révolte
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[ texte ; dessin (tête de mort) ]
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Propagande anarchiste
Mort aux voleurs !
Disparaissez, révoltantes distinctions de riches et de pauvres, de grands et de petits, de maîtres et de valets, de gouvernants et de gouvernés.
(Conjuration Babeuf) (Manifeste des Égaux)prix : cinq centimes
L’anarchie, c’est l’avenir de l’humanité (Auguste Blanqui) (Notes inédites)
Notre ennemi, c’est notre maître ! (Lafontaine) (Fables)
Morts aux voleurs !
Ces trois mots, placardés sur les murs à certaines heures tragiques, ont toujours eu le don de faire tomber en extase les écrivassiers « comme il faut ».
Ce que tous ces Messieurs célèbrent à l’envi, ce qu’ils proposent à l’admiration de la postérité, c’est la réserve — chevaleresque peut-être, mais à coup sûr fatale et naïve — des révoltés d’hier, fusillant sans pitié (pour l’honneur de la cause populaire !) ceux des combattants qui, prenant au sérieux l’insurrection et la victoire, s’étaient permis de mettre leur main calleuse, encore toute noire de poudre, sur le moindre lambeau de la proi conquise, à la point du glaive, sur les usurpateurs vaincus.
Faudra-t-il donc, — pour mériter de nouveau ces éloges suspects, — que les révoltés de demain rééditent, à leur tout, cette tradition néfaste ?
Faudra-t-il donc, à l’exemple des bourgeois Conventionnels, flétrir et condamner Jacques Roux, conduisant les faubouriens affamés au pillage des accapareurs ?
Faudra-t-il créer donc, comme en 1848, prendre, en pleine bataille sociale, la défense de la sacro-sainte Propriété contre ses propres victimes, soudainement insurgées parce qu’elles en souffraient trop ?
Faudra-t-il, une fois de plus, comme en 1871, respecter la Banque de France et les officines de la juiverie, les « droits acquis » et les « domaines » particuliers ?
Faudra-t-il donc que les sentinelles en guenilles montent de nouveau la garde auprès de la richesse commune expropriée ?
Faudra-t-il donc frapper, comme traîtres ou sacrilèges, ceux qui, s’étant levés et ayant combattu parce qu’ils n’en pouvaient plus de misère, n’auront pas la vertu de continuer le même martyre, ni d’attendre, le ventre creux, que l’heure « légale » de la soupe ait sonné ?
Ah ! cette abnégation, cette sagesse — chantées par les poètes et les rhéteurs — ont vraiment coûté trop cher aux pères pour que les fils s’y laissent reprendre !
Le vieux Blanqui a dit à ce propos une parole bien profonde : « il faut que, vingt-quatre heures après la révolution, le peuple ait déjà goûté les bienfaits du nouvel ordre de choses ! ».
À quoi bon prendre les armes, en effet, à quoi même vaincre, si, après la victoire, les riches doivent encore rester les riches et les pauvres les pauvres, si l’égalité doit survivre, et si les vainqueurs, entassés dans les mêmes taudis, mangeant le même pain amer de la pauvreté, ne doivent recueillir, en guise de butin, que la continuation des angoisses, des humiliations et des souffrances de la veille ?
Libre aux privilègiés de se battre pour l’honneur ; c’est pour le vivre et le couvert, c’est pour des satisfactions palpables et matérielles, que se battront les déshérités, parce que chacun se bat pour ce qui lui manque.
Vienne la crise suprême, et le prolétariat soulevé, secouant enfin les préjugés et les scrupules qui tant de fois lui firent perdre le fruit de ses héroïques efforts, saura se remettre immédiatement en mesure d’utiliser sa victoire. Il ne se contentera plus de proclamer platoniquement ses droits, il les exercera effectivement. Il ne s’en rapportera plus à des dirigeants nouveaux, subitement intronisés à la place des anciens, du soin de lui rendre son bien et de lui octroyer la liberté, mais, jetant au feu le Grand Livre, les titres de rente, les chartes de propriété et toutes paperasses administratives ou judiciaires, il prendra lui-même possession, sans intermédiaire comme sans délai, à l’exemple de nos pères, les paysans de 1789, — ces glorieux « pillards » ! — de toute la richesse sociale, pour l’exploiter et en jouir, à son propre profit.
C’est parce que leurs besoins ne sont pas satisfaits ; c’est parce qu’ils sont mal nourris, mal couchés, mal vêtus ; c’est parce qu’on leur mesure avec une trop parcimonieuse inégalité la pitance et la place au soleil que les travailleurs mécontents lèveront à la fin l’étendard de la révolte. Il est donc logique et juste qu’ils ne déposent pas les armes avant d’avoir pris où il y en a — dans les greniers, dans les magasins, dans les ateliers, dans les palais dorés des monopoleurs, — assez de bien-être, de sécurité, de confort, de luxe même, pour réparer leurs forces épuisées et attendre tranquillement que la production libre puisse, à l’aide de l’outillage socialisé, reprendre un nouvel essor.
Et malheur à ceux qui voudront s’opposer sous un prétexte quelconque, à cette légitime reprise de possession, par Sa Majesté Tout le Monde, de son héritage volé, car ce serait à eux, en vérité, que s’appliquerait la parole terrible : « Mort aux voleurs ! » — avec les actes vengeurs qui doivent en être la conséquence et la confirmation !
***
Oui, morts aux voleurs !
C’est à ce cri que, les révolutionnaires se sont vus, depuis des siècles, traqués, persécutés, embastillés, proscrits, vendus, mis en coupe réglée, — c’est à ce cri que, plus d’une fois, ils se sont, fratricides inconscients, décimés les uns les autres ; — c’est à ce cri qu’on a toujours ameuté contre eux les colères folles et les rancunes aveugles ; — c’est à ce cri que les despotismes multicolores, spéculait sur la peur, l’ignorance, l’égoïsme ou l’envie, ont si souvent réussi à les mettre hors la loi, hors l’humanité !
C’est également à ce cri qu’ils veulent prendre leur revanche.
Depuis trop longtemps les déshérités de la vie sont traités de « pillards » et de « bandits » par les privilégiés, quand, à bout de patience, ils se décident à revendiquer par la force l’émancipation humaine.
Depuis trop longtemps dure cette monstrueuse équivoque, transformant, aux yeux de la foule abusée, les victimes en coupables.
Le jour est venu de rendre à chacun sa place, son rôle et son destin.
Las, à la longue, de nous entendre accuser des crimes dont nous pâtissons par ceux-là mêmes qui les commettent et en bénéficient, au lieu de courber le dos devant la calomnie, nous entendons désormais regimber, au contraire, et retournant l’outrage contre les insulteurs, leur cracher à la face ce déjà menaçant :
mort aux voleurs ! Soit ! Nous en sommes.***
Mais qui donc sont les voleurs !
S’agit-il de cette population misérable, dans les rangs de laquelle se recrute le triste contingent des prisons et des bagnes, et que proposaient naguère de déporter « administrativement » certains de ces politiciens pour qui le Pouvoir n’est jamais ni assez fort, ni assez encombrant, ni assez redoutable ?
S’agit-il de réclamer la mort « préventive » pour les pauvres diables que les affres de la faim, l’aveuglement du vice ou l’ivresse brutale des passions jettent parfois, la nuit au coin des rues, le poignard ou le révolver au poing, sur les passants attardés ?
Non ! mille fois non !
Ceux-là, — de petits voleurs, en fin de compte — parce qu’ils sont entraînés à demander au crime les satisfactions que la Loi refuse à leurs besoins inassouvis, nous inspirent plutôt de la pitié que de l’horreur ou de la haine. Cette horreur et cette haine, nous les réservons pour la Société inique, démoralisatrice et homicide dont ils sont les premières victimes, et non les moins intéressantes, puisque les préjugés de la routine bourgeoise font qu’il est paradoxal et presque honteux de les excuser ou de les plaindre.
Combien, cependant ne leur pourrait-on pas trouver de circonstances atténuantes !
Dans quel monde sont-ils nés, en définitive, dans quel milieu ont-ils grandi et vécu ?
Dans un milieu vicieux où, du haut en bas de l’échelle — en haut surtout, — tout est immoralité, gangrène et pourriture ; où l’impitoyable droit du plus fort des époques barbares a été remplacé par le droit, plus hypocrite, mais non moins exécrable, du plus coquin ; il n’est point de mérite qui vaille le succès ; où les hommes, séparés par l’égoïsme féroce d’intérêts contradictoires, sont condamnés à se faire la guerre sans trêve ni merci ; — dans un monde où, la pauvreté étant le pire des vices, il faut s’enrichir à tout prix et ne pas regarder, sous peine de mort, si les voisins gèlent quand on a tiré la couverture à soi ; — dans un monde où la fortune des puissants du jour, générateurs et gardiens de la morale publique, se fonde sur l’assassinat et la spoliation des travailleurs ; — dans un monde où la fraternité est une bêtise ; où le pouvoir, la considération, la richesse et l’honneur sont au plus scélérat ; où, sur la principale place de toutes les grandes cités, s’élève un temple somptueux, qu’on nomme la Bourse, consacré au culte du Veau d’or, à l’Agiotage, c’est à dire au Vol organisé !
Comment donc s’étonner qu’au sein de toutes ces tentatives, en présence de tous ces exemples, il se trouve des gens qui, moins patients que la masse, tentent de faire en petit, pour leur compte personnel, ce qu’ils voient tous les jours accomplir en grand, sans vergogne comme sans remords, par les privilégiés de la haute pègre ?
D’ailleurs, ils n’agissent qu’à leurs risques et périls, exposant leur liberté, parfois même leur vie, et quand, à l’exemple de ceux qui les jugeront demain, ils essaient de se tailler eux-mêmes leur lot de butin, ils ont, au moins, sur leurs modèles, l’avantage de payer de leur personne.
Ce n’est pas sur eux, somme toute, que la responsabilité retombe, c’est sur la Société qui les corrompt, les exaspère et les opprime.
Non ! ce n’est pas contre ces excommuniés, ces parias, ces maudits, — qui, demain, peut-être, épurés par le souffle vivifiant de la Révolution, redeviendront des citoyens utiles et probes, parce qu’ils n’auront plus intérêt à être le contraire, — ce n’est pas contre ceux-là que nous empruntons aux réacteurs leur sinistre devise : « Mort aux voleurs ! »
***
Encore une fois, qui donc sont les voleurs ?
Ah ! si facile est la réponse, longue serait l’énumération.
Voleurs, les alchimistes des flibustes Mexicaine, Tunisienne, Égyptienne ou Tonkinoise, les Jeckers de l’Empire, comme ceux de la République bourgeoise, qui, agiotant sur la chair à canon, — de toutes les marchandises les plus abondante et la moins chère ! — font métier de fabriquer de l’or avec du sang !
Voleurs, les politiciens, leurs compères, qui, nouveaux Judas, leur vendent les fils du peuple, mais pour plus de trente deniers !
Voleurs, les propriétaires, qui, non contents de s’être indûment approprié la jouissance exclusive du patrimoine commun, obligent encore les autres, traités par eux en vassaux, à leur payer tribut ou rançon !
Voleurs, les Brêchards affameurs, dont l’escarcelle est gonflée avec du travail non rémunéré !
Voleurs, les marchands qui trompent sur le poids et la qualité, empoisonnant à petites doses ceux des consommateurs qui n’ont pas le moyen de se payer le luxe de denrées inoffensives !
Voleurs, le repus fainéants dont l’indigestion s’achète au prix de jeûne organisé des pauvres !
Voleurs, les seigneurs de la féodalité capitaliste, les barons du coffre-fort, du moellon, de la houille et du fer, dont l’insolente fortune et l’oisiveté crapuleuse sont faites de la misère, de la servitude et de la honte de générations entières !
Voleurs, les fonctionnaires qui les défendent, budgétivores et buveurs de sueurs, policiers sans entrailles, parlementaires sans conscience, prêtres corrupteurs, magistrats d’inquisition, soudards assassins, traineurs de sabre et faiseurs de lois, gens d’église, de caserne, de prétoire, de geôle et de lupanar, sangsues rapaces, aux millions de suçoirs, qui gardent l’Exploitation aux frais des exploités !
Tous voleurs, ceux-là, qui, sans jamais mettre la main à la pâte, s’adjugent quand même la plus grosse part du gâteau !
Ce sont eux, eux seuls, qui, vivant du bien d’autrui, des efforts et du labeur des autres, — lesquels meurent à la peine plus souvent qu’à leur tout, — consomment sans produire au détriment de ceux qui produisent tout en consommant à grand peine, — ce sont eux qui sont les voleurs, les pillards, les assassins !
Il y a longtemps que la conscience populaire les a jugés et condamnés. Il n’y a plus qu’à les punir.
Aux volés revient de droit cette mission justicière, et l’heure approche où ils se mettront en devoir de la remplir.
Et ce ne sera pas seulement, alors, de la justice, ce ne seront pas seulement des représailles méritées, ce sera encore et surtout de la légitime défense.
Mort aux voleurs !
Le Groupe parisien de propagande anarchiste
Genève. Imprimerie Jurassienne, rue des Grottes, 21.
Placard publié dans Le Révolté du 4 février 1882.
Histoire de la série « Mort aux voleurs ! » : Manfredonia, Gaetano. « Mort aux voleurs », Le Monde libertaire n° 429 (28 janvier 1982).
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Propagande anarchiste
Mort aux voleurs !
Disparaissez, révoltantes distinctions de riches et de pauvres, de grands et de petits, de maîtres et de valets, de gouvernants et de gouvernés.
(Conjuration Babeuf) (Manifeste des Égaux)prix : cinq centimes
L’anarchie, c’est l’avenir de l’humanité (Auguste Blanqui) (Notes inédites)
Notre ennemi, c’est notre maître ! (Lafontaine) (Fables)
Morts aux voleurs !
Ces trois mots, placardés sur les murs à certaines heures tragiques, ont toujours eu le don de faire tomber en extase les écrivassiers « comme il faut ».
Ce que tous ces Messieurs célèbrent à l’envi, ce qu’ils proposent à l’admiration de la postérité, c’est la réserve — chevaleresque peut-être, mais à coup sûr fatale et naïve — des révoltés d’hier, fusillant sans pitié (pour l’honneur de la cause populaire !) ceux des combattants qui, prenant au sérieux l’insurrection et la victoire, s’étaient permis de mettre leur main calleuse, encore toute noire de poudre, sur le moindre lambeau de la proi conquise, à la point du glaive, sur les usurpateurs vaincus.
Faudra-t-il donc, — pour mériter de nouveau ces éloges suspects, — que les révoltés de demain rééditent, à leur tout, cette tradition néfaste ?
Faudra-t-il donc, à l’exemple des bourgeois Conventionnels, flétrir et condamner Jacques Roux, conduisant les faubouriens affamés au pillage des accapareurs ?
Faudra-t-il créer donc, comme en 1848, prendre, en pleine bataille sociale, la défense de la sacro-sainte Propriété contre ses propres victimes, soudainement insurgées parce qu’elles en souffraient trop ?
Faudra-t-il, une fois de plus, comme en 1871, respecter la Banque de France et les officines de la juiverie, les « droits acquis » et les « domaines » particuliers ?
Faudra-t-il donc que les sentinelles en guenilles montent de nouveau la garde auprès de la richesse commune expropriée ?
Faudra-t-il donc frapper, comme traîtres ou sacrilèges, ceux qui, s’étant levés et ayant combattu parce qu’ils n’en pouvaient plus de misère, n’auront pas la vertu de continuer le même martyre, ni d’attendre, le ventre creux, que l’heure « légale » de la soupe ait sonné ?
Ah ! cette abnégation, cette sagesse — chantées par les poètes et les rhéteurs — ont vraiment coûté trop cher aux pères pour que les fils s’y laissent reprendre !
Le vieux Blanqui a dit à ce propos une parole bien profonde : « il faut que, vingt-quatre heures après la révolution, le peuple ait déjà goûté les bienfaits du nouvel ordre de choses ! ».
À quoi bon prendre les armes, en effet, à quoi même vaincre, si, après la victoire, les riches doivent encore rester les riches et les pauvres les pauvres, si l’égalité doit survivre, et si les vainqueurs, entassés dans les mêmes taudis, mangeant le même pain amer de la pauvreté, ne doivent recueillir, en guise de butin, que la continuation des angoisses, des humiliations et des souffrances de la veille ?
Libre aux privilègiés de se battre pour l’honneur ; c’est pour le vivre et le couvert, c’est pour des satisfactions palpables et matérielles, que se battront les déshérités, parce que chacun se bat pour ce qui lui manque.
Vienne la crise suprême, et le prolétariat soulevé, secouant enfin les préjugés et les scrupules qui tant de fois lui firent perdre le fruit de ses héroïques efforts, saura se remettre immédiatement en mesure d’utiliser sa victoire. Il ne se contentera plus de proclamer platoniquement ses droits, il les exercera effectivement. Il ne s’en rapportera plus à des dirigeants nouveaux, subitement intronisés à la place des anciens, du soin de lui rendre son bien et de lui octroyer la liberté, mais, jetant au feu le Grand Livre, les titres de rente, les chartes de propriété et toutes paperasses administratives ou judiciaires, il prendra lui-même possession, sans intermédiaire comme sans délai, à l’exemple de nos pères, les paysans de 1789, — ces glorieux « pillards » ! — de toute la richesse sociale, pour l’exploiter et en jouir, à son propre profit.
C’est parce que leurs besoins ne sont pas satisfaits ; c’est parce qu’ils sont mal nourris, mal couchés, mal vêtus ; c’est parce qu’on leur mesure avec une trop parcimonieuse inégalité la pitance et la place au soleil que les travailleurs mécontents lèveront à la fin l’étendard de la révolte. Il est donc logique et juste qu’ils ne déposent pas les armes avant d’avoir pris où il y en a — dans les greniers, dans les magasins, dans les ateliers, dans les palais dorés des monopoleurs, — assez de bien-être, de sécurité, de confort, de luxe même, pour réparer leurs forces épuisées et attendre tranquillement que la production libre puisse, à l’aide de l’outillage socialisé, reprendre un nouvel essor.
Et malheur à ceux qui voudront s’opposer sous un prétexte quelconque, à cette légitime reprise de possession, par Sa Majesté Tout le Monde, de son héritage volé, car ce serait à eux, en vérité, que s’appliquerait la parole terrible : « Mort aux voleurs ! » — avec les actes vengeurs qui doivent en être la conséquence et la confirmation !
Oui, morts aux voleurs !
C’est à ce cri que, les révolutionnaires se sont vus, depuis des siècles, traqués, persécutés, embastillés, proscrits, vendus, mis en coupe réglée, — c’est à ce cri que, plus d’une fois, ils se sont, fratricides inconscients, décimés les uns les autres ; — c’est à ce cri qu’on a toujours ameuté contre eux les colères folles et les rancunes aveugles ; — c’est à ce cri que les despotismes multicolores, spéculait sur la peur, l’ignorance, l’égoïsme ou l’envie, ont si souvent réussi à les mettre hors la loi, hors l’humanité !
C’est également à ce cri qu’ils veulent prendre leur revanche.
Depuis trop longtemps les déshérités de la vie sont traités de pillards et de bandits par les privilégiés, quand, à bout de patience, ils se décident à revendiquer par la force l’émancipation humaine.
Depuis trop longtemps dure cette monstrueuse équivoque, transformant, aux yeux de la foule abusée, les victimes en coupables.
Le jour est venu de rendre à chacun sa place, son rôle et son destin.
Las, à la longue, de nous entendre accuser des crimes dont nous pâtissons par ceux-là mêmes qui les commettent et en bénéficient, au lieu de courber le dos devant la calomnie, nous entendons désormais regimber, au contraire, et retournant l’outrage contre les insulteurs, leur cracher à la face ce défi menaçant :
mort aux voleurs ! Soit ! Nous en sommes.Mais qui donc sont les voleurs !
S’agit-il de cette population misérable, dans les rangs de laquelle se recrute le triste contingent des prisons et des bagnes, et pour qui l’on vient de faire cette loi inique, sur les récidivistes, pour les envoyer crevés des fièvres de Cayenne.
S’agit-il de réclamer la mort « préventive » pour les pauvres diables que les affres de la faim, l’aveuglement du vice ou l’ivresse brutale des passions jettent parfois, la nuit au coin des rues, le poignard ou le révolver au poing, sur les passants attardés ?
Non ! mille fois non !
Ceux-là, — de petits voleurs, en fin de compte — parce qu’ils sont entraînés à demander au crime les satisfactions que la Loi refuse à leurs besoins inassouvis, nous inspirent plutôt de la pitié que de l’horreur ou de la haine. Cette horreur et cette haine, nous les réservons pour la Société inique, démoralisatrice et homicide dont ils sont les premières victimes, et non les moins intéressantes, puisque les préjugés de la routine bourgeoise font qu’il est paradoxal et presque honteux de les excuser ou de les plaindre.
Combien, cependant ne leur pourrait-on pas trouver de circonstances atténuantes !
Dans quel monde sont-ils nés, en définitive, dans quel milieu ont-ils grandi et vécu ?
Dans un milieu vicieux où, du haut en bas de l’échelle — en haut surtout, — tout est immoralité, gangrène et pourriture ; où l’impitoyable droit du plus fort des époques barbares a été remplacé par le droit, plus hypocrite, mais non moins exécrable, du plus coquin ; il n’est point de mérite qui vaille le succès ; où les hommes, séparés par l’égoïsme féroce d’intérêts contradictoires, sont condamnés à se faire la guerre sans trêve ni merci ; — dans un monde où, la pauvreté étant le pire des vices, il faut s’enrichir à tout prix et ne pas regarder, sous peine de mort, si les voisins gèlent quand on a tiré la couverture à soi ; — dans un monde où la fortune des puissants du jour, générateurs et gardiens de la morale publique, se fonde sur l’assassinat et la spoliation des travailleurs ; — dans un monde où la fraternité est une bêtise ; où le pouvoir, la considération, la richesse et l’honneur sont au plus scélérat ; où, sur la principale place de toutes les grandes cités, s’élève un temple somptueux, qu’on nomme la Bourse, consacré au culte du Veau d’or, à l’Agiotage, c’est à dire au Vol organisé !
Comment donc s’étonner qu’au sein de toutes ces tentatives, en présence de tous ces exemples, il se trouve des gens qui, moins patients que la masse, tentent de faire en petit, pour leur compte personnel, ce qu’ils voient tous les jours accomplir en grand, sans vergogne comme sans remords, par les privilégiés de la haute pègre ?
D’ailleurs, ils n’agissent qu’à leurs risques et périls, exposant leur liberté, parfois même leur vie, et quand, à l’exemple de ceux qui les jugeront demain, ils essaient de se tailler eux-mêmes leur lot de butin, ils ont, au moins, sur leurs modèles, l’avantage de payer de leur personne.
Ce n’est pas sur eux, somme toute, que la responsabilité retombe, c’est sur la Société qui les corrompt, les exaspère et les opprime.
Non ! ce n’est pas contre ces excommuniés, ces parias, ces maudits, — qui, demain, peut-être, épurés par le souffle vivifiant de la Révolution, redeviendront des citoyens utiles et probes, parce qu’ils n’auront plus intérêt à être le contraire, — ce n’est pas contre ceux-là que nous empruntons aux réacteurs leur sinistre devise : « Mort aux voleurs ! »
Et ne sont-ils pas préférables à ces travailleurs qui à bout de ressources s’en vont mendier à tête basse — après avoir produit tant de richesses à la société — et n’ont pour tout courage que le suicide, au lieu de se venger sur cette bourgeoisie, qui est la cause de leur misère, puisqu’ils font tant que de faire le sacrifice de leur vie.
Encore une fois, qui donc sont les voleurs ?
Ah ! si facile est la réponse, longue serait l’énumération.
Voleurs, les alchimistes des flibustes Mexicaine, Tunisienne, Égyptienne ou Tonkinoise, les Jeckers de l’empire, comme ceux de la République bourgeoise, qui, agiotant sur la chair à canon, — de toutes les marchandises les plus abondante et la moins chère ! — font métier de fabriquer de l’or avec du sang !
Voleurs, les politiciens, leurs compères, qui, nouveaux Judas, leur vendent les fils du peuple, mais pour plus de trente deniers !
Voleurs, les propriétaires, qui, non contents de s’être indûment approprié la jouissance exclusive du patrimoine commun, obligent encore les autres, traités par eux en vassaux, à leur payer tribut ou rançon !
Voleurs, les Watrins affameurs, dont l’escarcelle est gonflée avec du travail non rémunéré !
Voleurs, les marchands qui trompent sur le poids et la qualité, empoisonnant à petites doses ceux des consommateurs qui n’ont pas le moyen de se payer le luxe de denrées inoffensives !
Voleurs, le repus fainéants dont l’indigestion s’achète au prix de jeûne organisé des pauvres !
Voleurs, les seigneurs de la féodalité capitaliste, les barons du coffre-fort, du moellon, de la houille et du fer, dont l’insolente fortune et l’oisiveté crapuleuse sont faites de la misère, de la servitude et de la honte de générations entières !
Voleurs, les fonctionnaires qui les défendent, budgétivores et buveurs de sueurs, policiers sans entrailles, parlementaires sans conscience, prêtres corrupteurs, magistrats d’Inquisition, soudards assassins, traineurs de sabre et faiseurs de lois, gens d’église, de caserne, de prétoire, de geôle et de lupanar, sangsues rapaces, aux millions de suçoirs, qui gardent l’Exploitation aux frais des exploités !
Tous voleurs, ceux-là, qui, sans jamais mettre la main à la pâte, s’adjugent quand même la plus grosse part du gâteau !
Ce sont eux, eux seuls, qui, vivant du bien d’autrui, des efforts et du labeur des autres, — lesquels meurent à la peine plus souvent qu’à leur tout, — consomment sans produire au détriment de ceux qui produisent tout en consommant à grand peine, — ce sont eux qui sont les voleurs, les pillards, les assassins !
Il y a longtemps que la conscience populaire les a jugés et condamnés. Il n’y a plus qu’à les punir.
Aux volés revient de droit cette mission justicière, et l’heure approche où ils se mettront en devoir de la remplir.
Et ce ne sera pas seulement, alors, de la justice, ce ne seront pas seulement des représailles méritées, ce sera encore et surtout de la légitime défense.
Mort aux voleurs !
Le Groupe parisien de propagande anarchiste
Genève. — Imprimerie Jurassienne.
Reprise mise à jour vers 1886 [1] ou peu après du placard publié dans Le Révolté du 4 février 1882.
Exemplaire repris de :
https://militants-anarchistes.info/spip.php?article13582 (qui date l’affiche de 1888)
https://militants-anarchistes.info/IMG/jpg/mort_aux_voleurs_2.jpgHistoire de la série « Mort aux voleurs ! » : Manfredonia, Gaetano. « Mort aux voleurs », Le Monde libertaire n° 429 (28 janvier 1982).
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LES ANARCHISTES
Aux soldats
Le jour est proche. où les ouvriers descendront dans la rue pour mettre un terme à leur misère. Ces ouvriers, vous le savez, sont vos parents, vos frères, vos amis. Leurs souffrances, vous les avez éprouvées avant d’entrer à la caserne ; vous les éprouverez encore lorsque votre corvée sera terminée. Le sort dont ils se plaignent amèrement, le chômage, la misère, vous attend, vous aussi lorsque vous dépouillerez votre uniforme et rentrerez au foyer paternel… Leurs ennemis, les capitalistes, les bureaucrates, les politiciens, sont les vôtres, vous connaissez les moyens auxquels ils out recours pour s’enrichir, l’horrible exploitation à laquelle ils soumettent les plus faibles créatures, leur tripotage et leur soif inassouvissable d’or et de pouvoir.
Ce sont eux qui font la loi eux qui la font administrer de la façon la plus inique ; eux qui occupent les hautes places de l’État ; eux qui vous courbent sous le joug de la plus brutale discipline, vous, les enfants du peuple, vous, fleur de la jeunesse de votre classe, pour vous lancer à un commandement contre les vieillards, les femmes et les enfants venant réclamer le pain quotidien.
Tout a été fait pour éviter la lutte : notre patience dure depuis des siècles ; mais les exploiteurs sont sans pitié pour nos larmes et nos angoisses ; ils comptent sur vous ; c’est vous qui devez les défendre ; c’est de vos baïonnettes que doit couler le sang du pauvre ; ce sont vos coups qui doivent raidir femmes, vieillards et enfants ; c’est par la crosse de vos fusils qu’on veut écraser les droits du peuple.
Vos chefs chercheront par tous les moyens à vous exciter coutre nous. Ils nous représenteront comme des brigands ou des égarés ; ils s’efforceront de vous griser du grands mots ; peut-être au dernier moment distribueront-ils dans les chambrées de l’eau-de vie pour vous rendre furieux et vous faire enfoncer sans remords vos baïonnettes dans nos poitrines fraternelles.
Soldats, c’est vous qui déciderez par votre conduite de notre existence et de notre avenir. Si le peuple est écrasé, si ses efforts sont noyés dans le sang, si sa délivrance est encore une fois ajournée, si demain l’ouvrier reprend le collier de l’esclavage et s’il meurt de misère, la faute en sera à vous. Ce sera vous que maudiront les mères auxquelles on aura tué les enfants. Ce sera par vous que des milliers de jeunes filles seront poussées à se prostituer pour vivre. Ce sera sur vous que tombera la responsabilité des années d’esclavage que devra encore endurer le travailleur.
Vous êtes armés ; et vous avez dans vos mains votre avenir et le nôtre. Vous n’avez qu’à écouter la voix du sang pour devenir les bienfaiteurs de l’humanité ; au moment décisif, levez la crosse eu l’air.
À la révolution, prochaine, le peuple se trouvera face à face avec l’armée. Les dirigeants, les maîtres auront-ils en vous des aides-bourreaux : réussiront-ils à faire de vous qui n’avez rien, les défenseurs de leurs propriétés ? Non, mille fois non ! Ce serait vous faire injure de vous croire capables d’une telle lâcheté. Vous souffrez de l’exploitation de l’homme par l’homme sous la forme militaire comme sous la forme patronale : la guerre va s’engager pour sa suppression. Heureux ceux qui pourront déserter pour échapper aux tortures à subir et aux crimes à commettre : leur conscience sera tranquille.
Mais si n’ayant pas les moyens de fuir vous endossez la tunique de soldat, si on vous oblige à marcher sur le peuple, souvenez vous que nos exploiteurs sont les vôtres et quand un officier voue commandera de faire feu sur les insurgés, si vous êtes conscients de votre devoir, si vous ne voulez pas être des assassins du peuple, votre première balle sera pour lui et votre baïonnette s’enfoncera jusqu’à la poigne dans le ventre du bandit qui vous dira de tuer vos frères de misère.
Aux travailleurs
La haine depuis si longtemps contenue dans nos cœurs commence à déborder ; en présence de la situation qui nous est faite par nos patrons et gouvernants ligués contre nous, que faut-il pour les vaincre ?
De l’énergie !
Travailleurs, que d’ardentes résolutions voue fassent assaillir constamment une société qui vous considéra comme une matière à exploiter.
Harcelez sans cesse vos patrons, soit isolément, soit par groupes, soit en masse ; faites leur la chasse comme ou la fait aux tigres : ne s’engraissent-ils pas de votre sang ? La misère qui vous tue totalement n’est-elle pas le résultat de l’accaparement, par ces vampires, des richesses que vous produisez ?
Songez que la principale force des tyrans politiques ou industriels consiste dans vos hésitations perfidement entretenues par de faux révolutionnaires.
Pourquoi hésitez-vous ? Vous êtes le nombre ; sachez être la force : vous n’avez qu’à vouloir. La vie qu’on vous fait est-elle donc si douce que vous ayez à craindre de la perdre ? Personne ne peut éviter la mort ; elle doit venir tôt ou tard pour chacun de vous : pourquoi donc, par crainte de perdre la vie, supportez-vous un honteux et cruel esclavage ? car vous êtes des esclaves. au fond, tout comme ceux de l’antiquité, avec cette différence que vous avez la charge de vos familles et que vos maîtres ont le droit de vous laisser mourir de faim.
N’écoutez plus les endormeurs, les prédicateurs d’opportunisme radical ou socialiste : [ne croyez pas … ?, le] temps seul amènera le règne de la justice !
On vous dit que les travailleurs ont perdu, sans résultat effectif, beaucoup de sang dans leurs revendications à main-armée ; c’est vrai : mais n’en ont-ils pas perdu et n’en perdent-ils pas chaque jour davantage dans les guerres fratricides, où on les précipite et dans lesquelles ils n’ont aucun intérêt ? la guerre franco-allemande, la Tunisie, le Tonkin, le Dahomey ont dévoré et dévorent encore mille fois plus d’enfants du peuple qu’il n’en a péri dans les émeutres et les révolutions. Au surplus, n’en périt-il pas chaque jour des milliers clans les bagnes industriels, dans les mines et sous les dents des engrenages ! Ne veuillez plus être « chair à canon » et de simples machines à produire.
Ne craignez plus, marchez hardiment contre tous ceux qui prétendent continuer à vivre de votre sang et à se servir ce votre propre force pour vous opprimer. Vous pouvez anéantir vos exploiteurs : il vous suffit de marcher avec ensemble. Et si, dans cette grande poussée populaire, quelques-uns de vous succombent, ils auront au moins la satisfaction de mourir pour la délivrance du leurs frères, non pour la gloire on pour les spéculations d’un Ferry ou d’un Constans : c’est pour vous surtout, travailleurs, que vouloir est pouvoir.
À l’œuvre ! à l’action révolutionnaire !
Un seul sentiment doit nous amener, la haine. Faisons peser sur chaque exploiteur, sur chaque gouvernant notre colère de révoltés. Qu’au seuil de nos bagnes se balancent les cadavres de nos affameurs.
Que dans une terrible, mais juste expiation disparaissent les bandits qui nous ont volé le bonheur social que nous avons seuls créé. Ne soyons plus des soumis, nous n’avons le droit d’être que des révoltée ! chaque acte de révolte sera un acte vengeur et marquera une étape vers la Justice et l’ÉEgalité.
Vive l’Anarchie !
Vive la Révolution sociale !- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
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[ texte ]
- texte :
Mort aux voleurs !
Les gouvernements républicains viennent une fois de plus de démontrer par le fait ce que nous affirmons depuis dix ans, c’est-à-dire que : la société bourgeoise étant basée sur l’exploitation des ouvriers, en un mot, sur le vol légalisé, ceux qui vivent sans travailler utilement et qui gouvernent les producteurs sont les vrais voleurs.
Le Panama n’a étonné sérieusement que les gogos, les imbéciles, les bons électeurs, les braves Français de la France !
Tous les hommes sincères qui se sont donné la peine de rechercher en dehors de la politique les causes des scandales, spoliations, crimes et misères de notre belle République, ont compris que le mal résidait dans le principe même d’Autorité, qui rend les hommes méchants.
Assez longtemps le Peuple est resté courbé sous l’ignorance et la misère ; aujourd’hui, il se réveille, et il est grand temps.
Déjà de hardis pionniers, sortis de son sein ont sonné le tocsin rue de Clichy, rue des Bons-Enfants, en Irlande et jusqu’à la Préfecture de police.
Ces fiers révoltés disent aux filles publiques :
« C’est la dégradation parée des riches qui fait votre dégradation sordide. Il n’y a des riches que parce qu’il y a une autorité qui protège leurs richesses. Au riche qui t’ouvre ses bras, plonge un couteau dans le cœur ! »Ces Ravachols crient au soldat :
« Jetez bas l’uniforme dégradant, tirez sur ceux qui vous envoient tuer de pauvres diables Tonkinois, Dahoméens ou Allemands. Brûlez ces casernes qui produisent des êtres assez vifs et lâches pour trouer avec leurs Lebel des poitrines blanches de jeunes filles de 18 ans comme Maria Blondeau à Fourmies ! »Ce sont ces Anarchistes qui crient à la foule qui ricane au passage d’un vagabond enchaîné :
« Ce n’est pas ce va-nu-pieds qui est coupable, et c’est aux gendarmes qu’il faut que vous jetiez votre mépris et de la boue ; car ils sont les chiens de garde de la propriété. Délivre ce malheureux et écharpe ces policiers ! »Ce sont encore les Anarchistes qui disent aux [rôdeurs ?] des Halles, aux libérés de Mazas, de la Roquette et des [b...] :
« Le pire de vous vaut encore mieux que le [meilleur ?] de vos juges, que le plus intègre des Panamistes, ce n’est pas vous les voleurs ; vous n’êtes que les victimes des propriétaires, des bourgeois, des députés, des sénateurs, des candidats, tous voleurs, ceux la !
« Vengez-vous donc, et retournant contre eux la sinistre devise :Mort aux voleurs !
attaquez les sans relâche et, par tous les moyens, depuis le poignard dans l’ombre, jusqu’à la dynamite en plein jour. — Vous êtes les récidivistes, les maîtres du [moment … ?]. Unissez-vous par dessus les frontières (la Patrie est une blagues). Vous êtres trois millions de repris de justice dans la force de l’âge, en France, et seize millions dans les autres pays d’Europe.
« Révoltez-vous ! Formez l’armée qui lavera la [… ?] dans le sang et la purifieras par le feu. — Vous ferez œuvre juste et belle.
« C’est pour qu’il n’y ait plus de gouvernement, plus de prisons, plus de repris de justice, plus de rois, plus de présidents, plus de bourreaux, plus d’assassins, plus de coupables. Vous serez des vengeurs et des purificateurs. Et ne craignez pas de paraître trop cruels ; vous avez [su … ?] venger les crimes de tous les siècles d’oppression. Vous avez deux sortes de destruction à accomplir : en vous, les destructions morales (les préjugés de propriété, famille, autorité, patrie) ; autour de vous, les destructions matérielles. C’est par là que vous obtiendrez la liberté et le bonheur, l’harmonie et l’Anarchie ! »Mort aux voleurs !
Vive l’anarchie
(L’Autonomie individuelle)
Peut-être l’affiche des Archives nationales (A.N., F/7/12518) visible à :
https://militants-anarchistes.info/IMG/jpg/mort_aux_voleurs.jpgHistoire de la série « Mort aux voleurs ! » : Manfredonia, Gaetano. « Mort aux voleurs », Le Monde libertaire n° 429 (28 janvier 1982).
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[ texte ]
- texte :
Memento !
Qualunque azione che rivela il progresso di un popolo è doveroso ricordarla, tanto più quando questa è guidata dallo spirito di ribellione verso tutto ciò che è abuso e tirannia.
È contro il tiranno Napoleone III ; contro lo stato cui inveirono i francesi il 18 marzo 1871.
Lo spaventevole macello umano, l’appetito insoddisfatto da vario tempo, ridestò negli animi del popolo il ricordo dei loro avi nella causa del 1789. Il peso dei 14 Miliardi spesi in quella guerra contro i Prussiani, il dispetto di avere involontariamente cooperato ai morbosi desideri di un pugno di ambiziosi li incitò vieppiù alla rivolta.
Il popolo si convinse finalmente di quello che voleva e volle l’autorità che legittimamente gli appartiene.
" Non più Imperatori ! abbasso il governo napoleonico „ fu allora terribile quanto era stato sottomessivo. Alle migliaia di vittime seguirono altre vittime, l’ultime delle quali morirono, però coscienti di pugnare per la libertà. Erano comunisti e li chiamarono assassini, perché non vollero oltre tollerare la fame e le violenze. Oggi, tutto il mondo onesto ricorda con piacere quell’agitazione, quell’inizio di libertà benché conquistata a titolo di sangue. Un saluto ai superstiti : alle vittime un imperituro ricordo, e l’anatema alla fonte di tanti mali.
18 Marzo 1903.
Gli anarchici di Pietrasanta
Pietrasanta, Tip. Boldrini
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[ texte ]
- texte :
Contre les bourreaux de la liberté
Nous avons tous admiré le beau geste par lequel les ouvriers d’Espagne se sont révoltés.
Qui donc pourrait blâmer, des pères de famille qui s’insurgèrent plutôt que de courir aux abattoirs du Maroc pour le profit des capitalistes internationaux ?
Ce fut un spectacle réconfortant que cette grève générale spontanée qui fit trembler tous les profiteurs de la monarchie cléricale et inquisitoriale.
Mais cette grève, trop localisée, malgré les actes héroïques de nos courageux camarades, fut vaincue.
C’est la Réaction sauvage, féroce, impitoyable qui sévit maintenant.
Tous les braves qui luttèrent, tous ceux qui ne sont pas morts en combattant expient leur acte sublime dans les cachots, dans les tortures, en attendant leur jugement, leur condamnation et leur exécution.
Les galonnés espagnols, vaincus sur tous les champs de bataille, prend bravement leur revanche sur les sièges des conseils de guerre.
Ils condamnent à mort tout ce que l’Espagne compte encore de noble, de généreux dans sa population.
Les hommes de progrès, les hommes de pensée libre sont voués au garrot ou au peloton d’exécution.
Laisserons-nous assassiner nos frères d’Espagne sans protester, sans crier notre admiration aux victimes, notre haine aux bourreaux…
Non !
Il faut qu’on nous entende !
Il faut que les tortureurs frémissent devant nos vibrantes protestations.
Toute l’Europe ouvrière proteste avec nous. Il faut que nos camarades en danger de mort reprennent espoir. Faisons tout pour les arracher aux cruelles et lâches vengeances des moines et des officiers
Travailleurs
Joignez-vous aux protestataires. Si vous êtes des hommes conscients, venez tous à la manifestation organisée par la CGT.
Le Comité confédéral
Appel d’octobre 1909, « affiché partout par les soins des Bourses du travail » (d’après Rapports des comités & des commissions pour l’exercice 1908-1910, présentés au XVIIe congrès corporatif, XIe de la CGT, tenu à Toulouse, du 3 au 10 octobre 1910, p. 13-15).
Il fait suite à un manifeste du Comité confédéral (en affiche ou non ?) en juillet 1909 :
Manifeste à nos frères d’Espagne
Dans un noble sentiment de fraternité internationale, dans un élan d’admiration et d’émotion, le prolétariat de France adresse à ses frères d’Espagne ses vœux les plus sincères pour le triomphe de leur lutte héroïque contre la guerre.
Nous comprenons trop bien, ouvriers de France, l’importance d’une aussi belle révolte du peuple espagnol pour ne pas nous réjouir aux moindres succès de la révolte ouvrière en Catalogne. Nous applaudissons aux actes d’insubordination militaire. Honneur à ceux qui refusèrent d’être des assassins !
Honneur aux femmes et aux jeunes gens d’Espagne, empêchant les hommes de partir pour la tuerie du Maroc !
Nous applaudissons de tout cœur à tous les actes révolutionnaires accomplis au delà des Pyrénées.
La Grève Générale proclamée par le monde ouvrier des centres industriels d’Espagne, aussitôt suivie d’un sabotage énergique des lignes téléphoniques, télégraphiques et de chemins de fer, c’est en somme, la réalisation des vœux émis en France, dans nos congrès ouvriers.
Il n’y a pas d’autres moyens en notre pouvoir pour empêcher les exploiteurs de partout d’arroser du sang du Peuple les territoires qu’ils convoitent, comme favorables à leurs opérations financières.
« Plutôt l’insurrection que la guerre ! » ont proclamé les socialistes au Parlement français.
« À la déclaration de guerre, nous répondrons par la Grève Générale ! » ont dit les ouvriers de France dans leurs congrès nationaux et internationaux.
Nos amis, nos frères d’Espagne mettent en pratique ce que nous avons mis en résolution. Nos souhaits les plus chaleureux les accompagnent et, s’ils sont vainqueurs, toute l’Internationale ouvrière voudra bientôt imiter leur exemple. S’ils sont vaincus,leur courage, leur héroïsme n’auront pas été inutiles. Le sang répandu ne l’aura pas été en vain : il fécondera, comme toujours, les idées de révolte, créatives de mieux-être et de liberté !
Quelle que soit l’issue de la lutte acharnée des ouvriers espagnols, un enseignement salutaire s’en dégage pour le Prolétariat universel.
Pour vous, braves camarades en lutte, c’est une expériences qui portera ses fruits.
Frères d’Espagne, courage !
Les travailleurs organisés de France sont avec vous !
Le Comité confédéral.
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[ texte ; dessin (poing) de l’Atelier Libre ; « A cerclé » ]
- texte :
I giovani contro l’autorità ; La gioventù è anarchica
Atelier libre
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- notes :
- descriptif :
testo e grafica
- texte :
1969/ Le bombe sono fasciste Le trame sono di stato
Lo stato è l’organizzazione della violenza
contro la sua violenza estendiamo la rivolta.Manifestazione
domenica 11 dicembre
ore 15,00
Piazza XXV Aprile
MilanoLega Libertaria
Viale Monza 255- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
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[ texte (beaucoup) ]
- texte :
Prolétaires, ne vous arrêtez pas ici…
Nous ne connaissons pas d’autre beauté, d’autre fête que celle qui détruit l’abus des banalités quotidiennes et des sentiments truqués. « Le criminel rompt la monotonie et la sûreté quotidienne banale de la vie bourgeoise » (Marx). Les délits ne nous importent pas si ce n’est celui qui les contient tous, l’insurrection. C’est cette fête qui contient l’unique sérieux.
[…]
[…]
[…]
[…]
[…]
[…]
[…]
[…]
[…]
Les détenus en particulier expriment ainsi une nouvelle conscience de prolétaire dans la conscience de ne pas être isolés. Ils sont l’avant-garde des hommes perdus qui ont conscience de l’être. La lie de la société est ainsi à l’avant-garde de la révolution, « la mauvaise part qui produit le mouvement de l’histoire en commençant la lutte » (Marx).
Un coup de vent et un coup de main sont suffisants pour que le jeu devienne total, pour que tout soit remis en jeu, pour que la violence destructrice libère sa positivité.
« Du plaisir de créer au plaisir de détruire, il n’y a qu’une oscillation qui détruit le pouvoir ».
… encore un effort si vous voulez être des hommes
Imprimerie spéciale ZJG
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- notes :
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[ titre ; photos (homme multiplié, mains dans les poches ; manifestant — avec masque à gaz — courant avec un cocktail molotov) ]
- texte :
Tant va le prolo au boulot qu’à la fin…
il se lasse
Imprimerie EDIT 71, 9, rue Métivier — 75020 Paris
Vers 1976-1979
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
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texte
photo (manifestation : face-à-face manifestants vs policiers)
- texte :
Denain Longwy Paris
La révolte gronde.
L’État prend des otages
Les syndicats collaborent.Libérons les emprisonnés
Meeting
23 avril - 20 h 30 Mutualité
[Suppl. à F.L. n° 108 - imp. Impr. Libres]
Supplément à Front libertaire des luttes de classes, nº 108 (9 avril 1979).
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
[ texte ; dessin (voiture de police en flamme) ; fond (drapeau taillé noir et rouge) ]
- texte :
Revolution is the poor people’s crime of passion
May 21st 1979
San Francisco
Support the May 21st Defense Fund
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
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- descriptif :
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[ texte ; dessin (trois personnes derrière une barricade, un drapeau bricolé, trio : étudiant (avec foulard sur le visage), ouvrier, employée ? ces deux derniers s’embrassant et l’ouvrier prenant aussi le jeune par l’épaule) de Serge ]
- texte :
Geef elkaar de hand en laat alles dan maar uit de hand lopen…
de vrijheid om alles zelf in handen te nemen, en elkaar in de armen…
Serge
Impression asbl « 22 mars » tél. : 02/736.27.76 1040 BXL
Affiche maoïste ?
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- notes :
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[ texte (long) ]
- texte :
Adresse aux prolétaires de Pologne
En 1970, vous vouliez tout et tout de suite. Vous vous révoltiez contre la misère du prolétariat et l’oppression des bureaucrates du parti. Bref, contre le charme discret de la démocratie « socialiste » …
On vous envoya la milice et la mitraille.En 1976, vous vous insurgiez à nouveau. Mais vous vouliez aussi plus de démocratie. Vous exigiez une plus grande participation dans la gestion de votre misère salariée. Et déjà des aspirants-dirigeants offraient leur service.
En 1980, vous voulez un syndicat libre et, là, les candidats-dirigeants sont légions. L’État capitaliste les reconnaît, cet État qui a su si bien tirer les leçons du passé et comprendre la nécessité, pour sa survie, des syndicats. De tous les syndicats et de toutes les « oppositions réalistes ».
Est-ce le désespoir d’une situation apparemment bloquée qui vous incite à abandonner votre sort à d’autres ? À vous laisser représenter par des spécialistes de la fausse contestation, vous permettez à l’État de se renforcer sur votre dos au prix de l’ignoble chantage de la concertation.
N’ayant ni patrie ni partie, nous sommes impatients de nous occuper de vos affaires puisqu’elles sont aussi les nôtres.
Alors quand vous éliminerez vos bureaucrates, n’oubliez pas les curés !
Nous vous rendrons la politesse.
Merde aux représentants du peuple,
grands et petits !
Crève la démocratie !
Vive le communisme !Le Frondeur, 03250 Le Mayet-de-Montagne
[tampon :] Le Frondeur - BP 105 - 94400 Vitry
Minographie - Tél. : 797-63-51
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- notes :
- descriptif :
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[ texte ; photos (gendarmes armés et casqués face à des manifestants ; manifestant, torse nu, lançant un projectile, au delà de charrettes à bras et de flammes) ]
- texte :
Terrorisme
vraagt om verzet
onthoofd de staat
ontmasker de soldaat
ontwapen het beton
en dans dan in het rond !
traduction :Terrorisme
Appels à la résistance
décapite l’État
démasque le soldat
détruit le béton
et puis danse autour !
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[ texte ]
- texte :
Un Noël pour les polonais
Noël approche
Au moment où la Pologne n’a d’autre alternative que la victoire du mouvement social ou son écrasement, Paris doit se souvenir qu’il a cent fois dressé des barricades et qu’il a cent fois connu l’humiliation de la défaite. Paris doit contribuer à ce que le mouvement prolétarien en Pologne ne sombre pas dans l’oubli et l’isolement, en créant principalement son propre terrain du renversement du renversement et de l’insurrection.
Dès à présent, il nous faut parvenir à l’acquisition de matériaux de première nécessité dont les Polonais ont un besoin élémentaire : canons, fusils d’assaut, grenades, mitrailleuses.
Ainsi pourront-ils substituer aux larmes sans critique des innombrables crétins de tous poils, la critique des armes, la critique en acte.
Ce qui est à l’ordre du jour, c’est la capacité permanente du mouvement prolétarien international à faire de l’ingérence dans les affaires du monde.
À l’heure où le mouvement social polonais se préparé à en finir définitivement avec tous ces pouvoirs, le minimum de solidarité que nous pourrions exercer serait par exemple de lyncher, par représailles, un stalinien pour chaque prolétaire ouvrier assassiné, de pendre par sympathie, un bourgeois pour chaque bureaucrate éliminé par les insurgés, et de bruler, par pure humanité, une église pour chaque usine occupée militairement.
Nous remercions les prolétaires parisiens qui auront manifesté leur amitié aux Polonais et marqué leur solidarité, alors que, là comme ailleurs sont jetées les bases de la suppression universelle des conditions existantes.
Vive le Pari(s) des insurgés
Conseil général de la Commune
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[ texte ]
- texte :
Ça va saigner !
Été 81, les gens de l’Est lyonnais-ont montré comment gagner ils ont tait exemple. La dimension collective du jeu avec les voitures volées donne l’ampleur du scandale. Hors-course les flics ! Combien de fois l’excitation publique a tenu la rue quand les rodéos se terminaient en incendies à la barbe des flics ! Désormais, la police ne peut plus y intervenir sans que le public se lève contre elle.
En ce début d’été 82, l’État est décidé à étouffer ce scandale. Il a lancé une opération d’extermination massive contre les jeunes prolétaires de l’Est lyonnais. Tous les moyens, CRS et Trigano, sont conjugués pour que plus rien n’apparaisse.
Toute une population est mise au secret afin d’être anéantie. Dans la masse anonyme des prolétaires sans banderoles ni chefs, les flics arrêtent ce qu’ils peuvent : des otages, pris au hasard des occasions et des prétextes (créés sur mesure, torture à l’appui). La justice fait le reste : mettre le maximum de gens hors circulation pour cet été.
Pendant ce temps, les menteurs spécialisés nous annoncent que tout est calme sur place. Ils l’ont en effet mis au calme, le mec qui faisait un rodéo voici un mois, et qui s’est écrasé contre un poteau après que les porcs-bâtards lui aient logé une balle dans la nuque — et qui est toujours à l’hosto. Comme ils ont mis au calme plusieurs jeunes de la Zup des Minguettes (Vénissieux) emprisonnés plusieurs mois pour des affaires d’auto-défense anti-flic.
L’intensité de la répression et du quadrillage nous contraint à mettre toujours plus de méthode dans notre furie. De toutes façons, le goût du rodéo est entré dans les mœurs d’une époque, comme celui des incendies. Chaque nuit, dans l’Est lyonnais, voit des flammes. Dans la Zup de Vénissieux, les flics sont toujours aussi bien reçus... Tous les espoirs sont permis.
Parmi les beaux excès qui agitent les nuits de l’Est lyonnais, il nous plaît de signaler celui-ci :dans la nuit du 25 au 26 juin, 10 voitures ont été incendiées sur le parking d’une résidence pour cadres de Villeurbanne, à proximité du domicile de Charles Hernul. Sur les murs de la surface commerciale en face, des phrases pleines d’esprit : « Aux rodéos-boys emprisonnés », « Les flics nous exterminent en banlieue, soyons cruels », « Ça va saigner », « Un bon flic est un flic mort », « Feu ! contre la rouille » et sur les murs d’une ANPE voisine « Nous ne travaillerons jamais ».
Pendant ce temps, Mauroy veut mettre au travail obligatoire tous les jeunes de 16 à 18 ans. Cette belle jeunesse n’attend plus l’usine pour foutre le feu aux voitures de contremaîtres. Defferre demande à Trigano de nous préparer des petits divertissements pour l’été ! Et ces limaces d’éducateurs qui veulent nous « animer » ! Saviez-vous, à propos, que des moniteurs de la police veulent donner des cours de conduite aux jeunes des Zup cet été...
Tout ce qui rampe sur la terre est gouverné par les coups.
À nous de les donner.
Tampon : « 30 juin 1982 ».
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testo
- texte :
DENUNCIAMO L’ATAN PER "OCCUPAZIONE ABUSIVA" !
Da anni gli anarchici hanno occupato l’ex - centralina sita sulle scale di Montesanto, abbandonata da decenni e ridotta in rudere.
Da anni nessuno si era più occupato della sorte di questo stabile, divenuto pericolante per l’abbandono in cui versava.
Da anni gli anarchici ci stanno lavorando per renderlo agibile e per realizzare una serie di iniziative socio - culturali autogestite (cinema, teatro, concerti, corsi serali aperti a tutti, consultorio, ecc.),affinché ne potesse usufruire il quartiere.
Oggi l’ATAN ne rivendica non la proprietà - perché non può dimostrarlo - ma il possesso (?!?!!) tentando così di annullare ogni lavoro e fatica.
Oggi è l’ATAN, che avalla questo ennesimo sopruso per contrastare i momenti di organizzazione diretta dei propri bisogni.
Lunedì 27 dicembre ’82 l’ATAN con l’appoggio del Comune, della Polizia e della Magistratura, ha occupato abusivamente questo edificio sottraendolo così alle necessità del quartiere.
ECCO CHI C’E’ DIETRO L’ATAN !
Gli anarchici continueranno a lottare per restituire questo edificio ai progetti ai quali era destinato.
Gli anarchici
ser in prop — vico montessano 14 na
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text
photo (revolt in Brixton)
- texte :
-
When they kick at your front doorHaw you gonna come ?With your hands on your headOr on the trigger of your gun.
The Clash : “Guns of Brixton”
Poster #14
OpenRoad- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
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[ texte ; gravure : femme furieuse sur barricade (caricature) ]
- texte :
Toorn, Gramschap
Eene vrouw kan in haren toorn schoon zijn, maar een vrouwmensch, dat in gramschap uitbarst, is afschuwelijk.
Gramschap 35. Tekening : anoniem, Parijs 1871. Tekst : Woordenboek der Nederduitsche Synonimen, uitgegeven door De Weduwe J. Allart & Comp., ’s Gravenhage, 1821.
dans Gramschap 35, november 1982
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- notes :
- descriptif :
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[ texte ; photo (jeune homme pointant le lecteur du doigt) ; dessin (carte des Antilles) ]
- texte :
Matinik, Gwadloup
T“chimbé red pa moli !” (*)
(*) “Tiens bon, ne cède pas !”
Poster paru dans Agora n° 20 (février-mars 1984).
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- notes :
- descriptif :
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[ texte ; photo (émeutiers/mutins sur le toit d’une prison) ]
- texte :
Les prisonniers ont raison de se révolter
• abolition des quartiers d’isolement
• amnistie des mutins
• suppression des mitards et prétoires
• l’octroi systématique des RPS, grâces, permissions et conditionnelles
• les parloirs intimes
• le SMIG pour tous les travailleursUne autre photo de cette mutinerie est parue dans Le Monde libertaire n° 672 (10 septembre 1987).
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
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[ texte ; dessin (homme musclé surgissant d’un bloc en briques qui éclate) par Willem ]
- texte :
En prison, la dignité, c’est la révolte
— Amnistie pour tous les mutins
— Fermeture des quartiers d’isolement. Abolition des statuts spéciaux (DPS)
— Abolition du prétoire et du mitard
— Application sans réserve des grâces, conditionnelles, remises de peine et permissions de sortie
— SMIC pour tous les travailleurs. Parloirs intimesMeeting d’information et de soutien aux mutins de Saint-Maur
Le 15 avril de 14 h à 22 h : 33, rue des Vignoles, 75020 Paris
Avec :
— prise de parole
— Beurks Band
— bar[…]
[… impr. ]
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- notes :
- descriptif :
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[ Texte ; photo (mutins sur un toit) ]
- texte :
1789-1989
Dans les bastilles modernes, des milliers d’individus refusent d’être broyés par le chantage et la répression. Aujourd’hui, les prisonniers veulent faire reculer la prison !
Brisons les murs du silence !
Le 14 juillet, nous serons dans la rue :
— contre le Bicentenaire des privilégiés de la planète !
— avec les millions d’exclus que cette société produit !Bal manifestation — 14 juillet, 18 h — Denfert-Rochereau (Paris)
Nous appelons également à la manifestation du 8 juillet contre le sommet des 7 pays les plus riches
Comité des Sans-Cravates
Cette photo est parue dans un article du Monde libertaire n° 672 (10 septembre 1987).
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[ photo (quatre personnages grimaçants) ; texte ]
- texte :
Ils nous ont tout volé
Volons leur dans les plumes
Les cigales du dissensus
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
- /B_tout>
[ texte ; logo (« homme au couteau entre les dents » du journal Mordicus) ]
- texte :
Mordicus
mensuel • en kiosque
le 15 janvier on sort dans la rue • on brûle les Macdo, les fabriques de drapeaux et de cercueils, les locaux des télés et des journaux, les palais et les ambassades, les églises et les mosquées, les sièges des partis • on met à sac les centres de transmission des armées • on marche sur l’Élysée son déchouque Mitterrand Rocard et les autres • on scalpe les journalistes • on tape sur tous les uniformes • on bordélise les casernes •on coupe le jus • on bloque le métro • on séduit les femmes des soldats et les hommes des soldates • on envoie des lettres d’insultes au front • on chasse a courre le socialo • on méprise les chefs • on transforme les rapports sociaux • on...
Si on ne fait rien de tout ça, il ne nous restera plus qu’à pleurer sur les chairs concassées, les sols brûlés et les survivants qui regretteront de n’être pas morts… L’infamie guerrière se nourrit de notre passivité.
Le quinze janvier, casse ta télé
affichette de vente
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
- /B_tout>
[ programme ; image d’une barricade ]
- texte :
Biblioteca Franco Serantini
Centro di documentazione di Pistoia
Circolo Agorà
1968-1977, gli anni della rivolta
i movimenti, le idee …
Percorsi di riflessione, studio e dibattito
Giornata di studi
Pisa 10 maggio 1997
Complesso C. Marchesi, Pisanova
Luciano Della Mea, Roberto Niccolai, Diego Giachetti, Cesare Bermani, Sergio Dalmasso, Franco Schirone, Primo Moroni, Gianfranco Marelli, Marco Scavino, Cosimo Scarinzi, Oscar Mazzoleni, Attilio Mangano, Piergiorgio Bellocchio, Pier Paolo Poggio, Giovanni De Luna
Per informazioni : Biblioteca Franco Serantini. Largo Concetti Marchesi - 56124 Pisa Tel.+fax 050-570995
Centro di documentazione — via degli Orati. 29 - 51100 Pistoia - Tel.+fax 0573-977353
Circolo Agorà — via dell’Occhion 44 - 56123 Pisa — Tel. 050-500442
Tip Lit Moduli Continui Grafitalia - Peccioli
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- notes :
- descriptif :
[ texte (de type « machine à écrire ») ]
- texte :
1968-1998
on a toujours plus raison de se révolter
kolok d’agitation politique avec Jean-Pierre Duteuil
à l’époque animateur du mouvement du 22 mars à Nanterre, au côté de Daniel Cohn-Bendit et d’autres.
Trente ans plus tard, il n’est ni social-démocrate, ni prof d’université, ou encore journaliste empressé à chaque grève, manif ou action de préciser que nous sommes raisonnables et avons abandonné la volonté de transformé radicalement cette société.
★
Il est par contre éditeur (éd. Acratie) et militant à l’Organisation communiste libertaire.
le mardi 24 mars
Uni de Lausanne à 12 h BFSH 2, salle 2024
Nous ne procéderons donc pas à la célébration des 30 ans de Mai 68 mais à :
* une brève genèse du mouvement émergé en 68
* une critique de la fonction de commémoration que les media conformistes ne vont pas tarder à nous asséner
et surtout à
* l’actualité de la révolte et la nécessité de réfléchir, nous organiser et lutter pour changer ce monde.Le soir nous poursuivrons la débat à l(Espace autogéré (av. de Morges 60, bus 7, arrêt Prélaz)
19 heures apéro, 20 heures discussion, 22 h bouffehier comme aujourd’hui : non au Pouvoir !
salutations enragées
Cafétéria autogérée permanente (CAP), InsurgéEs (L/G), Organisation socialiste libertaire (OSL)- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
[ texte ; vignette de Vauro ]
- texte :
1968 ★ 1998
kolok d’agitation politique aec Jean-Pierre Duteuil
éditeur, militant en Mai 68 du « mouvement du 22 mars 7 à l’uni de Nanterre et aujourd’hui de l’Organisation Communiste libertaire.
le mardi 24 mars
BFSH2, salle 2024 à 12 h 00
puis à 20 h 00 à l’Espace autogéré
(av. de Morges 60, bus 7 arrêt Prélaz).salutations enragées de la Cafétéria Autogérée Permanente (CAP), des InsurgéEs (L/G) et de l’Organisation Socialiste Libertaire (OSL).
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
[ texte ; photo ? (manifestants masqués dont un au poing levés et plusieurs frondeurs) ; dessin (déclinaison en 5 copies d’un des frondeurs de la photo : la fronde de l’individu en avant-plan est remplacée par un fusil-mitrailleur) ]
- texte :
Когда право оборачивается бесправием, сопротивление становится долгом !
Федерация Анархистов донбасса
донецк 17, а/я 1819
traduction :Lorsque le droit est contourné par l’arbitraire, la résistance devient un devoir !
Fédération anarchiste du Donbass
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
[Mort aux voleurs ! : propagande anarchiste]
[Mort aux voleurs ! : propagande anarchiste]. — Genève ; Paris : Groupe parisien de propagande anarchiste, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
![]() [ 1901 & post] |
![]() [ 1888 ?] |
[Mort aux voleurs ! : propagande anarchiste]
[Mort aux voleurs ! : propagande anarchiste]. — Genève ; Paris : Groupe parisien de propagande anarchiste, [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :Notes
[1] L’affiche reprend de nouvelles références depuis sa prédécétrice ; dont
— une référence à La loi instaurant la relégation des récidivistes, votée le 27 mai 1885 ;
— une référence à Jules Watrin, sous-directeur d’une mine de charbon, dont la défenestration et le lynchage le 26 janvier 1886 est connue sous le nom de « watrinade de Decazeville ».
![]() 1882 |
![]() [ 1901 & post] |
[Les anarchistes]
[Les anarchistes]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
[Mort aux voleurs !]
[Mort aux voleurs !]. — Paris : [s.n.], [ & post]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
![]() 1882 |
![]() [ 1888 ?] |
[Memento !]
[Memento !]. — Pietrasanta : Gli anarchici di Pietrasanta, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
[Contre les bourreaux de la liberté]
[Contre les bourreaux de la liberté]. — Paris : CGT_ Comité confédéral (Confédération générale du travail : 1895-1914-…), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[I giovani contro l’autorità ; La gioventù è anarchica]
[I giovani contro l’autorità ; La gioventù è anarchica]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (sérigr. ), coul. (une : noir , papier bleu ) ; 97 × 69 cm.
sources :
[1969 le bombe sono fasciste le trame sono di stato]
[1969 le bombe sono fasciste le trame sono di stato]. — Milano Milan : Lega Libertaria Milano, ([…] in proprio). — 1 affiche (impr. photoméc. ), coul. (deux : rouge , noir ) ; 84 × 60 cm.
sources :
[Prolétaires, ne vous arrêtez pas ici… encore un effort si vous voulez être des hommes]
[Prolétaires, ne vous arrêtez pas ici… encore un effort si vous voulez être des hommes]. — [S.l.] : [s.n.], [ca ] (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 45 × 34 cm.
sources :
[Tant va le prolo au boulot qu’à la fin il se lasse]
[Tant va le prolo au boulot qu’à la fin il se lasse]. — Paris : [s.n.], [ & post] (Édit 71 (Paris)). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 64 × 45 cm.
sources :
[Denain, Longwy, Paris : la révolte gronde]
[Denain, Longwy, Paris : la révolte gronde]. — Paris : Front libertaire des luttes de classes, (Imprimeurs libres (Paris), les). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : bleu , papier blanc ) ; 76 × 56 cm.
sources :
[Revolution is the poor people’s crime of passion]
[Revolution is the poor people’s crime of passion]. — San Francisco : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux : rouge , noir , texte en défonce , papier blanc ) ; 55 × 42 cm.
sources :
[Geef elkaar de hand en laat alles dan maar uit de hand lopen…]
[Geef elkaar de hand en laat alles dan maar uit de hand lopen…] / Serge [De Ryck ?]. — Bruxelles = Brussels Bruxelles : [s.n.], [ca ] (22_mars, impr. du (Bruxelles)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier rose ) ; [60 ?] × [42 ?] cm.
sources :
[Adresse aux prolétaires de Pologne. Quand vous éliminerez vos bureaucrates, n’oubliez pas les curés !]
[Adresse aux prolétaires de Pologne. Quand vous éliminerez vos bureaucrates, n’oubliez pas les curés !]. — Le Mayet-de-Montagne ; Vitry-sur-Seine : le Frondeur, [ca ] (Minographie). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : brun , papier blanc ) ; 56 × 43 cm.
sources :
[Terrorisme : vraagt om verzet]
[Terrorisme : vraagt om verzet]. — Bruxelles = Brussels Bruxelles : [s.n.], [ & ante] (22_mars, impr. du (Bruxelles)). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 61 × 43 cm.
sources :
[Un Noël pour les polonais]
[Un Noël pour les polonais]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : bleu , texte en défonce , papier blanc ) ; 65 × 45 cm.
sources :
![]() 1981 |
[Ça va saigner !]
[Ça va saigner !]. — Lyon : [s.n.], . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.
sources :
[Denunciamo l’Atan per "occupazione abusiva"]
[Denunciamo l’Atan per "occupazione abusiva"]. — Napoli Naples : gli Anarchici : vico montesanto 14, ([…] in proprio). — 1 affiche (sérigr. ), coul. (une : rouge ) ; 84 × 60 cm.
sources :
[The Clash : “Guns of Brixton”]
[The Clash : “Guns of Brixton”]. — Vancouver : Open Road (Canada), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux : noir , jaune , papier blanc ) ; 43 × 58 cm.
sources :
[Toorn, Gramschap]
[Toorn, Gramschap]. — Aardenburg (Sluis) Aardenburg (L’Écluse) : Gramschap, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 41 × 43 cm.
sources :
[Tchimbé red pa moli ! = Tiens bon, ne cède pas !]
[Tchimbé red pa moli ! = Tiens bon, ne cède pas !]. — Toulouse : Agora (Toulouse), (Imprimerie 34__ (Toulouse : 1973-2014)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 30 × 42 cm.
sources :
[Les prisonniers ont raison de se révolter]
[Les prisonniers ont raison de se révolter]. — [S.l.] : [s.n.], [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
![]() 1989 |
[En prison, la dignité, c’est la révolte, meeting d’information et de soutien aux mutins de Saint-Maur]
[En prison, la dignité, c’est la révolte, meeting d’information et de soutien aux mutins de Saint-Maur] / Willem (1941-....). — Paris : [s.n.], [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[1789-1989, dans les bastilles modernes... ...brisons les murs du silence !]
[1789-1989, dans les bastilles modernes... ...brisons les murs du silence !]. — Paris : Comité des Sans-Cravates, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux : rouge , noir ) ; 57 × 41 cm.
sources :
![]() [ 1987 ?] |
[Ils nous ont tout volé ; Volons leur dans les plumes]
[Ils nous ont tout volé ; Volons leur dans les plumes]. — [S.l.] : [s.n.], [ca ]. — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.
sources :
[Le quinze janvier, casse ta télé]
[Le quinze janvier, casse ta télé]. — [S.l.] : Mordicus, [ & post]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux : rouge , noir , papier blanc ) ; 38 × 26 cm.
sources :
![]() 2014 |
[1968-1977 gli anni della rivolta, giornata di studi]
[1968-1977 gli anni della rivolta, giornata di studi]. — Pisa Pise ; Pistoia Pistoia (Pistoie) : Biblioteca Franco Serantini (BFS_), (Grafitalia (Peccioli)). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 69 × 31 cm.
sources :
[1968-1998 : on a toujours plus raison de se révolter]
[1968-1998 : on a toujours plus raison de se révolter]. — Lausanne : CAP (Cafétéria autogérée permanente) : Espace autogéré (Lausanne) : InsurgéEs (Lausanne - Genève) : OSL_ (Organisation socialiste libertaire), . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.
sources :
![]() 1998 |
[1968-1998 ; kolok d’agitation politique]
[1968-1998 ; kolok d’agitation politique] / Vauro. — Lausanne : CAP (Cafétéria autogérée permanente) : InsurgéEs (Lausanne - Genève) : OSL_ (Organisation socialiste libertaire), . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.
sources :
![]() 1998 |
[Когда право оборачивается бесправием, сопротивление становится долгом ! = Kogda pravo oboračivaetsja bespraviem, soprotivlenie stanovitsja dolgom !]
[Когда право оборачивается бесправием, сопротивление становится долгом ! = Kogda pravo oboračivaetsja bespraviem, soprotivlenie stanovitsja dolgom !]. — Донецк / Донецьк = Doneck Donetsk : Федерация Анархистов донбасса = Federacija Anarchistov Donbassa, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier orange ) ; x × y cm.
sources :
[Vive le feu !]
[Vive le feu !] / Jéronime. — Lausanne : [s.n.], [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 42 × 30 cm.