Costantini, Flavio

(1926-2013)

in Dictionnaire des militants anarchistes : COSTANTINI, Flavio
Né à Rome le 21 septembre 1926 — mort le 20 mai 1913 — Marin ; artiste peintre — Gênes (Ligurie)

Après avoir été officier dans la marine militaire (19461950) puis capitaine au long-cours (1951-1954), Flavio Costantini s’était installé à Rapallo où il allait se consacrer à la peinture et l’illustration et fonder un atelier de graphisme.
Longtemps militant communiste, c’est à la suite d’un voyage en URSS en 1962 et de la lecture des Mémoires d’un révolutionnaire de Victor Serge qu’il rompit avec le parti et se rapprocha alors du mouvement libertaire. « En ce temps là, d’une part (…)

Au moins 1 revue francophone parue sous ce nom (voir sur le site Bianco).
Au moins 8 cartes postales anarchistes parues avec ce nom. Voir sur Cartoliste.

 

Affichage par année

17 affiches :

 




    [Chicago, mai 1886]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Chicago, mai 1886] / Flavio Costantini. — Genève : Noir éditions, [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 44 × 62 cm.

    • Affiches par pays  : Suisse
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : Premier Mai
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : États-Unis : histoire : 1886 (Haymarket )
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : anniversaire, commémoration
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessin (reproduction d’une œuvre de Costantini représentant le massacre de Chicago de mai 1886 : les traits des policiers sont ceux de quatre présidents des États-Unis) ]

    texte :

    Chicago, mai 1886

    L’année 1886 fut, aux États-Unis, une année de durs conflits sociaux. Une loi « des 8 h. de travail par jour » était à l’origine d’une lutte entre patrons et travailleurs. Une grève générale fut décidée pour le 1er mai, par l’Union Nationale des Travailleurs, afin d’obtenir leur droit par l’action directe.

    À Chicago :

    Le 1er mai, un meeting de plus de 25.000 travailleurs se termina par des brutalités policières inouïes.
    Le 2 mai, une foule immense protesta contre la démence policière.
    Le 3 mai, environ 8.000 grévistes étaient rassemblés devant l’usine de Mac Cormick, afin de protester contre ces salauds de patrons (1.200 licenciements dans l’usine) et cette vermine policière, lorsque les flics leurs tirèrent dessus tuant 6 ouvriers et en blessant plus de 50.
    Le 4 mai, nouveau meeting de protestation qui s’était pourtant déroulé dans le calme, avant que les flics commencent à charger. Soudain, une bombe explosa, tuant un flic et en blessant 7 autres.
    Les jours suivants, un vent de panique souffle chez les capitalistes, qui interdisent aussitôt les meetings, les publications anarchistes et socialistes. Qui arrêtent différents éditeurs et imprimeurs et qui accusent de meurtre les responsables des récents meetings.
    Le 11 novembre 1887, Fischer, Engel, Parsons et Spies (principaux orateurs de mai 1886) sont pendus à Chicago. Ling s’était suicidé en prison.
    En juin 1893, un décret du gouvernement de l’Illinois a remis en liberté Schwab, Fielden et Neebe en reconnaissant que tout le procès des anarchistes avait été une abominable crapulerie : faux témoignages, jurés achetés, verdict rendu d’avance…


    sources :
     

    1974
    Affiche liée












    [Paris 1894…]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Paris 1894…] / Flavio Costantini. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 50 × 34 cm.

    • Affiches par pays  : Grèce
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : terrorisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : France : histoire : 1894
    • Noms cités (± liste positive)  : Henry, Émile (1872-1894)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    dessin (Émile Henry blessant un policier, rue de Rome à Paris, après l’attentat du café Terminus) par Flavio Costantini

    texte :

    Παρίσι 1894... Ακολουθούμενος από ένα μαινόμενο πλήθος ενάρετων ανδρών ο Εμίλ Ανρύ πυροβόλησε εναντίον τους τραυματίζοντας τρεις. Στη γωνία, συγκρούεται με τον αστυνομικό Πονασόν και τον τραυματίζει με τις δύο τελευταίες σφαίρες του. Λίγο πιο πέρα δύο άλλοι αστυφύλακες τον κύκλωσαν. Στη δίκη τον, απάντησε στο δικαστήριο όταν του παρατήρησε ότι είχε βομβαρδίσει ειρηνικούς πελάτες : « Δεν υπάρχούν αθώοι ».


    traduction :

    Paris 1894... Suivi par une foule déchaînée d’hommes vertueux, Émile Henry tire sur eux, blessant trois personnes. Au coin de la rue, il percute le policier Ponson et le blesse de ses deux dernières balles. Un peu plus loin, deux autres policiers l’encerclent. Lors de son procès, il a répondu au tribunal lorsqu’on lui a fait remarquer qu’il avait bombardé des clients pacifiques : « Il n’y a pas d’innocents. »


    sources :

    Parísi 1894... Akolouthoúmenos apó éna mainómeno plíthos enáreton andrón o Emíl Anrý pyrovólise enantíon tous travmatízontas treis. Sti gonía, synkroúetai me ton astynomikó Ponasón kai ton travmatízei me tis dýo teleftaíes sfaíres tou. Lígo pio péra dýo álloi astyfýlakes ton kýklosan. Sti díki ton, apántise sto dikastírio ótan tou paratírise óti eíche vomvardísei eirinikoús pelátes : « Den ypárchoún athóoi »