2021

 

 

35 affiches :

 

    [A Prison Administrator’s Car Burns]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    A Prison Administrator’s Car Burns]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; [43 ?] × [28 ?] cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : prison  ; sabotage / sabottage
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    text

    dessin (silhouette blanche de géant marchant dans les flammes devant une prison en feu)

    texte :

    A prison administrator’s car burns

    Anonymous submission to MTL Counter-info – July 25th, 2020

    The night of July 11th, the Volvo belonging to Vince Parente was burned in front of his home in Ste-Thérèse. Vince Parente was just recently named interim associate deputy minister at the Ministry of Public Safety. Besides this nomination, he is the assistant director-general for the Montreal region at the Bureau of Correctional Services. In clearer terms, he is the boss of the prison wardens at Bordeaux and Rivière-des-Prairies in Montreal.

    Before rising through the ranks, he began his career as a probation officer and in the transport of prisoners to their appearances, then became assistant warden at Bordeaux prison, then assistant warden at Leclerc prison in Laval, then warden of the St-Jérôme prison.

    This bastard has benefited since the start of his career from the confinement and degradation of thousands of people.

    This blaze is a statement of solidarity with all prisoners and their families. Prison conditions were terrible to begin with, and they have worsened since the start of the pandemic. Not only do guards spread the virus to inmates, but the latter are locked up 24/7, with almost no visits and no phone privileges.

    By the fault of Vince Parente among others, Robert Langevin died of negligence and lack of care inside the walls of Bordeaux prison in May. Vince Parente is a murderous, disconnected administrator like many others, and he is undoubtedly working from home these days. Maybe this fire brought him back to reality.

    Communiqué poster series

    mtlcounterinfo.org


    sources :

    https://mtlcounterinfo.org/a-prison-administrators-car-burns-2/
    https://mtlcounterinfo.org/wp-content/uploads/2021/09/admin_en.pdf
    https://mtlcontreinfo.org/la-voiture-dun-administrateur-de-prisons-prend-feu-2/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2021/09/admin_fr.pdf


    2021
    Affiche liée




    [Commune de Paris : place au peuple, place à la Commune ! La Commune est proclamée !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Commune de Paris : place au peuple, place à la Commune ! La Commune est proclamée !]. — Paris : FA__ [2] (Fédération anarchiste : 1953-....), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 60 × 84 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : révolution
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : France : histoire : 1871 (La Commune)
    • Noms cités (± liste positive)  : Vallès, Jules (1832-1885)
    • Presse citée  : Vive l’anarchie (2020-....)
    • Vie des mouvements  : anniversaire, commémoration
    notes :
    descriptif :


    texte

    photo (affiche originale de 1871, utilisée pour une exposition à Rennes en 2021)

    texte :

    RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
    N° 44 — LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ — N° 44

    COMMUNE DE PARIS

    CITOYENS,

    Votre Commune est constituée.

    Le vote du 26 mars a sanctionné la Révolution victorieuse.

    Un pouvoir lâchement agresseur vous avait pris à la gorge : vous avez, dans votre légitime défense, repoussé de vos murs ce gouvernement qui voulait vous déshonorer en vous imposant un roi.

    Aujourd’hui, les criminels que vous n’avez même pas voulu poursuivre abusent de votre magnanimité pour organiser aux portes même de la cité un foyer de conspiration monarchique. Ils invoquent la guerre civile ; ils mettent en œuvre toutes les corruptions ; ils acceptent toutes les complicités ; ils ont osé mendier jusqu’à l’appui de l’étranger.

    Nous en appelons de ces menées exécrables au jugement de la France et du monde.

    CITOYENS,

    Vous venez de vous donner des institutions qui délient toutes les tentatives.

    Vous êtes maîtres de vos destinées. Forte de votre appui, la représentation que vous venez d’établir va réparer les désastres causés par le pouvoir déchu : l’industrie compromise, le travail suspendu, les transactions commerciales paralysées, vont recevoir une impulsion vigoureuse.

    Dès aujourd’hui, la décision attendue sur les loyers ;

    Demain, celle des échéances ;

    Tous les services publics rétablis et simplifiés ;

    La garde nationale, désormais seule force armée de la cité, réorganisée sans délai.

    Tels seront nos premiers actes.

    Les élus du peuple ne lui demandent, pour assurer le triomphe de la République, que de les soutenir de sa confiance.

    Quant à eux, ils feront leur devoir.

    Hôtel-de-Ville de Paris, le 29 mars 1871.

    LA COMMUNE DE PARIS,

    IMPRIMERIE NATIONALE - Mars 1871.


    Place au peuple, place à la Commune !

    La Commune est proclamée !

    Elle est sortie de l’urne électorale, triomphante souveraine et armée. Les élus du peuple sont entrés dans le vieil Hôtel de Ville qui a entendu le tambour de Santerre et la fusillade du 22 janvier sur cette place où le sang des victimes de l’honneur nationale et de la dignité parisienne vient d’être essuyé par la poussière soulevée en ce jour de fête sous les pas des bataillons victorieux.

    On n’entendra plus le roulement du tambour de Santerre ; les fusils ne brilleront plus aux fenêtres de l’hôtel communal et le sang ne tachera plus la place de Grève si nous le voulons. Et nous le voulons, n’est-ce-pas citoyens ? La Commune a été proclamée. L’artillerie sur les quais tonnait ses salves au soleil qui dorait leur fumée grise sur la place. Derrière les barricades, où se tenait debout la foule : hommes saluant du chapeau, femmes saluant du mouchoir, le défilé triomphal, les canons abaissant leurs gueules de bronze, humbles et paisibles, craignant de menacer la foule joyeuse.

    Devant la façade sombre, dont le cadran a sonné tant d’heures qui sont maintenant des siècles et au vu de tant d’événements qui sont aujourd’hui l’Histoire, sous ces fenêtres peuplées d’assistants respectueux, la garde nationale défilait luit jetant les vivats de son enthousiasme tranquille et fier. Au-dessus de l’estrade se tenait les élus du peuple, braves gens à la tête énergique et sérieuse ; le buste de la République, qui se détachait blanc sur la tenture rouge, regardait impassible reluire cette moisson de baïonnettes étincelantes au milieu de laquelle frissonnaient les drapeaux et les guidons aux couleurs éclatantes, tandis que montaient dans l’air le bourdonnement de la cité, les bruits du cuivre et de la peau d’âne, les salves et les acclamations.

    La Commune est proclamée dans une journée de fête révolutionnaire et patriotique, pacifique et joyeuse, d’ivresse et de solennité, de grandeur et d’allégresse, digne de celles qui ont vu les hommes de 93 et qui console de vingt ans d’Empire, de six mois de défaites et de trahisons. Le peuple de Paris debout en armes, a proclamé la Commune, qui lui a épargné la honte de la capitulation, l’outrage de la victoire prussienne et qui le rendra libre comme elle l’eût rendu vainqueur.

    Que n’a-t-elle été proclamée le 31 octobre ! Qu’importe ! Morts de Buzenval, victimes du 22 janvier, vous êtes vengés maintenant !

    La Commune est proclamée. Les bataillons qui spontanément, débordant des rues, des quais, des boulevards, sonnaient l’air les fanfares des clairons, faisant gronder l’écho et battre les cœurs avec les roulements du tambour, sont venus acclamer et saluer la Commune, lui donner cette promulgation souveraine de la grande revue civique qui défie Versailles, remontent l’arme sur l’épaule vers les faubourgs, remplissant de rumeurs la grande ville, la grande ruche.

    La commune est proclamée. C’est aujourd’hui la fête nuptiale de l’idée et de la révolution. Demain citoyen-soldat pour féconder la Commune acclamée et épousée la veille, il faudra reprendre, toujours fier, maintenant libre, sa place à l’atelier ou au comptoir.

    Après la poésie du triomphe, ma prose du travail.

    Jules Vallès / Le Cri du peuple, 30 mars 1871


    sources :

    Affiche parue en page centrale de Vive l’anarchie n° 3 (vers mai-juin 2021), journal prix libre également encarté dans Le Monde libertaire :
    http://www.etvlan.org/Fichiers/Affiches/AfficheVLAN3A1W.jpg
    http://www.etvlan.org/Fichiers/Journaux/VLAN3A3W.pdf


    1871
    Affiche liée


    [Débat « Penser ensemble » à l’Anamorphose]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Débat « Penser ensemble » à l’Anamorphose]. — Liévin ; Lille : Anamorphose, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 30 × 21 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : capitalisme et anticapitalisme  ; contrôle social  ; édition
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Dardot, Pierre  ; Sauvêtre, Pierre
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…
    notes :
    descriptif :


    texte

    photo (couverture de livre : dessin d’homme — sous le buste — assis sur une chaise aux très hauts pieds) ; livre de Christian Laval, Haud Guéguen, Pierre Dardot et Pierre Sauvêtre dans la collection « Futur proche » chez Lux éditeur (Montréal, 2021)

    texte :

    Le Choix de la guerre civile : une autre histoire du néolibéralisme

    Débat « Penser ensemble » de Cliss XXI
    avec Pierre Dardot et Pierre Sauvêtre

    Vendredi 10 septembre à 18 h 30

    À l’Anamorphose
    48, rue du Long-Pot à Lille (métro Fives)

    [image couv.] Cet ouvrage aborde le néolibéralisme sur le terrain qui, dès ses origines, fut le sien : le choix de la guerre civile en vue de réaliser le projet d’une pure société de marché. Une guerre de domination polymorphe qui sait parfois se doter des moyens de la coercition militaire et policière, mais qui se confond souvent avec l’exercice du pouvoir gouvernemental et qui se mène dans et par les institutions de l’État.

    Renseignements : contact@cliss21.com


    sources :

    « Cliss xxi » : Pour une informatique libre, sociale et solidaire
    https://www.cliss21.com/site/














    [La voiture d’un administrateur de prisons prend feu]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    La voiture d’un administrateur de prisons prend feu]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; [43 ?] × [28 ?] cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : prison  ; sabotage / sabottage
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    texte

    dessin (silhouette blanche de géant marchant dans les flammes devant une prison en feu)

    texte :

    La voiture d’un administrateur de prisons prend feu

    Soumission anonyme à MTL Contre-info – 25 juillet 2020

    La nuit du 11 juillet, la Volvo appartenant à Vince Parente a été incendiée devant sa demeure à Ste-Thérèse. Vince Parente a tout récemment été nommé sous-ministre associé par intérim au ministère de la Sécurité publique. Outre cette nomination, il est le directeur général adjoint pour la région de Montréal à la Direction générale des services correctionnels. En termes plus clairs, il est le patron des directeurs de prison de Bordeaux et de Rivière-des-Prairies à Montréal.

    Notons qu’avant de monter les grades, il a commencé sa carrière comme agent de probation puis dans le transport de prisonnier.e.s vers leurs comparutions, est ensuite devenu directeur adjoint de la prison de Bordeaux, puis directeur adjoint de la prison Leclerc à Laval, puis directeur officiel de la prison de St-Jérôme.

    Un gros bâtard qui bénéficie depuis le début de sa carrière de l’enfermement et de la dégradation de milliers de personnes.

    Ce brasier est un éclat de solidarité avec tous.tes les prisonnier.es et leurs familles. Si les conditions de détention sont habituellement dégueulasses, celles-ci ont empiré depuis le début de la pandémie. Non seulement les gardien.nes transmettent le virus aux détenu.e.s, mais ces dernier.es sont enfermé.es h24, avec très peu de visite et sans permission de téléphoner.

    Par la faute de Vince Parente entre autres, Robert Langevin est mort de négligence et de manque de soins entre les murs de la prison de Bordeaux en mai. Vince Parente est un gestionnaire assassin déconnecté comme tant d’autres qui travaille sans doute à domicile ces temps-ci. Ce brasier l’a peut-être ramené face à la réalité.

    Série d’affiches communiqués
    mtlcontreinfo.org


    sources :

    https://mtlcounterinfo.org/a-prison-administrators-car-burns-2/
    https://mtlcounterinfo.org/wp-content/uploads/2021/09/admin_en.pdf
    https://mtlcontreinfo.org/la-voiture-dun-administrateur-de-prisons-prend-feu-2/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2021/09/admin_fr.pdf


    2021
    Affiche liée


















    [Vive la Commune ! : Louise Michel]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Vive la Commune ! : Louise Michel] / Joëlle Jolivet. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 124 × 84 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  :
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : France : histoire : 1871 (La Commune)
    • Noms cités (± liste positive)  : Michel, Louise (1830-1905)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ dessin (Louise Michel brandissant un drapeau) par Joëlle Jolivet ]

    texte :

    Vive la Commune !

    Louise Michel

    Joëlle Jolivet
    Illustratrice
    Ses linogravures, familières des étals des librairies et de leur rayon jeunesse, ont fait le tour du monde. Diplômée des Arts appliqués et des Beaux-Arts de Paris, elle a illustré de nombreux livres, mais travaille aussi pour la presse et la publicité. Elle a notamment publié 365 Pingouins (avec Jean-Luc Fromental ; rééd. Hélium, 2017), la bande dessinée Freak Parade (scénario Fabrice Colin ; Denoël, 2020) et signe les images de plusieurs récits pour enfants de Luis Sepúlveda parus aux éditions Métailié, dont Histoire d’un escargot qui découvrit l’importance de la lenteur (2014), Histoire d’un chien mapuche (2016) et Histoire d’une baleine blanche (2019).

    L’affiche du 1


    sources :

    Affiche parue en page centrale de la revue Le Un (https://le1hebdo.fr/), hors-série XL « Louise Michel » (printemps 2021).
    https://boutique.le1hebdo.fr/common/product-article/447