Kraus, Karl (1874-1936)
Au moins 2 ouvrages recensés dans le Catalogue général des éditions et collections anarchistes francophones.
Au moins 3 revues francophones parues sous ce nom (voir sur le site Bianco).
3 affiches :
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[ texte ; photo (personne en camisole de force, entournée par des citations) ]
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Psychiatrie ist Folter — Psychiatrie ist Mord auf Raten !!!
Schluß mit der Zwangstherapierung mit Psychopharmaka !!!
Schluß mit der Elektroschockbehandlung !!!
»Psychoanalyse ist jene Geisteskrankheit, für deren Therapie sie sich hält.« (Karl Kraus)
Schluß mit dem Wegsperren !!!
GRUWI-Plenum
Das GRUWI-Plenum ist ein linkes Forum für Studierende und Nichtstudierende an der GRUWI-Fakultät.
Wir bemühen uns, konsequente Interessensvertretung mit allgemeinpolitischem Engagement zu verbinden.
Treffen jeden Mittwoch, 19.00 Uhr auf der GRUWI ; Rooseveltplatz 5a, 1090 WienMedieninhaber, Herausgeber und Hersteller : GRUWI-Plenum ; Rooseveltplatz 5a, 1090 Wien
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[ texte ]
- texte :
Mais il y a une chose pire que le meurtre, c’est le meurtre avec mensonge : et le pire de tout, c’est le mensonge de celui qui sait : prétexte d’une incrédulité qui ne veut pas croire au forfait mais croire le mensonge ; docilité de celui qui se fait aussi bête que le veut la violence. L’ignominie n’est surpassé que par le désir impérieux de ne pas croire ce qu’on sait, par le projet de tenir également pour faux ce qui est inimaginable et de sacrifier ce que l’on a encore de réceptivité à un mécanisme de lettres organisées en titres, qui a causé ce creux dans la conscience.
5 et 6 mars | 20 h 30
Troisième nuit de Walpurgis
Espace autogéré
César Roux 30, Lausanne.
www.squat.net/eaTout est crédible, plus rien n’est étonnant
traduction : Pierre Deshusses (éditions Agone)
adaptation, mise en scène et jeu : José Lillo
production : Attila Entertainment, Théâtre Saint-Gervais, Espace autogéréKarl Kraus - 1933
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texte
photo (femme âgée devant des véhicules carbonisés en mai 1968 à Paris ?)
- texte :
Nous avons tout à gagner
la meilleur retraite, c’est l’attaque !
Vive la retraite !
C’est sous la pression populaire que s’est généralisé le système des retraites.
Jamais l’État, ni les patrons, ne voulaient, il y a encore un siècle, attribuer une retraite à tous. Plutôt crever.
Si l’État a consenti le premier à créer un système de retraites pour ses fonctionnaires (fonctionnaires civiles, militaires), c’est d’abord dans un souci d’ordre et de mise au pas de son personnel.
Dans le privé, c’est les travailleurs qui se sont eux-mêmes organisés pour créer au début du 19e siècle des Caisses de secours mutuels. Les premières entreprises privées à avoir instauré des systèmes de retraites pour leurs ouvriers étaient des compagnies qui représentaient un enjeu stratégique pour le développement économique du pays. Ce n’est pas un hasard si ce qu’on appelle « les régimes spéciaux », instaurés par ces compagnies privées, ont bénéficié d’abord aux cheminots, aux mineurs puis aux sidérurgistes. Ce n’est pas tant que ces emplois étaient plus pénibles que les autres, mais ces activités étaient les moteurs de l’économie : on était alors en pleine révolution industrielle et ces secteurs devaient éviter au maximum les agitations et les révoltes ouvrières.
La retraite ne s’est jamais entendue, dans la bouche de l’État et des patrons, comme une idée généreuse. Tout au plus une idée relevant de la charité, de la bienfaisance : des miettes qu’on concède aux travailleurs à la fin de leur vie, quelques années ou quelques mois avant la mise en bière.
Le choix de l’âge de la retraite, par exemple, résulte à l’origine d’un cynisme de gestionnaire : que cet âge se rapproche au plus près de l’âge où l’on clamse : « la retraite pour les morts »dénonçaient les Cgtistes à propos de la loi de 1910, à une époque où leur anarcho-syndicat cherchait davantage à créer les conditions de la révolution que des compromis avec les patrons. L’économie se fout pas mal de la solidarité et de la générosité. L’essentiel c’est de produire, toujours plus, toujours plus vite en maintenant les conditions nécessaires à cette production sans fin.
Ce pourquoi le travail est une valeur centrale, sacrée, et l’inactivité professionnelle, une tare, un pêché.
Par conséquent, pour les défenseurs de ce monde, la retraite ne peut être perçue que comme une aberration, puisqu’elle remet en question le travail comme valeur fondatrice. Quelque part, légitimer la retraite, c’est admettre le travail comme une forme d’exploitation. Car si le travail était cette activité bénie des dieux permettant à l’humain de se réaliser, comme on nous le vend dès le plus jeune âge, il n’y aurait aucune raison de ne pas vouloir travailler jusqu’à la mort. Or, concédons-le, cette aspiration est loin d’être partagée par l’ensemble des travailleurs.
Rien de plus normal dans ces conditions que l’État et les patrons s’acharnent depuis plus de 60 ans à vouloir augmenter l’âge de la retraite. Pour rappel, la réforme de 1953 voulait déjà aligner les régimes spéciaux sur le régime général. Cette tentative de réforme, qui fait étrangement écho à ce qui se passe aujourd’hui, avait engendré une vague de protestation d’une ampleur telle, que ce fut le plus grand mouvement de grèves que connut la France depuis le Front populaire, et avant mai 1968. Les grévistes de l’époque avaient déjà compris que l’alignement des régimes spéciaux sur le régime général n’était pas une mesure de justice sociale, mais bien la volonté de faire travailler plus de gens plus longtemps.
À bas le travail !
Répétons-le : dans l’esprit des patrons et du pouvoir, la retraite n’a pas été conçue pour permettre aux travailleurs de vivre un long moment de leur vie hors du travail. Aujourd’hui : qu’un type, grâce à l’augmentation de la durée de vie, puisse passer 5, 10, 20 ou 30 ans sans travailler, c’est forcément scandaleux aux yeux de ces petits chefs qui ne conçoivent la vie que dans le travail, cette exploitation librement consentie qu’on nous vend comme une chance, un droit, une liberté.
L’État et les patrons veulent régler le problème des déficits et des « déséquilibres budgétaires » dans un esprit comptable, afin de répondre aux exigences des directives européennes. À court terme. Car pour eux, sur le long terme, c’est l’allongement de la durée de la vie qui représente un casse tête. Ça les emmerde que des personnes puissent rester 5, 10, 20 ou 30 ans sans bosser. L’allongement de la durée de vie et ce temps passé sans trimer est en parfaite contradiction avec leur philosophie étriquée de commerçant selon laquelle il n’y a de sens que dans le profit. Mais, et ils le savent ces faux derches, toutes ces réformes, à long terme, ne servent qu’à nous faire trimer un peu plus dans nos vies déjà pleines d’ennui et d’humiliation.
Car fondamentalement le système est ingérable. Et ils le savent ces trous du cul qui nous gouvernent. La crise c’est une excuse, bidon, pour ne pas avouer qu’ils ne maîtrisent rien. Le système n’est pas en crise. Le système c’est la crise permanente. En 200 ans de capitalisme effréné, quelles ont été les périodes où ce système n’a pas connu de crise ? On l’attend encore le pays de cocagne. Les 30 Glorieuses ont édifié le mythe d’une société prospère dans laquelle tout le monde tirerait profit des richesses produites, toujours plus nombreuses. La prospérité économique n’est qu’un mythe d’économiste.
Nous vivons dans un système schizophrène qui n’a d’autre but, d’autre finalité que le profit sans fin. Cette schizophrénie est aujourd’hui évidente, qui fait descendre les foules dans la rue : un monde basé sur la concurrence absurde et la valeur travail alors même qu’il faut de moins en moins de travailleurs pour produire toujours plus de richesse, et alors même qu’on entretient un chômage de masse depuis plus de trente ans, qui est un moyen aussi efficace que le flicage pour maintenir l’ordre dans les entreprises et pour rendre les travailleurs, par le chantage et la peur, plus dociles.
La lutte contre la réforme des retraites ne trouve sa cohérence que dans la critique du travail, elle relève de cette critique, de ce questionnement. Elle ne lui est d’aucune façon extérieure. Ce n’est pas un hasard si aujourd’hui s’exprime aussi largement le refus de travailler plus.
L’âge n’est jamais qu’un rôle dans le théâtre du monde. Les jeunes se veulent plus vieux, les vieux plus jeunes, et tous meurent de n’avoir pas été. (Karl Kraus)
[Psychiatrie ist Folter — Psychiatrie ist Mord auf Raten !!!]
[Psychiatrie ist Folter — Psychiatrie ist Mord auf Raten !!!]. — Wien Vienne : [s.n.], [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier orange ) ; 61 × 43 cm.
sources :
[Troisième nuit de Walpurgis]
[Troisième nuit de Walpurgis]. — Lausanne : Espace autogéré (Lausanne), [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux : rouge , noir , texte en défonce , papier blanc ) ; x × y cm.
sources :
[Nous avons tout à gagner : la meilleur retraite, c’est l’attaque !]
[Nous avons tout à gagner : la meilleur retraite, c’est l’attaque !]. — Lille : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 42 × 30 cm.
sources :