Cipriani, Georges (1950-....)

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_Cipriani

Georges Cipriani.

Au moins 1 ouvrage recensé dans le Catalogue général des éditions et collections anarchistes francophones.
Au moins 1 carte postale anarchiste parue avec ce nom. Voir sur Cartoliste.

 

Affichage par année

7 affiches :

 

    [Appel : 20e anniversaire de l’arrestation des militants d’Action Directe]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Appel : 20e anniversaire de l’arrestation des militants d’Action Directe]. — Paris : Action directe, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; 42 × 31 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : lutte armée  ; prison  ; terrorisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Action directe  ; Aubron, Joëlle (1959-2006)  ; Cipriani, Georges (1950-....)  ; Ménigon, Nathalie (1957-....)  ; Rouillan, Jean-Marc (1952-....)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : anniversaire, commémoration
    notes :
    descriptif :


    texte

    texte :

    Appel

    20e anniversaire de l’arrestation des militants d’Action Directe

    […1 Arrêtés le 26 février 1987, nous avons connu toutes les formes de détention spéciale que ce pays est capable d’infliger en toute impunité, de la torture blanche à l’isolement aménagé, jusqu’à la pseudo-normalisation du régime des centrales de sécurité.

    Nos peines incompressibles sont terminées depuis deux ans, mais l’État affirme haut et fort que nous n’avons pas assez payé. Non pas qu’il existe un tarif judiciaire correspondant à « nos crimes » révolutionnaires, laissons cette pensée incongrue aux laudateurs des pouvoirs institutionnels. Du premier au dernier jour de détention, le militant est et demeure un otage. Tels des trophées de guerre, les différents gouvernants nous ont utilisés, nous utilisent et comptent nous utiliser encore pour démontrer leur inflexibilité face à la subversion et mettre en valeur l’unanimité de la condamnation de nos choix politiques. Qu’ils soient de droite ou de gauche mais toujours au service de la bourgeoisie et des monopoles, les gestionnaires propagent l’idée qu’une seule façon de faire de la politique est acceptable : la leur. Celle qu’ils imposent à tous pour le bénéfice de quelques-uns. Celle de la soumission au marché, de l’ordre policier et de la peur des masses. Celle de la vacuité et de la disparition du politique. Toute pratique et tout engagement en dehors des cadres balisés du système sont dénoncés et criminalisés comme autant de menaces terroristes.

    L’État nous maintient en prison. Il estime avec raison que nous ne sommes pas brisés.

    La pression judiciaire n’est pas parvenue à nous transformer en porte-voix du repentir et ainsi en agents du projet de pacification et de désarmement du mouvement révolutionnaire dans les centres impérialistes. Depuis notre premier jour de prison, c’est son but affiché.

    Et durant des années, les « juges » d’instruction ont prolongé l’usage de la torture blanche, convaincus que nous craquerions et que nous nous renierions. Aujourd’hui les mêmes « magistrats » affirment que quelques années supplémentaires entraîneront immanquablement notre reddition. Combien ils sont loin du compte ! Et que peuvent-ils.

    Leur plan de criminalisation est et sera un échec autant de temps que nous refuserons de critiquer notre engagement en échange d’un assouplissement de nos conditions de détention ou de quelques années de prison en moins. Nous n’entrerons pas dans le rang des prisonniers sans visage et sans histoire.

    Cet État, si prompt à tourner la page de la collaboration avec l’occupant nazi et qui amnistia les parachutistes tortionnaires, le quarteron des putschistes d’Alger, les terroristes de la Cagoule et ceux de l’OAS …, cet État nous rend un bel hommage en nous considérant, encore et malgré les décennies de cachot, comme de redoutables ennemis impossibles à libérer tant le danger que nous représentons « à l’air libre » serait grand pour lui et ses sbires !

    Concrètement, il a fait de nous des exemples.

    Par nos condamnations spectaculaires et notre détention d’exception, il cherchait à frapper l’imaginaire et à créer un impact de terreur chez les militants résolus à bouleverser radicalement l’oppression. Nous devions servir d’exemple dans le « cauchemar des années 80 » alors que la bourgeoisie entreprenait un vaste mouvement de rétablissement des profits par l’intensification de l’exploitation, les délocalisations, les flexibilisations et les privatisations. À la même époque, les troupes françaises s’engageaient dans les coalitions et autres grandes armadas en participant aux campagnes de bombardements, aux guerres préventives, aux blocus et autres embargos au nom de l’ingérence humanitaire. La volonté impérialiste était de transformer en simple protectorat la planète entière et en premier lieu les pays producteurs de matières premières. Lors de cette offensive néoconservatrice, la bourgeoisie était prête à tolérer une opposition légaliste et impuissante mais non une contestation radicale capable de mettre en danger chacune de ses décisions et D’UNIFIER SOUS UN MÊME DRAPEAU ANTI-IMPÉRIALISTE LES PROLÉTAIRES ICI AVEC LEURS FRÈRES AU-DELÀ DES MERS.

    L’acharnement de l’État français contre nous quatre ( Nathalie, Georges, Joëlle et Jean Marc ), prisonniers d’Action Directe, n’est déchiffrable qu’a partir de cette lecture historique.

    Face à cette exemplarité de la répression durant deux décennies, nous avons dressé une seule bannière, celle de la résistance. Aujourd’hui, il est l’heure de renverser le projet de pacification érigé au cours de nos condamnations. Du fond de nos cachots, nous affirmons qu’il est possible et nécessaire d’utiliser notre résistance comme une arme dans le combat contre l’oppression actuelle. Une arme disponible pour tous les contestataires et les rebelles alors que le pays s’embourbe dans une situation préfasciste.

    Les prisonniers de la guérilla d’Action Directe, Georges Cipriani à la Centrale d’Ensisheim, Nathalie - Ménigon au Centre de détention de Bapaume, et Jean Marc Rouillan à la Centrale de Lannemezan, décembre 2006.


    sources :

    Autre poster au dos : « 20 ans ! Libérez les militant-e-s d’Action Directe ».





    [Concert de soutien aux prisonniers politiques d’Action directe, Forcalquier, vendredi 3 avril 2008]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Concert de soutien aux prisonniers politiques d’Action directe, Forcalquier, vendredi 3 avril 2008]. — Forcalquier ; Paris : Défense active, . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : prison  ; répression  ; terrorisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Action directe  ; Aubron, Joëlle (1959-2006)  ; Cipriani, Georges (1950-....)  ; Ménigon, Nathalie (1957-....)  ; Rouillan, Jean-Marc (1952-....)  ; Schleicher, Régis (1957-....)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : galas et actions de soutien
    notes :
    descriptif :


    texte

    filigrane (portrait) par Thierry Guitard ?

    texte :

    Concert de soutien aux prisonniers politiques d’Action directe

    à partir de 18 h : projection, exposition, infos de luttes, buvette…
    à partir de 21 h : concert

    S’inscrivant dans la lignée des mouvements révolutionnaires des années 1970, Action directe, groupe internationaliste de lutte armée, revendiquait de nombreuses actions anti-capitalistes et anti-impérialistes. C’est dans ce cadre que ces militants ont agi. Aujourd’hui, alors que l’État utilise l’arsenal des lois antiterroristes pour surveiller et incarcérer des militants politiques qui s’opposent au système capitaliste (cf l’affaire récente des présumés saboteurs de la mouvance anarcho-autonome, les incarcérations d’« islamistes » ainsi que les nombreuses gardes à vue de militants, de syndicalistes, etc.), il nous semble important de se mobiliser largement pour obtenir la libération de tous les prisonniers politiques et l’abrogation de ces lois liberticides qui, sous couvert de « terrorisme », autorisent la surveillance et l’enfermement de nos compagnons de lutte.

    La situation actuelle des prisonniers d’Action directe

    Incarcéré depuis mars 1984, Régis Schleicher a été condamné à perpétuité, dont quinze ans incompressibles. Libérable depuis 1999, ses cinq demandes de libération conditionnelle ont été rejetées. En 2003, à Moulins Yzeure, après vingt ans d’enfermement face à cet horizon clos, son aspiration naturelle à la liberté l’a décidé à tenter de s’évader. Il va entamer sa vingt-sixième année de détention !

    Joëlle Aubron, Nathalie Ménigon, Georges Cipriani et Jean-Marc Rouillan sont arrêtés en février 1987 et condamnés aussi à perpétuité par une cours d’assise composée uniquement de magistrats (en application de la loi de 1986, dite antiterroriste, créant cette juridiction spéciale).

    Joëlle Aubron, atteinte d’un cancer, a été libérée pour « raison médicale ». Elle est morte quelques mois après, le 1er mars 2006. Nathalie Ménigon a obtenu, en août 2007, un régime de semi-liberté (travail la journée et retour en prison tous les soirs et les week-ends), qui lui a permis, au bout d’une année, de bénéficier d’une libération conditionnelle.

    Aujourd’hui, Georges Cipriani, Jean-Marc Rouillan et Régis Schleicher sont toujours incarcérés pour des faits ayant eu lieu il y a plus de vingt ans.

    Georges et Régis attendent depuis plus d’un an l’avis d’une commission nouvellement créée qui doit statuer sur leur demande de libération conditionnelle… Georges a terminé, depuis février 2005, la peine de sûreté de dix-huit ans qui accompagnait sa condamnation à la prison à perpétuité. Régis, quant à lui, l’a terminée depuis 1999. Ils peuvent donc tous prétendre à une libération conditionnelle. À ce jour, toutes leurs demandes ont été rejetées.

    Jean-Marc a obtenu un régime de semi-liberté en décembre 2007, mais il a été réincarcéré suite à un entretien publié dans la presse, le 1er octobre 2008, et s’est vu refuser la libération conditionnelle dont il aurait dû bénéficier en décembre 2008.

    Nous n’oublions pas les conditions spéciales d’incarcération que subissent les prisonniers politiques et les rebelles :
    - isolement (dans certains cas de plusieurs années)
    - communication avec l’extérieur entravée (courrier, téléphone)
    - permis de visite délivrés au compte-gouttes, etc.

    Rappelons que les améliorations des conditions de détention des prisonniers d’AD ont été acquises par la lutte (notamment des grèves de la faim) et par la solidarité organisée hors des murs.

    Cet acharnement n’a que trop duré ! Affirmons notre refus face à cette vengeance d’État. Libération des militants d’Action directe et des prisonniers politiques.

    La solidarité est une arme !

    Centre culturel de la Bonne Fontaine

    Vendredi 3 avril - 21 h - Forcalquier
    (Alpes-de-Haute-Provence)

    Organisation
    Défense active
    80 rue de Ménilmontant 75020 paris


    sources :
     

    2008
    Affiche liée