Janvion, Émile (1866-1927)
https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89mile_Janvion
Au moins 6 ouvrages recensés dans le Catalogue général des éditions et collections anarchistes francophones.
Au moins 21 revues francophones parues sous ce nom (voir sur le site Bianco).
3 affiches :
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
[ texte ]
- texte :
Pour les familles des récentes victimes des lois scélérates
Maison du Peuple, 47, rue Ramey (impasse Pers)
Le samedi, 26 novembre 1898, à 8 h. 1/2 du soir
Grand meeting
public et contradictoire de protestation contre
les lois scélérates
Avec le concours assuré de
Aristide Briand — Antoine Cyvoct — Émile Janvion — Charles Malato —Pierre QuillardÀ tous !
Les lois de décembre 1893 et de juillet 1894 sont une honte.
On les a dénommées « scélérates », on a eu raison.
Elles constituent un attentat permanent à la sécurité de chacun.
Véritable prime inerte à la délation, elles convertissent ce pays en une nation de mouchards.
Les Gouvernants prétendent quelles elles n’ont été faites qu’en vue de circonstances exceptionnelles et que, présentement, elles ne sont pas appliquées.
Avec leur ordinaire impudeur, les Gouvernants mentent.
La conférence anti-anarchiste se propose la généralisation des lois scélérates aggravées. Par des mesures internationales, d’une rigueur sans précédent dans l’histoire, les réacteurs de tous pays s’apprêtent à traquer impitoyablement les hommes d’indépendance et de Vérité.
Camarades !
Se taire, s’incliner serait ta pire des fautes en même temps que la plus déshonorante des lâchetés.
Nous ne commettrons ni cette faute, ni cette lâcheté.
Nous protesterons.
Et vous joindrez à notre cri d’indignation l ’expression de votre colère et de voire révolte.
Ce sera le moyen le plus sûr de conjurer le système d’oppression par lequel les Dupuy de toutes les nations se préparent à étouffer la propagande et l’action de ceux qui veulent l’Indépendance libre dans la Concorde universelle.
Entrée : 50 centimes
Imprimerie spéciale du Libertaire, 10, rue Flocon, Paris
Parue au dos du Libertaire n° 157 (27 novembre-3 décembre 1898).
[Grand meeting public et contradictoire de protestation contre les lois scélérates]
[Grand meeting public et contradictoire de protestation contre les lois scélérates]. — Paris : Le Libertaire (1895-1939), (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; [54 ?] × [40 ?] cm.
sources :
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
[ texte ]
- texte :
Coalition révolutionnaire
Manifeste
Un coup de force se prépare :
C’est à vous, hommes libres, à vous qui êtes résolus à défendre le présent et à sauvegarder l’avenir, à vous tous, républicains, démocrates, penseurs libres, socialistes, révolutionnaires, libertaires, que nous nous adressons.
Écoulez :
Citoyens,
Les mêmes hommes qui ont voulu étrangler la justice veulent étrangler la liberté.
Peu nombreux, mais hardis et prêts à tout, ils ont fondu tous les partis de réaction en un seul : cléricaux, royalistes, césariens, antisémites, nationalistes.
Ils sont les forces déchues du passé en lutte avec les forces émancipatrices de l’avenir.
Hommes libres,
Si vous laissiez passer, si vous laissiez faire, demain le parti nationaliste égorgerait la liberté.
Ce crime ne s’accomplira pas !
Dans ce berceau d’humanité affranchie qu’est la France, vous ne tolérerez pas la glorification du gourdin, le triomphe du sabre, la tyrannie du goupillon.
Les nationalistes disent : le pays est avec nous.
Ils mentent !
Le pays c’est vous, c’est nous, c’est le travail fécond. Ils n’ont pas le pays. Ils en sont les exploiteurs.
Leur force, c’est notre inertie.
Républicains, démocrates, socialistes, révolutionnaires, libertaires :
il n’est pas question aujourd’hui de marquer le triomphe d’un parti sur un autre. il s’agit de défendre le patrimoine commun : la liberté.Courons tous à failli le plus proche et tendons lui la main. que toutes rivalités de groupes et de partis disparaissent. sous le bourgeron comme sous le paletot, cherchons le cœur qui bat à l’unisson du nôtre.
Formons une armée de résistance, compacte.
Combinons nos forces pour l’action.
L’heure décisive a sonné. soyons prêts. sachons disputer aux bandes réactionnaires et liberticides la rue glorieuse, la rue des revendications énergiques, la rue des barricades et des révolutions.
Alerte, camarades ! debout pour la liberté !
Allemand, Charles Albert, Pierre Bertrand, Aristide Briand, Broussouloux, Cyvoct, Faberot, Sébastien Faure, Janvion, Joindy, Henri Leyret, Charles Malato, Matha, octave Mirbeau, Pellerin, Pell0ut1er, Pouget, Valéry.
Le dimanche, 23 octobre 1898, à 2 heures de l’après-midi
Salle Chayne, 12s rue d’AllemagneGrand meeting
public et contradictoire
Ordre du jour : « l.a liberté en péril »
Orateurs inscrits : Allemand, Pierre Bertrand, Aristide Briand, Broussouloux, Cyvoct, Faberot, Sébastien Faure, Janvion, Joindy, Charles Malato, Valéry, Girault, etc.
Pour couvrir les frais, entrée : 3o centimes.
Ce manifeste ne pourra être affiché que revêtu d’un, timbre de 0 fr. 12.
Parue au dos du Libertaire n° 152 (23-29 octobre 1898).
[Manifeste : un coup de force se prépare, grand meeting la liberté en péril]
[Manifeste : un coup de force se prépare, grand meeting la liberté en péril]. — Paris : Coalition révolutionnaire : Le Libertaire (1895-1939), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; [54 ?] × [40 ?] cm.
sources :
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
[ texte ]
- texte :
Ministère de proscription
Les Français emprisonnés ou révoqués, les Russes expulsés
Les prisons de la République sont remplies de travailleurs coupables d’avoir exprimé des opinions de liberté.
Les gouvernants qui les emprisonne n’ont gagné le pouvoir qu’en reniant et trahissant ces mêmes idées.
Des enfants même sont frappés.
Le gouvernement ravale le pays en se mettant au service du tzar et satisfaisant son désir de vengeance contre les réfugiés Russes.
Camarades
Nous vous convions à venir protester avec nous contre ces infamies répétées.
Grand meeting
Palais du travail
13, rue de Belleville, 13
Vendredi 20 mars, à 8 h 1/2 du soir
Orateurs dont la présence est actuellement assurée : J. Grave, J. Bonzon, R. de Marmande, Janvion, E. Merle, Grandjouan, Almereyda.
Entrée : 0,25 cent. pour les frais
[…]
La date pourrait être aussi 1903 ou 1914.
[Ministère de proscription : les français emprisonnés ou révoqués, les Russes expulsés]
[Ministère de proscription : les français emprisonnés ou révoqués, les Russes expulsés]. — Paris : [s.n.], [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :