1971

 

 

79 affiches :

 



    [1° maggio 1886 - 1° maggio 1971]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    1° maggio 1886 - 1° maggio 1971]. — Firenze Florence : FAI_ (Federazione anarchica italiana) : Gruppo anarchico Durruti, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 70 × 50 cm.

    • Affiches par pays  : Italie
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : Premier Mai
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : États-Unis : histoire : 1886 (Haymarket )
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : anniversaire, commémoration
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    1° maggio 1886

    cinque compagni anarchici vennero condannati a morte da un tribunale, come sempre al servizio dei padroni o di chi è al potere per aver rivendicato la giornata lavorativa di otto ore.

    1° maggio 1971

    lavoratori, operai e studenti, sono schiacciati dalla repressione padronale e statale per aver rifiutato le miserevoli e reazionarie « riforme » e rivendicato, con scioperi spontanei e duri, l’abolizione di principi e metodi autoritari e meritocratici, che sono la molla propulsiva di ogni società basata sullo sfruttamento dell’uomo sull’uomo.

    I lavoratori delle fabbriche rifiutino le « riforme » e impongano, al di là di ogni gatteggiamento di vertici, la eliminazione delle qualifiche, dei cottimi e dei salari differenziati.

    I lavoratori dei campi esproprino le terre senza indennizzare nessuno, perchè la terra ed i suoi frutti sono di chi lavora.

    I lavoratori della scuola, studenti ed insegnanti, rifiutino i registri, i programmi ministeriali, i provvedimenti disciplinari, le interrogazioni ed ogni altro metodo o strumento che possa contribuire a forgiare dei servi del potere, e lavorino in mutua collaborazione al raggiungimento della società nuova.

    No alle riforme, si alla rivoluzione sociale

    Firenze — Gruppo Anarchico "E. Durruti„ — FAI

    Tipo-Offset M. Chiese & i - Tel. 272.502 - Firenze


    sources :
     






    [Aux gardes nationaux du VIe arrondissement. Elle ne doit obéir qu’à des chefs choisis par elle et constamment révocables]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Aux gardes nationaux du VIe arrondissement. Elle ne doit obéir qu’à des chefs choisis par elle et constamment révocables]. — Paris : les Yeux ouverts, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 41 × 29 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : armée  ; lutte armée
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : France : histoire : 1871 (La Commune)
    • Noms cités (± liste positive)  : Varlin, Eugène (1839-1871)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : anniversaire, commémoration
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    Membres du Comité central provisoire

    texte :

    Aux gardes nationaux du VIe arrondissement

    Citoyens,

    Toute armée permanente est destructive des institutions républicaines. Elle ne peut que conduire le pays tantôt à d’effroyables désastres, tantôt à la gloire militaire, s’élevant toujours sur la ruine des libertés publiques et l’oppression des autres peuples.

    Elle favorise les coupables entreprises des prétendants et des ambitieux ; sert à écraser le pays d’impôts, à entraver la production en consommant sans produire. L’armée permanente prend des hommes et rend des esclaves. Elle dégrade le caractère des citoyens, fait perdre le goût du travail et fournit des recrues à l’odieuse police qui engendre la corruption au lieu de sauvegarder les mœurs, et prête la main à tous les crimes contre la liberté des citoyens.

    Après la longue série d’infamies dont la plupart des chefs militaires se sont couverts en haine de la République, la garde nationale ne peut, sans trahir la patrie à son tour, conserver le commandement à des chefs imposés. Elle ne doit obéir qu’aux chefs choisis par elle et constamment révocables.

    La Garde nationale parisienne a su, par son attitude, déjouer tous les pièges et sauver la Cité du déshonneur et du pillage. À elle incombe le devoir de veiller sur la ville, de la préserver des calamités que lui préparent dans l’ombre les souteneurs de princes, les généraux de coups d’État, les ambitieux cupides et éhontés de toutes sortes.

    Le force doit rester au service du droit. Nous avons l’un et l’autre, conservons-les. Les ennemis de la patrie et de la République seront impuissants.

    Citoyens de la Garde nationale, pour constituer rapidement une force compacte, pour avoir des chefs sûrs, capables, dévoués, républicains, ayant notre confiance, il faut prêter notre concours au Comité central, dans lequel vient de se fondre le Comité fédéral, et que reconnaissent plus de deux cents bataillons.

    Les bataillons du VIe arrondissement sont invités à envoyer, jeudi 9 mars, à 8 heures du soir, 10, rue St-Benoît, trois délégués par compagnie, élus sans distinction de grade, et un officier par bataillon, élu par le corps des officiers.

    Les chefs de bataillon sont également invités à cette réunion.

    Ordre du jour :

    Organisation de la Fédération républicaine de la Garde nationale. — Formation des cercles de bataillon, des conseils de légion et nomination des délégués au Comité central.

    Vive la République !

    Jules Bergeret. — V. Frontier. — H. Chouteau. — L. Lacord. — E. Varlin. — Henri Verlet, membres du Comité central provisoire.

    1131 — Paris. Association générale typographique, rue du Faubourg-Saint-Denis, 19. Barthélémy et Cie.


    sources :

    facsimilé : quatorze affiches de la Commune de Paris éditées par « Les Yeux ouverts »



    [Befreit Valpreda]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Befreit Valpreda]. — Berlin : 883 Revolutionäre Aktion, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , texte en défonce , papier blanc ) ; 61 × 43 cm.

    • Affiches par pays  : Allemagne
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : justice  ; répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Italie
    • Noms cités (± liste positive)  : Valpreda, Pietro (1933-2002)
    • Presse citée  : 883 Revolutionäre Aktion (Berlin)
    • Vie des mouvements  : soutien à militants
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; photo (Valpreda et policier) ]

    texte :

    Befreit Valpreda

    Genosse Valpreda ist unschuldig. Die Faschisten haben in Rom und Mailand für die Unternehmer die Bomben geschmissen. Die Klassenjustiz har die Mörder geschützt.

    [logo :] 883 Revolutionäre Aktion

    Am 12. Dezember 1969 explodierten in Rom und Mailand Bomben. 14 Menschen wurden getötet. Die Polizei verhaftete willkürlich Sozialisten, Kommunisten und Anarchisten.
    Für die faschistische und liberale Presse, für die Polizei und die Justiz waren die Attentäter natürlich nur in diesen Gruppen zu suchen.
    Der Eisenbahner Pinelli, ein Anarchist, wurde während eines Polizeiverhörs ermordet und aus dem Fenster geworfen. Offizielle Darstellung : Selbstmord und Schuldbekenntnis.
    Für die Presse, Polizei und Justiz waren die Attentäter jetzt nur noch bei den Anarchisten zu suchen.
    Seit fast 2 Jahren sitzen Valpreda und andere Genossen in Untersuchungshaft und warten auf ihren Prozeß.

    Bekämpft die Klassenjustiz

    Bekämpft den Bullenterror

    Befreit alle politischen Gegangenen

    Anarchistische Internationale


    sources :
     

    [ca  1970]
    Affiche liée




    [Commune de Paris, n° 170 : déclaration au peuple français... Nous en appelons à la France... Nous avons le devoir de lutter et de vaincre !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Commune de Paris, n° 170 : déclaration au peuple français... Nous en appelons à la France... Nous avons le devoir de lutter et de vaincre !]. — Paris : les Yeux ouverts, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 42 × 29 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : lutte armée  ; Révolution [sociale]
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : France : histoire : 1871 (La Commune)
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : anniversaire, commémoration
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    République française

    N° 170 — Liberté - Égalité - Fraternité — N° 170

    Commune de Paris

    Déclaration au peuple français

    Dans le conflit douloureux et terrible qui impose une fois encore à Paris les horreurs du siège et du bombardement, qui fait couler le sang français, qui fait périr nos frères, nos femmes, nos enfants écrasés sous les obus et la mitraille, il est nécessaire que l’opinion publique ne soit pas divisée, que la conscience nationale ne soit point troublée.

    Il faut que Paris et le Pays tout entier sachent quelle est la nature, la raison, le but de la Révolution qui s’accomplit ; il faut, enfin, que la responsabilité des deuils, des souffrances et des malheurs dont nous sommes les victimes, retombe sur ceux qui, après avoir trahi la France et livré Paris à l’étranger, poursuivent avec une aveugle et cruelle obstination la ruine de la Capitale, afin d’enterrer, dans le désastre de la République et de la Liberté, le double témoignage de leur trahison et de leur crime.

    La Commune a le devoir d’affirmer et de déterminer les aspirations et les vœux de la population de Paris ; de préciser le caractère du mouvement du 18 Mars, incompris, inconnu et calomnié par les hommes politiques qui siègent à Versailles.

    Cette fois encore, Paris travaille et souffre pour la France entière. dont il prépare, par ses combats et ses sacrifices, la régénération intellectuelle, morale, administrative et économique, la gloire et la prospérité.

    Que demande-t-il ?

    La reconnaissance et la consolidation de la République, seule forme de gouvernement compatible avec les droits du Peuple et le développement régulier et libre de la société.

    L’autonomie absolue de la Commune étendue à toutes les localités de la France et assurant à chacune l’intégralité de ses droits, et à tout Français le plein exercice de ses facultés et de ses aptitudes, comme homme, citoyen et travailleur.

    L’autonomie de la Commune n’aura pour limites que le droit d’autonomie égal pour toutes les autres communes adhérentes au contrat, dont l’association doit assurer l’Unité française.

    Les droits inhérents à la Commune sont :
    Le vote du budget communal, recettes et dépenses ; la fixation et la répartition de l’impôt ; la direction des services locaux ; l’organisation de sa magistrature, de la police intérieure et de l’enseignement ; l’administration des biens appartenant à la Commune.
    Le choix par l’élection ou le concours, avec la responsabilité, et le droit permanent de contrôle et de révocation des magistrats ou fonctionnaires communaux de tous ordres.
    La garantie absolue de la liberté individuelle, de la liberté de science et la liberté de travail.
    L’intervention permanente des citoyens dans les affaires communales par la libre manifestation de leurs idées, la libre défense de leurs intérêts : garanties données à ces manifestations par la Commune, seule chargée de surveiller et d’assurer le libre et juste exercice du droit de réunion et de publicité.
    L’organisation de la défense urbaine et de la Garde nationale, qui élit ses chefs et veille seule au maintien de l’ordre dans la Cité.

    Paris ne veut rien de plus à titre de garanties locales, à condition, bien entendu, de retrouver dans la grande administration centrale, délégation des communes fédérées, la réalisation et la pratique des mêmes principes.

    Mais, à la faveur de son autonomie et profitant de sa liberté d’action, Paris se réserve d’opérer comme il l’entendra, chez lui, les réformes administratives et économiques que réclame sa population ; de créer des institutions propres à développer et propager l’instruction, la production, l’échange et le crédit ; à universaliser le pouvoir et la propriété, suivant les nécessités du moment, le vœu des intéressés et les données fournies par l’expérience.

    Nos ennemis se trompent ou trompent le Pays quand ils accusent Paris de vouloir imposer sa volonté ou sa suprématie au reste de la nation, et de prétendre à une dictature qui serait un véritable attentat contre l’indépendance et la souveraineté des autres communes.

    Ils se trompent ou trompent le Pays quand ils accusent Paris de poursuivre la destruction de l’Unité française constituée par la Révolution aux acclamations de nos pères, accourus à la fête de la Fédération de tous les points de la vieille France.

    L’Unité, telle qu’elle nous a été imposée jusqu’à ce jour par l’empire, la monarchie et le parlementarisme, n’est que la centralisation despotique inintelligente, arbitraire ou onéreuse.

    L’Unité politique, telle que la veut Paris, c’est l’association volontaire de toutes les initiatives locales, le concours spontané et libre de toutes les énergies individuelles en vue d’un but commun, le bien-être, la liberté et la sécurité de tous.

    La Révolution communale, commencée par l’initiative populaire du 18 Mars, inaugure une ère nouvelle de politique expérimentale, positive, scientifique.

    C’est la fin du vieux monde gouvernemental et clérical, du militarisme, du fonctionnarisme, de l’exploitation, de l’agiotage, des monopoles, des privilèges, auxquels le prolétariat doit son servage, la Patrie ses malheurs et ses désastres.

    Que cette chère et grande Patrie, trompée par les mensonges et les calomnies, se rassure donc !

    La lutte engagée entre Paris et Versailles est de celles qui ne peuvent se terminer par des compromis illusoires ; l’issue n’en saurait être douteuse. La victoire, poursuivie avec une indomptable énergie par la Garde Nationale, restera à l’idée et au droit.

    Nous en appelons à la France.

    Avertie que Paris en armes possède autant de calme que de bravoure ; qu’il soutient l’ordre avec autant d’énergie que d’enthousiasme ; qu’il se sacrifie avec autant de raison que d’héroïsme ; qu’il ne s’est armé que par dévouement pour la liberté et la gloire de tous, que la France fasse cesser ce sanglant conflit !

    C’est à la France à désarmer Versailles, par la manifestation solennelle de son irrésistible volonté.

    Appelée à bénéficier de nos conquêtes, qu’elle se déclare solidaire de nos efforts ; qu’elle soit notre allié dans ce combat qui ne peut finir que par le triomphe de l’idée communale ou par la ruine de Paris !

    Quant à nous, citoyens de Paris, nous avons la mission d’accomplir la Révolution moderne, la plus large et la plus féconde de toutes celles qui ont illuminé l’histoire.

    Nous avons le devoir de lutter et vaincre !

    19 avril 1871.

    La commune de Paris

    Imprimerie nationale. — Avril 1971


    sources :

    facsimilé : quatorze affiches de la Commune de Paris éditées par « Les Yeux ouverts »


    1871
    Affiche liée






    [Commune de Paris, n° 318 : appel aux prolétaires, bataillon des francs-tireurs de la révolution]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Commune de Paris, n° 318 : appel aux prolétaires, bataillon des francs-tireurs de la révolution]. — Paris : les Yeux ouverts, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 39 × 29 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : lutte armée
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : France : histoire : 1871 (La Commune)
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : anniversaire, commémoration
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    République française

    N° 318 — Liberté - Égalité - Fraternité — N° 318

    Commune de Paris

    Appel aux prolétaires

    Bataillon des francs-tireurs de la Révolution

    Citoyens,
    Autorisés par le Comité de Salut public et par le citoyen délégué civil à la Guerre, à former un bataillon de francs-tireurs, nous faisons appel à la démocratie pour son organisation immédiate.
    Non contents d’assassiner nos frères prisonniers, les monarchistes de Versailles, dont le mandat est expiré, sentant la France leur échapper, nous insultent par des propositions de trahison.
    Que telle soit notre réponse :

    Aux armes ! En avant ! Vive la république universelle ! Vive la Commune !

    Les Délégués à l’organisation : E. Raveaud, R. Kahn.
    Ex-francs-tireurs garibaldiens.

    Paris, le 23 floréal an LXXIX [79]

    Bureaux d’enrôlement : Caserne du Prince-Eugène, place du Château-d’Eau. Organisation démocratique. — Armement à tir rapide. — Équipement. — Solde de la Garde nationale. — Vivres de campagne.

    Imprimerie Nationale. — Mai 1871


    sources :

    facsimilé : quatorze affiches de la Commune de Paris éditées par « Les Yeux ouverts »


    1871
    Affiche liée







    [Déchaînons-nous ! À quoi servent les chaînes ? À bas l’encadrement militaire !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Déchaînons-nous ! À quoi servent les chaînes ? À bas l’encadrement militaire !]. — [S.l.] : ICO_ (Informations et correspondance ouvrières) : Mouvement du 31 février, (Ruche ouvrière, impr. la (Paris)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier jaune ) ; 80 × 60 cm.

    • Affiches par pays  :
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)  ; FACL (Fonds d’archives communistes libertaires)
    • Liste des thèmes  : étudiants (et luttes étudiantes)  ; gauchisme  ; jeunes et jeunesse  ; militantisme  ; violence
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Déchaînons-nous !

    À en croire les communiqués de victoire des états-majors groupusculaires, la force du mouvement des lycéens a été d’être sage, tranquille et organisée.

    Nous prétendons au contraire que la force du mouvement révolutionnaire, c’est la révolte.

    Or, chaque fois que des gens se révoltent, c’est bien évidemment une provocation pour l’ordre établi. Provocantes pour la bourgeoisie, les actions de révolte deviennent provocantes pour les groupuscules.

    Au cours des semaines précédentes, nous avons assisté à un renforcement considérable de la militarisation du mouvement gauchiste.

    Ratonnade, par le service d’ordre de la Ligue Communiste, de ceux qui pillaient des magasins, de ceux qui s’élevaient contre la présence de chaînes autour des sit-in et des manifestations.

    Tentative de cassage de gueule par des services d’ordre maoïstes de certains camarades qui posaient des questions sur l’utilité du service d’ordre lors de la fête populaire (sic) à la Mutualité.

    Pour se débarrasser de certains camarades, on les désigne comme flic.

    Quand des groupuscules se désintègrent (ex. GP), scissionnent (Ligue), etc., ils résolvent leurs problèmes par le spectacle de leur service d’ordre. C’est lui qui leur permet de s’intégrer à des mouvements qu’ils n’ont pas créés : une 1re ligne casquée et le tout est joué !

    À quoi servent les chaînes ?

    À résister aux assauts des flics ?
    Soyons sérieux

    À éviter les provocations policières ?
    N’importe quel indic peut pénétrer comme il le veut dans une manifestation malgré les chaînes.

    Le seule fonction est la répression contre les manifestants eux-mêmes, contre les inorganisés. Elles ne servent qu’à faire s’extasier la presse devant le calme, la capacité d’organisation, le « responsabilité » des gauchistes…

    Or nous ne sommes ni « responsables », ni calmes, mais agressifs et de plus en plus déchaînés.

    Le service d’ordre ?
    — image de marque des groupuscules,
    — source d’emploi pour les militants qui pourraient se débaucher,
    — cherche à isoler ceux qui les contestent pour faire rentrer dans le rang les inorganisés.

    Les groupes léninistes doivent donner à leur base l’impression de leur utilité et de leur mission : c’est la fonction des chaînes et des S.O.

    Pour ces groupuscules, qu’est-ce qu’un militant ?
    — ce n’est pas un inorganisé,
    — ce n’est pas un ou une homosexuel,
    — ce n’est pas une nana du MLF,
    — ce n’est pas un anarcho-éthylique,
    — ce n’est pas un asocial,
    non, c’est un mâle viril qui sait se battre et exprimer les intérêts historiques du Prolétariat.

    Merde… !

    Faire la révolution ce n’est pas préparer une guerre de tranchée ligne contre ligne, ce n’est pas s’organiser comme les flics ou la bourgeoisie, ce n’est pas préparer la prise du pouvoir par quelques états-majors.

    À bas l’encadrement militaire !

    Assez de servir de marchepied aux états-majors qui veulent se faire reconnaitre par la bourgeoisie !

    Les enchaîneurs d’aujourd’hui sont les négociateurs de demain et les fusilleurs d’après-demain.

    Mouvement du 31 février

    La Ruche ouvrière - Paris


    sources :
     



    [Grande fête populaire face à l’usine atomique]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Grande fête populaire face à l’usine atomique]. — Bourgoin-Jallieu : [s.n.], . — 1 affiche (sérigr. ), coul. (une  : brun , papier blanc ) ; 50 × 31 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : nucléaire
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ caricature ; texte ]

    texte :

    L’examen des statistiques officielles américaines a fait ressortir dans le voisinage des réacteurs nucléaires en fonctionnement, une augmentation catastrophique du nombre de leucémies (jusqu’à 600 %), des fausses couches (jusqu’à 230 %), des malformations congénitales (jusqu’à 310 %). La mortalité infantile a déjà augmenté de 38 % dans les zones dangereuses des réacteurs.

    Un enfant inadapté toutes les 20 minutes, 75 par jour, 525 par semaine… Dans 10 ans, en Bugey, ces chiffres seront-ils multipliés par trois, par quatre, parc inq ?

    [dessin :
    — « Nos experts son formels. Toutes les mesures de sécurité sont prises »
    — « Vos explications ne me rassurent pas »
    — « C’est ce que nous appelons à l’EDF, l’aspect psychologique du problème »]

    C’est au mois de novembre prochain que 13.000 cartouches de 23 kilos d’uranium seront introduites dans la pile atomique de Saint-Vulbas (Ain)

    Grande fête populaire face à l’usine atomique

    Samedi 10 juillet, Pont de Chazey, 01.Villieu


    sources :
     


    [Il était beau le temps des cerises]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Il était beau le temps des cerises]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (sérigr. ), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; 60 × 40 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  :
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : France : histoire : 1871 (La Commune)
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : exposition
    notes :
    descriptif :


    [ affiche pour une exposition avec dessin de personnes soutenant un immense drapeau rouge ]

    texte :

    Il était beau le temps des cerises

    Le groupe de recherches audio-visuelles de la MJC Paris XV Brancion présente une évocation avec projection en fondu enchainé et son stéréophonique sur la Commune de Paris

    Jeudi 27 mai à 21 h

    Entrée gratuite

    Exposition du 21 mai au 5 juin
    Maison des jeunes et de la culture
    18, av. dela Porte Brancion, Paris XV


    sources :
     













    [La strage di stato... no al potere !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    La strage di stato... no al potere !]. — Firenze Florence : FAI_ (Federazione anarchica italiana) : Gruppo anarchico Durruti, . — 1 affiche (sérigr. ) : n. et b. ; 74 × 50 cm.

    • Affiches par pays  : Italie
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : terrorisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Pinelli, Giuseppe (1928-1969)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte (bordé d’un crêpe noir en haut à droite) ]

    texte :

    La strage di stato

    1968 — Le lotte operaie e studentesche si estendono un tutta Italia, le centrali partitiche e sindacali vengono inquadrate nella giusta luce autoritaria, burocratica e legalitaria, le avanguardie rivoluzionarie si esprimono e danno una spinta in direzione libertaria.

    no al potere !

    1969 — Scatta l’operazione repressiva e provocatoria : denunce ed arresti in massa, attentati dinamitardi alla Fiera di Milano nell’Aprile, sui treni nell’Agosto, strage alla Banca dell’Agricoltura a Milano nel Dicembre. Non co sono dubbi, non è necessario fare indagini : vengono immediatamente arrestati gli anarchici, e saranno i capi espiatori di una più ampia manovra repressiva che si estenderà a tutti i comunisti.

    1970 — Pinelli, anarchico, risulta essere completamente estraneo agli attentati, che secondo la versione poliziesca lo avevano spinto a suicidarsi perché “gravemente indiziato” nella strage di Milano. Gli anarchici arrestati e processati per gli attentati alla Fiera di Milano ed ai treni, vengono assolti e contemporaneamente vengono arrestati, come responsabili, tre neofascisti.
    Il commissario di polizia Luigi Calabresi, accusato di avere assassinato con un colpo di karate negli Uffici della Questura di Milano, l’anarchico Pinelli, impedisce l’autopsia del cadavere a fa dimettere un Presidente di Corte d’Assise divenuto scomodo.

    La complicità dell’apparato poliziesco e statale con i padroni a scopo repressivo è smascherato

    Firenze. 10-6-’71

    FAI-Gruppo B. Durruri


    sources :
     


    [Le camping sauvage, quel panard !!]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Le camping sauvage, quel panard !!]. — Paris ; Vincennes : FLJ_ (Front de libération des jeunes), . — 1 affiche (sérigr. ), coul. (une  : rouge , papier blanc ) ; 80 × 60 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : FACL (Fonds d’archives communistes libertaires)
    • Liste des thèmes  : autonomie  ; squatt
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    texte (manuscrit)

    dessin (jeunes gens avec diverses activités, poing levé autour, dessus et dans une maison ; phylactères : « Cafés, MJC, terrains vagues, tous des ghettos secondaires pour jeunes », « Sortons enfin et créons nos propres foyers, de vieilles bicoques faisons en nos palais », « Vivons ensemble », « Des liens pour se retrouver », « Y’en a plein le cul des problèmes de piaules, des locaux pour s’aimer à la dispositions de tous et de toutes ! », « Quadrillons les quartiers de centres d’occupation sauvage !! » ; tag « “vivre et vaincre” FLJ » avec guitare surmontée d’une fleur et d’un fusil, le logo du FLJ)

    texte :

    Ouais ! Le camping sauvage, quel panard !!

    Venez nombreux à l’AG
    samedi 15 mai à 15 h, Faculté des sciences, M° Jussieu
    en vue de l’occupation d’un immeuble inoccupé dans site agréable
    Amateurs, amenez votre matériel de campinge, sac de couchage, guitare, bouffe, brosse à dents, bouteilles à vider, etc.

    voir FLJ
    73, rue Buffon
    707 49 53

    Imp. Groupes autos Fac.Vincennes


    sources :

    Affiche du FLJ (Front de libération des jeunes, créé en 1971 souvent à partir des militant·e·s de VLR Vive la révolution, groupe « maoïste-libertaire » qui a existé de juillet 1969 à avril 1971).

    Voir aussi : https://inventin.lautre.net/livres/FLJ-Tracts.pdf



    [Le Contre-journal, n° 10]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Le Contre-journal, n° 10]. — Toulouse : le Contre-journal, . — 1 affiche (sérigr. ), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; [80 ?] × [65 ?] cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : justice  ; mort  ; presse
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Contre-journal, le (Toulouse)
    • Vie des mouvements  : journal mural
    notes :
    descriptif :


    [ Journal mural avec texte et dessins ]

    texte :

    Le Contre-Journal n° 10

    Tous les mois, sur les murs de votre quartier


    La presse écrite et parlée,
    après avoir fait hurler : À mort ! À mort !
    brise les grèves sur le refrain : Au travail ! Au travail !

    Télé journaux radio : pendant deux semaines on fabrique une opinion sur la peine d emort : hold-up, bande sauvage, otages, assises, Clairvaux, etc. On montre les victimes, on fait pleure le ministre et eprès cette intox, sondage :
    57 % de la population hurle à la justice et à la guillotine !
    bien peu en France savaient que l’on condamnait encore à mort en quelques jours, c’est admis et réclamé !

    Et quand les gars du métro en on marre, le gouvernement n’a pas le courage du supprimer le droit de grève mais la télé est toujours là pour vous exciter et vous faire crier :
    Non à la grève, vite au travail

    et à Toulouse, Mammouth écrase les grèves


    sources :
     


    [Le Contre-journal, n° 11]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Le Contre-journal, n° 11]. — Toulouse : le Contre-journal, . — 1 affiche (sérigr. ), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; [80 ?] × [65 ?] cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : antimilitarisme  ; presse
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Jambois, Gaston  ; Puttemans, Sylvain
    • Presse citée  : Contre-journal, le (Toulouse)
    • Vie des mouvements  : journal mural
    notes :
    descriptif :


    [ Journal mural avec texte et dessins ]

    texte :

    Le Contre-Journal n° 11

    Tous les mois, sur les murs de votre quartier


    Insoumission - Refus total

    Qui a suicidé Jean-Pierre Lalanne ?

    [noms d’insoumis :] S. Puttemans - G. Jambois - J. Martin - J. Chapelle - D. Valton - A. Gaignard - etc.

    Je ne veux pas crever avant d’apprécier ce qu’est la vie

    Je refuse de m’écraser, de ramper devant des charognards qui gagnent leurs galons en assassinant

    Je ne refuse pas le fusil mais le contexte dans lequel on veut me contraindre de le porter

    Insoumission, refus total
    Paralysons les transports militaires
    Séquestrons les gradé

    Massu : « la torture es nécessaire »

    […]


    sources :
     


    [Le Contre-journal, n° 4]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Le Contre-journal, n° 4]. — Toulouse : le Contre-journal, . — 1 affiche (sérigr. ), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; [80 ?] × [65 ?] cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : presse
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Espagne
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Contre-journal, le (Toulouse)
    • Vie des mouvements  : journal mural
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ Journal mural avec texte et dessins ]

    texte :

    Le Contre-Journal n° 4

    Tous les mois, sur les murs de votre quartier


    Salauds, 30 ans de prison, ça vous va, hein !!
    [Bande dessinée avec le général Franco, avec extraits de presse]

    […]


    1971 : année des séquestrations

    Ferodo, bureau du directeur : séquestré
    Peugeot, bureau du directeur : séquestré
    Martinot, bureau du directeur : séquestré
    Faulquemont, directeur : séquestré
    Machin-Truc, bureau du directeur : ça va être ton tour
    bureau de mon patron : toit aussi t’y passera
    bureau de notre directeur : tu nous séquestre »déjà ?] 8 h par jour… çà va être ton tour
    bureau de votre directeur : ah, ça ira, ça ira…
    bureau du directeur : fais gaffe
    Union des étudiants communistes : gestion de [… ?] <---- Dernière minute : à Toulouse un candidat à la séquestration vient de se manifester (licenciement, suppression du 13e mois : Carpentier, patron UEC
    etc.


    [dessin de bombe à mèche avec texte]
    Journal “La Mèche” passe en procès le 28-1-1971
    Tribunal correctionnel
    Motif d’inculpation :
    d’outrage aux bonnes mœurs (article sur la sexualité : “J’aimerai embrasser une fille sur le cul”, Jean-Pierre, 9 ans
    Pour l’ensemble de l’article.
    Menaces de mort (bande dessinée : “Pauvres cons, réglons nos affaires nous-mêmes : Mort aux dirigeants !”
    Menaces de mort (article sur M. Labonne : “À la prochaine, on te crèvera !”)
    Provocation au meurtre et au délit de coups et blessures (article sur la sexualité enfantine : “[… ?] mettre”)

    Bourgeois vous avez saisi la mèche… (la bombe va vous péter au cul !)


    sources :
     


    [Le Contre-journal, n° 5]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Le Contre-journal, n° 5]. — Toulouse : le Contre-journal, . — 1 affiche (sérigr. ), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; [80 ?] × [65 ?] cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : communication : publicité  ; presse
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Contre-journal, le (Toulouse)
    • Vie des mouvements  : journal mural
    notes :
    descriptif :


    [ Journal mural avec texte et dessins ]

    texte :

    Le Contre-Journal n° 5

    Tous les mois, sur les murs de votre quartier

    Il faut en finir avec la publicité :
    détournons-la, détruisons-la
    Baisons les baiseurs

    [dessins et slogans de publicité détournés]

    […]

    — c’est pas avec un morceau de tergal que vous détournerez la révolution. Salauds, on vous pendra avec les autres
    signé : un ouvrier fatigué


    Les patrons sont-ils indispensables ?
    [bande dessinée]


    10 mille chômeurs à Toulouse
    Votre carte arrive prochainement…


    sources :
     


    [Le Contre-journal, n° 6]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Le Contre-journal, n° 6]. — Toulouse : le Contre-journal, . — 1 affiche (sérigr. ), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; [80 ?] × [65 ?] cm.

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    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : presse
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Contre-journal, le (Toulouse)
    • Vie des mouvements  : journal mural
    notes :
    descriptif :


    [ Journal mural avec texte et dessins ]

    texte :

    Le Contre-Journal n° 6

    Tous les mois, sur les murs de votre quartier

    La grève
    chi ! chic ! chic !

    Des Batignoles à Faulquemont en passant par l’ORTF, Biarritz-Shoes, le port de Marseille, le port de Brest, la navigation aérienne, les manifestations de viticulteurs,
    … et tout ce qu’on noue cache !

    Tremblez bourgeois
    Vos contrats de progrès
    Votre nouvelle société
    … Tout craque !

    Les ouvriers n’ont besoin de personne pour s’organiser


    Sangui l’étrangleur ou la malédiction de Toulouse
    [bande dessinée …]


    Un patron, ça ce séquestre…
    un proviseur aussi !
    lisez Grève salope


    A suivre


    sources :

    Sangui : Alexandre Sanguinetti (1913-1980), député de la Haute-Garonne, ancien ministre des Anciens Combattants et ancien militant royaliste de l’Action française




    [Le Contre-journal, n° 8]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Le Contre-journal, n° 8]. — Toulouse : le Contre-journal, . — 1 affiche (sérigr. ), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; [80 ?] × [65 ?] cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : économie : agriculture  ; presse
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Contre-journal, le (Toulouse)
    • Vie des mouvements  : journal mural
    notes :
    descriptif :


    [ Journal mural avec texte et dessins ]

    texte :

    Le Contre-Journal n° 8

    Tous les mois, sur les murs de votre quartier


    Le spectacle :
    [bande dessinée …]
    Tribune
    Face à face. Ce soir : le place de l’agriculture dans le monde moderne
    […]

    on s’en fout

    …ne résisteront pas aux luttes qui se développent dans les campagnes… Les bons procédés unissent tous ceux qui luttent… … contre les mêmes exploiteurs

    […]

    Ce qui a été possible en temps de grève, reste une possibilité de tous les jours.
    Dès maintenant organisons-nous nous-mêmes
    Luttons par les marchés sauvages
    Abattons les intermédiaires et profiteurs de toutes sortes,
    (des supermarchés, jusqu’aux coopératives, où le producteur a perdu tout pouvoir, exemple : […])

    La lutte continue !


    sources :
     


    [Le Contre-journal, n° 9]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Le Contre-journal, n° 9]. — Toulouse : le Contre-journal, . — 1 affiche (sérigr. ), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; [80 ?] × [65 ?] cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : presse
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Contre-journal, le (Toulouse)
    • Vie des mouvements  : journal mural
    notes :
    descriptif :


    [ Journal mural avec texte et dessins ]

    texte :

    Le Contre-Journal n° 9

    Tous les mois, sur les murs de votre quartier


    La Dépêche empoisonne Midi-Pyrénées

    […]

    N’attendez rien de La Dépêche
    Exprimez-vous ! Les murs sont à tous !


    Fête des mères. Dites-le… avec des fleurs
    […]


    Ne payons plus le bus


    Réorganisation de la police […]
    Partout !
    “La police devra s’intéresser de plus en plus à la vie quotidienne de la population… et aider la jeunesse… dans les zones de vacances”
    […]


    sources :
     



    [Le Drapeau rouge : droit, conscience, justice. Air du Chant du Départ]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Le Drapeau rouge : droit, conscience, justice. Air du Chant du Départ]. — Paris : les Yeux ouverts, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 40 × 29 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : art : chanson
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : France : histoire : 1871 (La Commune)
    • Noms cités (± liste positive)  : Bailly, Justin
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : anniversaire, commémoration
    notes :
    descriptif :


    [ texte (chanson) ]

    texte :

    Cinq centimes

    Le Drapeau rouge

    Droit - Conscience - Justice

    Il y a un pseudo-drapeau rouge porté par de pseudo-républicains. Sinistres, sordides, l’œil faux, ils braillent férocement en agitant une guenille. Repris de justice, mouchards et organisateurs de crimes, ils sont payés par des misérables pour faire haïr la République et déshonorer son étendard.
    Guérissons les plaies sociales, et le sévère Drapeau de la Révolution, secondé dans son œuvre sainte, s’effacera en paix, après avoir oublié et pardonné.
    Un Être humain.


    Air du Chant de départ

    Vois cet humble drapeau, porté par ta victime…
    Meurtrier, sois épouvanté !
    Ne baisse pas les yeux, grand artisan du crime,
    Devant ce linge ensanglanté :
    Ce linge est sa rude chemise
    Que ton égoïsme a rougi…
    Au bout d’une hampe il l’a mise…
    Et l’homme du peuple a rugi !
     
    Quand l’ère de sang sera close,
    Nous changerons notre drapeau,
    Et l’étendard de couleur rose
    Guidera le monde nouveau !
     
    Oui, ce drapeau rougi qui vous présage un gouffre
    Où doit s’abimer votre rang,
    Ne fut pas fabriqué par le peuple qui souffre…
    Il l’a ramassé dans son sang !
    Il le tient — car les temps sont proches —
    Le bras ferme, le front songeur,
    Au devant de vos cœurs de roches !
    Dressé comme un spectre vengeur…
     
    En voyant ce drapeau qui fut teint par vos œuvres,
    Exploiteurs, prêtres et bourgeois,
    L’effroi qui vous saisit dénonce vos manœuvres,
    Ô bas restaurateurs de rois !
    L’heure n’est plus aux noirs mensonges :
    Le simple les voit au soleil !
    Vos projets ne sont que des songes…
    N’entendez-vous pas le réveil ?
     
    L’impudeur en tout temps fut commère du vice ;
    Aussi, ne nous étonnons pas
    De les voir aujourd’hui, sans aucun artifice,
    Mentir et descendre si bas !
    Ceux dont le sang rougit la terre
    Sont appelés rouges par eux…
    Ceux qui souffrent d’un bas salaire
    Sont appelés des partageux
     
    Peuple, qu’es-tu ? le Droit ; peuple, qu’es-tu ? le Nombre,
    Et cependant on t’a dompté…
    Le marchand qui te tond, qui trafique dans l’ombre,
    A pâli quand il t’a compté…
    Ô peuple, à la France meurtrie,
    La République vient s’offrir,
    Conserve-la pour ta patrie,
    Que les rois n’ont su que meurtrir !
     
    Le drapeau de Sedan est recouvert de honte ;
    Et c’est celui de Mentana !
    Un mort de Montretout entre ses dents raconte
    Qu’un crâne d’Aubin le tacha…
    Oh ! que de sang mêlé de fange !!!
    Pour marcher vers des temps meilleurs,
    Il faudra bien que l’on se range
    Sous l’étendard des travailleurs.
     
    Soldats ! qu’un sang bien cher ne teigne pas nos armes !
    Frères, verrez-vous sans effroi
    Vos pères massacrées et vos mères en larmes…
    Et le rire aux lèvres d’un roi !…
    Le fauteur de guerres civiles,
    Le mouchard, le fusil en main,
    Viendrait piller vos domiciles !
    Sous l’habit du Républicain…
     
    Citoyens et soldats, veillez avec prudence :
    Le monarchisme, qui s’éteint,
    Peut en se débattant, dans sa mort qui commence,
    Serrer la main qui nous étreint…
    Notre patrie est en souffrance ;
    Restez unis ! c’est être fort.
    N’oubliez pas que, pour la France,
    C’est la République… ou la mort !
     
    Quand l’ère de sang sera close,
    Nous changerons notre drapeau,
    Et l’étendard de couleur rose,
    Guidera le monde nouveau !

    19 ventôse, an 79 [mars 1871] Justin Bailly.

    En vente chez les libraires et dans les kiosques.

    Propriété de l’auteur. — Droits de reproduction réservés
    Paris. — Typ. A. Parent, rue Monsieur-le-Prince, 31


    sources :

    facsimilé : quatorze affiches de la Commune de Paris éditées par « Les Yeux ouverts »