Millán Hernández, Julián [Julio] (1935-....)
Né à Villamantilla (Madrid) le 23 janvier 1935 - Sérigraphe – FIJL – CNT – France – Espagne
Julio Millan Hernandez participait dans les années 1960 aux activités clandestines des Jeunesses libertaires (FIJL). Ami notamment de Delgado et de Granados, il effectua de nombreux voyages entre l’Espagne et la France. C’est au cours d’un de ces voyages que, le 17 octobre 1967, suite à une dénonciation, il fut arrêté et trouvé porteur d’un pistolet dans le train Port-Bou-Barcelone. Accusé de terrorisme il fut traduit devant un conseil de guerre tenu à Madrid le 11 février 1972 et fut (…)
5 affiches :
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
texte
- texte :
Alerte
Le jeune libertaire espagnol Julio Millan Hernandez est en danger.
Franco se prépare à frapper les anti-fascistes espagnols avec un nouveau procès militaire d’exception.
Après l’assassinat de Granados, de Delgado, après Burgos, Franco l’insatiable s’apprête à commettre un nouveau crime sur la personne innocente du jeune libertaire espagnol Julio Millan en prison « préventive » depuis 4 ans, accusé de faits de terrorisme remontant aux années 1962-1963.
Halte à la mascarade de la justice franquiste.
Assez de crimes.
Liberté pour Julio Millan
Comité de soutien à Julio Millan Hernandez
39, rue de la Tout-d’Auvergne - 75 - Paris - IXeImpr. [Mongnet ?] — 95. Deuil-la-Barre
Le texte de l’affiche est aussi paru en encart dans Le Monde libertaire n° 175 (novembre 1971).
[Liberté pour Julio Millan]
[Liberté pour Julio Millan]. — Paris : CNT_ (France), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : rouge , papier blanc ) ; x × y cm.
sources :
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
[ texte (pour la libération de Julian Millan Hernandez, daté du 10 février 1972, à Florence) ] n/b
- texte :
Dopo Burgos : Julian Millan Hernandez
Gruppi anarchici toscani
[Dopo Burgos : Julian Millan Hernandez]
[Dopo Burgos : Julian Millan Hernandez]. — Firenze Florence : Gruppi anarchici toscani, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 100 × 70 cm.
sources :
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
[ Bande dessinée patchwork ]
- texte :
Il était une fois...
Italie 1969 : manifestations, occupations d’usine se succèdent […]
Le patronat se concerte :
— Messieurs, la situation est grave. Il faut en sortir. J’ai un plan à proposer : faire arrêter les agitateurs. Pour cel, il faudrait que les meneurs déposent des bombes criminelles qui effraieront. Les anarchistes pourraient bien…
— Mais ce n’est pas leur façon d’agir !
— Bien sûr ! Mais les fascistes se proposent pour le faire à leur place. Nous les financerons, la police les couvrira et arrêtera les révolutionnaires.
Bravo !… Ingénieux !… Très bien !Le 12 décembre 69, comme prévu, les fascistes déposent une bombe dans une banque de Milan.
Bilan : 16 morts, 90 blessés … La population est effrayée.
Comme escompté, la police démantèle la gauche extra-parlementaire (8396 personnes arrêtées). Il faut des coupables, la police accuse les anarchistes…
— Tu as déjà vu un anar s’attaquer au peuple, toi ?
—Arrêtez-le !
— Tu es anarchiste donc coupable !Au cours d’interrogatoires violents, l’un d’eux, Pinelli, est frappé à mort par les flics
— Le salaud, il nous a claqué dans les mains ! … Balançons-le par la fenêtre, on fera croire à un suicide.Pour la police italienne, l’enquête est terminée : les anarchistes sont inculpés. Des félicitations arrivent de nombreuses capitales.
Pendant deux ans et demi, apparemment, il n’y a rien de nouveau. Mais…
11 personnes disparaissent dans des conditions mystérieuses : leurs témoignages sur cette affaire étaient gênants pour la version fabriquée par les flics.
Les 4 prisonniers sont dans un état de santé alarmant. Le gouvernement attendait sans doute que les principaux accusé crèvent en taule. Mais, sous la pression de l’opinion publique, le premier procès est fixé le : 23 février
Valpreda : — je crois inutile de répéter :
- à qui servaient les bombes
- qui avait intérêt à jeter le discrédit sur la gauche
- qui voulait briser les contestations, les revendications salariales, etc.L’Italie n’est pas un cas isolé. Dans toute l’Europe, de la Pologne à l’Espagne, grèves et manifs se succèdent. Face à la montée des luttes de classe, les gouvernements pour se maintenir renforcent leur arsenal répressif.
En Angleterre : Prescott condamné à 15 ans, en Espagne : Millan a pris 23 ans, etc.
À travers le procès du 23 février notre tache est d’attaquer l’État en montrant son caractère toujours répressif
— Qu’est-ce qu’on fait pour Valpreda ?
— Tout ce qu’on peut, tout en continuant la lutte ici et maintenantD’autres camarades seront emprisonnés, nous devront les soutenir, mais nous savons
qu’il faut surtout continuer les luttes qui sont la cause première de cette répression
Imprimerie spé. Comité Italie : 3, rue Merly, Toulouse, 31
Le Comité Italie Toulouse, dans Confrontation anarchiste n° 6 (avr. 1972), p. 13-14, signale qu’une première affiche, épuisée, a été tirée à 4000 ex. et qu’une seconde est tirée à 3000 ex. Une brochure (tirée à 3500 ex. est alors pratiquement épuisée). Une autre affiche et des tracts pour un meeting à Toulouse y est aussi signalée.
[Il était une fois, Italie 1969.. qu’il faut surtout continuer les luttes qui sont la cause première de cette répression]
[Il était une fois, Italie 1969.. qu’il faut surtout continuer les luttes qui sont la cause première de cette répression]. — Toulouse : Comité Italie (Toulouse), [ca ] (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : bleu , papier blanc ) ; 55 × 44 cm.
sources :
![]() [ca 1972] |
|||
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
[ patchwork de bandes dessinées citant aussi Prescott en Angleterre, Millan en Espagne, etc. ]
- texte :
Il était une fois...
Italie 1969 : manifestations, occupations d’usine se succèdent […]
Le patronat se concerte :
— Messieurs, la situation est grave. Il faut en sortir. J’ai un plan à proposer : faire arrêter les agitateurs. Pour cel, il faudrait que les meneurs déposent des bombes criminelles qui effraieront. Les anarchistes pourraient bien…
— Mais ce n’est pas leur façon d’agir !
— Bien sûr ! Mais les fascistes se proposent pour le faire à leur place. Nous les financerons, la police les couvrira et arrêtera les révolutionnaires.
Bravo !… Ingénieux !… Très bien !Le 12 décembre 69, comme prévu, les fascistes déposent une bombe dans une banque de Milan.
Bilan : 16 morts, 90 blessés … La population est effrayée.
Comme escompté, la police démantèle la gauche extra-parlementaire (8396 personnes arrêtées). Il faut des coupables, la police accuse les anarchistes…
— Tu as déjà vu un anar s’attaquer au peuple, toi ?
—Arrêtez-le !
— Tu es anarchiste donc coupable !Au cours d’interrogatoires violents, l’un d’eux, Pinelli, est frappé à mort par les flics
— Le salaud, il nous a claqué dans les mains ! … Balançons-le par la fenêtre, on fera croire à un suicide.Pour la police italienne, l’enquête est terminée : les anarchistes sont inculpés. Des félicitations arrivent de nombreuses capitales.
Pendant deux ans et demi, apparemment, il n’y a rien de nouveau. Mais…
11 personnes disparaissent dans des conditions mystérieuses : leurs témoignages sur cette affaire étaient gênants pour la version fabriquée par les flics.
Les 4 prisonniers sont dans un état de santé alarmant. Le gouvernement attendait sans doute que les principaux accusé crèvent en taule. Mais, sous la pression de l’opinion publique, le premier procès est fixé le : 23 février
Valpreda : — je crois inutile de répéter :
- à qui servaient les bombes
- qui avait intérêt à jeter le discrédit sur la gauche
- qui voulait briser les contestations, les revendications salariales, etc.L’Italie n’est pas un cas isolé. Dans toute l’Europe, de la Pologne à l’Espagne, grèves et manifs se succèdent. Face à la montée des luttes de classe, les gouvernements pour se maintenir renforcent leur arsenal répressif.
En Angleterre : Prescott condamné à 15 ans, en Espagne : Millan a pris 23 ans, etc.
À travers le procès du 23 février notre tache est d’attaquer l’État en montrant son caractère toujours répressif
— Qu’est-ce qu’on fait pour Valpreda ?
— Tout ce qu’on peut, tout en continuant la lutte ici et maintenantD’autres camarades seront emprisonnés, nous devront les soutenir, mais nous savons
qu’il faut surtout continuer les luttes qui sont la cause première de cette répression
Imprimerie spé. Comité Italie : 3, rue Merly, Toulouse, 31
Le Comité Italie Toulouse, dans Confrontation anarchiste n° 6 (avr. 1972), p. 13-14, signale qu’une première affiche, épuisée, a été tirée à 4000 ex. et qu’une seconde est tirée à 3000 ex. Une brochure (tirée à 3500 ex. est alors pratiquement épuisée). Une autre affiche et des tracts pour un meeting à Toulouse y est aussi signalée.
[Il était une fois, Italie 1969... qu’il faut surtout continuer les luttes qui sont la cause première de cette répression]
[Il était une fois, Italie 1969... qu’il faut surtout continuer les luttes qui sont la cause première de cette répression]. — Toulouse : Comité Italie (Toulouse), [ca ] (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier bleu ) ; 55 × 40 cm.
sources :
![]() [ca 1972] |
|||
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
[ Texte seul ]
- texte :
L’État fasciste
En Espagne Julio Millan est condamné à 23 ans de prison, au mépris de l’opinion mondiale.
En URSS l’écrivain Boukovski est condamné à 7 ans de travaux forcés et de déportation.
En Italie Valpreda et ses camarades sont l’objet d’une parodie de justice, parès plus de 2 ans d’incarcération arbitraire.
Demain ce peut être le sort de n’importe lequel d’entre vous.
Debout
contre le fascisme avoué des pays dictatoriaux !
contre le fascisme camouflé de socialisme des dictatures prolétariennes !
contre le fascisme larvé des États démocratiques !
La Fédération anarchiste
Imp. du Sommet, 3, r. du Sommet-des-Alpes, 15e
[L’État fasciste... ...Debout ...contre le fascisme larvé des États démocratiques]
[L’État fasciste... ...Debout ...contre le fascisme larvé des États démocratiques]. — [S.l.] : FA__ [2] (Fédération anarchiste : 1953-....), (Sommet, impr. du (Paris)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier jaune ) ; 60 × 40 cm.
sources :