1901
7 affiches :
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
- /B_tout>
[ texte ]
- texte :
Prolétaires, Socialistes, Anarchistes
Quand nous disions que les menées politiques devaient forcément profiter au régime social établi, nonobstant toutes les dénégations des chefs de la sociale démocratique, […] [criant ?] à l’infamie.
Quand nous disions que les socialistes de gouvernement seraient d’aussi affreux tyrans que nos maîtres actuels, ils protestèrent avec indignation.Peuple,
En Belgique, les députés socialistes fraternisent avec des massacreurs. Le 24 mai 1901, à la Chambre des députés, le socialiste Troclet, député jeune garde, s’est écrié avec l’approbation de ses collègues du Parti ouvrier :
Quand les socialistes seront en majorité, ils sauront payer convenablement les gendarmes.Ouvriers prolétaires,
L’histoire de la gendarmerie, c’est un martyrologe de la classe ouvrière. (Anseele).
Sur le calvaire de vos douleurs, que sont donc les gendarmes ? Vos bourreaux.
Dans les luttes pour votre salaire et votre émancipation, qui sont les domestiques du patronat ! Les gendarmes.
Qui trouvez-vous partout comme suppôts de l’autorité ? Les gendarmesHommes de liberté,
Le parti ouvrier vient d’échouer dans les bras de cette gendarmerie !
Le parlementarisme est donc bien pourrisseur !Peuple,
Laisserez-vous passer cette suprême injure sans crier votre indignation ?
Cette dernière infamie du socialisme politicien se fera-t-elle en ton nom ? Non ! Non ! Non !
Vous tous, ouvriers miséreux, prolétaires exploités, vous tous esclaves de la terre, de la mine, de l’atelier, vous tous socialistes sincères, anarchistes en révolte, tous enfin, de ce grand peuple en réveil, vous ferez entendre votre indignation et votre réprobation énergiques, et vous viendrez protester avec nous contre pareille infamie.Révoltés,
Les gendarmes font leur entrée au parti ouvrier, au moment où l’on exclut les anarchistes de leurs Maisons du Peuple.
Le parti ouvrier prend à l’égard de certains camarades propagandistes une attitude provocante que nous entendons flétrir.À bas les traîtres ! À bas le parlementarisme !
Vivie le Révolution sociale ! Vive l’anarchie !L’Union anarchiste de Bruxelles
Ville de Bruxelles
Mardi, 11 juin 1901, à 8 h du soir
Grand meeting
public et contradictoire
à L’Éden (ancienne Maison du Peuple) rue de Bavière
ordre du jour :
le socialisme en danger ; le P.O. contre la liberté ; Socialisme et anarchieOrateurs inscrits : Émile CHapelier, ex-forçat, Bruxelles ; Armand Binet, membre du P.O., Sprimont ; Jean de L’Ourthe, collaborateur à La Bataille, Namur ; Jean Hardi, collaborateur au journal De Noodkreet d’Anvers ; Dr Lucien Hénault, rédacteur au Réveil des travailleurs, membre du P.O., Liège ; Julius Mestag, du Comité révolutionnaire d’Anvers ; Georges Thonar, collaborateur à La Bataille, Bruxelles.
Entrée : 10 cent. pour couvrir les frais
MM. les députés et personnalités politiques dont les noms suivent, ont reçu de la part des organisateurs du meeting, une lettre les invitant à la contradiction, ou à justifier vis-à-vis du public leur attitude contre les anarchistes : Bertrand, abbé Daens, Defnet, Dewinne, Horlait, Hubin, Meymans, Vandervelde.
L’Union libertaire de Bruxelles.
Namur. — Imprimerie à vapeur Louis Roman, rue du Fer, 59.
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
- /B_tout>
[ texte ]
- texte :
Prolétaires, Socialistes, Anarchistes
Assistez tous à la
Grande conférence publique et contradictoire
Mardi 2 juillet, à 8 heures du soir
Salle de l’Éden (ancienne Maison du peuple) rue de Bavière, Bruxelles
Orateurs ; Jean Hardy & Julius Mestag
Sujets : La banqueroute du parlementarisme — L’inévitable révolution
Appel fait à la contradiction
Entrée : dix centimes pour couvrir les frais
Pour le groupe : Julius Mestag.
Namur. — Imp. Roman, rue de Fer, 59
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
- /B_tout>
[ texte ; papier de couleur ]
- texte :
Justice militaire
Aux « Cocos » de Madagascar (2e compagnie de corps des disciplinaires des Colonies)
Le Jugement sommaire d’Andjia. — Un Crime du lieutenant-colonel Liautey. — Tragique exécution des disciplinaires Jean et Brando.
Pendant la colonne de Maintirano, en septembre 1898, deux disciplinaires du poste de Vakariano, Jean et Brando, furent punis de quinze jours de prison sous le prétexte qu’ils avaient dérobé une bonbonne de vin. Le lendemain, à midi, ils partirent pour réclamer au commandant d’armes de Maintirano, et se dirigèrent sur Andjia, où ils arrivèrent douze heures après : ils aveint alors un jour d’absence illégale.
Brando, pour un motif que nous ignorons, resta à Andjia, Jean repris seul la route de Maintirano. Le lendemain, il rencontra un détachement commandé par le lieutenant-colonel Liautey, chef-d’état-major du général Gallieni. Le colonel l’arrêta et le ramena à Andjia où la troupe arriva le soir même. Toute la nuit, Jean, les membres ligotés, resta dehors, à côté de la cagna du colonel, et il entendait les gradés délibérer sur son sort ainsi que sur celui de Brando, car le sergent Bousquet, chef du détachement d’Andjai, avait remis au lieutenant-colonel un rapport sur l’absence illégale des deux disciplianires ; Jean sut ainsi qu’une cour martiale devait se réunir le matin pour les juger ; mais entouré de miliciens, il ne put avertir Brando de cette décision.
Le lendemain, quoique le jour ne fut pas encore levé, le lieutenant-colonel Liautey fit mettre une table devant sa cagna et, éclairé de deux photophores, tint une cour martiale où, en sa compagnie, siégèrent le commandant du cercle de Maintirano et quelques sous-officiers européens.
On appela Brando. Lorsque les deux disciplinaires furent devant lui, le lieutenant-colonel leur dit, sans aucun semblant de formalités, sans aucun interrogatoire préalable : « Vous êtes coupables d’abandon de poste en présence de l’ennemi… vous êtes condamnés à mort. » À cette brutale déclaration. Jean s’écria : « Mais, mon colonel, c’est une absence illégale que nous avons faite… c’est pour réclamer… on ne peut pas nous condamner à mort. » Ironiquement Liautey lui répondit : « À moins que je ne te nomme caporal… ? »
Cette sentence, prononcée contre des accusés sans défenseurs, édictée sans procédure, fut exécutée sans rémission, sans délais de pourvoi en cassation, ni de pourvoi en grâce ; effet d’un jugement sommaire, elle fut immédiatement suivie d’exécution.
Sous les balles d’un peloton composé de quelques gradés de la discipline, de miliciens et d’un adjudant qui avait siégé dans la cour martiale, à cinq minutes d’intervalle. Jean et Brando tombèrent — sans aucune faiblesse — pendant qu’une troupe de miliciens tenaient au bout de leurs fusils chargés les disciplinaires réunis à une centaine de mètres du lieu du supplice.
(Extrait de la Revue blanche du 1er janvier 1901)
Pour le groupe de propagande antimilitariste de Paris (GPAP) ;
le secrétaire responsable : G. Dubois-Desaulle[…]
Paru en janvier 1901 : https://bianco.ficedl.info/article1097.html
Voir aussi :
https://revolutionnairesangevins.wordpress.com/textes-divers/affiches/affiches-du-groupe-antimilitariste-de-paris/justice-militaire-collees-dans-la-nuit-du-24-au-25-fevrier-1901-publiee-en-janvier-par-le-g-a-a-p/AD49. 4M6/58. Rapport du 25/02/1901. Affiche publiée en janvier 1901 par le G.P.A.P. collée seulement un mois après à Angers.
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
- /B_tout>
[ texto ]
- texte :
La Huelga general
periódico libertario
•… Se publica el 5, 15 y 25 de cada mes …•
Colaboradores
Bonafulla - Claramunt (Teresa) - Domela Nieuwenhuis - Estévanes (Nicolé[…]) - Grave - Gustavo (Soledad) - Kropotkine - Lorenzo - Malatesta - Malato - Paraf-Javal - Reclus - Salvoches - Tarrida - UralesPrimer número el 15 de noviembre
Precio 10 centimos
[impr. …]
In Alfred Fromentin, La Vérité sur l’œuvre de Francisco Ferrer (Paris : groupe d’études scientifiques,1909)
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
- /B_tout>
[ texte ]
- texte :
Mort aux voleurs !
Les gouvernements républicains viennent une fois de plus de démontrer par le fait ce que nous affirmons depuis dix ans, c’est-à-dire que : la société bourgeoise étant basée sur l’exploitation des ouvriers, en un mot, sur le vol légalisé, ceux qui vivent sans travailler utilement et qui gouvernent les producteurs sont les vrais voleurs.
Le Panama n’a étonné sérieusement que les gogos, les imbéciles, les bons électeurs, les braves Français de la France !
Tous les hommes sincères qui se sont donné la peine de rechercher en dehors de la politique les causes des scandales, spoliations, crimes et misères de notre belle République, ont compris que le mal résidait dans le principe même d’Autorité, qui rend les hommes méchants.
Assez longtemps le Peuple est resté courbé sous l’ignorance et la misère ; aujourd’hui, il se réveille, et il est grand temps.
Déjà de hardis pionniers, sortis de son sein ont sonné le tocsin rue de Clichy, rue des Bons-Enfants, en Irlande et jusqu’à la Préfecture de police.
Ces fiers révoltés disent aux filles publiques :
« C’est la dégradation parée des riches qui fait votre dégradation sordide. Il n’y a des riches que parce qu’il y a une autorité qui protège leurs richesses. Au riche qui t’ouvre ses bras, plonge un couteau dans le cœur ! »Ces Ravachols crient au soldat :
« Jetez bas l’uniforme dégradant, tirez sur ceux qui vous envoient tuer de pauvres diables Tonkinois, Dahoméens ou Allemands. Brûlez ces casernes qui produisent des êtres assez vifs et lâches pour trouer avec leurs Lebel des poitrines blanches de jeunes filles de 18 ans comme Maria Blondeau à Fourmies ! »Ce sont ces Anarchistes qui crient à la foule qui ricane au passage d’un vagabond enchaîné :
« Ce n’est pas ce va-nu-pieds qui est coupable, et c’est aux gendarmes qu’il faut que vous jetiez votre mépris et de la boue ; car ils sont les chiens de garde de la propriété. Délivre ce malheureux et écharpe ces policiers ! »Ce sont encore les Anarchistes qui disent aux [rôdeurs ?] des Halles, aux libérés de Mazas, de la Roquette et des [b...] :
« Le pire de vous vaut encore mieux que le [meilleur ?] de vos juges, que le plus intègre des Panamistes, ce n’est pas vous les voleurs ; vous n’êtes que les victimes des propriétaires, des bourgeois, des députés, des sénateurs, des candidats, tous voleurs, ceux la !
« Vengez-vous donc, et retournant contre eux la sinistre devise :Mort aux voleurs !
attaquez les sans relâche et, par tous les moyens, depuis le poignard dans l’ombre, jusqu’à la dynamite en plein jour. — Vous êtes les récidivistes, les maîtres du [moment … ?]. Unissez-vous par dessus les frontières (la Patrie est une blagues). Vous êtres trois millions de repris de justice dans la force de l’âge, en France, et seize millions dans les autres pays d’Europe.
« Révoltez-vous ! Formez l’armée qui lavera la [… ?] dans le sang et la purifieras par le feu. — Vous ferez œuvre juste et belle.
« C’est pour qu’il n’y ait plus de gouvernement, plus de prisons, plus de repris de justice, plus de rois, plus de présidents, plus de bourreaux, plus d’assassins, plus de coupables. Vous serez des vengeurs et des purificateurs. Et ne craignez pas de paraître trop cruels ; vous avez [su … ?] venger les crimes de tous les siècles d’oppression. Vous avez deux sortes de destruction à accomplir : en vous, les destructions morales (les préjugés de propriété, famille, autorité, patrie) ; autour de vous, les destructions matérielles. C’est par là que vous obtiendrez la liberté et le bonheur, l’harmonie et l’Anarchie ! »Mort aux voleurs !
Vive l’anarchie
(L’Autonomie individuelle)
Peut-être l’affiche des Archives nationales (A.N., F/7/12518) visible à :
https://militants-anarchistes.info/IMG/jpg/mort_aux_voleurs.jpgHistoire de la série « Mort aux voleurs ! » : Manfredonia, Gaetano. « Mort aux voleurs », Le Monde libertaire n° 429 (28 janvier 1982).
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
[ images d’Épinal sur les attentats anarchistes ] signé G. Angeli
- texte :
Pellerin & Cie imp.-édit. — Imagerie d’Épinal, n° 4031
Une bombe anarchiste
M. Réaux-Beurnouard, vieux bourgeois riche, en train de dormir dans un compartiment de 1re classe, ne s’aperçut pas qu’un anarchiste déposait une bombe dans sa sacoche.
L’homme une fois son coup fait, se sauva par la portière avec une vitesse de 80 kilomètres à l’heure.
À la station suivante, un autre anarchiste pénétra, lui aussi, dans le compartiment de M. Réaux-Beurnouard. Il ne mit pas de bombe dans la sacoche de ce dernier et se contenta de la voler.
Puis il s’esquiva aussi rapidement que son prédécesseur. Mais M. Réaux-Beurnouard, se réveillant au même instant, cria au voleur !
On se mit à sa poursuite.Presqu’aussitôt la bombe éclatait et l’anarchiste fut mis en miettes. M. Réaux-Beurnouard rentra en possession des débris de sa sacoche, mais fut condamné à 20,000 francs d’amende pour port illicite d’engins explosifs.
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
- /B_tout>
AD59 - M 154/99
- texte :
[…]
grève générale
[…]
anarchistes de Roubaix et environs
Citée dans Merchiers, Hervé. Anarcho-syndicalisme et syndicalisme révolutionnaire dans le département du Nord, 1892-1914. Mémoire de maitrise, 1979. Histoire contemporaine. Université de Lille 3, page 62-63.
[Grand meeting public et contradictoire : le socialisme en danger ; le P.O. contre la liberté ; Socialisme et anarchie]
[Grand meeting public et contradictoire : le socialisme en danger ; le P.O. contre la liberté ; Socialisme et anarchie]. — Bruxelles = Brussels Bruxelles : Union libertaire (Bruxelles : ca 1900-1902), (Roman (impr. Louis : Namur)). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Grande conférence publique et contradictoire : la banqueroute du parlementarisme ; l’inévitable révolution]
[Grande conférence publique et contradictoire : la banqueroute du parlementarisme ; l’inévitable révolution]. — Bruxelles = Brussels Bruxelles : [s.n.], (Roman (impr. Louis : Namur)). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Justice militaire]
[Justice militaire]. — [S.l.] : Ligue antimilitariste (Groupe de propagande antimilitariste & groupe de propagande de la), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
![]() 1900 |
[La Huelga general]
[La Huelga general]. — Barcelona Barcelone : La Huelga (1901-1903), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 54 × 88 cm.
sources :
[Mort aux voleurs !]
[Mort aux voleurs !]. — Paris : [s.n.], [ & post]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
![]() 1882 |
![]() [ 1888 ?] |
[Une bombe anarchiste]
[Une bombe anarchiste] / G. Angeli. — Épinal : [s.n.], . — 1 affiche (lithogr. ), coul. (quatre ou plus ) ; 19 × 29 cm.
sources :
[…grève générale…]
[…grève générale…]. — Roubaix : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :