féminisme

 

 

Affichage par année

155 affiches :

 

    [La candidature de Louise Michel]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    La candidature de Louise Michel]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : papier de couleur ) ; 62 × 43 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : IISG (Amsterdam)
    • Liste des thèmes  : critique de l’anarchisme  ; délégation de pouvoir (élections)  ; féminisme  ; littérature : satires
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Michel, Louise (1830-1905)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Prix 10 centimes — Prix 10 centimes

    La candidature de Louise Michel

    Programme

    Citoyens et citoyennes,

    Voici venir les élections.

    J’aime à supposer que cette fois les électeurs en ont assez et qu’ils ne vont pas se faire rouler suivant la déplorable habitude contractée par eux depuis que le suffrage universel fait semblant d’exister.

    Je dis : « Fait semblant d’exister » et je maintiens ce mot, car en réalité, le suffrage universel n’existe pas.

    Est-il logique, en effet, que dans notre pays la partie mâle de la population ait seule le droit de voter, tandis que la partie féminine doit se contenter de raccommoder les chaussettes de ses conjoints et les fonds de culottes de ses moutards ?…

    Est-il juste que des avortons sans finesse, sans cœur au ventre et sans aucune des connaissances sérieuses du cœur humain que nous possédons à un si haut degré, nous autres femmes, aient seuls le droit de confectionner des lois ineptes ou infâmes dont le plus souvent notre sexe enchanteur est la première victime.

    Non, mille fois non… cela n’est pas logique !…

    Re-non, re-mille fois re-non, cela n’est pas juste !!…

    Et le moment est venu où tout cela doit changer.

    C’est pourquoi, citoyens et citoyennes, militaires et bonnes d’enfants, je me suis décidée à poser ma candidature à la députation… et mon poing sur la figure au premier qui me blaguera.

    Bavarde comme le premier avocat venu ;

    Tapant du poing sur la tribune comme n’importe quel Gambetta ;

    Ni plus ni moins maboule qu’un Gavarnie ou qu’un Lorgeril ;

    J’ai toutes les qualités requises pour remplacer à moi toute seule au moins 340 des fameux 363 qui ont fait si peu de besogne en sept ans de temps.

    De plus, habituée que j’ai été à Nouméa à ne boire que de l’eau pas sucrée, mes électeurs pourront être assurés que je ne négligerai pas mon mandat législatif pour aller licher des verres de Néré à la buvette de l’Assemblée pendant qu’on discutera une loi sur le divorce ou l’abolition du concordat…

    Électeurs !

    Je vous parlais tout à l’heure de ce gros repu qu’on appelle Gambetta.

    Eh bien, nommez-moi à sa place, et je ne vous dis que ça.

    Je ne m’engraisserai pas comme il l’a fait, à seule fin de pouvoir cacher entièrement mon « programme de Belleville » en m’asseyant dessus plus tard.

    D’abord des programmes, il n’en faut plus ; ça sent la comédie ; et puis nous savons tous ce qu’en vaut l’aune. Ce que je réclamerai même tout d’abord, c’est le rétablissement du mandat impératif, grâce auquel les électeurs ont au moins le moyen de casser aux gages ceux de leurs employés — car les députés sont les employés du peuple, ne l’oublions pas, — qui voteraient la suppression des urinoirs publics alors qu’on les aurait élus pour réclamer la création supplémentaire de latrines pour dames.

    Pour en revenir à Gambetta, à cet homme qui prenait tant de ventre pendant que moi, je perdais ma gorge de jeune fille, je crois que le moment est opportun de le reléguer à jamais dans le magasin des accessoires avec tous les opportunistes ses amis, et de remplacer tout ce monde-là par des socialistes neufs et garantis bon teint… pendant au moins quatre ans.

    Et surtout, puisque les hommes ont montré leur impuissance absolue, de nommer des femmes à leur place, beaucoup de femmes, rien que des femmes !…

    Les femmes, il n’y a que ça !…

    Nous seules, citoyens pouvons faire votre bonheur.

    Nous seules sommes assez fortes pour vous octroyer toutes les libertés qu’il vous plaira.

    Ainsi, tenez, moi qui vous parle, une fois élue, voici les différents projets de lois que je sortirai de mon sac à ouvrage et que je ficherai sur la tribune de l’Assemblée au moyen de fortes épingles.

    1° Suppression du sénat, composé d’un tas de vieux ramollis incapables de rien créer et bons tout à plus à baver sur leurs pupitres pour y faire pousser des champignons ;
    2° Suppression de la Présidence de la République, et le Président remplacé par un timbre à signature de trois francs soixante quinze centimes une fois payé ;
    3° Abolition des armées permanentes, et les soldats employés à la culture des pommes de terre ou à pomper l’eau des rivières pour le cas où,comme cette année, la sécheresse deviendrait inquiétante pour les populations ; — comme conséquence, suppression des ministres de la guerre et de la marine.
    4° Abolition du capital et obligation pour tous les hommes de travailler de douze à quarante ans d’une façon quelconque ; versement des salaires dans les caisses de l’État, qui serait tenu de nourrir, loger, habiller et fournir de l’argent de poche à tout homme ou femme ayant atteint l’âge de la retraite ;
    5° Plus de patrons ni d’employés, rien que des égaux devant la loi, et même derrière ou à côté ;
    6° Suppression de la Magistrature et du Clergé, composés d’un tas de blagueurs qui passent leur temps à se f…icher de leurs concitoyens ;
    7° Le droit pour tout citoyen d’entrer gratuitement dans les tramways et dans les établissements tarifés à quinze centimes jusqu’à ce jour ;
    8° Suppression du Mariage et l’union libre reconnue comme seule légale. Conséquence : suppression des belles-mères ;
    9° Le droit pour tout le monde de sortir en caleçon de bain pendant les grandes chaleurs, l’obligation de se vêtir poussant à la dépense le pauvre prolétaire ; d’ailleurs, au moyen de ce système, les mœurs ne pourraient que s’améliorer, et l’on ne verrait plus des crevés idiots et pornographes suivre pendant trois heures une femme qui montre la moitié d’un mollet, ou une autre dont le costume recherché n’a d’autre but que d’exciter les passants à désirer la voir avec ledit costume… déposé sur une chaise, à côté ;
    10° La permission pour tout le monde d’écrire indifféremment « arico » ou « haricaud », sans s’exposer à se faire moquer de soi par ceux qui écrivent « haricot » sans trop savoir pourquoi ;
    11° Le meurtre d’un roi, d’un prince du sang ou d’un prince héritier quelconque considéré comme un droit sacré et comme un acte de justice ;
    12° Les députés payés à raison de douze sous l’heure de travail tout comme le premier galochier venu ; de cette façon, nos représentants feraient peut-être plus d’ouvrage et gagneraient au moins leur salaire ;
    13° Les Œuvres d’Émile Zola répandues dans les écoles en remplacement des œuvres classiques devenues par trop rococo ;
    14° Enfin, le droit pour la femme de porter la culotte et aussi celui de la poser quand le besoin s’en ferait sentir, droit dont, héla ! elle n’est que trop privée bien souvent.

    Voilà, mes chers concitoyens, mes principales réformes économiques et les différentes questions sociales que je me réserve de résoudre dès le lendemain du jour où vous m’aurez donné vos suffrages.

    Car vous me les donnerez. Vous le devez :

    D’abord par patriotisme ;

    Ensuite parce que je suis femme et qu’avec les dames, il faut toujours être garant ;

    Enfin, parce que, je le répète, moi seule ai assez d’énergie pour mener à bien toutes ces choses.

    Un dernier mot, et j’ai fini.

    Vous le savez, je suis demoiselle encore, je ne suis pas jolie, jolie, mais j’ai du nerf, et pour une femme, le nerf, c’est tout.

    Eh bien, de même que les vierges mystiques ne veulent d’autres époux que le Christ, je m’engage à devenir l’épouse de l’arrondissement qui me donnera le plus de voix !!!!

    Qu’on se le dise !!…

    Et maintenant,

    Électeurs, aux urnes !!!

    Et surtout pas d’abstentions, car il y va du bonheur de la France !

    Vive la sociale !!!…

    Voilà mon cri de ralliement.

    Signé : Louise Michel

    Pour copie qu’on forme : sa secrétaire particulière, Maltena Domigina

    Vente en gros : 5, rue du Croissant.

    Saint-Germain. — Imprimerie D. Hardin. — Ne peut être affiché


    sources :

    Affiche parodique et écrite par un homme ?


    [s.d.]
    Affiche liée



    [Emancipiamo la donna !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Emancipiamo la donna !]. — Roma Rome : l’ Alleanza libertaria (1908-191), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 54 × 38 cm.

    • Affiches par pays  : Italie
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : féminisme  ; femmes  ; libre-pensée
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Ciaffarri, Giuseppe
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    testo

    texte :

    L’Alleanza libertaria

    Emancipiamo la donna !

    Abbattere la superstizione religiosa, spogliare dalle consunte forme tradizionali il pensiero umano con un’educazione che sviluppi l’individualità e la coscienza intima in modo che ogni essere agisca secondo il proprio volere e trovi de sè la via da percorrere, l’ideale al quale dedicarsi, la fede che risponda alle sue interiori convinzioni, questo è lo scopo a cui mira il libero pensiero. Combattere le vecchie idee di schiavitù e di asservimento, elevare la personalità femminile, aprire alla donna tutte le vie civili, e sociali in modo che essa non conduca più la vita parassitaria che le è imposta, ma possa scegliere liberamente tra tutte le attività umane la più adatta alla sua felicità epperciò la più utile agli altri, e possa la donna portare anch’essa in tutti i rami della via famigliare e civile il suo sano criterio, è compito di coloro che pensano a migliorare le condizioni morali dell’elemento femminile.

    Stretti rapporti esistono dunque tra questi due ideali basati sullo stesso principio : giustizia e dignità umana.

    Non è giusto che l’uomo porti il fardello degli errori, delle necessità del passato, e costringa la gioventù ad immobilizzarsi per timore di deviare da una via tracciata, non è giusto che la donna nuova stia ignobilmente sotto il peso di tradizioni ataviche ; non è dignitoso per tutti gli esseri umani di venir considerati come eterni minorenni a cui s’impone di ubbidire e tacere, di accettare senza discussione le idee, e supratutto di accogliere ciecamente sotte pretesto della fede, tutto un sistema d’idee non pensate, non sentite, spesso mandate a memoria meccanicamente, come le poesie dei bambini.

    Giustizia e dignità umana sono i moventi del libero pensiero che mira una altra rivendicazione : quella della personalità cosciente. Contro l’individualità cosciente di è levato sempre un formidabile nemico attraverso i secoli : il dogma religioso.

    Il dogma religioso (assai diverso dal sentimento religioso) è partito da un concetto assolutamente errano, volendo unificare il pensiero umano che è così vario e plasmare tutti gli esseri così diversi e molteplici ad un solo credo — ciò che è contro la natura che dà ad ogni essere un diverso organismo, con diverse attitudini, potenzialità e disposizioni. Il dogma religioso, come ha cercato di schiacciare la voce solitaria ed interna che si leva ribelle dal fondo d’ogni anima umana, ha cercato di annientare la donna decretandone l’inferiorità psichica.

    Tra le religioni europee, la cattolica è quella che più delle altre ha esercito questa malefica opera demolitrice dell’individualità.

    Ha torturato i ribelli, combattuto gli scienziati, perseguitato i dissidenti ed ha tenuta schiava la donna con paure, teorie, precetti mistici e la più oscura ignoranza. Ma se il libero pensiero è germogliato più sacro dal sangue dei martiri ribelli, la donna è stata oppressa e depressa dall’educazione clericale ed ha subite conseguenze gravissime e deplorevoli dalle quali, a stento e col tempo, potrà solo liberarsi.

    Poichè spesso avviene che la morale sociale è la morale religiosa, e ciò è anche più vero rispetto all’educazione della donna : il cattolicismo le ordinava di obbedire e di tacere, di servire l’uomo e di chiudersi fra le mura domestiche e le leggi conseguentemente la esclusero da ogni diritto, la condannarono ad una perenne tutela, ne vollero disconoscere la capacità, il buon senso e la più limitata intelligenza. Cristo aveva innalzato la dignità femminile parlando d’uguaglianza delle anime senza tener conto del sesso, ma la chiesa cattolica, i santi padri ed i grandi teologi la cercarono di annientare, perchè compresero la grandissima importanza di avere la donna con sè, e per asservirla le tolsero l’idea di quell’emancipazione, che sancirebbe una grande verità religiosa in base a tutte le altre unità del genere umano e associerebbe alla ricerca del vero e del progresso comune una somma di facoltà e di forze isterilite in oggi, da quella inferiorità che dimezza l’anima. E la chiesa cattolica non ha dimezzata, ma uccisa la cosciente femminile sotto il peso d’una rassegnazione pue ile e d’un servilismo avvilente.

    Se il Libero Pensiero si è mantenuto, anzi diffuso maggiormente attraverso i periodi di persecuzione, non atterrà però il finale trionfo se prima non avrà cercato d’avere con sè la donna, che informa l’anima umana, che getta i primi semi di luce nel cuore del fanciullo, che dà il carattere alla famiglia ; ed è proprio e solo la famiglia che può più delle scuole e della società formare la coscienza individuale.

    La scuola compie l’opera materna e deve essere necessariamente laica e diretta ad un concetto morale assai diverso da quello al quale si è fino ad oggi ispirata, e specialmente le scuole femminili devono essere riformate e si dovrebbe assolutamente impedire agli istituii religiosi d’impartire l’educazione. Come possono preparare alla vita esseri che ad essa hanno rinunciato e che la guardano da un punto di vista così lontano dalla realtà, dalla pratica e dalla morale umana ?

    Il Libero Pensiero deve volere non solamente la scuola laica ma la riforma nell’educazione attuale, il divieto di impartirla a chi non ha e non può averne l’esperienza necessaria ; deve volere che tutti gli sforzi siano diretti a sviluppare la coscienza individuale sanza distinzione di sesso.

    Il Libero Pensiero che non fa mai distinzione di sesso, è una rivolta dell’anima moderna contro le antiche forme della morale religiosa, che ancora mascherate, dominano la morale umana ; è un raggio del gran sole della libertà che vuole illuminare le grandi tenebre della notte medioevale non ancore, non mai superata.

    Rivolta calma et cosciente, che porti ad un’intima rivoluzione d’idee ; poichè noi non possiamo accettare ibridi connubî, connubî che la chiesa per solo opportunismo caldeggia, tra ideali moderni e vecchie consuetudini. Noi non possiamo accettare le nuove parole del progresso senza che ad esse risponda la sostanza, noi siamo assetati di sincerità dopo tanta ipocrisia, noi vogliamo liberarci da questa « menzogna di religione, sorgente perenne di corruttela e di immoralità, insegnamento di menzogna alle moltitudini » per arrivare (se vogliamo avere una religione) a quella che « costringe gli uomini a tradurre in fatto il pensiero, ad armonizzare la vita pratica col concetto morale ».

    Il Libero Pensiero non può e non deve fermarsi solo alle teorie ma scendere nel campo della vita pratica ed accogliere tutte le manifestazioni civili dell’anima umana e tra queste ; l’emancipazione della donna : e combattere per essa.

    Ma l’emancipazione della donna non si potrà fare senza demolire il dogma religioso che consiglia alla donna la rassegnazione, la passività ; agire invece bisogna, ribellarsi alla schiavitù e al dominio del maschio, estirpare la convinzione che la donna non abbia una vita a sè ; ma che quanto l’uomo essa ha un fine individuale un cervello proprio, una missione particolare e perciò anche il diritto alla stessa libertà d’agire e di pensare. E questa libertà, che i liberi pensatori propugnano sia data a tutti indistintamente, e più a quella parte dell’umanità che pure lavorando e soffrendo non solo contribuisce al progresso ed all’equilibrio della società, ma che avendo una particolare missione creatrice ed educatrice, ha nella mani le sorti dell’umanità stessa.

    Il trionfo del Libero pensiero non potrà avverarsi senza la redenzione della coscienza della donna, e l’uno e l’altro di questi ideali si possono e si debbono accompagnare e sorreggere nell’aspro cammino da percorrere.

    Il progresso dell’una idea segna la vittoria dell’altra, e nessuna forma dogmatica può riconciliarsi colla sincera convinzione del libero pensiero, che sdegna ogni restrizione dogmatica e si lancia all’avvenire per la conquista d’una giustizia e felicità terrena, in nome di una fede che ha le sue radici non nella potenza divina ma nella logica es esperienza razionale, non nella rassegnazione e nell’ignava ma nella ribellione e nella vita attiva ; ha le sue radici non in un mondo ignoto, lontano ed incompreso, ma nel cuore stesso dell’uomo che porta in sè il proprio destino lieto o triste, fede umana in una grandezza morale verso la quale l’umanità cammina.

    La donna non conquisterà quindi la uguaglianza di libertà, di diritti e di morale se non dopo aver abbattuti i dogmi delle religioni che hanno ispirato i dogmi convenzionali e morali, che oggi sanciscono la sua inferiorità, la sua schiavitù.

    ***

    L’ora della rassegnazione e delle sommissione predicata da tutte le chiese è oramai oltrepassata. Abbiate dunque il coraggio di affermare questa vostra nuova fiera personalità d’individui coscienti.

    Unitevi in una più grande e forte lega emancipatrice, voi che sentite tutta la bellezza della lotta femminile integrata nella lotta contro tutti i dogmatismi ; in una più grande et forte lega che senza titubanze, con azione libera, ferma ed energica muova alla conquista dei vostri diritti.

    Venite a noi, o libere pensatrici con solidarietà d’indirizzo, di tendenze e di aspirazioni, formate il drappello d’avanguardia che scuota la generale apatia e l’incertezza del presente movimento che aspira alla vostra redenzione.

    Nel nome del Libero Pensiero - formate la nuova falange sacra alle conquiste dell’Avvenire.

    I gruppi femminili aderenti all’Assoc. Giordano Bruno

    Roma, giugno 1911.

    Dalla sede sociale di Porta Angelica 25
    di fronte al Vaticano.

    Giuseppe Ciaffarri, gerente responsabile

    Tip. « Iride »Via Muzio Clementi, 70 a


    sources :

    Pubblicato nell’Alleanza libertaria : contro ogni forma di sfruttamento e di autorità, Roma, n. 125 (29 giugno 1911), p. 4.



    [Massen Versammlung, Emma Goldman]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Massen Versammlung, Emma Goldman]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : féminisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Goldman, Emma (1869-1940)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Massen Versammlung

    Emma Goldman die bekannte Arbeiter Agitatorin aus Amerika spricht Samstag den 12 19 Mai um 8 Uhr Abends
    im Salon de l’Harmonie
    94, rue d’Angoulême, 94

    Thema :

    Befreiung der Frau

    Entrée 30 centimes


    traduction :

    Traduction de la police :

    Convocation des masses

    Emma Goldmann, l’agitateur ouvrière américaine bien connue, prendra la parole le samedi 19 mai à 8 heures du soir dans le salon de l’harmonie, 94 rue d’Angoulême.

    Ordre du jour : L’émancipation de la femme.

    Entrée 30 centimes.


    sources :

    Repéré aux Archives de la Préfecture de Police (Paris) dans le dossier sur Emma Goldman.







    [Non aux fleurs empoisonnées]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Non aux fleurs empoisonnées]. — Nancy : [s.n.], [ & post]. — 1 affiche (sérigr. ) : n. et b. ; 44 × 32 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : FACL (Fonds d’archives communistes libertaires)
    • Liste des thèmes  : féminisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    dessins en deux passages (homme amoureux d’une fleur au centre en cœur et aux pétales parlants listant les qualités qu’il demande à une femme ; visage de femme avec texte en phylactère)

    texte :

    pureté - séduction - Pénélope - dodo - charme - marmots - muse - mari - ménage

    Non aux fleurs empoisonnées

    Mouvement de Libération de la Femme


    sources :

    Édité à Nancy ?









    [Le nº 2 de La Guerre sociale est paru]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Le nº 2 de La Guerre sociale est paru]. — Paris : La (1977-1985) Guerre sociale, [ ?] (EP [Éditions Polyglottes]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 42 × 27 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : État et étatisme  ; féminisme  ; presse  ; révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : États-Unis
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    photo (pillage dans un quartier de New York, lors de la grande panne d’électricité de juillet 1977 ?)

    texte :

    Le nº 2 de La Guerre sociale est paru

    L’importance de ce qui s’est fait [les 13 et 14 juillet 77 à New York] est autant dans le pillage lui-même, sa négation des rapports marchands, que dans la volonté et la capacité qu’il a révélées, qui seront ultérieurement capables de se transformer en projet positif. Le communisme commence par vider les magasins, mais son problème est de les remplir autrement.
    p. 71

    Au centre de la contre-révolution, il n’y a pas la défense des intérêts corporatifs de la bourgeoisie, mais la défense de la condition prolétarienne. Et c’est tout naturellement que les organisations contre-révolutionnaires efficaces se montrent plus ouvriéristes les unes que les autres.
    p. 66

    L’Etat surgit quand l’activité des hommes pose un problème, parce qu’elle n’est plus unifiée. Le problème du pouvoir apparaît quand les hommes perdent le pouvoir de se transformer eux-mêmes ainsi que leur environnement, et sont contraints d’agir dans un autre but que le contenu de leur activité. L’État est l’organisation rendue indispensable par le travail aliéné.
    p. 30

    Le féminisme est une manifestation du quotidiennisme. Mais il ne suffit pas de le définir comme révolte partielle et de lui recommander de devenir total, en abandonnant le point de vue particulier de la femme — suivant le même principe qui oppose à l’erreur de l’autogestion la vérité de l’auto-gestion généralisée. Ce qui doit être mis à jour, c’est son contenu et l’inversion qu’il suppose sur les vraies solutions.
    p. 1

    [cadre noir :] Disponible :

    « E.P. », 232, rue de Charenton, 75012 Paris


    sources :

    Affichette de vente.






    [Misère du féminisme]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Misère du féminisme]. — Paris : La (1977-1985) Guerre sociale, [ca ] (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : bleu , papier blanc ) ; 60 × 40 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : féminisme  ; sexisme et homophobie
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte dans un cadre bicolore (bleu, blanc, bleu)

    texte :

    Misère du féminisme

    Le rapport le plus naturel de la femme à la femme, c’est le rapport de la femme à l’homme.
    Jenny von Westphalen.

    En opposant à la barbarie sordide du viol la barbarie froide et civilisée de la justice et de la prison, les féministes ne font que dévoiler leur collusion avec l’Etat et la société qu’elles prétendent dénoncer.

    Quant aux avocats, journalistes, politiciens — qui vivent et se nourrissent de l’abomination organisée en la rejetant sur quelques pauvres types — ils ne pensent qu’à enrichir le Code pénal quand il s’agit en fait de le supprimer.

    Morbides et hargneuses, les féministes prétendent représenter les femmes en les opposant fondamentalement aux hommes, en réprimant le besoin de l’autre sexe. Elles reprochent aux hommes d’être des hommes alors que cette qualité leur est déniée par la société.

    C’est là qu’apparaissent leur crispation sur leur propre misère, leur incapacité d’affronter et d’aimer les hommes, leur inaptitude à transformer leurs rapports avec les autres et à s’attaquer aux causes de l’insatisfaction et de l’atomisation sociales.

    Le monde du capital produit toutes sortes d’oppositions fausses pour masquer l’opposition centrale du prolétariat aux rapports marchands et au mode de vie qu’ils ont engendré. Après l’opposition entre jeunes et vieux, le fameux "conflit des générations", mis au rencart par la renaissance des mouvements sociaux depuis les années 60, les féministes nous remettent ça avec l’opposition hommes/ femmes : avoir quasiment réussi à créer un racisme de plus, voilà bien leur plus grande victoire.

    Le mensonge de leur revendication de l’autogestion de la personne humaine — qui veut conserver la société actuelle mais sans les tensions et les heurts qu’elle produit — voudrait faire croire que la femme peut disposer librement de son corps quand il lui faut, pour survivre, et comme les hommes, aliéner toute sa personne dans le travail salarié.

    Merde aux féministes, et chapeau les bombeuses !

    Les amis de la Guerre sociale, juin 1978.

    Imprimerie spéciale


    sources :

    Affiche anti-féministe d’un groupe d’ultra-gauche qui — sous l’intitulé « les bombeuses à chapeau » — a déjà saccagé la Librairie des femmes le 12 mai 1978 et qui soutiendra aussi le négationnisme du génocide anti-juif (2e Guerre mondiale).
    Voir aussi : https://incendo.noblogs.org/genresetclasses/sur-le-mlf-des-anees-1970/










    [Fascisme contre les femmes : conférence de Rita Thalmann]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Fascisme contre les femmes : conférence de Rita Thalmann]. — Genève : les Féministes contre la guerre ; [et al.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier orange ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : Suisse
    • Lieux d’archivages  : Archives du MLF-Genève
    • Liste des thèmes  : édition  ; fascisme et antifascisme  ; féminisme  ; femmes
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Thalmann, Rita
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; dessin (femme à genoux, laçant un officier nazi) ]

    texte :

    Fascisme contre les femmes

    conférence de Rita Thalmann, historienne
    suivie d’un débat

    Jeudi 6 février, 20 h 30, Uni II - S.260
    rue du général Dufour

    organisation : Féministes contre la guerre
    soutenues par Femmes, féminisme et recherche - librairie L’Inédite - OFRA - F-Informations - groupe féminin du PDT - commission ♀ SSP-VPOD - commission ♀ PSO - comité Paix-Ge - revue Réelles

    Dessin : affiche des années 30 contre montée du fascisme


    Le fascisme contre les femmes

    Dans une période de crise et de chômage qui favorise la remontée de l’extrême droite (Le Pen, les Vigilants, l’Action Nationale, le mouvement conservateur en Valais, etc.) et la réapparition de slogans racistes et bellicistes, banalisés par les média, il est important que les féministes réagissent !

    Racisme et sexisme sont étroitement liés. Ce sont deux formes de mépris, basées sur l’idée de différence biologique et d’ « ordre naturel » qui prétendent justifier l’infériorisation d’une majorité des êtres humains au profit des hommes blancs. Dans ces discours la place « naturelle » des femmes est au foyer, réduites à leur rôle de reproductrices, propriétés des maris et du pouvoir.

    Ces théories qui renaissent sont directement inspirées par l’idéologie fasciste qui divisait les êtres humains en deux ordres : le masculin auquel se rattachait la lumière, l’ordre, l’esprit, la raison et le féminin, propre aux femmes, aux juifs, aux barbares, caractérisé par les ténèbres, la matière, la décadence, le chaos.

    Pour introduire ce nouvel ordre, il fallait exclure les femmes, vilement attachées à la matière. Dans ce contexte, toutes les revendications des femmes pour l’égalité et la liberté devaient être cassées. En revanche, elles étaient utiles au pouvoir en tant que « ventres » et force de travail dans les usines d’armements.

    L’histoire des femmes allemandes, leur résistance ou leur utilisation, est riche d’enseignement pour nous, féministes et pacifistes de 1986 en Suisse. C’est pourquoi, nous vous invitons à venir en nombre à la conférence de l’historienne Rita Thatmann, spécialiste de l’étude du fascisme, auteur d’un ouvrage Être Femme sous le IIIe Reich (Laffont 1982)

    Jeudi 6 février 1986, à 20 heures 30
    UNI II, salle 260

    La conférence sera suivie d’un débat et, nous l’espérons, d’une série de réflexions et d’actions. (Un stand de la librairie-femme l’Inédite vendra l’ouvrage de Rita Thatmann, ainsi que d’autres livres sur le sujet).

    Les féministes contre la guerre

    soutenues par : Femmes, Féminisme et Recherche - Librairie-femmes l’Inédite - Ofra - Groupe féminin du PdT - commission ♀ SSP/VPOD - commission ♀ PSO - comité Paix Genève - Revue Réelles - Case postale 187 Genève 1


    sources :
     


    [7 schwarze Tage]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    7 schwarze Tage]. — Köln Cologne : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 70 × 49 cm.

    • Affiches par pays  : Allemagne
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : culture  ; féminisme  ; luttes ouvrières  ; propagande
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Espagne  ; guerres : Guerre du Golfe , 1 (1980-1988) *  ; Irak  ; Iran
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ]

    texte :

    7 schwarze Tage

    Anarchistische Woche
    23.1. bis 30.1.1988

    Programm

    Sa. 23.1. Flimnacht
    Ort : Unikum, 21.00-6.30
    Eintritt 10,-DM

    Mo. 25.1. Laßt den Staat links liegen
    Ort : Alter Feuerwache, 20.00

    Di. 26.1 Iran-Irak
    Information and Diskussion
    Ort : Alter Feurwache, 20.00

    MI. 27.1 Für eine neue Gesellschaft ohne Knäste
    Diskussionsveranstaltung
    Ort : Alter Feuerwache, 20.00

    Do. 28.1. Trotz und Träume - Kabarett
    Ort : Alter Feuerwache, 20.00
    Entritt : 8,-DM

    Fr. 29.1 Puerto Real - Rheinhausen
    Gewerkschaftskämpfe in Spanien und der BDR
    Ort : ESG, 20.00

    Sa. 30.1. Stadtrundfahrt durchs libertäre Köln
    Treffpunkt : Reichensperger Platz, 11.00
    Eintritt : 10,-DM
    (Karten : Der andere Buchladen)
    20.00 Mitbringfete in der Weißhausstraße

    So 31.1. Frauenveranstaltung
    zu Macht- und Mackerestrukturen
    Ort : Alter Feuerwache, 20.00


    sources :
     









    [Mars 1988 à l’Espace Autogéré]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Mars 1988 à l’Espace Autogéré] / Chantal Montellier. — Lausanne : Espace autogéré (Lausanne), . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : Suisse
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : art : cinéma  ; art : musique  ; culture  ; féminisme  ; littérature : bande dessinée
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Montellier, Chantal (1947-....)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…  ; exposition  ; spectacle, concert, fête…
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte (programme d’activités : films, expos, concerts autour de thèmes féministes) ; dessins bd (crocodile, femme) de Chantal Montellier ]

    texte :

    Mars à l’Espace autogéré

    Av. de Morges 60, Lausanne, bus 7 arrêt Prélaz

    Jeudi 5, 21 h 00, cinéma
    Loin des barbares , de Liria Begeja (F. AL, 1995 p.f.)
    Fiction sur la réalité d’une femme albanaise immigrée en France, dans l’attente d’un hypothétique départ aux USA.

    Vendredi 6, 21 h 00, cinéma
    Calling the ghosts, a story about rape, war and women , de Mandy Jacobson et Karmen Jelincic (documentaire USA, Bosnie, 1996 V.O.s.-t. anglais), avec la participation de Nihada Nurkic, réfugiée bosniaque. Documentaire sur le viol comme arme de guerre et les stratégies de survie. Témoignage de femmes enfermées dans des camps durant le guerre en (ex-)Yougoslavie.

    Samedi 7, dès 17 h 00
    Exposition-discussion de Chantal Montellier
    Chantal Montellier écrit et dessine depuis 1974 des récits ouvertement subversifs et féministes. Elle sera avec nous pour présenter La Femme aux loups (publié en janvier 1998) et parler de ses expériences dans un monde de la BD où son engagement politique fait figure d’exception.
    Bistro (dès 21 h00)
    Concert : The Hangman’s Joke (dark rock)
    (dès 22 00) et sous réserve d’autres groupes ou perfos
    suivi d’une disco (DJ’s Spice Dykes), tenue nana pour tout le monde !

    organisé par
    Collectif femmes en grève & les Flingueuses du bitume, Bad Girls go everywhere, Ciné-clap, Espace Autogéré


    sources :
     

    1998
    Affiche liée






    [Fête de soutien aux bad girls]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Fête de soutien aux bad girls]. — Lausanne : Espace autogéré (Lausanne), . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 14 × 42 cm.

    • Affiches par pays  :
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : féminisme  ; femmes  ; procès
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : galas et actions de soutien  ; repas, cantine, …  ; soutien à militants …
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; photo (Pippi Langstrumpf / Fifi Brindacier) ]

    texte :

    Fête de soutien aux bad girls

    Sa. 24 février

    Procès 6-7 mars
    18 h 30 - film : Fifi Brindacier
    20 h 30 - repas
    22 h 30 - perfo, concert(s), disco

    Suite à une campagne contre le harcèlement sexuel à l’université, quatre féministes sont accusées de « diffamation, calomnie et tentative de contrainte ». La plainte a été déposée par un prof. qui a délibérément choisi de reconnaître son cas particulier dans une information générale (son nom n’a jamais été cité).

    Une cinquantaine d’associations, syndicats, partis, dénocent le caractère arbitraire et injuste du procès qui leur est intenté. Planifié un jour avant la journée internationale des femmes, ce procès, qui vise à étouffer tout débat sur le harcèlement sexuel, risque bien de tourner au procès du féminisme.

    Tous et toutes au tribunal de Montbenon, les 6 et 7 mars 2001, à 8 h 45, pour soutenir les quatre militantes.

    Espace Autogéré — César-Roux 30 - 1005 Lausanne - www.squat.net/escpaceautogere


    sources :