Envolée (l’)

 

Journal anti-carcéral, émissions de radio (Radio Campus, FPP [Fréquence Paris Plurielle]…)

63, Rue de Saint-Mandé ; 93100 Montreuil-sous-Bois
puis : 43, rue de Stalingrad ; 93100 Montreuil
puis : c/o FPP [Fréquence Paris Plurielle] – 1, rue de la Solidarité ; 75019 Paris

http://lejournalenvolee.free.fr
[puis] https://lenvolee.net/
envoleejournal@yahoo.fr
lejournalenvolee@free.fr
contact@lenvolee.net

Voir aussi : https://bianco.ficedl.info/article4110.html

Au moins 3 ouvrages recensés dans le Catalogue général des éditions et collections anarchistes francophones.
Au moins 4 cartes postales anarchistes parues avec ce nom. Voir sur Cartoliste.

 

Affichage par année

2 affiches :

 

    [Il faut que tout ça serve à quelque chose]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Il faut que tout ça serve à quelque chose]. — Montreuil (Montreuil-sous-Bois) : Envolée (l’), [ & post]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : Tanneries (Dijon)
    • Liste des thèmes  : insurrectionnalisme  ; prison
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Khider, Christophe (1971-....)
    • Presse citée  : Envolée, L’
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; photos (maillons de chaines) ]

    texte :

    “Il faut que tout ça serve à quelque chose”

    Christophe Khider, évadé de la prison de Moulins le 15 février 2009
    blessé par balles lors de son arrestation après deux jours de cavalez,à son avocate, seule autorisée à le visiter a l’hôpital.

    Pour en finir avec toutes les prisons

    Une évasion ou une tentative d’évasion, ce n’est pas un fait divers, c’est le geste de survie d’un enfermé que l’on tente de faire mourir à petit feu en prison.

    Une évasion ou une tentative d’évasion ce n’est pas un jeu, c’est l’acte de prisonniers qui mettent leur vie dans la balance même s’ils savent que de toutes façons, dans la plupart des cas, il y a un mur ou une balle devant eux ; car les agents de l’administration pénitentiaire et les policiers ont ordre de tuer les candidats à la belle. Lors d’un procès, un directeur de prison a affirmé qu’il préférait dix « suicidés » à un évadé ; à l’inverse, aucun blessé chez les surveillants lors de l’évasion d’Antonio Ferrara de la prison de Fresnes en 2003. Aucun blessé, aucune violence pendant l’évasion et la courte cavale de Christophe Khider et Omar Top El Hadj : dans les deux évasions, les seuls blessés sont des évadés ou leurs amis.

    Une évasion ou une tentative d’évasion ce n’est pas un mauvais film balancé à des millions de téléspectateurs pour les faire frémir, c’est le refus de l’hypocrisie d’une justice qui condamne à des peines sans limite, à des peines de mort à peine déguisées. Il y a peu, dix prisonniers longues peines de la centrale de Clairvaux ont même réclamé qu’on rétablisse pour eux la peine de mort parce qu’ils préféraient l’« euthanasie » à une agonie infinie. Avant son évasion de la prison de Moulins, Christophe Khider était libérable en 2045.

    Une évasion ou une tentative d’évasion ce n’est pas une provocation : c’est des années d’isolement, de transferts aux quatre coins de l’hexagone et un traitement « spécial » pour les prisonniers repris ; cela fait plus de six ans qu’Antonio Ferrara supporte l’isolement dans l’isolement sans jamais voir la lumière du jour, menotté et entravé pour le moindre de ses déplacements, privé de tout contact physique si ce n’est avec vingt-huit surveillants lourdement armés.

    Une évasion ou une tentative d’évasion ce n’est pas un coup pour rire, c’est de lourdes peines infligées aux familles et aux proches même lorsqu’ils ne sont pas déclarés complices. C’est le début d’un calvaire carcéral et judiciaire pour ceux qui ont cherché à arracher un emmuré de son tombeau. Comment ne pas comprendre qu’une mère, un frère, des amis, une compagne refusent de laisser crever un proche ?

    Une évasion ou une tentative d’évasion c’est des êtres humains enfermés qui veulent retrouver un peu de liberté. Et si on les présente comme des « monstres dangereux et sanguinaires » lâchés dans la nature, c’est pour essayer de faire accepter à tous la prison comme remède aux maux d’une société fondée sur le profit et la soumission. ils construisent dans l’urgence de nouvelles prisons comme hier ils bâtissaient les barres des cités de banlieue : des prisons-école pour les enfants, des prisons-hospice pour les grabataires, des prisons-hôpital pour les « malades mentaux », des prisons-bunker pour les prisonniers dits « dangereux »…

    Fin des longues peines

    Fermeture des quartiers d’isolement

    Solidarité avec les évadés leurs familles et leurs proches

    contact : envoleejournall@yahoo.fr


    sources :

    Avant 2018



    [Amnistie pour tous les prisonniers et toutes les prisonnières du mouvement social]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Amnistie pour tous les prisonniers et toutes les prisonnières du mouvement social]. — Montreuil (Montreuil-sous-Bois) : Envolée (l’), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : noir , brun , papier blanc ) ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : prison
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Envolée, L’
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; photo (mutins sur un toit de prison) ]

    texte :

    Sur les toits de la prison de Fleury-Mérogis en 1987

    Amnistie pour tous les prisonniers et toutes les prisonnières du mouvement social

    Nous sommes des milliers dans la rue : lycéens, travailleuses, étudiantes, travailleurs avec ou sans emploi, syndiqués ou non. Nous faisons grève, nous occupons, nous bloquons, nous manifestons contre une nouvelle loi et le capitalisme qu’elle sert.

    Nous subissons la violence de la police. Pour nous défendre face à des hommes en armes, nous sommes de plus en plus nombreux à nous organiser et à nous protéger pour continuer à prendre part à la lutte sans risquer des blessures graves ou la mort. Il n’y a pas de « bavures » policières : il y a une logique de terreur pour maintenir l’ordre, politique, économique et social. Le lot habituel des habitants des quartiers populaires se révèle à tous. Nous détestons la police.

    Nous subissons aussi la violence de la justice. Pour nous défendre face à des magistrats qui lancent des poursuites de plus en plus délirantes — jusqu’à perpète pour un croche-patte — soyons de plus en plus nombreux à faire le front. Il n’y a pas d’« erreurs » judiciaires : il y des lois, et des peines, pour maintenir l’ordre, politique, économique et social. Le lot habituel des habitants des quartiers populaires se révèle à tous. Nous détestons la justice.

    Il n’y a pas plus de méchants « casseurs » que de gentils manifestants. Il n’y a ni innocents, ni coupables. Il y a des policiers, des juges. Ils servent l’État et le Capital. Ils en sont les bras armés.

    Amnistie pour tous les inculpés ! Liberté pour tous et toutes !

    Pour en finir avec toutes les prisons

    2016 #tout le monde déteste la justice

    www.lenvolee.net


    sources :

    Affiche parue en pages centrales de L’Envolée : pour en finir avec toutes les prisons n° 44 (juin 2016)