, vive la fête subversive]. — Genève : Comité Bourgeois bureaucrates c’est la guerre, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier rouge ) ; 43 × 30 cm.
sources :
[L’État espagnol a assassiné Puig Antich !]
[L’État espagnol a assassiné Puig Antich !]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 44 × 31 cm.
sources :
![]() 1973 |
[Festival folk, jazz et cinéma]
[Festival folk, jazz et cinéma] / Éric Jeanmonod. — Genève : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : vert , papier jaune ) ; 50 × 32 cm.