anniversaire, commémoration

 

 
 

Affichage par année

335 affiches :

 

    [Fuck Canada]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Fuck Canada]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; [43 ?] × [28 ?] cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : colonialisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
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    • Vie des mouvements  : anniversaire, commémoration
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    texte

    photos (graffitis)

    texte :

    Fuck Canada

    VIA Rail celebration of colonial genocide covered in the colours of green anarchy

    “Politicians, cops, capitalists and bootlickers across the territories of so-called Canada are celebrating the genocidal legacy of colonial civilization with a year full of grotesque spectacles. Canada tries to whitewash 150 years of colonial violence with fighter jets adorned with the colors of the Canadian flag, concerts and parades, and VIA Rail commuter train advertising.

    We see nothing to celebrate about the genocidal campaign waged against indigenous peoples, ecological devastation, or the establishment of a State which represses our wild desires and steals our capacity to live free. Instead, we celebrate the resistance of indigenous peoples across Turtle Island ; from the Gitwilgyoots peoples resisting the construction of a massive LFG (liquified fracked gas) terminal on their territories, to the Mi’kmaq resistance to fracking on their territories.

    Earlier this morning, we defaced the Canada 150 propaganda on the side of the VIA Rail train headed from Tio’Tia:Ke (“Montreal”) to Gichi Kiiwenging (“Toronto”). We wanted to celebrate an anti-colonial July 1st a little early, because colonialism isn’t reserved to a few days on the calendar. This is the same railway that was blockaded in solidarity with Standing Rock last November.

    Canada’s rail infrastructure played an integral role in the establishment of this settler society built on dead native and immigrant bodies – colonial expansion was contingent upon building these train lines for the transportation of troops and the transformation of “natural resources” into commodities for human exploitation. [...]"

    Canada150 Installation Defaced

    “On Friday, June 16, an installation in Montreal promoting Canada’s
    150th year of killing people and taking their land (among other
    shit), was defaced by some anarchists. A large “Canada150” bill-
    board above a Parks Canada information booth was covered with
    black paint, while anti-colonial posters were wheat pasted on an
    adjacent placard memorializing Sir Wilfred Laurier. [...]

    Inspiring calls to disrupt Canada150, a celebration of Indigenous
    genocide, have circulated widely in recent months. As people li -
    ving in Canadian cities who want to sabotage the economic, politi-
    cal, and symbolic machinery of the colonial state, we encourage a
    multi-pronged attack in engaging with Canada150.[...]

    Targets are everywhere. Colonization enlists every facet of Canadian capital and state power. On Friday, for instance, the property of Parks Canada, a federal agency that may seem innocuous at first glance, was damaged. Most parks in Canada are on traditional indigenous territories. The conversion of this land into federal and provincial parks is an important part of Canada’s genocidal history and present project. These areas were transformed from homes, hunting, and harvesting territories, where people could sustain themselves and their communities, into very specifically state-managed parks. It is no coincidence that the first National parks were established during the construction of the Canadian Pacific railway, and at the tail-end of the Métis Rebellion.

    Direct action targeting hard-to-defend infrastructure (even in and around urban areas) like highways, railways and pipelines can directly impact the revenue streams of government and corporate colonial profiteers. Doing so breaks with the social control on which colonial governance depends. These attacks build the skills, confidence, and collective capacity that are invaluable in periods of intensified collective action. [...]

    For the full communiqués, see
    MTLCOUNTER-INFO.ORG


    sources :

    https://mtlcounterinfo.org/fuck-canada/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2017/08/fuckcanada.pdf


    2017

    2017
    Affiches liées


    [Fuck le Canada]

    notice :
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    [
    Fuck le Canada]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; [43 ?] × [28 ?] cm.

    • Affiches par pays  : Canada
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    • Liste des thèmes  : colonialisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
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    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : anniversaire, commémoration
    notes :
    descriptif :


    texte

    photos (graffitis)

    texte :

    Fuck le Canada

    De la peinture aux couleurs de l’anarchie verte est lancée sur les trains VIA Rail célébrant le génocide colonial

    « À travers les territoires du soi-disant Canada, l’héritage génocidaire de la civilisation coloniale est célébré par les politiciens, les flics, les capitalistes et les lécheurs de bottes et, ce, pour une année entière remplie de spectacles grotesques. Avec des avions de chasse aux couleurs du drapeau canadien, des concerts et des défilés ainsi que des publicités sur les trains de passagers de VIA Rail, le Canada essaye de blanchir 150 années de violence coloniale.

    Pour nous, il n’y a rien à célébrer dans la campagne génocidaire contre les peuples autochtones, dans la dévastation écologique ou dans la mise en place d’un État qui réprime la férocité de nos désirs et nous dérobe de notre capacité à vivre librement. Ce que nous désirons célébrer, c’est plutôt la résistance des peuples autochtones à travers l’île Tortue : des peuples Gitwilgyoots qui résistent à la construction d’un immense terminal de gaz naturel liquéfié sur leur territoires à la résistance des Mi’kmaq contre fracturation sur leurs territoires.

    Plus tôt ce matin, nous avons sali la propagande du 150e canadien décorant les flancs d’un train VIA Rail en partance de Tio’Tia:Ke (“Montréal”) vers Gichi Kiiwenging (“Toronto”). Nous désirions célébrer à l’avance un 1er juillet anti-colonial, parce que c’est tous les jours que le colonialisme existe. En novembre dernier, le même chemin de fer avait été bloqué en solidarité avec Standing Rock.

    Les infrastructures ferroviaires a joué un rôle important dans l’établissement de la société coloniale bâtie sur les corps morts d’autochtones et d’immigrants – l’expansion coloniale était contingente à la construction des chemins de fer pour le transport de trouves et la transformation de “ressources naturelles” en marchandises pour l’exploitation humaine. [...]"

    Une installation du Canada150 recouverte de peinture

    “Le vendredi 16 juin, des anarchistes ont vandalisé une installation faisant la promotion du 150e anniversaire du Canada – célébrant l’assassinat de personnes autochtones et le vol de leurs terres (entre autres). Un immense panneau d’affichage “Canada150” se trouvant au-dessus d’un stand d’information de Parcs Canada, a été couvert de peinture noire, alors qu’étaient collés à proximité des posters anti-coloniaux sur une affiche commémorant Sir Wilfred Laurier. [...]

    En tant que personnes vivant dans des villes canadiennes et désirant saboter la machinerie économique, politique et symbolique de l’état colonial, nous encourageaons une attaque diversifié contre Canada150.[...]

    Les cibles sont partout puisque la colonisation mobilise toutes les facettes du capital et du pouvoir de l’État canadien. Vendredi, par exemple, la propriété de Parc Canada – une agence fédérale qui semble inoffensive au premier abord – a été endommagée. La plupart des parcs du Canada se trouvent sur des territoires autochtones traditionnels. La conversion de ces territoires en parcs provinciaux et fédéraux est un facteur important l’histoire du génocide des autochtones par le Canada et pour le projet canadien actuel. Ces zones, autrefois des maisons, des territoires de chasse et des territoires de cueillette à partir desquels les gens pouvaient subvenir à leurs propres besoins et à ceux de leurs familles, ont été transformés en parcs gérés de manière très spécifique par l’état. Ce n’est pas une coïncidence que les premiers parcs nationaux aient été établis lors de la construction du chemin de fer Canadien Pacifique et à la toute fin de la rébellion Métisse.

    Des actions directes ciblant des infrastructures difficiles à défendre (même dans et autour de zones urbaines) comme des autoroutes, des chemins de fer et des pipelines, peuvent avoir un impact direct sur les revenus des gouvernements et des profiteurs corporatifs coloniaux. Cela brise le contrôle social dont la gouvernance coloniale dépend. Ces attaques bâtissent des savoir-faires, de la confiance, et une capacité collective qui est inestimable dans les temps où l’action collective est intensifiée.[...]
    "

    Pour lire les communiqués en entier, allez voir
    MTLCOUNTER-INFO.ORG


    sources :

    https://mtlcounterinfo.org/fuck-canada/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2017/08/fuckcanada.pdf


    2017

    2017
    Affiches liées








    [Non commémoration, 6 mai 2018]

    notice :
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    [
    Non commémoration, 6 mai 2018]. — Lille : [s.n.], . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 30 × 40 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : art : théâtre  ; culture  ; édition  ; littérature (généralités)
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Groupe 1984 pour une Nouvelle Pensée Anarchiste  ; Guédiguian, Robert (1953-....)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : anniversaire, commémoration  ; spectacle, concert, fête…
    notes :
    descriptif :


    texte

    illustration

    texte :

    Non commémoration

    6 mai - Mai si…

    de 11 h à 23 h eu cinéma L’Univers
    16, rue Georges-Danton, entre Porte de Valenciennes et parc J.B. Lebas

    collectif D.A.V.I.D.S.
    Expo — Théâtre — Proj — Concert — Prises de paroles — À boire & manger

    Entrez libres

    www.collectifdavids.wordpress.com


    Dimanche 06 Mai de 11h à 23h

    Mai 2018, quelquepart dans l’Univers …
    Nous ne commémorons rien.
    « Créer c’est résister, résister c’est créer »

    6 mai… Mai si…

    Chacun étant sa propre archive, nous participons à un mouvement commun.
    Nos archives sont nos vies, nos actes.
    Nous avons ahah prendre et, en ce sens, nous serons jonction.

    10h59 Accueil sans vernis pour l’expo pas-sage « Je dès nous » : réalisation d’affiches, de pochoirs, dessins,... essais de libérations des gestes et paroles (accès à l’atelier toute la journée)
    11h44 Présentation sobre du lieu, du lien et du jour puis projection de « Guédigian n’est pas mort pour la france. Le groupe Manouchian vit éternellement. Amen. Lettre ouverte aux traîtres et lâches en tout genre. » (29’02) du GAJE, du GAJE-Canal Dissident et du groupe 1984 pour une Nouvelle Pensée Anarchiste
    12h32 Banquet
    13h33 Saynète « Révélation/Révolution » par Christophe, Baptiste & Simon
    14h14 Présentation du texte « Abject or débris Art » et témoignage « La Sorbonne 68 et 2018 » par Nina Zivancevic
    15h05 Lecture d’extraits de « L’Établi » de Robert Linhart par Aurélien Ambach Albertini
    15h46 « 5 courtes tentatives visuelles et sonores. De la révolution à la mémoire. De l’EHPAD froid aux éclats de la rue » (26’) de Romain Kowalczyk
    17h27 Lecture d’un texte comportant 2154 signes par Pierre Merejkowsky
    18h08 Lecture d’extraits de « La France contre les robots » de George Bernanos par Aurélien Ambach Albertini - Compagnie Triple A
    18h55 Témoignage « Mai et après... » par Jean-François Rey
    19h53 Banquet
    20h58 Projection du film « l’Aube » (15’48)
    21h30 Chronique davidique en live par Christophe Laby
    22h00 Concert de Facetrap

    Buvette
    ENTREZ LIBRES
    Proposé par le collectif D.A.V.I.D.S,
    Plus d’infos :
    www.collectifdavids.wordpress.com


    sources :

    D.A.V.I.D.S. (Déploiement de l’Art Vital Intersubjectif qui Déconstruit Sur-la-brèche) : émission sur Radio Campus Lille








    [Commune de Paris : place au peuple, place à la Commune ! La Commune est proclamée !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Commune de Paris : place au peuple, place à la Commune ! La Commune est proclamée !]. — Paris : FA__ [2] (Fédération anarchiste : 1953-....), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 60 × 84 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : révolution
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : France : histoire : 1871 (La Commune)
    • Noms cités (± liste positive)  : Vallès, Jules (1832-1885)
    • Presse citée  : Vive l’anarchie (2020-....)
    • Vie des mouvements  : anniversaire, commémoration
    notes :
    descriptif :


    texte

    photo (affiche originale de 1871, utilisée pour une exposition à Rennes en 2021)

    texte :

    RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
    nº 44 — LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ — nº 44

    COMMUNE DE PARIS

    CITOYENS,

    Votre Commune est constituée.

    Le vote du 26 mars a sanctionné la Révolution victorieuse.

    Un pouvoir lâchement agresseur vous avait pris à la gorge : vous avez, dans votre légitime défense, repoussé de vos murs ce gouvernement qui voulait vous déshonorer en vous imposant un roi.

    Aujourd’hui, les criminels que vous n’avez même pas voulu poursuivre abusent de votre magnanimité pour organiser aux portes même de la cité un foyer de conspiration monarchique. Ils invoquent la guerre civile ; ils mettent en œuvre toutes les corruptions ; ils acceptent toutes les complicités ; ils ont osé mendier jusqu’à l’appui de l’étranger.

    Nous en appelons de ces menées exécrables au jugement de la France et du monde.

    CITOYENS,

    Vous venez de vous donner des institutions qui délient toutes les tentatives.

    Vous êtes maîtres de vos destinées. Forte de votre appui, la représentation que vous venez d’établir va réparer les désastres causés par le pouvoir déchu : l’industrie compromise, le travail suspendu, les transactions commerciales paralysées, vont recevoir une impulsion vigoureuse.

    Dès aujourd’hui, la décision attendue sur les loyers ;

    Demain, celle des échéances ;

    Tous les services publics rétablis et simplifiés ;

    La garde nationale, désormais seule force armée de la cité, réorganisée sans délai.

    Tels seront nos premiers actes.

    Les élus du peuple ne lui demandent, pour assurer le triomphe de la République, que de les soutenir de sa confiance.

    Quant à eux, ils feront leur devoir.

    Hôtel-de-Ville de Paris, le 29 mars 1871.

    LA COMMUNE DE PARIS,

    IMPRIMERIE NATIONALE - Mars 1871.


    Place au peuple, place à la Commune !

    La Commune est proclamée !

    Elle est sortie de l’urne électorale, triomphante souveraine et armée. Les élus du peuple sont entrés dans le vieil Hôtel de Ville qui a entendu le tambour de Santerre et la fusillade du 22 janvier sur cette place où le sang des victimes de l’honneur nationale et de la dignité parisienne vient d’être essuyé par la poussière soulevée en ce jour de fête sous les pas des bataillons victorieux.

    On n’entendra plus le roulement du tambour de Santerre ; les fusils ne brilleront plus aux fenêtres de l’hôtel communal et le sang ne tachera plus la place de Grève si nous le voulons. Et nous le voulons, n’est-ce-pas citoyens ? La Commune a été proclamée. L’artillerie sur les quais tonnait ses salves au soleil qui dorait leur fumée grise sur la place. Derrière les barricades, où se tenait debout la foule : hommes saluant du chapeau, femmes saluant du mouchoir, le défilé triomphal, les canons abaissant leurs gueules de bronze, humbles et paisibles, craignant de menacer la foule joyeuse.

    Devant la façade sombre, dont le cadran a sonné tant d’heures qui sont maintenant des siècles et au vu de tant d’événements qui sont aujourd’hui l’Histoire, sous ces fenêtres peuplées d’assistants respectueux, la garde nationale défilait luit jetant les vivats de son enthousiasme tranquille et fier. Au-dessus de l’estrade se tenait les élus du peuple, braves gens à la tête énergique et sérieuse ; le buste de la République, qui se détachait blanc sur la tenture rouge, regardait impassible reluire cette moisson de baïonnettes étincelantes au milieu de laquelle frissonnaient les drapeaux et les guidons aux couleurs éclatantes, tandis que montaient dans l’air le bourdonnement de la cité, les bruits du cuivre et de la peau d’âne, les salves et les acclamations.

    La Commune est proclamée dans une journée de fête révolutionnaire et patriotique, pacifique et joyeuse, d’ivresse et de solennité, de grandeur et d’allégresse, digne de celles qui ont vu les hommes de 93 et qui console de vingt ans d’Empire, de six mois de défaites et de trahisons. Le peuple de Paris debout en armes, a proclamé la Commune, qui lui a épargné la honte de la capitulation, l’outrage de la victoire prussienne et qui le rendra libre comme elle l’eût rendu vainqueur.

    Que n’a-t-elle été proclamée le 31 octobre ! Qu’importe ! Morts de Buzenval, victimes du 22 janvier, vous êtes vengés maintenant !

    La Commune est proclamée. Les bataillons qui spontanément, débordant des rues, des quais, des boulevards, sonnaient l’air les fanfares des clairons, faisant gronder l’écho et battre les cœurs avec les roulements du tambour, sont venus acclamer et saluer la Commune, lui donner cette promulgation souveraine de la grande revue civique qui défie Versailles, remontent l’arme sur l’épaule vers les faubourgs, remplissant de rumeurs la grande ville, la grande ruche.

    La commune est proclamée. C’est aujourd’hui la fête nuptiale de l’idée et de la révolution. Demain citoyen-soldat pour féconder la Commune acclamée et épousée la veille, il faudra reprendre, toujours fier, maintenant libre, sa place à l’atelier ou au comptoir.

    Après la poésie du triomphe, ma prose du travail.

    Jules Vallès / Le Cri du peuple, 30 mars 1871


    sources :

    Affiche parue en page centrale de Vive l’anarchie nº 3 (vers mai-juin 2021), journal prix libre également encarté dans Le Monde libertaire :
    http://www.etvlan.org/Fichiers/Affiches/AfficheVLAN3A1W.jpg
    http://www.etvlan.org/Fichiers/Journaux/VLAN3A3W.pdf


    1871
    Affiche liée














    [Der Gefangene]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Der Gefangene]. — Berlin : FAU_ (Freie Arbeiter-Union), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir ) ; 42 × 61 cm.

    • Affiches par pays  : Allemagne
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : littérature : poésie
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Allemagne : histoire : 1933-1945
    • Noms cités (± liste positive)  : Mühsam, Erich (1878-1934)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : anniversaire, commémoration
    notes :
    descriptif :


    [ texte : (poème Der Gefangene : "Sich fügen heisst lügen") ; dessin (portrait de Mühsam) ]

    texte :

    Der Gefangene

    Ich hab’s mein Lebtag nicht gelernt,
    mich fremdem Zwang zu fügen.
    Jetzt haben sie mich einkasernt,
    von Heim und Weib und Werk entfernt.
    Doch ob sie mich erschlügen :
    Sich fügen heißt lügen !
     
    Ich soll ? Ich muß ? — Doch will ich nicht
    nach jener Herrn Vergnügen.
    Ich tu nicht, was ein Fronvogt spricht.
    Rebellen kennen bessre Pflicht,
    als sich ins Joch zu fügen.
    Sich fügen heißt lügen !
     
    Der Staat, der mir die Freiheit nahm,
    der folgt, mich zu betrügen,
    mir in den Kerker ohne Scham.
    Ich soll dem Paragraphenkram
    mich noch in Fesseln fügen.
    Sich fügen heißt lügen !
     
    Stellt doch den Frevler an die Wand !
    So kann’s euch wohl genügen.
    Denn eher dorre meine Hand,
    eh ich in Sklavenunverstand
    der Geißel mich sollt fügen.
    Sich fügen heißt lügen !
     
    Doch bricht die Kette einst entzwei,
    darf ich in vollen Zügen
    die Sonne atmen — Tyrannei !
    Dann ruf ich’s in das Volk : Sei frei !
    Verlern es, dich zu fügen !
    Sich fügen heißt lügen !

    Erich Mühsam

    Zwischen dem 9. und 10. Juli 1934 wurde der revolutionäre Dichter und Anarchist Erich Mühsam im KZ Oranienburg bestialisch ermordert.
    Wir dürfen und wollen Erich Mühsam nicht vergessen.

    Freie Arbeiter-Union — FAU


    sources :

    1984 ?




    [Gruppo anarchico Camillo Berneri Carrara]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Gruppo anarchico Camillo Berneri Carrara]. — Carrara Carrare : Gruppo anarchico Camillo Berneri (Carrara), . — 1 affiche (impr. photoméc. ), coul. (une  : noir ) ; 81 × 61 cm.

    • Affiches par pays  : Italie
    • Lieux d’archivages  : Biblioteca Archivio Germinal (Carrara)
    • Liste des thèmes  :
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Umanità Nova (1920-…)
    • Vie des mouvements  : anniversaire, commémoration
    notes :
    descriptif :


    testo e foto

    texte :

    Gruppo Anarchico “Camillo Berneri”
    Carrara

    Gli Anarchici del gruppo “Camillo Berneri” ricordano il loro compagno Musetti Primo e con quanti vollero fare di Carrara una città di avanguardia per le sue conquiste per la giustizia e la libertà.
    Partecipò sempre alla lotta per la conquista dei sempre più grandi valori della civiltà, con metodi civili e con tolleranza verso coloro che non condividevano le sue posizioni.
    Fu tra gli amministratori del giornale “Umanità Nova” per la divulgazione della nostra propaganda. Fu tra i primi nella lotta contro il fascismo. Fu sempre attivo in tutte le iniziative che nel dopoguerra contribuirono a superare le grandi difficoltà del nostro popolo. partecipò alle iniziative per l’installazione di monumenti che ricordano i martiri del movimento anarchico, con l’approvazione della lapide a Francesco Ferre, fucilato in Spagna dal cattolicesimo oscurantista.
    Alla lapide ai fratelli Lazzari, uccisi dal famigerato Dumini. Al monumento a tutte le vittime del fascismo. Al monumento che ricorda Franco Serantini, ucciso dalla polizia. Fu, fino agli ultimi giorni della sua vita, attivo per la costituzione del monumento a Gaetano Bresci. Soprattutto fu un sostenitore e un collaboratore della Cooperativa del Partigiano, della Cooperativa Gino Lucetti e delle colonie per bambini.
    A questo proposito ripubblichiamo la foto riportata a suo tempo nel giornale “Carrara domani”.


    sources :
     


    [Homenaje a las victimas del franquismo, a los luchadores por la libertad]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Homenaje a las victimas del franquismo, a los luchadores por la libertad]. — Madrid : CNT_ (España), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : rouge , texte en défonce , papier blanc ) ; 48 × 88 cm.

    • Affiches par pays  : Espagne
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  :
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Espagne : histoire : 1936-1939  ; Espagne : histoire : 1939-1975
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : anniversaire, commémoration
    notes :
    descriptif :


    [ Affiche en forme de plaque de rue ou de monument : plusieurs lignes de signatures de diverses organisations (PCE, IR, CNT, etc.) ]

    texte :

    Homenaje a las victimas del franquismo, a los luchadores por la libertad

    Partido Comunista de España (marxista-leninista) /PCE (m-l)/ ; Izquierda Republicana (IR) ; Confederation National del Trabajo (CNT) ; Partido Comunista de España ; Fraternidad Democrática de Militares del Ejército de la República (FDMER) ; Comisiones Obreras (CC.OO.) (Uniones de Madrid, Murcia, Valencia y otras) ; Juventud Comunista de España (marxista-leninista) /JCE (m-l)/ ; Juventud Obrera Cristiana de España (JOC-E) ; Movimiento de Objectores de Conciencia (MOC) ; Tribunal Internacional contra los Crímenes del Franquismo (TICF) ; Euskadiko Eskarra (EE) ; Unitat del Poble Valencià (UPV) ; Acción Democrática Republicana Española (ARDE) (Madrid) ; Liga Comunista Revolucionaria (LCR) (País Valenciano) ; Juventud Comunista de Madrid (JCM) ; Onda Verde ; Joven Izquierda ; Asamblea de Colectivos de Radio Klara ; Asociación de Familiares de Fusilados de Paterna ; Casal Bonavista de Barcelona ; Associació Carrabiners de la República ; Comisió de Defensa del Col·legi d’Advocats de Barcelona ; Unión Sindical de Trabajadores de la Enseñanza de Cataluña - USTEC ; Colectivo Educativa de Andalucía ; Asociación Regional "Rosario Acuña" de Viduas de la Guerra Civil (Asturias) ; Federación de Asociaciones de Vecinos de Barcelona ; decenas de organizaciones populares y miles de miembros de partidos políticos, sindicalistas, profesionales, artistas, intelectuales, …


    sources :