Millán Hernández, Julián [Julio] (1935-....)

 

in Los de la sierra 1936-1975, dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes : MILLAN HERNANDEZ, Julio
Né à Villamantilla (Madrid) le 23 janvier 1935 - Sérigraphe – FIJL – CNT – France – Espagne

Julio Millan Hernandez participait dans les années 1960 aux activités clandestines des Jeunesses libertaires (FIJL). Ami notamment de Delgado et de Granados, il effectua de nombreux voyages entre l’Espagne et la France. C’est au cours d’un de ces voyages que, le 17 octobre 1967, suite à une dénonciation, il fut arrêté et trouvé porteur d’un pistolet dans le train Port-Bou-Barcelone. Accusé de terrorisme il fut traduit devant un conseil de guerre tenu à Madrid le 11 février 1972 et fut (…)

 

Affichage par année

5 affiches :

 


    [Il était une fois, Italie 1969.. qu’il faut surtout continuer les luttes qui sont la cause première de cette répression]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Il était une fois, Italie 1969.. qu’il faut surtout continuer les luttes qui sont la cause première de cette répression]. — Toulouse : Comité Italie (Toulouse), [ca ] (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : bleu , papier blanc ) ; 55 × 44 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : prison  ; terrorisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Italie
    • Noms cités (± liste positive)  : Millán Hernández, Julián [Julio] (1935-....)  ; Pinelli, Giuseppe (1928-1969)  ; Prescott, Jake  ; Valpreda, Pietro (1933-2002)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : soutien à militants
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ Bande dessinée patchwork ]

    texte :

    Il était une fois...

    Italie 1969 : manifestations, occupations d’usine se succèdent […]

    Le patronat se concerte :
    — Messieurs, la situation est grave. Il faut en sortir. J’ai un plan à proposer : faire arrêter les agitateurs. Pour cel, il faudrait que les meneurs déposent des bombes criminelles qui effraieront. Les anarchistes pourraient bien…
    — Mais ce n’est pas leur façon d’agir !
    — Bien sûr ! Mais les fascistes se proposent pour le faire à leur place. Nous les financerons, la police les couvrira et arrêtera les révolutionnaires.
    Bravo !… Ingénieux !… Très bien !

    Le 12 décembre 69, comme prévu, les fascistes déposent une bombe dans une banque de Milan.

    Bilan : 16 morts, 90 blessés … La population est effrayée.

    Comme escompté, la police démantèle la gauche extra-parlementaire (8396 personnes arrêtées). Il faut des coupables, la police accuse les anarchistes…
    — Tu as déjà vu un anar s’attaquer au peuple, toi ?
    —Arrêtez-le !
    — Tu es anarchiste donc coupable !

    Au cours d’interrogatoires violents, l’un d’eux, Pinelli, est frappé à mort par les flics
    — Le salaud, il nous a claqué dans les mains ! … Balançons-le par la fenêtre, on fera croire à un suicide.

    Pour la police italienne, l’enquête est terminée : les anarchistes sont inculpés. Des félicitations arrivent de nombreuses capitales.

    Pendant deux ans et demi, apparemment, il n’y a rien de nouveau. Mais…

    11 personnes disparaissent dans des conditions mystérieuses : leurs témoignages sur cette affaire étaient gênants pour la version fabriquée par les flics.

    Les 4 prisonniers sont dans un état de santé alarmant. Le gouvernement attendait sans doute que les principaux accusé crèvent en taule. Mais, sous la pression de l’opinion publique, le premier procès est fixé le : 23 février
    Valpreda : — je crois inutile de répéter :
    - à qui servaient les bombes
    - qui avait intérêt à jeter le discrédit sur la gauche
    - qui voulait briser les contestations, les revendications salariales, etc.

    L’Italie n’est pas un cas isolé. Dans toute l’Europe, de la Pologne à l’Espagne, grèves et manifs se succèdent. Face à la montée des luttes de classe, les gouvernements pour se maintenir renforcent leur arsenal répressif.

    En Angleterre : Prescott condamné à 15 ans, en Espagne : Millan a pris 23 ans, etc.

    À travers le procès du 23 février notre tache est d’attaquer l’État en montrant son caractère toujours répressif
    — Qu’est-ce qu’on fait pour Valpreda ?
    — Tout ce qu’on peut, tout en continuant la lutte ici et maintenant

    D’autres camarades seront emprisonnés, nous devront les soutenir, mais nous savons

    qu’il faut surtout continuer les luttes qui sont la cause première de cette répression

    Imprimerie spé. Comité Italie : 3, rue Merly, Toulouse, 31


    sources :

    Le Comité Italie Toulouse, dans Confrontation anarchiste n° 6 (avr. 1972), p. 13-14, signale qu’une première affiche, épuisée, a été tirée à 4000 ex. et qu’une seconde est tirée à 3000 ex. Une brochure (tirée à 3500 ex. est alors pratiquement épuisée). Une autre affiche et des tracts pour un meeting à Toulouse y est aussi signalée.


    [ca  1972]
    Affiche liée


    [Il était une fois, Italie 1969... qu’il faut surtout continuer les luttes qui sont la cause première de cette répression]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Il était une fois, Italie 1969... qu’il faut surtout continuer les luttes qui sont la cause première de cette répression]. — Toulouse : Comité Italie (Toulouse), [ca ] (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier bleu ) ; 55 × 40 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : prison  ; terrorisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Italie
    • Noms cités (± liste positive)  : Millán Hernández, Julián [Julio] (1935-....)  ; Pinelli, Giuseppe (1928-1969)  ; Prescott, Jake  ; Valpreda, Pietro (1933-2002)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : soutien à militants
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ patchwork de bandes dessinées citant aussi Prescott en Angleterre, Millan en Espagne, etc. ]

    texte :

    Il était une fois...

    Italie 1969 : manifestations, occupations d’usine se succèdent […]

    Le patronat se concerte :
    — Messieurs, la situation est grave. Il faut en sortir. J’ai un plan à proposer : faire arrêter les agitateurs. Pour cel, il faudrait que les meneurs déposent des bombes criminelles qui effraieront. Les anarchistes pourraient bien…
    — Mais ce n’est pas leur façon d’agir !
    — Bien sûr ! Mais les fascistes se proposent pour le faire à leur place. Nous les financerons, la police les couvrira et arrêtera les révolutionnaires.
    Bravo !… Ingénieux !… Très bien !

    Le 12 décembre 69, comme prévu, les fascistes déposent une bombe dans une banque de Milan.

    Bilan : 16 morts, 90 blessés … La population est effrayée.

    Comme escompté, la police démantèle la gauche extra-parlementaire (8396 personnes arrêtées). Il faut des coupables, la police accuse les anarchistes…
    — Tu as déjà vu un anar s’attaquer au peuple, toi ?
    —Arrêtez-le !
    — Tu es anarchiste donc coupable !

    Au cours d’interrogatoires violents, l’un d’eux, Pinelli, est frappé à mort par les flics
    — Le salaud, il nous a claqué dans les mains ! … Balançons-le par la fenêtre, on fera croire à un suicide.

    Pour la police italienne, l’enquête est terminée : les anarchistes sont inculpés. Des félicitations arrivent de nombreuses capitales.

    Pendant deux ans et demi, apparemment, il n’y a rien de nouveau. Mais…

    11 personnes disparaissent dans des conditions mystérieuses : leurs témoignages sur cette affaire étaient gênants pour la version fabriquée par les flics.

    Les 4 prisonniers sont dans un état de santé alarmant. Le gouvernement attendait sans doute que les principaux accusé crèvent en taule. Mais, sous la pression de l’opinion publique, le premier procès est fixé le : 23 février
    Valpreda : — je crois inutile de répéter :
    - à qui servaient les bombes
    - qui avait intérêt à jeter le discrédit sur la gauche
    - qui voulait briser les contestations, les revendications salariales, etc.

    L’Italie n’est pas un cas isolé. Dans toute l’Europe, de la Pologne à l’Espagne, grèves et manifs se succèdent. Face à la montée des luttes de classe, les gouvernements pour se maintenir renforcent leur arsenal répressif.

    En Angleterre : Prescott condamné à 15 ans, en Espagne : Millan a pris 23 ans, etc.

    À travers le procès du 23 février notre tache est d’attaquer l’État en montrant son caractère toujours répressif
    — Qu’est-ce qu’on fait pour Valpreda ?
    — Tout ce qu’on peut, tout en continuant la lutte ici et maintenant

    D’autres camarades seront emprisonnés, nous devront les soutenir, mais nous savons

    qu’il faut surtout continuer les luttes qui sont la cause première de cette répression

    Imprimerie spé. Comité Italie : 3, rue Merly, Toulouse, 31


    sources :

    Le Comité Italie Toulouse, dans Confrontation anarchiste n° 6 (avr. 1972), p. 13-14, signale qu’une première affiche, épuisée, a été tirée à 4000 ex. et qu’une seconde est tirée à 3000 ex. Une brochure (tirée à 3500 ex. est alors pratiquement épuisée). Une autre affiche et des tracts pour un meeting à Toulouse y est aussi signalée.


    [ca  1972]
    Affiche liée