guerre (généralités)
190 affiches :
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Grande réunion publique et contradictoire
organisée par le Groupe Anarchiste « Le Léopard du Panthéon »
le samedi 26 février 1887, à 8 heures 1/2
Salle Gaucher
46, rue de la Montagne-Sainte-Geneviève, 46
Ordre du jour
- Du communisme anarchiste
- La prochaine guerre, la « Ligue des Patriotes » et la « Ligue des Anti-Patriotes »
- Attitude des révolutionnaires devant l’exécution de Duval
- La révolution sociale en Europe
Plusieurs compagnons prendront la parole
Entrée 25 Cent.
Les étudiants de toutes nationalités sont invités à cette réunion
Paris. — Imprimerie Vert aîné, Rue François-Miron, 8.
Clément Duval fut condamné à mort en 1887 et la peine fut commuée en travaux forcés à perpétuité.
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Famine… et arrestation de mille républicains, socialistes et anarchistes en Italie. — Le peuple espagnol trompé, enrégimenté et poussé à une guerre nationale par les dirigeants. — De Montjuich à Cuba — Duperie du suffrage universel — Le pain cher.
Meeting public
Salle de l’harmonie, 94, rue d’Angoulême
Samedi 11 juin, à 8 h 1/2 du soir
avec le concours de
Louise Michel
Laurent Tailhade, Charles Malato
Les accapareurs de blé, financiers, valets des despotes,ajoutent la famine à la guerre. Les révoltes des prolétaires italiens et espagnols,qui veulent vivre sont noyés dans le sang. La réaction internationale affame et saigne séparément les peuples. Le tour de la France est arrivé. Les gens de l’ordre moral et clérical se démasquent à la Chambre et dans le pays.
Le suffrage universel est une duperie atroce. — Ne comptons que sur nous-mêmes, ne nous laissons pas surprendre.
Les organisateurs
Entrée : 0 fr. 50 centimes
Paris — Imprimerie [… ?] Marchal, [96 ?], rue d’H[… ?]
http://www.iisg.nl/collections/louisemichel/inventory59fr.php
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Confédération générale du travail
Guerre à la guerre !
Travailleurs,
Demain peut-être nous serons en face d’un fait accompli : la guerre déclarée !
Depuis cinq ans, un parti colonial français dont Delcassé fut l’homme-lige prépare la conquête du Maroc. Capitalistes et officiers poussent à l’invasion de ce pays. Les uns pour tripoter et s’enrichir, les autres pour ramasser dans le sang galons et lauriers.
L’Allemagne capitaliste et militariste désireuse d’avoir, elle aussi, sa part su butin s’est interposée.
Les gouvernants allemands et français, fidèles serviteurs des intérêts capitalistes seuls en cause, ont élevé ces querelles entre agioteurs à l’état de conflit aigu.
Pour assouvir les appétits illimités de cette coalition d’intérêts, les dirigeants des deux pays sont prêts à lancer les unes contre les autres, les masses ouvrières d’Allemagne et de France.
Qui ne frémit à l’horreur de ces carnages ? Des millions d’hommes s’entrechoquant… fusils à tir rapide, canons et mitrailleuses accomplissant leur œuvre de mort…
Qui pourrait calculer les milliards gaspillés, arrachés au travail du paysan et de l’ouvrier ?…
Ce tableau n’a rien d’exagéré. Actuellement on arme dans les ports de guerre ; l’armée de terre est prête à partir.
En juin 1905 la déclaration de guerre ne fut évitée que par le départ de Delcassé. Depuis lors, la guerre est à la merci du moindre incident. C’est tellement vrai que le 19 décembre 1905 l’ordre de rappel de l’ambassadeur d’Allemagne à Paris ayant été connu par le gouvernement français, les communications télégraphiques restèrent suspendues pendant quatre heures, afin que le ministère pût, si besoin était, lancer les ordres de mobilisation en toute célérité.
La presse sait ces choses… et elle se tait.
Pourquoi ? C’est qu’on veut mettre le peuple dans l’obligation de marcher, prétextant d’honneur national, de guerre inévitable, parce que défensive.
Et de la conférence d’Algésiras, qu’on nous présente comme devant solutionner pacifiquement le conflit, pour sortir de la guerre.
Or, le peuple ne veut pas la guerre ! S’il était appelé à se prononcer, unanimement il affirmerait sa volonté de Paix.
La Classe Ouvrière n’a aucun intérêt à la guerre. Elle seule en fait tous les frais. — payant de son travail et de son sang ! C’est donc à elle qu’il incombe de dire bien haut qu’elle veut la paix à tout prix !
Travailleurs !
Ne nous laissons pas abuser par le mot : « Honneur national ». Ce n’est pas une lâceté que de faire reculer la horde des financiers qui nous conduisent aux massacres.
D’ailleurs, en Allemagne comme en France, la communion d’idées est formelle sur ce point : le prolétariat des deux pays se refuse à faire la guerre !
Ainsi que nous, autant que nous, nos frères les travailleurs d’Allemagne veulent la paix. Comme nous, ils ont horreur des tueries. Comme nous, ils savent qu’une guerre, en satisfaisant les intérêts capitalistes, est préjudiciable à la cause de l’Émancipation Ouvrière.
Donc, par notre action commune et simultanée, forçons nos gouvernants respectifs à tenir compte de notre volonté :
Nous voulons la paix ! Refusons-nous à faire la guerre !Le comité confédéral.
Texte de l’affiche paru dans La Voix du peuple n° 274 (14-21 janvier 1906).
Le numéro suivant de La Voix du peuple, le n° 275 (21-28 janvier 1906) rajoutera en sa « une » :
Défendons nos affiches !
Il nous revient qu’en bien des endroits, les affiches confédérales « Guerre à la guerre ! » ont été lacérées par les policiers.
Si nous faisons des affiches, — si nous payons l’imprimeur, l’impôt du timbre, le collage, etc., — ce n’est pas pour l’unique satisfaction de donner du travail de grattage à la police.
Nous usons d’un droit, — celui de dire notre pensée sous forme d’affiches. Si cette pensée est subversive, il y a en France assez de magistrats pour poursuivre. Mais, en tous les cas, que nos affiches soient répréhensibles ou non, dès qu’elles sont en règle avec la loi, — et elles sont par le seule fait qu’elle sont revêtues du timbre d’affiche, — elles deviennent inviolables.
Seul, le locataire d’une place réservée à son affichage particulier peut trouver à redire à l’affichage. Hors cette circonstance, nos affiches doivent rester sur les murs.
Il n’y a donc qu’une seule chose à faire : quand on voit un policier — un un quelconque quidam, — déchirer une affiche, il suffit de l’« l’inviter è avec toute l’obséquieuse politesse qui est de circonstance, à se rendre au prochain commissariat de police et là on somme le commissaire de dresser contravention contre,l’individu.
Pour cette opération, il est utile d’avoir avec soi des témoins, afin que puisse être constaté le mauvais vouloir du commissaire de police… si mauvais vouloir il y avait.
Certes, il ne faut pas exagérer trop de cette opération procédurière. Mais, comme elle s’appuie sur la loi, elle a tout au moins l’avantage de mettre en désagréable posture MM. les policiers.Le numéro 277 de La Voix du peuple (21-28 janvier 1906) continuera :
Guerre à la guerre ! : le manifeste confédéral et l’arbitraire policier
La police fait rage contre l’affiche confédérale Guerre à la guerre. En bien des endroits, elle s’est permis de les lacérer, violant ainsi les propres lois bourgeoises, car il faut bien se convaincre qu’en aucune façon et sans aucun prétexte les policiers ne jouissent pas du privilège de violer la loi.
S’ils le font, c’est parce que, par ignorance de ses propres droits, le peuple les laisse opérer.
Donc, il nous faut redoubler de vigilance et il faut, chaque fois que se manifeste un nouvel acte d’arbitraire que notre protestation se produise, — et se produise dans le milieu où l’arbitraire s’est accompli.
Sinon, si on s’avisait de subir toutes les fantaisies scélérates du Pouvoir et de ses laquais, nous dégringolerions rapidement dans un cloaque d’oppression.
Pour ce rendre compte jusqu’où peut aller la scélératesse arbitraire des policiers, il suffit de signaler qu’à Nice, ces jours derniers, que des camarades qui affichaient le manifeste Guerre à la guerre furent appréhendés par une bande de policiers et conduits au poste où ils furent retenus toute la nuit. Inutile d’ajouter que les affiches furent confisquées.
Nice est évidemment une ville qui doit relever du Pouvoir du tsar et non de celui de Rouvier et Cie.Saint-Claude, qui est cependant une ville du Jura, doit aussi relever du dictatoriat de M. Witte. À preuve que, samedi dernier, au moment où l’afficheur se préparait à placarder le manifeste Guerre à la guerre, la ballot lui a été saisi par le commissaire de police.
Les camarades ont voulu savoir en vertu de quel ordre opérait ce sbire. Le personnage a répliqué que c’était par « ordre du gouvernement ».
Or, pas davantage par ordre du gouvernement que par ordre du tsar, de Guillaume d’Allemagne ou de n’importe qui, nos affiches — dûment timbrées — ne peuvent être « légalement » arrachées et toute entrave à leur placardage est aussi « illégale ».
Il est évidemment ennuyeux d’employer ces termes ; mais, la légalité n’est pas pour nous que la constatation de libertés acquises et qui ne se peuvent nier. Par conséquent, il est de notre intérêt de déployer toute notre activité et notre énergie afin d’empêcher que les souteneurs du gouvernement violent aussi impudemment les lois qu’ils se prétendent chargés de faire respecter.Pour répondre à cette scélératesse, les camarades de Saint-Claude ont immédiatement ouvert une souscription dont le montant a servi à publier, sous forme de circulaire à distribuer, la manifeste Guerre à la guerre.
Une initiative semblable a été prise par la Fédération ouvrière de Besançon et de Franche-Comté.
Ne pouvant monter la garde près de chaque affiche, trique à la main, pour empêcher que, en violation de la loi, des malfaiteurs ou scélérats quelconques, — policiers ou simples particuliers, viennent la déchirer, l’affiche a été reproduite en circulaires à distribuer à la main et, de la sorte, quelques dizaines de mille ont été semées un peu partout.etc.
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Confédération générale du travail
Contre la guerre
À l’occasion de la Conférence internationale des secrétaires d’organisations centrales [syndicats « réformistes »] qui se tiendra à Paris aux Salons du Gobe, les 30 et 31 août, la Confédération Générale du Travail organise pour le mercredi 1er septembre, 8 heures et demie précises du soir, grande salle Wagram, un
Grand meeting international
Présidé par le camarade Bourderon, de la Fédération du Tonneau, assisté des camarades Péricat, du Bâtiment, et Thuillier, de l’Union des Syndicats de la Seine
à cette importante
Manifestation ouvrière
Prendront la parole :
Allemagne : C. Legien
Angleterre : A. Appleton
Autriche : A. Hueber
États-Unis : Samuel Gompers
Espagne : Vicente Barrio
Italie : Rinaldo Rigola
France : Léon Jouhaux, Georges YvetotAvis important. — Les ouvriers syndiqués sont invités à assister très nombreux à cette imposante et significative démonstration internationale et à se munir, pour l’entrée, de leur carte ou livret de syndiqué ou, à leur défaut, de la circulaire-convocation.
[Le Comité confédéral]
Affiche de 1909 annonçant, à Paris, un meeting international contre la Guerre (d’après Rapports des comités & des commissions pour l’exercice 1908-1910, présentés au XVIIe congrès corporatif, XIe de la CGT, tenu à Toulouse, du 3 au 10 octobre 1910, p. 27-30).
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Confédération générale du travail
Contre la guerre !
Pour protester contre les manœuvres dangereuses des bandits coloniaux du Maroc, la CGT organise pour le vendredi 4 août un grand meeting de protestation Contre la Guerre.
Après les incidents d’Agadir avec l’Allemagne, après ceux d’El-Ksar avec l’Espagne, il est nécessaire que la volonté ouvrière se manifeste.
Ces incidents peuvent demain se renouveler avec des conséquences plus tragiques.
Devant cette situation trouble, devant l’imminence du danger menaçant la paix du monde, rester indifférent serait lâche et dangereux.
En face de la coupable apathie du Parlement et la servilité gouvernementale, la classe ouvrière doit réagir.
Une guerre n’est possible qu’avec le consentement du peuple ; avec nous, avec les délégués, représentants les peuples frères, vous viendrez clamer votre volonté de vous opposer, par tous les moyens, à toutes les possibilités de guerre.
Pour faire cesser les agissements criminels des requins de la colonisation, vous assisterez à la
Grande manifestation ouvrière
qui aura lieu le vendredi 4 août, à 8 heures du soir, salle Wagram, 39.
Prendront la parole pour la France : L. Jouhaux, G. Yvetot, secrétaires de la CGT ; Merrheim, de la Métallurgie ; Savoie, de l’Union des syndicats de la Seine ; Péricat du Bâtiment.
Pour l’Allemagne : Robert Schmidt, député au Reichstag, de la General Komission ; Bauer des Employés de Berlin ; Silberschmidt, de la Fédération allemande du Bâtiment.
Pour l’Angleterre : Tom Mann, des Organisations syndicales anglaises.
Pour l’Espagne : Nègre, de la Conféderacion Nacional del Trabaja ; Vicente Barrio, de l’Union générale des Trabajadores.
Pour la Hollande : Koltkeck du Secrétariat du travail de Hollande.
[…]
Affiche contre la guerre au Maroc [1] (d’après Rapports des comités & des commissions pour l’exercice 1910-1912, présentés au XVIIIe congrès corporatif (XIIe de la CGT), tenu au Havre, du 16 au 21 septembre 1912, p. 12-15). Savoie = Auguste Savoie (1876-1949), secrétaire de l’Union des syndicats de la Seine de 1908 à 1913. Bauer = Gustav Bauer, vice-président de la GGD (futur chancelier, en 1919). Tom Man, délégué par l’ISEL. Koltkeck = Harm Kolthek, du NAS (Nationaal Arbeids-Secretariaat).
Voir aussi une précédente affiche de la CGT : « Contre la guerre » (1909).
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[ texte ]
- texte :
Fédération communiste révolutionnaire
Mercredi 12 juillet, à 8 h 1/2 du soir
Salle des fêtes de la Bellevilloise, 21-23, rue Roger. (XXe)
Grand meeting contre la guerre
Orateurs inscrits :
Ch. Malato, publiciste
Fr. Delaisi, rédacteur à La Bataille syndicaliste
Beaulieu, rédacteur au Pamphlet du vieux Diogène
Thuilier, de l’Union des syndicats
P. Martin, du Libertaire
M. Lejeune, du Foyer populaire
G. Yvetot
Jacquemin, de la FRCAux ennemis de la guerre
En présence des événements qui se déroulent, la Fédération Communiste Révolutionnaire croit devoir lancer un cri d’alarme.
Les orateurs vous feront comprendre par des détails précis le danger qui nous menace et vous demanderont d’être prêts à toute éventualité.
S’il faut nous battre que ce soit pour notre propre cause.
Nos camarades du Mexique nous ont donné l’exemple et leurs luttes que nus vous feront connaître sont pour notre action les meilleurs enseignements.
Nous comptons sur votre présence.
Entrée 30 centimes pour couvrir les frais
La Fédération Communiste Révolutionnaire
Lire chaque jour La Bataille syndicaliste, et chaque semaine Le Libertaire, La Guerre sociale, […] et Le Pamphlet du Vieux Diogène.
[…]
[ Impr. … ?]
Affiche éditée à l’époque du « Coup d’Agadir (1911) (Source : tropjeunespourmourir.com. Source : Archives de la préfecture de police de Paris).
le nom « G. Yvetot » a été collé sur un autre nom.
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[ texte ]
- texte :
[marque] Fédération communiste anarchiste
Si la guerre éclate… ce que nous ferons
Les évènements sont graves. Il y a des mesures à prendre, des actions à déterminer pour empêcher le crime de guerre. L’indifférence serait coupable : nous laisser conduire à un carnage serait une lâcheté.
Tous au grand meeting
qui aura lieu mardi 12 novembre, à 8 h 1/2 du soir
salle des Sociétés savantes, 8, rue Danton
prendront la parole :
Boudot, de la FCA ; Dumoulin, de la CGT ; Mournaud, de la FCA ; Pierre Martin, du Libertaire
Il sera perçu 0 fr. 50 à l’entrée pour couvrir les frais
imprimerie spéciale [d…]
Affiche éditée en 1912 lors de la 1re Guerre balkanique, (source : tropjeunespourmourir.com ; Source : Archives de la préfecture de police de Paris).
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[ texte ]
- texte :
Fédération communiste révolutionnaire
Une scélératesse !
Les traîtres et les bourreaux qui nous gouvernent ne veulent épargner aucune honte à ce pays. La République a déjà à son actif :
les fusillades des travailleurs en grève ; l’application des lois scélérates ; des lois d’exception contre les fonctionnaires ; des centaines de militants emprisonnés.
Mais à la réaction politique et sociale devait inévitablement s’associer la réaction militariste.
Non seulement nos gouvernants ont maintenu les Conseils de guerre et Biribi, qu’ils avaient promis de supprimer, mais encore, par le bluff des aéroplanes, le clinquant des revues et retraites, le projet de rétablissement du service de trois ans, la conscription forcée des noirs, ils essaient de réveiller l’esprit militaire et fortifier l’armée.
Pour couronner tout cela, le Parlement républicain a voté — sans aucune opposition — une loi odieuse qui envoie nos jeunes camarades coupables d’opinions antimilitaristes aux Bat’ d’Af’ et à Biribi.
On va donc faire subir aux jeunes gens ayant un idéal élevé de justice sociale, aux jeunes ouvriers condamnés pour délit de grève, le sort du malheureux Aernoult, lâchement assassiné par les officiers [de] l’armée française, le martyre de l’héroïque Rousset.
Camarades ! Nous ne vous convions pas à de vaines protestations. Nos jeunes camarades seront dans l’obligation de choisir : la mort lente, loin des leurs, sous le soleil d’Afrique, sous les to[…]les chao[…]bs, ou l’insoumission et la désertion.
Auront-ils le droit […]siter ?
À leurs frères de […]il de les soutenir en luttant contre le militarisme barbare.
Travailleurs ! [un]issez-vous aux anarchistes pour propager l’esprit de révolte et d’indiscipline dans les armées dont nous poursuivons la destruction.
Nous vous invitons au
Grand meeting
qui aura lieu
jeudi 13 juin 1912, à 8 h 1/2 du soir
Salle de la Maison commune, 19, rue de Bretagne
G. Yvetot, F. Delaisi, Pierre Martin, A. Laisant, Ch. Malato, [A.] Togny, A. Mournaud
Il sera perçu 0 fr. 20 pour couvrir [les frais]
Placement gratuit au siège
[marque syndicale] Imp. spéciale pour Affiches
Affiche éditée en 1912 contre le loi Berry-Millerand (source : tropjeunespourmourir.com. Source : Archives de la préfecture de police de Paris).
Est-ce Albert ou Charles-Albert Laisant ?
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[ texte ]
- texte :
Freedom
A journal of anarchist communism
November 1914
Anarchists on the war and anti-militarism
Monthly — One penny
http://s1gnal.org/post/29962595431/freedom-press-broadsides (13 septembre 2012)
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- notes :
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[ texte ]
- texte :
Freedom
A journal of anarchist communism
December 1914
Government and the People
Shattering the dumb gods
Correspondence on the war
Monthly — One penny
http://s1gnal.org/post/29962595431/freedom-press-broadsides (13 septembre 2012)
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[ texte ( manifeste de l’Internationale Anarchiste ; prise de position contre la guerre) ]
- texte :
L’Internationale anarchiste et la guerre
L’Europe en feu, une dizaine de millions d’hommes aux prises dans la plus effroyable boucherie qu’ait jamais enregistré l’histoire, des millions de femmes et d’enfants en larmes, la vie économique, intellectuelle et morale de sept grands peuples brutalement suspendue, la menace chaque jour plus grave de complications militaires nouvelles, — tel est, depuis sept mois, le pénible, angoissant et odieux spectacle que nous offre le monde civilisé.
Mais spectacle attendu, au moins par les anarchistes. Car pour eux il n’a jamais fait et il ne fait aucun doute — les terribles évènements d’aujourd’hui fortifient cette assurance — que la guerre est en permanente gestation dans l’organisme social actuel et que le conflit armé, restreint ou généralisé, colonial ou européen, est la conséquence naturelle et l’aboutissant nécessaire et fatal d’un régime qui a pour base l’inégalité économique des citoyens, repose sur l’antagonisme sauvage des intérêts, et place le monde du travail sous l’étroite et douloureuse dépendance d’une minorité de para-sites, détenteurs à la fois du pouvoir politique et de la puissance économique.
La guerre était inévitable : d’où qu’elle vint, elle devait éclater. Ce n’est pas en vain que depuis un demi-siècle, on prépare fiévreusement les plus formidables armements et que l’on accroît tous les jours davantage les budgets de la mort. À perfectionner constamment. le matériel de guerre, à tendre continûment tous les esprits et toutes les volontés vers la meilleure organisation de la machine militaire, on ne travaille pas à la paix.
Aussi est-il naïf et puéril, après avoir multiplié les causes et les occasions de conflits, de chercher à établir les responsabilités à tel ou tel gouvernement. Il n’y a pas de distinction possible entre les guerres offensives et les guerres défensives. Dans le conflit actuel, les gouvernements de Berlin et de Vienne se sont justifiés avec des documents non moins authentiques que les gouvernements de Paris, de Londres et de Pétrograd. C’est à qui de ceux-ci et de ceux-là produira les documents les plus indiscutables et les plus décisifs pour établir sa bonne foi et se présenter comme l’immaculé défenseur du droit et de la liberté, le champion de la civilisation.
La civilisation ? Qui donc la représente en ce moment ? Est-ce l’État Allemand avec son militarisme formidable et si puissant qu’il a étouffé toute velléité de révolte ? Est-ce l’État Russe dont le knout, le gibet et la Sibérie sont les seuls moyens de persuasion ? Est-ce l’État Français, avec Biribi, les sanglantes conquêtes du Tonkin, de Madagascar, du Maroc, avec, le recrutement forcé des troupes noires ; la France qui retient dans ses prisons. depuis des années, des camarades coupables seulement d’avoir écrit et parlé contre la guerre ? Est-ce l’Angleterre qui exploite, divise, affame et opprime les populations de son immense empire colonial ?
Non. Aucun des belligérants n’a le droit de se réclamer de la civilisation, comme aucun n’a le droit de se déclarer en état de légitime défense.
La vérité, c’est que la cause des guerres, de celle -qui ensanglante actuellement les plaines de l’Europe, comme de toutes celles qui l’ont précédée, réside uniquement dans l’existence de l’État, qui est la forme politique du privilège.
L’État est né de la force militaire ; il s’est développé en se servant de la force militaire ; et c’est encore sur la force militaire qu’il doit logiquement s’appuyer pour maintenir sa toute-puissance. Quelle que soit la forme qu’il revête, l’État n’est que l’oppression organisée au profit d’une minorité de privilégiés. Le conflit actuel illustre ceci de façon frappante : toutes les formes de l’État se trouvent engagées dans la guerre présente : l’absolutisme avec la Russie, l’absolutisme mitigé de parlementarisme avec l’Allemagne, l’État régnant sur des peuples de races bien différentes avec l’Autriche, le régime démocratique constitutionnel avec l’Angleterre et le régime démocratique républicain avec la France.
Le malheur des peuples, qui pourtant étaient tous profondément attachés à la paix, est d’avoir eu confiance en l’État avec ses diplomates intrigants, en la démocratie et partis politiques (même d’opposition comme le socialisme parlementaire), pour éviter la guerre. Cette confiance a été trompée à dessein et elle continue à l’être lorsque les gouvernants, avec l’aide de toute leur presse, persuadent leurs peuples respectifs que cette guerre est une guerre de libération.
Nous sommes résolûment contre toute guerre entre peuples et, dans les pays neutres, comme l’Italie, où les gouvernants prétendent jeter encore de nouveaux peuples dans la fournaise guerrière, nos camarades se sont opposés, s’opposent et s’opposeront toujours à la guerre avec la dernière énergie.
Le rôle des anarchistes, quel que soit l’endroit ou la situation dans laquelle ils se trouvent, dans la tragédie actuelle, est de continuer à proclamer qu’il n’y a qu’une seule guerre de libération : celle qui, dans tous les pays, est menée par les opprimés contre les oppresseurs, par les exploités contre les exploiteurs. Notre rôle c’est d’appeler les esclaves à la révolte contre leurs maîtres.
La propagande et l’action anarchistes doivent s’appliquer avec persévérance à affaiblir et à désagréger les divers États, à cultiver l’esprit de révolte et à faire naître le mécontentement dans les peuples et dans les armées.
À tous les soldats de tous les pays qui ont la foi de combattre pour la justice et la liberté, nous devons expliquer que leur héroïsme et leur vaillance ne serviront qu’à perpétuer la haine, la tyrannie et la misère.
Aux ouvriers de l’Usine il faut rappeler que les fusils qu’ils ont maintenant entre les mains ont été employés contre eux dans les jours de grève et de légitime révolte, et qu’ensuite ils serviront encore contre eux pour les obliger à subir l’exploitation patronale.
Aux paysans, leur montrer qu’après la guerre il faudra encore une fois se courber sous le joug, continuer à cultiver la terre de leurs seigneurs et à nourrir les riches.
À tous les parias, qu’ils ne doivent pas lâcher leurs armes avant d’avoir réglé des comptes avec leurs oppresseurs, avant d’avoir pris la terre et l’usine pour eux.
Aux mères, compagnes et filles, victimes d’un surcroît. de Misère et de privations, montrons quels sont les vrais responsables de leurs douleurs et du massacre de leurs pères, fils et maris.
Nous devons profiter de tous les mouvements de révolte, de tous les mécontentements, pour fomenter l’insurrection, pour organiser la révolution de laquelle nous attendons la fin de toutes les iniquités sociales. Pas de découragement — même devant une calamité comme la guerre actuelle !
C’est dans des périodes aussi troublées, où des milliers d’hommes donnent héroïquement leur vie pour une idée, qu’il faut que nous montrions à ces hommes la générosité, la grandeur et la beauté de l’idéal anarchiste ; la justice sociale réalisée par l’organisation libre des producteurs ; la guerre et le militarisme à jamais supprimés, la liberté entière conquise par la destruction totale de l’État et de ses organismes de coercition.
Vive l’Anarchie !
Leonard D. Abbott, Alexander Berkman, L. Bertoni, L. Bersani, G. Bernard, A. Bernardo, G. Barret, E. Boudot, A. Calzitta, Joseph J. Cohen, Henry Combes, Nestor Ciele van Diepen, F. W. Dunn, Ch. Frigerio, Emma Goldman, V. Garcia, Hippolyte Havel, T. H. Keell, Harry Kelly. J. Lemaire, E. Malatesta, A. Marquez, F. Domela Nieuwenhuis, Noel Paravich, E. Recchioni, G. Rijnders, I. Rochtchine, A. Savioli, A. Schapiro, William Shatoff, V. J. C. Schermerhorn, C. Trombetti, P. Vallina, G. Vignati, L. G. Woolf, S. Yanovsky.
Londres, février 1915.
Nous prions la presse anarchiste de tous le pays de vouloir bien reproduire ou traduire ce manifeste qui n’est publié qu’en allemand, anglais et français.
Texte aussi appelé « Manifeste des 35 » vs le « Manifeste des 16 » qui soutenait la guerre contre l’Allemagne.
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[ texte ]
- texte :
Au peuple !
« La mobilisation n’est pas la guerre », Poincaré (juillet 1914)
Encore une fois nos ennemis, nos maîtres, nos requins, les bandits de la Finance, de la Haute Banque nous préparent une nouvelle et dernière guerre.
Les bouchers qui sont les auteurs des grands massacres de 1914-1918 qui fauchèrent plus de 15 millions de vies humaines sont les mêmes qui nous menacent encore aujourd’hui d’une nouvelle hécatombe.
Les Loucheur, les Poincaré, les Briand, les Barthou veulent faire une nouvelle saignée dans le prolétariat français, au seul profil des euros industriels, du monstre capitaliste.
Peuple de Paris, dois-tu te laisser faire ?
Nous disons non !
Par tous les moyens, il faut nous opposer à la mobilisation ; nous nommes dans un cas de légitime défense.
Devant un tel danger qui menace toute la population, nous devons nous dresser.
Il nous faut répondre à l’Appel de Mobilisation par la
Grève générale révolutionnaire insurrectionnelle.Action directe, violence, tout doit être mis en œuvre pour s’opposer à la guerre.
Mères de famille, femmes, fiancées, amies, défendez les vôtres. Défendez-les par tous les moyens. Ne vous laissez pas ravir les êtres qui vous sont chers…
Peuple ! N’oublie pas qu’en cas d’émeute ou d’insurrection, il faut laisser de côté toute question sentimentale, et lorsque tu descendras dans la rue
Emploie tout ce qui te sera nécessaire pour abattre les soutiens de ce régime abject.Vive la Révolution sociale !
Groupe du 13e de l’UA, Presson et Petit.
Groupe des 10e et 20e de l’UA. Roger et Boué
Groupe du 14e de l’UA, H. Roulin et Paolini.
Ligue des Réfractaires Delécourt et LévesqueAffiche annoncée dans Le Libertaire du 13 mai 1921 (nouvelle série, 3e année, n° 121).
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[ texte ]
- texte :
version du Libertaire du 6 avril 1921
Union anarchiste. — Groupe des jeunesses
Contre la guerre !
Contre le crime !
Pendant cinq années des hommes se sont entre-tués avec une férocité inouïe. Quinze millions d’entre eux sont tombés dans cette lutte sanglante qui devait à jamais supprimer le militarisme et abolir la Guerre. Hélas ! Vous anciens combattants, vous les mères dont on a tué les fils, quelle cruelle désillusion quand vous vous êtes aperçus que toutes les promesses faites par les gouvernants ne sont que mensonges et tromperies.
La guerre a tué les enfants du peuple au plus grand intérêt des profiteurs de la mort.
Travailleurs manuels et intellectuels, les gouvernants trouvent que vous n’avez pas assez souffert que le sang n’a pas assez coulé, puisqu’à nouveau ils parlent de mobilisation, puisqu’à nouveau la terrible menace est que sur nos têtes « la menace de la guerre ».
Nous, jeunes fils de travailleurs, qui avons grandi dans la misère et la souffrance, nous jeunes anarchistes, nous vous disons : « ne commettez pas l’erreur de 1914 ».
Aux mères, nous crions : « Ne donnez plus vos fils ».
Aux hommes, à ceux qui vont être appelés : « Refusez de répondre à l’autorité du capitalisme, refusez de partir ».
Aux jeunes, à ceux qui viennent d’être mobilisés : « Refusez de faire leur guerre, refusez d’obéir » ; à tous nous crions « Ne faites plus de la terre un immense charnier » et unissant nos efforts aux nôtres, vous hâterez l’avènement d’une humanité meilleure, la grande famille universelle.
Guerre à la guerre !!
À bas les frontières !!
Vive la révolution sociale !!!
Le Groupe des Jeunesses anarchistes
Affiche annoncée dans Le Libertaire du 6-13 mai 1921 (2e série, 3e année, n° 120).
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- notes :
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Travailleurs,
Une nouvelle et sinistre comédie se joue.
En 1914, ce fut la mobilisation nette et brutale de tous les hommes valides, l’envoi pendant quatre ans de millions d’hommes dans la fournaise.
Aujourd’hui on prépare une mobilisation plus sournoise mais aussi dangereuse que la dernière. Déjà notre gouvernement menace de rappeler deux classes démobilisées pour leur faire remplir le rôle de gendarmes.
« Il faut que l’Allemagne paie », disent nos gouvernants. Lancés sur cette pente, jusqu’où iront-ils ? Sera-ce dans votre intérêt ? Après la dernière guerre, les capitalistes, organisant sciemment la chômage, vous ont acculés à la misère. Ne craignez-vous pas que celle qui se prépare ne vous forge de nouvelles chaînes d’esclavages ?
En régime capitaliste, il ne peut être question de défense nationale. Il ne faut plus accepter une telle hérésie. Les femmes ont-elles élevé leurs enfants pour les envoyer à la mort en même temps que leurs maris ? Les anciens combattants ont-ils déjà oublié le souvenir des souffrances vécues pendant cinquante-deux mois ?
Si les capitalistes veulent la guerre, qu’ils la fassent aux-mêmes. Quant au peuple, son devoir est de refuser de répondre à l’ordre de mobilisation et, comme le criait jadis M. Briand, notre actuel Président du Conseil, d’y répondre par
L’insoumission et l’insurrection
Travailleurs, tenez-vous au courant de la situation politique actuelle, prenez conscience de votre force, souvenez-vous des 1.700 morts de la dernière guerre, et décidez-vous à user de tous les moyens pour empêcher le retour d’une telle calamité.
Tous debout ! Guerre à la guerre ! À bas le militarisme !
Groupe du XIIIe de l’Union anarchiste — Ligue des réfractaires
Affiche annoncée dans Le Libertaire du 6-13 mai 1921 (2e série, 3e année, n° 120).
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version du Libertaire du 13 avril 1921
Comite d’action des jeunesses
La mobilisation, c’est la guerre !
Ne partez pas !
Pendant cinq ans, les hommes se sont entr’égorgés et ont fait de la terre un immense charnier. Quinze millions d’entre eux sont tombés dans cette lutte sanglante qui devait à jamais supprimer le militarisée et abolir la guerre,
À l’heure actuelle, le militarisée français, héritier du militarisée allemand, prépare une nouvelle et criminelle aventure.
Face aux événements qui viennent de surgir, nous nous dressons, nous les jeunes, contre la folie guerrière des gouvernants de ce pays.
Nous ne voulons pas que l’on puisse disposer de notre liberté et de notre vie pour une cause qui 11 est pas la nôtre.
Nous ne voulons pas, en revêtant la livrée militaire, servir d’instruments à la bourgeoisie prétendant représenter la nation.
Face à la Mobilisation, face à la Guerre, nous crions aux jeunes ouvriers de ce pays : « Ne partez pas », vous ne serez pas les artisans des fortunes que les Loucheur et les Hugo Stinnes édifieront en exploitant les charbonnages de la Ruhr.
Contre le Capitalisme international, vous opposerez la Solidarité internationale des travailleurs.
Mères ! Vous ne donnerez plus vos fils. Le sang de millions de jeunes gens a assez souillé l’humanité.
Épouses ! Amantes ! Défendez votre bonheur.
Camarades ! Refusez de partir, épargnez dans vos foyers la souffrance et le malheur.
Révoltez-vous contre les assassins.
Guerre a la guerre, plus de frontières
Tous debout contre le militarisme.Pour les Jeunesses Communistes, A. Simondant
Pour les Jeunesses Anarchistes, Pierre Odéon
Pour les Jeunesses Syndicalistes, René GrondinAffiche annoncée dans Le Libertaire du 13-20 mai 1921 (2e série, 3e année, n° 121).
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[ texte ]
- texte :
Vive la guerre !
clament les charognards, militaires, politiciens, financiers et industriels qui, pour assouvir leurs appétits, font couler le sang ouvrier au Maroc et menacent de déclencher une nouvelle tuerie européenne.
Pour avoir élevé une vigoureuse protestation contre les menées criminelles des capitalistes,
Le Libertaire
hebdomadaire anarchiste
vient d’être saisi et son gérant est poursuivi.
Le Libertaire est le seul journal qui dise que la seule réponse à la Guerre capitaliste c’est la
guerre sociale !
Pour répondre aux assassins gouvernementaux, pour connaître la vérité sur les manœuvres des politiciens qui préparent une nouvelle boucherie, tous les travailleurs liront
Le Libertaire
hebdomadaire
qui est en vente partout chaque samedi
Le numéro 0 Fr. 25
Imprimerie de l’Union Anarchiste
À vérifier : peut-être imprimé au dos du journal le Le Libertaire.
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- notes :
- descriptif :
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[ texte ]
- texte :
Comité d’action libertaire
Lyon et banlieueVendredi 19 novembre 1926, à 20 h 30
Grande conférence
par
Charles-Auguste Bontemps
du Club du Faubourg, qui traietra
Liberté ou Autorité ?
La contradiction courtoise est toujours demandée
L’Action française, le Faisceau ont été invités par lettre recommandée.
Participation aux frais : un franc
[Marque syndicale] Imprimerie Nouvelle Lyonnaise. 3, rue Sainte-Catherine. Lyon.
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[ texte ]
- texte :
Comité d’action libertaire
Lyon et banlieueSalle des fêtes de l’Unitaire
127, rue Boileau, 127Vendredi 22 janvier 1926, à 20 h 30
grande conférence publique et contradictoire
sur : l’objection de conscience et le service militaire obligatoire
par
Georges Pioch
La contradiction a été sollicitée par lettres recommandées auprès de l’Action française, de la Légion et de la Ligue des Droits de l’Homme
Participation aux frais : un franc
[marque syndicale] Imprimerie Nouvelle Lyonnaise - 3, rue Sainte-Catherine - Lyon.
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[ texte ]
- texte :
Comité d’action libertaire
Lyon et banlieueSalle Émile-Zola, à l’Unitaire, 127, rue Boileau
le vendredi 23 avril 1926, à 20 heures 30
Grande conférence publique et contradictoire
sur les questions de population et d’éducation dans le problème de la guerre
par
Madeleine Vernet
Participation aux frais : 1 franc — La contradiction courtoise est sollicitée
[marque syndicale] Imprimerie Nouvelle Lyonnaise - 3, rue Sainte-Catherine, Lyon.
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[ texte ]
- texte :
Groupe libertaire de Lyon
171, rue Duguesclin, 171Vendredi 13 décembre 1929, à 20 h 30
Salle Émile-Zola, à l’Unitaire, 129, rue Boileau
Grande conférence publique
par Georges Pioch
qui traitera
Si la guerre venait
Participation aux frais : 2 francs
La contradiction courtoise est largement sollicitée
[marque syndicale] Imprimerie Nouvelle Lyonnaise, 3, rue Sainte-Catherine, Lyon
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[ texte ]
- texte :
Les anarchistes aux travailleurs
Travailleurs, Camarades,
La situation peut toujours se résumer ainsi : Insécurité politique représentée par un militarisme ruineux, par l’impossibilité même entre alliés de la boucherie mondiale de s’entendre pour désarmer, par la menace permanente de guerre ; Insécurité économique dont le chômage est la manifestation la plus douloureuse, cependant que nos maîtres avouent que des crises plus formidables sont à redouter par le développement même du progrès industriel ; Insécurité sociale avec menace de retour à un passé maudit - les quelques conquêtes des révolutions du passé venant être supprimées - par un absolutisme clérico-fasciste.[…]
salle communale de Plainpalais, jeudi 1er mai […]
Soirée du “Réveil”
Causerie par le camarade L. Bertoni - Le Portefeuille, un acte d’Octave Mirbeau - le Père, un acte de J. Conti - Productions par artistes et amateurs distingués. Entrée 1 fr. 10
Groupe du Réveil anarchiste
Imprimerie, 23 rue des Bains
Collège du travail (Genève) : affiche du fonds Lucien Tronchet. Imprimé à Genève.
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[ texte ]
- texte :
Union Anarchiste-Communiste révolutionnaire
À bas la guerre !
Ce cri qui a coûté, il y a quelques semaines, la mort de notre camarade Legay, doit aujourd’hui, retentir avec plus de violence que jamais.
Pendant qu’à Genève se poursuit la farce du désarmement les dangers de guerre se précisent.
Cette comédie a, du moins, l’avantage de démontrer aux prolétaires, que le désarmement qui a servi de plate-forme électorale aux partis de gauche est impossible en régime capitaliste, où les contradictions d’intérêts internationaux se manifestent nécessairement.
Travailleurs,
vos gouvernants sont incapables d’assurer la paix, c’est à vous qu’il appartient de la conquérir.Sur l’appel de Romain Rolland et de Barbusse un congrès contre la guerre doit se tenir à Genève le 29 juillet. Malgré notre ardent désir de participer à toute manifestation contre la guerre,
nous n’irons pas à Genève
C’est que derrière ces deux intellectuels apparait la main de l’Internationale Communiste, et nous savons, par expérience, que toutes les tentatives de front unique faites par le Parti Communiste, loin de réaliser l’union des travailleurs, les a toujours divisés davantage.
L’expérience nous a guéri, c’est pourquoi nous ne participerons pas à ce congrès.
Cela ne signifie pas que nous ne sommes pas décidés dès maintenant à lutter contre la guerre.
Mais nous entendons le faire avec nos méthodes, que nous acceptons volontiers de soumettre au jugement du prolétariat, mais non pas à la dictature d’un parti.
C’est à la classe ouvrière que revient la responsabilité de lutter contre la guerre.
C’est elle qui est seule capable d’empêcher ce crime de s’accomplir parce qu’elle possède dans ses mains la force économique du pays. Par la grève générale, elle paralysera les grands services publics rendant ainsi la mobilisation impossible, et préparant les voies de l’insurrection révolutionnaire qui permettra aux travailleurs d’établie le régime d’égalité et de liberté qui seul apportera la paix.
L’Union Anarchiste-Communiste Révolutionnaire
Toutes les semaines : Lisez Le Libertaire - le numéro : 50 centimes
[marque d’imprimerie] Imprimerie Centrale du Croissant — 19, rue du Croissant, Paris.
Affiche parue en pages centrales : Le Libertaire : hebdomadaire de l’Union anarchiste-communiste n° 365 (vendredi 22 juillet 1932).
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- notes :
- descriptif :
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1 affiche reproduction d’une affiche (journal mural) de 1932 [ texte ]
- texte :
Élections législatives de mai 1932
Union Anarchiste-Communiste
La Guerre menace
Électeurs,
Dans la campagne électorale actuelle, tous les candidats, depuis l’Internationaliste le plus pur jusqu’au plus fervent patriotard, vous assurent de leurs sentiments pacifistes. Tous sont contre la guerre, tous sont pour le Désarmement !… Mensonges :
Au milieu de tous ces discours de paix, la guerre se prépare.
Pendant que ferment les usines fabriquant les produits de première nécessité, les usines de guerre travaillent au maximum ; pendant que le budget de l’hygiène publique subit des compression multiples, on voit les budgets de la guerre et de la police s’enfler d’année en année.
Les crédits militaires sont passés de 12 milliards en 1928 à 18 milliards en 1932.
Rien pour la vie, tout pour la mort
Le conflit sino-japonais, qui menace de devenir un conflit russo-raponais met la paix du monde en danger. Toutes les rivalités économiques s’y font jour. La Chine est actuellement les Balkans du monde.
La SDN a démontré son impuissance à résoudre ce conflit. Sa faillite totale est accomplie.
Travailleurs, vous devez vous détourner de cet organisme composé des représentants de tous les gouvernants, agents des puissances d’argent et de l’industrie lourde. À aucun moment elle ne peut assurer la pais.
Les faux pacifistes successeurs et héritiers du renégat Briand, vous trompent quand ils parlent de désarmement. La paix est impossible en régime bourgeois. Le capitalisme a besoin d’une armée pour mater les révoltes ouvrières, et pour s’ouvrir à l’extérieur de nouveaux débouchés.
Prolétaires ! si vous ne voulez pas connaître à nouveau les terribles heures de 1914 à 1918, il est temps de réagir. Ne pensez pas qu’en envoyant à la Chambre une majorité prétendue pacifiste vous aurez écarté le danger.
Les anarchistes vous disent : le Parlementarisme est impuissant à empêcher la guerre. Voter c’est associer à cette impuissance. Vos ennemis ne sont pas les prolétaires des autres pays, ce sont vos maîtres qui vous exploitent. Seules l’union et l’action directe des travailleurs de tous les pays, peuvent vous préserver d’une nouvelle boucherie.
Groupez-vous dans vos organisations syndicales !
Réalisez l’unité ouvrière.
Fréquentez les groupes libertaires.
Tendez la main aux travailleurs de tous les pays. Opposez un front uni à toute action guerrière.
Agissez vous-mêmes et vous prendrez conscience de votre force.
La guerre ne pourra disparaître qu’avec le régime qui l’engendre : le régime capitaliste.
Pour connaître le programme des anarchistes, tous les vendredis lisez Le Libertaire
Vu : le candidat
[marque syndicale d’impression] ICC 19, rue du Croissant, Paris
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- notes :
- descriptif :
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[ Texte. Le lieu et la date du Meeting sont laissés en blanc ]
- texte :
Les Amis de La Patrie Humaine, 13, rue Grange-Batelière, Paris-IXe
Contre la guerre qui menace
Plus que jamais, la guerre menace.
Les dangers de conflits se précisent.
L’Internationale sanglante des armements qui mène le monde, détient partout le pouvoir, dirige l’opinion par la presse asservie, s’emploie à exaspérer les haines ou les malentendus entre les peuples, afin d’accélérer sa course aux armements et, dans sa soif exaspérée de profits, elle ne reculerait pas devant le déchaînement d’une catastrophe où l’humanité tout entière risquerait de disparaître.
La guerre de demain, guerre par gaz de toute nature, bombes incendiaires, ou chargées de microbes bactériologiques, étendrait ses ravages, moins sur les armées en campagne que sur les populations sans défense à l’arrière.
Femmes, vieillards, enfants personne ne serait épargné.
Et contre cette guerre d’extermination, il n’y a pas de moyens de défense efficaces. Le savant professeur Langevin l’a affirmé.
Ce serait bien cette fois la dernière des guerres, car l’humanité serait anéantie !
Comment lutter contre les fauteurs de guerre empêcher la guerre qui vient… ?
Tels sont les sujets qui seront traités au
Grand Meeting
qui aura lieu
Le ………………………, à …………………………
Salle ………………………
Orateurs : …………………………
Venez en masse pour réaliser le front des bones volontés contre la guerre
Participation aux frais : …………… fr.
Tous les samedis, lisez La Patrie Humaine (directeur : Victor Méric), le grand hebdomadaire du Pacifisme intégral — 13, rue Grange-Batelière, Paris-IXe. — Le numéro : 0 fr. 50. — En vente partout. — Abonnements : 6 mois, 13 fr. : 1 an, 25 fr.
[marque syndicale] 81572 Imprimerie "La Cootypographie", 11, rue de Metz, Courbevoie (Seine)
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
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[ texte ; dessin (signé Ho) et fac-similé du journal La Patrie humaine, novembre 1934 ]
- texte :
Luttez contre la guerre
abonnez-vous à la Patrie Humaine
Tous les vendredis, le numéro : 0 fr 50, en vente partout
Impr. de La Patrie humaine
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
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texte
dessin (corps de civils dans un décor de guerre ; Une du journal) par Ho
- texte :
Luttez contre la guerre,
Abonnez-vous à La Patrie humaine
Tous les vendredis
le numéro : 0f50
en vente partoutImp. de La Patrie humaine
La Une présentée sur l’affiche définitive est celle du n° 137, un numéro spécial de novembre 1934. Elle été déjà annoncée dans La Patrie humaine, n° 132 (5 octobre 1934).
L’affiche est aussi imprimée dans La Patrie humaine, n° 170 (28 juin 1935, avec le texte :
Cette affiche ne peut être apposée qu’avec un timbre de 1 fr. 03 pour Paris ou 1 fr. 35 pour la province[Marque syndicale] Imprimerie générale de la Bourse, 117, rue Réaumur, Paris (2e).- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
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[ texte ]
- texte :
Ligue des combattants de la Paix de Romans-Bourg-de-Péage
À tous !
Hommes, jeunes gens, jeunes filles, qui ne voulez pas subir l’odieux fascisme ni périr, vous et ceux qui vous sont chers dans l’horrible carnage de la prochaine guerre
assistez nombreuxVendredi 22 février, ) 20 h 30
Salle du Kursaal - Dancing, rue Palestrosous le présidence d’honneur de toutes les victimes de la guerre et du fascisme, à la
grande conférence
publique et contradictoire sur ce sujet d’une si angoissante actualité :
La Guerre, peut-on l’abolir ! La Paix, comment l’établir !
par Jeanne Humbert, écrivain
des Intellectuels Antifascistes
Participation aux frais : un franc
Entrée gratuite pour les chômeursLisez : La Barrage, La Patrie humaine
[marque syndicale] [impr. …]
Saisie d’écran d’un film de Bernard Bessat sur Jeanne Humbert de cette affiche de conférence.
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- notes :
- descriptif :
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[ texte ]
- texte :
Guerre à la guerre
Peuple debout !
La guerre, pour un nouveau partage du monde, est commencée ; l’agression italienne contre l’Abyssinie en est une preuve.
Après les parlotes des politiciens, et les discussions de la SDN, la parole est aux canons ; la guerre mise hors la loi par toutes les puissances est déclenchée par elle-même.
Peuple, prends garde !
Les politiciens t’endorment avec les élections tandis que la guerre fait rage. Sans que tu t’en aperçoives ils te conduisent vers un nouveau carnage, bien plus terrible que celui de 1914-1918.
Les anarchistes ont toujours dénoncé tous les chefs de tous les partis qui sont d’accord pour défendre leurs privilèges, qui sont ceux du capitalisme.
Le Front populaire et le Front national réalisent l’Union sacrée.
La rivalité entre le capitalisme allemand et anglais pour la domination économique du monde fut la cause e la guerre de 1914-1918.
En 1935 : le même conflit entre impérialisme met la France et l’Angleterre debout l’une contre l’autre, pour la conquête de l’hégémonie en Europe. Le conflit italo-éthiopien n’est que le produit de cette rivalité.
Peuple, ne marche pas !
Tu n’a rien qui t’appartienne, tu n’as donc rien à défendre, sinon le droit à l’existence.
À la guerre réponds par le grève générale insurrectionnelle
La révolution sociale seule
peut mettre un terme à toutes les guerres et à toutes les souffrances.
Les anarchistes.
Imp. Costes et Sauquet, 69, rue Ed.-Rostand - Marseille
Cette affiche a été imprimée en deux dimensions différentes (62×86 & 65×100).
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
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[ texte ]
- texte :
Guerre à la guerre
Peuple debout !
La guerre, pour un nouveau partage du monde, est commencée ; l’agression italienne contre l’Abyssinie en est une preuve.
Après les parlotes des politiciens, et les discussions de la SDN, la parole est aux canons ; la guerre mise hors la loi par toutes les puissances est déclenchée par elle-même.
Peuple, prends garde !
Les politiciens t’endorment avec les élections tandis que la guerre fait rage. Sans que tu t’en aperçoives ils te conduisent vers un nouveau carnage, bien plus terrible que celui de 1914-1918.
Les anarchistes ont toujours dénoncé tous les chefs de tous les partis qui sont d’accord pour défendre leurs privilèges, qui sont ceux du capitalisme.
Le Front populaire et le Front national réalisent l’Union sacrée.
La rivalité entre le capitalisme allemand et anglais pour la domination économique du monde fut la cause e la guerre de 1914-1918.
En 1935 : le même conflit entre impérialisme met la France et l’Angleterre debout l’une contre l’autre, pour la conquête de l’hégémonie en Europe. Le conflit italo-éthiopien n’est que le produit de cette rivalité.
Peuple, ne marche pas !
Tu n’a rien qui t’appartienne, tu n’as donc rien à défendre, sinon le droit à l’existence.
À la guerre réponds par le grève générale insurrectionnelle
La révolution sociale seule
peut mettre un terme à toutes les guerres et à toutes les souffrances.
Les anarchistes.
Imp. Costes et Sauquet, 69, rue Ed.-Rostand - Marseille
Cette affiche a été imprimée en deux dimensions différentes (62×86 & 65×100).
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- notes :
- descriptif :
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[ Texte ]
- texte :
Union Anarchiste
La guerre ? jamais !
En cet anniversaire de l’épouvantable catastrophe de 1914-1918, à l’heure où se précisent les menaces d’une nouvelle boucherie mondiale, les anarchistes lancent à nouveau le cri d’alarme pour alerter la classe ouvrière.
Bilan tragique
Le bilan de l’affreuse tuerie est dans toutes les mémoires : 10 millions de morts, 19 millions de blessés, 10 millions de mutilés, des ruines innombrables, des misères, de la boue et du sang.On se souvient aussi que ce sacrifice effroyable devait mettre fin à toutes les guerres.
La Guerre devait tuer la Guerre !
Enfin, les charges financières qu’elle a amenées font peser sur les nations un tribut de plus en plus lourde supporté par les seuls travailleurs.
La situation présente
Mais à côté de ce bilan tragique, la guerre a apporté par l’accélération du développement de l’économie capitaliste, le renforcement des rivalités impérialistes. Les grands courants économiques qui pourraient être canalisés par l’entente libre des peuples sont barrés par les impérialistes vainqueurs comme le nôtre.L’après-guerre qui devait amener le règne de la démocratie universelle a vu en fait le triomphe des formes politiques les plus brutales, tel le fascisme. Et celui-ci a pu trouver un sûr point d’appui en utilisant le mécontentement populaire, en Italie et en Allemagne notamment, né des circonstances politiques créées par les traités.
Par un enchaînement fatal, le cercle infernal se referme : une guerre en appelle une autre.
Le jour où le déséquilibre des forces en présence aura disparu, où les dirigeants fascistes des nations brimées par les impérialistes vainqueurs seront en état de soutenir une guerre, le conflit éclatera. La course aux armements où se sont frénétiquement engagés tous les gouvernements fait redouter que ce jour n’approche.
Les vetos dérisoires de la Société des Nations restent lettres mortes. Et cet organisme qui devait arbitrer par le Droit les différends entre peuples, démontre chaque jour un peu plus son impuissance. En Extrême-Orient, le Japon poursuit sa politique de rapines. Cependant que dans l’Allemagne d’Hitler, les chefs nazis reprennent la vieille revendication pangermaniste de la poussée vers l’Est ; l’Italie multiplie les provocations pour s’emparer de l’Éthiopie.
La question de la redistribution des terres européennes et coloniales sera de nouveau posée par la force. Les peuples se trouveront en présence d’une nouvelle guerre mondiale.
Il faut empêcher la guerre
Peut-on empêcher cette nouvelle boucherie ? Nous répondons oui !… Oui, à condition que le prolétariat comprenne où on le mène et veuille ne compter pour son salut que sur lui-même.Qu’il se souvienne de la honteuse trahison des chefs « révolutionnaires » en 1914.
Qu’il se souvienne qu’alors tous les peuples belligérants, abusés par leurs gouvernants respectifs auxquels s’étaient joints les chefs de la social-démocrates, partirent convaincus de la justesse de la cause qu’ils défendaient.
Maintenant comme alors, ce serait toujours l’adversaire le premier agresseur.
Contre la prochaine Union Sacrée
Ce n’est pas l’attitude actuelle des dirigeants socialistes et communistes qui peut nous rassurer. Jamais la méfiance qu’ils nous inspirent n’a eu plus de raisons de s’affirmer. La nouvelle politique d’alliance poursuivie par Staline, au nom de la Russie, risque de nous entraîner dans une nouvelle conflagration mondiale. La prochaine Union Sacrée déjà se réalise.La préparation psychologique à la guerre est poussée activement par les chefs révolutionnaires.
Nous ne sommes pas des pacifistes bêlants. Mais nous refusons d’être dupes des mauvaises raisons, ou des distinguos trop subtils entre guerres « justes » et guerres « injustes » qu’on invoque déjà à chaque occasion pour préparer les esprits à l’idée de la guerre.
Et nous disons que du jour où cette idée est acceptée, la catastrophe devient fatale.
Espérer transformer la guerre impérialiste en guerre révolutionnaire est un leurre, car la déclaration des hostilités serait une première défaite du prolétariat.
Dès maintenant le prolétariat doit répondre un NON ! catégorique à la guerre.
Et par l’opposition individuelle et collective, par la GRÈVE GÉNÉRALE INSURRECTIONNELLE, se préparer à dresser un barrage efficace au cas où le capitalisme oserait se lancer dans l’aventure.
C’est une tâche qui requiert, dès maintenant, l’union au-dessus des tendances, de tous les esprits clairvoyants et indépendants décidés à refuser toute participation à de nouveaux massacres.
Chaque semaine, lire Le Libertaire,
organe de l’Union Anarchiste, 29. rue Piat, Paris (20e)L’Union Anarchiste
[marque syndicale] Imprimerie Spéciale du Libertaire 19, rue du Croissant Paris
Celte affiche ne peut être apposée qu’avec un timbre de 1 fr. 08, plus les taxes minimales. s’il y a lieu.
Barrer cette affiche d’un large trait de couleur.
Affiche parue en pages centrales de : Le Libertaire : organe hebdomadaire de l’Union anarchiste n° 460 (40e année, 4e série, vendredi 2 aout 1935).
La phrase « Barrez d’un trait de couleur avant affichage » rappelle, qu’en France, seuls les documents officiels peuvent être affichés imprimés en seul noir sur papier blanc.
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
[Grande réunion publique et contradictoire organisée par le Groupe Anarchiste « Le Léopard du Panthéon »]
[Grande réunion publique et contradictoire organisée par le Groupe Anarchiste « Le Léopard du Panthéon »]. — Paris : le Léopard du Panthéon : Ligue des antipatriotes (1886-....), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 31 × 40 cm.
sources :
[Meeting public : Louise Michel, salle de l’Harmonie]
[Meeting public : Louise Michel, salle de l’Harmonie]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier rouge ) ; x × 21 cm.
sources :
[Guerre à la guerre !]
[Guerre à la guerre !]. — Paris : CGT_ Comité confédéral (Confédération générale du travail : 1895-1914-…), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; [80 ?] × [60 ?] cm.
sources :
[Contre la guerre]
[Contre la guerre]. — Paris : CGT_ Comité confédéral (Confédération générale du travail : 1895-1914-…), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Contre la guerre ! Grande manifestation ouvrière]
[Contre la guerre ! Grande manifestation ouvrière]. — Paris : CGT_ Comité confédéral (Confédération générale du travail : 1895-1914-…), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :Notes
[1] Celle placardée à Paris le 27 juillet 1911 citée (in : Guillaume Davranche, Trop jeunes pour mourir : ouvriers et révolutionnaires face à la guerre, 1909-1914, L’Insomniaque, Libertalia, 2014, p. 181). ?
[Grand meeting contre la guerre]
[Grand meeting contre la guerre]. — Paris : FRC_ - FCR_ (Fédération communiste révolutionnaire : 1910-1912), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
[Si la guerre éclate… ce que nous ferons : tous au grand meeting, 12 novembre 1912]
[Si la guerre éclate… ce que nous ferons : tous au grand meeting, 12 novembre 1912]. — Paris : FCA_/FCAR (Fédération communiste anarchiste), (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
![]() 1912 |
![]() 1912 |
[Une scélératesse !]
[Une scélératesse !]. — Paris : FRC_ - FCR_ (Fédération communiste révolutionnaire : 1910-1912), (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
[Anarchists on the war and anti-militarism]
[Anarchists on the war and anti-militarism]. — London Londres : Freedom Press, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : papier rouge ) ; x × y cm.
sources :
[Government and the People ; Shattering the dumb gods ; Correspondence on the war]
[Government and the People ; Shattering the dumb gods ; Correspondence on the war]. — London Londres : Freedom Press, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : papier rouge ) ; x × y cm.
sources :
[L’Internationale anarchiste et la guerre]
[L’Internationale anarchiste et la guerre]. — London Londres : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier jaune ) ; 38 × 24 cm.
sources :
[Au peuple !]
[Au peuple !]. — Paris : UA__ - UAC_ - UACR (Union anarchiste… [communiste] [révolutionnaire]), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
![]() 1921 |
[Contre la guerre ! Contre le crime !!]
[Contre la guerre ! Contre le crime !!]. — Paris : Jeunesses anarchistes : UA__ - UAC_ - UACR (Union anarchiste… [communiste] [révolutionnaire]), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
![]() 1921 |
[Contre la guerre : l’insoumission et l’insurrection]
[Contre la guerre : l’insoumission et l’insurrection]. — Paris : Ligue internationale des réfractaires à toutes guerres : UA__ - UAC_ - UACR (Union anarchiste… [communiste] [révolutionnaire]), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[La mobilisation c’est la guerre]
[La mobilisation c’est la guerre]. — Paris : Jeunesses anarchistes : UA__ - UAC_ - UACR (Union anarchiste… [communiste] [révolutionnaire]) ; [et al.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
![]() 1921 |
![]() 1921 |
[Vive la guerre ! clament les charognards]
[Vive la guerre ! clament les charognards]. — Paris : Le Libertaire (1895-1939) : UA__ - UAC_ - UACR (Union anarchiste… [communiste] [révolutionnaire]), (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : papier orange ) ; 60 × 40 cm.
sources :
[L’idole patrie et la guerre : grande conférence par Charles-Auguste Bontemps]
[L’idole patrie et la guerre : grande conférence par Charles-Auguste Bontemps]. — Lyon : Comité d’action libertaire (Lyon), (Imprimerie Nouvelle Lyonnaise (Lyon)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 62 × 85 cm.
sources :
[L’objection de conscience et le service militaire obligatoire : conférence publique et contradictoire]
[L’objection de conscience et le service militaire obligatoire : conférence publique et contradictoire]. — Lyon : Comité d’action libertaire (Lyon), (Imprimerie Nouvelle Lyonnaise (Lyon)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 86 × 62 cm.
sources :
[Les questions de population et d’éducation dans le problème de la guerre]
[Les questions de population et d’éducation dans le problème de la guerre]. — Lyon : Comité d’action libertaire (Lyon), (Imprimerie Nouvelle Lyonnaise (Lyon)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 80 × 120 cm.
sources :
[Si la guerre venait]
[Si la guerre venait]. — Lyon : Groupe libertaire de Lyon, (Imprimerie Nouvelle Lyonnaise (Lyon)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 62 × 85 cm.
sources :
[Les anarchistes aux travailleurs]
[Les anarchistes aux travailleurs]. — Genève : le Réveil (1900-1947), [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier rouge ) ; 70 × 50 cm.
sources :
[À bas la guerre !]
[À bas la guerre !]. — Paris : Le Libertaire (1895-1939) : UA__ - UAC_ - UACR (Union anarchiste… [communiste] [révolutionnaire]), (ICC (Imprimerie Centrale du Croissant)). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 91 × 61 cm.
sources :
[Elections législatives de Mai 1932 ; La guerre menace... Rien pour la Vie, Tout pour la Mort]
[Elections législatives de Mai 1932 ; La guerre menace... Rien pour la Vie, Tout pour la Mort]. — Paris : UA__ - UAC_ - UACR (Union anarchiste… [communiste] [révolutionnaire]), (ICC (Imprimerie Centrale du Croissant)). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 91 × 61 cm.
sources :
[Contre la guerre qui menace... Grand meeting]
[Contre la guerre qui menace... Grand meeting]. — [S.l.] : la Patrie humaine, [ ?] (Cootypographie, impr. la). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier orange ) ; 80 × 60 cm.
sources :
[Luttez contre la guerre, abonnez-vous à la Patrie Humaine]
[Luttez contre la guerre, abonnez-vous à la Patrie Humaine]. — Paris : la Patrie humaine, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux : rouge , noir , papier blanc ) ; 120 × 80 cm.
sources :
[Luttez contre la guerre, abonnez-vous à “La Patrie humaine”]
[Luttez contre la guerre, abonnez-vous à “La Patrie humaine”]. — Paris : la Patrie humaine, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; [120 ?] × [80 ?] cm.
sources :
[Grande conférence publique et contradictoire par Jeanne Humbert]
[Grande conférence publique et contradictoire par Jeanne Humbert]. — Bourg-de-Péage ; Romans-[sur-Isère] : LICP (Ligue internationale des combattants de la paix), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
[Guerre à la guerre : peuple debout !]
[Guerre à la guerre : peuple debout !]. — Marseille : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 65 × 100 cm.
sources :
![]() 1935 |
![]() 1935 |
[Guerre à la guerre : peuple debout !]
[Guerre à la guerre : peuple debout !]. — Marseille : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 62 × 86 cm.
sources :
![]() 1935 |
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[La guerre ? Jamais !]
[La guerre ? Jamais !]. — Paris : Le Libertaire (1895-1939) : UA__ - UAC_ - UACR (Union anarchiste… [communiste] [révolutionnaire]), (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.] ; ICC (Imprimerie Centrale du Croissant)). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; [80 ?] × [60 ?] cm.
sources :
[Les anarchistes aux travailleurs]
[Les anarchistes aux travailleurs]. — Genève : Fédération anarchiste romande, [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier rouge ) ; 100 × 65 cm.