2012

 

 

252 affiches :

 

    [Repas gratuit pour tous et toutes, dimanche 30 décembre 2012]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Repas gratuit pour tous et toutes, dimanche 30 décembre 2012]. — Besançon : Food not bombs : Resto Trottoir (Besançon), (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : alimentation  ; économie : transports
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : repas, cantine, …
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessin (silhouette d’avion de ligne au dessus de terres et constructions agricoles) ]

    texte :

    Resto Trottoir

    collectif Food not bombs, Besançon
    blog : restotrottoir.blogspot.com

    Dim. 30 déc. 2012

    Repas gratuit pour tous et toutes !

    Dès 12 h 30 place Marulaz

    Repas végétalien issu de récupérations

    + zone de gratuité : vêtements, chaussures, objets, libres, jouets…
    + infokiosque : tracts et brochures… discussions, échanges…
    + venez avec des jeux, des instruments, des animations !

    Il pleut ou neige fortement : cherchez-nous quai Vauban ou aux Arènes

    Non à l’aéroport prévu à Notre-Dame-des-Landes

    Comme le Grand canal prévu pour l’Est*, des élus et des entreprises du grand Ouest obligent la population à accepter un aéroport !
    Pour cela, l’État les expulse à coup de tirs tendus de grenades lacrymogènes !

    Franc-Comtois ! Soyons solidaires !

    Soutenons les zadistes !

    *1961-1997 le projet canal Rhin-Rhône sur le Doubs.

    Nous rejoindre : place Marulaz : participer à l’installation

    Participer librement : venir à la réunion d’organisation (pour participer à la diffusion de l’information, à la collecte, à la cuisine) : chaque premier mercredi de chaque mois à 19 h à la librairie L’Autodidacte au 5 de la rue Marulaz. Nous contacter : par mail : resto-trottoir@herbesfolles.org

    Papier recyclé le plus qu’on peut. Imprimerie spéciale. À coller où on peut ! À ne pas jeter sur la voie publique.


    sources :

    https://restotrottoir.blogspot.com/2012/12/decembre-2012.html













    [Samedi 14 janvier aux Pavillons Sauvages]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Samedi 14 janvier aux Pavillons Sauvages]. — Toulouse : Collectif pour la liberté des inculpé-es de Labège, . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 30 × 42 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : prison  ; répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Bande Organisée
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : galas et actions de soutien  ; soutien à militants
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; photo (jeune homme portant un "ghetto blaster", sur fond de mur industriel) ]

    texte :

    Samedi 14 janvier aux Pavillons Sauvages

    Avenue Jean Dagnaux, M° Canal du Midi

    "Nous sommes contre la prison parce que le bruit de la clé dans la serrure d’une cellule est une torture quotidienne, l’isolement une abomination, la fin du parloir une souffrance et le temps enfermé un sablier qui tue à petit feu…"

    Alors samedi 14 janvier, le Collectif pour la liberté des inculpé-es de Labège (et des autres) s’installe aux Pavillons Sauvages, le temps de faire connaitre un certain nombre d’outils (caisse de solidarité, radio, journaux…) voués à briser le silence et l’isolement sur lesquels s’appuie la logique carcérale.

    À partir de 14 h :

    • Tables d’infos
    • Atelier d’écriture de courrier aux détenu-es (fabrication de cartes postales qui détruisent la solitude)
    • Initiation à la langue des signes (pour apprendre à communiquer sans bruit)
    • Écoutes et intervention de Bande Organisée (super travail qui donne la parole aux jeunes enfermé-es)

    http://www.bandeorganisee.org — http://pourlaliberte.noblogs.org


    sources :
     

    2012
    Affiche liée








    [Seule une insurrection globale peut arrêter le réchauffement climatique global]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Seule une insurrection globale peut arrêter le réchauffement climatique global]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; [43 ?] × [28 ?] cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : capitalisme et anticapitalisme  ; écologie  ; insurrectionnalisme  ; révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    photos (manifestation, usine) ; dessins (émeute)

    texte :

    Seule une insurrection globale peut arrêter le réchauffement climatique global

    C’est un testament à l’horreur infinie du capitalisme qu’après des décennies de son immuabilité, de la fin de l’histoire, d’une famine d’autres avenirs possibles même dans l’esprit des enfants, que ceux et celles d’entre nous vivant aujourd’hui qui verrons ce monde changer à tout jamais ne pouvons nous compter chanceux(se)s.

    La dévastation écologique est présente à une échelle encore jamais vue, avec la misère, le travail, la famine, l’esclavage et la guerre. La destruction de notre écosystème tout entier est intégrée dans la logique du capitalisme. Les émissions de carbone et les changements climatiques sont simplement un symptôme de la dégradation écologique causé par le capitalisme. Pris comme un problème isolé, le changement climatique est ridicule. Même si la combustion de combustibles fossiles n’aurait pas causé le changement climatique, elle serait encore cancéreuse pour les humains, en polluant l’océan et l’atmosphère, en carburant automobiles et missiles de guerre et créant les matières premières de tout, de sacs en plastique jetables à des jouets inutiles. Tout comme la coupe forestière réduit la capacité de la planète à stocker le carbone, elle détruit également d’innombrables espèces, détruit les formes de vie indigènes et les expulse de leurs terres, jusqu’à détruire la possibilité même de la joie que de nombreux.ses humain.es ressentent en étant à l’extérieur. Même si un capitalisme « vert » zéro carbone était seulement plausible, il s’agirait quand même de transformer les « ressources naturelles » vivantes en capital mort. Si ce n’est pas la production de carbone, ce sera la destruction de l’eau, des sols, de nos vies, tous sacrifiés pour le capital.

    Chacun.e d’entre nous désire secrètement la fin de ce système. La grande illusion de la civilisation occidentale a toujours été le mythe du progrès, à savoir que le présent industriel s’étendra vertueusement dans un futur infini. Cela donne un certain confort malade, avec une sensation d’emprisonnement.

    Ceux et celles auto-désigné.es pour nous « sauver » de cette crise – les gouvernements, scientifiques, activist.es semblent incapables d’autre chose que de slogans : développement propre, les bourses de carbone, le développement durable, la justice climatique, le capitalisme vert. Les gouvernements règnent en monopolisant la prise de décision, en saisissant les terrains centraux de la société et en se faisant l’arbitre des conflits sociaux et l’exécutant des solutions. L’État est le chef défenseur et l’administrateur du capitalisme basé sur les combustibles fossiles. Rejeter les solutions de l’État, refusant de dialoguer avec les puissantes institutions – en fait, d’essayer de les perturber et finalement les détruire – est un élément crucial de notre lutte pour sauver notre place sur cette planète. Puisque de la façon dont le capitalisme fonctionne et la façon dont fonctionnent les écosystèmes, il n’y a pas de solution axée sur l’approvisionnement contre le changement climatique. Le capitalisme vert ne nous sauvera pas.

    La crise climatique tue déjà des gens et conduit des espèces entières à l’extinction tous les jours. Elle sera utilisée par l’État pour fermer les frontières et augmenter le contrôle social, la guerre et la police. Nous pouvons accepter plus du même en faisant confiance aux solutions des leaders qui, comme nous le savons, nous mentent ou nous pouvons prendre nous-mêmes les choses en main…

    Les manifestations, trop souvent, demande simplement à l’État d’arrêter poliment. Le point n’est pas de demander que quelque chose arrête, mais de le faire cesser. Le sabotage est une forme fondamentale de l’action directe contre le capitalisme et de même est également fondamental pour la prévention du changement climatique catastrophique. Le sabotage est un acte qui détruit la reproduction du capitalisme. Comment bloquer le flux du capitalisme afin d’arrêter la dégradation écologique et l’exploitation humaine ? On peut y mettre fin avec l’insurrection généralisée, mais elle commence avec un groupe d’ami.es. Des réseaux d’ami.es peuvent s’auto-organiser pour stopper le flux de matières premières et de carbone. Alors que l’État et le capital entrent dans l’irréversible crise écologique, les possibilités de la révolution sociale décentralisée fleurissent par mille. L’insurrection est le début de la réalisation de l’idée des anarchistes que nous pouvons vivre sans l’État.

    La continuation du changement climatique entraînera l’approfondissement de la misère au-delà de ce que chacun.e de nous pouvons imaginer. S’il y a un choix entre le cynisme et le désespoir ou une attaque déterminée et ciblée contre les institutions actuelles de domination qui assassinent notre avenir, nous choisissons cette dernière. Bien qu’il est peut-être vrai que les chances sont contre nous, il y a des milliers de cas de résistance, de révolte et d’aide mutuelle qui démontrent qu’il est possible de subvertir l’ordre social actuel et de se relier de manière radicalement différente.

    LE TEMPS D’AGIR POUR LA LIBERTÉ EST MAINTENANT. VIVRE, C’EST RÉSISTER. OBÉIR, C’EST MOURIR.

    mtlcounter-info.org / sabotage.anarkhia.org


    sources :

    https://mtlcounterinfo.org/ecology/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2012/06/ecology.pdf
    https://mtlcontreinfo.org/ecologie-2/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2012/06/%C3%A9cologie.pdf


    2012

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    Affiches liées



    [Social War]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Social War]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; [43 ?] × [28 ?] cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : insurrectionnalisme  ; révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    text

    photos (scènes d’émeute : Chili, Grèce, Toronto, Montréal, Égypte)

    texte :

    Social War

    A war is already being waged against us daily by the state and capital , by the miserable roles of submission imposed on us, by the police and their prisons.
    A rotten social peace is enforced to conceal that people fight back against exploitation and domination. Social war means making this war two-sided.

    Social war means us against the state. The existence of this war is the best-kept secret of our civilization. Naming it is the first act of rebellion, the first step towards claiming control over our own lives.

    We thought it was a one-sided war – waged by Authority, against us. We thought we had no hope but to ignore it, to make this misery a little more tolerable. We hoped it would pass us by. But it’s only encircling us, tighter and tighter, watching our every move while offering us a million more ways to buy into the system, to participate in our own domination. And most do participate, first of all by shying away from admitting that the war exists. They’ll talk about change, about politics, about reform, about corruption, but they will never talk about war unless they mean something happening far away. Because to admit the existence of the war waged against us is to admit that there is a line that divides acting for freedom or collaborating with the system and that the two cannot be reconciled. If we see that we are not fighting back, then we would have to admit that we have surrendered. That we have already been defeated. But just because we’re not free does not mean we are powerless. In fact, the rampant surveillance sends an obvious message : the state is afraid of our ability to realize it as an enemy, and to act on our desires to put an end to it. Because we will never be powerless. We have the power, the responsibility, to fight back.

    The war waged against all of us can become a social war as we join together to fight against those who have stolen our lives, broken up our communities, poisoned our world. By declaring war, humankind can rise from its grave. Because for too long, we have been fleeing the catastrophe of our original defeat, through the wreckage of generations piling high enough to block out the sun – exiled into a future grown nightmarish with the lack of possibility. The state of affairs that pretends to be something complete – a perfected civilization which we can only sit back and accept – actually demands that we make a choice : fight against it, or surrender to it.

    Many people are already fighting, all over the world. We are fighting in whatever ways are available to us. Destroying the system bit by bit, whether by burning a bank or sabotaging an oil pipeline. Overcoming the alienation that constitutes our invisible prison bars, by taking to the streets to riot together or talking with our fellow workers and organizing a collective force against the power of the bosses. Deserting and disobeying all the rules written against us, by squatting and stealing for our survival, refusing military service, rejecting the roles we’re assigned, as good worker, good student, good citizen. Rewriting the usual endings ; by supporting prisoners rather than letting them disappear in isolation, by beating up rapists and homophobes rather than suffering their violence, by creating forms of love that only strengthen us rather than containing and limiting us. Taking control over our surroundings by painting graffiti on the walls or occupying space and planting gardens. By arming ourselves with the ability to create a new world and destroy the one that has been imposed on us.

    We don’t expect you’ll pick up this fight, not right away, because to be honest about your place in the world and take action means to declare war against your life support system, to attack the chains that confine you but also keep you safe, dangling above the abyss that the system has dug out of our lives. To choose your own side in the social war is to jump into that abyss. But unless we want an existence based on subservience, it is our only choice ; there is, after all, a difference between life and survival. And as soon as you take the plunge, you might find there are others who have your back, others who will fight alongside you. You might know what it means to break the alienation that defines this society, to finally have some control over your life.

    Until then, keep your eyes open. Don’t believe the lies they tell about us. You may think that by fighting back, we are being irresponsible but we know very well the consequences of our actions. Each of us face down the possibility of repression from the state ; of a prison cell or, in time, a concentration camp awaiting us. We continue to fight, because we are in love with all the possible worlds that are not allowed to bloom. You may think we are the ideological, cold-blooded monsters they say we are, but hear how loudly the blood rushes through our hearts. Calculating people would not enter this fight, because we have such a seemingly small chance of winning. The cold, calculating ones are those who become politicians. If there is a choice between cynicism and hopelessness or a determined and focused attack on the present systems of domination, as anarchists, we choose the latter…

    We continue fighting, because we hate all authority, and love freedom, which cannot be given, but must be taken.

    sabotage.anarkhia.org — mtlcounter-info.or


    sources :

    https://mtlcounterinfo.org/social-war/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2012/06/socialwar.pdf
    https://mtlcontreinfo.org/guerre-sociale/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2012/06/guerresociale.pdf


    2012

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    Affiches liées



    [Socialisons partout !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Socialisons partout !]. — Lausanne : OSL_ (Organisation socialiste libertaire), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 30 × 21 cm.

    • Affiches par pays  : Suisse
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : logement, habitat
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Rebellion (Lausanne)
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessin (marin de Kronstadt ?) ]

    texte :

    Socialisons partout !

    Pour l’instant le droit au logement et le droit à la ville cela veut dire :
    • Baisse générale des loyers et plafonnement des loyers
    • Arrêt de toutes les expulsions - les cautions et loyers doivent être repris par les pouvoirs publics
    • Suppression de toutes cautions de loyer
    • Arrêt de la discrimination au bail
    • Transports publics gratuits
    • Reconnaissance de toutes les occupations légitimes
    • Droit de réquisition pour tous les logements vides et d’expropriation du sol pour construction de nouveaux logements
    • Publication par les communes de la liste de tous les logements et locaux commerciaux vides, qu’ils soient privés ou publics.
    • Forcer l’investissement public en matière de logements accessibles et sociaux.
    • Droit à un toit pour chacun-e, au confort, à l’espace et à l’intimité
    • Ouverture de lieux de socialisation libre : bas d’immeuble, maison de quartier, espaces publics de gratuité et de libre accès.
    • Aide publique à l’auto-construction et aux coopératives sociales de construction de logements
    • Pour la construction de nouveaux logements et d’une ville libérée

    L’Organisation Socialiste Libertaire soutient l’appel du Forum des luttes et des résistances pour la :

    Manifestation
    Jeudi 11 octobre, 17 h 30,
    Place St-François, Lausanne

    Autogestion des maisons occupées, contre-pouvoir des locataires, reprenons la ville !

    www.Rebellion-osl.ch

    Rebellion/osl - Case postale 7062 - 1002 Lausanne — info@rebellion-osl.ch - CCP 10-15446-3

    journal du désir et du besoin de révolution


    sources :

    http://rebellion-osl.ch/uploads/affiches/12.pdf


    2012
    Affiche liée



    [Soirée de solidarité avec les prisonnier.ères du groupe Lutte révolutionnaire]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Soirée de solidarité avec les prisonnier.ères du groupe Lutte révolutionnaire]. — Montréal : la Belle époque, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 46 × 31 cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : insurrectionnalisme  ; répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Grèce
    • Noms cités (± liste positive)  : Foundas, Lambros  ; Gournas, Kosta  ; Maziotis, Nikos  ; Roupa, Pola
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : soutien à militants
    notes :
    descriptif :

    texte

    photo (« À la suite de l’attaque contre la bourse d’Athènes, septembre 2009 »)

    fond (noir et jaune)

    texte :

    Dans les jours d’avril 2010, quand le gouvernement grec a finalement accepté un prêt du Fonds monétaire international qui a débuté la reprise de force du pays par les financiers internationaux, les services de sécurité avaient préparé un spectacle médiatique pour célébrer l’occasion : la capture de 6 combattantEs anarchistes afin de soumettre la lutte sociale.

    Les combattantEs anarchistes, qui avaient en eux-mêmes/elles-mêmes été une source d’irritation, étaient maintenant des otages. Des otages qui humilièrent les services d’intelligence démoralisés et brutaux, les divisions anti-terroristes ainsi que l’équivalent de l’occupant américain, la CIA, qui recherchaient Lutte révolutionnaire (‘Epanastatikos Agwnas’ –EA – en langue grecque) pour une attaque au lance-roquettes contre l’ambassade des États-Unis à Athènes. Cette action chérie et symbolique a eu lieu dans le contexte d’une série d’attaques qui durèrent pendant des années avec un fort impact destructeur contre les institutions du capitalisme et du gouvernement, accompagnées de tonnes de pages critiques, brillantes et articulées d’analyse anarchiste des structures institutionnelles qui pillent (ou parasitent) la richesse sociale produite par le travail ainsi que par l’auto-organisation mise de l’avant comme une alternative égalitaire anti-État et anti-capitaliste. Lutte révolutionnaire, c’est Nikos Maziotis, Pola Roupa, Kosta Gournas et le défunt Lambros Foundas, qui a été tué dans une bataille contre la police. Ensemble, elles/ils formèrent un groupe d’anarchistes sociaux basé dans la capitale occupée, Athènes, qui ont dirigé leurs activités armées dans l’intérêt de leur classe de travailleuses/travailleurs exploitéEs de Grèce dans le cours et au sein de l’important mouvement anarchiste/anti-autoritaire des années 2003 à 2010.

    Maintenant, elles/ils continuent leur lutte dans les cours et dans les prisons du régime grec, leur lutte est encore plus intense contre la légitimité du système capitaliste. Le procès-spectacle contre les camarades a commencé en octobre 2011 et fût accompagné d’une campagne de répression contre le mouvement anarchiste/anti-autoritaire en général et spécialement contre plusieurs anarchistes qui nient toute responsabilité. Ce que les services de sécurité grecs et leurs collègues étrangers veulent prévenir par l’intimidation, la surveillance et l’emprisonnement, c’est la contagion. La contagion des tactiques qui ridiculisent leur système et démontrent facilement comment n’importe qui peut les attaquer. La contagion des idées qui maintenant se répandent au-delà du mouvement anarchiste/anti-autoritaire dans les grèves de masses des gens en colère contre tout, qui veulent mettre ce système à terre et voir quelque chose de plus humainE commencer.

    Liberté pour les prisonnier.ères ! – Honorons la mémoire de Lambros Foundas !

    [photo :] À la suite de l’attaque contre la bourse d’Athènes, septembre 2009

    Soirée de solidarité avec les prisonnier.ères du groupe Lutte révolutionnaire et celles ainsi que ceux accuséEs pour des raisons similaires

    Session d’information / souper / écriture de lettres
    revolutionarystrugglecase.blogspot.com // fr.contrainfo.espiv.net

    Mercredi 28 mars à 19 h
    La Belle Époque
    Espace sociale anarchiste
    1984 rue Wellington, metro Charlevoix
    epoquemtl.org
    en anglais avec traduction chuchotée vers le français


    sources :

    https://mtlcontreinfo.org/soiree-de-solidarite-avec-les-prisonnier-eres-du-groupe-lutte-revolutionnaire/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2012/04/revstrug12x18fr.cleaned.pdf


    2012

    2012
    Affiches liées







    [Solidarity evening with the anarchist prisoners of the group Revolutionary Struggle]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Solidarity evening with the anarchist prisoners of the group Revolutionary Struggle]. — Montréal : la Belle époque, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 46 × 31 cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : insurrectionnalisme  ; répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Grèce
    • Noms cités (± liste positive)  : Foundas, Lambros  ; Gournas, Kosta  ; Maziotis, Nikos  ; Roupa, Pola
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : soutien à militants
    notes :
    descriptif :

    text

    photo (“Aftermath of the Athens stock exchange bombing, Sept 2009”)

    background (black and yellow)

    texte :

    In the days of April 2010, when the Greek government finally agreed to accept a loan from the International Monetary Fund to begin the take-over of the country into the hands of the international financiers, the security services had prepared a media spectacle to mark the occasion : the capture of 6 anarchist fighters for the purpose of the submission of the social struggle.

    Anarchist fighters who had been a thorn in their side for some time, were now hostages. Hostages who had humiliated the demoralised and brutal Greek intelligence services, anti-terrorist divisions and their American occupier counterparts, the CIA, who had sought out the Revolutionary Struggle (‘Epanastatikos Agwnas’ – EA – in Greek language) for a Rocket Propelled Grenade attack against the US Embassy in Athens. This daring and symbolic action came amongst scores of other targeted attacks which struck for years with symbolically definitive high-impact blows against the institutions of capitalism and government, accompanied by dozens and dozens of pages of critical, thoughtful and articulate anarchist analysis of the institutional structures that parasite on the social wealth produced by labour, with social and economic self-organisation put forward as an anti-capitalist and anti-state egalitarian alternative. Revolutionary Struggle are Nikos Maziotis, Pola Roupa, Kostas Gournas and the fllen Lambros Foundas, who was killed in a battle with the police. Together they formed a group of social-libertarian anarchists based in the busy capital, Athens, who directed their armed activities in the class interests of the exploited workers of Greece and within/alongside the specific mass anarchist/anti-authoritarian movement from 2003-2010.

    And now, they continue their fight in the court rooms and prisons of the Greek regime, where they push an even harder fight to the legitimacy of the capitalist enemy. The show-piece trial against the comrades began in October 2011 and is partnered by a campaign of repression against the anarchist/anti-authoritarian movement in general and specifically to several anarchists who deny responsibility. What the Greek security services and their foreign colleagues wish to prevent through intimidation, surveillance and imprisonment is contagion. Contagion of tactics which made a mockery of their system and showed how easily it could be struck by anyone. Contagion of ideas which have now spread far beyond the world-wide anarchist/anti-authoritarian movement into the general masses of people who are angry with everything, wishing to see it all come down and something much more humane begin.

    Freedom for the prisoners – honour to Lambros Foundas

    [photo ;] Aftermath of the Athens stock exchange bombing, Sept 2009

    Solidarity evening with the anarchist prisoners of the group Revolutionary Struggle and those accused in the same case.

    Info-session // dinner // letter writing
    For case updates : revolutionarystrugglecase.blogspot.com // actforfree.nostate.net

    7 PM ,Wednesday March 28 th
    La Belle Époque
    Anarchist social space
    1984 rue Wellington, metro Charlevoix
    epoquemtl.org
    whisper-translation to french available


    sources :

    https://mtlcounterinfo.org/solidarity-evening-with-the-anarchist-prisoners-of-the-group-revolutionary-struggle/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2012/04/revstrug12x18.cleaned.pdf


    2012

    2012
    Affiches liées





    [The state’s laws & the cop’s clubs won’t stop the revolt]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    The state’s laws & the cop’s clubs won’t stop the revolt]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri  : noir , orange , texte en défonce , papier blanc ) ; 43 × 28 cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : police  ; répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    text

    photos (demonstrations + slogan « Loi 78=guerre ! »)

    texte :

    The state’s laws & the cop’s clubs won’t stop the revolt

    Solidarity with those facing repression for participation in the struggle !

    Since the strike began, the state has tried through its courts and the clubs of its cops to stifle the wave of revolt that has swept across Québec and found solidarity internationally. What started as a student strike has transformed into a massive social movement that the state is trying to crush with its “special law”. This law reveals the true nature of Democracy in a time of crisis where we have effectively confronted the state in a struggle to better our lives in conflict with the interests of capital.

    Throughout this struggle, many comrades have faced the repression of the state through mass detentions now numbering in the thousands, preventative detentions, house raids, and severe conditions (ranging from non-association to exile from the island of Montréal).

    Comrades are also being prosecuted under post-9/11 terrorism charges for minor acts of sabotage in the metro system. There are also all those who, in the course of resisting in the streets, the police have sent to the hospital with broken arms, lost eyes, or in comas. In this society, the position of the cops is clear : they are the guard dogs of the rich, the ones who protect their property and who enforce the social peace which allows the inequalities of society to continue.

    We must hold our heads high and never back down in the face of this repression. Strength to those who continue the struggle in the streets through active resistance and self-defense against the cops ! We express solidarity to all those beaten, jailed, and repressed through the courts. Nothing is forgiven. Nothing is forgotten.

    No to the prosecutions !

    No justice in the courts of the rich !


    traduction :

    Les lois de l’État et les matraques de la police n’arrêteront pas notre révolte

    Solidarité avec celles et ceux qui font face à la répression pour leur participation à la lutte !

    Depuis que la grève est commencée, l’État essaie à travers ses tribunaux et par les matraques de ses flics d’arrêter dans son élan même la vague de révolte qui souffle dans tout le Québec et fait l’objet d’une solidarité internationale. Ce qui a commencé comme une grève étudiante s’est transformé en un mouvement social de masse que l’État essaie de détruire avec sa « loi spéciale ». Cette loi révèle la vraie nature de la « démocratie » dans un temps de crise où les gens confrontent efficacement la paix sociale imposée en s’engageant dans une lutte pour améliorer leurs vies en conflit avec les intérêts du capital.

    À travers cette lutte, plusieurs camarades ont fait face à la répression de l’État : par les détentions de masse qui se chiffrent maintenant à des milliers, les détentions préventives, les descentes dans les domiciles et les conditions sévères (allant de la non-association à l’exil de l’île de Montréal). Des camarades ont aussi été poursuiviEs sous des accusations de terrorisme post-9/11 pour des offenses mineures de sabotage dans le métro. Il y a aussi ceux/celles qui, résistant dans la rue, ont été envoyé par la police à l’hôpital avec des bras cassés, des yeux perdus ou dans le coma. Dans cette société, la position des policiers est claire : ils sont les chiens de garde des riches, ceux qui protègent leur propriété et qui imposent la paix sociale qui permet aux inégalités sociales de se reproduire.

    Nous devons nous tenir la tête haute et ne pas nous écraser devant la répression. Force à ceux/celles qui continuent la lutte dans les rues à travers la résistance active et l’auto-défense contre les policiers ! Nous exprimons notre solidarité à toutes celles/tous ceux qui ont été battuEs, ont été emprisonnéEs et ont été répriméEs dans les tribunaux. Rien n’est pardonné. Rien n’est oublié.

    Pas de poursuites judiciaires !

    Pas de justice dans les tribunaux des riches !


    sources :

    https://mtlcounterinfo.org/the-states-laws-the-cops-clubs-wont-stop-the-revolt/
    2 formats : 11″x17″ 12″x18″ (Copies in print available at La Belle Époque and L’insoumise)
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2012/08/solidarity11x17.cleaned.pdf
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2012/08/solidarity12x18.cleaned.pdf
    https://mtlcontreinfo.org/les-lois-de-letat-et-les-matraques-de-la-police-narreteront-pas-notre-revolte/







    [Un train vaut mieux que deux tu l’auras]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Un train vaut mieux que deux tu l’auras]. — Lille : CCL_ (Centre culturel libertaire Benoît-Broutchoux. Lille), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : art : musique  ; nucléaire  ; procès
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : galas et actions de soutien  ; repas, cantine, …  ; soutien à militants
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; vignette ; cadre végétal aux fleurs nucléaires) ]

    texte :

    Un train vaut mieux que deux tu l’auras

    Le 23 novembre dernier, aux alentours de Valognes dans la Manche, 800 personnes se mettaient en tête de retarder un train CASTOR de déchets radioactifs et y réussirent. Pour la première fois depuis longtemps en France, le mouvement anti-nucléaire reprenait le chemin de l’action directe de masse. Il faisait entendre une voix qui ne tremble pas. Il répondait aux dizaines de milliers d’allemands qui bloquent ce même train chaque année depuis vingt ans. Dans la région la plus nucléarisée du pays le plus nucléarisé du monde, ce n’était pas chose acceptable. Et puisqu’on a coutume de passer sous silence les incidents qui ponctuent l’existence des centrales et des installations dites de retraitement, on voudrait aussi faire taire les opposants.

    Ainsi, sur le terrain et six mois plus tard, on a lâché toute bride à la police et le camp anti-THT de Montabot se terminait avec vingt-cinq blessés dont trois graves. Ensuite, c’est une véritable déferlante de procédures judiciaires qui s’abat sur tous ceux qui résistent au nucléaire dans la région : neuf inculpés pour Valognes ; le maire du Chefresne gardé à vue qui démissionnait en même temps que son conseil municipal ; plusieurs procès et condamnations, dont une de prison ferme, pour participation à la lutte contre la THT Cotentin-Maine pléthore de convocations intimidantes. Cet acharnement judiciaire n’est autre que le masque d’une attaque politique contre les ennemis du nucléaire.

    Un nouveau procès aura lieu le 9 octobre 2012 à Cherbourg, contre trois des personnes qui ont pris sur elles d’expliquer aux médias le sens de l’initiative du camp de Valognes. Ce serait un précédent pour toutes les luttes politiques que le simple fait de répondre à des journalistes soit condamné sous de tels chefs d’inculpations : provocation directe suivie d’effet à un attroupement armé, organisation d’une manifestation interdite et complicité de destruction du bien d’autrui. Et quelles preuves pour étayer un tant soit peu de si lourdes accusations ? Deux ou trois interviews à BFM TV, Le Figaro ou France Soir, qui suffiraient à les désigner comme des sortes de leaders auto-proclamés ordonnant à une armée d’obéissants moutons.

    L’opération est donc grossière. On voudrait faire en sorte que des événements comme celui de Valognes ne puissent pas être accompagnés dite discours assumé publiquement. On voudrait que ceux qui y participent soient des criminels sans phrase ou des fous irresponsables. On voudrait absolument qu’il y ait des chefs pour nier la possibilité qu’il existe des manières de s’organiser qui ne soient pas hiérarchiques. Ce qui est recherché, c’est d’empêcher toute formulation intelligible d’un engagement collectif et offensif. Ce que nous recherchons, c’est à rendre possible l’insolente coïncidence entre des gestes et des pensées.

    Ce procès ne pourra jamais paraître vraisemblable ailleurs que dans le huis-clos ronronnant d’une salle de tribunal. C’est pourquoi nous appelions à le déborder par le I’ le plus large soutien des trois personnes inculpées et vous invitons à vous rendre devant le tribunal lors du procès :

    Rendez-vous devant le tribunal de Cherbourg le 9 octobre a 10 h

    Collectifs de soutien aux inculpés de Valognes

    legalteamvalognes@riseup.net. Pour du soutien financier : chèque à l’ordre de APSAJ - 6 cours des Alliés - 35000 Rennes - France — IBAN : FR76 4255 9000 5541 0200 1473 207 Code BIC CCOPFRPPXXX

    Soirée de soutien

    Le 12 octobre au Centre Culturel Libertaire

    4, rue de Colmar — métro Porte des Postes

    19 h : cantine végétalienne irradiée

    21 h : concerts en phase terminale avec
    Edmond Lameute, poésie totale
    Cheyenne 666, bordel bisou rock
    The Washingtonians, grind punk hardcore

    Prix libre en soutien aux inculpés


    sources :
     

    2012
    Affiche liée






    [Week-end de résistance à la ligne THT]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Week-end de résistance à la ligne THT]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 42 × 59 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)  ; Tanneries (Dijon)
    • Liste des thèmes  : économie : transports  ; nucléaire
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessin (clef anglaise écrasant une automobile marquée « RTE » sur fond de centrale et de pylônes explosant ]

    texte :

    Le Cheffresne (Manche, Normandie) — 22, 23 et 24 juin 2012

    Week-end de résistance à la ligne THT

    Ateliers, animations, discussions, actions

    24 juin : journée d’actions contre la THT

    Blog : valognesstopcastor.noblogs.org — Contact : pylones@riseup.net

    Imprim’ Services 02 43 53 21 00 « [logo :] Imprim’vert® » imprimé sur du papier issu de forêts gérées durablement avec des encres végétales


    sources :
     


    [Work is wage slavery Property is theft]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Work is wage slavery Property is theft]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; [28 ?] × [43 ?] cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : révolte  ; travail, emploi
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    text

    photo (travail en usine de conserverie de poissson ?)

    texte :

    Work is wage slavery

    Property is theft

    The history of the economy is the history of theft.
    Look at the piece of land you’re standing on. It was once tended by people who knew how to provide for themselves and their communities without destroying the environment. The possibility of dignified life and work was killed by the governments and land owners who organized colonizing armies and brought over labour gangs of indebted European immigrants and kidnapped African slaves.

    In both cases, we see the pattern of forced dependence. People who were actually working in a dignified way – which is to say, for themselves, for their communities, at their own pace – were prevented from doing so through the organized violence of colonisation. Land that had belonged to everyone was divided up and usurped by the elite, the ancestors of many of those who are still wealthy today. Even after colonization, labour was little more than a tax. Give up a certain amount, more if you were black and less if you were white, and keep the rest to feed yourself. You could at least still see the product of your labour, and nourish yourself with it.

    But then something happened. Slavery gradually ended – not in a sudden moment of liberation, as the history books tell it, but through a gradual shift towards the more profitable system of wage slavery. While no longer forced to work at gunpoint, the end

    result is the same with all of the means of survival out of reach without money ; people are forced to work, spending their time in the service of capital. Prisons and police await those who disobey. No one was liberated. Rather, black and white were transformed into machines.

    Where’s the use in outright slavery when the bank can own your house, the boss can own your time, the collection agency contracted by the credit card company or the National Student Loans Centre can own your future, fashion companies can own your insecurities, Hollywood producers can own your heart, and the newspapers can own your mind ? The daily life of a worker-consumer only consists of scrambling around to appease her owner’s needs.

    The factory system makes workers a part of the process. The service sector jobs of today go even further, making demands of our very moods. No longer do we owe our bosses merely a certain amount of product, or even a certain amount of time, but a measured quantity of enthusiasm. Service with a smile. Who can imagine a more intimate form of violence ? We’re not even allowed to be depressed by our total lack of power over our own lives. Already by the age of five, the sullen and the impatient ones are screened out for Prozac and Ritalin prescriptions. Kids diagnosed with disorders are often suddenly “cured” when they are allowed to organize their own lives, or determine their own rhythms. But once the needs of the economy send them back to work, back to school, suddenly they relapse and have to go back on pills.

    The disorder is the society that sends bodies through a meat grinder, that demands we become interchangeable parts. The blackmail is the society that demands everything from us – not just our time, our obedience, and our energies, but also our friendliness and good faith – and gives us nothing in return but the means to participate in it more fully, on its terms, spending our meager wages on resources stolen from across the entire planet ; the right wardrobe, the right diet, the right music collection. In fact, this careful assemblage of mass-produced goods is the only legal way we have to express our individuality.

    At the base, those who extol the virtues of work are the same old blackmailers : work for us or starve in the gutters. But once we begin negotiating those who call themselves leaders, they only start to make more demands of us. Let’s not negotiate with the world of work and misery that we desire only the end of, but attack it in order to destroy it…

    While misery exists, we choose rebellion.

    mtlcounter-info.org — sabotage.anarkhia.org


    sources :

    https://mtlcounterinfo.org/work/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2012/06/work.pdf
    https://mtlcontreinfo.org/le-travail/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2012/06/travail.pdf


    2012

    2012
    Affiches liées





    [ΟΤΑΝ ΔEIXΝΕΙΣ ΠΟΙΟΣ ΕΙΣΑΙ ΕΙΝΑΙ ΕΝΟΧΛHΤΙΚΟ, ΟΤΑΝ ΤΟ ΚΑΝΕΙΣ ΣΥΝΕΧΩΣ ΓΙΝΕΣΑΙ ΕΠΙΚΙΝΔΥΝΟΣ ]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    ΟΤΑΝ ΔEIXΝΕΙΣ ΠΟΙΟΣ ΕΙΣΑΙ ΕΙΝΑΙ ΕΝΟΧΛHΤΙΚΟ, ΟΤΑΝ ΤΟ ΚΑΝΕΙΣ ΣΥΝΕΧΩΣ ΓΙΝΕΣΑΙ ΕΠΙΚΙΝΔΥΝΟΣ ]. — Athí̱na = Αθήνα Athenes : [s.n.], [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : noir , jaune , texte en défonce , papier blanc ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : Grèce
    • Lieux d’archivages  : Tanneries (Dijon)
    • Liste des thèmes  : répression  ; squatt
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :

    [ texte ; dessin (enfant de dos avec une fronde face à une rangée de policiers avec casques et boucliers) par ? ]

    texte :

    ΟΤΑΝ ΔEIXΝΕΙΣ ΠΟΙΟΣ ΕΙΣΑΙ ΕΙΝΑΙ ΕΝΟΧΛHΤΙΚΟ,
    ΟΤΑΝ ΤΟ ΚΑΝΕΙΣ ΣΥΝΕΧΩΣ ΓΙΝΕΣΑΙ ΕΠΙΚΙΝΔΥΝΟΣ

    Τους τελευταίους μήνες, γίνεται γνωστή η ύπαρξη μηχανισμών παρακολούθησης που αναλαμβάνουν από κοινού φασίστες και παρακράτος.
    Καταλήψεις, στέκια, κοινωνικοί, πολιτικοί και αυτοδιαχειριζόμενοι χώροι και μετανάστες, βρίσκονται στο στόχαστρο συνεχών επιθέσεων.
    Στις 2 Φλεβάρη, είδαμε live και έγχρωμα, φασίστες και μπάτσους να ακονίζουν παρέα τα μαχαίρια τους για πολλοστή φορά

    ΣΤΙΣ 18 ΚΑΙ 19 ΜAÏΟΥ H VILLA AMALIAS

    ΔΕΧΤΗΚΕ ΔΙΠΛΗ ΔΟΛΟΦΟΝΙΚH ΕMΠΡHΣΤΙΚH ΕΠIΘΕΣΗ

    ΑΠΟ ΤΑ ΠΑΡΑΚΡΑΤΙΚΑ ΑΥΤΑ ΚΑΘΑΡΜΑΤΑ

    ΛΟΓΑΡΙΑΣΝΕ ΛΑβΘΟΣ

    γιατί ξέχασαν...
    ΟΤΙ ΤΟ ΕΡΓΟΤΑΞΙΟ ΤΗΣ ΑΝΥΠΟΤΑΞΙΑΣ ΚΑΙ ΤΗΣ ΑΛΛ4ΛΕΓΓΥΗΕ ΕXΕΙ ΑΠΟΦΑΣΙΣΕΙ :

    Η VILLA ΑMΑLiΑS ΘΑ ΠΑΡΑΜΕΙΝΕΙ ΖΩΝΤΑΝΗ.
    ΜΕ ΠΕΙΣΜΑ ΚΑΙ ΟΡΓΗ.

    ΚΑΤΑΛΗΨΗ VILLA AMALIAS
    ΑΧΑΡΝΩΝ 80 & XΕΥΔΕΝ


    sources :

    Le squatt de la Vila Amalia a existé de 1990 à 2012.
    https://el.wikipedia.org/wiki/%CE%92%CE%AF%CE%BB%CE%BB%CE%B1_%CE%91%CE%BC%CE%B1%CE%BB%CE%AF%CE%B1
    https://en.wikipedia.org/wiki/Villa_Amalia_(Athens)

    OTAN DEIXNEIS POIOS EISAI EINAI ENOCHLHTIKO,
    OTAN TO KANEIS SYNECHOS GINESAI EPIKINDYNOS

    Tous teleftaíous mínes, gínetai gností i ýparxi michanismón parakoloúthisis pou analamvánoun apó koinoú fasístes kai parakrátos.
    Katalípseis, stékia, koinonikoí, politikoí kai aftodiacheirizómenoi chóroi kai metanástes, vrískontai sto stóchastro synechón epithéseon.
    Stis 2 Flevári, eídame live kai énchroma, fasístes kai bátsous na akonízoun paréa ta machaíria tous gia pollostí forá

    STIS 18 KAI 19 MAÏOU H VILLA AMALIAS

    DECHTIKE DIPLI DOLOFONIKH EMPRHSTIKH EPITHESI

    APO TA PARAKRATIKA AUTA KATHARMATA

    LOGARIASNE LAvTHOS

    giatí xéchasan...
    OTI TO ERGOTAXIO TIS ANYPOTAXIAS KAI TIS ALL4LENGYIE EXEI APOFASISEI :

    I VILLA AMALiAS THA PARAMEINEI ZONTANI.
    ME PEISMA KAI ORGI.

    KATALIPSI VILLA AMALIAS
    ACHARNÓN 80 & XEVDEN