Gauger, Christian (ca1941-....)
3 affiches :
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
- /B_tout>
[ texte (blanc) ; photo (enfants franchissant une clôture) ]
- texte :
Solidarität mit Sonja und Christian
Am Mittwoch, den 14. September 2011 wurden Sonja Suder und Christian Gauger von Frankreich an den deutschen Staat ausgeliefert. Ihnen wird die Mitgliedschaft in den Revolutionären Zellen (RZ) und die Beteiligung an mehreren Aktionen vorgeworfen. Momentan befindet sich beide im Knast in Frankfurt.
Im Jahr 978 bemerkten die beiden, dass sie observiert wurden, daraufhin entschieden sie sich unterzutauchen. Seitdem lebten sie mit einer anderen Identität in Frankreich. Aufgeflogen sind sie im Jahr 2000, wurden festgenommen und saßen für mehrere Monate in französischen Knästen, aber die Gerichte entschieden, dass die ihnen vorgeworfenen Aktionen verjährt sind. Seitdem lebten sie geduldet in Paris. 2007 stellt die Staatsanwaltschaft Frankfurt einen europäischen Haftbefehl gegen die beiden aus, 2009 entscheidet ein französischen Gericht, dass die beiden ausgeliefert werden.
Vorgeworfen wird ihnen die Beteiligung an zwei Anschlägen im August 1977 auf MAN in Nürnberg und Klein, Schanzlin & Becker AG in Frankenthal. Beide Konzerne sind verstrickt im “imperialistischen Atomgeschäft”, die einen in der “Herstellung südafrikanischer Atombomben”, die anderen spielen “eine wesentliche Rolle des Zulieferns für Kernkraftwerke in aller Welt”. Außerdem sollen sie an einen Brandanschlag auf das Heidelberger Schloss am 18. Mai 1978 beteiligt gewesen sein. Diese Aktion richtete sich gegen den Stadtumbau und die Kaputtsanierung von Heidelberg.
Die Vorwürfe der Beteiligung an den Aktionen rührt von unter Folter erpressten Aussagen her. 1978 explodierte im Schoss von Hermann Feiling eine Bombe, die für das argentinische Konsulat in München bestimmt war. Hermann verlor seine Beine und das Augenlicht, im Krankenhaus wurde er wochenlang unter dem Einfluss von Schmerzmitteln und Psychopharmaka von den gewissenlosen Bütteln des Staates ausgefragt. Durch eine Aussage des Kronzeugen Hans-Joachim Klein wird Sonja außerdem der Beteiligung an den Vorbereitungen für den Überfall auf die OPEC-Konferenz in Wien im Dezember 1975 beschuldigt.
Eine immer wiederkehrende Geschichte, die deutschen Strafverfolgungsbehörden versuchen selbst nach über 30 Jahren Schuldige für notwendige direkte, militante Interventionen zu finden. Dazu lehnten Sonja und Christian das Angebot eines Deals mit der Staatsanwaltschaft ab und zeigten damit, dass für sie eine Kooperation mit dem Staat und seinen willigen HelferInnen nicht zur Debatte steht. Bewusst haben sie sich entschieden sich nicht dem deutschen Staat zu stellen und über ihre Geschichte und die Vergangenheit auszupacken, lieber haben sie das unsichere und unruhige Leben mit einer anderen Identität gewählt.
Auf dass unsere Leidenschaft für die Freiheit die Mauern zum Einsturz bringt !
Anarchistische Gruppen
Solidarität ist ein Waffe !
Schriebt den GefangenenChristian Gauger
JVA Frankfurt I
Obere Kreuzäckerstr. 6-8
60435 Frankfurt/MainSonja Suder
JVA Frankfurt III
Obere Kreuzäckerstr. 6-8
60435 Frankfurt/Mainwww.verdammtlangquer.org
traduction :Solidarité avec Sonja et Christian
Mercredi 14 septembre 2011, Sonja Suder et Chritian Gauger étaient livrés depuis la France à l’État allemand. Il leur est reproché l’affiliation aux Cellules Révolutionnaires (RZ : Revolutionären Zellen) et la participation à plusieurs actions. En ce moment, les deux se trouvent encore dans la taule de Francfort [Ndt. Christian a été libéré pour raisons médicales depuis].
En 1978, ils ont remarqué qu’ils étaient observés, et ont décidé après ça de se cacher. Depuis ce moment-là ils vivaient en France sous une autre identité. Ils ont été découverts en 2000, ont été arrêtés et sont restés plusieurs mois dans des taules françaises, mais les juges ont décidé que les actions qui leur étaient reprochées étaient prescrites. Depuis ce temps-là, ils vivaient tolérés à Paris. En 2007, le ministère public de Francfort dépose un mandat d’arrêt européen contre eux, en 2009 un juge français décide qu’ils seront livrés.
Il leur est reproché la participation à deux attaques en août 1977 sur MAN à Nuremberg, et sur Klein, Schanzlin & Becker AG à Frankenthal. Les deux consortiums sont mêlés au « marché nucléaire impérialiste », qui se traduit pour l’un dans « la fabrication de bombes atomiques sud-africaines » et pour l’autre dans le fait de jouer « un rôle majeur dans la sous-traitance pour les centrales nucléaires dans le monde entier ».
De plus, ils sont associés à un attentat incendiaire sur le château d’Heidelberg le 18 mai 1978. Cette action était dirigée contre la reconstruction de la ville et l’assainissement d’Heidelberg.
Les accusations de participation à ces actions proviennent de dénonciations extorquées sous la torture. En 1978 explosait dans le giron d’Hermann Feiling une bombe qui était destinée au consulat argentin à Munich. Hermann perdait ses jambes et la vue, à l’hôpital il était questionné pendant des semaines entières sous l’influence de la torture et de substances psychotropes des assistantes obéissantes de l’État. Sonja est accusée, de plus, sur dénonciation du principal témoin Hans-Joachim Klein, de participation aux préparatifs de l’attaque contre la conférence de l’OPEP à Vienne en décembre 1975.
Une histoire qui se répète toujours, les tribunaux allemands essaient de trouver, même plus de 30 ans après, les coupables de ces interventions directes et militantes.
De plus Sonja et Christian refusaient l’offre d’un accord avec le ministère public et indiquaient que pour eux, une coopération avec l’État et ses aides de bonne volonté ne pouvait être débattue. Ils ont décidé consciemment de ne pas se donner à l’État allemand et de ne pas déballer leur histoire et le passé, mais ont préféré une vie dangereuse et angoissante sous une autre identité.Que notre passion pour la liberté détruise les murs !
Des groupes anarchistes
Affiche diffusée sur http://www.non-fides.fr/?Solidarite-avec-Sonja-et-Christian « Affiche trouvée sur les murs de Berlin, octobre 2011, traduite de l’allemand par nos soins depuis ABC-Berlin » (4 novembre 2011) ; et sur http://www.abc-berlin.net/poster-solidaritaet-mit-sonja-und-christian (23 octobre 2011)
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
- /B_tout>
texte
photos (banderoles)
- texte :
Solidarité avec Sonja Suder et Christian Gauger
Le 14 septembre 2011, Sonja Suder et Christian Gauger, dont l’extradition avait été refusée par la France en 2001, ont pourtant été extradés vers l’Allemagne. Cette véritable forfaiture a été permise par la signature de nouveaux accords franco allemands… à effet rétroactif !
Accusés d’avoir appartenu, il y a 35 ans, aux RZ (Cellules Révolutionnaires), ils ont été emprisonnés dès leur arrivée à Francfort, dans l’attente d’un procès. L’accusation tente d’établir leur participation à des actions contre l’armement nucléaire de l’Afrique du Sud de l’apartheid, la gentrification des quartiers populaires et le mondial de foot dans l’Argentine de la dictature militaire.
Christian a été libéré, son état de santé ayant été reconnu incompatible avec une détention, mais Sonja reste emprisonnée, sa mise en liberté provisoire ayant été refusée par deux fois.
Après ce deuxième refus, Sonja avait engagé contre ses juges une requête en récusation.
Dans leur argumentaire pour refuser sa mise en liberté provisoire, ses juges manifestaient en effet un manquement évident à leur « devoir d’impartialité », pourtant la plus importante des règles formelles d’un « procès équitable », règles qui sont censées être les leurs ...
Au centre des accusations qu’ils font peser sur Sonja, celle d’une implication dans la logistique de la prise d’otages dite « des ministres de l’OPEP » à Vienne, en 1975. Pour étayer leur « conviction », ils s’appuient exclusivement sur le témoignage de Hans Joachim Klein, qu’ils évaluent, avant même le procès, comme vrais !
Pourtant sa parole a déjà été reconnue non probante par le tribunal de Francfort : en 2001, à son procès, il a mis en cause un autre militant par le même témoignage qui concerne aussi Sonja, et ce dernier a été acquitté, les juges reconnaissant la "non fiabilité" de la mémoire de celui qu’ils qualifient de « témoin de bonne volonté » Klein bénéficiera, à l’issue de son procès, allègement et d’aménagements de peine, suivis d’une grâce officielle.
La requête en récusation de ses juges par Sonja a été repoussée par une décision du 29 février.
Cet acharnement judiciaire, même pas dissimulé, montre bien une volonté d’Etat de punir Sonja pour le fait d’avoir, il y a 35 ans, choisi la liberté et de ne pas vouloir, aujourd’hui, participer à un simulacre de rite processuel : Sonja et Christian ont décidé de répondre aux inquisitions des juges par leur silence. Ils s’opposent ainsi à la volonté d’intimidation et de criminalisation des derniers « témoins » des mouvements des années 70.
Sonja est emprisonnée depuis 6 mois, durée maximale "normale" de l’incarcération préventive en Allemagne. Une troisième demande de mise en liberté provisoire a été faite.
En cas de refus, Sonja, risque une longue incarcération : le procès est prévu en Juin et la longueur traditionnelle des jugements en Allemagne, les conditions particulières liées à l’état de santé de Christian, le calendrier de l’année judiciaire, se conjuguent pour rendre possible cette punition préventive aberrante et intolérable.
Samedi prochain 21 Avril à 16 h 30
à l’Espace Louise Michel, 42 ter rue des Cascades Paris 20e Projection de films témoignages
Débat en présence de l’avocat de Sonja suivis d’une soirée amicale à la maison ouverte,
67 rue de la Mare Paris 20e- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
- /B_tout>
texte
dessin (3 juges-médecins autour d’un corps placé dans un lit-cercueil)
- texte :
25 octobre 2013 à 20 h au théâtre
Le Local
18 rue de l’Orillon
Paris 11e
métro Belleville
Tél : 06 85 14 05 21Torture en démocratie
Procès de Sonja Suder et Christian Gauger
Vers un nouvel automne allemand ?Texte : Jean Pierre Bastid - lecture mise en espagne : Andrea De Luca
Voix off : Wolfgang Kleinertz, Maria Cristina Mastrangeli, Michele De Luca
Idée originale : Dominique (linter)
Images montage vidéo : Claire Kramer, Marie VachetteParticipation aux frais : soutien solidaire
1978. L’automne en Allemagne. Alors que l’État allemand pourchasse de nombreux présumés activistes, Sonja Sufer et Christian Gauger décident de quitter l’Allemagne pour se réfugier en France.
Contre Sonja et Christian, les dires de Joachim Klein, repenti visant un allègement de peine et les déclarations d’un jeune militant, Hermann F., interrogé alors qu’il est grièvement blessé.
Les méthodes médiévales de l’Inquisition sont enrichies de techniques d’interrogatoires plus modernes.
Hermann F., est maintenu à l’hôpital sous surveillance policière pendant quatre mois et soumis à l’isolement total. Hermann F. a désavoué dès sa sortie ces « aveux » arrachés sous la torture.
Le tribunal de Franckfort les utilise pourtant pour fonder l’accusation contre Sonja Suder.
35 ans après, en 2011, Sonja Suder et Christian Gauger seront extradés de France vers l’Allemagne pour passer en jugement à Franckfort. Le verdict est prévu le 12 novembre 2013.www.stopextraditions.blogspot.fr — www.linter.over-blog.com
https://stopextraditions.blogspot.com/2013/10/demain-25-octobre-tous-au-local-pour.html
[Solidarität mit Sonja und Christian]
[Solidarität mit Sonja und Christian]. — Berlin : ABC_ (Anarchist Black Cross), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois : rouge , noir , bleu , texte en défonce ) ; [84 ?] × [30 ?] cm.
sources :
![]() 2012 |
[Solidarité avec Sonja Suder et Christian Gauger]
[Solidarité avec Sonja Suder et Christian Gauger]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (photocop. ), coul. (quadri ) ; 42 × 30 cm.
sources :
![]() 2011 |
[Torture en démocratie, 25 octobre 2013 au théâtre Le Local]
[Torture en démocratie, 25 octobre 2013 au théâtre Le Local]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.
sources :