Marseille

 

 
 

Affichage par année

71 affiches :

 


    [Projection-débats autour du travail social]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Projection-débats autour du travail social] / Loïc Faujour. — Marseille : CNT_F (France : ≥1993), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : art : cinéma  ; contrôle social  ; syndicalisme : syndicalisme révolutionnaire  ; travail, emploi
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Thépenier, Christine
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; dessin (un directeur de Pôle Emploi [bureau de placement] devant son agence : « On a confié à une boite privée la gestion de nos déchets », près d’une poubelle remplie de chômeurs) par Faujour ]

    texte :

    Projection-débats autour du travail social

    projection
    Petites et grandes soustractions , un film de Christine Thépenier

    Une plongée dans le quotidien des travailleurs-euses du social et de leurs usager(e)s. Extrait : « déjà que tu te sens impuissant à les aider, mais quand en plus, t’es dans un dispositif ou un système qui continue de les traquer... T’oscilles entre la colère et le découragement... »
    « ...c’est l’équation libérale : l’addition pour les riches, la soustraction pour les pauvres... »

    Projection suivie d’un débat en présence de la réalisatrice et d’un représentant de la fédération syndicale CNT Santé-Social

    Débats

    Le travail social dans le contexte actuel.
    Quel avenir pour les travailleurs-euses du social ?
    Dérives du privé et répression syndicale : l’exemple de People & Baby.

    samedi 22 janvier 2011, 20h00 à 1000 Babords - 61, rue Consolat 13001, entrée libre venez nombreux-euses !

    Soirée organisée par l’union locale CNT

    Confédération Nationale du Travail
    Pour un syndicalisme de classe et d’émancipation sociale.
    12 rue de l’Évêché 13002 Marseille.
    06 01 10 50 40 / sam@cnt-f.org

    [logo chat cerclé CNT]


    sources :

    http://www.cnt-f.org/IMG/pdf/last_affiche_22_janvier_2011.pdf




    [Une cantine pour cantiner]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Une cantine pour cantiner]. — Marseille : [s.n.], . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : alimentation  ; prison
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : repas, cantine, …  ; benefiet - collecte de fonds
    notes :
    descriptif :


    texte

    photo (trou de serrure)

    texte :

    Une cantine pour cantiner

    En prison, “la cantine” est le magasin interne à la taule et “cantiner” permet au prisonnier d’acheter (bouffe, yabac, courrier, etc.), le tout au bon vouloir de la matonnerie qui en fixe les prix, le jours, les heures et même son accès, faisant de la cantine aussi, un moyen de (ré)pression.

    À quelques-uns, nous avons choisi d’envoyer un mandat mensuel à Michel G., un prisonnier à permet’, un égaré du temps, qui depuis presque 30 ans croupit dans les prisons françaises. Après toutes ces années faites d’isolement et de mitard, de fouilles et de transferts, d’évasions et de cavales, de lutte et d’insoumissions, il résiste, comme tant d’autres.

    Alors, entre l’envie d’aider Michel à ne plus avaler, tous les jours, une gamelle de merde pleine de cachets, et le désir de se retrouver autour d’une bonne bouffe pleine de rencontres, est né l’idée d’organiser tous les mois une cantine à prix libre.

    Une cantine pour cantinier, une cantine contre la prison e le silence de l’enfermement, une cantine pour partager notre appétit de solidarité et pourquoi pas l’étendre à d’autres prisonniers et prisonnières.

    Prix libre

    Avec ou sans viande

    Le 2e vendredi du mois de 19 h à 23 h
    à la Kuisin, 36 rue Bernard (Belle de Mai)


    sources :

    https://www.millebabords.org/spip.php?article22269 :
    14 déc. 2012 — Une cantine pour cantiner. C’est la CANTINE POUR CANTINER, bouffe en solidarité pour permettre à. Michel.G, prisonnier longue peine de cantiner.



    [Depuis dix ans Euromed vous fait chantier… avec Marseille2013, capitale européenne de la culture vous allez aussi danser…]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Depuis dix ans Euromed vous fait chantier… avec Marseille2013, capitale européenne de la culture vous allez aussi danser…]. — Marseille : [s.n.], [ & ante]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : noir , orange , papier blanc ) ; 54 × 37 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : culture  ; urbanisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte en noir

    filigrane orange (gravure de ville en flammes et inondée — avec humains et guitare dans le flux)

    cadre noir

    texte :

    depuis dix ans Euromed vous fait chantier…

    … avec Marseille2013, capitale européenne de la culture vous allez aussi danser…

    Depuis 1995, l’opération Euromed impose aux habitants de Marseille une réorganisation totale du centre-ville, aseptisé et sécurisé. Du sur mesure pour les cadres nouvellement installés à la Joliette et les touristes toujours plus abondants dans la capitale pressentie de la future Union euro-méditerranéenne (vaste entreprise de pompage d’énergie et de main d’œuvre des pays du Sud). Cela se traduit pour une grand nombre d’entre nous par la nécessité de partir se loger dans des zones périphériques, chassés pas l’augmentation des loyers et bien d’autres dispositifs de répression économique, quand il ne s’agit pas de rafles et de déportations pour les sans-papiers. Le but du jeu : canaliser encore mieux la circulation de la marchandise, évidemment.

    La nouvelle carte sortie du chapeau : « marseille2013capitaleeuropéennedelaculture », bond en avant dans la mortification de l’ambiance urbaine.

    Avec « marseille2013 », il s’agit pour les gouvernants et les entrepreneurs non seulement d’étendre, vers la Belle-de-mai et Arenc, cette refonte de l’espace, mais aussi de créer un décor scintillant pour faire passer la pilule de la destruction des cultures de résistances et de solidarités (lutter, c’est vivre) : l’alibi culturel n’est qu’un masque jovial, nous divertissant du contrôle et de la collaboration toute citoyenne. Mais l’idée qu’ici le capital n’avance plus à un coup de canon mais précédé d’une milice dansante, bruissante, bigarrée, d’artistes en costumes et de branchés, ne nous est pas encore familière. Pourtant, les artistes (même les « scandaleux » ou les « rebelles ») ont trop souvent été l’avant-garde dévoyée à la pacification des quartiers les plus agités : il suffit de voir comment le Panier, envahi par les ateliers d’artistes et les boutiques d’artisanat subventionnés par la mairie, a été ravalé en « quartier typique et authentique ». Et cela nous rappelle la fonction des acteurs socioculturels, des salles de sport et de concert, après les grandes émeutes du début des années 1980. Avec leurs « armes culturelles de dialogue et de collaboration », ce projet est clairement une bataille de plus dans la guerre sociale en cours, à Marseille comme ailleurs.

    Alors face à cette nouvelle machine de guerre, dont le redéploiement des forces d’occupation du territoire est l’aspect le plus visible, il ne s’agit pas de ne pas collaborer ou d’en profiter pour grappiller quelques subventions, mais bien de passer dans les rangs ennemis, d’imaginer, organiser et diffuser tous les gestes mutins d’une résistance offensive.

    urbanistes, flics, artistes nous construisent ce monde de merde

    détruisons ce qui nous détruit


    sources :

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Eurom%C3%A9diterran%C3%A9e
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Marseille-Provence_2013






    [À Marseille un grand chantier est en cours à la prison des Baumettes]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    À Marseille un grand chantier est en cours à la prison des Baumettes]. — Marseille : [s.n.], . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; prison
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte (blanc au noir) ; photo (deux jeunes garçons sur un bateau dont l’un saute dans l’eau) ]

    texte :

    À Marseille un grand chantier est en cours à la prison des Baumettes

    Le prétexte affiché par l’État serait de mettre un terme à la vétusté de cette vieille taule, et de créer des « conditions d’enfermement plus dignes » pour les détenu-es. Derrière le langage humanitaire, le véritable objectif de cette restructuration est clairement de pouvoir enfermer plus de monde, et de manière plus sécurisée (renforcer l’isolement des détenu-es, limiter les contacts entre elles-eux, empêcher les solidarités, les mutineries et les évasions).

    En parallèle du chantier des Baumettes, deux autres prisons sont en train de sortir de terre dans la région, celle d’Aix (Luynes 2) et celle de Draguignan. Elles-mêmes s’inscrivent dans un plus vaste plan de construction et de rénovation qui vise à accroître encore plus les capacités d’enfermement, alors que les peines ne cessent de s’allonger. Sans compter les mesures et dispositifs qui se multiplient et se surajoutent à l’incarcération en tant que telle : contrôles judiciaires, pointages, bracelets électroniques, assignations à résidence…

    Tandis que Pôle emploi et la CAF, aidés par une multitude d’associations et d’organismes de formation, intensifient notre mise au travail forcé et notre insertion, la loi travail et la réforme pénale succèdent à l’état d’urgence… Les tenailles du contrôle et de l’exploitation nous étouffent et exigent toujours plus de soumission dans la vie quotidienne. De fait nous sommes de plus en plus nombreux-ses à sentir la menace de l’enfermement planer au dessus de nos têtes, à faire des allers-retours entre la taule et un “dehors” qui lui ressemble toujours plus…

    Et dans ce monde régi par le fric et l’autorité, l’enfermement des un-es fait le bonheur des autres… À l’affût des bonnes occasions, de nombreuses entreprises (Artelia, Vinci et sa filiale Travaux du midi, Icade…) s’empressent de participer au festin, tant pour la réalisation des taules (architecture, construction), que pour leur gestion (cantines, nettoyage, travail dans le cadre de la détention…). Là où le pouvoir voudrait présenter la prison comme un bastion invulnérable, de nombreux actes d’insoumission individuels et collectifs, à l’intérieur comme à l’extérieur, ne cessent de démontrer le contraire. En déplaçant le regard, on constate aussi que les différents rouages qui la font fonctionner ne sont jamais à l’abri d’un peu d’audace et de quelques coups bien placés.

    Pas question de subir cette offensive du pouvoir en baissant la tête ! Il y a autant de raisons que de manières différentes d’essayer de bloquer, saboter, entraver et détruire leurs structures mortifères et le projet de domination qui en a besoin.

    Pour la révolte ! Pour la liberté !


    sources :

    Affiche apparue sur les murs de Marseille en septembre 2016 :
    https://mars-infos.org/a-marseille-un-grand-chantier-est-1668 (Marseille infos autonomes : site collaboratif d’infos et de luttes à Marseille)




    [Solidarité avec la résistance à Calais]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Solidarité avec la résistance à Calais]. — Marseille : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

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    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :

    [ texte ; photo (automobile d’une administration territoriale au toit taguée « Calais ») ]

    texte :

    Solidarité avec la résistance à Calais

    Suite aux récentes expulsions à Calais, une semaine d’actions en solidarité avec la résistance dans la « Jungle » a eu lieu à Marseille. Nombre d’individuEs et groupes ont contribué de façon anonyme aux diverses actions contenues dans ce résumé. Toutes les cibles choisies collaborent dans la répression, l’assujettissement et la déportation de personnes migrantes et/ou sans papiers, à Calais ou ailleurs.

    Ci-dessous la liste des notes des actions telles qu’elles ont été communiquées par les personnes concernées :

    * 500 autocollants en français et en anglais, distribués à travers la ville.
    * Des affiches du FN ont été détruites, des slogans pro-migration ont été taguées, un véhicule d’Orange Telecom ont été saboté, 3 boîtes aux lettres de La Poste ont été tagué, Un distributeur de liquide et une caméra de sécurité de BNP Paribas ont été saboté, et le bâtiment de La Poste également tagué.
    * 200 affiches collées autour de Noailles, la Belle de Mai et National
    * Lâché de banderole disant « Solidarité avec la résistance à Calais — personne est illégal-e » et des slogans tagués.
    * Des fenêtres explosées avec des pierres et serrures sabotées aux bâtiment de la Croix Rouge.
    * Deux distributeurs des collabo LCL ont été mis hors service. Une voiture de la métropole saboté et « Calais » peint sur le toit.
    * Des tagues contre six bâtiments du Groupe SOS et également deux bureaux de poste.
    * Des tagues et bombes de peinture contre 3 bâtiments de la Croix Rouge (un magasin de charité et les bureaux).
    * Une photo avec quelques amiEs tenant la banderole disant « À bas toutes les frontières – Solidarité avec la résistance contre l’expulsion à Calais » en français, arabe et anglais, comme geste simple pour celleux qui luttent à Calais.

    Pour lire le communiqué en entier voir les liens
    contrainfo.espiv.net
    mars-info.org/rabbble.org.uk
    calaismigrantsolidarity.wordpress.com


    sources :

    Affiche en français et affiche en anglais vers mars 2016 (« Inspiré par le sentiment Acab 1312 ») :
    https://mars-infos.org/des-nouvelles-affiches-en-835 (Marseille infos autonomes : site collaboratif d’infos et de luttes à Marseille)


    2016
    Affiche liée


    [Solidarity with resistance in Calais]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Solidarity with resistance in Calais]. — Marseille : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

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    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :

    [ texte ; photo (automobile d’une administration territoriale au toit taguée « Calais ») ]

    texte :

    Solidarity with resistance in Calais

    Following the recent evictions in Calais, a week of action in solidarity with the resistance of the "jungle" took place in Marseille. The various actions contained in this summary were anonymously contributed by numerous individuals and groups. All the targets chosen collaborate in the repression, subjugation and deportation of migrant and/or paperless people in Calais and elsewhere. Below is a list of notes from the actions that occured :

    * 500 stickers in English and French distributed throughout the city.
    * Front National posters destroyed, pro migration slogans spray painted, Orange Telecom vehicle sabotaged, 3 postboxes of La Poste spraypainted, BNP Paribas cash point and security camera sabotaged, La Poste building spraypainted.
    * 200 posters pasted around Noailles, Belle de Mai and National.
    * Banner drop reading “Solidarity with the resistance in Calais – no-one is illegal” and slogans spraypainted.
    * Red Cross building smashed with rocks and locks sabotaged.
    * Two LCL cash machines put out of service, one metropole car sabotaged and “Calais” painted on roof.
    * Graffiti against six Groupe SOS buildings and two post offices.
    * Graffiti and paint bombs against 3 Red Cross buildings (a charity shop and the headquarters).
    * Photo with friends behind a banner reading “Destroy all Borders- Solidarity with the eviction resistance in Calais” in French, Arabic, and English, as a small gesture to those struggling in Calais.

    For the full communique see links
    contrainfo.espiv.net
    mars-info.org/rabbble.org.uk
    calaismigrantsolidarity.wordpress.com


    sources :

    Affiche en français et affiche en anglais vers mars 2016 :
    https://mars-infos.org/des-nouvelles-affiches-en-835 (Marseille infos autonomes : site collaboratif d’infos et de luttes à Marseille)


    2016
    Affiche liée



    [Présentation du livre « Charbonnerie El Buen Trato »]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Présentation du livre « Charbonnerie El Buen Trato »]. — Marseille : Imprimerie L’Impatience (Marseille), (Impatience (Marseille), L’). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : édition  ; prison
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Uruguay : histoire
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : galas et actions de soutien
    notes :
    descriptif :


    [ texte (blanc sur noir) ; couverture du livre Charbonnerie El Buen Trato de Claudio Lavazza (coupe de travaux d’évasions, photo de la prison Punta Carreras de Montevideo) ]

    texte :

    Vendredi 2 novembre

    18 h - Boulevard Pardigon

    Présentation du livre

    “Charbonnerie El Buen Trato” (éd. Tumult) sur l’évasion d’anarchistes par tunnel de la prison à Montevideo (Uruguay) en 1930.

    Présentation, débat suivi d’une projection du documentaire “Acratas” : anarchistes expropriateurs de La Plata.

    Ensuite il y aura de quoi manger et boire en soutien à l’imprimerie L’Impatience.

    1930, Montevideo, capitale de l’Uruguay. En face de la prison de Punta Carretas, l’anarchiste Gino Gatti et sa famille décident d’ouvrir une charbonnerie : « El Buen Trato ». Les affaires vont pour le mieux. Cependant, en mars 1931, la famille Gatti décide de quitter Montevideo et de déménager en Argentine, pliant boutique après moins d’un an d’activité.

    Quelques jours après le départ de la famille italienne, les voisins de la dorénavant ex-charbonnerie remarquent des gens qui sortent en courant de l’établissement. Alarmés, ils avertissent la police qui arrive aussitôt et fait irruption sur les lieux. Une fois à l’intérieur, les agents mettent bien peu de temps à comprendre qui étaient ces personnes qui fuyaient. En effet, au fond d’une pièce, ils découvrent un trou dans le plancher, un puits parfaitement éclairé qui s’enfonce profondément. À côté de la cavité, il y a un billet qui dit : « La solidarité entre les anarchistes ne se réduit pas à des paroles ».

    Sept des évadés, de même que les constructeurs du tunnel, faisaient partie des groupes d’action anarchistes qui agissaient en Amérique du Sud dans les années 20 et 30. Recherchées et persécutées sans relâche par la police, ces individualités anarchistes menèrent une lutte contre l’État qui, si elle ne dura que quelques années, fut sans répit et se matérialisa dans des attentats, des expropriations, ou dans l’organisation d’évasions. Une lutte sans répit contre l’ennemi.


    sources :

    https://mars-infos.org/presentation-du-livre-charbonnerie-3463
    https://lelaboratoireanarchiste.noblogs.org/files/2018/12/CLAUDIO-LOCANDINA-WEBBE1.pdf






    [Non à la casse des conventions collectives !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Non à la casse des conventions collectives !]. — Marseille : CNT_F (France : ≥1993) ; [et al.], . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : éducation  ; grève  ; luttes sociales (mouvement social)  ; santé
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    texte

    texte :

    Non à la casse des conventions collectives !

    Dès aujourd’hui, commençons à préparer la riposte nationale du 31 mai et 1er juin !
    Grève et manifestation le 31 mai à 10h à la préfecture !
    Soirée de lutte à partir de 17 h 30

    En février 2022, le premier ministre annonçait l’élargissement du Ségur de la santé à l’ensemble du personnel éducatif dans le médico-social et le social. Plusieurs décrets publiés ce début mai montrent bien que le gouvernement nous a enfumé avec de "belles promesses" pour endormir la lutte.
    1. Il s’agit d’une prime calquée sur les accords Laforcade et non d’une revalorisation de salaire : pas de cotisation pour les retraites, et elle peut être supprimée à tout moment.
    2. Le secteur privé ne sera pas concerné par la prime Ségur sans accord préalable de fusion des conventions collectives.
    3. Ne sont concernés que les 3 fonctions publiques (d’État, hospitalière et territoriale)
    4. Pour ce qui est de la fonction publique territoriale, le choix est laissé aux départements et collectivités de verser ou non cette prime et de définir qui en seront les bénéficiaires.
    5. De nouvelles listes de professions ont été établies. Un tiers des profesionnel.les en seraient encore exclus.

    Destruction des conventions

    1- Les conventions collectives sont les textes qui définissent les règles particulières du droit du travail pour un secteur. Pour le social et médico-social, il existe 5 conventions principales garantissant certains droits (salaires, congés trimestriels etc).
    Il s’agit des CCNT66, Accords CHRS, CCNT 51, CCNT Croix Rouge et CCNT CLCC (en cas de doutes, votre convention de rattachement est indiquée sur vos fiches de paye).

    2 - La fusion de ces 5 conventions en une Convention Collective Unique Étendue est autorisée par la loi de 2014 (dite loi travail ou El Khomri). En réponse à cette initiative de l’État, les organisations patronales (NEXEM et FEHAPS rassemblées en AXESS) orchestrent cette fusion dans la continuité de la marchandisation de notre secteur.

    3- Aujourd’hui, AXESS dévoile son programme et ses grandes orientations : "réalisme" et "modularité". Des orientations libérales qui paraissent bien éloignées de nos demandes de fincancements pérennes à hauteur des besoins du public et de la valorisation de nos métiers.

    Un salaire à la "compétence"

    La CCUE instaure un isolement toujours plus grand des professionnel.les face à leur direction en instaurant une logique de négociation individuelle de son salaire (à partir de compétences évaluées directement par l’employeur).

    1- "Une rémunération minimale conventionnelle de l’emploi" calculée à partir des attendus de chaque poste. C’est la base de la rémunération mais à cela s’ajoute une part de salaire négociée au cas par cas.

    2- "Un complément de maîtrise de l’emploi" laissé à la liberté de la négociation employeur/salarié.e, ce complément vise à différencier les salarié.es selon des compétences non mesurables (aptitudes relationnelles, adaptabilité, travail en équipe etc). Ce complément "peut s’appuyer en partie sur le nombre d’années d’expériences", c’est-à-dire "une vision remaniée de l’ancienneté" dont on ne sait rien pour l’instant…

    En concret, c’est donc la mise en compétition des travailleur.euses du social sur un libre marché de l’emploi, où la négociation même de son salaire se fait seul.e face à son patron ! Accepter cette convention c’est aller vers des recrutements et des salaires injustes et inégaux. C’est aussi accepter la mise en danger des droits des personnes accompagnées et la baisse de qualification du personnel.

    Le social brûle

    facebook : le social brûle
    collectif 13 des travailleur-euses du social et du médico-social
    lesocialbrule@gmail.com


    sources :

    https://www.cnt-f.org/sam/IMG/png/34.png
    https://www.cnt-f.org/sam/IMG/png/34.png




    [Citoyen par ci, citoyenne par là…]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Citoyen par ci, citoyenne par là…]. — Marseille : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : noir , orange , papier blanc ) ; 48 × 32 cm.

    • Affiches par pays  :
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; urbanisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    dessin extraits de mangas

    texte :

    Citoyen par ci, citoyenne par là…

    On nous les sert à toutes les sauces car ce sont les poucaves, les balances, les indics, les collabos, les mouchards, les donneuses, les corbeaux, les délateurs… Ils sont ceux qui entretiennent ce monde, les yeux et les oreilles des juges, de la flicaille, des politiciens et des patrons. Les merdes…

    LA POUCAVE a la langue bien pendue, elle dénonce les sans-papiers. Elle bave sa haine raciste, à peine dissimulée derrière le prétexte des lois ou de la situation économique.

    LE MOUCHARD va et vient derrière ses collègues, les épie, les évalue puis les dénonce au patron. Ceux qui glandent, volent, sabotent, en bref résistent à leurs exploiteurs, sont poursuivis, virés, emprisonnés.

    LA BALANCE fait confiance à la justice. Elle s’en remet à elle pour faire valoir ses “droits”. Droit de dénoncer tous ceux qui ne lui plaisent pas. Trop jeunes. Trop foncés. Trop vieux. Bruyants. Nombreux.

    LA DONNEUSE dénonce ce qu’elle jalouse. Elle ne supporte pas ceux qui survivent par du boulot au noir, des trafics, des petites combines ou de la débrouille. Elle préfère les voir crever comme elle crève elle-même : soumise.

    L’INDIC a sa conscience pour lui : il dénonce pour de l’argent. Qu’il soit assistante sociale, employé du Pôle Emploi, animateur social, sociologue, vigile, éducateur ou voisin, l’indic vit de la misère.

    LE CORBEAU n’assume pas. Il dénonce anonymement voisins, amis, collègues, inconnus. Il n’assume pas car seule compte sa vengeance, celle que sa lâcheté l’empêche de réaliser lui-même.

    LE DÉLATEUR préserve ses intérêts. Qu’il soit commerçant, propriétaire, prof, politicien, contrôleur ou militant, il n’admet pas que ceux qui le font vivre puissent ne pas accepter ses règles. Il dénonce voleurs, squatteurs, rebelles et autres indésirables.

    LE COLLABO, comme lors de la seconde guerre mondiale, se retranche derrière l’administration. Si la loi le lui permet, il se laisse aller à dénoncer immigrés, déserteurs, révoltés, homosexuels, chômeurs… Pour lui ce ne sont que des cafards.

    LE CITOYEN est un peu tout à la fois. Lui, dénonce publiquement avec comme prétexte la poli-tique. Il vote. Parce qu’il est l’esclave zélé qui légitime ses maîtres, il s’imagine avoir pour mission de faire respecter les lois. Voir de les modifier. Il est un flic sans uniforme.

    TOUS CEUX qui refusent de subir la vie qui leur est imposée savent qui sont leurs ennemis. Savent où ils sont et comment les traiter : Qu’ils se cachent derrière le sourire grimaçant d’une voisine, l’odeur nauséabonde d’un Comité d’Intérêt de Quartier (CIQ), le masque de sympathie d’un commerçant, le velours d’un cabinet d’huissiers, les murs suintants d’un commissariat...
    Qu’il soit de droite ou de gauche, le citoyen est notre ennemi. Qu’elle soit de droite ou de gauche, la politique est notre ennemie.

    Tous veulent nous empêcher de vivre

    Nous ne nous laisserons pas faire


    sources :