Martin, Pierre (1856-1916)

 

Au moins 4 revues francophones parues sous ce nom (voir sur le site Bianco).
Au moins 1 carte postale anarchiste parue avec ce nom. Voir sur Cartoliste.

 

Affichage par année

7 affiches :

 



    [Une scélératesse !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Une scélératesse !]. — Paris : FRC_ - FCR_ (Fédération communiste révolutionnaire : 1910-1912), (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : papier de couleur ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : antimilitarisme  ; armée  ; colonialisme  ; guerre (généralités)
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Afrique
    • Noms cités (± liste positive)  : Aernoult, Albert Louis (1886-1909)  ; Delaisi, Francis (1873-1947)  ; Laisant, Albert (1873-1928)  ; Laisant, Charles-Ange (1841-1920)  ; Malato, Charles (1857-1938)  ; Martin, Pierre (1856-1916)  ; Mournaud, André (1882-....)  ; Rousset, Émile (1883-1961)  ; Togny, Albert (1876-....)  ; Yvetot, Georges (1868-1942)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Fédération communiste révolutionnaire

    Une scélératesse !

    Les traîtres et les bourreaux qui nous gouvernent ne veulent épargner aucune honte à ce pays. La République a déjà à son actif :

    les fusillades des travailleurs en grève ; l’application des lois scélérates ; des lois d’exception contre les fonctionnaires ; des centaines de militants emprisonnés.

    Mais à la réaction politique et sociale devait inévitablement s’associer la réaction militariste.

    Non seulement nos gouvernants ont maintenu les Conseils de guerre et Biribi, qu’ils avaient promis de supprimer, mais encore, par le bluff des aéroplanes, le clinquant des revues et retraites, le projet de rétablissement du service de trois ans, la conscription forcée des noirs, ils essaient de réveiller l’esprit militaire et fortifier l’armée.

    Pour couronner tout cela, le Parlement républicain a voté — sans aucune opposition — une loi odieuse qui envoie nos jeunes camarades coupables d’opinions antimilitaristes aux Bat’ d’Af’ et à Biribi.

    On va donc faire subir aux jeunes gens ayant un idéal élevé de justice sociale, aux jeunes ouvriers condamnés pour délit de grève, le sort du malheureux Aernoult, lâchement assassiné par les officiers [de] l’armée française, le martyre de l’héroïque Rousset.

    Camarades ! Nous ne vous convions pas à de vaines protestations. Nos jeunes camarades seront dans l’obligation de choisir : la mort lente, loin des leurs, sous le soleil d’Afrique, sous les to[…]les chao[…]bs, ou l’insoumission et la désertion.

    Auront-ils le droit […]siter ?

    À leurs frères de […]il de les soutenir en luttant contre le militarisme barbare.

    Travailleurs ! [un]issez-vous aux anarchistes pour propager l’esprit de révolte et d’indiscipline dans les armées dont nous poursuivons la destruction.

    Nous vous invitons au

    Grand meeting

    qui aura lieu

    jeudi 13 juin 1912, à 8 h 1/2 du soir

    Salle de la Maison commune, 19, rue de Bretagne

    G. Yvetot, F. Delaisi, Pierre Martin, A. Laisant, Ch. Malato, [A.] Togny, A. Mournaud

    Il sera perçu 0 fr. 20 pour couvrir [les frais]

    Placement gratuit au siège

    [marque syndicale] Imp. spéciale pour Affiches


    sources :

    Affiche éditée en 1912 contre le loi Berry-Millerand (source : tropjeunespourmourir.com. Source : Archives de la préfecture de police de Paris).

    Est-ce Albert ou Charles-Albert Laisant ?




    [Les bandits continuent !! Conférence publique et contradictoire]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Les bandits continuent !! Conférence publique et contradictoire]. — Paris : FCA_/FCAR (Fédération communiste anarchiste), (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : papier de couleur ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : antimilitarisme  ; répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Aubin, Émile "Marat" (1886-....)  ; Bonnot, Jules (1876-1912)  ; Delaisi, Francis (1873-1947)  ; Girault, Ernest (1871-1933)  ; Jacklon [jacques Long] (1890-1921 ?]  ; Jacquemin, Eugène (1876-1930)  ; Martin, Pierre (1856-1916)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Fédération communiste anarchiste — Groupe du XVe

    Les bandits continuent !!

    Pendant que la mère sur son lit de souffrance est aux prises avec les douleurs de l’enfantement, des bandits, qui n’ont pas l’excuse d’un Bonnot, travaillent à la perfection des engins de massacre.

    Le meurtre est à l’ordre du jour.

    Les dirigeants foulent aux pieds la fraternité et nous mettent des baïonnettes dans les mains pour que nous satisfaisions leurs bas instincts, en massacrant nos camarades grévistes on nos frères d’Outre-Rhin.

    pour mieux encrer en nous l’amour de la patrie derrière lequel ils abritent leurs meurtres infâmes, ils veulent réappliquer le service de trois ans.

    Voilà l’aboutissement de quarante ans de parlementarisme, de quarante ans de promesses.

    Le peuple en a assez d’être dupe, il n’acceptera pas ce retour au chauvinisme idiot.

    Ce que les bourgeois appellent patrie, c’est ce qu’ils possèdent ; leurs coffre-forts, leurs champs, leurs forêts, leurs habitations d’où ils expulsent les ouvriers quand ils sont dans la misère.

    Ce que les ouvriers appellent leur patrie, c’est aussi ce qu’ils possèdent et comme ils n’ont rien, ils n’ont donc pas de patrie.

    Ah ! Les prolétaires ont des enfants et ce sont ces enfants que les bourgeois veulent prendre pour défendre leurs biens ou a[… voler ?] celui des autres.

    Et bien que les dirigeants le sachent, les enfants du peuple ne marcheront pas, parce que les enfants du peuple ne sont pas des assassins.

    Tu viendras, camarade, le crier bien haut, avec nous, à la

    Conférence publique et contradictoire

    Le samedi 29 mars 1913, à 8 heures 30 du soir

    Maison des Syndiqués du XVe, rue Cambronne, 18

    sera traité

    les crimes de la patrie

    orateurs inscrits

    F. Delaisi — E. Girault — Pierre Martin — E. Aubin — Jacklon — Jacquemin

    Entrée : 1,25 pour les frais. Gratuite pour les femmes et les enfants

    [marque syndicale] Imprimerie spéciale pour affiches


    sources :

    Affiche éditée en 1913 après le verdict des assises dans l’affaire des « bandits tragiques » (ou « bande à Bonnot »), (source : tropjeunespourmourir.com. Source : Archives de la préfecture de police de Paris).