2020

 

 

59 affiches :

 





    [Ceci n’est (toujours) pas une bavure : 2007-2012]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Ceci n’est (toujours) pas une bavure : 2007-2012]. — Lille : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : police
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    liste des victimes et circonstances

    dessin portrait du président de la République française en exercice à l’époque

    texte :

    Ceci n’est (toujours) pas une bavure

    2002-2020 : 284 personnes tuées lors d’interventions policières

    6 mai 2007 - 6 mai 2012 (Nicolas Sarkozy) : 71 morts

    du 6 mai 2007 au 31 décembre 2007 : 14 morts
    […]

    2008 : 12 morts
    […]

    2009 : 11 morts
    […]

    2010 : 10 morts
    […]

    2011 : 17 morts
    […]

    du 1er janvier 2012 au 7 mai 2012 : 7 morts
    […]

    J’étouffe / I can’t breathe

    Nb : travail réalisé à partir des sources disponibles. Il fait état des victimes lors d’interventions entre 2002 et 2020. Et ce, de manière malheureusement non exhaustive.


    sources :
     

    2020

    2020

    2020

    2020
    Affiches liées


    [Ceci n’est (toujours) pas une bavure : 2012-2017]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Ceci n’est (toujours) pas une bavure : 2012-2017]. — Lille : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : police
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    liste des victimes et circonstances

    dessin portrait du président de la République française en exercice à l’époque

    texte :

    Ceci n’est (toujours) pas une bavure

    2002-2020 : 284 personnes tuées lors d’interventions policières

    6 mai 2012 - 7 mai 2017 (François Hollande) : 88 morts

    du 6 mai 2012 au 31 décembre 2012 : 12 morts
    […]

    2013 : 14 morts
    […]

    2014 : 20 morts
    […]

    2015 : 20 morts
    […]

    2016 : 16 morts
    […]

    du 1er janvier 2017 au 7 mai 2017 : 6 morts
    […]

    J’étouffe / I can’t breathe

    Nb : travail réalisé à partir des sources disponibles. Il fait état des victimes lors d’interventions entre 2002 et 2020. Et ce, de manière malheureusement non exhaustive.


    sources :
     

    2020

    2020

    2020

    2020
    Affiches liées


    [Ceci n’est (toujours) pas une bavure : 2017-2020]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Ceci n’est (toujours) pas une bavure : 2017-2020]. — Lille : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : police
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    liste des victimes et circonstances

    dessin portrait du président de la République française en exercice à l’époque

    texte :

    Ceci n’est (toujours) pas une bavure

    2002-2020 : 284 personnes tuées lors d’interventions policières

    7 mai 2017 - 23 août 2020 (Emmanuel Macron) : 78 morts

    du 7 mai 2017 au 31 décembre 2017 : 19 morts
    […]

    2018 : 21 morts
    […]

    2019 : 20 morts
    […]

    2020 : 18 morts
    […]

    J’étouffe / I can’t breathe

    Nb : travail réalisé à partir des sources disponibles. Il fait état des victimes lors d’interventions entre 2002 et 2020. Et ce, de manière malheureusement non exhaustive.


    sources :
     

    2020

    2020

    2020

    2020
    Affiches liées


    [Ceci n’est toujours pas une bavure]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Ceci n’est toujours pas une bavure]. — Lille : [s.n.], . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 90 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : police
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessin (placage musclé par deux policiers antiémeutes) montage de 3 format A3 ]

    texte :

    2002-2020, 284 personnes tuées lors d’interventions policières

    fig. 1 : bis repetita placent

    « Ceci n’est toujours pas une bavure »


    sources :

    Collage d’octobre 2020
    https://iaata.info/Lille-Collage-de-soutien-aux-7-de-Toulouse-4452.html :

    Lille : Collage de soutien aux « 7 de Toulouse »

    A l’image de ce qui a été fait à Marseille le 13 octobre (https://iaata.info/Solidarite-avec-les-sept-de-toulouse-4444.html), nous voulions nous aussi manifester notre soutien aux toulousain-e-s ayant subit la répression étatique.

    Nous nous sommes donc baladés dans différents quartiers de Lille pour coller les fameuses affiches : « le feu tue les virus brûle ton comico », « ne relevons pas l’économie détruisons-la ! », « avec ou sans masques ce monde est irrespirable, détruisons ce qui nous étouffe », etc.

    Nous avons aussi collé des affiches dénonçant les violences policières et citant le nom de toutes les victimes tuées par la police, sous Chirac, Sarkozy, Hollande et Macron.

    Le collage a été accompagné de quelques tags de soutien, dans le centre-ville, à Fives, Moulins, Wazemmes, ou encore Lille-Sud.

    Une pensée pour les personnes accusé-e-s.
    Crève la taule !
    Force aux copaines à l’ombre et à celles qui se battent à l’extérieur.


    [ 2018 ?]

    2020

    2020

    2020

    2020
    Affiches liées


    [Chèr.e.s frères et sœurs ; chèr.e.s ennemi.e.s et ami.e.s]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Chèr.e.s frères et sœurs ; chèr.e.s ennemi.e.s et ami.e.s]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; 42 × 15 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : insurrectionnalisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; gravure (manifestation de black bloc, caméra de surveillance brisée par un avion en papier, drone capturé par un oiseau, …) par rox ? ]

    texte :

    Chèr.e.s frères et sœurs ; Chèr.e.s ennemi.e.s et ami.e.s. Pourquoi sommes nous si seul.e.s ici ? Tout ce dont nous avons besoin est d’un peu plus d’espoir, un peu plus de joie. Tout ce dont nous avons besoin est d’un peu plus de lumière, un peu moins de poids, un peu-plus de liberté.

    Si nous étions une armée, et si nous pensions que nous étions une armée et si nous croyons que tout le monde avais peur comme de jeunes enfants perdus dans leurs habits et. leurs postures d’adultes. Alors nous sommes arrivé.e.s ici seules, flottant.e.s• à travers de longues journées perdues et de grandes tribulations pendant que tout semblait faux.

    Des bons mots, des mots forts, des mots qui auraient pu bouger des montagnes ! Des mots que personne n’a jamais dit et que nous attendions tou.te.s d’entendre. Personne ne les a dit, et les tactiques n’ont jamais éclos, les.. plans n’ont jamais été faits, et nous avons appris à ne pas croire. Et d’étranges monstres solitaires galopent dans les collines se demandant pourquoi, mais il vaux mieux ne jamais au grand jamais, jamais, jamais, jamais se demander pourquoi.

    Alors enveloppe, O enveloppe nous de rubans écarlates ! Ayons une parade. ça fait si longtemps que nous n’en avons pas eu. Faisons une parade ! Invitons tou.te.s nos ami.e.s et les ami.e.s de nos ami.e.s ! Promenons nous en descendant les boulevards avec une fierté terrible et de la lumière dans les yeux. Géant.e.s et titubant.e.s, malades de joie, avec les anges et de la lumière dans nos yeux.

    Frères et sœurs, l’espoir attends toujours au tournant, comme une vieille mégère. Impatiente, seule et tremblante, dans l’attente de construire ses glorieuses flammes.

    C’est à cause de nos plans, nos plans ridiculement magnifiques. Faisons les décoller comme des avions à réactions, les fracassant tous dans la rivière. Construisons des machines étranges et radieuses contre cette Jericho qui n’attend que de tomber. »

    Thee Silver Mt. Zion
    Built then burin (Hourra !)


    sources :

    Lille ?, 2020. Imprimé sur des chutes d’impressions de cahiers de livre.



    [Chroniques sur cordes : rencontre et discussion avec Éric Louis]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Chroniques sur cordes : rencontre et discussion avec Éric Louis]. — Lille : Anamorphose, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : édition  ; luttes ouvrières
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Louis, Éric
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…
    notes :
    descriptif :


    texte

    photo (chantier de charpenterie métallique)

    texte :

    Le métier de cordiste est mal connu. Pourtant les occasions ne manquent pas de nous apercevoir. Nous sommes celles et ceux qui s’agitent suspendu.e.s à nos cordes au dessus des têtes passantes, pansant ici un bout de cheminée récalcitrante, intervenant là pour un casse-goutte en fin de vie, un dispositif anti-pigeon ou une peinture inhospitalière… Nous contribuons à la survie de la ville en repoussant son délitement permanent… Mais aussi au bon fonctionnement de la production industrielle dans un envers conduisant parfois à de graves accidents…

    Dans la profession les tentatives d’organisation sont timides, voir inexistantes. Dans un secteur où une large partie des ouvrier.es sont intérimaires, difficile de se rencontrer et de tisser des complicités pouvant permettre de se défendre collectivement. D’autant que la multiplicité des couches nous séparant de nos patrons (boite-d’intérim, client, entreprise utilisatrice…) semblent volontairement destinées à empêcher tout conflit direct.

    L’Anamorphose
    48, rue du Long-Pot, Lille Fives
    anamorphose.noblogs.org
    alille@riseup.net

    samedi 01 février - 16 h

    Depuis 1 an un îlot de résistance tente de faire face. Regroupé.es autour de l’association « Cordistes en colère, cordistes solidaires » des cordistes s’organisent pour construire une lutte et créer un réseau de solidarité sur l’ensemble du territoire.

    Rencontre et discussion avec Éric Louis co-fondateur de l’association, en partant de la présentation de son dernier livre
    Chroniques sur Cordes


    sources :

    https://anamorphose.noblogs.org/chroniques-sur-cordes/
    https://anamorphose.noblogs.org/files/2020/01/Affiche2-768x543.jpg








    [Discussion publique autour des livres « Fragmenter le monde » et « Itinérances »]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Discussion publique autour des livres « Fragmenter le monde » et « Itinérances »]. — Lille : Anamorphose, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : édition
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Rafanell i Orra, Josep
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…
    notes :
    descriptif :


    texte

    dessin

    texte :

    Discussion publique

    samedi 20 avril à 16 h

    autour des livres
    Fragmenter le monde
    et
    Itinérances

    en présence de Josep Rafanell i Orra

    À l’Anamorphose

    48, rue du Long-Pot - Lille - Ⓜ Fives


    Fragmenter le monde

    Le régime de l’économie tend à unifier les être, les choses et les territoires en réduisant chacun à une valeur, dans un seul monde Un. Paradoxalement, cette unification est indissociable d’un processus d’atomisation, construisant les êtres en autant d’individus isolés, censés ne pouvoir se lier que dans le prisme de la valeur.

    Dès lors, se battre contre ce régime que l’on nomme communément « capitalisme », consisterait à faire le geste de fragmentation, c’est-à-dire à adopter et cultiver une perception fragmentée du monde.

    Le livre Fragmenter le monde de Josep Rafanell i Orra nous invite à repenser les termes du politique, en percevant des mondes différents, ayant leur langage propre et leur singularité. La notion de monde désigne ici la façon que les êtres ont de se rapporter à leur milieu. Il s’agit de quitter la vision anthropocentrée posée par le régime capitaliste pour considérer la manière dont les humains habitent leur territoire, se rapportent aux êtres qui le peuplent et aux histoires de ces lieux. Si une multiplicité de monde existe, il s’agit de savoir comment naviguer à travers eux, comment faire des passerelles entre des mondes, et à l’inverse construire un rapport antagoniste contre ceux qui dénient la possibilité des mondes amis.

    L’une des manières d’aller à la rencontre d’un autre monde est de développer une politique de l’enquête, c’est-à-dire une manière de partager les expériences. L’enquête est indissociable du récit de l’enquêteur : « L’enquête est forcément une affaire de collectifs. Le retour d’expérience auquel est conduit l’enquêteur, la transmission, engage des communautés qui se transforment en réorientant les situations qu’elles habitent. ».

    Si Fragmenter le monde se situe sur un plan théorique, les réflexions que l’essai engage gagnent en consistance avec l’ouvrage collectif Itinérances. Réunissant une quinzaine de textes, ce recueil s’articule autour de différentes expériences, notamment autour de pratiques de soins, de manières de faire communauté et, ce faisant, nous pousse à repenser la question du communisme.

    Nous vous invitons à venir découvrir ces deux ouvrages et, à partir des réflexions qu’ils engagent, à discuter de nos manières de nous lier, de partager nos expériences et d’interroger nos pratiques politiques.

    alille@riseup.net


    sources :

    https://anamorphose.noblogs.org/discussion-publique-autour-des-livres-de-fragmenter-le-monde-et-itinerances/
    https://anamorphose.noblogs.org/files/2020/10/affiche2.cleaned-1024x724.jpg










    [La Pétroleuse : expression murale anarchiste, numéro 6, janvier-février 2020]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    La Pétroleuse : expression murale anarchiste, numéro 6, janvier-février 2020]. — Clermont-Ferrand : La Pétroleuse (2017-2020), . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : presse
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : journal mural
    notes :
    descriptif :


    texte

    logo (silhouette de sorcière en vol sur son balai avec une chauve-souris)

    texte :

    Expression murale anarchiste - Clermont-Ferrand et environs — Numéro 6, janvier-février 2020

    La Pétroleuse

    « De mon temps, temps de misère et de vanité, les laquais sont plus arrogants que les maîtres » Ernest Cœurderoy


    Départ 10 h, place du 1er mai…

    Quelques matinées de décembre, puis de janvier, dans les rues clermontoises. La même grisaille. Mais une grisaille à marée humaine. Dans cette marée, la même rengaine. Les mêmes slogans. Les mêmes pancartes. Les mêmes bureaucrates syndicaux. La même masse qui suit les chefs. Et même une bande de djeuns, nostalgiques de Mao et Staline, sans parler des maton-nes syndiqué-es FO… La multiplication de drapeaux de toutes les couleurs n’enlève rien à la grisaille.

    Des milliers de personnes « prennent la rue » contre une nouvelle réforme. Ça faisait longtemps. Mais tout change pour que rien ne change. La seule chose différente, ce sont quelques gilets jaune fluo, entre drapeaux français et slogans « anticapitalistes » (!)... Et la même promenade pour terminer devant la même préfecture, avec les mêmes discours des mêmes salariées du syndicalisme. Puis retour à la maison.

    Depuis combien d’années les manifestations clermontoises ne sont qu’un défilé coloré ? Depuis combien d’années les mêmes trajets, les mêmes discours place de Jaude ? Depuis combien d’années de quelques centaines à plusieurs milliers suivent sagement la parade ? Depuis combien d’années… ?

    A Clermont, toute manif’ est sous contrôle syndical. Ou même mieux. On pourra se rappeler de quelques manifs sauvages, notamment des lycéen-nes. Accourent de suite les mêmes gauchistes, aujourd’hui candidat-es à la place du chef municipal, afin de discuter avec les flics présentes, pour que tout se passe bien… Oh c’est vrai, quelques résidus maoïstes roulent des mécaniques, drapeaux rouges, et comportements virils, ça aussi ça fait partie du spectacle. Même rengaine quand des citoyennes d’ATTAC et d’Extinction Rébellion (cette startup de l’écologie militante) occupent pacifiquement (faut pas s’y fier…) le Centre Jaude Un. Et dans ce monde où plus rien n’a de sens, il suffit de se promener en centre ville, là où la marchandise est la plus brillante, un jour de procession syndicale, pour voir que de grève « générale » il n’y a point. Tout est ouvert, et les sacs des citoyennes sont ras-la-gueule, les terrasses bondées…

    Mais alors quoi ? Un cortège de tête comme il est de coutume dans certaines villes ? Justement non… les « cortèges de tête » sont également devenus partie intégrante du spectacle, l’affrontement est mis en scène, ritualisé. Et puis il y a même des drapeaux soviétiques dans ces cortèges de tête, ça non plus, ça ne dérange personne.

    Un mouvement, ça peut être aussi une occasion de se rencontrer. Une journée (même 10, même 20…) de grève ne sert à rien, si c’est pour se plier à d’autres autorités, que celles jours bossés. Car sincèrement, se battre pour une retraite ? Pour avoir le droit de bosser 37,5 ans ? Ce serait ça vivre ?

    Quand on pense que les manifestions partent du 1er mai, ça fait sourire, ou pleurer au choix, pour celles et ceux qui n’oublient pas Haymarket, Chicago, les 1er et 4 mai 1886.

    Du spectacle de la contestation,
    à la contestation du spectacle…

    « Si tu n’aimes personne…

    … suicide-toi, ça gagnera du temps ». Ah tiens. Pour la seconde fois, je trouve un commentaire sur un numéro de La Pétroleuse, cette fois au stylo. J’aime bien que ce soit fait comme ça. Il s’agit donc d’une personne que ce cri anarchiste et férocement individualiste qu’est cette modeste expression murale a énervé. Je suis ravie que toi tu aimes ce monde, que tu trouves qu’il est parfaitement supportable et que tu y côtoies des personnes aussi civilisées, intégrées et connectées que toi. Que tu ais tellement l’arrogance des esclaves (ou serait-ce le cynisme des maîtres ? J’en doute) que tu te permettes de me conseiller de me suicider.

    Je ne sais pas à quel moment de joie et d’aventure qu’est la vie en société capitaliste tu es tombé-e sur cet écrit hérétique, tu t’es énervé-e, peut-être t’as voulu twitter ou je sais pas quoi, manque de pot pas de présence de La Pétroleuse sur les réseaux sociaux. Alors, armé-e de toute ta rage, tu as sorti un stylo et m’a conseillé de me suicider.

    Il faut être sacrément sûr-e de soi pour dire aux autres d’aller se foutre en l’air parce qu’illes haïssent ce monde. Il faut porter des œillères, et je suis sûr que tu en portes, même la nuit, pour ne pas voir que ce monde mortifère, sans issue, sans aucun choix que celui des maîtres, et de la défonce (ou pas…) pour oublier, peut pousser des individu-es à le quitter. Mais ça, du haut de ta morgue parfaitement civilisé, tu ne peux pas même l’imaginer. En tout cas, je ne regrette ni ne m’excuse de t’avoir énervé-e, toi et tes semblables. Au contraire, ça m’amuse.

    Vois-tu, pour moi personne ne doit décider de la vie des autres. Toutes et tous ces gens heureux-ses de leur vie merdique sont incapables de comprendre que certaines voient les masques derrière les rapports sociaux tous basés sur le pouvoir et la domination, préfèrent en finir plutôt que de continuer à faire semblant, ou à supporter toutes les horreurs dont est capable votre société, et que parfois c’est la seule issue que l’on voit pour se libérer…

    Je préfère certes l’issue d’une vie d’anarchiste, en conflit avec tout pouvoir, avec la civilisation, et les rapports sociaux qui nous traverse toutes et toutes. Mais je ne peux que comprendre celles et ceux qui n’en peuvent plus.

    Ah oui, quant à toi qui a aussi sorti ton stylo vengeur pour écrire « tu ais une personne assisté » je te remercie beaucoup. La petite phrase en début de ce numéro est – entre autre – pour toi…

    lapetroleuse63@riseup.net


    sources :

    https://attaque.noblogs.org/post/2020/02/24/publication-la-petroleuse-n-6/



    [La Pétroleuse : expression murale anarchiste, numéro 7, été 2020]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    La Pétroleuse : expression murale anarchiste, numéro 7, été 2020]. — Clermont-Ferrand : La Pétroleuse (2017-2020), . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : presse
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : journal mural
    notes :
    descriptif :


    texte

    logo (silhouette de sorcière en vol sur son balai avec une chauve-souris)

    texte :

    Expression murale anarchiste - Clermont-Ferrand et environs — Numéro 7, été 2020

    La Pétroleuse

    « Le poison dans votre machine humaine »


    Bas les masques…

    Il y a de cela quelques mois, un nouveau virus est apparu dans le corps de l’être le plus civilisé qui soit, nommé vulgairement être humain. Ce n’est pas le premier, et certainement pas le dernier virus de ce type, puisque ce virus naît du monde que ces mêmes êtres façonnent. C’est l’activité quotidienne des humaines faite d’exploitation, de destruction du sauvage et du massacre d’êtres vivants, qui crée l’apparition de tels virus. Mais là, ça a provoqué des réactions démocratiquement totalitaires.

    Des virus tels que le COVID, il y en a eu donc. Mais ils se bornaient dans les pays plus « pauvres », l’Occident n’était pas touché, alors vous pensez bien… mais cette fois-ci, l’avant-garde de la civilisation a été touchée également. Et on a pu voir confinements, développements de flics partout, surveillance… face à un « ennemi » invisible (présomption de culpabilité de toutes. l’individu-e est un-e suspect-e, un sujet à risque pour lui-même, pour les autres). Heureusement, la démocratie est sauve, les élections ont été maintenues, l’activité marchande aussi…

    Tout ça pour « nous » protéger, car « nous » sommes toutes et tous sur le même bateau parait-il. Sauf en taule et dans les camps de concentration pour exilé-es, où on a laissé crever et assassiner des indésirables. Les cadres télétravaillent, les prolos sont sommé-es de continuer à produire dans les bagnes industriels. Les bourges se réfugient dans leurs maisons secondaires alors que les autres sont assigné-es à résidence dans leurs cellules. L’État rend illégale toute relation hors mariage et hors famille. Et non, toutes les vies n’ont décidément pas la même valeur.

    Le totalitarisme scientifico-médicale doit tout contrôler, et la technologie est là pour servir ses maîtres. Ainsi par ici, deux individu-es parti randonner dans le Sancy lors du confinement se font rattraper par un drone et un hélico. Ainsi en centre-ville un ado meurt dans une course-poursuite avec la police. Des gestes de révoltes salutaires ont surgit ça et là, et tout le monde n’a pas courbé l’échine. D’un autre côté, les flics eux-mêmes disaient être débordées par les appels de délation.

    Et pendant ce temps-là, on nous parlait du nouveau monde qui sortirait du confinement… bien sûr. Des violences conjugales et des viols en hausse comme jamais, une population qui se gave jusqu’à la lie de séries et de vidéos souvent complotistes, et avec ça un nouveau monde devrait surgir. Si le bipède connecté apprenait de ses erreurs, ça se saurait.

    Le sauvage animal et végétal a pu respirer quelques semaines durant, mais dès la fin du confinement, tout le monde s’est rué pour consommer, bouffer de la merde, conduire comme des dératées, se bourrer la gueule… vivre quoi ! Non ?

    Alors quoi ? Alors rien. La surveillance se renforce, la technologie est le nouveau dieu laïc, et certain-es se battent pour des miettes, toujours plus de miettes. Le capitalisme (et ses centaines de milliards injectés dans l’économie) sort vainqueur des violences policières, sort vainqueur d’un mécontentement diffus.

    Il n’y a pas de nouveau monde. Le seul geste barrière serait de détruire l’autorité sous toutes ses formes, ici, maintenant, partout, tout le temps.

    Cette anomalie appelée peur…

    Quand l’annonce qu’on allait tous et toutes être enfermé-e à domicile, je n’ai pas réagi plus que ça. Pourtant, quelques jours auparavant, j’apprenais que ce virus pouvait être dangereux, et que y’avait du confinement dans certaines villes/pays, et je trouvais ça assez incroyable. Comme quoi la normalité te bouffe quotidiennement, jusqu’à t’asphyxier.

    Je me suis donc renseignée sur ce virus, et j’ai capté qu’une personne très proche était dite « à risque ». Et j’ai eu peur, et la personne aussi. Elle a décidé de ne voir personne. Mais fallait bien bouffer, alors masques, lavages de mains, distance de sécurité, bref, respecter les consignes de l’État. Pour pas crever. Ou plutôt pour pas crever de ça. L’autorité médicale a joué son rôle, disant à la personne concernée de s’isoler totalement. Jusqu’au ras-le-bol total.

    Puis les jours, les semaines confinées ont passé. Et puis merde… et puis alors il faut tout arrêter pour un virus ? Et puis toutes et tous ces militant-es « anticapitalistes » qui cette fois-ci se sont mis à être plus autoritaires que l’Etat lui-même.

    On vit chaque jour avec la civilisation, avec la mort. Ce monde est dirigé par la mort, simplement elle nous éclate pas aux yeux, elle est trop loin, pas assez moderne, branchée et connectée. La Méditerranée démocratique qui avale à la pelle des indésirables ? Bof. Le travail qui tue chaque jour ? Tu m’en diras tant. La taule ? La guerre ? La police ? Les bagnoles ? Oui bon mais après ça va.

    Oui ça va. Ou plutôt ça ne va pas. La civilisation nous oblige à vivre dans sa morbidité normative. Et lorsqu’un virus déboule pour une fois ici, alors la mort devient un sujet sérieux (sauf au travail, sauf dans les taules, sauf dans la Méditerranée, sauf la guerre, sauf la police, sauf les bagnoles…). Et prière de s’y plier.

    Peut-être que le seul réel choix ici est de choisir notre mort. Et que plus encore chaque jour, l’État et ses sujets obéissantes renforcent leur étreinte glaciale sur ma vie, sur celle des personnes qui comptent pour moi. Et peut-être que je le refuse. Et qu’il est stupide de faire une généralité sur les « personnes à risque ».

    Que finalement, le seul risque vitale, c’est d’avoir une vie d’esclave moderne, entre l’école, le taf/le chômage, la retraite, la tombe. Avec le confort illusoire de la technologie (qui est d’ailleurs la mort en habits de velours), et le confort pacificateur de la communauté. Que cette vie-là, c’est la mort. Mais cette vie là ne fait pas peur, allez savoir…

    lapetroleuse63@riseup.net


    sources :

    https://attaque.noblogs.org/post/2020/08/07/publication-la-petroleuse-n-7/






    [Lisez l’info pour les mouvements sociaux : Rapports de force]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Lisez l’info pour les mouvements sociaux : Rapports de force]. — Montpellier : Rapports de force, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 60 × 42 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : FACL (Fonds d’archives communistes libertaires)
    • Liste des thèmes  : communication : Internet  ; presse
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    photo (manifestant avec fumigène)

    texte :

    Lisez l’info pour les mouvements sociaux

    grève — lutte — sans-papiers - solidarité - féminisme - syndicats - répression - environnement - extrême droite - capitalisme - libertés

    Rapports de force

    [logo du site] — rapportsdeforce.fr — [lien QR Code]


    sources :

    Il existe une version autocollant
    https://rapportsdeforce.fr/le-coin-des-fans :

    Notre affiche
    Idéale sur votre panneau d’affiche syndical, pas si mal sur le frigo de votre colloc, parfaite dans le local militant ou la librairie sympa de votre commune, voici notre dernière production : l’affiche Rapports de force. Notre arme anti-algorithme pour 2022. Une façon de contourner les plateformes de type Facebook ou Twitter qui décident à votre place de ce que vous allez voir. Ici, du direct, les yeux dans les yeux. Ou plutôt les yeux sur nos affiches.
    – Nous vous la proposons en téléchargement dans sa version couleur. Il suffit de cliquer sur l’image. Vous pouvez donc en imprimer autant de copies que de lieux à décorer. Et pourquoi pas, en grand nombre pour égayer les rues de votre ville.
    – Il est également possible de la commander dans son format 60 cm par 40 cm ou dans sa version autocollant que nous vous enverrons par La Poste. Il suffit de faire un paiement ICI en précisant la nature de votre commande dans les commentaires.
    Affiches (frais de ports inclus)
    Lot de 3 affiches pliées : 2.50 €
    Lot de 7 ou 8 affiches pliées : 5 €
    (Pour des lots de 30, 60 ou 150 affiches à coller dans votre villes, nous contacter).
    Autocollants (frais de ports inclus)
    5 autocollants : 2€
    30 autocollants : 5€
    80 autocollants : 8€
    150 autocollants : 12€







    [Plutôt squatteur et mauvais payeur qu’expulseur et spéculateur]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Plutôt squatteur et mauvais payeur qu’expulseur et spéculateur]. — [S.l.] : [s.n.], [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : logement, habitat  ; solidarité  ; squatt
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    vignettes (gravures de maisons sur des échelles)

    texte :

    Plutôt squatteur et mauvais payeur qu’expulseur et spéculateur

    C’est la merde. Tous les prix augmentent, beaucoup de gens galèrent de plus en plus à payer les factures, les courses… et aussi le loyer. Avoir un toit sur la tête ne devrait pas être un luxe. Mais vu que ç’en est devenu un, certain-es par choix ou par nécessité arrêtent de payer leur loyer, ou squattent des maisons vides.

    Alors ces dernières années l’État a mis en place plusieurs nouvelles lois qui protègent les rentier-e-s et propriétaires, rendant de plus en plus difficile le fait de squatter et pénalisent celleux qui essaient. La dernière loi en date a pour but affiché de mettre en prison les squatteur-ses, ainsi que d’expulser les locataires au bout d’un mois d’impayé.

    Et pour rendre tout ça acceptable, les médias et la bourgeoisie créent des mythes : les malheureux-ses petit-es proprios qui, chassé-e-s de leurs maisons alors qu’iels étaient juste parti-e-s en vacances, se retrouveraient à la rue. Ces histoires mensongères et larmoyantes créent de l’empathie chez plein de gens qui ont peur de travailler toute leur vie pour finir par se faire "voler" leur maison par des méchantes squatteuses.

    Mais si t’as une maison que t’as galéré a te payer, ben t’habites dedans, non ?

    La réalité est loin du mythe. les bâtiments ou maisons squattées sont en grande majorité des lieux abandonnés depuis des années ! Souvent c’est des multi proprios qui les laissent vides car ça prend de la valeur avec le temps et qu’iels pourront revendre plus cher plus tard : ça s’appelle la spéculation.

    Squatter ou ne pas payer son loyer c’est ne pas respecter les règles du jeu de ce monde de merde qui est basé sur la thune, la propriété privée, la compétition…

    Alors ça serait tricher, ça serait injuste : si certains galèrent et travaillent autant, pourquoi d’autres pourraient avoir un toit sans payer ?

    Parce que les seul.es qui gagnent à ce petit jeu c’est les riches et toutes celles qui ont un intérêt à maintenir l’ordre existant. Bien content-e-s que la colère soit dirigée sur ceux qui trichent plutôt que sur eux. Parce ce que ce jeu dégueulasse bousille les corps et les cœurs. On veut essayer de faire autrement, on a pas envie de perdre notre vie à la gagner !

    Parce que squatter ça permet de vivre dans des baraques qu’on pourrait jamais se payer ni même louer Parce qu’on galère à payer un logement ou juste à l’obtenir, qu’on a pas d’alternative ou pas les bons papiers Parce qu’on a besoin d’espaces où l’on peut s’organiser contre ce monde et se rencontrer Parce qu’il y a plein de maisons vides (3,5 millions en france), alors pourquoi se gêner … !

    Et même si ça devient plus difficile et que ça fait peur, on cherchera toujours des ruses pour refuser de jouer selon leurs règles ! On continuera à s’entraider et a créer des solidarité au quotidien et face a la répression ! On se laissera pas faire et que ceux qui profitent de la propriété privée et la défendent sachent que ça ne sera pas sans conséquences !

    Face à la répression et aux expulsions, la solidarité est une arme


    sources :
     















    [Révolte féministe]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Révolte féministe]. — Paris : UCL_ (Union communiste libertaire), [ & ante] (Rotographie (Montreuil)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois  : rouge , noir , violet , texte en défonce , papier blanc ) ; 84 × 60 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : féminisme  ; sexisme et homophobie
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; dessin (visage de femme et son poing levé) ]

    texte :

    Violences machistes

    Révolte féminine

    [logo merle noir et violet] Union communiste libertaire

    Antipatriarcat Autogestion
    www.unioncommunistelibertaire.org

    Ne coller que sur les endroits autorisés, conformément au Code l’environnement.

    [imprimerie Rotographie Montreuil]


    sources :

    Existe en deux formats : 84×60 (A1) et 60×42 (A2)


    2017

    [ 2020 & ante]
    Affiches liées