Aubin, Émile "Marat" (1886-....)

 

Militant, électricien, auteur de chansons révolutionnaires. Deviendra ensuite communiste puis socialiste et secrétaire de mairie.

in Dictionnaire des militants anarchistes : AUBIN, Émile “MARAT”
Né le 8 mars 1886 à Paris - Electricien ; cheminot - FCA - CGT - Paris

En juin-juillet 1908, Émile Aubin, matelot sur le cuirassé Vérité avait tenté de créer des incidents à l’occasion du voyage du président de la République Fallières dans les eaux scandinaves : lors de l’arrivée à bord du Tsar et du Président Fallières, il avait refusé de crier "Vive la République" comme les officiers qui le commandaient. Une perquisition révéla que, sous le pseudonyme de Marat, il était l’auteur de plusieurs chansons révolutionnaires. Il reconnut être “antimilitariste et (...)

Au moins 5 revues francophones parues sous ce nom (voir sur le site Bianco).
Almeno 3 periodici in lingua italiana pubblicati su questo nome (vedere sul sito Bettini).

 

Affichage par année

2 affiches :

 

    [Les bandits continuent !! Conférence publique et contradictoire]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Les bandits continuent !! Conférence publique et contradictoire]. — Paris : FCA_/FCAR (Fédération communiste anarchiste), (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : papier de couleur ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : antimilitarisme  ; répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Aubin, Émile "Marat" (1886-....)  ; Bonnot, Jules (1876-1912)  ; Delaisi, Francis (1873-1947)  ; Girault, Ernest (1871-1933)  ; Jacklon [jacques Long] (1890-1921 ?]  ; Jacquemin, Eugène (1876-1930)  ; Martin, Pierre (1856-1916)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Fédération communiste anarchiste — Groupe du XVe

    Les bandits continuent !!

    Pendant que la mère sur son lit de souffrance est aux prises avec les douleurs de l’enfantement, des bandits, qui n’ont pas l’excuse d’un Bonnot, travaillent à la perfection des engins de massacre.

    Le meurtre est à l’ordre du jour.

    Les dirigeants foulent aux pieds la fraternité et nous mettent des baïonnettes dans les mains pour que nous satisfaisions leurs bas instincts, en massacrant nos camarades grévistes on nos frères d’Outre-Rhin.

    pour mieux encrer en nous l’amour de la patrie derrière lequel ils abritent leurs meurtres infâmes, ils veulent réappliquer le service de trois ans.

    Voilà l’aboutissement de quarante ans de parlementarisme, de quarante ans de promesses.

    Le peuple en a assez d’être dupe, il n’acceptera pas ce retour au chauvinisme idiot.

    Ce que les bourgeois appellent patrie, c’est ce qu’ils possèdent ; leurs coffre-forts, leurs champs, leurs forêts, leurs habitations d’où ils expulsent les ouvriers quand ils sont dans la misère.

    Ce que les ouvriers appellent leur patrie, c’est aussi ce qu’ils possèdent et comme ils n’ont rien, ils n’ont donc pas de patrie.

    Ah ! Les prolétaires ont des enfants et ce sont ces enfants que les bourgeois veulent prendre pour défendre leurs biens ou a[… voler ?] celui des autres.

    Et bien que les dirigeants le sachent, les enfants du peuple ne marcheront pas, parce que les enfants du peuple ne sont pas des assassins.

    Tu viendras, camarade, le crier bien haut, avec nous, à la

    Conférence publique et contradictoire

    Le samedi 29 mars 1913, à 8 heures 30 du soir

    Maison des Syndiqués du XVe, rue Cambronne, 18

    sera traité

    les crimes de la patrie

    orateurs inscrits

    F. Delaisi — E. Girault — Pierre Martin — E. Aubin — Jacklon — Jacquemin

    Entrée : 1,25 pour les frais. Gratuite pour les femmes et les enfants

    [marque syndicale] Imprimerie spéciale pour affiches


    sources :

    Affiche éditée en 1913 après le verdict des assises dans l’affaire des « bandits tragiques » (ou « bande à Bonnot »), (source : tropjeunespourmourir.com. Source : Archives de la préfecture de police de Paris).