révolte
175 affiches :
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
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[ texte (détention de Costantino Ragusa, Silvia Guerini et Luca Bernasconi (Billy), trois anarchistes arrêtées le 15 avril 2010 et soupçonnées d’avoir voulu commettre une action de sabotage contre un centre de recherche sur les nanotechnologies de la multinationale IBM en construction près de Zurich) ; photo (personnes fuyant devant une usine en feu) ]
- texte :
A spectre is haunting us
Time and time again we read about people who attack buildings, cars or the infrastructure of certain institutions in different ways. In the chorus of the media, loyal to the state, they are often considered as „vandals" or „chaots" and if that is not sufficient, then the construct of the terrorist serves to suffocate in advance any possible reasoning behind. That is exactly what happened to the 3 anarchists, who were arrested on 15th of April in Langnau am Albis (Switzerland). Allegedly on the way to attack a research center of IBM. A place among many at which, far from our everyday lives, the deepening of control on the life on this planet is researched at : genetic engineering, surveillance, nanotechnologies…
Why should this be blown up ?
We have been drowned in an technological ’high gloss-nightmare’, in which dead matter weighs more than our lives. The new god that is ruling over everything is the economy. „Economy has to be well" goes the saying, „so that we can feel well also." But behind this basic attitude, that any type of progress would be anyway good, veils the fact, that only few are profiting from that progress. Those who let themselves be exploited day after day, will have noticed by now, that despite all the incredible ongoing research, we are not working less, but simply more efficient. And we are not living more qualitative, but we consume more. With each novelty we are promised a better and simpler life, whereas the following disappointment is compensated by the promising of even more novelties. We crave for fata morganas like someone dying of thirst in a desert.
What is developed in the mentioned IBM center is advancing a level deeper. Because genetically manipulated organisms and nanoparticles, as well as radioactivity of nuclear waste, are incraving themselves irrevocably into this world which we inhabit. It doesn’t need much understanding to see that also these efforts are serving purely
the logic of progress of capitalism. Since the whole planet is under its domination, capitalism is now trying to deepen it - and that to the last detail.Since centuries industrial technology is the essential factor for the reformation of society, and therefore of the economy and the state. Again and again it is supposed to bring alleged solutions for social problems. Social problems that it helped creating. By now it managed to make itself indispensable. Without technology the immense accumulation of commodities and the therefore necessary generalized submission and control of the working mass would be impossible. It didn’t just make the people more alienated towards the world, but also towards themselves. The social order in which we live, functions only by the more and more absurd specialization of our occupations, the more and more extensive control over all living beings, the more and more efficient exploitation of our work capacity and a generalized impoverishment of human relations.
The apparently untouchable justification for that is purely the maintenance of the prevailing. The question for the living conditions is not raised. After all it could persuade us to the realization, that it is not us as individuals who are reason for our sorrow, but the social order and that there has to disappear quite a lot, in order for us to finally breathe freely. We think that social existence doesn’t gain value by technological progress, but by common ethical and social considerations. The development which we strive for, goes towards a life, that lies with us to decide about, without to serve and without to rule. And this development starts with the revolt against everything, which keeps us from doing so.
Therefore we recognize us in the three anarchists, who are now spread out in Swiss prisons. We feel solidarity for each attempt to cast off the shackles in order to stand up against the ongoing annihilation of life and the (self-)enslavement of the human kind. And one of the first shackles that we therefore cast off, is the one of our heads, which makes us believe, that we anyway cannot do anything and which keeps us trapped in lethargy.
Therefore for everyone who - for what reason whatsoever - is fed up with all the social constraints and control, fed up with all the lifeless products and senseless works, the hate that is sown, in order to fight among us, instead of together against the misery. To all those whos hearts is beting faster, when people attack what they think is the origin of their discontent : come out and make visible through the diversity of your forms o sabotage, that something completely different is possible.
Freedom for the three anarchists Billy, Silvia und Constantino !
Voir aussi : Ein Schreckgespenst geht um (original German poster)
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[ texte ; image (silhouette d’homme avançant contre le vent, parapluie retourné) ]
- texte :
Avis de tempête contre les centre fermés, contre toute prison
Il arrive qu’une bourrasque réchauffe l’atmosphère glacée de la résignation quotidienne. Depuis des années, en Belgique comme ailleurs, le temps est à l’orage dans les prisons et les centres fermés pour migrants : mutineries, évasions, incendies…
De l’autre côté des murs, des luttes cherchent à se frayer des chemins dans la rue, des grains de sable tentent d’enrayer les rouages de la machine à expulser.
En mai dernier, des détenus du centre fermé 127bis mettent une nouvelle fois le feu à leurs cellules.Pour garder la température en dessous de zéro, l’État fait construire un nouveau centre fermé spécialement conçu pour les détenus trop chauds. Il viendra s’ajouter aux 6 centres déjà en fonctionnement en Belgique.
Dans le même temps, 10 nouvelles prisons sont en projet de construction, la présence policière augmente dans les rues, les dispositifs de prévention et de contrôle sont perfectionnés pour éviter tout pic de chaleur à l’intérieur comme à l’extérieur des murs.Nous, nous préférons la chaleur d’une révolte à celle d’une couette où nous cacher à jamais pour oublier la froideur du monde.
Nous nous reconnaissons dans l’embrasement d’un quartier quand la police assassine ; dans une grève des écoliers qui refusent d’être formatés ; dans un « Soyons ingouvernables » tagué sur un mur ; dans l’attaque d’un portillon de la STIB ; dans une auto-réduction d’un supermarché où le contenu des caisses est brûlé ; dans le sabotage d’un chantier d’une entreprise qui construit le nouveau centre fermé…
Autant d’actes issus d’histoires, de contextes différents qui peuvent prendre des formes diverses mais qui partagent des désirs en contradiction totale avec ce monde glacé.
Ce sont des coups de vent chauds qui dégagent l’espace pour reparler d’un vieux désir : la liberté. La liberté partagée, celle qui se construit en refusant d’écraser l’autre.
Pour qu’ici, là-bas ces actes de révolte se multiplient et se diffusent,
Pour qu’ici, là-bas, on reprenne l’espace d’expérimenter et de reprendre goût à cette liberté.Que souffle le vent de la révolte !
Paru vers le mois d’août 2010. Même papier que Un camp No Border à Calais (2009).
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[ texte ; filigrane (ciseaux coupant une main levée) ]
- texte :
Dans l’État le plus libre du monde
Depuis 1945, ils veulent nous faire croire que règne sur nos vies la plus sereine des libertés, maintenant que les ménagères ont accès à tout ce qui se fait de mieux en électroménager, que presque tout le monde à le droit de voter, que la « liberté » d’expression est garantie par les institutions démocratiques, qu’une série de faux choix s’offre à nous entre exploiter ou se faire exploiter pour que dalle sans chercher à comprendre pourquoi, sous peine de se faire mater. Notre anxiété et notre soif de liberté ne s’amenuisent pas, pourtant, c’est de tout cela qu’ils parlent lorsqu’ils nous martèlent les oreilles de leurs idées de la liberté et du progrès démocratique ou industriel.
Mais ici et là, la paix sociale est parfois ébranlée, sa nécessité remise en question, ses capacités à se rendre tendance évacuées au profit de la rage qu’elle provoque chez ceux sur qui elle ne réussit pas à faire oublier la misère d’une existence de gibier permanent. Les flics sont attaqués et détestés dans les quartiers que la paix sociale qualifie de « sensibles », les grands frères sociaux ne réussissent plus à contenir la rage d’exploités en quête de sens, des chômeurs n’acceptent plus que leur (sur)vie soit un enfer, des lycéens forment des barricades contre les forces de l’ordre pendant que des ouvriers menacent de faire péter leurs putain d’usines, des sans-papiers se révoltent aux quatre coins du pays en foutant le feu à leur prison ou en se soustrayant aux rafles, d’autres tentent de rendre la vie impossible à ceux qui profitent des expulsions et du système carcéral, de plus en plus de mutins essayent de faire payer l’addition à ceux qui voudraient que la domination de l’humain par l’humain lèche encore plus de sa langue râpeuse les parois de nos corps et de nos esprits meurtris.
En 2005, les banlieues explosent de rage et mettent l’ordre à mal. Il y a plus d’un an, c’est le centre de rétention de Vincennes, la plus grande prison pour étranger de France qui partait en fumée, allumée par la rage d’une vie sans vie. Depuis plusieurs années, les pratiques de sabotage et les attaques se multiplient sur les différents collabos de l’enfermement (Bouygues, Eiffage, IBIS, Air France, ADECCO, la Croix-Rouge et autres vautours qui participent à la machine à expulser). Plus récemment, ce sont des dizaines et des dizaines de distributeurs de billets de banques (qui se sont rendues responsables d’arrestations de sans papiers en organisant avec les keufs des guet-apens à leurs clients indésirables : La Poste, BNP, LCL, CIC, Société Générale) qui ont été incendiés, défoncés, sabotés.
Dix personnes sont accusées de l’incendie de Vincennes et sont jugées en ce moment dans un procès perdu d’avance où ils risquent plusieurs années de prison ferme. Le 15 février, quatre personnes, de ceux que ces sales flics appellent les « anarcho-autonomes », sont arrêtées et accusées par la section anti-terroriste de la brigade criminelle d’avoir participé à cette vague de solidarité autour des centres de rétention et de leur meilleur des mondes de merde. C’est toujours l’État qui montre sa sale gueule en espérant nous voir soumis à la pacification meurtrière qu’il nous impose à coup de flics, de prison, de torture, de meurtres, de juges, de frontières, de matons et de jolis sourires bien propres.
En fait, à travers la répression, l’État espère freiner la diffusion des attaques permanentes qui le secoue avec fracas, il espère aussi attribuer à des groupes sociaux inventés de toute pièce (comme l’ « ultra-gauche », les « jeunes de banlieues », les « bandes », les « saboteurs » et ainsi de suite) des pratiques pourtant répandues partout dans la société afin de les confiner, bien conscient que leur généralisation lui serait fatale.
Mais il n’y a pas de quoi pleurer, parce que dans cette guerre sociale sans trêve, nous ne ferons pas de cadeaux non plus.
Que le tumulte de la révolte s’abatte contre ce foutu monde de merde !
Affiche parue sur http://www.non-fides.fr/?Dans-l-Etat-le-plus-libre-du-monde : « Tract trouvé dans les rues de Paris, mars 2010 » (21 mars 2010).
La capture présentée ici n’est pas exactement conforme (polices différentes).
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
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[ long texte ; dessin (groupe de personnes rassemblées sous une machine à grandes pinces qui attrape les personnes s’éloignant du centre) ]
- texte :
Den Mut haben, zu rebellieren
Ich gehe durch die Strassen und mir fällt wieder einmal auf, wie. viel Polizei präsent ist. Es ist zum Alltag oder sogar zur Banalität geworden, dass sie Personen auf der Strasse anhalten, kontrollieren, schikanieren und abführen.
Die Polizei geht gezielt auf Menschen los, die in ihr Profil des Kriminellen passen. Kriminell ist, wer sich aus irgend einem Grund nicht in die Gesellschaft integrieren will oder die Möglichkeit dazu nicht hat. Integriert zu sein bedeutet, gültige Papiere zu besitzen und im Wirtschaftssystem zu funktionieren, sprich, sich täglich als Arbeitskraft ausbeuten zu lassen. Die Gesellschaft lehrt uns, für die Arbeit dankbar zu sein und im grauen Alltag das Konsumieren als Freiheit zu verstehen. Menschen, die sich dem nicht fügen, werden bestraft, denn in den Augen der Gesellschaft sind sie "böse". Sie sind "böse", weil sie das Funktionieren des Systems in Gefahr bringen könnten. Sie dienen jedoch auch als schlechtes Beispiel, um das zu ’"rechtfertigen, was als "gut" behauptet wird.
Die letzten November angenommene Ausschaffungsinitiative beruht genau auf diesem Prinzip : es wird in "gute" und "böse" Migranten unterteilt. "Gute" Migrantlnnen sind die, die versuchen sich in die Gesellschaft zu integrieren und der Wirtschaft des Landes nützlich sind. Viele glauben, Migrantlnnen müssten dankbar sein, in der Schweiz leben zu können. Migration ist jedoch in erster Linie eine Konsequenz des wirtschaftlichen und politischen Terrors der dortigen Regime in Absprache mit und zu Gunsten von reichen Ländern. Viele Flüchtlinge meinen, im Westen ihr Glück zu finden, doch müssen sie hier Ausbeutungsumstände ertragen, die jenen gleichen, vor denen sie geflüchtet sind. Als billige Arbeitskraft sind sie hier — in einem kontrollierten Masse — durchaus "von Nutzen". Ausserdem dienen sie als Sündenbock für gesellschaftliche Probleme und die Unzufriedenheit Anderer. Durch vereinfachte Feindbilder (der Sexualverbrecher, die Sozialhilfebetrügerin) wird das rassistische Klima zusätzlich angeheizt. Mit dem Bild des "bösen" Migranten wird überspielt, dass es, ob Migrant oder Schweizer, im Grunde dieselben Autoritäten und dieselben sozialen Verhältnisse sind, die unsere Unzufriedenheit auslösen. Es wird gesagt, dass sie ausgeschafft werden, um die allgemeine Sicherheit zu garantieren. In Wirklichkeit werden als "böse" Migranten diejenigen verfolgt, eingesperrt und ausgeschafft, welche die gegebenen wirtschaftlichen Anforderungen nicht erfüllen oder sich nicht integrieren und ausbeuten lassen wollen. Die Sicherheit ist also in erster Linie die Sicherheit von jenen, die von dieser Wirtschaft profitieren — die der Reichen und Machthabenden. Und an dieser haben wir gewiss nicht das geringste Interesse.
Wir fühlen uns verbunden und wollen gemeinsam mit allen Kämpfen, die im ausschaffungsgefängnis rebellieren. mit allen, die sich bei Kontrollen wehren und die Polizei nicht als Autorität akzeptieren. mit allen, die das Gesetz nicht anerkennen, weil es die Ausbeutung verteidigt. mit allen, die sich nicht ausbeuten lassen wollen.
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[ long texte (sur la manifestation du 6 février 2010 à Zurich) ; photo (voiture renversée devant foule, début 20e s.) ]
- texte :
Ein Fest der Revolte
Zweifellos, der vergangene Samstagabend [06.02.2010] war ein Fest. 500-800 Leute nahmen sich die Strassen Zürichs und kreierten einen Handlungsspielraum., der sich täglich zu verringern scheint.
Zahlreiche Personen aus verschiedensten sozialen Hintergründen ergrifen gemeinsam die Gelegenheit, um das anzugreifen, was die alltägliche Unterdrückung und die Macht der Reichen repräsentiert ; oder schlicht, um dieser Stadt ihr heuchlerisches Antlitz zu nehmen. Freudig wurde mit Hämmern und Steinen zumindes für kurze Zeit das dicke Eis der sozialen Befriedung durchschlagen. Trotzdem glauben wir weniger, dass zerbrochene Scheiben die Welt verändern, sondern vielmehr die Idee der Revolte, die Verbreitung findet ; gestützt auf den Traum eines Zusammenlebens, das sich dadurch bereichert, dass sich jede und jeder frei und als Einzigartige/r verwirklichen kann. Wenn wir Steine nach Bullen werfen, dann weil wir in den Autoritäten jeglicher Art die Mörder dieses Traumes sehen. Wenn wir Banken und Verwaltungsgebäude verwüsten, dann um bereits jetzt die Idee einer Welt ohne Geld und ohne Bürokratie zu bekräftigen. Es sind nicht die Trümmer, die wir suchen, sondern die Wege, die durch sie hindurchführen. In Momenten der Revolte tritt die Möglichkeit ans Licht, die Normalität, die Unterwerfung und die Akzeptierung des Alltags zu durchbrechen, um Fragen zu stellen und mit Antworten zu experimentieren, die sich der Politik entziehen.
Nun, da man sich Raum geöffnet hat, was kann man damit tun ? Wie sich dem Staat entgegenstellen ? Wie den Bruch mit der Normalität ausbreiten und andauern lassen ? Wie gefährlich werden ? Gewiss nicht indem man sich eine Nische für Alternativkultur oder -ökonomie schafft, die schliesslich nur nach einer Existenzberechtigung sucht. Der Staat wird ohne generalisierten Aufstand der Ausgebeuteten nicht verschwinden, genausowenig wie die Reichen und Mächtigen widerstandslos ihre Privilegien aufgeben werden. Die Rebellion kann sich auf unterschiedlichste Arten ausdrücken, doch von dem Momentan, wo mit der kompromisslosen Idee, jegliche Form von Herrschaft zurückzuweisen, weder Forderungen gestellt, noch Verhandlungspartner akzeptiert werden, von diesem Moment an mag etwas beginnen, dass wieder an uns selbst liegt…Diese gewaltige Maschinerie, die uns jegliche Freiheit raubt, um sie dann in der verkehrten Welt der Waren wieder feilzubieten, uns in Knästen, Psychiatrien und Ausschaffungszentren einsperrt, um alle an das Strafgesetzbuch zu ketten, uns kontrolliert und erniedrigt, uns täglich in die Schule oder zur Arbeit zwingt, für die Zwecke einer Gesellschaftsordnung, die gewiss nicht die unsrige ist ; diese Maschinerie wird an konkreten Orten von reellen Personen erbaut, betrieben, repariert und beschützt. Es ist nicht nötig mit 500 Leuten zu sein, um anzugreifen. Eine kleine Gruppe vertrauter Freunde reicht aus. Die Nacht steht auf unserer Seite…
Nichts ist Vorbei !
Für eine herrschaftsfreie Welt !
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[ texte (détention de Costantino Ragusa, Silvia Guerini et Luca Bernasconi (Billy), trois anarchistes arrêtées le 15 avril 2010 et soupçonnées d’avoir voulu commettre une action de sabotage contre un centre de recherche sur les nanotechnologies de la multinationale IBM en construction près de Zurich) ; photo (personnes fuyant devant une usine en feu) ]
- texte :
Ein Schreckgespenst geht um
Immer wieder lesen wir von Menschen, die Gebäude, Autos oder Infrastrukturen bestimmter Institutionen auf unterschiedliche Weise angreifen. Im staatstreuen Chor der Medien werden sie oft als "Vandalen" oder "Chaoten" bezeichnet, und falls sie als solche nicht mehr durchgehen, dann greift man eben zum Konstrukt des "Terroristen", um jegliche Diskussion über mögliche Beweggründe im Voraus zu ersticken. Eben dies geschah mit den drei Anarchisten, die am 15. April in Langnau am Albis verhaftet wurden, da sie angeblich unterwegs waren, um ein Zürcher Forschungszentrum der IBM anzugreifen. Ein Ort unter vielen, an dem, fernab von unserem Alltag, an der Vertiefung der Kontrolle über das Leben auf diesem Planeten herumgeforscht wird : Gentechnik, Überwachungs-, Nanotechnologien…
Wieso soll das also in die Luft fliegen ?
Wir sind versunken in einem technologischen Hochglanzalbtraum,wo tote Materie höher gewichtet wird als unser Leben. Der neue, allesbeherrschende Gott ist die Wirtschaft. Ihr muss es gut gehen, heisst es, damit es uns überhaupt erst gut gehen kann. Doch hinter der Grundhaltung, dass jeglicher Fortschritt per se positiv ist, verhüllt sich die Tatsache, dass nur wenige von diesem profitieren. Denjenien, die sich Tag für Tag ausbeuten lassen, dürfte schon längst aufgefallen sein, dass wir trotz all der unglaublichen Forschungen heute nicht weniger, sondern schlicht effizienter arbeiten, und nicht qualitativer leben, sondern mehr konsumieren. Mit jeder Neuheit wird uns ein besseres und einfacheres Leben versprochen, während die anschliessende Enttäuschung mit dem Versprechen von immer weiteren Neuheiten kompensiert wird. Wir lechzen nach Fata-Morganas, wie Verdurstende in einer Wüste.
Das, woran im genannten IBM-Zentrum herumgetüftelt wird, geht noch eine Stufe tiefer. Denn gentechnisch manipulierte Organismen und Nanopartikel, ebenso wie die Strahlungen des Atommülls, schreiben sich fortan unwiderruflich in die Welt ein, die wir bewohnen. Es braucht nicht viel, um zu sehen, dass auch diese Bestrebungen einzig der Fortschrittslogik des Kapitalismus dienen. Nachdem schon längst der ganze Planet unter seiner Herrschaft steht, versucht er diese nun zu vertiefen — und zwar bis ins kleinste Detail.
Die industrielle Technologie ist schon seit Jahrhunderten der wesentliche Faktor der Umgestaltung der Gesellschaft, und somit der Wirtschaft und des Staates. Immer wieder soll sie angebliche Lösungen für soziale Probleme liefern, zu deren Entstehung sie selbst beitrug. Sie hat sich mittlerweile selbst unentbehrlich gemacht. Ohne die Technologie wäre die immense Anhäufung von Waren, und die dafür erforderliche allgemeine Unterordnung und Kontrolle der Arbeitenden unmöglich. Sie hat die Menschen nicht nur gegenüber der Welt sondern auch einander fremder gemacht.
Die soziale Ordnung, in der wir leben, funktioniert nur noch durch die immer absurdere Spezialisierung unserer Tätigkeiten, die immer umfänglichere Kontrolle über das Lebende, die immer effizientere Ausbeutung unserer Arbeitskraft und eine allgemeine Verarmung der menschlichen Beziehungen.
Die scheinbar unantastbare Rechtfertigung dafür ist die blosse Aufrechterhaltung des Bestehenden. Die Frage nach den Lebensbedingungen wird nicht gestellt. Schliesslich könnte sie zur Erkentnis verleiten, dass nicht wir, sondern die soziale Ordnung an unserer Betrübtheit schuld ist, und dass so einiges verschwinden muss, um endlich frei zu atmen. Wir denken, dass einem Zusammen-leben nicht durch technologischen Fort-schritt, sondern unter gemeinsamen ethischen und sozialen Überlegungen Wert zukommt. Die Entwicklung, die wir anstreben, geht einem Leben entgegen, das an uns selbst liegt, ohne zu dienen und ohne zu herrschen — und diese Entwicklung beginnt mit der Revolte gegen alles, was uns davon abhält.
Daher erkennen wir uns in den drei Anarchisten wieder, die nun verteilt in schweizer Knästen sitzen. Wir empfinden Solidarität für jeden Versuch, die eigenen Fesseln abzuwerfen, um der anhaltenden Vernichtung des Lebens und der (Selbst-)Versklavung der Menschen die Stirn zu bieten. Und eine der ersten Fesseln, die wir dazu abwerfen, ist diejenige in unseren Köpfen, die uns glauben macht, wir können ohne-hin nichts tun und uns in der Lethargie gefangen hält.
Darum an alle, die — aus welchen Gründen auch immer — die Schnauze voll haben von all den Zwängen und Kontrollen, von all den leblosen Produkten und sinnlosen Arbeiten, von dem Hass, der gestreut wird, damit wir untereinander kämpfen, anstatt gemeinsam gegen das Elend. An alle, deren Herz höher schlägt, wenn Leute das angreifen, worin sie die Ursache ihrer Unzufriedenheit erkennen : Zeigt euch und lasst an der Vielfalt der Sabotagen erkennen, dass etwas ganz anderes möglich ist.
Freiheit für dir drei anarchisten Billy, Silvia und Constantino !
Voir aussi : A spectre is haunting us (Englische Version)
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[ texte ; dessins ]
- texte :
Expo et rencontre autour de la commune de Oaxaca
★ lundi 22 & mardi 23 février
exposition « Rompons le silence ! »mardi 23nfévrier à 20 h
… sur les chemins de l’autonomie :
rencontre et échange d’expériences
avec Angel Kosme de VOCAL
(voix d’Oaxaca construisant l’autonomie et la liberté)Libraire l’Autodidacte
5, place Marulaz, BesançonLa Parole qui roule — Caracal Solidaris — SUD Éducation
affiche ou tract ?
https://restotrottoir.blogspot.com/2010/02/vocal-besancon.html
http://laparolequiroule.over-blog.com/- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
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[ long texte ; photo (rang de maisons) ; dessin (œil à la paupière mordu par un diablotin) ]
- texte :
Können wir uns wirklich noch etwas vormachen ?
Das Trugbild des sozialen Friedens befleckt sich mit Blut. Im Schatten des gewohnten Laufs der Dinge fordert die herrschende Ordnung ein Leben nach dem anderen. Die Gesetze und ihre Hüter zeigen zur Zeit besonders deutlich, was sie im Wesentlichen schon immer waren : Mörder im Namen des Staates.
Während Menschen apathisch durch die Einkaufsstrassen schlendern, wird in Zürich ein Mann bei einem Ausschaffungsversuch getötet. Inmitten der alltäglichen Belanglosigkeiten, mit denen uns die Medien vollstopfen, lassen Gefängniswärter in Bochuz (VD) einen aufsässigen Häftling in seiner brennenden Zelle ersticken. Doch der eintönige Rythmus der Arbeitswelt lässt kaum Zeit, darüber nachzudenken. Nur wenig später sterben zwei weitere Menschen, diesmal in einem Zürcher und einem Schaffhausener Knast.
Jeder Tod im Knast ist Mord, da er von einer äusseren Gewalt herbeigeführt wird, die sich über uns stellt. Wenn nicht durch den Knüppel eines Wärters, dann durch eine auf wenige Quadratmeter reduzierte Existenz. In Pfäffikon erhängt sich eine Person, die wegen Diebstahls in U-Haft sass. Wieder fällt ein Flüchtling aus dem Frachtraum eines Flugzeuges. Ein 18-jähriger angeblicher Autodieb wird bei Freiburg von den Bullen in einem Hinterhalt erschossen. Und all das ist nur, was hier in den letzten drei Monaten durch die Mauern und Medien sickerte…
Die politischen und juristischen Massnahmen, mit denen man vorgibt, solchen "Missgeschicken" nachzugehen, dienen bloss dazu, den sozialen Frieden zu bewahren. Wieso sollten wir uns noch auf solche Betrügereien einlassen, die uns bloss davon abhalten, die Wut in Revolte umzuwandeln ? In Revolte gegen diesen allzu gewohnten Lauf der Dinge... Das Gefängnis ist Folter, da besteht kein Zweifel, doch was ist mit der Gesellschaft, die es benötigt ? Jene, die solche Morde hinnimmt und rechtfertigt ?
Wir kannten all diese Personen nicht, aber wir kennen die sozialen Verhältnisse, in denen sie unerwünscht waren. Wir kennen die Gesellschaft, die Gefängnisse baut, um den auferlegten Gesetzen Achtung zu verschaffen, um die Störfaktoren im sauberen Funktionieren der Ökonomie zu isolieren und schliesslich, um die Reichen und Mächtigen vor denjenigen zu schützen, die sich entscheiden, das Leben zurückzuholen, das man uns täglich entreisst. Denn nicht nur eingesperrt in Knästen oder in der Konfrontation mit Bullen werden immer wieder Menschen getötet, auch diejenigen, die in dieser auswegslosen Gesellschaft festsitzen, werden konstant auf dem Lebensminimum gehalten. Die Knäste verdeutlichen bloss eine Bedingung, die sich uns überall zeigt, wenn wir ihr ins Gesicht zu blicken wagen : Seit unserer Geburt haben wir der herrschenden Ordnung unsere Pflichten abzubüssen. In der-Schule, bei der Arbeit, vor dem Warenregal… Und mit jedem Ausbruchsversuch laufen wir Gefahr, dass uns die Leine noch enger gezogen wird. Einer solchen, auf Zwang basierenden Ordnung gilt unsere Verachtung — und unsere Angriffslust ! Wir erwarten nichts von ihr. Wir schulden ihr nichts. Was sollte uns verbinden ? Ein Leben ohne Substanz ? Was uns diese Gesellschaft aufzwingt, widert uns an, und Was sie uns anbietet, interessiert uns nicht. Je mögliche Veränderung liegt an uns
selbst.Der Kampf für die Freiheit muss jenseits der Gesetzlichkeit gefochten werden. Dafür gilt es Komplizen zu finden. Dafür gilt es den Feind zu benennen. Die verantwortlichen Institutionen der Einsperrung und Unterdrückung haben einen Namen, ein Gesicht und eine Adresse…
Wir wollen die unzähligen Morde nicht vergessen, nicht bis das letzte Gefängnis und das letzte Verwaltungsgebäude fällt ; nicht bis zum Ende dieser Maschinerie, die täglich weniger durch Zustimmung als durch Gewohnheit aufrechterhalten wird. Die falschen Trennungen zwischen Legal und Illegal, Bürger und Migrant, Wohnblockbewohner und Häftling, Arbeiter und Dieb, Dir und Mir verhindern bloss, das wir uns als Individuen begegnen, die sich als Unterdrückte erkennen. Denn aus solchen Begegnungen kann die Entschlossenheit wachsen, dem entgegenzutreten, worin wir diese Unterdrückung sehen. Sie könnten uns dazu verleiten, das Träumen zu wagen, um auch das Kämpfen zu wagen. Sie könnten schliesslich der alten Idee wieder Kraft einhauchen, dass es zunächst die Revolte gegen jegliche Kontrolle über unser Leben ist, die uns erlaubt, mit der Freiheit zu experimentieren.
Von dem Moment an, wo wir uns ein Zusammenleben vorstellen können, das auf gegenseitiger Hilfe und einer anti-autoritären Sensibilität aufbaut, anstatt auf Leistungsdruck und Ausbeutung ; von dein Moment an, wo wir uns eine Welt ohne Knäste denken können, und somit ein Leben, das an uns selbst liegt — mit all seinen Konflikten und Leidenschaften — ; von dem Moment an haben wir auch die Möglichkeit, es wirklich zu realisieren !
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- notes :
- descriptif :
textes et chansons (Georges Brassens, Julien Zeppo, Léo Ferré, Keny Arkana, Zabriskie Point)
dessin (« A cerclé » musical)
- texte :
Le Chat déchaîné
Feuille d’agitation de la Fédération Libertaire des Montagnes #5
Chantons la révolte !
Dans le présent journal, nous avons choisi de diffuser quelques textes de chansons connues ou pas, des textes de tout temps mais toujours d’actualité, des textes parlants, reflets d’un système mortifère auquel nous souhaitons nous soustraire.
La mauvaise réputation
Au village, sans prétention / J´ai mauvaise réputation.
Qu´je m´démène ou qu´je reste coi /Je pass´ pour un je-ne-sais-quoi !
Je ne fais pourtant de tort à personne /En suivant mon ch’min de petit bonhomme. /Mais les brav´s gens n´aiment pas que / L´on suive une autre route qu´eux, / Non les brav´s gens n´aiment pas que / L´on suive une autre route qu´eux, / Tout le monde médit de moi, / Sauf les muets, ça va de soi.Le jour du Quatorze Juillet / Je reste dans mon lit douillet.
La musique qui marche au pas, / Cela ne me regarde pas.
Je ne fais pourtant de tort à personne, /En n´écoutant pas le clairon qui sonne. [...] Tout le monde me montre au doigt / Sauf les manchots, ça va de soi.Quand j´croise un voleur malchanceux, / Poursuivi par un cul-terreux,
J´lance la patte et pourquoi le taire, / Le cul-terreux s´retrouv´ par terre. / Je ne fais pourtant de tort à personne, / En laissant courir les voleurs de pommes. [...] Tout le monde se rue sur moi, / Sauf les culs-de-jattes, ça va de soi.Pas besoin d´être Jérémie, / Pour d´viner l´sort qui m´est promis,
S´ils trouv´nt une corde à leur goût, / Ils me la passeront au cou,
Je ne fais pourtant de tort à personne, / En suivant les ch´mins qui n´mènent pas à Rome, [...] Tout l´mond´ viendra me voir pendu,
Sauf les aveugles, bien entendu.
Georges Brassens, 1953Lettre à mon frère, ma sœur
Regarde-nous, regarde cette déchéance. Regarde ou le système capitaliste nous emmène. A notre perte, irrémédiablement, sans faux pas. Il nous berce dans l’illusion d’un « monde parfait », tout en réduisant à l’esclavage une partie de l’humanité, chaque jour, l’ « holocauste » est vécu par nos cousins à poils, à plumes, les forêts sont dévastées pour y semer l’ « unique » génétiquement modifié. Le fourbe connait malheureusement bien l’adage : « Loin des yeux, loin du cœur ». Au moindre signe de réveil déstabilisateur, par le style arrogant dont seul il est le maître, il inverse la vapeur sans grand effort et obtient par la ruse la confiance du quidam. Si l’insatisfaction persiste, il divise pour mieux régner tout en prenant soin de garder la majorité à sa botte. Nous montons les uns envers les autres, il prend un malin plaisir à exalter la compétition. La coopération, à dessein, est passée dans l’oubli. A grands coups de théories, de statistiques mensongères, il étaye sa vision du « monde parfait », sans vague, mais surtout sans vie, car de la vie il se moque. Seul compte le profit, les rentrée immédiates, après lui le déluge, ou plus exactement la famine, la misère sociale, la souffrance de tout être et la mort, car c’est bien d’un système mortifère dont je te parle. Mon frère, ma sœur, demain il sera trop tard. Sache que le capitalisme à visage humain est un leurre, c’est un masque, un subterfuge visant à te faire taire. Sache que le système est sans scrupule et vit uniquement dans le présent. Le sens de ta vie ne serait-il pas plus juste s’il avait dans sa mire la sauvegarde de la planète, cette planète, mère des générations à venir ? Or, de son pillage, son exploitation, il ne résulte que le néant. Le paradis, c’est la Terre, à toi de faire en sorte qu’elle ne devienne pas l’enfer !
Julien Zeppo, 2008
Ni dieu ni maître
La cigarette sans cravate / Qu’on fume à l’aube démocrate
Et le remords des cous-de-jatte / Avec la peur qui tend la patte
Le ministère de ce prêtre / Et la pitié à la fenêtre
Et le client qui n’a peut-être / Ni Dieu ni maître
Le fardeau blême qu’on emballe / Comme un paquet vers les étoiles
Qui tombent froides sur la dalle / Et cette rose sans pétales
Cet avocat à la serviette / Cette aube qui met la voilette
Pour des larmes qui n’ont peut-être / Ni Dieu ni maître
Ces bois que l’on dit de justice / Et qui poussent dans les supplices
Et pour meubler le sacrifice / Avec le sapin de service
Cette procédure qui guette / Ceux que la société rejette
Sous prétexte qu’ils n’ont peut-être / Ni Dieu ni maître
Cette parole d’Evangile / Qui fait plier les imbéciles
Et qui met dans l’horreur civile / De la noblesse et puis du style
Ce cri qui n’a pas la rosette / Cette parole de prophète
Je la revendique et vous souhaite / Ni Dieu ni maître
Léo Ferré, 1964Désobéissance civile
Trop nombreux sont ceux qui ont oubliés le passé
L’histoire de l’homme, une honte, faut-il te le ressasser ? Le monde, une spirale ou les mêmes erreurs sont retracées. À force de côtoyer l’horreur, nos cœurs sont devenus glacés. Nous parlent que d’profits, la condition de l’homme effacé.
Mondialisation et concurrence sont leurs uniques phrasés. Les peuples unilatéralement écrasés.
La création menacée. Multinationales et croissance ont tracée. Leurs routes sur nos libertés.
Ils ont jurés, crachés qu’rien n’entravera la leur à l’heure ou les dictatures sont cachées. À cause de leurs profits, immédiat l’avenir est gâché. Cette bande d’ingrats ont réduit la planète à un grand marché.
La loi des plus riches et beaucoup crèvent avant d’être âgé. Protestations dîtes criminelles si tu les as outragés. Ils mentent lorsqu’ils disent que le mal-être n’est que passager. Puis s’étonnent quand la nature se rebelle comme un peuple enragé. Ils disent être transparent alors que de sang, leurs mains sont tachées. Déconseillent fortement d’avoir des idées trop engagées. Accélération d’leur plan depuis qu’des avions se sont crashés. Et toi, dis-moi dans quels sens au système es-tu attaché ? Ils prêchent le blasphème et la vraie lumière se fait lyncher. Tous nés la corde au cou, dans certains pays elle a lâchée. Parlent de justice alors qu’à la racine ils l’ont arrachée. Les plus gros s’engraissent sur la tête de ceux qui n’ont rien à mâcher. Voila le monde d’aujourd’hui. Parait qu’leur plan a marché. Nous vantent un progrès technique mais dans le fond à tout saccager. Parle d’évolution quand notre humanité s’est fait hachée. Notre cœur ne bat plus vraiment et notre inconscient est fâché.
Stress, angoisse, cancers, dépressions notre compte s’est chargé. Mais on ne cherche pas la cause et les effets qu’on aimerait chassés. « Philosophie fast-food » pour que nos consciences soient terrassées. Au nom de la dignité humaine, nous avons dis : « Assez ! », désobéissance civile !
Keny Arkana 2008Capital violence
Tous coupables ou tous victimes / c’est du pareil au même.
Votre classe commet des crimes et vous récoltez ce qu’elle sème.
La mécanique est si bien huilée rentrée dans la nature des choses.
Saloperie intériorisée. / L’inadmissible à petites doses.
Vous n’savez même plus ce que vous faites. / Vous n’connaissez même pas l’étendue de vos dégâts. / Obstinément vous niez ce que vous êtes
et vous tournez la tête quand on vous montre du doigt.CAPITAL VIOLENCE. / Vous avez inventé la guerre pour diminuer nos majorités naissantes / imaginé les syndicats pour contenir la colère croissante. / Vous avez inventé l’chômage pour nous détourner de nos cibles et les élections petit ravitaillement annuel de possible.
CAPITAL VIOLENCE. / Tout cela va mal tourner. / Contre vous se retourner. / Mine de rien vous continuez à sévir / à tout acheter sur vos chemins / Vous avez inventé le sourire / et nous nous sommes rendu compte de rien. / Mine de rien vous persistez nuire / tout tacheter sur vos routes. / Et vous êtes là tout sourire / ça nous perturbe ça nous déroute. / Vous nous poussez au pire. / Bientôt nos violences elles-mêmes n’auront plus de sens.
Zabriskie Point 1995
Fédération Libertaire des Montagnes (FLM)
CP 569 / 2301 La Chaux-de-Fonds / flm.osl@espacenoir.ch
Les personnes qui désirent afficher ce texte sont priées de le faire aux endroits autorisés- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
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[ texte (blanc, en défonce) ; photo (affrontement manifestant policier, en Grèce) ]
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La vie, toute la vie, est dans le présent. Attendre c’est la perdre. Attendre demain pour être libre, pour jouir d’être, pour se sentir vivre ? Nous ne faisons plus ce jeu. Le temps passé en attente est irrémédiablement perdu, et nous tenons à ne rien perdre de la vie. La révolte complète la pensée ou le rêve par l’action immédiate. Le reste n’est que verbiage, ou poursuite de mirages.
Les révoltes immédiates exigent impérieusement tout notre effort.
Nous n’avons ni loisirs ni les moyens de le gaspiller en vue de révoltes très futures et très hypothétiques.Le Rétif, « Vers les mirages », dans L’Anarchie, nº 309, 9 mars 1911.
Affiche diffusée, sous le titre « Le Temps passé en attente est irrémédiablement perdu », sur http://www.non-fides.fr/?Le-temps-passe-en-attente-est : « Affiche trouvée sur les murs de Paris, mars 2010 » (13 mars 2010).
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texte
dessin (centre de rétention en flammes)
- texte :
Solidarité avec les inculpés de la révolte de Vincennes !
Le centre de rétention administrative de Vincennes était la plus grande prison pour sans-papiers de France. Le 21 juin 2008, un retenu qui avait réclamé en vain ses médicaments y est mort. Le lendemain, le 22 juin, au cours d’une révolte collective, le centre est parti en fumée.
10 personnes sont inculpées pour cette révolte.
Procès les 25, 26 et 27 janvier 2010
13 h 30, TGI de Paris, 16e chambre, métro Cité
Semaine de solidarité du 16 au 24 janvier
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texte
vignette (caméra de vidéo-surveillance)
- texte :
Actions à Montréal contre les prisons, la police, et le monde qui en ont besoin
“Vu la misère qui nous entoure, nous refusons de nous complaire. La police est une armée qui occupe nos rues. Tout acte qui la repousse un peu plus loin de nos vies nous réchauffe le cœur."
2011
Juillet :
• Les bureaux d’une compagnie de construction et de promotion de condos ont été attaqués ; les vitrines ont été brisées et de la peinture a été lancée sur le bâtiment.Juin :
• Manifestation en réponse aux deux meurtres commis par le SPVM. La police a été attaquée à coups de roches et de balles de peinture alors que des barricades se construisaient et que des vitres éclataient.Mai :
• Des voitures de police ont été attaquées au décapant à peinture.
• Nuit de graffitis anarchistes et perturbation du consulat Grec en solidarité avec les anarchistes en Grèce qui combattent la police et les fascistes.Avril :
• Une banque a été attaquée et trois bannières exposées en solidarité avec les anarchistes qui font la grève de la faim au Chili.Mars :
• Les vitrines de deux compagnies de sécurité ont été fracassées et de la peinture lancée sur leurs murs et leurs caméras. En solidarité avec les anarchistes de Puget Sound qui combattent la police et les anarchistes de Montréal qui font face à la répression.
• Plusieurs véhicules du ministère de la sécurité publique du Québec ont été aspergés de décapant à peinture et leurs pneus ont été crevés. Ce ministère supervise les prisons provinciales et les forces policières.
• La manifestation annuelle anti-flic a eu lieu. Des projectiles ont étés lancés aux policiers et des fenêtres d’entreprise ont été brisées.Janvier-Mars :
• Quelques incendies criminels de condos en développement sont survenus. Les auteur(e)s sont
resté(e)s inconnu(e)s.Nouvel An :
• La troisième manifestation de bruit anti-prison en six mois a eu lieu à l’extérieur des prisons
de Laval. Feux d’artifices, bannières et chants.“Il va sans dire que nous avons fait cela parce que nous haïssons la police, et nous ne sommes certainement pas seuls dans cette haine. Continuons le combat."
2010
Décembre :
• 12 véhicules de Bell ont été couverts de décapant à peinture et leurs pneus ont été crevés pour souligner l’anniversaire de la mort de Mohamed-Anas Bennis. Sous les ordres du SPVM, Bell avait refusé de rendre les images caméras de la scène du meurtre disponibles pour l’enquête publique.
• Le bureau de Sodexo, une compagnie qui prépare de la nourriture pour les prisonniers, a été attaqué avec des roches et de la peinture en bombe aérosol. En solidarité avec Roger Clément qui a posé une bombe à la Banque Royale du Canada ; John Graham, un prisonnier autochtone ; et Giannis Dimitrakis, un prisonnier anarchiste en Grèce.Novembre :
• Les vitres de l’ambassade Russe ont été fracassées et de la peinture lancée sur sa façade, en solidarité avec les anarchistes en Russie qui font face à la répression de l’État pour des actions de défense écologique.Juillet :
• Les vitres d’un poste de police de la GRC ont été fracassées par des anarchistes masqués. • Les fenêtres et les guichets d’une banque Laurentienne ont été brisés avec des roches et un marteau en solidarité avec la résistance au G20.Juin-Juillet :
• 3 Banques Royales du Canada ont été fracassées, en solidarité avec l’incendie de la BRC d’Ottawa et avec ceux qui font face à la répression suite au G20 à Toronto.Juin :
• Les vitres de la compagnie Sodexo ont été fracassées.Mai :
• Les chemins de fer de CN dans l’Ouest de Montréal ont été bloquées.Mars :
• 15 mars, manifestation annuelle anti-flic. Les manifestants ont attaqué les flics avec des roches, des feux d’artifices et de la peinture. Des barricades ont été construites dans les rues. 6 voitures de police ont été vandalisées.
• Un groupe de personnes a attaqué un poste de police. 11 voitures de police ont été vandalisées : leurs vitres brisées, leurs pneus crevés et leurs ordinateurs défoncés. On a écrit FTP et ACAB sur le bâtiment, dont les fenêtres ont aussi été fracassées.“La prison est beaucoup plus que les quatre murs d’une horrible institution ; la prison est une condition qui nous cerne. La prison, c’est les caméras posées à chaque coin de rue qui surveillent nos allées et venues. C’est les frontières et la menace constante de détention et de déportation nous empêchant de choisir librement où nous voulons vivre."
2008-2009
Décembre :
• Deux BRC ont été attaquées en solidarité avec la résistance contre la colonisation perpétuée par les Olympiques.Avril :
• Une voiture de police a flambé.Août :
• Émeute à Montréal-Nord suite au meurtre de Freddy Villanueva par le policier Jean-Loup Lapointe. Les émeutiers ont mis le feu et ont attaqué les flics avec des roches, des bouteilles et des coups de fusils.Mars :
• Le 15 mars, pendant la manifestation anti-flic, une douzaines de vitrines d’entreprises au centre-ville ont été fracassées, un cocktail Molotov a été utilisé contre une voiture de police et des graffitis anti-flics ont été peints sur les murs.
• Les pneus de 23 voitures neuves d’un concessionnaire Mazda ont été crevés.
• Le feu a été mis à 3 machines distributrices de la Banque Nationale du Canada.
• Six voitures de police du poste 23 dans le quartier Hochelaga ont été incendiées.“Ces chemins de fer sont partie intégrante des fondements d’un monde que nous détestons, construit par les colonisateurs qui ont introduit les juges, les flics et leurs prisons sur ces terre. Nous approchons cela ainsi que tout autre élément fondateur du capital, en visant sa destruction : pour chaque blocage de chemin de fer, une caméra de surveillance est détruite. Pour chaque voiture de flic mise à la ruine, une prison se fait raser."
Mtlcounter-info.org
Une des 24 affiches parue avec Montréal contre-information nº 1 (hiver 2015-hiver 2017).
https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2017/03/MTLCI-affiches.pdf
https://mtlcounterinfo.org/montreal-actions-against-prisons-police-and-the-world-that-needs-them/
https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2015/06/20082011fr.pdf- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
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[ texte (jaune sur fond brun) ; photos n&b (émeutes, tags) ]
- texte :
Beau comme le sourire des insurgés
Il n’y a rien d’aussi beau que les visages des insurgés. Rien dans ce monde n’est aussi attirant, n’est aussi rempli d’espoir. Aucun journaliste, aucun politicien, aucun leader religieux ou autre ne pourrait jamais effacer la beauté de la révolte ou l’enterrer sous des discours sans joie ni désir.
C’est tout d’abord cette beauté qui nous frappe quand nous apprenons des révoltes en cours dans le Nord de l’Afrique et ailleurs. De Tunisie au Liban, d’Égypte à l’Algérie, malgré les dizaines de morts et les milliers de blessés et d’arrestations, la peur est en train de laisser la place au courage ; la tristesse est surmontée par l’espoir ; la misère d’être réduit à survivre se trans-forme en cri de vie.
On pourrait s’interroger sur les conditions économiques dans ces pays, sur la hausse des prix des denrées alimentaires, sur le chômage, sur les régimes autoritaires et ses polices. On pourrait démontrer comment aussi ici, en Belgique, toujours plus de gens sont jetés par-dessus bord, con-damnés à croupir dans des centres fermés et des prisons, exploités à merci et dans des conditions toujours plus dures, subissants au quotidien l’autorité sous toutes ses formes.
Mais le temps de se lamenter doit prendre fin. Nous sommes nombreux, ici et ailleurs, à se retrouver coincés par ce monde où seul l’argent compte, où nos habi-tations ressemblent toujours plus à des taudis, où la pollution industrielle nous empoisonne petit à petit. Ceux d’en haut vont pousser leur exploitation et leur domina-ion encore plus loin, ils nous parlent de « crise économique » et nous appellent tous à accepter le durcissement de la vie sur tous les niveaux.
Évidemment, il y a des différences entre l’ici et le là-bas, même si le règne de l’argent ne connaît pas de frontières, même si un régime, tous les régimes, qu’ils soient démocratiques ou autoritaires, signifieront toujours oppression, enfermement, exploitation. Mais la révolte, elle, dans toute sa beauté, fait exploser les différences. Une banque cramée en Tunisie ou en Égypte appelle à une banque cramée à Bruxelles ; comme la libération de prisonniers par les insurgés en Tunisie appelle au rasement des murs des prisons ici ; comme des hommes et des femmes, côte à côte derrière la barricade, appelle à en finir avec la soumission et le patriarcat.
Ce qui alimente la révolte, ce n’est pas seulement le dégoût des conditions de misère. Non, l’oxygène du feu de la révolte, dans toutes les langues, c’est un début de liberté, cet inconnu qui est telle-ment absent dans ce monde, mais qui se relève fièrement lors de l’acte de s’insurger. Et alors là, tout peut commencer à changer.
Laissons donc de côté toutes les analyses des spécialistes politiques, des journalistes chevaliers-de-la-démocratie, de ceux qui s’apprêtent déjà à prendre la place des Ben Ali et des Moubarak de ce monde. Nous sommes simplement du côté de ceux qui, en Tunisie et en Égypte comme ailleurs savent que la liberté, c’est ni la loi ni la sharia, qui ne veulent ni patron ni gouvernement, qui veulent essayer de vivre en hommes libres, parce que, lors de la révolte, ils ont déjà goûté que c’est possible — et que c’est doux.
Amour et courage pour les rebelles de partout
Mettons, nous aussi, le feu à la poudrière
Affiche diffusée sur http://www.non-fides.fr/?Affiche-grand-format-de-solidarite (28 février 2011) et sur http://bxl.indymedia.org/articles/1089 : « Affiche en grand format (A2) de solidarité avec les soulèvements dans le monde arabe. Disponible entre autre à Acrata (32, rue de la grande ile // ouvert chaque mardi de 16h à 20h, chaque jeudi de 17h à 21h et chaque samedi de 14h à 18h) » (20 février 2011).
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[ long texte ; photos (personne en blouse blanche portant un masque tendant un objet à un enfant ; centrale nucléaire de Cruas derrière une élienne) ]
- texte :
Catastrophe nucléaire… au Japon ?
Mais rassurons-nous, il paraît que ce genre de cataclysme n’arrive que dans les zones sismiques ou dans les États soviétiques en déroute comme en Biélorussie en 1986.
Vraiment ? Alors pourquoi l’Union européenne élabore-t-elle des programmes de réhabilitation des zones contaminées à partir d’expériences sur les populations vivant autour de Tchernobyl ?
Pourquoi l’Union européenne et la France en particulier, elle qui possède l’un des plus grand lobby nucléaire (AREVA), investissent tellement d’argent dans les projets de développements économiques durables en zone contaminée ?
Pourquoi existe-t-il notamment près de Gand, des fermes expérimentales pour créer une cellule agricole de base en milieu contaminé ?
Pourquoi ces dernières années ont eu lieu en Europe des simulations grandeur nature d’accidents nucléaires où les populations étaient obligées de jouer la comédie à savoir se soumettre à l’autorité des militaires et des experts en blouse blanche ?
Pourquoi si ce n’est pour nous habituer à la catastrophe ; celle déjà présente de la poubelle nucléaire et industrielle dans laquelle nous vivons et celle de l’accident nucléaire présenté désormais comme un risque à envisager.
Pourquoi si ce n’est pour que même dans les pires conditions de survie nous continuions à attendre d’être gérés et à obéir ?
Tout cela n’est pas secret, au contraire la nouvelle politique en matière nucléaire est la pseudo-transparence, la démocratie et la participation citoyenne.
La transparence pour les élus et les nucléocrates cela consiste à prévenir (parfois) des incidents nucléaires tout en exigeant que nous subissions sans réagir.
La démocratie est un paravent utile à légitimer les décisions des nucléocrates, mais cette façade tombe facilement quand il s’agit de réprimer par la force armée les oppositions au nucléaire.
La participation citoyenne c’est valider des décisions déjà prises et, maintenant que le nucléaire est imposé et les dégâts inévitables, à nous responsabiliser sur ses effets. Nous pouvons gérer la poubelle radioactive, culpabiliser sur nos déchets ménagers à trier tandis que le lobby nucléaire relance mondialement son programme !
Le problème c’est que le nucléaire est un marché trop juteux pour les nucléocrates, un enjeu stratégique trop important et une force d’annihilation sans mesure pour les États qui en profitent.
Il est temps que nous devenions un sérieux problème pour ceux qui nous utilisent, nous exploitent, nous contaminent pour assurer leurs privilège et leurs portefeuilles bien fournis.À tous ceux qui ne se résignent pas à vivre sous la menace constante d’un cataclysme ;
À tous ceux qui veulent inverser la tendance de cette société sans avenir ;
À tous ceux qui ne se résignent pas à devenir les liquidateurs citoyens de la merde radio-active des nucléocrates ;
À tous ceux qui ne veulent pas vivre à genoux ;Imposons l’arrêt immédiat du nucléaire et bouleversons radicalement la société qui va avec
Tout, ou presque, ce que vous n’avais jamais voulu savoir sur le nucléaire et son monde sur :
lesliquidateursduvieuxmonde.wordpress.com- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
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[ texte ; fond (filigrane rayonnant) ; photos (enfant regardant policier ; émeutes) ]
- texte :
Da Sidi Bouzid a Bab-el-Oued : contro il regno dello Stato, del potere e dei soldi
Dall’inizio dell’anno, nel Maghreb, la miseria guadagna terreno. Il prezzo dei generi alimentari di prima necessità lievita, il lavoro è sempre meno, riducendo ancor più l’impietoso spettro dei mezzi di sopravvivenza per tutti quanti. Ci viene sciorinata la solita vecchia solfa della “crisi”, facendoci credere che miseria e rivolta siano fenomeni nuovi causati proprio da essa, mentre sono antichi quanto il denaro e l’autorità. Sono bastate poche scintille in Tunisia per dare fuoco alle polveri di una situazione già esplosiva, fino in Algeria.
Sbirri attaccati, edifici amministrativi, licei, dogane, magazzini di merci, commissariati, concessionarie di automobili, banche e negozi diventati bersagli, blocchi stradali coordinati. Contrariamente a quanto ci raccontano il potere ed i giornalisti, queste sommosse non si limitano a poche categorie immaginarie (« giovani », « diplomati », « disoccupati », « estremisti ») ma si esprimono in modo diffuso e i loro obiettivi sono chiari.
Davanti a ciò, la risposta dello Stato è altrettanto chiara : in Tunisia gli sbirri rispondono ai sassi con gli spari dei cecchini, provocando decine di morti. Anche in Algeria, migliaia di fermi, torture, arresti e omicidi, mentre piombano le prime condanne e ancora ne arriveranno.
Come sempre, come dappertutto, la guerra sociale divampa chiedendo a ciascuno di scegliere il proprio campo.Le carogne democratiche o religiose si stanno già affrettando a recuperare queste rivolte a fini politici, reclamando riforme o un cambio di regime, per dirottare questa collera che si esprime di fatto contro ogni forma di potere. Preparano già il dopo, cercando di sostituire il controllo della dittatura col controllo democratico ; ovvero, aggiustando il dominio per renderlo accettabile.
Noi, che viviamo in democrazia, possiamo affermare che anche se nel quotidiano le condizioni di vita sono meno dure che in dittatura, le libertà democratiche non ci hanno mai reso liberi. La libertà che desideriamo è totale e incondizionata.
Ecco perché quest’aria insurrezionale di sottofondo, come in Grecia dopo il dicembre 2008, o in Francia nel novembre 2005, ci scalda il cuore.Ecco perché vogliamo soffiare sulle braci e propagare questa rivolta qui, dappertutto, ora, per sempre.
La rivoluzione deve montare dai tuguri, giacché dall’alto provengono solo pallottole e botte.
traduction :De Sidi Bouzid à Bab-el-Oued : contre le règne de l’État, du pouvoir et du fric
Depuis le début de l’année, au Maghreb, la misère gagne du terrain. Le prix des denrées alimentaires de première nécessité flambe, il y a de moins en moins de travail, réduisant encore plus le pitoyable spectre des moyens de survie de tout un chacun. On nous ressort le bon vieux coup de « la crise », nous faisant croire que misère et révolte sont des phénomènes nouveaux qu’elle seule produit, alors qu’ils sont aussi vieux que l’argent et l’autorité. Il a suffit de quelques étincelles en Tunisie pour mettre le feu aux poudres d’une situation déjà explosive, jusqu’en Algérie.
Flics attaqués, bâtiments administratifs, lycées, douanes, entrepôts de marchandises, commissariats, concessionnaires automobiles, banques et commerces pris pour cible, barrages de route coordonnés. Contrairement à ce que le pouvoir et les journaflics racontent, ces émeutes ne se limitent pas à quelques catégories imaginaires (« jeunes », « diplômés », « chômeurs », « extrémistes ») mais s’expriment de façon diffuse, et leurs cibles sont claires.
En face, la réponse de l’État est tout aussi claire : en Tunisie, les flics répondent aux pavés par des tirs de sniper, faisant des dizaines de morts. En Algérie aussi, arrestations par milliers, torture, détentions et meurtres, tandis que les premières condamnations tombent et tomberont encore. Comme toujours, comme partout, la guerre sociale fait rage, appelant chacun à choisir son camp.Déjà les charognards démocrates ou religieux s’empressent de récupérer ces révoltes à des fins politiques, réclamant des réformes ou un changement de régime, pour détourner cette colère qui s’exprime de fait contre toute forme de régime ou de pouvoir. Ils préparent déjà l’après, voulant remplacer le contrôle de la dictature par un contrôle démocratique ; en d’autres termes, aménager la domination pour la rendre acceptable.
Nous qui vivons en démocratie, nous pouvons affirmer que même si au quotidien, les conditions de vie y sont moins dures qu’en dictature, les libertés démocratiques ne nous ont jamais rendus libres. La liberté que nous désirons, elle, est totale et inconditionnelle. C’est pourquoi ce fond de l’air insurrectionnel, comme en Grèce depuis décembre 2008, ou en novembre 2005 en France, nous réchauffe le cœur.C’est pourquoi nous voulons souffler sur les braises, et propager cette révolte
Ici, partout, maintenant, tout le tempsIl faut bien que la révolution monte des bouges, puisque d’en haut ne viennent que les balles et les coups.
Affiche diffusée sur http://www.non-fides.fr/?De-Sidi-Bouzid-a-Bab-el-Oued : « Affiche anonyme de solidarité avec les révoltes actuelles en Tunisie et en Algérie. L’affiche est aux formats A3/A2, elle a également été tirée sous forme de tract A5. Il est bien sûr possible de se la réapproprier où que l’on soit et de la diffuser/afficher prés de chez soi. » (11 janvier 2011).
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[ texte ; fond (filigrane rayonnant) ; photos (enfant regardant policier ; émeutes) ]
- texte :
De Sidi Bouzid à Bab-el-Oued : contre le règne de l’État, du pouvoir et du fric
Depuis le début de l’année, au Maghreb, la misère gagne du terrain. Le prix des denrées alimentaires de première nécessité flambe, il y a de moins en moins de travail, réduisant encore plus le pitoyable spectre des moyens de survie de tout un chacun. On nous ressort le bon vieux coup de « la crise », nous faisant croire que misère et révolte sont des phénomènes nouveaux qu’elle seule produit, alors qu’ils sont aussi vieux que l’argent et l’autorité. Il a suffit de quelques étincelles en Tunisie pour mettre le feu aux poudres d’une situation déjà explosive, jusqu’en Algérie.
Flics attaqués, bâtiments administratifs, lycées, douanes, entrepôts de marchandises, commissariats, concessionnaires automobiles, banques et commerces pris pour cible, barrages de route coordonnés. Contrairement à ce que le pouvoir et les journaflics racontent, ces émeutes ne se limitent pas à quelques catégories imaginaires (« jeunes », « diplômés », « chômeurs », « extrémistes ») mais s’expriment de façon diffuse, et leurs cibles sont claires.
En face, la réponse de l’État est tout aussi claire : en Tunisie, les flics répondent aux pavés par des tirs de sniper, faisant des dizaines de morts. En Algérie aussi, arrestations par milliers, torture, détentions et meurtres, tandis que les premières condamnations tombent et tomberont encore. Comme toujours, comme partout, la guerre sociale fait rage, appelant chacun à choisir son camp.Déjà les charognards démocrates ou religieux s’empressent de récupérer ces révoltes à des fins politiques, réclamant des réformes ou un changement de régime, pour détourner cette colère qui s’exprime de fait contre toute forme de régime ou de pouvoir. Ils préparent déjà l’après, voulant remplacer le contrôle de la dictature par un contrôle démocratique ; en d’autres termes, aménager la domination pour la rendre acceptable.
Nous qui vivons en démocratie, nous pouvons affirmer que même si au quotidien, les conditions de vie y sont moins dures qu’en dictature, les libertés démocratiques ne nous ont jamais rendus libres. La liberté que nous désirons, elle, est totale et inconditionnelle. C’est pourquoi ce fond de l’air insurrectionnel, comme en Grèce depuis décembre 2008, ou en novembre 2005 en France, nous réchauffe le cœur.C’est pourquoi nous voulons souffler sur les braises, et propager cette révolte
Ici, partout, maintenant, tout le tempsIl faut bien que la révolution monte des bouges, puisque d’en haut ne viennent que les balles et les coups.
Affiche diffusée sur http://www.non-fides.fr/?De-Sidi-Bouzid-a-Bab-el-Oued : « Affiche anonyme de solidarité avec les révoltes actuelles en Tunisie et en Algérie. L’affiche est aux formats A3/A2, elle a également été tirée sous forme de tract A5. Il est bien sûr possible de se la réapproprier où que l’on soit et de la diffuser/afficher prés de chez soi. » (11 janvier 2011).
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[ texte ; photo (rassemblement) ]
- texte :
Débat sur la révolution tunisienne
le vendredi 29 avril, 19 h 30
Librairie La Mauvaise réputation
Coordination des Groupes Anarchistes
Groupe « Un Autre Futur » - MontpellierLibrairie « La Mauvaise Réputation » - Quartier Ste Anne - 20, rue Terral - Montpellier
Ouverture : tous les samedis de 15 h à 19 hwww.c-g-a.org — groupe-uaf@c-g-a.org — http://librairie-lmr-34.c-g-a.org
[logo] CGA - Coordination des groupes anarchisteshttp://www.c-g-a.org/content/d-bat-sur-la-r-volution-tunisienne
http://www.c-g-a.org/sites/default/files/affiche_-_uaf_-_debat_tunisie_-_20110429_1.pdf- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
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[ texte ; dessin couleurs (visage de femme style années 50) ]
- texte :
Feu à toutes les prisons !
La prison... On en a tous vaguement une idée, un reportage à la TV, un énième assassinat de l’administration pénitentiaire à la rubrique faits divers des journaux du jour, de brèves indignations à peu de frais par-ci par-là. On en entend tous parler, et on fait comme si cela n’existait pas. Comme si chaque jour des dizaines de milliers d’entre-nous n’étaient pas les otages de l’État, seuls dans leurs périples carcéraux individuels, isolés de tous et réprimés en silence. Pourtant nous sommes tant à avoir un frère, une amie, un cousin en taule, à visiter un proche incarcéré au parloir, nous sommes tant à finir par trouver cela banal. Un petit séjour en taule, après tout, on est pas mal à y avoir gouté, une fois, deux fois, trois fois ou plus, de près ou de loin, dans les faits ou par procuration.
Enfermer des êtres humains dans des cages de quelques mètres carrés pendant des mois ou des années, annihiler toute volonté en eux, les presser comme des citrons, les briser, les empêcher d’aimer, les harceler, les droguer, les frapper, les juger, les tuer, les traiter comme personne n’ose traiter de la merde et les soumettre à un travail de forçat ; la taule, c’est la barbarie dans toute sa banalité, c’est le règne total d’une poignée de sadiques et de petits exécutants obéissants. C’est le dernier souffle d’une balle qui vient se loger droit dans notre tête pendant que tout le monde regarde ailleurs, trop préoccupé par sa propre misère. C’est la manière par laquelle ce monde se venge contre ton anormalité ou contre la concurrence. C’est une des manières par lesquelles ce monde force la paix.
La prison a au moins un mérite, avec elle les choses sont claires : pas de bla-bla ou presque, une société qui a besoin de prisons pour se maintenir est une société qui a déclaré la guerre à une partie d’elle-même. Une société qui s’enorgueillit de gérer avec tant de violence ces usines de mort est une société qui offre son cou à la guillotine de la révolte, qui justifie la nécessité de sa destruction. Ils auront beau réformer les prisons en long et en large, plaquer les cellules d’or, les climatiser ou raccourcir la taille des matraques, les coups feront toujours aussi mal et la prison restera le même problème qu’elle aura toujours été. C’est l’audace de la liberté qui importe, pas la lâcheté du statu quo de l’aménagement de la contrainte.
Une prison acceptable est une prison qui brûle !
On parle déjà d’une trentaine de morts en détention depuis le début de l’année. On ose encore nous parler de suicides et d’accidents... On ose insinuer qu’il est anodin de se pendre dans une prison, qu’il est anodin de mourir « accidentellement » sous les coups des matons ou d’autres détenus. On nous parle de « suicides » pour faire croire que ce n’est pas l’Administration Pénitentiaire et l’État qui tuent. Mais nous affirmons que chaque mort en prison est un assassinat de l’Administration Pénitentiaire et de l’État. Considérer les choses autrement, c’est affirmer que les conditions de vie du dehors et du dedans sont les mêmes. C’est affirmer que la prison n’existe pas. Et pourtant le dedans et le dehors ne se différencient que par leur degré d’intensité. La prison n’est rien d’autre que le reflet exagéré de cette société qui se regarde dans un miroir grossissant.
Tout est pire que dehors en prison, et pourtant, tout est tellement pareil que dehors...
La même merde, les mêmes mécanismes autoritaires, la même domination, la même violence inhérente à la paix sociale, le même fichage, les mêmes rapports dégueulasses entre les gens, qu’ils soient économiques ou sociaux.
Il est si difficile de parler sereinement de la prison. Il est si difficile de ne pas se laisser plomber par l’atmosphère poisseuse qu’elle disperse autour de nos vies. Mais ce ne sont pas des larmes qui en viendront à bout, au contraire, on ne peut que se noyer avec des larmes. L’indignation, elle, n’a jamais fait tomber un seul mur, et l’on ne viendra jamais à bout de la prison par le biais du Droit ou de la Loi, puisque c’est de leurs pierres qu’elle est construite.
Dans cette société qui a besoin d’enfermer : prisons, psychiatrie, centres de rétention, gardes-à-vue, internats, écoles, maisons de retraite, camps humanitaires, usines, hôpitaux, centres éducatifs fermés, barres d’immeubles, établissements de réinsertion scolaire etc. Dans cette société où certains font le choix de devenir mâtons, juges ou flics, notre choix est clair : Feu à toutes les prisons. Feu à l’État.
Les prisons doivent être détruites une par une, pierre par pierre, maton par maton, juge par juge.
Détruisons les prisons en détruisant la société, parce qu’une société qui a besoin d’enfermer et d’humilier est elle-même une prison.
Détruisons les prisons avec rage et joie.
Affiche diffusée sur http://www.non-fides.fr/?Affiche-Feu-a-toutes-les-prisons : « Affiche trouvée sur les murs de plusieurs villes, juin 2011 » (10 juin 2011).
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[ texte ; fond (filigrane rayonnant) ; photos (enfant regardant policier ; émeutes) ]
- texte :
From Sidi Bouzid to Bab-el-Oued : against the state, the power and money
Poverty has been growing in North Africa since the beginning of the year. The price of food staples is soaring, there is less and less work, further reducing the pitiful spectrum of everyone’s means of survival. They are bringing out the old trick of the "crisis", making us believe that misery and revolt are new phenomena produced by it, while they are as old as money and authority. It only took a few sparks in Tunisia to set fire to the powderkeg of an already explosive situation, right to Algeria.
Cops attacked, government buildings, schools, customs, warehouses, police stations, car dealerships, banks and businesses targeted, coordinated roadblocks. Contrary to what power and journalistcops are saying, these riots are not limited to a few imaginary categories ("young", "graduates", "unemployed", "extremist") but are expressed diffusely, and their targets are clear.
Opposite, the state’s response is equally clear : in Tunisia, the cops respond to blocks by sniper fire, leaving dozens dead. In Algeria too, thousands of arrests, torture, detentions and killings, while the convictions have started and will continue. As always, as everywhere, the social war is raging, urging everyone to choose sides.
Already democratic or religious scavengers are rushing to recover these rebellions for political purposes, calling for reform or regime change, to divert this anger expressed de facto against any form of regime or government. They are already preparing the after, wanting to replace the control of the dictatorship by democratic control, in other words, develop power to make it acceptable.
We who live in democracy, we can say that even if the daily living conditions are less harsh than under a dictatorship, democratic freedoms have never made us free. The freedom that we desire, that, is total and unconditional. Therefore this insurgent background air, such as in Greece since December 2008 or in France in November 2005, warms our heart.
That’s why we want to blow on the embers, and spread the revolt.
Here, everywhere, now, all the time.
Translated from french.
traduction :De Sidi Bouzid à Bab-el-Oued : contre le règne de l’État, du pouvoir et du fric
Depuis le début de l’année, au Maghreb, la misère gagne du terrain. Le prix des denrées alimentaires de première nécessité flambe, il y a de moins en moins de travail, réduisant encore plus le pitoyable spectre des moyens de survie de tout un chacun. On nous ressort le bon vieux coup de « la crise », nous faisant croire que misère et révolte sont des phénomènes nouveaux qu’elle seule produit, alors qu’ils sont aussi vieux que l’argent et l’autorité. Il a suffit de quelques étincelles en Tunisie pour mettre le feu aux poudres d’une situation déjà explosive, jusqu’en Algérie.
Flics attaqués, bâtiments administratifs, lycées, douanes, entrepôts de marchandises, commissariats, concessionnaires automobiles, banques et commerces pris pour cible, barrages de route coordonnés. Contrairement à ce que le pouvoir et les journaflics racontent, ces émeutes ne se limitent pas à quelques catégories imaginaires (« jeunes », « diplômés », « chômeurs », « extrémistes ») mais s’expriment de façon diffuse, et leurs cibles sont claires.
En face, la réponse de l’État est tout aussi claire : en Tunisie, les flics répondent aux pavés par des tirs de sniper, faisant des dizaines de morts. En Algérie aussi, arrestations par milliers, torture, détentions et meurtres, tandis que les premières condamnations tombent et tomberont encore. Comme toujours, comme partout, la guerre sociale fait rage, appelant chacun à choisir son camp.Déjà les charognards démocrates ou religieux s’empressent de récupérer ces révoltes à des fins politiques, réclamant des réformes ou un changement de régime, pour détourner cette colère qui s’exprime de fait contre toute forme de régime ou de pouvoir. Ils préparent déjà l’après, voulant remplacer le contrôle de la dictature par un contrôle démocratique ; en d’autres termes, aménager la domination pour la rendre acceptable.
Nous qui vivons en démocratie, nous pouvons affirmer que même si au quotidien, les conditions de vie y sont moins dures qu’en dictature, les libertés démocratiques ne nous ont jamais rendus libres. La liberté que nous désirons, elle, est totale et inconditionnelle. C’est pourquoi ce fond de l’air insurrectionnel, comme en Grèce depuis décembre 2008, ou en novembre 2005 en France, nous réchauffe le cœur.C’est pourquoi nous voulons souffler sur les braises, et propager cette révolte
Ici, partout, maintenant, tout le tempsIl faut bien que la révolution monte des bouges, puisque d’en haut ne viennent que les balles et les coups.
Affiche diffusée sur http://www.non-fides.fr/?De-Sidi-Bouzid-a-Bab-el-Oued : « Affiche anonyme de solidarité avec les révoltes actuelles en Tunisie et en Algérie. L’affiche est aux formats A3/A2, elle a également été tirée sous forme de tract A5. Il est bien sûr possible de se la réapproprier où que l’on soit et de la diffuser/afficher prés de chez soi. » (11 janvier 2011).
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text
vignette (caméra de vidéo-surveillance)
- texte :
Montréal actions against prisons, police, and the world that needs them
“We refuse to be complacent in the misery around us. The police are an occupying army in our streets and any act to further remove them from our lives warms our hearts.”
2011
July :
• Condo developer attacked ; its windows were broken and building was painted.
June :
•Demo in response to two murders by the SPVM that attacked police with rocks and paint bombs, built street barricades, and broke windows.
May :
•Police cars attacked with paint stripper.
•Night of anarchist graffiti and disruption of the Greek consulate in solidarity with anarchists in
Greece fughting the police and fascists.
April :
•Bank attacked and three banner drops in solidarity with anarchists in Chile on hungerstrike.
•Unclaimed long-term sabotage of 61 personal cars of police.
March :
•Two security companies had their windows broken and paint thrown on their walls and cameras
in solidarity with anarchists in Puget Sound fighting the police and Montréal anarchists facing state
repression.
•Several Public Security Ministry of Québec vehicles were doused in paintstripper and had their
tires slashed. The Ministry oversees provincial prisons and police forces.
•Annual anti-police demo in which people threw projectiles at police and smashed corporate windows.
January-March :
•Slew of unclaimed condo development arsons.
New Year :
•Third anti-prison noise demo in six months outside federal prisons with fireworks, banners, and chants.“Prison is much more than four walls of a vile institution ; prison is a condition that surrounds us. It is the cameras on every street corner surveilling our comings and goings, it is the borders and constant threat of detention and deportation that would keep us from freely choosing where we want to live.”
2010
December :
•12 Bell vehicles were covered in paintstripper and had their tires slashed on the anniversary of the police murder of Mohamed-Anas Bennis. Bell refused to make camera footage available to the public inquiry at the behest of the SPVM.
•Sodexo, a corporation that manufactures food for prisons, was attacked with rocks and spraypaint in solidarity with : Roger Clement, who firebombed an RBC ; John Graham, an indigenous prisoner ; and Giannis Dimitrakis, an anarchist prisoner in Greece.
November :
•The Russian Embassy in Montréal had its windows smashed and paint thrown against its façade in solidarity with anarchists in Russia facing state repression for defense of the earth.July :
•An RCMP station had it’s windows smashed by masked anarchists.
•Banque Laurentienne had atms, windows, and a sign smashed with a hammer and rocks in solidarity with those who resisted the G20.
June-July :
•3 RBCs smashed in solidarity with the RBC firebombing and those facing G20 repression in Toronto.
June : •Sodexo had its windows smashed.
May : •CN rail lines west of Montréal were blocked.
March :
•Annual anti-police demo in which people attacked cops with stones, fireworks, and paint, built barricades in the street, and vandalized 6 police cruisers.
•A group of people attacked a police station. 11 police cars suffered broken windows, slashed tires, and had their computers smashed. FTP and ACAB were written on the building, and its windows were broken.“It goes without saying that we did this because we hate the police, and we certainly aren’t alone in this hatred...
continue the fightback.”2008-09
December :
•Two RBCs attacked in solidarity with resistance to the colonial Olympics.
April :
•Police car was torched.
August :
•Riot in Montréal-Nord after Fredy Villanueva was murdered. Fires were set, and police were attacked with stones, bottles, and guns.
March :
•During annual anti-police demo, dozens of downtown corporate windows were smashed, a molotov was used against a police vehicle, and anti-police graffiti was painted.
•23 cars at Mazda dealership had their tires slashed.
•Three ATMs of National Bank of Canada set on fire.
•Six police vehicles set on fire in Hochlaga.mtlcounter-info.org
“These rails are an integral part of the underpinnings of a world we hate, built by the colonizers who introduced judges, police, and their prisons to this land. We approach this and other bedrocks of capital with an eye for destruction : for every rail blocked, a camera smashed. For every cop car put to ruin, a prison razed.”
https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2017/03/MTLCI-affiches.pdf
https://mtlcounterinfo.org/montreal-actions-against-prisons-police-and-the-world-that-needs-them/
https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2015/06/20082011en.pdf- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
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[ texte ; photo (personnes jugées sur des vélos pour regarder par-dessus une palissade) début 20e siècle ]
- texte :
Quelle liberté ?
Ces dernières semaines en Algérie, en Tunisie ou en Égypte, des milliers et des milliers d’individus sont sortis dans la rue pour manifester leur rage et leur révolte contre des conditions de vie insupportables.
En plein hiver, ces blocages de routes, ces pillages massifs de supermarchés et d’entrepôts, ces incendies de sièges de partis politiques, ces saccages de villas de riches et de lycées, ces attaques de commissariats, ces mutineries et autres assauts victorieux contre des prisons nous ont réchauffé le cœur...
Aujourd’hui, malgré des dizaines de morts, la soif de liberté des insurgés ne semble pas prêt de s’éteindre. Mieux encore, elle pourrait se diffuser un peu partout. Car partout, c’est un peu la même poudre qui s’accumule, celle de la misère et de l’écrasement quotidien. Car partout, et ici aussi, c’est un même monde qui voudrait nous soumettre : un monde de fric et de pouvoir pour quelques-uns, d’enfermements et de coups assassins pour tous les autres. Un monde au service des patrons et des États, quelle que soit leur couleur, et quelle que soit la manière dont ils entendent nous exploiter et nous contrôler. A présent que de nouveaux maîtres plus démocrates se précipitent pour se partager le gâteau en Tunisie, est-ce vraiment pour cela que des milliers de révoltés se sont battus au cri de « Liberté » ?
Depuis le 14 janvier à Paris, Olivier et Dan ont été jetés en prison après avoir tagué « Algérie, Tunisie, vive l’insurrection » et « Vive l’anarchie » sur les murs de Belleville. Le 21 janvier à Bagnolet, c’est François qui a été incarcéré avant de sortir sous contrôle judiciaire une semaine plus tard.
Tous sont accusés par les larbins de la section anti-terroriste de Paris et par une charogne en toge — la juge d’instruction Patricia Simon — d’avoir apporté leur solidarité avec les dix sans-papiers inculpés de l’incendie du centre de rétention de Vincennes en juin 2008. Au cri de « Liberté pour tous, avec ou sans-papiers », ils ont manifestement touché une corde sensible. Celle d’un système avide de chair humaine facile à exploiter et broyer sur les chantiers ou derrière une machine à coudre, avant de la rafler puis de l’expulser dans le premier avion venu.
Mais cette histoire de révolte et de solidarités ne s’arrête pas là : juste avant Noël, les chiens en uniforme avaient ainsi déjà enlevé Bruno dans le métro parisien avant de l’envoyer en préventive.
Lui est accusé de faire partie d’une« association de malfaiteurs à finalité terroriste », parce qu’il avait eu l’impudence de se rendre en janvier 2008 à une manifestation devant ce même centre de rétention de Vincennes avec… des fumigènes. Ici aussi, dans le paradis de la démocratie marchande, il semble bien que la lutte antiautoritaire pour la liberté, la lutte pour un monde sans patrie ni frontières, conduise rapidement derrière les barreaux.
Si la liberté est le crime qui contient tous les crimes, nous nous affirmons sans vergogne complices des actes de ces compagnons et camarades. De même que nous laissons volontiers les catégories de « coupable » et « innocent » aux barbelés du code pénal et à ses souteneurs.
Dans cette guerre sociale qui se déroule au travail comme dans la rue, de jour comme de nuit, continuons de briser nos chaînes, ici comme partout : contre une société dans laquelle on devrait se tuer au turbin ou crever au chômage, être dressé à l’école et enfermé en prison, étouffer dans des tours de béton et subir l’occupation policière sans broncher.
Des deux côtés de la Méditerranée, en lutte contre tous les pouvoirs, démocratiques ou pas.
Pour un monde sans maîtres ni esclaves
Contre tous les pouvoirs, que vive l’insurrection !
« Affiche sortie ces jours-ci et trouvée notamment collée sur les murs de Paris lors de la balade à Belleville du 25 janvier dernier […] en A4, pour des tracts ou à agrandir en A3 » diffusée sur http://cettesemaine.free.fr/spip/article.php3?id_article=3907 (1er février 2011) et sur http://www.non-fides.fr/?Quelle-liberte-Contre-tous-les (5 février 2011).
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[ texte ; photo (personnes jugées sur des vélos pour regarder par-dessus une palissade) début 20e siècle ]
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Quelle liberté ?
Ces dernières semaines en Algérie, en Tunisie ou en Égypte, des milliers et des milliers d’individus sont sortis dans la rue pour manifester leur rage et leur révolte contre des conditions de vie insupportables.
En plein hiver, ces blocages de routes, ces pillages massifs de supermarchés et d’entrepôts, ces incendies de sièges de partis politiques, ces saccages de villas de riches et de lycées, ces attaques de commissariats, ces mutineries et autres assauts victorieux contre des prisons nous ont réchauffé le cœur...
Aujourd’hui, malgré des dizaines de morts, la soif de liberté des insurgés ne semble pas prêt de s’éteindre. Mieux encore, elle pourrait se diffuser un peu partout. Car partout, c’est un peu la même poudre qui s’accumule, celle de la misère et de l’écrasement quotidien. Car partout, et ici aussi, c’est un même monde qui voudrait nous soumettre : un monde de fric et de pouvoir pour quelques-uns, d’enfermements et de coups assassins pour tous les autres. Un monde au service des patrons et des États, quelle que soit leur couleur, et quelle que soit la manière dont ils entendent nous exploiter et nous contrôler. A présent que de nouveaux maîtres plus démocrates se précipitent pour se partager le gâteau en Tunisie, est-ce vraiment pour cela que des milliers de révoltés se sont battus au cri de « Liberté » ?
Depuis le 14 janvier à Paris, Olivier et Dan ont été jetés en prison après avoir tagué « Algérie, Tunisie, vive l’insurrection » et « Vive l’anarchie » sur les murs de Belleville. Le 21 janvier à Bagnolet, c’est François qui a été incarcéré avant de sortir sous contrôle judiciaire une semaine plus tard.
Tous sont accusés par les larbins de la section anti-terroriste de Paris et par une charogne en toge — la juge d’instruction Patricia Simon — d’avoir apporté leur solidarité avec les dix sans-papiers inculpés de l’incendie du centre de rétention de Vincennes en juin 2008. Au cri de « Liberté pour tous, avec ou sans-papiers », ils ont manifestement touché une corde sensible. Celle d’un système avide de chair humaine facile à exploiter et broyer sur les chantiers ou derrière une machine à coudre, avant de la rafler puis de l’expulser dans le premier avion venu.
Mais cette histoire de révolte et de solidarités ne s’arrête pas là : juste avant Noël, les chiens en uniforme avaient ainsi déjà enlevé Bruno dans le métro parisien avant de l’envoyer en préventive.
Lui est accusé de faire partie d’une« association de malfaiteurs à finalité terroriste », parce qu’il avait eu l’impudence de se rendre en janvier 2008 à une manifestation devant ce même centre de rétention de Vincennes avec… des fumigènes. Ici aussi, dans le paradis de la démocratie marchande, il semble bien que la lutte antiautoritaire pour la liberté, la lutte pour un monde sans patrie ni frontières, conduise rapidement derrière les barreaux.
Si la liberté est le crime qui contient tous les crimes, nous nous affirmons sans vergogne complices des actes de ces compagnons et camarades. De même que nous laissons volontiers les catégories de « coupable » et « innocent » aux barbelés du code pénal et à ses souteneurs.
Dans cette guerre sociale qui se déroule au travail comme dans la rue, de jour comme de nuit, continuons de briser nos chaînes, ici comme partout : contre une société dans laquelle on devrait se tuer au turbin ou crever au chômage, être dressé à l’école et enfermé en prison, étouffer dans des tours de béton et subir l’occupation policière sans broncher.
Des deux côtés de la Méditerranée, en lutte contre tous les pouvoirs, démocratiques ou pas.
Pour un monde sans maîtres ni esclaves
Contre tous les pouvoirs, que vive l’insurrection !
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[ texte ; dessin (président-roi Sarkozy sur son trône avec policiers anti-émeute protégeant une centrale nucléaire, face à une manifestation végétarienne) ]
- texte :
Resto Trottoir
collectif Food not bombs, Besançon
blog : restotrottoir.blogspot.comDim. 27 fév. 2011
Repas gratuit pour tous et toutes !
Dès 12 h 30 place Marulaz
Repas végétalien issu de récupérations
+ zone de gratuité : vêtements, chaussures, objets, libres, jouets…
+ infokiosque : tracts et brochures… discussions, échanges…
+ venez avec des jeux, des instruments, des animations !
Il pleut ou neige fortement :
cherchez-nous quai Vauban ou aux ArènesTunisie : 14 janvier — Égypte : 11 février — France …
…À quand la fin du régime
Nous rejoindre : place Marulaz : participer à l’installation (11 h 30) et au repas…
Participer librement : venir à la réunion d’organisation (pour participer à la diffusion de l’information, à la collecte, à la cuisine) : chaque premier mercredi de chaque mois à 19 h à la librairie L’Autodidacte au 5 de la rue Marulaz.
Nous contacter : par mail : resto-trottoir@herbesfolles.org
Papier recyclé le plus qu’on peut. Imprimerie spéciale. À coller où on peut ! À ne pas jeter sur la voie publique.
https://restotrottoir.blogspot.com/2011/02/resto-trottoir-dimanche-27-fevrier.html
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[ texte ; fond (filigrane rayonnant) ; photos (enfant regardant policier ; émeutes) ]
- texte :
Sidi bouzidista Bab-el-ouediin : valtiota, valtaa ja rahaa vastaan
Köyhyys on ollut kasvussa PohjoisAfrikassa vuoden alusta lähtien. Perusruokien hinta nousee, työtä on koko ajan vähemmän, mikä kutistaa entisestään kaikkien ankeita selviytymiskeinoja. Taas nostetaan esiin vanha temppu "kriisistä", jolla meidät yritetään saada uskomaan, että kurjuus ja kapinointi ovat uusi kriisin tuottama ilmiö, kun ne ovat yhtä vanhoja kuin raha ja esivalta. Vaadittiin vain muutama kipinä Tunisiassa sytyttämään valmiiksi räjähtävän tilanteen ruutitynnyri Algeriassa.
Poliisej a, hallituksen rakennuksia, kouluja, tullia, varastoja, poliisiasemia, autokauppoja, pankkeja ja liikeyrityksiä vastaan hyökättiin, ja tiesulkuja pystytettiin. Toisin kuin valta ja journalistikytät sanovat, nämä mellakat eivät rajoitu muutamaan kuvitteelliseen kategoriaan ("nuoret", "korkeakoulutetut", "työttömät", "ääriainekset"), vaan ne ovat levinneet laaj alti, ja niiden kohteet ovat selkeitä.
Toisella puolella myös valtion vastaus on yhtä selvä : Tunisiassa kytät vastasivat tarkkaampujilla, kymmeniä kuoli. Myös Algeriassa on nähty tuhansia pidätyksiä, kidutusta, vangitsemista ja tappoja, kun tuomioiden julistaminen on jo alkanut ja tulee jatkumaan. Ja kuten aina kaikkialla, sosiaalinen sota on valloillaan, ja kehoittaa jokaista valitsemaan puolensa.
Demokraattiset tai uskonolliset haaskalinnut ovat jo valmiina ryntäämään rekuperoimaan nämä kapinat poliittista päämäärää varten, ja kutsuvat uudistuksia tai hallituksen vaihtoa, suunnatakseen uudestaan tämä raivon, joka teoissa ilmentää kaikkien hallitusten vastustamista. Ne valmistelevat jo nyt jälkipeliä, haluten diktatuurin tilalle demokraattisen kontrollin, toisin sanoen, kehittää valtaa tehdäkseen siitä hyväksyttävän.
Me, jotka elämme demokratiassa, voimme sanoa, että vaikka päivittäiset elinolot eivät ole niin ankaria kuin diktatuurissa, demokraattiset vapaudet eivät koskaan ole tehneet meistä vapaita. Haluamamme vapaus on täydellistä j a ehdotonta. Näin ollen tämä kapinallinen tuulenvire lämmittää sydämiämme kuten Kreikka joulukuussa 2008 tai Ranska marraskuussa 2005.
Tästä syystä haluamme p uhaltaa hiiliäj a levittää kap inaa
Täällä, kaikkialla, nyt, kaiken aikaa.
Vallankumouksen täytyy tulla slummeista, sillä yläp uolelta tulee vain luotej aj a iskuj a.
traduction :De Sidi Bouzid à Bab-el-Oued : contre le règne de l’État, du pouvoir et du fric
Depuis le début de l’année, au Maghreb, la misère gagne du terrain. Le prix des denrées alimentaires de première nécessité flambe, il y a de moins en moins de travail, réduisant encore plus le pitoyable spectre des moyens de survie de tout un chacun. On nous ressort le bon vieux coup de « la crise », nous faisant croire que misère et révolte sont des phénomènes nouveaux qu’elle seule produit, alors qu’ils sont aussi vieux que l’argent et l’autorité. Il a suffit de quelques étincelles en Tunisie pour mettre le feu aux poudres d’une situation déjà explosive, jusqu’en Algérie.
Flics attaqués, bâtiments administratifs, lycées, douanes, entrepôts de marchandises, commissariats, concessionnaires automobiles, banques et commerces pris pour cible, barrages de route coordonnés. Contrairement à ce que le pouvoir et les journaflics racontent, ces émeutes ne se limitent pas à quelques catégories imaginaires (« jeunes », « diplômés », « chômeurs », « extrémistes ») mais s’expriment de façon diffuse, et leurs cibles sont claires.
En face, la réponse de l’État est tout aussi claire : en Tunisie, les flics répondent aux pavés par des tirs de sniper, faisant des dizaines de morts. En Algérie aussi, arrestations par milliers, torture, détentions et meurtres, tandis que les premières condamnations tombent et tomberont encore. Comme toujours, comme partout, la guerre sociale fait rage, appelant chacun à choisir son camp.Déjà les charognards démocrates ou religieux s’empressent de récupérer ces révoltes à des fins politiques, réclamant des réformes ou un changement de régime, pour détourner cette colère qui s’exprime de fait contre toute forme de régime ou de pouvoir. Ils préparent déjà l’après, voulant remplacer le contrôle de la dictature par un contrôle démocratique ; en d’autres termes, aménager la domination pour la rendre acceptable.
Nous qui vivons en démocratie, nous pouvons affirmer que même si au quotidien, les conditions de vie y sont moins dures qu’en dictature, les libertés démocratiques ne nous ont jamais rendus libres. La liberté que nous désirons, elle, est totale et inconditionnelle. C’est pourquoi ce fond de l’air insurrectionnel, comme en Grèce depuis décembre 2008, ou en novembre 2005 en France, nous réchauffe le cœur.C’est pourquoi nous voulons souffler sur les braises, et propager cette révolte
Ici, partout, maintenant, tout le tempsIl faut bien que la révolution monte des bouges, puisque d’en haut ne viennent que les balles et les coups.
Affiche diffusée sur http://www.non-fides.fr/?De-Sidi-Bouzid-a-Bab-el-Oued : « Affiche anonyme de solidarité avec les révoltes actuelles en Tunisie et en Algérie. L’affiche est aux formats A3/A2, elle a également été tirée sous forme de tract A5. Il est bien sûr possible de se la réapproprier où que l’on soit et de la diffuser/afficher prés de chez soi. » (11 janvier 2011).
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[ texte (français, arabe) ; photos (manifestation) ]
- texte :
Solidarité avec le peuple tunisien
Non à la répression !
[texte arabe]
Soutien à la grève générale jeudi 13 janvier 2011
appelée par des syndicalistes tunisiens
Confédération Nationale du Travail
Secrétariat international - groupe de travail Afrique33, rue des Vignoles, Paris / africa@cnt-f.org - www.cnt-f.org/international
[logo chat cerclé CNT sur fon taillé rouge et noir] — [logo poing levé dans carte d’Afrique, sur fond taillé noir et rouge]
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- notes :
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[ texte ; fond (filigrane rayonnant) ; photos (enfant regardant policier ; émeutes) ]
- texte :
Van Sidi Bouzid tot Bab-el-Oued : tegen de Staat, het geld en de macht
Sinds het begin van dit jaar wint de ellende aan terrein in de Magreb. De voedselprijzen schieten de hoogte in. Er is alsmaar minder werk, waardoor het reeds armzalige spectrum aan manieren om te overleven nog meer gereduceerd wordt. Het magische woord ‘crisis’ wordt weer bovengehaald om ons te doen geloven dat ellende en revolte nieuwe fenomenen zijn die alleen door crises teweeggebracht worden, terwijl ze even oud zijn als het geld en de autoriteit. In Tunesië waren enkele vonken genoeg om het vuur aan de lont te leggen in een reeds erg explosieve situatie… tot in Algerije.
De flikken worden aangevallen ; administratieve gebouwen, scholen, douaneposten, opslagplaatsen voor koopwaar, commissariaten, autodealers, banken en winkels komen in het vizier van de opstandelingen ; gecoördineerde blokkades van de wegen proberen het land plat te leggen. In tegenstelling tot wat de macht en de journalisten ons vertellen, beperken deze rellen zich niet tot een aantal denkbeeldige categorieën (‘jongeren’, ‘studenten’, ‘werklozen’, ‘extremisten’), maar uiten ze zich op een diffuse manier. En de doelwitten zijn duidelijk.
Het antwoord van de Staat is al even duidelijk : in Tunesië antwoorden de flikken op de stenenregens met sluipschuttergeweren. Reeds tientallen mensen werden vermoord. Ook in Algerije is de repressie bijzonder brutaal : duizenden arrestaties, folter, opsluiting in concentratiekampen en moorden. Zoals altijd, zoals overal, probeert de sociale oorlog zich een weg te banen en roept iedereen op om kant te kiezen.
Nu al haasten de democratische en religieuze aasgieren zich om deze revoltes te recupereren met politieke doeleinden. Ze eisen hervormingen of een verandering van het regime en proberen zo de woede die zich richt tegen elke vorm van regime of macht te kanaliseren. Ze bereiden reeds het erna voor, met het oog op de vervanging van de dictatoriale controle door een democratische controle – met andere woorden, ze willen de overheersing wat bijschaven om haar weer aanvaardbaar te maken.
Wij die hier leven onder een democratisch regime, wij kunnen zonder blikken of blozen zeggen dat de democratische vrijheden ons nooit vrijgemaakt hebben, ook al zijn de levensomstandigheden hier minder hard dan onder een dictatuur. De vrijheid waarnaar wij verlangen, die vrijheid is totaal en onvoorwaardelijk. Daarom verwarmt deze insurrectionele wind in Tunesië en Algerije, net zoals die van Griekenland in december 2008 of die van november 2005 in Frankrijk, onze harten.
Daarom willen wij olie op het vuur gooien en deze revolte verspreiden. Hier, overal, nu en altijd.
De revolutie moet vanuit de achterbuurten komen, aangezien van bovenaf slechts kogels en matrakslagen komen.
traduction :De Sidi Bouzid à Bab-el-Oued : contre le règne de l’État, du pouvoir et du fric
Depuis le début de l’année, au Maghreb, la misère gagne du terrain. Le prix des denrées alimentaires de première nécessité flambe, il y a de moins en moins de travail, réduisant encore plus le pitoyable spectre des moyens de survie de tout un chacun. On nous ressort le bon vieux coup de « la crise », nous faisant croire que misère et révolte sont des phénomènes nouveaux qu’elle seule produit, alors qu’ils sont aussi vieux que l’argent et l’autorité. Il a suffit de quelques étincelles en Tunisie pour mettre le feu aux poudres d’une situation déjà explosive, jusqu’en Algérie.
Flics attaqués, bâtiments administratifs, lycées, douanes, entrepôts de marchandises, commissariats, concessionnaires automobiles, banques et commerces pris pour cible, barrages de route coordonnés. Contrairement à ce que le pouvoir et les journaflics racontent, ces émeutes ne se limitent pas à quelques catégories imaginaires (« jeunes », « diplômés », « chômeurs », « extrémistes ») mais s’expriment de façon diffuse, et leurs cibles sont claires.
En face, la réponse de l’État est tout aussi claire : en Tunisie, les flics répondent aux pavés par des tirs de sniper, faisant des dizaines de morts. En Algérie aussi, arrestations par milliers, torture, détentions et meurtres, tandis que les premières condamnations tombent et tomberont encore. Comme toujours, comme partout, la guerre sociale fait rage, appelant chacun à choisir son camp.Déjà les charognards démocrates ou religieux s’empressent de récupérer ces révoltes à des fins politiques, réclamant des réformes ou un changement de régime, pour détourner cette colère qui s’exprime de fait contre toute forme de régime ou de pouvoir. Ils préparent déjà l’après, voulant remplacer le contrôle de la dictature par un contrôle démocratique ; en d’autres termes, aménager la domination pour la rendre acceptable.
Nous qui vivons en démocratie, nous pouvons affirmer que même si au quotidien, les conditions de vie y sont moins dures qu’en dictature, les libertés démocratiques ne nous ont jamais rendus libres. La liberté que nous désirons, elle, est totale et inconditionnelle. C’est pourquoi ce fond de l’air insurrectionnel, comme en Grèce depuis décembre 2008, ou en novembre 2005 en France, nous réchauffe le cœur.C’est pourquoi nous voulons souffler sur les braises, et propager cette révolte
Ici, partout, maintenant, tout le tempsIl faut bien que la révolution monte des bouges, puisque d’en haut ne viennent que les balles et les coups.
Affiche diffusée sur http://www.non-fides.fr/?De-Sidi-Bouzid-a-Bab-el-Oued : « Affiche anonyme de solidarité avec les révoltes actuelles en Tunisie et en Algérie. L’affiche est aux formats A3/A2, elle a également été tirée sous forme de tract A5. Il est bien sûr possible de se la réapproprier où que l’on soit et de la diffuser/afficher prés de chez soi. » (11 janvier 2011).
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[ texte ; dessin couleurs (visage de femme, rousse, style années 50) ]
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Vuur en vlammen voor alle gevangenissen !
De gevangenis... We hebben er allemaal wel een vaag idee van, een reportage op TV, een zoveelste moord door het gevangenisbestuur tussen de faits divers in de dagbladen, een kortdurende verontwaardiging hier en daar zonder gevolg. We vangen er allemaal iets over op, en we doen alsof het niet bestaat. Alsof niet elke dag tienduizenden onder ons de gijzelaars van de Staat zijn, alleen in hun gevangenisomzwervingen, geïsoleerd van iedereen en in stilte onderdrukt. Nochtans hebben velen onder ons een broer, een vriendin, een neef in de gevangenis, zijn we met velen om een gevangen bekende te zien in de bezoekruimte, om dat uiteindelijk allemaal triviaal te vinden. Een kort bezoek aan de gevangenis, niet weinig van ons hebben er al van geproefd, één keer, twee keer, drie keer of meer, van dichtbij of van ver, in eigen persoon of in gedachten.
Menselijke wezens opsluiten in kooien van enkele vierkante meters gedurende maanden of jaren, elke wil in hen vernietigen, hun uitwringen als citroenen, hen breken, hen verhinderen lief te hebben, hen tergen, hen drogeren, hen slaan, hen beoordelen, hen doden, hen behandelen zoals niemand rotzooi durft te behandelen en hen onderwerpen aan dwangarbeid ; de gevangenis is de wreedheid in al zijn alledaagsheid, het is de totale heerschappij van een handvol sadisten en gehoorzaam voetvolk. Het is de laatste ademzucht van een kogel die zich recht in ons hoofd plant terwijl iedereen wegkijkt, te bekommerd om de eigen miserie. Het is de wijze waarop deze wereld zich wraakt op je abnormaliteit of tegen de concurrentie. Het is één van de wijzen waarop deze wereld de vrede oplegt.
De gevangenis heeft op z’n minst één verdienste, met haar zijn de zaken duidelijk : geen blabla of bijna niet, een maatschappij die gevangenissen nodig heeft om zich recht te houden is een maatschappij die de oorlog heeft verklaard aan een deel van zichzelf. Een maatschappij die zich beroemt op zoveel geweld om haar doodsfabrieken te beheren is een maatschappij die haar hals aanbiedt aan de guillotine van de revolte, die de noodzakelijkheid van haar vernietiging rechtvaardigt. Ze kunnen hun gevangenissen hervormen in de breedte en lengte, de cellen behangen met goud, ze klimatiseren of de matrakken korter maken, de slagen zullen altijd even pijnlijk zijn en de gevangenis zal altijd het probleem blijven dat ze altijd is geweest. Het is de stoutmoedigheid van de vrijheid die er toe doet, niet de lafheid van het status-quo van de inrichting van de dwang.
Alles is slechter dan buiten de gevangenis, en toch is alles zo gelijkaardig met buiten...
Men praat al over een dertigtal doden in gevangenschap sinds het begin van het jaar. Ze duven nog praten van zelfmoorden en ongelukken... Ze durven te insinueren dat het onbeduidend is om zich op te hangen in de gevangenis, dat het onschuldig is “ongelukkig” te sterven onder de slagen van cipiers of andere gevangenen. Ze praten over “zelfmoorden” om ons te doen geloven dat het niet het gevangenisbestuur en de Staat zijn die doden. Maar wij zeggen dat elke dood in de gevangenis een moord is door het gevangenisbestuur en de Staat. Iets anders beweren is zeggen dat de levensomstandigheden buiten dezelfde zijn als binnen. Het is verklaren dat de gevangenis niet bestaat. En nochtans verschilt het buiten en het binnen enkel in de graad van intensiteit. De gevangenis is niets anders dan de uitvergrote weerspiegeling van deze maatschappij die zichzelf door een vergrootglas ziet.
Alles is slechter dan buiten de gevangenis, en nochtans, alles is zo gelijkaardig met buiten... Dezelfde stront, dezelfde autoritaire mechanismes, dezelfde overheersing, hetzelfde geweld onafscheidelijk verbonden met de sociale vrede, dezelfde fichering, dezelfde gortige verhoudingen tussen mensen, zowel economisch als sociaal.
Het is moeilijk om sereen te praten over de gevangenis. Het is moeilijk om niet ondergedompeld te worden in het vergiftigde klimaat die ze rond onze levens verspreidt. Maar het zijn geen tranen die opzwellen, integendeel, we kunnen enkel verdrinken in tranen. De verontwaardiging heeft nog nooit een muur doen neerkomen. En we zullen nooit het einde meemaken van de gevangenis dankzij het zichtpunt van het Recht en de Wet, want het is uit hun stenen dat ze is opgetrokken.
In deze maatschappij die nood heeft aan opsluiten : gevangenissen, psychiatrie, gesloten centra, voorlopige hechtenis, internaten, scholen, humanitaire kampen, fabrieken, ziekenhuizen, gesloten educatieve centra, woonblokken, instellingen voor onderwijsreïntegratie etc. In deze maatschappij waar sommigen de keuze maken om cipiers, rechters of flikken te worden, is onze keuze duidelijk : Vuur voor alle gevangenissen. Vlammen voor de Staat.
De gevangenissen moeten vernietigd worden één per één, steen per steen, cipier per cipier, rechter per rechter.
Laten we de gevangenissen vernietigen door deze maatschappij te vernietigen
Omdat een maatschappij die nood heeft aan opsluiting en vernedering zelf een gevangenis is
Laten we de gevangenissen vernietigen met woede en vreugde
traduction :Feu à toutes les prisons !
La prison... On en a tous vaguement une idée, un reportage à la TV, un énième assassinat de l’administration pénitentiaire à la rubrique faits divers des journaux du jour, de brèves indignations à peu de frais par-ci par-là. On en entend tous parler, et on fait comme si cela n’existait pas. Comme si chaque jour des dizaines de milliers d’entre-nous n’étaient pas les otages de l’État, seuls dans leurs périples carcéraux individuels, isolés de tous et réprimés en silence. Pourtant nous sommes tant à avoir un frère, une amie, un cousin en taule, à visiter un proche incarcéré au parloir, nous sommes tant à finir par trouver cela banal. Un petit séjour en taule, après tout, on est pas mal à y avoir gouté, une fois, deux fois, trois fois ou plus, de près ou de loin, dans les faits ou par procuration.
Enfermer des êtres humains dans des cages de quelques mètres carrés pendant des mois ou des années, annihiler toute volonté en eux, les presser comme des citrons, les briser, les empêcher d’aimer, les harceler, les droguer, les frapper, les juger, les tuer, les traiter comme personne n’ose traiter de la merde et les soumettre à un travail de forçat ; la taule, c’est la barbarie dans toute sa banalité, c’est le règne total d’une poignée de sadiques et de petits exécutants obéissants. C’est le dernier souffle d’une balle qui vient se loger droit dans notre tête pendant que tout le monde regarde ailleurs, trop préoccupé par sa propre misère. C’est la manière par laquelle ce monde se venge contre ton anormalité ou contre la concurrence. C’est une des manières par lesquelles ce monde force la paix.
La prison a au moins un mérite, avec elle les choses sont claires : pas de bla-bla ou presque, une société qui a besoin de prisons pour se maintenir est une société qui a déclaré la guerre à une partie d’elle-même. Une société qui s’enorgueillit de gérer avec tant de violence ces usines de mort est une société qui offre son cou à la guillotine de la révolte, qui justifie la nécessité de sa destruction. Ils auront beau réformer les prisons en long et en large, plaquer les cellules d’or, les climatiser ou raccourcir la taille des matraques, les coups feront toujours aussi mal et la prison restera le même problème qu’elle aura toujours été. C’est l’audace de la liberté qui importe, pas la lâcheté du statu quo de l’aménagement de la contrainte.
Une prison acceptable est une prison qui brûle !
On parle déjà d’une trentaine de morts en détention depuis le début de l’année. On ose encore nous parler de suicides et d’accidents... On ose insinuer qu’il est anodin de se pendre dans une prison, qu’il est anodin de mourir « accidentellement » sous les coups des matons ou d’autres détenus. On nous parle de « suicides » pour faire croire que ce n’est pas l’Administration Pénitentiaire et l’État qui tuent. Mais nous affirmons que chaque mort en prison est un assassinat de l’Administration Pénitentiaire et de l’État. Considérer les choses autrement, c’est affirmer que les conditions de vie du dehors et du dedans sont les mêmes. C’est affirmer que la prison n’existe pas. Et pourtant le dedans et le dehors ne se différencient que par leur degré d’intensité. La prison n’est rien d’autre que le reflet exagéré de cette société qui se regarde dans un miroir grossissant.
Tout est pire que dehors en prison, et pourtant, tout est tellement pareil que dehors...
La même merde, les mêmes mécanismes autoritaires, la même domination, la même violence inhérente à la paix sociale, le même fichage, les mêmes rapports dégueulasses entre les gens, qu’ils soient économiques ou sociaux.
Il est si difficile de parler sereinement de la prison. Il est si difficile de ne pas se laisser plomber par l’atmosphère poisseuse qu’elle disperse autour de nos vies. Mais ce ne sont pas des larmes qui en viendront à bout, au contraire, on ne peut que se noyer avec des larmes. L’indignation, elle, n’a jamais fait tomber un seul mur, et l’on ne viendra jamais à bout de la prison par le biais du Droit ou de la Loi, puisque c’est de leurs pierres qu’elle est construite.
Dans cette société qui a besoin d’enfermer : prisons, psychiatrie, centres de rétention, gardes-à-vue, internats, écoles, maisons de retraite, camps humanitaires, usines, hôpitaux, centres éducatifs fermés, barres d’immeubles, établissements de réinsertion scolaire etc. Dans cette société où certains font le choix de devenir mâtons, juges ou flics, notre choix est clair : Feu à toutes les prisons. Feu à l’État.
Les prisons doivent être détruites une par une, pierre par pierre, maton par maton, juge par juge.
Détruisons les prisons en détruisant la société, parce qu’une société qui a besoin d’enfermer et d’humilier est elle-même une prison.
Détruisons les prisons avec rage et joie.
Affiche diffusée sur http://www.non-fides.fr/?Affiche-Feu-a-toutes-les-prisons : « Affiche trouvée sur les murs de plusieurs villes, juin 2011 » (10 juin 2011).
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[ texte ; fond (filigrane rayonnant) ; photos (enfant regardant policier ; émeutes) ]
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Από το Sidi Bouzid ετο Bab-el-Oued : ενάντια στο βασίλειο του Κράτους, της εξουσίας και του χρήματος
Από την αρχή της χρονιάς, στο Μαγκρέμπ, η δυστυχία κερδίζει έδαφος. Οι τιμές των διατροφικών προϊόντων πρώτης ανάγκης φτάνουν στα ύψη, υπάρχει όλο και λιγότερη δουλειά, κάτι που περιορίζει ακόμη περισσότερο το θλιβερό φάσμα των μέσων επιβίωσης για τον καθένα. Μας πουλούν το παλιό καλό παραμύθι της « κρίσης », για να μας κάνουν να πιστέψουμε ότι δυστυχία και εξέγερση είναι καινούρια φαινόμενα που μόνο η κρίση παράγει, ενώ είναι τόσο παλιά όσο το χρήμα και η εξουσία. Αρκούν κάποιες σπίθες στην Τυνησία για να βάλουν φωτιά στην πυριτιδαποθήκη μιας ήδη εκρηκτικής κατάστασης, που φτάνει μέχρι την Αλγερία.
Μπάτσοι δέχονται επιθέσεις, διοικητικά κτήρια, λύκεια, τελωνεία, αποθήκες εμπορευμάτων, αστυνομικά τμήματα, αντιπροσωπείες αυτοκινήτων, τράπεζες και καταστήματα γίνονται στόχος, δρόμοι φράζονται από τους εξεγερμένους. Αντίθετα με όσα λέει η εξουσία και τα ρουφιανομέσα ενημέρωσης, αυτός ο ξεσηκωμός δεν αφορά μόνο μερικές φανταστικές κατηγορίες (« νέοι », « πτυχιούχοι », « άνεργοι », « εξτρεμιστές ») αλλά εκφράζεται με ένα διάχυτο τρόπο, και η στοχοθεσία του είναι ξεκάθαρη.
Απ’την άλλη μεριά, η απάντηση του Κράτους είναι το ίδιο ξεκάθαρη : στην Τυνησία, η απάντηση στο πετροβόλημα στους μπάτσους, είναι τα πυρά ελεύθερων σκοπευτών που έχουν προκαλέσει δεκάδες θανάτους. Στην Αλγερία επίσης, η απάντηση είναι οι χιλιάδες συλλήψεις, οι βασανισμοί, οι φυλακίσεις και οι δολοφονίες, ενώ οι πρώτες καταδίκες άρχισαν να πέφτουν και θα συνεχίσουν. Όπως πάντα, όπως παντού, ο κοινωνικός πόλεμος λυσσομανάει, καλώντας τον καθένα να διαλέξει στρατόπεδο.
Ήδη τα δημοκρατικά και θρησκευτικά όρνεα βιάζονται να οικειοποιηθούν αυτές τις εξεγέρσεις για πολιτικούς λόγους, απαιτώντας μεταρρυθμίσεις ή μια αλλαγή καθεστώτος για να εκτρέψουν τον θυμό που εκφράζεται στην ουσία ενάντια σε κάθε μορφή καθεστώτος και εξουσίας. Προετοιμάζουν ήδη το μετά θέλοντας να αντικαταστήσουν τον έλεγχο της δικτατορίας με έναν δημοκρατικό έλεγχο. Μ’άλλα λόγια, να σουλουπώσουν την κυριαρχία για να την κάνουν αποδεκτή.
Εμείς που ζούμε σε δημοκρατία, μπορούμε να βεβαιώσουμε ότι ακόμα κι αν στην καθημερινότητα, οι συνθήκες ζωής μας είναι λιγότερο σκληρές απ’ ό,τι στη δικτατορία, οι δημοκρατικές ελευθερίες δεν ήταν ποτέ στην ουσία ελεύθερες. Η ελευθερία που επιθυμούμε εμείς, είναι ολική και ασυμβίβαστη. Γι’αυτό το λόγο, κι αυτή η εξεγερτική αύρα, όπως του Δεκέμβρη του 2008 στην Ελλάδα, ή του Νοέμβρη του 2005 στη Γαλλία, μας ζεσταίνει την καρδιά.
Γι’αυτό θέλουμε να φυσήξουν άνεμοι που θα απλώσουν την εξεγερτική φλόγα.
Εδώ, παντού, τώρα και για πάντα.Πρέπει η επανάσταση να χτίσει ψηλότερα τη φωλιά της,γιατί από πάνω έρχονται τώρα μόνο σφαίρες και χτυπήματα.
παράφραση του : « Il faut bien que la vérité monte des bouges, puisque d’en haut ne viennent que des mensonges. », Louise Michel, 1890
traduction :De Sidi Bouzid à Bab-el-Oued : contre le règne de l’État, du pouvoir et du fric
Depuis le début de l’année, au Maghreb, la misère gagne du terrain. Le prix des denrées alimentaires de première nécessité flambe, il y a de moins en moins de travail, réduisant encore plus le pitoyable spectre des moyens de survie de tout un chacun. On nous ressort le bon vieux coup de « la crise », nous faisant croire que misère et révolte sont des phénomènes nouveaux qu’elle seule produit, alors qu’ils sont aussi vieux que l’argent et l’autorité. Il a suffit de quelques étincelles en Tunisie pour mettre le feu aux poudres d’une situation déjà explosive, jusqu’en Algérie.
Flics attaqués, bâtiments administratifs, lycées, douanes, entrepôts de marchandises, commissariats, concessionnaires automobiles, banques et commerces pris pour cible, barrages de route coordonnés. Contrairement à ce que le pouvoir et les journaflics racontent, ces émeutes ne se limitent pas à quelques catégories imaginaires (« jeunes », « diplômés », « chômeurs », « extrémistes ») mais s’expriment de façon diffuse, et leurs cibles sont claires.
En face, la réponse de l’État est tout aussi claire : en Tunisie, les flics répondent aux pavés par des tirs de sniper, faisant des dizaines de morts. En Algérie aussi, arrestations par milliers, torture, détentions et meurtres, tandis que les premières condamnations tombent et tomberont encore. Comme toujours, comme partout, la guerre sociale fait rage, appelant chacun à choisir son camp.Déjà les charognards démocrates ou religieux s’empressent de récupérer ces révoltes à des fins politiques, réclamant des réformes ou un changement de régime, pour détourner cette colère qui s’exprime de fait contre toute forme de régime ou de pouvoir. Ils préparent déjà l’après, voulant remplacer le contrôle de la dictature par un contrôle démocratique ; en d’autres termes, aménager la domination pour la rendre acceptable.
Nous qui vivons en démocratie, nous pouvons affirmer que même si au quotidien, les conditions de vie y sont moins dures qu’en dictature, les libertés démocratiques ne nous ont jamais rendus libres. La liberté que nous désirons, elle, est totale et inconditionnelle. C’est pourquoi ce fond de l’air insurrectionnel, comme en Grèce depuis décembre 2008, ou en novembre 2005 en France, nous réchauffe le cœur.C’est pourquoi nous voulons souffler sur les braises, et propager cette révolte
Ici, partout, maintenant, tout le tempsIl faut bien que la révolution monte des bouges, puisque d’en haut ne viennent que les balles et les coups.
Affiche diffusée sur http://www.non-fides.fr/?De-Sidi-Bouzid-a-Bab-el-Oued : « Affiche anonyme de solidarité avec les révoltes actuelles en Tunisie et en Algérie. L’affiche est aux formats A3/A2, elle a également été tirée sous forme de tract A5. Il est bien sûr possible de se la réapproprier où que l’on soit et de la diffuser/afficher prés de chez soi. » (11 janvier 2011).
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vignettes phot. (menottes, caméras de vidéo-surveillance, policiers anti-émeute)
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Contre la loi, la police, les prisons et les ‘bon.nes citoyen.nes’
La police, les juges, les riches et leurs prisons défendent le monde actuel du travail et de la misère et seulement à travers le conflit ec elles/eux, nous créons un monde où ces systèmes de domination n’existent pas. Un monde où nous sommes libres de poursuivre nos besoins en commun avec les autres en absence de la rareté imposée du capitalisme et la police occupant nos rues, enfermant la menace de la liberté partout où elle commence à fleurir. Jusque-là, nous nous trouverons de l’autre côté des lois qu’ils maintiennent. Nous savons que l’égalité devant la loi est un mythe, construit par les puissant.es afin de dissimuler que ces lois s’appliquent à une réalité de profondes inégalités maintenues grâce à la domination. La loi, dans un grand souci d’égalité, interdit aux riches comme aux pauvres de coucher sous les ponts, de mendier dans les rues et de voler du pain.
Pour les dirigeant.es de ce monde, nous sommes, en effet, tous des criminel.les – du moins potentiellement. Nous sommes capables de menacer le sommeil tranquille du pouvoir parce que nous pouvons voir à travers le voile de la loi, choisir de l’ignorer et reprendre les moments de nos vies, quand nous le pouvons, en nos propres termes. Après tout, nous sommes qu’ils policent et surveillent. On peut se demander si ce n’est pas parce que c’est trop évident que les gens y sont aveugles.
Si les banques sont attaquées, c’est parce que l’argent est la cause principale de la misère. Si les vitres sont brisées, ce n’est pas parce que la vie est chère, mais parce que l’existence de marchandises empêchent de vivre à tout prix. Si les machines sont sabotées, ce n’est pas à cause d’un désir de protéger le travail, mais pour attaquer l’esclavage du salaire. Si la police et les prisons sont attaquées, ce n’est pas juste pour les faire sortir de nos quartiers, mais pour les faire sortir de nos vies. Les anarchistes sont ceux et celles qui mettraient le feu à un bulldozer ou une maison de luxe plutôt que de laisser une forêt être rasée, qui préfèrent entendre le bruit du verre qui se brise plutôt que le discours d’un politicien. Les criminel.les sont ceux et celles qui s’en soucient. Et le plus grand crime est de sympathiser avec eux et elles. Le plus grand acte de servitude est de faire semblant qu’ils sont des monstres.
Dans les yeux des puissant.es, nous sommes à domestiquer. Quelle meilleure façon de prouver que nous sommes bien dressé.es que de nous faire nous prosterner devant l’absurdité ? Nos patron.nes tuent des gens chaque année dans ce pays par des accidents de travail facilement évitables, par des maladies liées aux professions et en libérant des poisons dans l’air et l’eau. Pourtant, on nous enseigne à avoir peur des plus faibles que nous et de nous accrocher plus fortement à nos dirigeant.es pour se protéger. Les bon.nes citoyen.nes collaborent avec l’autorité, rapportent les activités suspectes, suivent les règles et travaillent fort pour rendre plus facile la protection du gouvernement contre les supposées menaces qui ne peuvent pas, ne doivent pas, être comprises.
Le bon citoyen ne remarque pas quelque chose de suspect lorsque les politicien.nes et les PDG prennent crédit pour « la création d’emplois » et reprochent aux immigrant.es les « emplois volés ». La bonne citoyenne peut se plaindre quand les banques volent des millions, mais elle sera d’accord que c’est du terrorisme si quelqu’un brûle la banque et aura peur de la personne qui la vole. Le bon citoyen va à la guerre pour les ambitions des politicien.nes et les profits des corporations.
Le bon citoyen oublie d’où il vient.
La bonne citoyenne s’identifie à ses propriétaires.
Le bon citoyen suit les règles qui sont contre lui.
La bonne citoyenne n’a rien à cacher et est prête à être fouillée pour le prouver.
Le bon citoyen est un délateur, un mouton, un vendu.Les grands empires ne se sont pas seulement construits dans l’oppression. Ils ont également été construits sur le consentement des masses les applaudissant dans les stades romains intemporels de chaque dictateur. Le bon citoyen est l’exécuteur de la loi et de l’ordre où la police n’a pas le nombre pour être présent.e et sans lui nous serions plus près de déterminer nos vies dans la liberté totale. La bonne citoyenne trahira ceux et celles qui se rebellent. Surtout, elle se trahit elle-même, parce que le système qu’elle protège n’offre rien d’autre que des mensonges pour inspirer la loyauté
FAISONS DE NOUS DES CAMARADES DANS LA LUTTE CRIMINELLE POUR LA LIBERTÉ –
CONTRE TOUTE MENTALITÉ QUI EST EN PAIX AVEC LE POUVOIR ET CHAQUE CONSCIENCE QUI LE TOLÈRE.
TUONS LE FLIC DANS NOS TÊTES ET REFUSONS DE PORTER UNE PRISON À L’INTÉRIEUR DE NOUS-MÊMES.« Dans ma vie, j’ai appris à ne pas ramper à gauche et à droite comme un délateur et un informateur, j’ai appris à ne pas trahir mes ami.es et camarades, à ne pas les abandonner, à ne pas les dénoncer en face de mes persécuteur(rice.s pour me sauver. Dans ma vie, j’ai appris à garder la tête haute, à être une personne fière et à ne pas ramper, même si cela a un prix. Si certaines personnes agissent comme des délateurs, j’ai vraiment honte pour eux. » -Vaggelis Stathopoulos, prisonnier anarchiste en Grèce
mtlcounter-info.org / sabotage.anarkhia.org
https://mtlcontreinfo.org/la-loi/
https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2012/06/loi.pdf
https://mtlcounterinfo.org/law/
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text
vignettes phot. (menottes, caméras de vidéo-surveillance, policiers anti-émeute)
- texte :
Against the law, police, prisons, and the ‘good citizen’
The police, judges, the rich, and their prisons defend the present world of work and misery, and only through conflict with them will we create a world where these systems of domination don’t exist : where we are free to pursue our needs in common with others in the absence of the scarcity imposed by capitalism and the police who occupy our streets, caging the threat of freedom wherever it begins to bloom. We will always find ourselves on the other side of the laws they maintain ; there is no way to destroy the state and capital legally. We know that equality before the law is a myth, constructed by the powerful in order to disguise that these laws apply to a reality of deep-seated inequality. The law, in its majestic equality, forbids the rich as well as the poor to sleep under bridges, to beg in the streets, and to steal bread.
To the rulers of this world, we are, indeed, all criminals – at least potentially. We are capable of threatening the tranquil sleep of power, because we can see through through the veil of the law, choose to ignore it and take back the moments of our lives, whenever we can, on our own terms. After all, we are the ones they are policing and monitoring. One can only wonder if it is the fact that this is so glaringly obvious that makes people blind to it.
If the banks are attacked, it’s because money is the central cause of misery. If the windows are smashed, it’s not because life is expensive, but because the existence of commodities prevents living at all costs. If the machines are broken, it’s not out of a desire to defend work, but to attack the slavery of salary. If police and prisons are attacked, it’s not just to get them out of our neighborhoods, but to get them out of our lives. Anarchists are those who would set fire to a bulldozer or a new luxury home rather than let a forest be cut down, who would rather hear the sound of shattering glass than a politician’s speech. The criminals are those who care. And the greatest crime is to sympathize with them. The greatest act of servitude is to pretend they are monsters.
In the eyes of the powerful, we, all of us, are to be domesticated. What better way to prove that we are well trained than to make us bow down to absurdity ? Our bosses kill many people every year in this country through easily preventable work accidents, occupational diseases, and the release of poison into the air and water. Yet, we are taught to fear those weaker than us and to cling closer to our leaders for protection. The ‘good citizen’ collaborates with authority, reports suspicious activity, follows the rules and works hard, to make it easier for the government to protect him from shadowy threats that he cannot, and must not, understand.
The good citizen doesn’t notice anything suspicious when politicians and CEOs take credit for “creating jobs” and blame immigrants for “stealing jobs”. The good citizen may complain when the banks steal millions, but he will agree that it is terrorism if someone burns the bank down, and he will be afraid of the person who robs a bank. The good citizen goes to war for the ambitions of politicians and the profits of corporations.
The good citizen forgets where he came from.
The good citizen identifies with her owners.
The good citizen follows the rules that are stacked against him.
The good citizen has nothing to hide, and is willing to be strip-searched to prove it.
The good citizen is a snitch, a follower, a sellout.The great empires weren’t just built on oppression. They were also built on the consent of the applauding masses in the timeless Roman stadiums of every dictator. The good citizen is the enforcer of law and order where the police don’t have the numbers to be present, and without them we become one step closer to determining our lives in total freedom. The good citizen will betray those who rebel. Most of all, he betrays himself, because the system he protects offers nothing to inspire loyalty other than lies
LET’S FIND EACH OTHER AS COMRADES IN THE CRIMINAL STRUGGLE FOR FREEDOM –
AGAINST EVERY MENTALITY THAT WELCOMES POWER, AND EVERY CONSCIENCE THAT TOLERATES IT.
LET’S KILL THE COP IN OUR HEADS, AND REFUSE TO CARRY A PRISON INSIDE OURSELVES.“In my life, I haven’t learned to crawl left and right like a snitch and informer, I haven’t learned to betray my friends and comrades, to abandon them, to denounce them in front of my persecutors to save myself. In my life I’ve learned to keep my head high, to be a proud person and not to crawl, even if that has a cost. If some people have learned to live like snitches, I really feel ashamed for them.”
Vaggelis Stathopoulos, anarchist prisoner in Greecemtlcounter-info.org / sabotage.anarkhia.org
https://mtlcontreinfo.org/la-loi/
https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2012/06/loi.pdf
https://mtlcounterinfo.org/law/
https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2012/06/law.pdf- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
[A spectre is haunting us]
[A spectre is haunting us]. — [S.l.] : [s.n.], [ca ]. — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.
sources :
![]() [ca 2010] |
[Avis de tempête contre les centre fermés, contre toute prison]
[Avis de tempête contre les centre fermés, contre toute prison]. — [S.l.] : No Border, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 42 × 60 cm.
sources :
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[Dans l’État le plus libre du monde]
[Dans l’État le plus libre du monde]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Den Mut haben, zu rebellieren]
[Den Mut haben, zu rebellieren]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.
sources :
[Ein Fest der Revolte]
[Ein Fest der Revolte]. — Zürich Zurich : [s.n.], . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.
sources :
[Ein Schreckgespenst geht um]
[Ein Schreckgespenst geht um]. — [S.l.] : [s.n.], [ca ]. — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.
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[Expo et rencontre autour de la commune de Oaxaca]
[Expo et rencontre autour de la commune de Oaxaca]. — Besançon : Autodidacte (librairie L’) ; [et al.], . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.
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[Können wir uns wirklich noch etwas vormachen ?]
[Können wir uns wirklich noch etwas vormachen ?]. — [S.l.] : [s.n.], [ca ]. — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.
sources :
[Le Chat déchaîné #5 : chantons la révolte !]
[Le Chat déchaîné #5 : chantons la révolte !]. — La Chaux-de-Fonds : FLM_ (Fédération libertaire des Montagnes : 1978-....) : OSL_ (Organisation socialiste libertaire), [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 42 × 30 cm.
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[Nous n’avons ni loisirs ni les moyens de le gaspiller en vue de révoltes très futures et très hypothétiques]
[Nous n’avons ni loisirs ni les moyens de le gaspiller en vue de révoltes très futures et très hypothétiques]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 30 × 21 cm.
sources :
[Solidarité avec les inculpés de la révolte de Vincennes !]
[Solidarité avec les inculpés de la révolte de Vincennes !]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.
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![]() 2010 |
[Actions à Montréal contre les prisons, la police, et le monde qui en ont besoin]
[Actions à Montréal contre les prisons, la police, et le monde qui en ont besoin]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 28 × 43 cm.
sources :
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[Beau comme le sourire des insurgés]
[Beau comme le sourire des insurgés]. — Bruxelles = Brussels Bruxelles : Acrata (Bruxelles), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois : noir , brun , jaune ) ; 60 × 42 cm.
sources :
[Catastrophe nucléaire… au Japon ?]
[Catastrophe nucléaire… au Japon ?]. — [S.l.] : les Liquidateurs du vieux monde, [ca ]. — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.
sources :
[Da Sidi Bouzid a Bab-el-Oued : contro il regno dello Stato, del potere e dei soldi]
[Da Sidi Bouzid a Bab-el-Oued : contro il regno dello Stato, del potere e dei soldi]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.
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[De Sidi Bouzid à Bab-el-Oued : contre le règne de l’État, du pouvoir et du fric]
[De Sidi Bouzid à Bab-el-Oued : contre le règne de l’État, du pouvoir et du fric]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 60 × 42 cm.
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[Débat sur la révolution tunisienne]
[Débat sur la révolution tunisienne]. — Montpellier : CGA_ (Coordination des groupes anarchistes : 2002-2019) : Groupe Un autre futur (UAF_ : Montpellier) : la Mauvaise réputation, . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 21 × 30 cm.
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[Feu à toutes les prisons !]
[Feu à toutes les prisons !]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 61 × 42 cm.
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[From Sidi Bouzid to Bab-el-Oued : against the state, the power and money]
[From Sidi Bouzid to Bab-el-Oued : against the state, the power and money]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 30 × 21 cm.
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[Montréal actions against prisons, police, and the world that needs them]
[Montréal actions against prisons, police, and the world that needs them]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 28 × 43 cm.
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[Quelle liberté ? Contre tous les pouvoirs, que vive l’insurrection !]
[Quelle liberté ? Contre tous les pouvoirs, que vive l’insurrection !]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.
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[Quelle liberté ? Contre tous les pouvoirs, que vive l’insurrection !]
[Quelle liberté ? Contre tous les pouvoirs, que vive l’insurrection !]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux : noir , brun , papier blanc ) ; 54 × 37 cm.
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[Repas gratuit pour tous et toutes, dimanche 27 février 2011]
[Repas gratuit pour tous et toutes, dimanche 27 février 2011]. — Besançon : Food not bombs : Resto Trottoir (Besançon), (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
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[Sidi bouzidista Bab-el-ouediin : valtiota, valtaa ja rahaa vastaan]
[Sidi bouzidista Bab-el-ouediin : valtiota, valtaa ja rahaa vastaan]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 30 × 21 cm.
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[Solidarité avec le peuple tunisien : non à la répression !]
[Solidarité avec le peuple tunisien : non à la répression !]. — Paris : CNT_F (France : ≥1993), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux : rouge , noir , papier blanc ) ; [30 ?] × [42 ?] cm.
sources :
[Van Sidi Bouzid tot Bab-el-Oued : tegen de Staat, het geld en de macht]
[Van Sidi Bouzid tot Bab-el-Oued : tegen de Staat, het geld en de macht]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 42 × 30 cm.
sources :
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[Vuur en vlammen voor alle gevangenissen !]
[Vuur en vlammen voor alle gevangenissen !]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 60 × 42 cm.
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[Από το Sidi Bouzid στο Bab-el-Oued : ενάντια στο βασίλειο του Κράτους, της εξουσίας και του χρήματος]
[Από το Sidi Bouzid στο Bab-el-Oued : ενάντια στο βασίλειο του Κράτους, της εξουσίας και του χρήματος]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 30 × 21 cm.
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[ Contre la loi, la police, les prisons et les ‘bon.nes citoyen.nes’]
[ Contre la loi, la police, les prisons et les ‘bon.nes citoyen.nes’]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; [43 ?] × [28 ?] cm.
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[Against the law, police, prisons, and the ‘good citizen’]
[Against the law, police, prisons, and the ‘good citizen’]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; [43 ?] × [28 ?] cm.
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[Austérité]
[Austérité]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; [43 ?] × [28 ?] cm.