Éthiopie

 

 
 

Affichage par année

6 affiches :

 

    [Guerre à la guerre : peuple debout !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Guerre à la guerre : peuple debout !]. — Marseille : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier de couleur ) ; 65 × 100 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : Mundaneum (Mons)
    • Liste des thèmes  : grève : grève générale  ; guerre (généralités)  ; Révolution [sociale]
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Éthiopie  ; guerres : Guerre mondiale , 1 (1914-1918)  ; Italie
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Guerre à la guerre

    Peuple debout !

    La guerre, pour un nouveau partage du monde, est commencée ; l’agression italienne contre l’Abyssinie en est une preuve.

    Après les parlotes des politiciens, et les discussions de la SDN, la parole est aux canons ; la guerre mise hors la loi par toutes les puissances est déclenchée par elle-même.

    Peuple, prends garde !

    Les politiciens t’endorment avec les élections tandis que la guerre fait rage. Sans que tu t’en aperçoives ils te conduisent vers un nouveau carnage, bien plus terrible que celui de 1914-1918.

    Les anarchistes ont toujours dénoncé tous les chefs de tous les partis qui sont d’accord pour défendre leurs privilèges, qui sont ceux du capitalisme.

    Le Front populaire et le Front national réalisent l’Union sacrée.

    La rivalité entre le capitalisme allemand et anglais pour la domination économique du monde fut la cause e la guerre de 1914-1918.

    En 1935 : le même conflit entre impérialisme met la France et l’Angleterre debout l’une contre l’autre, pour la conquête de l’hégémonie en Europe. Le conflit italo-éthiopien n’est que le produit de cette rivalité.

    Peuple, ne marche pas !

    Tu n’a rien qui t’appartienne, tu n’as donc rien à défendre, sinon le droit à l’existence.

    À la guerre réponds par le grève générale insurrectionnelle

    La révolution sociale seule

    peut mettre un terme à toutes les guerres et à toutes les souffrances.

    Les anarchistes.

    Imp. Costes et Sauquet, 69, rue Ed.-Rostand - Marseille


    sources :

    Cette affiche a été imprimée en deux dimensions différentes (62×86 & 65×100).


    1935

    1935
    Affiches liées


    [Guerre à la guerre : peuple debout !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Guerre à la guerre : peuple debout !]. — Marseille : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier de couleur ) ; 62 × 86 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : Mundaneum (Mons)
    • Liste des thèmes  : grève : grève générale  ; guerre (généralités)  ; Révolution [sociale]
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Éthiopie  ; guerres : Guerre mondiale , 1 (1914-1918)  ; Italie
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Guerre à la guerre

    Peuple debout !

    La guerre, pour un nouveau partage du monde, est commencée ; l’agression italienne contre l’Abyssinie en est une preuve.

    Après les parlotes des politiciens, et les discussions de la SDN, la parole est aux canons ; la guerre mise hors la loi par toutes les puissances est déclenchée par elle-même.

    Peuple, prends garde !

    Les politiciens t’endorment avec les élections tandis que la guerre fait rage. Sans que tu t’en aperçoives ils te conduisent vers un nouveau carnage, bien plus terrible que celui de 1914-1918.

    Les anarchistes ont toujours dénoncé tous les chefs de tous les partis qui sont d’accord pour défendre leurs privilèges, qui sont ceux du capitalisme.

    Le Front populaire et le Front national réalisent l’Union sacrée.

    La rivalité entre le capitalisme allemand et anglais pour la domination économique du monde fut la cause e la guerre de 1914-1918.

    En 1935 : le même conflit entre impérialisme met la France et l’Angleterre debout l’une contre l’autre, pour la conquête de l’hégémonie en Europe. Le conflit italo-éthiopien n’est que le produit de cette rivalité.

    Peuple, ne marche pas !

    Tu n’a rien qui t’appartienne, tu n’as donc rien à défendre, sinon le droit à l’existence.

    À la guerre réponds par le grève générale insurrectionnelle

    La révolution sociale seule

    peut mettre un terme à toutes les guerres et à toutes les souffrances.

    Les anarchistes.

    Imp. Costes et Sauquet, 69, rue Ed.-Rostand - Marseille


    sources :

    Cette affiche a été imprimée en deux dimensions différentes (62×86 & 65×100).


    1935

    1935
    Affiches liées


    [La guerre ? Jamais !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    La guerre ? Jamais !]. — Paris : Le Libertaire (1895-1939) : UA__ - UAC_ - UACR (Union anarchiste… [communiste] [révolutionnaire]), (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.] ; ICC (Imprimerie Centrale du Croissant)). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; [80 ?] × [60 ?] cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : fascisme et antifascisme  ; grève : grève générale  ; guerre (généralités)  ; impérialisme  ; pacifisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Allemagne  ; Éthiopie  ; guerres : Guerre mondiale , 1 (1914-1918)  ; Italie
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Libertaire (1895-1939), Le
    • Vie des mouvements  : journal mural
    notes :
    descriptif :


    [ Texte ]

    texte :

    Union Anarchiste

    La guerre ? jamais !

    En cet anniversaire de l’épouvantable catastrophe de 1914-1918, à l’heure où se précisent les menaces d’une nouvelle boucherie mondiale, les anarchistes lancent à nouveau le cri d’alarme pour alerter la classe ouvrière.

    Bilan tragique
    Le bilan de l’affreuse tuerie est dans toutes les mémoires : 10 millions de morts, 19 millions de blessés, 10 millions de mutilés, des ruines innombrables, des misères, de la boue et du sang.

    On se souvient aussi que ce sacrifice effroyable devait mettre fin à toutes les guerres.

    La Guerre devait tuer la Guerre !

    Enfin, les charges financières qu’elle a amenées font peser sur les nations un tribut de plus en plus lourde supporté par les seuls travailleurs.

    La situation présente
    Mais à côté de ce bilan tragique, la guerre a apporté par l’accélération du développement de l’économie capitaliste, le renforcement des rivalités impérialistes. Les grands courants économiques qui pourraient être canalisés par l’entente libre des peuples sont barrés par les impérialistes vainqueurs comme le nôtre.

    L’après-guerre qui devait amener le règne de la démocratie universelle a vu en fait le triomphe des formes politiques les plus brutales, tel le fascisme. Et celui-ci a pu trouver un sûr point d’appui en utilisant le mécontentement populaire, en Italie et en Allemagne notamment, né des circonstances politiques créées par les traités.

    Par un enchaînement fatal, le cercle infernal se referme : une guerre en appelle une autre.

    Le jour où le déséquilibre des forces en présence aura disparu, où les dirigeants fascistes des nations brimées par les impérialistes vainqueurs seront en état de soutenir une guerre, le conflit éclatera. La course aux armements où se sont frénétiquement engagés tous les gouvernements fait redouter que ce jour n’approche.

    Les vetos dérisoires de la Société des Nations restent lettres mortes. Et cet organisme qui devait arbitrer par le Droit les différends entre peuples, démontre chaque jour un peu plus son impuissance. En Extrême-Orient, le Japon poursuit sa politique de rapines. Cependant que dans l’Allemagne d’Hitler, les chefs nazis reprennent la vieille revendication pangermaniste de la poussée vers l’Est ; l’Italie multiplie les provocations pour s’emparer de l’Éthiopie.

    La question de la redistribution des terres européennes et coloniales sera de nouveau posée par la force. Les peuples se trouveront en présence d’une nouvelle guerre mondiale.

    Il faut empêcher la guerre
    Peut-on empêcher cette nouvelle boucherie ? Nous répondons oui !… Oui, à condition que le prolétariat comprenne où on le mène et veuille ne compter pour son salut que sur lui-même.

    Qu’il se souvienne de la honteuse trahison des chefs « révolutionnaires » en 1914.

    Qu’il se souvienne qu’alors tous les peuples belligérants, abusés par leurs gouvernants respectifs auxquels s’étaient joints les chefs de la social-démocrates, partirent convaincus de la justesse de la cause qu’ils défendaient.

    Maintenant comme alors, ce serait toujours l’adversaire le premier agresseur.

    Contre la prochaine Union Sacrée
    Ce n’est pas l’attitude actuelle des dirigeants socialistes et communistes qui peut nous rassurer. Jamais la méfiance qu’ils nous inspirent n’a eu plus de raisons de s’affirmer. La nouvelle politique d’alliance poursuivie par Staline, au nom de la Russie, risque de nous entraîner dans une nouvelle conflagration mondiale. La prochaine Union Sacrée déjà se réalise.

    La préparation psychologique à la guerre est poussée activement par les chefs révolutionnaires.

    Nous ne sommes pas des pacifistes bêlants. Mais nous refusons d’être dupes des mauvaises raisons, ou des distinguos trop subtils entre guerres « justes » et guerres « injustes » qu’on invoque déjà à chaque occasion pour préparer les esprits à l’idée de la guerre.

    Et nous disons que du jour où cette idée est acceptée, la catastrophe devient fatale.

    Espérer transformer la guerre impérialiste en guerre révolutionnaire est un leurre, car la déclaration des hostilités serait une première défaite du prolétariat.

    Dès maintenant le prolétariat doit répondre un NON ! catégorique à la guerre.

    Et par l’opposition individuelle et collective, par la GRÈVE GÉNÉRALE INSURRECTIONNELLE, se préparer à dresser un barrage efficace au cas où le capitalisme oserait se lancer dans l’aventure.

    C’est une tâche qui requiert, dès maintenant, l’union au-dessus des tendances, de tous les esprits clairvoyants et indépendants décidés à refuser toute participation à de nouveaux massacres.

    Chaque semaine, lire Le Libertaire,
    organe de l’Union Anarchiste, 29. rue Piat, Paris (20e)

    L’Union Anarchiste

    [marque syndicale] Imprimerie Spéciale du Libertaire 19, rue du Croissant Paris

    Celte affiche ne peut être apposée qu’avec un timbre de 1 fr. 08, plus les taxes minimales. s’il y a lieu.

    Barrer cette affiche d’un large trait de couleur.


    sources :

    Affiche parue en pages centrales de : Le Libertaire : organe hebdomadaire de l’Union anarchiste n° 460 (40e année, 4e série, vendredi 2 aout 1935).

    La phrase « Barrez d’un trait de couleur avant affichage » rappelle, qu’en France, seuls les documents officiels peuvent être affichés imprimés en seul noir sur papier blanc.



    [Peuple d’ici]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Peuple d’ici]. — Bordeaux : la Révolte (Bordeaux), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 76 × 56 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : colonialisme  ; fascisme et antifascisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Espagne  ; Éthiopie  ; Italie
    • Noms cités (± liste positive)  : Fourton, D.
    • Presse citée  : Révolte (1935-1936), la
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    texte :

    Peuple d’ici

    Sous prétexte d’abattre le fascisme, tous les partis politiques de gauche ont épousé la cause de la Société des Nations.

    Grâce à leur propagande, le bon peuple, naïf, a répété ces paroles d’un chef notoire “Contre le fascisme je mets sac au dos et je prends le fusil”.

    Or, le peuple, une fois de plus a été odieusement trompé par ses chefs.

    La Société des Nations n’est, pas plus aujourd’hui qu’hier, la Société des Peuples. Aujourd’hui. comme hier, elle reste, la Société des gouvernants, la Société des Capitalistes.

    Lorsque la SDN a désigné comme l’agresseur : Mussolini, le Maître cruel, féroce, du peuple italien, elle a seulement exprimé la volonté des capitalismes d’Angleterre, de France etc. de participer au partage, à la curée, des richesses de l’Ethiopie.

    Son premier acte a consisté à donner aux Ethiopiens des armes. Ainsi, ce peuple qui cossait la domination la plus effroyable, celle de ses Maîtres : ses Ras et son Négus, pour ne pas tomber sous la domination aussi douloureuse — mais pas plus — du tyran de l’Italie, aura la possibilité de se faire massacrer honorablement.

    C’est le seul bénéfice que la S. D.N.accorde au peuple de l’Ethiopie en loi donnant des armes.

    Et l’Ethiopie tombera, ensuite, aussi certainement que si elle ne s’était pas battue et n’avait pas fait tuer le meilleur de sa jeunesse, sous la coupe des négriers modernes, civilisés, blancs et Européens, les financiers de France, d’Angleterre, d’Italie et… d’Amérique.

    Enfin, la S. D. N. a menacé Mussolini de sanctions. Et tous les politiciens de gauche, ont réclamé des sanctions. Duperie ! Les sanctions sont sans effet réel, diplomatiques, financières, économiques, tant qu’elles ne s’accompagnent pas d’un blocus très sévère de l’Italie et des pays neutres limitrophes. Or ce sont là sanctions militaires.

    Et tout le monde sait que ces sanctions-là, c’est la guerre !

    Les sanctions, c’est du chiqué, du bluff.
    Ou les sanctions, c’est la guerre !

    En réclamant les sanctions, le peuple croyait-il demander, exiger la guerre ?

    Non, certes ! Ses bergers. l’on trompé. Il croyait lutter contre le fascisme.

    On ne supprime pas le fascisme par la guerre. Vaincue, l’Italie, vomirait sans doute son Duce et le fascisme aurait vécu dans ce pays.

    Mais Victorieuse, la France se vautrerait aux pieds de ses militaires. de ses “glorieux héros”, de ses Ramollot ou de ses de La Rocque et connaîtrait à son tour le fascisme le plus abject.

    “On ne porte pas la liberté aux peuples, à la pointe des baïonnettes”.

    Peuple d’ici, jette tes regards autour de toi. À côté de richesses inconcevables, tu crèves de faim. Ta police et ton armée assurent “l’ordre” par l’éternelle méthode de la trique et du plomb. Tes prisons sont pleines de travailleurs, de penseurs, de pacifistes, cependant que cafés, théâtres, boites de nuit, casinos, regorgent de parasites, de viveurs de déséquilibrés.

    Peuple d’ici, tandis que tes gouvernants festoient et merdoient avec les rois en rupture de ban, avec les militaires, tes financiers et les politiciens véreux des pays fascistes, leur police, par ordre, remet entre les mains de leurs bourreaux, les frères d’Italie, d’Espagne ou d’ailleurs, qui fuyant leurs tyrans venaient, confiants te demander asile.

    Peuple d’ici, une à une on te vole tes libertés ! Ne cours pas chasser les fascismes d’au-delà des frontières, mais chez toi-même, chasse ton propre fascisme et donne au peuple éthiopien, comme eu peuple d’Italie, comme à tous les autres peuples, l’exemple d’une société fraternelle, sans Dieux, ni Maîtres.

    Édition de La Révolte
    Timbrer à 72 centimes

    Le Gérant, D. Fourton
    Imprimerie spéciale
    4 et 6, impasse du Square Palais-Gallien


    sources :

    Affiche parue en pages centrales de La Révolte : organe anarchiste du Sud-Ouest nº 17 (20 décembre 1935)