L’Ourthe, Jean de (1867-19..)

(1867-19..) pseud. de Henri Moray

https://maitron.fr/?article156116

in Dictionnaire des militants anarchistes : MORAY, Henri, Joseph Jean de l’Ourthe
Né le 24 mars 1867 à Spa (Belgique) - Ferronnier, plâtrier puis colporteur de journaux - Charleville (Ardennes) - Belgique

Henri Moray fut un militant socialiste puis anarchiste dans les Ardennes et en Belgique. Le 8 janvier 1888, il fut nommé secrétaire de la commission de propagande de la Fédération socialiste des Ardennes. La même année il participa à Sedan (Ardennes) à la rédaction du journal La Révolution de Baircry, qu’il diffusait depuis chez lui, 36 rue Bourbon. Il collaborait également au Coup de feu. Il adhéra au groupe anarchiste Les Sans-Patrie fondé à Charleville le 18 octobre 1891 à l’nitiative (...)

Au moins 4 ouvrages recensés dans le Catalogue général des éditions et collections anarchistes francophones.
Au moins 6 revues francophones parues sous ce nom (voir sur le site Bianco).

 

Affichage par année

1 affiche :

 

    [Grand meeting public et contradictoire : le socialisme en danger ; le P.O. contre la liberté ; Socialisme et anarchie]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Grand meeting public et contradictoire : le socialisme en danger ; le P.O. contre la liberté ; Socialisme et anarchie]. — Bruxelles = Brussels Bruxelles : Union libertaire (Bruxelles : ca 1900-1902), (Roman (impr. Louis : Namur)). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : Belgique
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : parlementarisme et antiparlementarisme  ; polémique, controverse  ; police  ; répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Bataille (Namur : 1895-1902), La  ; Chapelier, Émile (1870-1933)  ; Hardy, Jean  ; Hénault, Lucien (1870-1914)  ; L’Ourthe, Jean de (1867-19..)  ; Mestag, Julius (1874-....)  ; Thonar, Georges (1876-1919)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Prolétaires, Socialistes, Anarchistes

    Quand nous disions que les menées politiques devaient forcément profiter au régime social établi, nonobstant toutes les dénégations des chefs de la sociale démocratique, […] [criant ?] à l’infamie.
    Quand nous disions que les socialistes de gouvernement seraient d’aussi affreux tyrans que nos maîtres actuels, ils protestèrent avec indignation.

    Peuple,
    En Belgique, les députés socialistes fraternisent avec des massacreurs. Le 24 mai 1901, à la Chambre des députés, le socialiste Troclet, député jeune garde, s’est écrié avec l’approbation de ses collègues du Parti ouvrier :
    Quand les socialistes seront en majorité, ils sauront payer convenablement les gendarmes.

    Ouvriers prolétaires,
    L’histoire de la gendarmerie, c’est un martyrologe de la classe ouvrière. (Anseele).
    Sur le calvaire de vos douleurs, que sont donc les gendarmes ? Vos bourreaux.
    Dans les luttes pour votre salaire et votre émancipation, qui sont les domestiques du patronat ! Les gendarmes.
    Qui trouvez-vous partout comme suppôts de l’autorité ? Les gendarmes

    Hommes de liberté,
    Le parti ouvrier vient d’échouer dans les bras de cette gendarmerie !
    Le parlementarisme est donc bien pourrisseur !

    Peuple,
    Laisserez-vous passer cette suprême injure sans crier votre indignation ?
    Cette dernière infamie du socialisme politicien se fera-t-elle en ton nom ? Non ! Non ! Non !
    Vous tous, ouvriers miséreux, prolétaires exploités, vous tous esclaves de la terre, de la mine, de l’atelier, vous tous socialistes sincères, anarchistes en révolte, tous enfin, de ce grand peuple en réveil, vous ferez entendre votre indignation et votre réprobation énergiques, et vous viendrez protester avec nous contre pareille infamie.

    Révoltés,
    Les gendarmes font leur entrée au parti ouvrier, au moment où l’on exclut les anarchistes de leurs Maisons du Peuple.
    Le parti ouvrier prend à l’égard de certains camarades propagandistes une attitude provocante que nous entendons flétrir.

    À bas les traîtres ! À bas le parlementarisme !
    Vivie le Révolution sociale ! Vive l’anarchie !

    L’Union anarchiste de Bruxelles


    Ville de Bruxelles

    Mardi, 11 juin 1901, à 8 h du soir

    Grand meeting

    public et contradictoire

    à L’Éden (ancienne Maison du Peuple) rue de Bavière
    ordre du jour :
    le socialisme en danger ; le P.O. contre la liberté ; Socialisme et anarchie

    Orateurs inscrits : Émile CHapelier, ex-forçat, Bruxelles ; Armand Binet, membre du P.O., Sprimont ; Jean de L’Ourthe, collaborateur à La Bataille, Namur ; Jean Hardi, collaborateur au journal De Noodkreet d’Anvers ; Dr Lucien Hénault, rédacteur au Réveil des travailleurs, membre du P.O., Liège ; Julius Mestag, du Comité révolutionnaire d’Anvers ; Georges Thonar, collaborateur à La Bataille, Bruxelles.

    Entrée : 10 cent. pour couvrir les frais

    MM. les députés et personnalités politiques dont les noms suivent, ont reçu de la part des organisateurs du meeting, une lettre les invitant à la contradiction, ou à justifier vis-à-vis du public leur attitude contre les anarchistes : Bertrand, abbé Daens, Defnet, Dewinne, Horlait, Hubin, Meymans, Vandervelde.

    L’Union libertaire de Bruxelles.

    Namur. — Imprimerie à vapeur Louis Roman, rue du Fer, 59.


    sources :