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[Misère du féminisme]

Image (fixe ; à 2 dimensions)
titre :
[Misère du féminisme]
adresse :
. — Paris : La (1977-1985) Guerre sociale, [ca ] (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.])
description technique (h × l) :
. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : bleu , papier blanc ) ; 60 × 40 cm
notes :
descriptif :


texte dans un cadre bicolore (bleu, blanc, bleu)

texte :

Misère du féminisme

Le rapport le plus naturel de la femme à la femme, c’est le rapport de la femme à l’homme.
Jenny von Westphalen.

En opposant à la barbarie sordide du viol la barbarie froide et civilisée de la justice et de la prison, les féministes ne font que dévoiler leur collusion avec l’Etat et la société qu’elles prétendent dénoncer.

Quant aux avocats, journalistes, politiciens — qui vivent et se nourrissent de l’abomination organisée en la rejetant sur quelques pauvres types — ils ne pensent qu’à enrichir le Code pénal quand il s’agit en fait de le supprimer.

Morbides et hargneuses, les féministes prétendent représenter les femmes en les opposant fondamentalement aux hommes, en réprimant le besoin de l’autre sexe. Elles reprochent aux hommes d’être des hommes alors que cette qualité leur est déniée par la société.

C’est là qu’apparaissent leur crispation sur leur propre misère, leur incapacité d’affronter et d’aimer les hommes, leur inaptitude à transformer leurs rapports avec les autres et à s’attaquer aux causes de l’insatisfaction et de l’atomisation sociales.

Le monde du capital produit toutes sortes d’oppositions fausses pour masquer l’opposition centrale du prolétariat aux rapports marchands et au mode de vie qu’ils ont engendré. Après l’opposition entre jeunes et vieux, le fameux "conflit des générations", mis au rencart par la renaissance des mouvements sociaux depuis les années 60, les féministes nous remettent ça avec l’opposition hommes/ femmes : avoir quasiment réussi à créer un racisme de plus, voilà bien leur plus grande victoire.

Le mensonge de leur revendication de l’autogestion de la personne humaine — qui veut conserver la société actuelle mais sans les tensions et les heurts qu’elle produit — voudrait faire croire que la femme peut disposer librement de son corps quand il lui faut, pour survivre, et comme les hommes, aliéner toute sa personne dans le travail salarié.

Merde aux féministes, et chapeau les bombeuses !

Les amis de la Guerre sociale, juin 1978.

Imprimerie spéciale


sources :

Affiche anti-féministe d’un groupe d’ultra-gauche qui — sous l’intitulé « les bombeuses à chapeau » — a déjà saccagé la Librairie des femmes le 12 mai 1978 et qui soutiendra aussi le négationnisme du génocide anti-juif (2e Guerre mondiale).
Voir aussi : https://incendo.noblogs.org/genresetclasses/sur-le-mlf-des-anees-1970/

cotes :