Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]

 

 
 

Affichage par année

239 affiches :

 











    [Bonne année à la population ; une réponse aux vœux du président aux Français]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Bonne année à la population ; une réponse aux vœux du président aux Français]. — Toulouse : [s.n.], (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : autonomie
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte (vœux de bonne année de la part d’un cheminot) ]

    texte :

    Bonne année à la population

    une réponse aux vœux du président aux Français

    Mes chers compatriotes et immigrés de toutes nationalités,
    Je remercie la tradition qui me vaut de vous souhaiter la bonne année et d’adresser un signe d’amitié à ceux qui luttent contre la société de classes et son cortège de pollutions, de répression, d’exploitation et d’aliénation, de pauvreté et de misère, d’inégalité et d’injustice...

    Les vœux que je forme pour vous ne varient pas avec le temps bien que les temps soient changeants et, je l’espère, porteurs d’un vrai changement. Je souhaite que la population exploitée, et celle en voie de l’être, sache s’unir quand il faut. Je souhaite qu’elle sache réaliser son autonomie vis-à-vis des partis politiques et des syndicats, vis-à-vis de toute représentation quelle qu’elle soit, tant il est vrai que celle-ci a toujours fait le jeu de l’ordre établi : les lycéens et étudiants d’une part, les cheminots d’autre part ont déjà commencé partiellement à tracer cette voie de l’autonomie et des assemblées autonomes, sans laquelle aucune émancipation sociale réelle n’est possible. Je souhaite enfin qu’elle parvienne à gagner la guerre de la liberté par une révolution moderne porteuse de la démocratie directe.

    Qu’elle sache s’unir quand il faut. Les événements de 86 ont montré que la nécessité de faire front, sans hésiter, contre la société de classes inégalitaire et répressive, aliénante et sélective, s’imposait. Ils ont montré, plus que jamais, que le terrorisme, par le réflexe défensif d’identification à l’État qu’il provoque, sert les intérêts du capitalisme moderne — qui d’ailleurs ne se prive pas de l’utiliser — aussi bien que l’action falsificatrice et mensongère de tous les syndicats et partis ; ils ont montré, avec la catastrophe de Tchernobyl, qui aurait pu être pire, que la pollution dévastatrice par le nucléaire civil était l’épée de Damoclès suspendue au-dessus du monde, et que les dirigeants sont prêts à détruire toute vie sur la planète plutôt que de remettre en cause là société qui légitime une telle monstruosité , ils ont montré qu’une importante partie de la jeunesse refuse l’iniquité, l’inhumanité, la répression inhérentes à la « démocratie » bourgeoise ; ils ont montré, à la lumière du mouvement lycéens-étudiants et des grèves ouvrières sauvages qui l’ont suivi, que les fractions de la population devaient s’unir par delà les corporatismes dans lesquels partis et syndicats désiraient les enfermer, si elles ne voulaient pas que leurs « victoires » remportées dans l’isolement et la séparation, sur le terrain de l’économie, se transforment insidieusement avec le temps en totale défaite ; ils ont montré, enfin, la peur de tous les défenseurs du capitalisme devant la perspective d’une généralisation de la lutte autonome des masses. de Maire à Bergeron et Chirac en passant par Mitterrand et Marchais, et, a contrario, la nécessité pour celles-ci de persévérer dans leur contestation théorique et pratique de la société marchande : voilà une grande cause internationale autour de laquelle se rassembler.

    Mais il est d’autres raisons encore au mécontentement. La politique en général et les politiciens en particulier, avec leurs occultations diverses et leurs mensonges maladroits, leurs affairisme inhumain et leur arrivisme égoïste, engendrent dans la population un vaste et sain mouvement de méfiance, qu’il s’agisse de soi-disant défendre « les intérêts » des lycéens et étudiants ou des salariés, de « libéraliser » ou « nationaliser » les entreprises pour sortir de la « crise économique et du chômage » (chantage destiné à s’opposer aux grèves et à maintenir l’ordre), ou d’en appeler sans arrêt à la « paix sociale » pour que la « France gagne » et que les salariés, bien sûr, perdent leur vie à la gagner... Le résultat en est que la base recommence de plus en plus à penser, et avec raison, qu’elle doit prendre en main ses propres affaires pour ne pas être plus longtemps trompée, manœuvrée, contrôlée...

    Je n’insisterai que sur un point. L’émancipation du salariat ne se réalisera pas toute seule. Elle devra livrer, dans les temps qui viennent, de rudes assauts. Elle a besoin qu’on l’aide et que l’on y croie, elle a surtout besoin que l’ensemble des populations prolétarisées du monde s’en mêlent. En France, c’est déjà commencé, en Europe et dans le monde aussi, qui regardent vers cet avenir. Ne manquons pas ce rendez-vous.

    Mon autre souhait, je l’ai dit, est que la population salariée, et celle en voie de l’être, sache conquérir son autonomie et réalise la démocratie directe.

    Les élections législatives du 16 mars ont posé un problème nouveau. Nous avions passé près de 5 ans avec une majorité qui s’était distinguée entre toutes par son machiavélisme et comme étant, sous des couleurs « d’humanisme », franchement anti-ouvrière : licenciant les travailleurs par centaines de milliers au nom de la sacro sainte économie en crise ; faisant donner la police probablement « populaire » dans maints conflits du travail ; visant, sous couvert de « changer la vie », à adapter la survie aux impératifs de la modernisation de l’économie ; encourageant par tous les moyens la contestation de détails et non de l’ensemble du système, la fausse contestation qui, par exemple, dénonce le cynisme de la droite pour mieux masquer le sien ; pratiquant en coulisses le terrorisme occulte d’État dans le même moment où elle dénonçait à grands cris la monstruosité du terrorisme ; se comportant en fait, en tout cela, en fidèle et rigoureuse gestionnaire de l’économie marchande, en défenseur de l’État. Et, comme digne appendice de cette belle majorité, les « communistes » du PC et de la CGT ne furent pas en reste pour se distinguer dans de nombreuses luttes par leurs manœuvres et leurs mensonges anti-prolétariens. (Talbot, Longwy, chantiers navals, etc.). Nous avons commencé l’année avec cette majorité et cette politique. Nous l’avons continuée avec une autre majorité faisant grosso modo la même politique — bien que plus caricaturale — soulevant un même mécontentement. Dans cette situation, la stratégie de Mitterrand est claire : d’une part, porter jusqu’au sommet de l’État la Sainte Alliance répressive de la domination de classe et sa division du travail, l’opposition spectaculaire entre la gauche et la droite ; et, d’autre part, s’efforcer de récupérer politiquement, avec ses amis de la gauche, ou en son nom (les présidentielles ne sont pas loin), les mouvements de contestation, tenter de les contenir sur le terrain légaliste de l’économie et de l’opposition réformiste afin d’« éviter à la France une crise inutile » (cf. Mitterrand).

    « inutile » car dangereuse pour l’existence même d’un capitalisme déjà grandement éprouvé, dangereuse pour le maintien de la domination de classe défendue de longue date par tous les gouvernements. Mitterrand assure la continuité de l’hégémonie de la bourgeoisie et de son État, et il espère bien, même au milieu de la tempête, pouvoir maintenir ce cap. À certains d’exercer leur vile tâche, la répression des combattants de la liberté, dont le but louable est la rupture des freins sociaux qui entravent le bonheur public, la suppression de la misère et de ce qui l’engendre, la marchandise, les classes, l’État. Et pour y parvenir, ceux-ci ne peuvent qu’employer les moyens contenant en germe leur but : l’autonomie par rapport aux forces de maintien du capitalisme, la démocratie directe antihiérarchique.

    Mon troisième vœu, enfin, pour 1987, me servira de conclusion. Il est que la population exploitée, et celle en voie de l’être, gagne sa lutte pour la liberté.

    Elle y parviendra d’autant mieux qu’elle aura écarté de sa route tous les syndicats et partis, notamment les staliniens du PC et de la CGT, et les gauchistes (cf. leur rôle manipulateur dans la coordination nationale étudiante), qui la manœuvrent et la divisent dès lors qu’elle se lève contre l’oppression. Elle y parviendra d’autant mieux qu’elle aura su déchirer le voile de la « paix sociale » factice, qui masque la guerre quotidienne que lui livre la bourgeoisie par l’intermédiaire de ses officines idéologiques et de ses hommes armés, à seule fin de perpétuer son esclavage.

    Mais dans les conflits de cette sorte, le refus de l’aliénation, de la servitude, la volonté de s’émanciper des chaînes du salariat doivent l’emporter sur le désir morbide de demeurer esclave du capital et de la marchandise. Et puisqu’il s’agit d’une lutte pour la vraie vie, mieux vaut résolument la mener plutôt que de continuer à patauger dans la boue et le néant du royaume des morts.

    Mes chers compatriotes, et immigrés de toutes nationalités, quand je vois ce dont sont capables les foules esclaves marchant contre l’injustice et l’inégalité, quand je vois la détermination et la générosité des salariés dans maints conflits, quand je constate le rôle du prolétariat international dans les progrès de la lutte pour la liberté, je suis sûr de nos moyens et de nos chances pour parvenir à véritablement changer la vie. Encore faut-il y ajouter la volonté de réussir et de réussir tous ensemble.

    Bonne Année 1987, et que vivent les assemblées autonomes anti-capitalistes, la démocratie directe, la liberté totale. Car « ça fait trop longtemps qu’on nous considère comme des machines, pas comme des hommes » (un cheminot).

    Imprimerie spéciale


    sources :

    La marque « Imprimerie spéciale » semble la même qu’une autre affiche issue de Toulouse : « Le Miracle de la Sainte Mèche ».




    [Nous aussi on connaît la musique... Demain la musique ne vous fera plus danser, elle vous fera marcher au pas]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Nous aussi on connaît la musique... Demain la musique ne vous fera plus danser, elle vous fera marcher au pas]. — Clermont-Ferrand : GAEL (Groupe d’action et d’études libertaires), (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; 38 × 25 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : art : chanson  ; fascisme et antifascisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : lieux — librairies...  ; meetings et manifestations
    notes :
    descriptif :


    [ texte (sur l’attentat à l’Ateneo libertaire, 8 rue de l’Ange à Clermont-Ferrand, en juin 1987) ; filigrane (partition musicale) ]

    texte :

    Nous aussi on connaît la musique…

    (sur l’air de : « Encore un carreau de cassé ! »)

    1er couplet :

    Encore une vitrine cassée —> 12 juin 86 <=> an 1 Pasqua
    V’la les fachos qui passent
    Une deuxième vitrine cassée —> 15 juin 86
    Ces salauds sont r’passés.

    2e couplet :

    Encore un local dévasté —> 18 juin 87 <=> an 2 Pasqua
    V’la les fachos qui passent
    Toutes les archives saccagées
    Ces salauds sont r’passés

    En effet, dans la nuit du 18 au 19 juin 1987, une fois de plus, le local de l’Aténéo (8, rue de l’Ange) a été dévasté.
    Jamais, jusqu’à présent, les agressions n’avaient atteint de telles proportions :
    — des archives du mouvement social rassemblées depuis 1936,
    — des documents irremplaçables
    — une partie de la bibliothèque
    on été détruits…

    Si le simple fait de se réunir dans ce lieu de rencontre et de réflexion libertaires qu’est l’Aténéo provoque de telles exactions, alors il est urgent de réagir.
    Ces actes s’inscrivent dans un climat général de remise en cause de la simple liberté d’expression.
    — pour dénoncer ces méthodes fascistes
    — pour défendre la liberté d’expression… Nous vous invitons à un rassemblement, mardi 23 juin, 18 h 30 au 8, rue de l’Ange (Aténéo)

    Si vous ne réagissez pas :

    Demain la musique ne vous fera plus danser, elle vous fera marcher au pas

    Groupe d’Actions et d’Études Libertaires — Aténéo, 8, rue de l’Ange, 63000lermont-Fd

    « Ils courent, ils courent les fachos…
    Ils sont passés par ici, ils repasseront par là ! … »

    Imp. spé.


    sources :
     



    [Réfugiés en France = Une vie de chien !!]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Réfugiés en France = Une vie de chien !!]. — Pau_ ; Toulouse : [s.n.], [ ?] (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : émigration et immigration  ; répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : soutien à militants …
    notes :
    descriptif :


    [ texte (collage) ; college (extraits de bandes dessinées) ]

    texte :

    Réfugiés en France = Une vie de chien !!

    Qu’en est-il du « droit d’asile » en France ?

    — Alors que chaque cas d’extradition ou d’expulsion est un marchandage politique et économique entre États (Klaus Kroissant en 1976, 3 basques échangés et 4 expulsés en 1984…).

    — L’idéologie sécuritaire déversée par les médias (appareils d’États), a entraîné avec elle la criminalisation forcenée du statut de réfugié et la mise hors-la-loi de la présence d’étrangers.

    Ne parlons plus d’un quelconque statut de réfugié :

    — L’acharnement judiciaire transforme les réfugiés en « individus à abattre »,

    — Les procédures administratives leur rend la vie suffisamment impossible pour que le recours à l’illégalité ne soit plus un choix mais une nécessité immédiate (refus d’octroi de la carte de travail, de la carte de séjour de « longue durée »…),

    — Le recours à toutes formes de menaces (lettres anonymes, surveillances policières incessantes, assassinats…), démontre la volonté de l’État d’éliminer les réfugiés.

    Nous voulons en finir avec le mythe du « droit d’asile » en France…

    Alfonso Portilla, réfugié basque, est détenu sous écrou extraditionnel depuis le 26 avril à Pau. Il risque aujourd’hui l’expulsion, ou au mieux une assignation à résidence qui peut aboutir à une extradition (l’Espagne ayant une durée illimitée pour en faire la demande).

    …Nous exigeons sa libération immédiate et sans conditions.

    Imprimerie spéciale


    sources :

    [1985-1987]



    [Action directe : grève de la faim depuis le 1er décembre]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Action directe : grève de la faim depuis le 1er décembre]. — Paris : Action directe, (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 55 × 39 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : grève  ; prison  ; terrorisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Action directe  ; Meins, Holger (1941-1974)  ; Sands, Bobby (1954-1981)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    photo (cadavre d’Holger Meins)

    texte :

    Action directe : grève de la faim depuis le 1er décembre

    Plus de 80 jours

    Réunion publique : mercredi 24 février

    127, rue Marcadet, Paris 18e à 20 h

    — fermeture immédiate des mitards et des quartiers d’isolement !
    — non à la différenciation !
    — droit au regroupement pour tous !

    Détruire les individus pour détruire les idées mais les maintenir« en vie » par la torture de l’alimentation forcée

    Il est temps d’agir !

    [photo :] Holger Meins, militant de la RAF, assassiné par la RFA après 52 jours de grève de la faim.

    Depuis 80 jours, quatre militant(e)s d’Action directe sont en grève de la faim illimitée pour exiger :
    - Le regroupement par le statut de prisonnier politique.
    - La fermeture immédiate des Quartiers d’Isolement de Sécurité Renforcée.

    Rappelez-vous, depuis des années, et particulièrement cet été, les détenu(e)s se révoltent contre l’isolement sous toutes ses formes.

    Quelle justice a donc cours en France ?

    Justice, qui, aux militant(e)s politiques d’Action Directe refuse le regroupement par l’obtention du statut de prisonnier politique, qui relaxe les assassins des militants Kanaks de Hienghiene, qui libère, avec ou sans les formes, les flics meurtriers de jeunes et/ou d’immigrés, qui protège Michel Droit, qui se refuse à inculper Chalandon, qui n’a toujours pas inculpé les assassins de Malik Oussekine…

    Au nom de qui ce pouvoir et cette justice de classe refusent-ils les revendications des militant(e)s d’Action Directe ?

    Au nom de l’État terroriste responsable du plasticage du Rainbow Warrior, au nom de l’État des "affaires" en tous genres Boulin, Chalier, Gordji, Luchaire … ? Au nom de l’État assassin du militant syndicaliste et politique Lucien Barbier ?

    Et, est-ce encore au nom de cet État que des pressions sont exercées sur les témoins appelés au procés ? La grève de la faim des militant(e)s d’Action Directe pour la satisfaction de leurs revendications est légitime.

    Ces militants sont déterminés à la conduire jusqu’à ses ultimes conséquences.

    Ceux et celles qui, aujourd’hui, luttent pour une transformation de la société, ne peuvent pas rester passifs devant l’anéantissement physique et moral des militant(e)s d’Action Directe. Rappelons-nous de Bobby Sands et de Holger Meins !

    Pour la fermeture immédiate des Quartiers d’Isolement et de Sécurité Renforcée !

    Pour le droit au regroupement !

    Collectif d’Information sur la Grève

    Imp. spéciale


    sources :
     

    1988

    1981

    1978
    Affiches liées







    [Il était une fois dans le sud-ouest... des communistes libertaires]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Il était une fois dans le sud-ouest... des communistes libertaires]. — [S.l.] : [s.n.], (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 80 × 59 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : nucléaire
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ Photos de films de Western ; texte sur le nucléaire à Golfech et EDF ]

    texte :

    Il était une fois dans le Sud-Ouest

    1978 : les cow-boys d’EDF encerclent la centrale de Golfech

    Pour une poignée de dollars

    1981 : les notables locaux concluent l’affaire

    1981-1983 : malgré la résistance de la région, la centrale se construit

    La Charge fantastique

    Nov. 89 : après le désastre de Tchernobyl, dans un sursaut d’héroïsme, EDF charge la centrale

    Il était une fois la révolution

    Il sera une fois une société sans nucléaire civil et militaire

    Il sera une fois une société libertaire

    À l’Ouest, comme à l’Est, nous n’aurons que la société que nous construirons

    des communistes libertaires

    Imprimerie spéciale


    sources :
     


    [L’isolement carcéral détruit, détruisons l’isolement]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    L’isolement carcéral détruit, détruisons l’isolement]. — [S.l.] : CACI (Comités d’action contre l’isolement carcéral) : Kaliméro (Lille), [ca ] (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 87 × 60 cm.

    • Affiches par pays  :
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : prison  ; psychiatrie
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; dessin (homme en prison) ; logo (mains — dont une enchainée — se serrant au travers de barreaux) ]

    texte :

    L’isolement carcéral détruit, détruisons l’isolement

    De la Bastille à Bicêtre, hier celà s’appelait : emprisonnement cellulaire. Administration pénitentiaire et pouvoir politique proclament que ce temps est révolu avec la suppression des quartiers de haute sécurité, des quartiers à sécurité renforcée, des quartiers de plus grande surveillance. Pourtant, aujourd’hui, cette pratique existe toujours.

    Qui peut le nier ?

    De trois cents à cinq cents prisonnier(e)s subissent l’isolement carcéral pour des mois, voire des années. Pour tous, ce régime disciplinaires draconien est synonyme de torture physique et psychologique :
    — seul vingt-quatre heures sur vingt-quatre, sans aucun contact avec les autres détenus ;
    — courrier systématiquement censuré ;
    — transferts fréquents d’une cellule à une autre, d’une prison à l’autre ;
    — fouilles corporelles au moindre déplacement dans la prison ;
    — fouilles des cellules de fond en comble…

    Le prisonnier en quartier d’isolement n’a plus la notion de l’heure, du temps qu’il fait. Complètement coupé de tout, il perd tout repère sensoriel et tout rapport social. Par ce régime, l’administration pénitentiaire et la chancellerie ne veulent lui laisser que trois issues : la folie, le suicide ou la soumission absolue et aveugle à leur autorité.

    Mais pourquoi donc chercher à anéantir ces prisonnier(e)s ? Nul besoin d’être un « monstre » pour se voir placé en quartier d’isolement.

    À ll’isolement, on y est parce qu’on refuse de se soumettre :
    — parce qu’on refuse les conditions insoutenables de détention à l’interieur des prisons ;
    — parce qu’on rejette cette justice de classe qui emprisonne toujours davantage de chômeurs, de précaires, d’immigrés, et absout les riches, les policiers meurtriers et les hauts fonctionnaires ;
    — parce qu’on refuse le pourrissement en prison des laissés-pour-compte de la crise.

    Face à la volonté d’anéantissement des prisonnier(e)s contestataires, qu’ils soient politiques ou de « droit commun », ne restons pas spectateurs. Face aux témoignages, ne fuyons pas la réalité.

    Informez-vous, rejoignez-nous, agissons ensemble : pour l’abolition de l’isolement carcéral

    Coordination nationale des comités d’action contre l’isolement carcéral (Lille, Troyes, Dijon, Paris, Aix-en-Provence, Toulouse…)

    CACI c/o Kaliméro — BP 21 — 59007 Lille cedex

    Imprimerie spéciale


    sources :
     





















    [Semaine internationale d’actions contre le contrôle social]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Semaine internationale d’actions contre le contrôle social]. — Paris : il-legalteam : No Border, (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; 45 × 64 cm.

    • Affiches par pays  :
    • Lieux d’archivages  : Tanneries (Dijon)
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; émigration et immigration  ; procès
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Union européenne (UE, CEE, ...)
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations  ; soutien à militants …
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte bilingue (français & anglais) ; dessin (empreinte de mains et grillage en barbelés) ; filigrane (affiche du « campement contre le SIS à Strasbourg du 19 au 28 juillet 2002 ») ]

    texte :

    du 22 au 28 février 2003, pendant les procès du campement No Border

    22nd to 28th February 2003, during NoBorder Camp trials

    Semaine internationale d’actions

    an international week of action

    Between 22nd and 28th February, 6 people charged during the Camp will bi tried in Strasbourg. The NoBorder Camp, in which more than 2000 people participated in Strasbourg in July 2002, was intended as an attack against measures intended to control us all, those with and those without documentation. Its call was “No border, No Nation, No Social Control”. Many different forms of action, demonstration, debate, self-organization and self-management involving all aspects of everyday life took place during the camp.

    International solidarity is required to combat the repressions the camp faced. By dragging our comrades through the courts, the State is inviting us to make ourselves heard, once again.
    We should make ourselves heard, in Strasbourg and elsewhere, on the very same issues which made us join the camp in the first place.

    This invitation deserves a response …

    On the occasion of this week-long court procedure, therefore, a week of action and concrete struggle against social control is called.
    We should affirm, once again, our determination to fight measures of social control currently being introduced and focus ont the issues raised during the camp.

    Du 22 au 28 février ont lieu les procès des 6 personnes inculpées durant le campement NoBorder. Le campement NoBorder, qui a réuni plus de 2000 personnes à Strasbourg en juillet 2002, entendait s’attaquer aux dispositifs de contrôle qui nous visent tous, avec ou sans papiers, à travers les mots d’ordre : “non aux frontières, non aux nations, non au contrôle social”. Actions, manifestations, discussions, auto-organisation et autogestion de tous les aspects de la vie commune ont pris place lors de cette initiative.

    Pour faire face à cette répression, la solidarité doit s’organiser au niveau international. En trainant des camarades devant ses tribunaux, l’État nous invite à nous manifester à nouveau, à Strasbourg et partout ailleurs, sur les questions qui nous avaient amen-es au campement :

    Soyons à la hauteur de l’invitation…

    À l’occasion de cette « semaine de procès », nous appelons à une semaine d’actions et de lutte concrète contre le contrôle social. Ce sera un moment pour réaffirmer, autour des thématiques mises en avant lors du campement, notre volonté offensive de mettre en échec ces dispositifs.

    contre le contrôle social

    against social control

    Relaxe pour tous les inculpés ★ Liberté de circulation et d’installation ★ Des papiers pour tous ou plus de papiers du tout
    End to all charges ★ Freedom of movement and of residence ★ Documents for every-one or no documents at all

    transmissions de récits d’action, de communiqués de soutien, suggestions et demandes d’infos ; accounts of action, communiqués, proposals and requests for information : il-legalteam@lalune.org ★ il-legalteam, 21ter, rue Voltaire, 75011 Paris

    Imprimerie spéciale


    sources :
     

    2002
    Affiche liée


    [À Palaiseau comme ailleurs, non aux centre de rétention]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    À Palaiseau comme ailleurs, non aux centre de rétention]. — Paris : Collectif anti-expulsions (Paris), [ca ] (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : Tanneries (Dijon)
    • Liste des thèmes  : émigration et immigration  ; prison
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    photo (banderole sur grue de chantier)

    texte :

    À Palaiseau comme ailleurs, non aux centre de rétention

    Parce que lutter contre chacun de ces centres, c’est un moyen de mettre en échec les durcissements successifs des lois visant à empêcher la libre circulation et la libre installation…

    Parce que c’est un moyen d’agir concrètement contre l’offensive sécuritaire et le développement de l’univers carcéral qui nous menace tous, avec ou sans papiers…

    Parce que c’est un moyen de renforcer la lutte pour la régularisation des sans-papiers qui est un aspect de la lutte de tous les exploités…

    Parce que c’est un moyen de s’organiser pour rendre effective la liberté de circulation et d’installation…

    Parce que tout ça peut commencer eb se mobilisant à Palaiseau… et ailleurs…

    Partout en France, de nouveaux centres sont en voie de construction, d’autres sont en cours d’agrandissement sous prétexte de rénovation.
    L’augmentation du nombre de places en rétention est nécessaire à l’application de la Loi Sarkozy sur l’immigration.

    D’ores et déjà, une campagne d’organise pour faire échec à ces constructions et pour la fermeture de tous les centres de rétention.

    Depuis janvier 2004, rue E. Zola, à Palaiseau, un centre de rétention est en construction.

    Centre de rétention, c’est le nom que l’État donne à ses prisons spéciales pour étrangers. C’est là qu’il enferme les étrangers sans-papiers, sortant ou non de prison, en vue de leur expulsion. Ce projet date de 1996 et a été avalisé par les gouvernements de droite et de gauche successifs. Il est prévu pour enfermer 50 personnes.

    Aujourd’hui, la loi Sarkozy a fait passer le temps d’enfermement des sans-papiers en centre de rétention de 12 à 32 jours.

    En même temps qu’il veut doubler le nombre des expulsions, l’État précarise encore plus les sans-papiers en les privant entre autres, de l’Aide Médicale d’État.

    De plus en plus, dans les centres de rétention, les sans-papiers se révoltent contre cette situation insupportable : grèves de la faim, automutilations, émeutes, évasions se multiplient.

    Si le chantier est déjà commencé. Il est loin d’être terminé : il ne tient qu’à nous qu’il ne le soit jamais…

    Collectif Anti-Expulsions - 21ter, rue Voltaire, 75011 Paris - rép/fax : 01 53 79 12 21 - caeparis@free.fr - pajol.eu.org/rubrique6.html

    imprimerie spéciale


    sources :
     

    2004
    Affiche liée




    [En cette fin aout 2009, il n’y aura pas de Resto Trottoir]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    En cette fin aout 2009, il n’y aura pas de Resto Trottoir]. — Besançon : Food not bombs : Resto Trottoir (Besançon), (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : alimentation
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : repas, cantine, …
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ]

    texte :

    collectif Food not bombs, Besançon
    http://restotrottoir.blogspot.com

    Les trottantEs organisateuRIces… sont en vacances… ne sont pas assez nombreuXes… sont au potager… se sentent un peu fatiguéEs mais motivéEs… déménagent dans le Jura… ouvrent leurs droits au chômage… on “pas mal” de boulot personnel… partent pour des festivals ou rendre visite à la famille, aux amiEs… Bref,

    … en cette fin août, il n’y aura pas de Resto Trottoir

    « Là où on partage un repas gratuit pour toutes et tous »

    Non à la politique d’exclusion et de répression !
    Nous voulons : de la bouffe, pas des bombes, des maisons, pas des prisons…

    Retrouvons-nous le dimanche 27 septembre 2009
    avec la zone de gratuité : vêtements, chaussures, objets, livres, jouets… + infokiosque : tracts et brochures… + discussions, échanges…
    + exceptionnellement un défilé de mode de la zone de gratuité

    Vous trouvez dommage qu’il n’y en ait pas cette fois-ci… Vous souhaitez nous rencontrer, participer à l’information, à la collecte, à la cuisine, à la distribution et au repas… Rejoignez-nous ou contactez-nous :
    à la réunion d’organisation : les 1res mercredis du mois à 18 h à Besançon - Rendez-vous dans la cour de la fac de lettres, au 32, rue Mégevand ou par mail : resto-trottoir@herbesfolles.org


    sources :

    https://restotrottoir.blogspot.com/2009/08/pas-de-resto-trottoir-cette-fin-aout.html


    2011

    2010
    Affiches liées



    [En cette fin aout 2010, il n’y aura pas de Resto Trottoir]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    En cette fin aout 2010, il n’y aura pas de Resto Trottoir]. — Besançon : Food not bombs : Resto Trottoir (Besançon), (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : alimentation
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : repas, cantine, …
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ]

    texte :

    collectif Food not bombs, Besançon
    http://restotrottoir.blogspot.com

    Les trottantEs organisateuRIces… sont en vacances… ne sont pas assez nombreuXes… sont au potager… se sentent un peu fatiguéEs mais motivéEs… déménagent dans le Jura… ouvrent leurs droits au chômage… on “pas mal” de boulot personnel… partent pour des festivals ou rendre visite à la famille, aux amiEs… Bref,

    … en cette fin août, il n’y aura pas de Resto Trottoir

    « Là où on partage un repas gratuit pour toutes et tous »

    Non à la politique d’exclusion et de répression !
    Nous voulons : de la bouffe, pas des bombes, des maisons, pas des prisons…

    Retrouvons-nous le dimanche 26 septembre 2010
    avec la zone de gratuité : vêtements, chaussures, objets, livres, jouets… + infokiosque : tracts et brochures… + discussions, échanges…

    Vous trouvez dommage qu’il n’y en ait pas cette fois-ci… Vous souhaitez nous rencontrer, participer à l’information, à la collecte, à la cuisine, à la distribution et au repas… Rejoignez-nous ou contactez-nous :
    à la réunion d’organisation : les 1res mercredis du mois à la librairie L’Autodidacte, 5 rue Marulaz, Besançon, à 19 h ou par mail : resto-trottoir@herbesfolles.org


    sources :

    https://restotrottoir.blogspot.com/2010/08/en-aout-on-ne-mange-pas.html


    2011

    2009
    Affiches liées