autorité

 

 

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    [La Bastille de l’Autorité]

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    La Bastille de l’Autorité]. — Paris : L’ Anarchie (1905-1914), (Causeries populaires, impr. des). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier de couleur ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : autorité
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : France : histoire : 1789-1848
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Anarchie (L’ : 1905-1914)
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    texte :

    La Bastille de l’Autorité

    14 juillet ! Les fenêtres se bariolent de bleu, de blanc, de rouge, de jaune. La Marseillaise se beugle par les rues. 14 juillet ! Les marchands de vins sont en joie : pas de pain à la maison, les derniers sous se jettent sur le zinc. 14 juillet ! Les chauvins et les badauds « gais ut contents » vont acclamer les petits soldats ; le tableau truqué de la grrande armée nationale.

    14 juillet ! L’épicier du coin, le notaire véreux, l’exploiteur adroit, l’assassin légal, vont recevoir la juste récompense do leur dévouement à la république. 14 juillet ! De longs et filandreux discours promettront beaucoup : promesses fallacieuses qui s’en iront loin au vent avec la dernière pétarade du dernier feu d’artifice.

    14 juillet ! « Le peuple, il en . d’la réjouissance ».

    Quel anniversaire fêtes-tu donc ? Quel souvenir glorieux te fait-il recouvrir de ce décor mensonger, ta vie habituelle de labeur et de misère ?
    14 juillet ! la Bastille, est rasée ; une ère de Liberté est ouverte

    — Ah I tu veux rire, bon Populo, la Bastille est rasée que sont donc autour de nous, ces bâtisses, mornes, aux murs élevés, aux fenêtrés grillées ? Sont-ce des séjours paradisiaques ?

    La vieille Bastille rait rasée… soit.

    La Santé et Saint-Lazare, les Centrales et les Bagnes, Nouméa et le Guyane, Biribi et Aniane… la Bastille est ressuscitée. Les Casernes et les Usines, l’Atelier et le Gros Numéro, le Couvent et le Collège… La Bastille est ressuscitée.

    Ah ! tu veux rire, bon Populo, une ère de liberté est ouverte. Dis-moi donc quel jour, quelle heure tu es libre… libre, entends-tu ?

    Du berceau à la bide, tu passes par l’écolo, l’atelier, la caserne et encore l’atelier ; tu te maries, tu te syndiques, tu meurs selon des formules, éternel jouet de l’Autorité sous toutes ses tortues : Père, prêtre, patron, gouvernant, galonnard. Est-ce cela, ta Liberté ?

    La Bastille n’est pas rasée. La Liberté est encore a venir.

    Ta fête est un leurre, ton quatorze juillet est une mascarade.

    Crois-loi, bon Populo, la Bastille à renverser ne tombe pas sous les coups tangibles de ta force brutale.

    Tu pourras détruire successivement des centaines de bastilles, accrocher à la lanterne des milliers d’aristocrates, raccourcir des douzaines de Capet, La Bastille sera debout, l’ère de liberté sera à venir.

    L’ennemi le plus âpre à combattre est en toi, il est ancré en ton cerveau. Il est Un, mais il a divers masques : il est le préjugé Dieu, le préjugé Patrie, le préjugé Famille, le préjugé Propriété. Il s’appelle l’Autorité, la sainte bastille Autorité, devant laquelle se plient tous les corps et tous les cerveaux.

    Peuple, tant que monstre existe, il ne saurait y avoir de trêve, il ne saurait y avoir ni repos ni fête.

    Chaque jour de perdu est un joue de recul.

    En lutte, peuple, pour plus de bonheur, pour plus de beauté.

    Mais, saches-le bien, la lutte n’est pas contre telle ou telle bastille, contre tel ou tel maître, elle est contre la Bastille, sous toutes ses formes, contre le Maître, sous toutes ses faces.

    Pour tuer la Poulpe, il faut frapper à la tête, car les membres renaissent. Pour détruire la Bastille, il faut démolir l’Autorité, base fondamentale, car les murs se rebâtissent.

    Et le jour où le monstre sera abattu, si tu en as le désir encore, tu pourras fête le 14 juillet, la Bastille sera rasée, la Terre enfin libérée verra des Hommes libres.

    Or donc, sus a l’autorité

    Demandez “L’Anarchie” tous les jeudis.

    Imprimerie des Causeries populaires, 22, rue de La Barre — Paris.


    sources :

    Texte du placard paru dans L’Anarchie n° 64 (jeudi 28 juin 1906) pour affichage intérieur (ou à l’extérieur, avec timbre fiscal et sur papier de couleur.

    « Les placards pour la fête des bistrots »
    Présentation de l’édition de nouveaux placards pour le 14 juillet 1902. In : L’Anarchie n° 64 (28 juin 1906).

    Réédition / rediffusion en 1908 d’après L’Anarchie n° 170 (8 juillet 1908).


    1914

    1914
    Affiches liées


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    [La Bastille de l’Autorité]

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    La Bastille de l’Autorité]. — Paris : L’ Anarchie (1905-1914), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : autorité
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : France : histoire : 1789-1848
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Anarchie (L’ : 1905-1914)
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    texte :

    La Bastille de l’Autorité

    14 juillet ! Les fenêtres se bariolent de bleu, de blanc, de rouge, de jaune. La Marseillaise se beugle par les rues. 14 juillet ! Les marchands de vins sont en joie : pas de pain à la maison, les derniers sous se jettent sur le zinc. 14 juillet ! Les chauvins et les badauds « gais ut contents » vont acclamer les petits soldats ; le tableau truqué de la grrande armée nationale.

    14 juillet ! L’épicier du coin, le notaire véreux, l’exploiteur adroit, l’assassin légal, vont recevoir la juste récompense do leur dévouement à la république. 14 juillet ! De longs et filandreux discours promettront beaucoup : promesses fallacieuses qui s’en iront loin au vent avec la dernière pétarade du dernier feu d’artifice.

    14 juillet ! « Le peuple, il en . d’la réjouissance ».

    Quel anniversaire fêtes-tu donc ? Quel souvenir glorieux te fait-il recouvrir de ce décor mensonger, ta vie habituelle de labeur et de misère ?
    14 juillet ! la Bastille, est rasée ; une ère de Liberté est ouverte

    — Ah I tu veux rire, bon Populo, la Bastille est rasée que sont donc autour de nous, ces bâtisses, mornes, aux murs élevés, aux fenêtrés grillées ? Sont-ce des séjours paradisiaques ?

    La vieille Bastille rait rasée… soit.

    La Santé et Saint-Lazare, les Centrales et les Bagnes, Nouméa et le Guyane, Biribi et Aniane… la Bastille est ressuscitée. Les Casernes et les Usines, l’Atelier et le Gros Numéro, le Couvent et le Collège… La Bastille est ressuscitée.

    Ah ! tu veux rire, bon Populo, une ère de liberté est ouverte. Dis-moi donc quel jour, quelle heure tu es libre… libre, entends-tu ?

    Du berceau à la bide, tu passes par l’écolo, l’atelier, la caserne et encore l’atelier ; tu te maries, tu te syndiques, tu meurs selon des formules, éternel jouet de l’Autorité sous toutes ses tortues : Père, prêtre, patron, gouvernant, galonnard. Est-ce cela, ta Liberté ?

    La Bastille n’est pas rasée. La Liberté est encore a venir.

    Ta fête est un leurre, ton quatorze juillet est une mascarade.

    Crois-loi, bon Populo, la Bastille à renverser ne tombe pas sous les coups tangibles de ta force brutale.

    Tu pourras détruire successivement des centaines de bastilles, accrocher à la lanterne des milliers d’aristocrates, raccourcir des douzaines de Capet, La Bastille sera debout, l’ère de liberté sera à venir.

    L’ennemi le plus âpre à combattre est en toi, il est ancré en ton cerveau. Il est Un, mais il a divers masques : il est le préjugé Dieu, le préjugé Patrie, le préjugé Famille, le préjugé Propriété. Il s’appelle l’Autorité, la sainte bastille Autorité, devant laquelle se plient tous les corps et tous les cerveaux.

    Peuple, tant que monstre existe, il ne saurait y avoir de trêve, il ne saurait y avoir ni repos ni fête.

    Chaque jour de perdu est un joue de recul.

    En lutte, peuple, pour plus de bonheur, pour plus de beauté.

    Mais, saches-le bien, la lutte n’est pas contre telle ou telle bastille, contre tel ou tel maître, elle est contre la Bastille, sous toutes ses formes, contre le Maître, sous toutes ses faces.

    Pour tuer la Poulpe, il faut frapper à la tête, car les membres renaissent. Pour détruire la Bastille, il faut démolir l’Autorité, base fondamentale, car les murs se rebâtissent.

    Et le jour où le monstre sera abattu, si tu en as le désir encore, tu pourras fête le 14 juillet, la Bastille sera rasée, la Terre enfin libérée verra des Hommes libres.

    Or donc, sus a l’autorité

    Demandez “L’Anarchie” tous les jeudis.


    sources :

    Texte du placard paru d’anbord dans L’Anarchie n° 64 (jeudi 28 juin 1906) pour affichage intérieur (ou à l’extérieur, avec timbre fiscal et sur papier de couleur.

    Réédition / rediffusion en 1908 d’après L’Anarchie n° 170 (8 juillet 1908).

    Enfin, ce tirage annoncé par L’Anarchie n° 481 (9 juillet 1914).


    1906

    1906
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    [Fuck authority]

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    [
    Fuck authority]. — Detroit (Michigan) Détroit (Michigan) : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : brun , papier blanc ) ; 74 × 56 cm.

    • Affiches par pays  : États-Unis
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : autorité  ; édition
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte (gros) ; dessin (petit : deux personnages : « All Authority ? »« Yep, all authority. ») ]

    texte :

    Fuck authority


    sources :

    Au verso, catalogue de diffusion Ammunition books.



    [Chef’s Ende]

    notice :
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    [
    Chef’s Ende]. — Wien Vienne : RBH_ (Revolutionsbräuhof), [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier jaune ) ; 59 × 42 cm.

    • Affiches par pays  : Autriche
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : autorité  ; soumission
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte (poème contre le chef) ]

    texte :

    Chef’s Ende

    Als einmal der Vorgesetzte
    sich am Nasenbein verletzte
    rief er duch den Großbetrieb :
    „Helft mir doch — ich hab euch lieb“
    Schmerzen von dem hohen Herrn
    sahen die Arbeiter gern
    und nur Karlchen war’s, der sachte
    ihn zur Leichenhalle brachte.
    „Aber ja, es ist ein Jammer !“
    Karlchen seufzt und griff zum Hammer
    schloß dann leis die Türe zu,
    Vorgesetzte brauchen Ruh.
    Keiner hat den Chef vermißt,
    keiner fragte wo er ist,
    „Karlchen meinte : Sei’n wir ehrlich,
    dieser Chef, der war entbehrlich.“

    Revolutionsbräuhof (RBH)

    Medieninhaber, Herausgeber und Hersteller : Revolutionsbräuhof (RBH) ; Gußhausstraße 14/3, 1040 Wien • Zuschriften an : Postfach 142, 1181 Wien


    sources :
     


    [Patrioten sind Idioten : Anarchie statt Österreich !]

    notice :
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    [
    Patrioten sind Idioten : Anarchie statt Österreich !]. — Wien Vienne : RBH_ (Revolutionsbräuhof), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier jaune ) ; 59 × 42 cm.

    • Affiches par pays  : Autriche
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : autorité  ; travail, emploi
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :

    [ texte (contre l’exploitation et contre le travail) ]

    texte :

    Patrioten sind Idioten :

    Anarchie statt Österreich !

    [logo "étoile noire et bière"] Revolutionsbräuhof

    Zuschriften an :
    Postfach 142, 1181 Wien
    Tel. : (01) 310 76 93
    E-Mail : rbh@inode.at
    Internet : http://www.inode.at/rbh

    Treffen :
    Jeden Dienstag, 20.00 Uhr
    Anarchistische Buchhandlung
    Hahngasse 15, 1090 Wien

    Was ist denn so erhaltenswert an Scheißösterreich ? Das Schuften und Schinden in Fabriken und Büros für die Chefs, Ausbeuter und Leuteschinder, die davon profitieren ? Sich selber verkaufen zu müssen für einen Lohn, der gerade noch zum Dahinvegetieren reicht. Die Leute dazu zwingt, sich weiterhin Tag für Tag ein Leben lang kaputtzuhackeln. Danach in Altersheime weggesperrt zu werden, um dort endgültig zu krepieren ? Was ist denn so erhaltenswert : Das elendigliche Dasein als Hausfrau und Mutter zum Gebären und Erziehen von autoritätshörigen, untertänigen Staatsbürgern ? Was ist denn so erhaltenswert : Das Knien, sich unterordnen und Anbeten eines höheren Wesens, welches nicht existiert - in der Kirche ? Was ist denn so erhaltenswert : Das Stillsitzen, Mundhalten, Gehorchen und Traktiertwerden auf der Schulbank ? Was ist denn so erhaltenswert : Das Häuselputzen, Wurstsemmelholen und Arbeiten für einen Hungerlohn in der Lehre ? Was ist denn so erhaltenswert : Das Kriechen, Totenlernen und selber Krepieren beim Heer ? Das Leichenwegräumen beim Zivildienst ? Was ist denn so erhaltenswert : Das Hirnwixen für die Karriere auf der Uni ? Um selber einmal Führungskraft und Arschloch zu sein ? Es wird nach Unten getreten und nach Oben gekrochen. Den Gürtel enger schnallen und sparen, für die Nation - damit es „der Wirtschaft" noch besser geht und Osterreich floriert ? Die Reichen werden reicher, die Armen ärmer ! Das ist Osterreich : Orsch ist Orsch ! Osterreich spaltet. In In- und Ausländer. Die einen haben den falschen Paß. Als noch billigere Arbeitskräfte, als Sündenböcke für die hiesige Scheiße und zum Abschieben aber schon wieder den Richtigen. Gegen Hetze und Gesetze ! Wir wollen ihn nicht, den Klassenstaat. Mit seinen Zwängen und Pflichten. Oben und Unten. Besitzende und Habenichtse. Kapital und Lohnsklaverei. Leistungsdruck und Angst. Obdachlosigkeit, Leuteschinderei in Sozial- und Arbeitsämtern, Armut, Elend, Rassismus, Imperialismus, Frauenunterdrückung, „Polizeiübergriffe", Häfen und Folter... kurzum Herrschaft : dafür steht „Osterreich" ! Zum Verwalten, Erhalten und Erweitern des materiellen Mangels und der Unterdrückung der Beherrschten einerseits, von Macht und Reichtum für die Herrschenden andererseits. Dazu ist er da. Der Staat. Wir sagen : Weg mit dem Scheißsystem. Ein für allemal. „Was wollt ihr denn stattdessen ?" Revolution. Herrschaftslosigkeit. Eine herrschafts- und klassenlose Gesellschaft. Ein selbstbestimmtes, freies Leben und Wohlstand für alle : Die Anarchie ! Eine Gesellschaft ohne Staat, Privateigentum und Geld. Wo genug für alle da ist. In der Menschen nicht mehr Arbeitsmaterial und Ware sind, sondern die Produktion, ohne Hierarchie, selber planen und selbst entscheiden ob, wann, wo, wie und was sie „arbeiten". Das ist unmöglich ? Kann nicht funktionieren ? Pustekuchen. Das ist es, was die Mächtigen wollen : Staatshörigkeit, Osterreichtümelei und Untertanenbewußtsein. Damit alles so bleibt wie es ist. Es weiterhin ein Oben und Unten gibt. Und die Unteren für die Oberen spuren. Anarchie ist das Mögliche und Machbare. Wann ? Sobald genügend Leute dafür sind, es wollen. Was tun ? Was tun ! Sich zusammentun, organisieren. Gegen Herrschaft und für eine freie Gesellschaft. Damit Ausbeutung und Unterdrückung endlich ein Ende haben. So fängt es an.

    Medieninhaber, Herausgeber und Hersteller : Revolutionsbräuhof ; Gußhausstraße 14/3, 1040 Wien


    sources :

    Ende April 1995.



    [Ein Fest der Revolte]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Ein Fest der Revolte]. — Zürich Zurich : [s.n.], . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : Suisse
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : action directe  ; autorité  ; révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ long texte (sur la manifestation du 6 février 2010 à Zurich) ; photo (voiture renversée devant foule, début 20e s.) ]

    texte :

    Ein Fest der Revolte

    Zweifellos, der vergangene Samstagabend [06.02.2010] war ein Fest. 500-800 Leute nahmen sich die Strassen Zürichs und kreierten einen Handlungsspielraum., der sich täglich zu verringern scheint.

    Zahlreiche Personen aus verschiedensten sozialen Hintergründen ergrifen gemeinsam die Gelegenheit, um das anzugreifen, was die alltägliche Unterdrückung und die Macht der Reichen repräsentiert ; oder schlicht, um dieser Stadt ihr heuchlerisches Antlitz zu nehmen. Freudig wurde mit Hämmern und Steinen zumindes für kurze Zeit das dicke Eis der sozialen Befriedung durchschlagen. Trotzdem glauben wir weniger, dass zerbrochene Scheiben die Welt verändern, sondern vielmehr die Idee der Revolte, die Verbreitung findet ; gestützt auf den Traum eines Zusammenlebens, das sich dadurch bereichert, dass sich jede und jeder frei und als Einzigartige/r verwirklichen kann. Wenn wir Steine nach Bullen werfen, dann weil wir in den Autoritäten jeglicher Art die Mörder dieses Traumes sehen. Wenn wir Banken und Verwaltungsgebäude verwüsten, dann um bereits jetzt die Idee einer Welt ohne Geld und ohne Bürokratie zu bekräftigen. Es sind nicht die Trümmer, die wir suchen, sondern die Wege, die durch sie hindurchführen. In Momenten der Revolte tritt die Möglichkeit ans Licht, die Normalität, die Unterwerfung und die Akzeptierung des Alltags zu durchbrechen, um Fragen zu stellen und mit Antworten zu experimentieren, die sich der Politik entziehen.
    Nun, da man sich Raum geöffnet hat, was kann man damit tun ? Wie sich dem Staat entgegenstellen ? Wie den Bruch mit der Normalität ausbreiten und andauern lassen ? Wie gefährlich werden ? Gewiss nicht indem man sich eine Nische für Alternativkultur oder -ökonomie schafft, die schliesslich nur nach einer Existenzberechtigung sucht. Der Staat wird ohne generalisierten Aufstand der Ausgebeuteten nicht verschwinden, genausowenig wie die Reichen und Mächtigen widerstandslos ihre Privilegien aufgeben werden. Die Rebellion kann sich auf unterschiedlichste Arten ausdrücken, doch von dem Momentan, wo mit der kompromisslosen Idee, jegliche Form von Herrschaft zurückzuweisen, weder Forderungen gestellt, noch Verhandlungspartner akzeptiert werden, von diesem Moment an mag etwas beginnen, dass wieder an uns selbst liegt…

    Diese gewaltige Maschinerie, die uns jegliche Freiheit raubt, um sie dann in der verkehrten Welt der Waren wieder feilzubieten, uns in Knästen, Psychiatrien und Ausschaffungszentren einsperrt, um alle an das Strafgesetzbuch zu ketten, uns kontrolliert und erniedrigt, uns täglich in die Schule oder zur Arbeit zwingt, für die Zwecke einer Gesellschaftsordnung, die gewiss nicht die unsrige ist ; diese Maschinerie wird an konkreten Orten von reellen Personen erbaut, betrieben, repariert und beschützt. Es ist nicht nötig mit 500 Leuten zu sein, um anzugreifen. Eine kleine Gruppe vertrauter Freunde reicht aus. Die Nacht steht auf unserer Seite…

    Nichts ist Vorbei !

    Für eine herrschaftsfreie Welt !


    sources :