1898
34 affiches :
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1870 - XX settembre - 1898
Italiani !
Il martirologio del popolo italiano non si chiuse colla data del venti settembre 1870. Il Quirinale - succeduto al Vaticano - dopo aver qualificato par una [baloussada ?] la rivendicazione di Roma all’Italia, categgiandola con tutti i mezzi suggeriti da una politica ipocrita e antinazionale, ne ha continuato l’esecranda missione nella tirannide politica e sociale, lasciando arbitro il pontefice nelle assurdità religiose et libero di cospirare ai danni del paese.
Da tutte le isole, da tutti gli stabilimenti penali d’Italia son grida angosciose di oppressi che giungono a noi invocanti il conforto della solidarietà.
Il dispotismo regio ha stesso maggiormente la sua rete funerea ed ha orbato a migliaia, bambini e spose, del padre et del compagno.
Il Pensiero non pote ancora « in Italia » spezzare le catene secolari ; ancora i suoi martiri si contorcono nei ceppi che l’Evo Medio lego in retaggio alla Corte Italiana.
Cittadini !
Il XX settembre di quest’anno, dopo le recenti repressioni sanguinose la ogni parte d’Italia e giorno di lutto per gli animi liberi.
Raccolti in un solo pensiero vogliamo lo sguardo ai nostri fratelli oppressi - non feste, non gazzarre - insultanti sarcasmi per le vittime della più brutale reazione ; un voti a che catene e ceppi [debbato ?] presto cadere infranti.
Progreso de la Boca. Semanario de Boca y Barracas • Circulo Internacional de Estudios Sociales • Circolo Italiano Socialista • Club Giordano Bruno (Boca) • Associazione Anticlericale (Boca) • Alleanza Repubblicana (Boca) • Circolo Mazzini (Boca) • Circolo Ugo Bassi (Boca) • Centro Repubblicano • L’Amico del Popolo. Giornale repubblicano • L’Avvenire. Periodico Comunista-Anarchico • La protesta humana : periódico anarquista • Ciencia social. Revista de sociologia, artes y letras • La vanguardia • Circulo Obrero Israelita • Circulo Obrero Socialista • Circulo de Estudios Sociales • Circulo Carlos Marx • Los Hijos del Mundo (Almagro) • Grupo Né dio né padrone (Barracas) • L’Agitazione (Barracas) • Gruppo Libertario (Barracas) • Grupo Violenza contro la violenza dominante (Barracas) • Gruppo La Luz • L’Egalité communiste anarchiste • Grupo los Acratas (Barracas) • Sociedad Cosmopolita de Resistencia y colocación de Obreros panaderos • Sociedad Cosmopolita de Resistencia de Obreros Qurtidores
Nota — […]
Avv. Pietro Gori - Prof. [Orzio XX ?] - Adriano [Patroni ?] - E. [Dickmann ?]
Ingresso gratis.
[Imp. Popular,]
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Au peuple
C’est à toi, Peuple, à toi si souvent trompé, que s’adressent ces quelques vérités. Il est bon que tu les entendes, à cette heure, alors qu’une fois de plus tes oppresseurs, Puissants de la Finance, du Sabre ou de la Croix, veulent égarer ta raison par les mensonges de l’antisémitisme.
On te dit tous les jours : « Le Juif est ton ennemi. » Tous les matins, dans les journaux, ici même sur ces murs, tu vois dénoncer un « péril juif ».
Peuple on te troupe,
Ton ennemi n’est pas le juif, « Le péril juif » dont on te menace n’existe pas pour toi.
Quant à l’Antisémitisme, à la faveur duquel certains de tes exploiteurs essaient de rejeter sur d’autres les responsabilités qu’ils assument, c’est un leurre, une duperie.
Le capitalisme, qu’ils soit juif ou chrétien, français ou étranger. Voilà ton ennemi véritable.
Que t’importent à toi, peuple, les querelles de religion, de race ou de nationalité ! Sur la terre, où le soleil luit également pour tous, il n’y a que deux sortes d’hommes : ceux qui peinent pendant toute une vie de misère et ceux qu’enrichit tout ce labeur.
Contre ces derniers, peuple, lève-toi : fais entendre ta voix puissante et réponds aux clameurs antisémitiques par ces cris de vérité et de justice :
Guerre au capital, quel qu’il soit !
Guerre à tous les oppresseurs, quelle que soit leur race, leur nationalité ou leur religion !
Un groupe d’Hommes Libres.
Marseille. — Imprimerie spéciale du Libertaire, 26, rue Sainte.
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Ballotage du 22 mai 1898 — Troisième circonscription de l’Arrt. de St-Denis
Au peuple souverain
Faut-il voter ? Non. Pourquoi ?
Parce que nous somme bernés depuis longtemps par la collection de fumistes qui quêtent vos suffrages sous les appellations les plus variées :
Républicains, Radicaux et Socialises, — voire même Parti Ouvrier Socialiste Révolutionnaire.
L’étiquette de fait rien, — ce sont les “25 fr.” et les “pot-de-vin” qu’ils visent.
La République bourgeoise d’aujourd’hui ou la République socialiste de demain, promise par les doreurs de pilules qui sont candidats et veulent être élus, c’est du même tonneau.
Vous avez à choisir entre des capitalistes qui veulent conserver leur capital acquis en pressurant Populo et des farceurs qui cherchent à leur tout à devenir des capitalistes et qui voient dans la galette parlementaire le moyen commode de vivre grassement aux dépens de tous les travailleurs à qui ils ont monté le job ?
Ne choisissez pas, camarades,
Ne votez pas !
Ne vous donnez pas de maîtres !En 1893, séduit par les doctrines “socialistes” l’arrondissement de St-Denis a nommé 3 révolutionnaires sur 5.
Qu’ont-ils fait ces sinistres blagueurs pour le bien du peuple ? Rien.
Eux, des révolutionnaires, allons donc !
La Révolution, quand son heure aura sonné, aura pour but de supprimer justement tous ces solliciteurs de mandat ; elle aura pour but de donner à l’homme sa liberté pleine et entière. Tant qu’il y aura un État, tant qu’il y aura une Commune, il y aura des maîtres du peuple.
Si nous avions à choisir pour mettre en notre étable entre un cochon gras et un cochon maigre… nous choisirions le cochon gras, parce qu’il coûterait moins cher à entretenir que le maigre qui se jetterait avec avidité sur votre pitance.
Mais nous de voulons ni de l’un ni de l’autre, nous voulons l’homme libre […] terre […] individu à un autre individu.
Aux socialistes révolutionnaires
Vous qui ne prenez pas au sérieux votre rôle de “Souverains” mais qui vous passionnez pour un programme et pour un candidat, savez-vous que par votre attitude dans la lutte électorale vous assumez la responsabilité de toutes les iniquités qui se perpétuent ? Savez-vous que cette action constitue une très réelle complicité ?
Apprenez que l’Autorité n’a pas que des partisans, elle a aussi des adversaires. Ses crimes dans la passé, son impuissance dans le présent, ses dangers dans l’avenir ont armé formidablement contre elle tout ceux qui, soucieux de vivre en paix et en joie lui ont voué une haine implacable et sont résolus à lui livrer une guerre sans relâche.
N’écoutez donc ni les promesses des bourgeois d’hier, ni celles des bourgeois de demain qui s’intitulent révolutionnaires.
N’allez pas au scrutin i
Dites-vous bien que les uns ne valent pas mieux que les autres. Que ce soit Renou, Verbeckmoes ou Marquez (le rallié) c’est toujours l’Autorité, c’est-à-dire le contraire de la liberté.
Allons ! debout, camarades de chaîne et de misère, que chaque candidat trouve devant lui un anarchiste décidé à lui faire rentrer dans la gorge ses flagorneries. Que partout l’écho retentisse du seul mot d’ordre humanitaire : Révolte contre les maîtres !
Et jusqu’à ce que sonne l’heure, ne votons pas. Abstention ! Abstention !
Et nous ne verrons plus, quand toute la masse comprendra bien son intérêt et n’élira pas de maîtres, les Panama, les chemins de fer du Sud, les affaires Dreyfus et Zola.
Quand nous n’élirons plus personne, nous ne verrons plus de pareils scandales, parce que l’homme en pleine possession de sa liberté intégrale ne sera plus embarrassé pour vivre et touchera le bonheur par la liberté, par la complète indépendance.
Le suffrage universel est le plus grande fumisterie de ce siècle.
Il n’a rien donné au peuple ; il a paralysé au contraire en lui le sentiment de la naturelle justice qui provoque la révolte contre l’oppression. Il a permis le changement des maîtres, il a laissé sunsister les chaînes de l’esclavage, il les a même reforgées de nouveau plus solides et plus lourdes !
Est-ce vrai ? — Oui.
Alors, ne votons point.
Et crions tous :
Vive l’Abstention !
Les libertaires de Clichy-Levallois
Vu, le candidat pour la rime : Jean Bouchet
Paris. — Imp. Grandidier, 15, rue Levieuville.
L’adresse de l’imprimeur est celle du Père Peinard.
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Élections législatives du 8 mai 1898
Au populo
Mince de scie, nom de dieu, encore des élections !
M’est avis que nous devrions en avoir soupé et être dégoûtés en plein de la politique.
Les députés sortants nous ont assez prouvé que c’est une sacrée infection et il ne faut plus s’y laisser prendre ; les nouveaux seront du même tonneau que les anciens. À défaut d’amour pour le populo, ils en pinceront bougrement pour les chèques. C’est le métier qui veut ça.
Donc, il n’y a pas à hésiter pour choisir dans la chiée de candidats, — sortis de partout, kif-kif les crapauds par la pluie, — envoyons aux pelotes ces fumistes, dont le meilleur ne vaut pas un pet de lapin et qui n’ont qu’un but : bien vivre aux dépens du travailleur.
Qu’ils soient réactionnaires, ralliés opportunards, radigaleux ou socialos, c’est tous des pognonistes.
Oh ! avant le vote, ils sont patelins en diable et pour un peu vous suceraient les doigts de pied. Une fois élus, barca, ils se foutent de nous ; parbleu, ils sont nos maîtres ! En effet, quel est le turbin des bouffe-galette une fois installés à la Chambre ? Fabriquer des lois, toujours contre le populo, au profit des riches.
Les lois, voilà ce qui fait notre malheur. Il est temps d’enrayer le mouvement.
Pour ça, ne votons plus, soyons nous-mêmes et prouvons que nous avons plein le dos des fumisteries politiques, que nous ne voulons plus engraisser tous ces parasites.
S’abstenir, c’est affirmer qu’au lieu de moisir dans la misère, on veut manger à sa faim, avoir des habits selon les saisons, un logement confortable, du travail selon ses forces, que tout être valide doit produire, s’il veut manger et ne doit pas vivre aux dépens du producteur.
Et tous nous serons heureux. Mais pour ça plus de gouvernance, cette mécanique qui opprime le faible et soutient le fort et que sanctionne le bulletin de vote.
Tout à tous,
La terre aux paysans, l’usine aux ouvriers, la mine aux mineurs, il nous faut ça.
Plus de patrons, nous pouvons vivre sans eux, qu’ils essayent de vivre sans nous.
C’est-il en votant que nous arriverons à ça ? Non.
Quel est le bine-être que nous a donné le bulletin de vote ?
Royauté, Empire, République se succèdent, ça change de nom et c’est tout.
Connaissons nos droits et nous pourrons nous passer de tous ceux qui veulent faire notre bonheur et qui profitent de notre ignorance pour nous prendre : force, santé, jeunesse, intelligence.
Une fois vieux, nous crevons dans la misère. Pour lors, au lieu de voter, alignons-nous pour la
Révolutions Sociale…
Les libertaires des quatre-chemins
Vu, le candidat pour la frime :
Paris. — Imp. Grandidier, 15, rue Lavieuville
Texte identique à une affiche de 1893.
L’imprimerie Grandidier est à l’adresse d’Émile Pouget. Affiche parue avec Le Père Peinard n° 79 (24-avril-1er mai 1898) où lest imprimé le commentaire :
LES AFFICHES DU PÈRE PEINARDAvec ln présent numéro, les copains se rinceront l’ail de l’affiche du Père Peinard au Populo que leur marchand a dû leur délivrer en prime, avec le caneton.Mais Il ne suffit que de s’en rincer l’œil soi-même.Foutre non ! Il faut la coller sous le nez des bons bougres qui ont encore les lucarnes farcies de bouze do vache et, pour ça, le mieux est de la coller sur les murs.Par quantités, l’affiche du Père Peinard au Populoa est expédiée aux prix suivants :Le cent, franco, 1 fr. 50.Aux copains qui pourront s’en payer un millier, le mille sera expédié, .franco, pour 13 francs.Pour que les affiches puissent être collées sans timbres, elles doivent être signées par un candidat. Et comme il y a dans l’arsenal légal une garce de loi interdisant à un type de se porter candidat dans plus d’une circonscription, il s’en suit qu’il faut autant de candidats que de circonscriptions. D’un bout de la France à l’autre il y a à peu prés 600 bouffe-galette à nommer — et foutre, pour bien faire, il faudrait qu’il y ait à peu près autant de candidats abstentionnistes qui se fichent dans les jambes des ambitieux, candidats pour de bon.Être candidat nécessite quelques formalités remplir. Les voici résumées :On se fend d’abord d’une babillarde ainsi conçue :Je soussigné, Tartempion, demeurant rue des Pommes-Cuitas, à Tel-Endroit,Vu la loi du 17 juillet 1889,Déclare nue porter candidat aux élections législatives du 8 mai 1898, dans la circonscription de Trifouilly-les-Chaussettes, département des Andoulliards.Fait à Tel-Endroit, le… 1898.Signé : Tartempion.On laisse sécher ; puis, on s’en va à la mairie, accompagné de deux témoins qui doivent parapher eux aussi la déclaration de candidature afin de certifier que Tartempion est bien Tartempion et il n’y a plus qu’à réclamer le cachet de mossieu le maire — cachet qui s’obtient illico.Ensuite, il ne reste qu’à envoyer la déclaration de candidature au préfet du département ousqu’on se colle candidat, — et dans les quarante-huit heures on reçoit un récépissé de la Déclaration de candidature… On peut dès lors se foutre en campagne et coller des affiches à tire-larigot !À supposer qu’un copain de Paris veuille se porter candidat à Saint-Quentin ; s’il perche dans le XVIIIe. il ira faire viser sa déclaration à la mairie du XVIIIe et il l’expédiera ensuite au préfet de l’Aisne qui lui enverra le récépissé.Si le copain en question veut se porter à Paris c’est — toujours après le visa de la mairie — au préfet de la Seine qu il doit expédier sa déclaration.Ça fait, on est candidat !On n’a donc plus qu’à opérer : si c’est des affiches du Père Peinard au Populo qu’on veut fiche sous le blair des prolos, on colle son nom au bas des affiches, à un coin laissé en blanc, soit avec un timbre humide, soit tout bonnement à le plume : « Vu, Taricrnpion, candidat pour la circonscription de Trifouilly les Chaussettes. »—O—
Dans les petits patelins, plus que crans les grandes villes, il y a des copains qui, pour ne pas perdre leur boulot, ne pourront pas se risquer À se bombarder candidats.Les frangins en question se trouveront donc dans le pétrin et, s’il n’y avait pas un joint pour leur dégotter un candidat, ils seraient obligés de coller des timbres sur les affiches, — et ça couterait chérot !… Et, du coup, co serait du pognon bougrement mal dépensé.Pour tourner la difficulté, le père Peinard fait appel à l’initiative des copains : que ceux qui s’en foutent, — tant de Paris que de province, — ceux qui ne craignent pas pour leur situation, fassent parvenir leur nom et leur adresse aux bureaux du Père Peinard, de façon qu’on puisse leur Indiquer un patelin où, en s’y bombardant candidats, ils faciliteront la propagande aux anarchos de l’endroit.- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
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texte
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Aux Algériens
Je viens en Algérie parce que c’est mоn droit, parce que la terre d’Alger est mienne comme celle de tous.
Je n’y apporte ni provocation, ni défi, ni haine personnelle. J’y débarque seul, sans autre escorte que mes convictions, sans autre force que ma confiance en une population dont j’ai toujours entendu vanter les mœurs hospitalières et les sentiments chevaleresques.
À personne je ne demande secours, estimant que je suis sans ennemi, et je repousse à l’avance toute protection, policière ou gouvernementale que je considérerais comme une insulte faite à mes adversaires et à moi-même.
C’est en homme libre que je veux parler à des hommes libres ; c’est avec les seules armes de la sincérité que je veux combattre ; c’est avec mes seules ressources et sous mon unique responsabilité que j’agis.
Je m’adresse à tous et à tous je dis :
« Cherchons ensemble les des maux qui nous accablent. Etudions-les sans autre souci que celui de l’exactitude, sans autre passion que celle de la vérité. »
Si cet appel à la discussion publique, franche, loyale et courtoise a la bonne fortune d’être entendu, cette expérience démontrera que, malgré nоs divergences de vue, nous sommes tous animés de pures intentions, de nobles désirs et d’aspirations élevées , et nous ramènerons la paix en cette ville d’Alger en proie, depuis quelque temps, à de si formidables convulsions.
Habitants d’Alger, Voulez-vous qu’à l’agitation dont vous êtes las succède une action salutaire ?
Voyons, amis, le voulez-vous ?
Je suis, certes, bien peu de chose ; jamais encore je ne suis venu parmi vous ; je ne m’y connais aucune affection et, de vous parler en ces termes est bien osé. C’est mon effacement même qui m’inspire confiance et doit vous prédisposer à m’entendre.
Mes adversaires peuvent être certains qu’ils n’auront à me reprocher ni calomnies, ni injures : je me flatte qu’ils n’emploieront pas contre moi ces manœuvres perfides.
Ils ont des convictions ; ils les exposent et les propagent ; ils font bien. Je ne demande qu’à user du même droit. Ce que, depuis six ans, par la plume et par la parole, je fais en France, je demande à le faire en Algérie.Voudra-t-on m’en empêcher ? Je suis persuadé que non et j’ai l’espoir que, si, prétextant de vaines craintes, le Pouvoir s’arrogeait le droit de violer en ma personne la faculté de circuler librement, de vivre au milieu de vous et d’у parler, vous sauriez le ramener, par votre altitude, au respect de notre commune dignité.
En terminant, j’affirme que les déclarations qui précédent sont l’expression complète et rigoureuse de ma pensée.
Sébastien Faure.
Vu dans Le Droit de vivre, n° 4 (11-18 mai 1898) : « Voici le texte de l’affiche apposée sur les murs d’Alger deux jours avant l’arrivée de notre ami dans celte ville ».
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[ texto ]
- texte :
Certamen socialista libertario
concurso literario internacional
A los obreros en general, á los estudiantes y hombres de ciencia y la prensa en particular, se les invita á concurrir á las sesiones de este concurso que se celebrarán en los días 14 y 15 de mayo, á las p. m. en al salon del Club Francés, calle 4 entre 45 y 46.
Temas propuestos para este concurso literario :
Tema I — “División del trabajo en la actualidad, sus causas, beneficios ó perjuicios que reporta á los trabajadores. Las Artes y Oficios en la sociedad futura.”
Desierto.Tema II — “La familia en la anarquía.”
Definiciones presentadas á este tema : Palmíro, de Burgos (España).Tema III — “Antagonismo entre la ciencia y el principio de autoridad.”
“A demostrar que :
“Siendo la ciencia la enemiga natural y declarada de toda falsedad y opresión, por ser esencialmente filantrópica é investigadora de la verdad, por consecuencia de este antagonismo, es el primer factor del progreso en todas sus manifestaciones, y su desarrollo, su difusión, el mejor medio para regenerar á la sociedad, hallanando el camino á la revolución social, inevitable, y el mas firme sostén de la sociedad futura.”
Definiciones presentadas : Vizconde de Chaux, de Madrid.Tema IV — “El Colectivismo, el Comunismo y el Individualismo, origen é importancia actual y futura de ésta 8 tres teorías socialistas, ¿cual de ellas está mas en armonía con los principios de la Anarquía ?”
Definiciones : Palmiro, de Burgos, Vizconde de Chaux, de Madrid. — P. Mediano, de Villa Catalinas.Tema V — “La niñez en la sociedad futura.”
Definiciones : J. Sanjurjo, de Coruña. — Palmiro, de Burgos. — F. Berti, de Montevideo. — J. de Reis, de Porto (Portugal).Tema VI — “Táctica y medios de hacer fructífera propaganda anarquista entre las masas trabajadoras apesar de las leyes especiales que la prohíben.”
Definiciones : Palmiro, de Burgos. — J. Sanjurjo, de Coruña.Tema VII — “El amor libre.”
Definiciones : E. Alliaume, de Montevideo. — Palmiro, de Burgos.Tema VIII — “¿Es necesaria la organización ?”
Definiciones : Palmiro, de Burgos.Tema IX — “Cual es más eficaz para la emancipación de la clase obrera, ¿la acción Política ó la acción Revolucionaria ?”
Definiciones : E. Alliaume, de Montevideo. — Palmiro de Burgos.Tema X — “Funcionamiento de la Sociedad en Comunismo Anárquico.”
Definiciones : Vizconde de Chaux, de Madrid. — Palmiro, de Burgos.Tema XI — “Ciencias útiles, influencias de las mismas para con el próximo movimiento revolucionario, desenvolvimiento de estas ciencias en la sociedad del porvenir.”
Desierto.Tema XII — “Modo de establecer escuelas elementales libertarias, y medios de sostenerlas. Beneficios que reportaría á la causa del progreso y de la emancipación humana, esta instrucción dada á la niñez.”
Desierto.Tema XIII — “Lámina al lápiz y en cartulina simbolizando la Anarquía y sus mártires : Himno dedicado á la misma.”
Trabajo presentado : Rafael Pórtici, de La Plata.Tema XIV — “Cual la misión de los anarquistas frente cualquier movimiento revolucionario.”
Definiciones : J. Illenatnom, de Lisboa.La Plata, Mayo de 1898
El grupo iniciador Progreso y libertad
Imp. San Martín, calle 49 entro 8 y 9
IISG
Palmiro = V. García ; J. Illenatnom = Montanelli ; F. Berti = Francisco Berri ?- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
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[ imagerie en 13 vignettes : dessin de Lapiz, texte de Jean Grave ]
- texte :
Imagerie des Temps nouveaux — Planche n° 1
Chauvinard
[vignettes numérotées]
1. Chauvinard tire au sort. — 2. Le jour du départ arrivé, les parents commencent à s’apercevoir que la Mère-Patrie prend plus qu’elle ne donne. — 3. Chauvinard commence à prendre un avant-goût du troupeau. — 4. I1 s’initie aux intelligentes manœuvres et à la politesse militaire. — 5. Il s’habitue de plus en plus à être mené en troupeau comme le bétail. 6. Et aux longues stations stupides. — 7. L’État lui sert généreusement la pâtée. — 8. Mais la cantine est là pour aider à l’abrutissement. — 9. Aux colonies, il est un héros ! — 10. Mais le nègre est un animal méchant qui, parfois, se défend. — 11. Sa maigre pension étant insuffisante, il mendie. — 12. Les gendarmes l’arrêtent. 13. Emprisonné, il commence à comprendre que l’organisation sociale ne profite aux uns qu’au détriment des autres.
J. GRAVE, Imprimeur-Éditeur, 140, rue Mouffetard, Paris.
Affiche parue insérée dans Les Temps nouveaux, 4e année, n° 15 (6-12 aout 1898).
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[ texte ]
- texte :
Le Libertaire
Théâtre Moncey
50, avenue de ClichyLe samedi 3 septembre 1898, à 8 heures et demie du soir
Conférence publique et contradictoire par Sébastien Faure
sujet traité
Dreyfus est innocent !
Aux hommes libres !
Oui, Dreyfus est innocent !
Tous ceux qui ont impartialement étudié l’affaire sont acquis à cette conviction.
La vérité éclaté aujourd’hui si lumineuse, si écrasante, que l’État-Major et ses complices en sont épouvantés.
Les feuilles Saint-Dominicaines auront beau mettre tout en œuvre pour perpétuer l’erreur, elles auront beau couvrir d’insultes les défenseurs du droit, il faudra bien que le monument de mensonges et de crimes édifié par les Mercier, les Henry, les du Paty de Clam et les Esterhazy s’effondre un jour ou l’autre.
Il dépend des hommes de cœur et d’énergie que ce jour soit proche. C’est à ceux-là, à tous, quelles que soient leur religion, leur race, leurs opinions politiques et leur situation sociale, que je m’adresse.
* * *
Il faut que toutes les responsabilités soient établies.
Il faut que chacun — si haut placé qu’il soit — supporte le poids de ses fautes.
Il faut que la conscience publique se soulève et exige la vérité tout entière.
Des décisions prises par des militaires, j’en appelle au bon sens des hommes libres. Des arrêts prononcés par les Conseils de guerre, j’en appelle à la justice du Peuple.
* * *
Ma certitude est complète, ma conviction inébranlable. J’irai partout propager la vérité et je ne m’arrêterai que lorsque celle-ci sera triomphante.
Que tous ceux qui sont pénétrés de la confiance qui m’anime fassent de même, et bientôt si formidable sera l’effort, que l’indignation universelle réclamera et accomplira la liquidation sociale démontré.
Sébastien Faure
Mes conférences sont toujours contradictoires. J’invite tout spécialement à celle-ci — et pour y prendre la parole si bon leur semble — les Nationalistes et les Antisémites.
S’ils ont confiance en leurs affirmations, qu’ils viennent les soumettre à la discussion publique.
Sébastien Faure.Entrée : Premières, 1 fr. — Secondes, O fr. 50
Nota. — Cette liage ne peut être affichée que revêtue d’un timbre de 0 fr. 12 centimes.
Imprimerie spéciale du Libertaire, 10, rue Flocou, Paris
Parue au dos du Libertairen° 145 (4-10 septembre 1898).
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[ texte ]
- texte :
[…]
Salle des Mille Colonnes — 20, rue de la gaîté
le samedi 12 février 1898, à 8 heures 1/2 du soir
Conférence publique et contradictoire par Sébastien Faure
sujet traité
L’agitation
d’où vient-elle ? — où va-t-elle ?
À tous,
Placés au-dessus et en dehors des factions qui se disputent le pouvoir, n’ayant d’autre passion que celle de la vérité, nous offrons à tous la faculté de rechercher avec nous, dans une discussion publique, la réponse à ces deux questions.
L’agitation se propage et s’intensifie.
Demain, peut-être, le déchaînement des ambitions politiques et des hypocrisies religieuses fera des victimes.
Il faut au moins savoir pourquoi la bataille et quel en est l’enjeu.
Hautement, sincèrement, nous dirons, nous, les convictions qui nous animent et le but que nous poursuivons.
Si nos adversaires ont des idées, cuis ne redoutent pas de venir les confronter avec les nôtres.
La tribune sera accessible à tous et chacun pourra y exposer librement sa pensée.
Les organisateurs.
Entrée : 50 centimes.
(le placard ci dessus ne peut être affiché)
Imprimeur-gérant : Lafond, 5, rue Briquet — Paris
Parue au dos du Libertaire n° 117 (12-18 février 1898).
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[ texte ]
- texte :
Ligue de la Régénération humaine
Bonne éducation — Bonne naissance
Comité de la Ligue française : président, Paul Robin (de Cempuis)
Eugène Fournière, conseiller municipal ; docteur Meslier, 106, boulevard national, à Clichy
citoyennes Garnier, Blanche Cabaille ; Léon Marinont, secrétaireSamedi 15 janvier 1898, à 8 h /2 du soir
à la Maison du Peuple de Paris, 4, impasse Pers (47, rue Ramey)
Conférence publique
par les citoyens
Eugène Fournière, conseiller municipal ; docteur Meslier, de Clichy
Sujet traité :
I. — Le néo-malthusianisme et le socialisme ;
II. — Des avantages multiples que présente le limitation scientifique du nombre des naissances.Pris d’entrée : 0,20 c., pour frais de salle.
Les citoyennes sont spécialement invitées
Nota. — Les dames sont spécialement invitées.
La Ligue de la régénération humaine publie la brochure Moyens d’éviter les grandes familles. Adresser les demandes au secrétaire, Léon Marinont, 8, rue de Tanger, Paris. Prix : 0,50 c.
Imp. Alb. Rancin, 39, rue Simart
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[ texte ]
- texte :
Élections législatives de mai 1898
Des libertaires chalonnais aux travailleurs
Les dirigeants vous appellent aux urnes. Les écouterez-vous ? Sanctionnerez-vous encore votre esclavage ?
Combien vous faudra-t-il d’années pour vous convaincre de la stérilité du suffrage universel ?
Une fois de plus vous allez confier à des intrigants ou à des imbéciles le soin de penser, d’agir et de parler en votre nom.
De nouveau retentiront à vos oreilles ces mots magiques : Patrie ! Représentation nationale ! Souveraineté du peuple ! et autres duperies avec lesquelles on fascine le peuple.
Nous constatons cependant avec un certain plaisir que le système électoral organise, car le public se désintéresse complètement des élections.
Il n’y a plus de réunions passionnées ! Il n’y a plus d’ardentes polémiques oratoires !
La lutte électorale est morne et l’agitation est restreinte aux candidats et à leurs courtiers d’élections.
L’heure des explications est venue !
Camarades,
Si la servitude n’a pas annihilé en vous tout esprit d’indépendance, si les politiciens n’ont pas détruit en vos cerveaux toute idée d’émancipation et de dignité.
Soyez des hommes et non des machines !
Ne votez pas, sans demander à vos candidats, bleus, blancs ou rouges, la preuve qu’ils peuvent faire quelque chose pour le peuple en général et pour les travailleurs en particulier ;
Ne votes pas, sans exiger la preuve de ce qu’ils appellent des réformes.
Ces preuves, les candidats ne vous les fourniront pas ! Donc ne votez pas !
Sachez surtout que, quelle que soit la forme du gouvernement qui vous régisse, à quelque couleur qu’appartienne votre candidat, — en un mot que vous votiez blanc ou noir — vous n’obtiendrez jamais rien, tant qu’existera le régime du salaire et la propriété individuelle.
Les modifications législatives et gouvernementales ne changeront rien à la situation économique des travailleurs.
Ce qu’il faut c’est une transformation sociale ! Elle est devenue nécessaire et fatale !
On vous appelle Peuple souverain ! Et, chaque jour, vous obéissez à des lois iniques ; on vous accable d’impôts, de vexations, d’injustice… À quoi donc se résume votre souveraineté ? Vous devriez commander et il vous faut obéir sans cesse !
Vous voyez donc bien que votre souveraineté est un leurre !
Camarades ! Voulez-vous avoir les mains nettes et la conscience tranquille ? Voulez-vous ne plus avoir votre part de responsabilités dans les futurs Panamas, les futurs Fourmies et les futurs Madagascars ? Voulez-vous ne plus contribuer au maintien de toutes les misères et de toutes les iniquités ? N’abdiquez pas vos droits !
Si vous voulez rester des esclaves, allez aux urnes !
Si vous voulez devenir des Hommes Libres.
Ne votez pas !
Des libertaires aux travailleurs.
vu : le candidat pour la forme :
Imprimerie du Père Peinard 15 rue Lavieuville Paris
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[ texte (annonce de conférence) ]
- texte :
Marseille. — Salle Rossi, aux Chartreux — Marseille
Le lundi 26 septembre 1898, à 8 heures et demie du soir
Conférence
publique et contradictoire par
Sébastien Faure
sujet traité :
Dreyfus est innocent !
Aux hommes libres !
Oui, Dreyfus est innocent !
Tous ceux qui ont impartialement étudié l’affaire sont acquis à cette conviction.
La vérité éclate aujourd’hui si lumineuse, si écrasante, que l’État-major et ses complices en sont épouvantés.
Les feuilles Saint-Dominicaines auront beau mettre tout en œuvre pour perpétuer l’erreur, elles auront beau couvrir d’insultes les défenseurs du droit, il faudra bien que le monument de mensonges et de crimes édité par les Mercier, les Henry, les du Paty de Clam et les Esterhazy s’effondre un jour ou l’autre.
Il dépend des hommes de cœur et d’énergie que ce jour soit proche.
C’est à ceux-là, à tous, quelles soient leur religion, leur race, leurs opinions politiques et leur situation sociale, que je m’adresse.
***
Il faut que toutes les responsabilités soient établies.
Il faut que chacun — si haut placé soit-il — supporte le poids de ses fautes.
Il faut que la conscience publique se soulève et ecige la vérité toute entière.
Des décisions prises par des militaires, j’en appelle au bon sens des hommes libres. Des arrêts prononcés par les Conseils de guerre, j’en appelle à la justice du Peuple.
***
Ma certitude est complète, ma conviction inébranlable. J’irai partout propager la vérité et je ne m’arrêterai que lorsque celle-ci sera triomphante.
Que tous ceux qui sont pénétrés de la confiance qui m’anime fassent de même, et, bientôt, si formidable sera l’effort, que l’indignation universelle réclamera et accomplira la liquidation sociale démontrée nécessaire.
Sébastien Faure
Mes conférences sont toujours contradictoires. J’invite tout spécialement à celle-ci — et pour y prendre parole si bon leur semble — les nationalistes et les antisémites.
S’ils ont confiance en leurs affirmation, qu’ils viennent les soumettre à la discussion publique.
Sébastien Faure
Entrée : 50 centimes
https://fr.wikipedia.org/wiki/S%C3%A9bastien_Faure#/media/File:Dreyfus_est_innocent.jpg
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[ texte ]
- texte :
Élections législatives du 8 mai 1898
Première circonscription du XVIIIe arrondissement. — Quartier des Grandes-Carrières
Édouard Caris, candidat abstentionniste
Peuple réfléchis !
En ce moment de période électorale, les murs sont garnis d’affiches, toutes plus alléchantes les unes que les autres. On te fait des promesses, on te supplie : prend garde, les dents des loups sont usées, ils ne peuvent plus te mordre sans que tu leur en pose de nouvelles ; c’est pourquoi ils se font doux et suppliants.
Hier encore, ils te mordaient ; aujourd’hui ils t’implorent. Seras-tu assez fou pour leur poser un nouveau dentier ?
Réfléchis ! Dois-tu voter, oui ou non ?
Si tu votes, tu obtiendras de nouvelles lois, desquelles tu ne pourras te peindre quand elles te frapperont, car tu auras nommé des maîtres pour les faire. Si ton candidat ne passe pas, tu seras le joueur malheureux, mais tu n’auras pas le droit de te plaindre ; car seul celui qui n’a pas joué a le droit de ne pas vouloir payer les frais de la partie.
Réfléchis, malheureux, tu veux ta liberté, et tu veux des lois ! Mais songes que les lois entrainent la répression, et que la répression est une entrave à la liberté. Donc réfléchis te dis-je, car il n’y a pas trois partis. Il n’y en a que deux, celui des oppresseurs et celui des opprimés. Tant qu’aux nuances des candidats, ce sont des bâtons teints de différentes façons, mais frappants. Tout en votant, tu choisis le bâton de la couleur qui te plait le mieux pour être frappé.
Et puis je te pose cette question si facile à résoudre : L’homme peut-il oui ou non se diriger seul ? Si oui, pas besoins de dirigeants. Si non, il pourra bien moins en diriger d’autres.
Tu me parles de mettre des hommes intelligents, tu ne saurais les trouver, personne ne possédant l’aune à mesurer les intelligences et comme dit le proverbe, dans l’incertitude, abstient-toi. C’est le conseil que je te donne.
Te voila averti, à toi d’agir, j’ai fait mon devoir, fais le tien, en criant avec moi : Vive l’harmonie de l’humanité par la liberté intégrale !
Vu, le candidat abstentionniste :
Édouard Caris
Paris. — Imprimerie Caris, 37, rue Lamarck
-
Édouard Caris est domicilié à Angers
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[ texte ]
- texte :
Élections législatives de mai 1898
Électeurs manceaux
Une fois de plus vous êtes conviés à exercer un droit à manifester votre opinion, c’est-à-dire à faire une fois de plus abnégation de votre souveraineté.
Après cinquante années (un demi-siècle) d’expérience, après les résultats obtenus et constatés, qu’a pu produire le Suffrage universel est-il possible de continuer, de perpétuer cette néfaste et criminelle comédie ?
N’est-il pas temps de porter un jugement sur la valeur de cette arme soit disant émancipatrice (le suffrage) qu’un bourgeoisie aux abois, assoiffée de pouvoir, jeta en pâture à tout un Peuple confiant, avide de liberté, et qui, dans ses premières manifestations se retourna si cruellement contre lui ?
Les boucheries de juin 1848 furent en effet les premières conséquences du Suffrage universel.
Vingt années d’Empire, la guerre de 1870, l’assassinat de trente-cinq mille Parisiens : les expéditions de Tunisie, du Tonkin, du Dahomey, de Madagascar, les turpitudes honteuses du Panama, tout cela n’est-il pas suffisant pour condamner à jamais l’usage de cette arme qu’on appelle le bulletin de vote.
Avec nous vous direz oui ! Oui ! Mille fois, oui !
Travailleurs,
Voter ! c’est assumer toutes les responsabilités des évènements que la lutte entre les exploiteurs et exploités doit fatalement produire comme à Aubin, à La Ricamarie, comme à Fourmies.
Voter ! c’est continuer et sanctionner toutes les iniquités sociales dont les travailleurs sont de plus en plus victimes.
Voter ! c’est attenter à la liberté et à la vie d’autrui, et même on vous a déjà promis de nouvelles tueries.
Voter ! c’est faire abnégation de tous ses droits, c’est faire abandon de sa souveraineté, c’est retourner au servage, c’est se faire un plat valet, puisqu’on se donne un maître. C’est s’avilir.
Non, mille fois non. Travailleurs, plus longtemps vous ne vous ferez les complices de ceux qui vous mentent de vos ennemis, de vous bourreaux.
Non, vous les fils de la Révolution, plus longtemps vous ne voudrez sacrifier votre indépendance, votre souveraineté, votre liberté, votre vie par le bulletin de vote, et vous vous abstiendrez.
Vous vous abstiendrez, et votre abstention consciente sera le premier pas qui doit vous conduire à la réalisation de vos aspirations qui sont les nôtres, et qui se peuvent définir ainsi :
Plus de gouvernants, plus de gouvernés ! Plus de dirigeants, plus de dirigé ! Plus de serfs, plus de valets, plus d’esclaves !
L’homme libre, dans l’humanité entièrement libre.
Ni Dieu, ni Maîtres.
vu : le candidat pour la forme :
Imprimerie du Père Peinard 15 rue Lavieuville Paris
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[ texte sur papier de couleur ]
- texte :
Élections législatives de mai 1898
Peuple !
La période électorale est ouverte, pompeusement décorée du titre de « consultation nationale ». Elle ne fait qu’affirmer une triple évidence :
La fourberie avide des candidats,
La mauvaise foi de la presse qu’ils paient pour lancer leurs programmes,
L’inconscience de la masse votante ahurie par les boniments et mystifiée par les réclames.
Peuple,
Tous les candidats te flattent, donc tous te trompent.
Tout flatteur vît aux dépens de celui qui l’écoute.
Arrière tous ces fumistes
peuple ne vote pas !
Le groupe :
Les Hommes Libres.Marseille. — Imprimerie spéciale du Libertaire, A. Gourdouze, 26, rue Sainte.
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texte
- texte :
Élections législatives du 22 mai 1898
Scrutin de ballotage
Candidature de protestation
Pour la révolution italienne
Meeting
Maison du peuple, impasse Pers, 47, rue Ramey
Jeudi 19 mai 1898, à 8 h. 1 /2 du soir
Orateurs E. Girault, Boicervoise, Lévy, Tortelier, Bateau, Sadrin, Bestiaux, Brunet, Bordenave.
Appel à tous les Révolutionnaires
Dans un énergique et sublime élan de révolte, les révolutionnaires italiens se jettent résolument contre un pouvoir inique qui les affame, afin d’arracher à la bourgeoisie, à la royauté, un peu plus de pain, un peu plus de liberté. La prison, puis les balles et la mitraille ont répondu aux révoltés ; 1.000 des nôtres (de l’aveu mème des dirigeants) sont couchés sur les pavés de Milan, la répression commence, terrible, impitoyable, et menace d’arrêter l’élan populaire pour le noyer dans une mare de sang.
Les révolutionnaires de Paris, les sincères, tous ceux qui ont des leurs couchés, là-bas, au bagne ou dans les fosses du Père-Lachaise, tous ceux dont les amis, les frères, les pères sont tombés pour la liberté, tous ceux qui ont souffert pour la Grande Cause, tous ceux qui ont au cœur ou dans le cerveau, un Idéal de raison et d’humanité, tous ceux-là vont-ils rester sourds aux cris de douleur de nos frères d’Italie qui luttent et meurent en opprimés pour les opprimés.
Paris, le Paris des faubourgs, le Paris des Révolutions de 1848 et de 1871, va-t-il se réveiller ? Sinon pour aider par l’action nos frères d’Italie, tout au moins pour leur porter secours, les soulager, les encourager.
Des emprisonnés, des blessés, des affamés, des veuves, des enfants, vont avoir à supporter d’affreuses tortures.
Révolutionnaires de toutes les écoles et de tous les partis,
Militants de tous les pays,
Irons-nous à eux ? Nous l’espérons !
La Révolution n’a pas de frontières !
Les opprimés n’ont pas de pays !
La patrie des gueux est une : L’Humanité.Vive la Révolution Universelle !
Vu : le candidat de protestation.
Entrée : 0 fr. 25 centimes
P.S.— Le Comité de Gt Révolution italienne fait appel à tous les citoyens qui voudraient secourir par solidarité les camarades italiens. Permanence tous les jours, de 10 h. du matin à midi, 1, rue Lavieuville.
Paru en page 3 de Le Droit de vivre, numéro 5 du 18-24 mai 1898
Pour le « massacre de Bava Beccaris » (Milan, mai 1898) :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Massacre_de_Milan
https://it.wikipedia.org/wiki/Moti_di_Milano- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
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texte
- texte :
Élections législatives du 8 mai 1898
Le Droit de vivre
Journal hebdomadaire paraissant le mercredi
Nous voici en pleine fureur électorale, le Suffrage Universel apparaît à tous comme une branche de commerce capitaliste. C’est le sport de la flagornerie, des calomnies et des promesses mensongères.
Électeurs, si nous faisions un peu notre compte, Droit et Avoir, le voulez-vous ?
Depuis cinquante ans, toujours dupés, nous votons à certaines dates, et donnons ainsi, à d’autres hommes le droit de nous commander, de nous faire des lois et de nous punir si nous n’observons pas ce qu’ils ont voté.
Qu’avons-nous obtenu pour améliorer notre existence ? rien : les députés font leurs propres affaires et non les nôtres. Ils ne peuvent faire que les lois politiques, de répression, de conservation de l’ordre meurtrier établi. De la question de la vie de chaque jour qui rend chacun de nous si anxieux, des moyens de vivre pour l’ouvrier et le miséreux, il n’en est jamais question dans les parlements.
Dans ces assemblées on ne peut s’occuper que d’impôts à prélever, de dépenses à formuler, de libertés à entraver, d’alliances et d’emprunts à contracter, de fêtes à donner aux despotes, d’illusions à entretenir chez le peuple et de sang à verser.
Les parlements ne sont institués que pour gérer et défendre les intérêts des riches. Bien fourbes et bien niais sont les socialistes ambitieux qui désertent les rangs du prolétariat et osent affirmer qu’il peut sortir une émancipation quelconque du Suffrage Universel.
Les lois qui semblent tout d’abord favorables à notre délivrance ne tardent pas à être tournées contre nous : par l’instruction obligatoire les curés et les laïques meublent le cerveau de l’enfant contre lui-même, ils lui apprennent la résignation, le respect de ses maîtres, des biens pris sur notre travail et notre misère.
Quels sont les résultats des lois contre le clergé ? jamais il n’a été plus puissant, il parle ouvertement d’exterminer les incroyants, exalte les temps maudits des siècles d’inquisition où tout tremblait devant la robe blanche d’un dominicain, où la pensée humaine ne pouvait s’affirmer que sur les bûchers.
Selon son habitude historique, le clergé commence sa guerre religieuse contre la race juive sachant bien, qu’après l’extermination des juifs, rien ne résistera à ses projets sanguinaires. Ce qui se passe à Alger actuellement est fait pour ouvrir les yeux plus aux aveugles.
Les députés ont fait des lois pour balayer les routes et les rues des pauvres sans travail, sans pain et sans gite, qu’ils qualifient de voleurs et relèguent à Cayenne.
Ils ont voté les lois scélérates et la police secrète devient un scandale public, elle interroge concierges, patrons, administrateurs, sur qui lui est signalé ou lui déplait, et dresse des listes de suspects.
Que deviennent ces listes ? À qui sont-elles destinées ? Ce genre de police que nous supportons nous fait ressembler à une nation de mouchards.
Un mouvement de faits, sinon d’idées, en arrière de 1848, s’accentue. Le dégoût épouvantable de la vie qui nous est faite, à tous, sévit, sur la population, les suicides isolés et par groupes qui ont lieu chaque jour le prouvent.
Nous étouffons sous la cagoule autoritaire. Nous voulons de l’air. Nous voulons vivre !
La Terre, d’où vient toute chose, offre à tous ses fruits et ses richesses, ne connait ni bâtards, ni parias ; elle peut produire, aidée par la science, vingt fois le nécessaire à ses habitants, et cependant, les populations sont en proie à la faim, à la misère ? et ce sont ceux qui travaillent le plus qui n’ont rien ! Dans les pauvres ménages, le pain est mesuré aux enfants. Cet ordre de choses injuste doit changer. C’est par la propagande des idées libertaires et la révolte qu’il le sera.
Électeurs, n’aliénez pas votre liberté, ni vos intérêts en les confiant à un autre homme. Ne vous choisissez pas de maîtres, gardez le droit de vous révolter, celui de vivre.
Vu le candidat :
Nota. — Cette feuille peut-être affichée, non timbrée, mais revêtue du nom d’un candidat, en période électorale
Adresser tout ce qui concerne le Droit de vivre à Constant Martin, 12, impasse Briare (rue Rochechouart), Paris
Imprimerie spéciale du Droit de vivre, 55, rue d’Hauteville, Paris
Paru en page 4 de Le Droit de vivre, numéro 3 du 4-11 mai 1898
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- descriptif :
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[ texte ]
- texte :
Grand meeting
public et contradictoire
Salle Octobre
46, rue de la Montagne Sainte-Geniéve, 46
Vendredi 8 juillet 1898 à 8 heures et demie précices du soir
avec le concours de
Louise Réville, publiciste
Brunet, Girault, Tortelier, Sadrin, etc.
Ordre du jour :
Zola et les étudiants
Groupe organisateur : Le Cri de révolte
Paris — La Petite Imprimerie, 9, rue de Clignancourt - Téléphone 407-52
« Sainte-Geniéve » pour « Sainte-Geneviève »
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- notes :
- descriptif :
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[ texte ]
- texte :
Salle Chayne
12, rue d’Allemagne, 12
Le samedi 22 janvier 1898, à 8 heures et demie du soir
Grand meeting public & contradictoire
organisé par le journal Le libertaire
ordre du jour
Sabre et goupillon
orateurs inscrits
Sébastien Faure, Broussouloux, Henri Dhorr, etc,Les derniers avènements ont eu l’heureux résultat de faire tomber les masques et de préciser nettement la situation.
On sait aujourd’hui que sous les impostures : Patrie, Drapeau, Honneur de l’Armée, Antisémitisme, se dissimule une honteuse alliance entre
Le sabre le goupillon
Cette alliance avait mobilisé, lundi soir, ses troupes de première ligne : Sociétés de tir et de gymnastique ; organisations patriotiques, groupements antisémites, cercles catholiques, petits braillards rive-gauche de la réaction.
Ils étaient des milliers, au Tivoli Vaux-Hall, réunis dans le but de réclamer au gouvernement de curés que nous subissons des poursuites contre tous ceux qui refusent de collaborer à leur odieux projet de dictature.
Quelques centaines d’hommes de courage et de conviction ont réduit à l’impuissance leurs ardeurs belliqueuses ; mais leur fureur de répression n’a lait que puiser une force nouvelle dans la rage de cette mémorable raclée.
Camarades,
Nous offrons à ces incorrigibles souteneurs de l’Église et du Militarisme l’occasion d’exprimer publiquement les sentiments qui les animent et le but qu’ils poursuivent.Celle intéressante discussion mettra en présence : les partisans de l’éteignoir et ceux de la lumière, les individus qui tentent de ressusciter un passé de despotisme, de misère, et les hommes spis aspirent à un avenir de bien-être, d’affranchissement.
Ceux qui assisteront à cette instructive rencontre d’opinions contradictoires verront, sans difficulté, de quel coté se trouve la raison.
Le Libertaire
Cette page ne peut être affichée
Prix d’entrée : 50 centimes
L’imprimeur-Gérant : Lafond, 5, rue Briquet
Parue au dos du Libertaire n° 114 (22-29 janvier 1898).
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- notes :
- descriptif :
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[ texte ]
- texte :
Pour les familles des récentes victimes des lois scélérates
Maison du Peuple, 47, rue Ramey (impasse Pers)
Le samedi, 26 novembre 1898, à 8 h. 1/2 du soir
Grand meeting
public et contradictoire de protestation contre
les lois scélérates
Avec le concours assuré de
Aristide Briand — Antoine Cyvoct — Émile Janvion — Charles Malato —Pierre QuillardÀ tous !
Les lois de décembre 1893 et de juillet 1894 sont une honte.
On les a dénommées « scélérates », on a eu raison.
Elles constituent un attentat permanent à la sécurité de chacun.
Véritable prime inerte à la délation, elles convertissent ce pays en une nation de mouchards.
Les Gouvernants prétendent quelles elles n’ont été faites qu’en vue de circonstances exceptionnelles et que, présentement, elles ne sont pas appliquées.
Avec leur ordinaire impudeur, les Gouvernants mentent.
La conférence anti-anarchiste se propose la généralisation des lois scélérates aggravées. Par des mesures internationales, d’une rigueur sans précédent dans l’histoire, les réacteurs de tous pays s’apprêtent à traquer impitoyablement les hommes d’indépendance et de Vérité.
Camarades !
Se taire, s’incliner serait ta pire des fautes en même temps que la plus déshonorante des lâchetés.
Nous ne commettrons ni cette faute, ni cette lâcheté.
Nous protesterons.
Et vous joindrez à notre cri d’indignation l ’expression de votre colère et de voire révolte.
Ce sera le moyen le plus sûr de conjurer le système d’oppression par lequel les Dupuy de toutes les nations se préparent à étouffer la propagande et l’action de ceux qui veulent l’Indépendance libre dans la Concorde universelle.
Entrée : 50 centimes
Imprimerie spéciale du Libertaire, 10, rue Flocon, Paris
Parue au dos du Libertaire n° 157 (27 novembre-3 décembre 1898).
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- notes :
- descriptif :
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[ texte ]
- texte :
Au Tivoli Waux-Hall
12, rue de la Douane, 12
Le samedi 15 janvier 1898, à 8 heures et demie du soir
Grande réunion publique et contradictoire : le huis clos
organisée par le journal Le Libertaire
Ordre du jour
Le huis clos
Orateurs inscrits :
Sébastien Faure — Louise Michel
Henri Dhorr — Broussouloux — Tortelier
Aux hommes libres !
Ce n’est pas en raison des intérêts particuliers en jeu que l’ignoble comédie judiciaire du Cherche-Midi nous passionne.
C’est à cause des questions d’ordre général qu’elle soulève.
De Dreyfus ou d’Esterhazy, quel est le traitre ? — Nous l’ignorons.
Hormis ceux qui sont résolus à ne rien dire, nul n’est en état d’apporter des preuves.
Ce qui est certain, c’est que ces deux affaires restent enveloppées dans les ténèbres du Huis clos.
Qu’il s’exerce contre nos amis ou nos ennemis, qu’il innocente ou frappe, qu’il soit complet ou partiel.
Le huis clos est une infamie
Car le huis clos, c’est la voix étouffée, c’est l’impossibilité pour celui qu’étreignent les griffes judiciaires de présenter librement sa défense ; c’est la lettre de cachet sournoisement rétablie, avec cette circonstance terriblement aggravante : la lettre de cachet avait un caractère nettement arbitraire, le huis clos se couvre des oripeaux de la légalité.
La clameur anarchiste a toujours protesté contre ce mode de jugement ; aussi notre réprobation contre le huis clos, s’appliquât-il à un ennemi, à un officier, reste entière.
Le huis clos, on s’en est servi, on s’en sert, on s’en servira pour condamner les anarchistes ; il a permis de flétrir, de déporter un juif ; demain, on peut le mettre à profit contre les socialistes, les radicaux, les pensées libres, les volontés hautaines, contre tout ce qui vibre, sait et veut.
Ici, on invoquera la raison d’État ; là, les intérêts de la patrie ; ailleurs, la saine morale ; partout, la sécurité publique ou nationale. C’est ainsi que, demain, un gouvernement aux abois peut l’appeler à son aide contre tous ceux dont il voudra se débarrasser.
Le huis clos, c’est en conséquence la prescription, la prison, la peine capitale suspendues sur tous.
C’est abominable ! C’est révoltant !
N’y aurait-il que cette circonstance en la question Dreyfus-Esterhazy qu’il faudrait s’y intéresser.
Le Libertaire
Prix d’entrée : 50 centimes
L’imprimeur-Gérant : Lafond, 55, rue d’Hauteville, Paris
Ce placard ne peut être affiché
Parue au dos du Libertaire n° 113 (8-22 janvier 1898).
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- notes :
- descriptif :
[ images d’Épinal sur l’affaire Dreyfus ]
- texte :
Histoire d’un innocent
Imprimerie Pochy, Paris ?
[…]
Bernard Lazare, cité.
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
[ texte sur papier de couleur ; dessin (frontispice du Père Peinard, le cordonnier « À la botte au cul, Peinard, gniaff, journaleux » mettant en fuite : clergé, magistrature, police, capitalisme, …) ]
- texte :
Ballotage du 22 mai 1898
Le Père Peinard au populo
Ça ballotte, ça ballotte… Mais ça ne boulotte guère, nom de dieu !
Pauvre populo, t’es rudement ballot ! À preuve, l’indigestion de votaillerie que tu t’es foutue la semaine dernière.
Tu savais pourtant de quoi il retourne ? Tu étais fixé sur les candidats ! Tu n’ignorais pas que c’est tous fripouille et Compagnie !
Avant l’élection, les mendigots de suffrages t’ont promis la lune sur un plat, — après, une fois élus, ils se foutent de ta fiole dans les grands prix !
Tu savais ça, cré pétard !
Pourtant, tu as fait kif-kif les cabots qui retournent à leur vomissement : tu as pris au serieux ton couillon de devoir électoral et tu as coupé dans
La Foire aux Mensonges !
Et ce n’est fichtre pas fini : voici la ressucée électorale qui s’amène, — tu vas ballotter !
Ensuite ?… En seras-tu plus bidard ?
Je t’en fous, le pain sera toujours cher, la bidoche inaccessible et tu restera le jacque — plumé vif, tondu ras, écorché jusqu’à la gauche ! Les riches et les gouvernants la mèneront joyeuse, s’empiffreront de bons morceaux et toi, créateur de toutes les richesses, frusqué de guenilles, logé des turnes malpropres, tu te calleras des briques.
Tu seras donc voté pour la peau !
À peine te restera-t-il la maigre satisfaction d’avoir usé de ta souveraineté.
Ta souveraineté ?… Parlons-en !… Une sacrée manivelle qu’on t’as foutue là !
Ça dure trois secondes. Moins longtemps que les amours d’un moineau. T’es souverain — juste le temps de lâcher ton torchecul dans l’urne. Puis, bonsoir, en voilà pour 4 ans.
Pour s’offrir dix minutes de souveraineté réelle il faudrait vivre aussi vieux que Mathusalem.
Inutile d’en savoir plus pour comprendre ce qu’est la votaillerie : c’est comme qui dirait le
muselage universel
un outil de domination inventé par les jean-foutre de la haute, afin de nous laisser confire à perpète dans la mistoufle et mijoter dans l’abrutissement avec l’illusion de la liberté.
Comment de dépêtrer de ce fourbi dégueulasse ?
Y a pas à chercher midi à quatorze heures. Il n’y a qu’un joint efficace : un chambardement aux petits oignons.
Il s’agit d’épousseter — à grand renfort d’éventails à bourriques — la putain de société actuelle, car tout y va de guinguois, — au point que les pauvres bougres qui triment le plus sont ceux qui bouffent le moins ;
Il s’agit d’envoyer paître la vermine dirigeante : accapareurs, banquiers, ratichons, jugeurs et toute la marloupaille chameaucratique.
Cela fait, mon bon populo, tu seras à la noce !
Tous les esclavages auront été fichus à l’égout : l’esclave patronal, l’esclavage familial et aussi le hideux esclavage militaire.
Et donc, après on vivra en frangins, sans chichis ni emmiellement, — sans patrons ni gouvernants !
Mais foutre, je le rengaine : pour que ça vienne, il faut fiche la taillerie au rancard et se farcir de nerf et d’initiative.
Le Père Peinard
Vu, le candidat pour la frime :
Bons bougres, pour plus d’explications, payez-vous chaque dimanche, le Père Peinard réflecs d’un gniaff, pour deux ronds, chez tous les libraires, on en voit la farce. — Ceux qui voudront s’offrir la présente affiche n’ont qu’à acheter le numéro du dimanche 22 mai.
Paris. — Imp. Grandidier, 15, rue Levieuville.
Paru dans Le Père Peinard n° 83 (22-29 mai 1898).
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
[ texte sur papier de couleur ; dessin (frontispice du Père Peinard, le cordonnier « À la botte au cul, Peinard, gniaff, journaleux » mettant en fuite : clergé, magistrature, police, capitalisme, …) ]
- texte :
élections aux conseil généraux et d’arrondissement
Le Père Peinard au populo
Encore une foire électorale ! Rien d’époilant ce coup-ci : il ne s’agit que des Conseils Généraux et d’Arrondissement.
De la roupie, donc !
Mais de la sale roupie, de l’infecte poison, — comme d’ailleurs toutes les fumisteries votardes.
En effet, pourquoi nous fait-on voter ?
Pour escamoter nos droits et (par le tour de passe-passe qu’est une élection) nous faire gober que si nous sommes malheureux et opprimés, c’est que nous aimons l’être.
Quand nous avons donné pleins pouvoirs aux jean-fesse que nous qualifions « nos élus les chameaucrates se paient notre tête : « Vous êtes dans la purée ? À vous la faute !… Il fallait voter mieux… »
Et, bonne poire, le populo se laisse foutre de soi ! Il se console en se promettant de mieux voter le prochain coup.
Quelle infecte couleuvre ! Voter bien ou mal ne change rien à l’alignement social : ce n’est pas la façon
dont on abdique qui est mauvaise, — c’est l’abdication elle-même.On s’imagine, en changeant les types qui font tourner la manivelle sociale, empêcher cette garce de mécanique de nous dégraisser et de nous broyer.
Erreur, nom d’une pipe !
C’est les institutions qui sont dégueulasses, et c’est à elles qu’il faut s’en prendre 1 Non pour les réviser et les rafistoler, — mais pour les fiche carrément au rancard.
Et comme, dans le fumier social, les institutions s’étayent l’une l’autre et concourent toutes à notre écrabouillage, c’est à toutes qu’il nous faut faire la guerre.
C’est pourquoi, malgré que les Conseils Généraux et ceux d’Arrondissement ne soient guère que la trente-sixième roue de la guimbarde gouvernementale, il n’y faut pas ménager les bâtons, afin de paralyser tant et plus leur satané fonctionnement.
Que sont ces cochonnes de parlottes ?
L’antichambre de l’Aquarium !
C’est là que se concentrent les politicards en herbe, les pognonistes en graine et autres mauvaises gales ambitieuses. C’est là que ces marloupiers lient des relations et tirent des plans, — tant pour nous masturber que nous voler.
Et ce n’est pas tout ! En plus de cette besogne immorale, qui vise à perpétuer l’abrutissement du populo, les Conseils Généraux et d’Arrondissement s’éduquent au chapardage en répartissant l’impôt et en nous soutirant la belle galette pour engraisser les rentiers et les budgétivores.
Ces parlottes sont donc des nids de malfaiteurs de La haute, — de même que toutes les parlottes de l’État.
C’est pourquoi, d’ici que l’on soit assez costauds pour leur couper la chique, soyons au moins assez marioles pour entraver leur recrutement.
Torchons-nous des bulletins de vote !
Mais, fichtre, ne nous montons pas le job : ce geste ne suffira pas à foutre en l’air la mistoufle !
Tant qu’on n’aura pas déblayé le plancher social des gouvernants, des capitalos, des galonnards, des ratichons et de toute la fripouille parasiteuse, nous mijoterons dans la dèche et notre seul espoir sera de crever à la peine, ou — si on a des protections à l’hôpital…
Cet avenir n’a rien de champêtre !
À nous d’y mettre un bouchon, en alignant, — à la force du poignet, — nue société galbeuse, échenillée de dirigeants et d’exploiteurs, et où, par conséquent, on se la coulera bougrement douce !
Le Père Peinard
Vu, le candidat pour la frime : Grandidier
Bons bougres, pour plus d’explications, payez-vous chaque dimanche, le Père Peinard réflecs d’un gniaff, pour deux ronds, chez tous les libraires, on en voit la farce. — Ceux qui voudront s’offrir la présente affiche n’ont qu’à acheter le numéro du dimanche 31 juillet.
Paris. — Imp. Grandidier, 15, rue Levieuville.
Paru dans Le Père Peinard, 2e série, n° 93 (31 juillet au 7 aout 1898) qui la présente : « L’Affiche anti-votarde . L’affiche ci-contre peut-être, — telle quelle, — détachée du journal et collée, sans timbre, n’importe dans quel patelin où il y a une élection soit au Conseil Général, soit à celui d’Arrondissement. Comme je l’ai expliqué la semaine dernière, pas ici besoin de déclaration pour être candidat à ces garces d’élections et on peut l’être en même temps dans plusieurs patelins. C’est très légal ! Les copains qui n’auraient pas encore fait leurs demandes d’affiches n’ont qu’à se patiner : c’est toujours 2 francs le cent ».
Le numéro précédent (le n° 92 du 24-31 juillet 1898) annonçait donc :
Toujours des affiches !
L’affiche est un trop galbeux moyeu de propagande pour ne qu’on ne profile pas des rares occases où elle est libérée du timbre.Or, voici que s’amènent des élections pour le Conseil général qui vont avoir lieu le dimanche 31 juillet.À nous de ne pas rater le coche !Pour la circonstance je vais me fendre d’une nouvelle affiche duPère Peinard au Populoqui sera contenue dons le prochain numéro et s’étalera à la page 4 et S du caneton.Les copains qui voudront coller celle cette moitié du caneton le pourront d’autant plus facilement que pour les élections au Conseil général c’est franc : peut être candidat qui veut, n’importe où et dans plusieurs patelins à la fois. Donc l’affiche en question, qui sera signée d’un candidat pour la frime, sera toute prête à être collée.Il va être fait un tirage à part de l’affiche et elle sera expédiée à raison de2 francs le cent.Seulement, il y a un cheveu : on n’a guère de temps devant soi !C’est dimanche prochain qu’a lieu la foire électorale des Conseils généraux. Or, il faut se patiner ! Que les copains écrivent illico — et illico on leur enverra les affiches qui seront prêtes dès lundi.De la sorte, avec de l’activité, on parera au manque de temps et on ne laissera pas défiler, — sans la saisir par la tignasse — l’occasion do servir au populo, et à bon marché, un plat de vérités.Ce que sont les Conseils généraux les bons fieux le savent : c’est l’antichambre de l’Aquarium. Là se maquillent des alliances entre ambitieux, on y tire des plans pour maintenir le populo dans l’abrutissement et on y prépare le terrain pour les élections futures.Outre ce larbin dégueulasse, le principale besogne des Conseils généraux est de répartir l’impôt.Jolie besogne, nom de dieu !Rien que ça suffirait à les faire exécrer du populo.Cela, l’affiche du Père Peinard au Populo l’expliquera par le menu, afin de faire toucher du doigt aux plus bouchés qu’il n’y a rien de bon à attendre des assemblées délibérantes : pas plus des Conseils généraux que des autres !- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
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[ texte ; dessin (« avant l’élection », le candidat montre la lune ; « après l’élection », l’élu montre la lune de son postérieur en montant à l’« Aquarium »-Chambre des députés) par Maximilien Luce ]
- texte :
Élections législatives de mai 1898
Le Père Peinard au populo
Avant l’élection
Le candidat. — Je vous promets la lune. Je vous la donnerai ! Je le jure !
Après l’élection
Les votards. — Tartempion… ta promesse ?
L’élu. — La lune ? La voila, bougres d’empaillés.vu : le candidat pour la forme :
[Bons bougres, payez-vous chaque dimanche, le « Père Peinard » réflecs d’un gniaff, pour deux ronds, chez tous les libraires, on en voit la farce. — … ]
[impr. … Imprimerie du Père Peinard 15 rue Lavieuville Paris .]
Luce d’après un catalogue d’expo de Maximilien Luce : "Peindre la condition humaine" Somogy Editions d’Art. — Parait en supplément dans Le Père Peinard, 2e série n° 81 (8-15 mai 1898).
L’affiche sera réutilisée en 1902, toujours au Père Peinard. Le cliché sera repris pour l’édition du Libertaire en 1910 (in : Guillaume Davranche, Trop jeunes pour mourir : ouvriers et révolutionnaires face à la guerre, 1909-1914, L’Insomniaque, Libertalia, 2014, p. 101).
Une carte postale est aussi sortie : https://cartoliste.ficedl.info/article5189.html
La parution de cette affiche est commentée dans le précédent numéro dans Le Père Peinard, 2e série n° 80 (1er-8 mai 1898) :
LES AFFICHES DU PÈRE PEINARDLa foire électorale se dévide et dans les patelins où les copains ne se sont pas encore alignés pour dégotter un candidat pour la frime, Il faut qu’ils fassent vite passé le 3 mal (cinq jours avant l’ouverture des tinettes) il n’y aura plus moche de se bombarder candidat.Les retardataires n’ont donc qu’a so patiner, nom de dieu !Je ne reviens pas sur les mie-mots de la déclaration de candidature.J’en ai assez cause dons les numéros précédents.La semaine dernière, les acheteurs au numéro et les abonnés ont reçu en prime l’affiche du Père Peinard au Populo.Ceux qui désirent en tapisser les murs de leur patelin peuvent s’en payer ; toujours aux prix suivants :Le cent, franco, 1 fr. 50.Aux copains qui pourront s’en payer un millier, le mille sera expédié, franco, pour 13 francs.Comme je l’ai déjà jaspiné, l’affiche à une sacrée supériorité sur le journal en [effet …] s’adresse à ceux qui ne savent pas [lire ?] et à ceux qui ne peuvent pas.Pour se payer un journal, il faut déjà en principe un [… ?] pour ce qu’il dégoise ; il faut aussi avoir les moyens de se l’offrir.Supérieure au canard, l’affiche tire l’œil de tous et — au grand œil — s’offre à tous, se laisse lire par tous.Le purotin qui voudrait bien se payer le journal et s’en prive faute de braise ; de même que le bougre qui, tout en ayant les moyens de l’acheter s’en passe, parce qu’il n’a pas les boyaux de la tète suffisamment décrassés ;Tous deux lisent l’affiche !Aussi, dans les riches périodes où le populo entra en branle, le journal a vivement fait de s’émanciper : il se fait affiche !Pendant la grande révolution — de 1789 à 1791 — l’Ami du Peuple de Marat et le Père Duchesne d’Hébert ne se bornaient pas à se débiter au numéro : on les collait aux coins des rues et un bon bougre en faisait la lecture à haute voix.La gouvernante connalt la puissance d’expansion de l’affiche ; aussi — tant et plus I — elle lui serre la vis avec Impôt.À nous donc d’en user largement, le peu de temps que — dans leur intérêt — les jean-foutre de la haute la libèrent de l’impôt.Or, justement, pour en profiter en plein, le père Peinard a eu l’idée d’accoucher d’uneAffiche illustréequi paraitra mardi et que les copains pourront se payer, pour l’affichage, à raison deTrois francs cinquante le cent, francoL’affiche illustrée reproduira l’idée des deux dessins parus dans le dernier numéro : le candidat promettant la lune aux électeurs et, une fois élu, leur montrant son cul.Du format du Père Peinard tout ouvert elle tiendra donc quatre pages du caneton qui, pour cette fois, sera tiré sur papier de couleur, de manière à en permettre le placardage.Pour l’affichage, il va être fait un tirage à part du dessin (à 1 fr. 50 le cent, comme je l’ai dit). Les cameras qui en désirent sont priés de le faire savoir vivement afin qu’on lise le tirage qui doit être terminé mardi.- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
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[ texte ; dessins : ouvrier en 1788 (poches vides sur fond de Bastille), ouvrier en 1898 (poches vides, sous fond de la colonne de la place de la Bastille à Paris) ]
- texte :
Le Père Peinard au populo
kif-kif bourriquot !
En 1788. — La Bastille bouchait le faubourd Antoine et le Populo bouffait des cailloux.
En 1898. — De la Bastille il ne reste que la cheminée… On est gavé de grands principes et sevré de bricheton et de biftecks.
Bons bougres, payez-vous chaque dimanche, le « Père Peinard » réflecs d’un gniaff, pour deux ronds, chez tous les libraires, on en voit la farce. — Ceux qui voudront s’offrir la présente affiche n’ont qu’à acheter le numéro du dimanche 17 mai 98.
Cette affiche ne peut être placardée sans un timbre de 18 centimes.
Imprimerie du Père Peinard 15 rue Lavieuville Paris.
Affiche parue dans Le Père Peinard (9e année, n° 91, du dimanche 17 au 24 juillet 1898).
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
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- texte :
es anarchistes et la candidature Drumont.
— Je vous propose de châtier un fourbe, l’imposteur Drumont, également ingrat. Les anarchistes se sont appliqués à Ste-Pélagie à lui rendre la prison moins désolante. Je le sauvai de la folie. Sa cellule était au-dessus de la mienne ; chaque nuit, Drumont frappait avec le manche de son balai à mon plafond et me criait : « Vous dont les fenêtres donnent sur la rue, apercevez-vous des juifs venant brûler la geôle ? »
— « Rassurez-vous, répondais-je ; je ne vois que la sentinelle nous gardant. » Je le réconfortais ; il me priait de l’éveiller en cas d’alerte. Pour être choyé par nous, Drumont jouait au révolutionnaire ; il chantait la dame dynamite ; il donnait de l’argent pour répandre le goût de la bombe. Drumont paya pour qu’on tentât d’éditer l’ode du père la Purge, commençant par cette strophe :
Puisque du Christ, le sang, les pleurs,Tyrans, n’ont pu former vos cœursAux sentiments de la colombe,Gare la bombe !Oui, Drumont essayait de se montrer un fervent de la nitroglycérine et combien de fois il insinua que ce n’était pas dans les maisons particulières qu’il fallait porter les engins, mais dans les cavernes du Sénat et du Palais-Bourbon. Vous savez comme Drumont déchanta, quand Vaillant suivit ses désirs. Il paraissait écrire en faveur de la grâce de Vaillant, mais vingt fois il exprima que le fait de notre ami était un exécrable attentat. Dès lors, vous jugeâtes l’individu que vous ne voulûtes plus connaître et alors la vilenie de celui qui, sans nous, n’aurait pu supporter sa prison, se montra. Les scribes qui nous avaient lait des mamours vous appelèrent mouchards, vendus aux juifs, ils vous dirent vendus aux juifs, parce que vous connaissiez l’être.
Un péril autrement redoutable que le péril juif est celui du prêtre. Les juifs peuvent amasser des fortunes, leur accaparement ne retardera pas l’heure de la reddition des comptes ; mais les congrégations religieuses ont vu leurs biens portés de 800 millions, en 1881, à deux milliards en 1898 ; elles ont édifié des écoles où s’atrophie la raison des enfants.
Le juif peut accaparer, nous le voyons faire ; mais le cagot, d’une main montre le ciel et de l’autre, sans que nous nous en apercevions, vide nos poches.
Camarades, vous êtes de ceux qui s’en aperçoivent, de là les outrages des antisémites, leurs calomnies, leurs mensonges. Vous les avez mis en déroute dans cent réunions ; à Tivoli-Vaux-Hall vous étiez 70 contre 3,000.
Depuis, les antisémites sont obligés d’emprunter aux brigades des recherches un agent possédant nos photographies, afin que, reconnus, l’entrée nous soit barrée, et ce sont ces rosses qui ont osé ailer dire qu’ils vous faisaient manger la colle , puis, à mille contre deux, ils ont tenté d’assassiner nos amis.
Est-ce que nous n’allons pas, compagnons, leur faire payer çà ?
Ils vont revenir, ces beaux matadores, ces triomphateurs d’Afrique. Si nous faisions passer Scipion par Grenoble, qu’en pensez-vous ?
Drumont fera annoncer sa venue, l’heure, le jour. Drumont aime les ovations préparées, les manifestations cuisinées. Voulez-vous que nous poivrions la sauce ?
Je vous en prie, mes vieux camarades, venez les 6 et 7 mai aux réunion électorales donnés par les candidats libertaires, nous y discuterons sur la façon dont nous pourrions conjurer nos voix avec les cris de la jeunesse catholique et montrer à tous ces noirs coco qui font semblant de vouloir la France aux français, mais qui tente en réalité de la livrée au jésuite, leur montrer que nous sommes bien de France et pas du Paraguay.Affiche signalée signalée par le journal antisémite et colon d’Algérie La Dépêche algérienne du 6 mai 1898, page 1. « Les anarchistes et la candidature Drumont ».
« L’appel suivant aux anarchistes, signé Paul Martinet, a été affichée cette après-midi, sur les murs de Paris » :
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bd6t5330845/f1.item.zoomPour « La Dame Dynamite » (1885) du Père La Purge, voir :
https://canto.ficedl.info/spip.php?article732- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
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[ texte sur papier de couleur ]
- texte :
Éditons législatives du 8 mai 1898
Les travailleurs révolutionnaires libertaires de la région de l’est de Paris et de la banlieue
Aux travailleurs
Encore une fois nous sommes appelés à voter. Encore une fois ceux qui nous gouvernent et nous opprimes vont de par leur propre volonté nous faire choisir de nouveaux maîtres.
Avant de nous prononcer sur cette question nous nous sommes demandés ce que pouvaient bien faire pour nous tous ces candidats qui viennent solliciter nos suffrages.
Le suffrage universel depuis 50 ans qu’il fonctionne n’a produit pour tous les travailleurs que des déceptions et des colères ; depuis cette époque, les divers gouvernements qui se sont succédés, n’ont fait que puiser dans le parlementarisme, la force nécessaire à la conservation de leurs privilèges.
La République actuelle qui, dès sa naissance avait fait miroiter aux yeux des travailleurs, l’espérance en des améliorations sociales, n’a fait que continuer les errements des gouvernements précédents. Bien mieux le gouvernement de la République au lieu d’être la chose publique, est devenu un gouvernement tyrannique et bourgeois, en se faisant le défenseur des capitalistes et le complice des malversations et des voleurs de la haute banque.
Nos femmes, nos filles continuent à faire concurrence dans les fabriques à leurs époux et à leurs frères pour le plus grand profit de nos exploiteurs, nos fils continuent à peupler ces bagnes qu’ont nomment casernes où ils ne cessent d’être tourmentés par leurs officiers qui les excitent et les poussent à être les assassins de leurs pères.
Quand enfin, nous les travailleurs, lassés de crever la faim, nous voulons mettre un terme à nos souffrances au moyen de grève ou de manifestations quelconques : les fusils Lebel sont là pour nous mettre à la raison. Exemple : Fourmies.
Travailleurs, il est temps que cela cesse, il est donc inutile de compter sur nos représentants car chaque loi fabriquée par ces mannequins est une entrave à la liberté individuelle.
Souvenons-nous qu’il y a quatre ans, ces mêmes représentants ont voté les lois que nous avons appelées scélérates, ou le droit de penser et d’émettre une opinion contraire à celle de nos gouvernants est assimilé au délit d’association de malfaiteurs.
Que pensons-nous de ces voleurs de liberté ! Pensons aussi à ce que nous coûtent les impôts votés chaque année par nos représentants et voyons un peu la situation budgétaire.
La dette publique pour la France se monte actuellement à 35 milliards 821.000.000 de francs. Le budget actuel est près de 4 milliards : 634 millions sont sacrifiés pour entretenir 580,000 soldats en temps de paix pour la défense absolue des intérêts capitalistes et gouvernementaux. 296 millions vont à la marine pour le seul profit des expéditions lointaines et ruineuses, et pour la satisfaction et la cupidité des financiers véreux.
Sur ce budget de 4 milliards, 1.200 millions sont donnés aux rentiers au détriment de la classe ouvrière, laquelle est chargée d’impôts et fournit la rente aux rentiers ; 56 millions servent chaque année à entretenir les religions, lesquelles enseignent l’erreur et le mensonge en corrompant les jeunes cerveaux.
Travailleurs ! Ces faits bien établis, continuerons nous à être la dupe des gouvernants. Cette souveraineté dont on nous parle tant, n’existe pas pour nous. Tant que dans la société il existera des exploiteurs et des exploités, la liberté et l’égalité ne seront que des mots. Ne sommes nous pas sous la dépendance de nos patrons ?
Le suffrage universel qui n’a no sanction ni garantie pour l’électeur ne pet servir que les intérêts des ambitieux, car le candidat qui, la veille de l’élection se ait petit, devient, lorsqu’il est élu, le maître absolu de ses actes, et par conséquent de notre souveraineté.
Que devons-nous faire pour arriver à l’amélioration de notre situation ?
Nous abstenir de voter.
Il est inutile de perdre notre temps et notre énergie à soutenir et à nous servir d’un système qui n’a jamais pu et ne pourra jamais servir à notre émancipation. C’est pourquoi nous vous conseillons l’abstention : non l’abstention irraisonnée et indifférente ; mais l’abstention consciente et active. Partout dans nos ateliers, dans nos réunions, faisons comprendre à nos camarades que la société actuelle doit disparaître pour laisser place à une organisation plus en rapport avec le droit qu’a tout être humain de vivre — et non seulement de vivre — mais encore de jouir et de satisfaire aux besoins, sans aucune entrave. Combattons donc avec énergie tous ces mendiants de suffrages de quelques condition qu’ils soient, et de quel masque qu’ils s’affublent : ne voyons en eux que des dupeurs et dévoilons leurs intrigues. Sachons bien nous pénétrer de ces principes :
La liberté ne se donne pas, elle se conquière ; de même que la souveraineté du peuple ne se délègue pas, elle s’exerce.
Notre ennemi, c’est notre maître !
À l’impuissance et à l’hypocrisie de nos gouvernants, opposons l’action qui retrempe nos forces contre l’inertie qui nous aveulit.
Ne votons pas !! Agissons !!
Vive la Révolution Sociale !
Vu le candidat pour la forme :
Paris : Imp. Ch. Gardet, 264, faub. St-Antoine
L’adresse de l’imprimeur est celle du Père Peinard.
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- notes :
- descriptif :
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[ texte ; dessin (« Les Trimardeurs » ou « Les Sans-gîte » : famille sur la route) par Camille Pissarro ]
- texte :
C. Pissarro
Dessin de 1896, imprimé en lithographie pour l’Album des Temps nouveaux, n° 9 (2 avril 1898).
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
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[ texte ]
- texte :
Coalition révolutionnaire
Manifeste
Un coup de force se prépare :
C’est à vous, hommes libres, à vous qui êtes résolus à défendre le présent et à sauvegarder l’avenir, à vous tous, républicains, démocrates, penseurs libres, socialistes, révolutionnaires, libertaires, que nous nous adressons.
Écoulez :
Citoyens,
Les mêmes hommes qui ont voulu étrangler la justice veulent étrangler la liberté.
Peu nombreux, mais hardis et prêts à tout, ils ont fondu tous les partis de réaction en un seul : cléricaux, royalistes, césariens, antisémites, nationalistes.
Ils sont les forces déchues du passé en lutte avec les forces émancipatrices de l’avenir.
Hommes libres,
Si vous laissiez passer, si vous laissiez faire, demain le parti nationaliste égorgerait la liberté.
Ce crime ne s’accomplira pas !
Dans ce berceau d’humanité affranchie qu’est la France, vous ne tolérerez pas la glorification du gourdin, le triomphe du sabre, la tyrannie du goupillon.
Les nationalistes disent : le pays est avec nous.
Ils mentent !
Le pays c’est vous, c’est nous, c’est le travail fécond. Ils n’ont pas le pays. Ils en sont les exploiteurs.
Leur force, c’est notre inertie.
Républicains, démocrates, socialistes, révolutionnaires, libertaires :
il n’est pas question aujourd’hui de marquer le triomphe d’un parti sur un autre. il s’agit de défendre le patrimoine commun : la liberté.Courons tous à failli le plus proche et tendons lui la main. que toutes rivalités de groupes et de partis disparaissent. sous le bourgeron comme sous le paletot, cherchons le cœur qui bat à l’unisson du nôtre.
Formons une armée de résistance, compacte.
Combinons nos forces pour l’action.
L’heure décisive a sonné. soyons prêts. sachons disputer aux bandes réactionnaires et liberticides la rue glorieuse, la rue des revendications énergiques, la rue des barricades et des révolutions.
Alerte, camarades ! debout pour la liberté !
Allemand, Charles Albert, Pierre Bertrand, Aristide Briand, Broussouloux, Cyvoct, Faberot, Sébastien Faure, Janvion, Joindy, Henri Leyret, Charles Malato, Matha, octave Mirbeau, Pellerin, Pell0ut1er, Pouget, Valéry.
Le dimanche, 23 octobre 1898, à 2 heures de l’après-midi
Salle Chayne, 12s rue d’AllemagneGrand meeting
public et contradictoire
Ordre du jour : « l.a liberté en péril »
Orateurs inscrits : Allemand, Pierre Bertrand, Aristide Briand, Broussouloux, Cyvoct, Faberot, Sébastien Faure, Janvion, Joindy, Charles Malato, Valéry, Girault, etc.
Pour couvrir les frais, entrée : 3o centimes.
Ce manifeste ne pourra être affiché que revêtu d’un, timbre de 0 fr. 12.
Parue au dos du Libertaire n° 152 (23-29 octobre 1898).
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
[1870 - XX settembre - 1898]
[1870 - XX settembre - 1898]. — Buenos Aires : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 65 × 45 cm.
sources :
![]() 1899 |
[Au peuple]
[Au peuple]. — Marseille : les Hommes libres (Marseille), (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
[Au peuple souverain, faut-il voter ? Non. Pourquoi ? : ballotage du 22 mai 1898]
[Au peuple souverain, faut-il voter ? Non. Pourquoi ? : ballotage du 22 mai 1898]. — Clichy ; Levallois-Perret : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 61 × 42 cm.
sources :
[Au populo]
[Au populo]. — Paris : le Père Peinard (1889-1900), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 43 × 32 cm.
sources :
![]() 1893 |
[Aux Algériens]
[Aux Algériens]. — Alger = الجزائر (Al-Jazā’ir) Alger : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Certamen socialista libertario : concurso literario internacional]
[Certamen socialista libertario : concurso literario internacional]. — La Plata : Progreso y libertad (La Plata), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 36 × 52 cm.
sources :
[Chauvinard]
[Chauvinard] / Lapiz. — Paris : les Temps Nouveaux, (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (lithogr. ), coul. (quatre ou plus ) ; 65 × 32 cm.
sources :
[Conférence publique et contradictoire par Sébastien Faure, sujet traité : Dreyfus est innocent !]
[Conférence publique et contradictoire par Sébastien Faure, sujet traité : Dreyfus est innocent !]. — Paris : Le Libertaire (1895-1939), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; [54 ?] × [40 ?] cm.
sources :
[Conférence publique et contradictoire par Sébastien Faure, sujet traité : l’agitation]
[Conférence publique et contradictoire par Sébastien Faure, sujet traité : l’agitation]. — Paris : Le Libertaire (1895-1939), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; [54 ?] × [40 ?] cm.
sources :
[Conférence publique par les citoyens Eugène Fournière, docteur Meslier]
[Conférence publique par les citoyens Eugène Fournière, docteur Meslier]. — Paris : Ligue de la régénération humaine, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 33 × 44 cm.
sources :
[Des libertaires chalonnais aux travailleurs : élections législatives de mai 1898]
[Des libertaires chalonnais aux travailleurs : élections législatives de mai 1898]. — Chalon-sur-Saône : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 63 × 43 cm.
sources :
[Dreyfus est innocent ! : conférence par Sébastien Faure]
[Dreyfus est innocent ! : conférence par Sébastien Faure]. — Marseille : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Édouard Caris, candidat abstentionniste : élections législatives du 8 mai 1898]
[Édouard Caris, candidat abstentionniste : élections législatives du 8 mai 1898]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
[Électeurs manceaux : élections législatives de mai 1898]
[Électeurs manceaux : élections législatives de mai 1898]. — Le Mans : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 63 × 43 cm.
sources :
[Élections législatives de mai 1898 : Peuple ! Ne vote pas !]
[Élections législatives de mai 1898 : Peuple ! Ne vote pas !]. — Marseille : les Hommes libres (Marseille), (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 32 × 25 cm.
sources :
[Élections législatives du 22 mai 1898 : candidature de protestation pour la révolution italienne]
[Élections législatives du 22 mai 1898 : candidature de protestation pour la révolution italienne]. — Paris : le (Paris : 1898-1898) Droit de vivre, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Élections législatives du 8 mai 1898]
[Élections législatives du 8 mai 1898]. — Paris : le (Paris : 1898-1898) Droit de vivre, (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier rose ) ; x × y cm.
sources :
[Grand meeting : Zola et les étudiants]
[Grand meeting : Zola et les étudiants]. — Paris : Le (Paris) Cri du révolte, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
[Grand meeting public et contradictoire : sabre et goupillon]
[Grand meeting public et contradictoire : sabre et goupillon]. — Paris : Le Libertaire (1895-1939), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; [54 ?] × [40 ?] cm.
sources :
[Grand meeting public et contradictoire de protestation contre les lois scélérates]
[Grand meeting public et contradictoire de protestation contre les lois scélérates]. — Paris : Le Libertaire (1895-1939), (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; [54 ?] × [40 ?] cm.
sources :
[Grande réunion publique et contradictoire : le huis clos]
[Grande réunion publique et contradictoire : le huis clos]. — Paris : Le Libertaire (1895-1939), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; [54 ?] × [40 ?] cm.
sources :
[Histoire d’un innocent]
[Histoire d’un innocent]. — Paris : [s.n.], [ ?]. — 1 affiche (lithogr. ), coul. (quatre ou plus ) ; 38 × 28 cm.
sources :
[Le Père Peinard au populo : ballottage du 22 mai 1898]
[Le Père Peinard au populo : ballottage du 22 mai 1898]. — Paris : le Père Peinard (1889-1900), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 65 × 41 cm.
sources :
[Le Père Peinard au populo : élections aux conseil généraux et d’arrondissement]
[Le Père Peinard au populo : élections aux conseil généraux et d’arrondissement]. — Paris : le Père Peinard (1889-1900), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 65 × 41 cm.
sources :
[Le Père Peinard au populo : élections législatives de mai 1898]
[Le Père Peinard au populo : élections législatives de mai 1898] / Maximilien Luce. — Paris : le Père Peinard (1889-1900), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
![]() 1910 |
![]() 1902 |
![]() [s.d.] |
[Le Père Peinard au populo : kif-kif bourriquot !]
[Le Père Peinard au populo : kif-kif bourriquot !]. — Paris : le Père Peinard (1889-1900), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 76 × 56 cm.
sources :
[Les anarchistes et la candidature Drumont]
[Les anarchistes et la candidature Drumont]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Les travailleurs révolutionnaires libertaires de la région de l’est de Paris et de la banlieue : éditons législatives du 8 mai 1898]
[Les travailleurs révolutionnaires libertaires de la région de l’est de Paris et de la banlieue : éditons législatives du 8 mai 1898]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 84 × 42 cm.
sources :
[Les Trimardeurs ou Les Sans-gîte]
[Les Trimardeurs ou Les Sans-gîte] / Camille Pissarro. — Paris : les Temps Nouveaux, . — 1 affiche (lithogr. ) : n. et b. ; 57 × 46 cm.
sources :
[Manifeste : un coup de force se prépare, grand meeting la liberté en péril]
[Manifeste : un coup de force se prépare, grand meeting la liberté en péril]. — Paris : Coalition révolutionnaire : Le Libertaire (1895-1939), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; [54 ?] × [40 ?] cm.
sources :
[Meeting public : Louise Michel, salle de l’Harmonie]
[Meeting public : Louise Michel, salle de l’Harmonie]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier rouge ) ; x × 21 cm.