Mournaud, André (1882-....)

 

in Dictionnaire des militants anarchistes : MOURNAUD, André
Né le 11 décembre 1882 à Paris - Ouvrier imprimeur - FCA – Paris

En mai 1907, André Mournaud fréquentait les milieux individualistes de L’anarchie, et participa à la campagne abstentionniste impulsée par l’hebdomadaire individualiste.
En novembre 1907, André Mournaud et sa compagne Alexandrine Dejean furent arrêtés pour complicité de faux-monnayage avec Marius Servient. À l’audience, le 12 mars 1908, devant les assises de la Manche, Mournaud et sa compagne furent acquittés, tandis que Servient était condamné à sept ans de prison. Mournaud habitait (...)

Au moins 1 revue francophone parue sous ce nom (voir sur le site Bianco).

 

Affichage par année

5 affiches :

 

    [Meeting public et contradictoire contre tout militarisme, 9 octobre 1912]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Meeting public et contradictoire contre tout militarisme, 9 octobre 1912]. — Paris : FCA_/FCAR (Fédération communiste anarchiste), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : papier de couleur ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : antimilitarisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Boudot, Édouard (1886-1974)  ; Delaisi, Francis (1873-1947)  ; Mournaud, André (1882-....)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Fédération communiste anarchiste

    [marque] Le mercredi 9 octobre 1912 — Salle des Sociétés savantes

    à 8 heures 1/2 du soir — 8, rue Danton, 8

    Meeting public et contradictoire contre tout militarisme

    sujets traités & orateurs

    Le militarisme bourgeois et la parie bourgeoise, F. Delaisi

    Le militarisme révolutionnaire et la patrie révolutionnaire, E. Boudot de la Fédération communiste anarchiste

    La révolution par la grève générale, Mournaud du Club communiste anarchiste

    Le militarisme est à l’ordre du jour. Les uns veulent le modifier et le rendre démocratique ; les autres veulent le « conquérir » aux aspirations révolutionnaires.

    Nous, nous affirmons et nous démontrons que tout militarisme est une force essentiellement réactionnaire créée pour écraser les mouvements populaires d’affranchissements. Et nous dirons pourquoi nous sommes plus que jamais antipatriotes.

    Entrée : 0 fr. 50 pour couvrir les frais

    [marque syndicale] Imprimerie […]

    Les portes ouvriront à 8 heures

    Tous aux Sociétés savantes !


    sources :

    Affiche éditée en 1912 en réponse à une conférence de Gustave Hervé en faveur du « militarisme révolutionnaire », (source : tropjeunespourmourir.com. Source : Archives de la préfecture de police de Paris).


    1912

    1912
    Affiches liées




    [Une scélératesse !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Une scélératesse !]. — Paris : FRC_ - FCR_ (Fédération communiste révolutionnaire : 1910-1912), (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : papier de couleur ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : antimilitarisme  ; armée  ; colonialisme  ; guerre (généralités)
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Afrique
    • Noms cités (± liste positive)  : Aernoult, Albert Louis (1886-1909)  ; Delaisi, Francis (1873-1947)  ; Laisant, Albert (1873-1928)  ; Laisant, Charles-Ange (1841-1920)  ; Malato, Charles (1857-1938)  ; Martin, Pierre (1856-1916)  ; Mournaud, André (1882-....)  ; Rousset, Émile (1883-1961)  ; Togny, Albert (1876-....)  ; Yvetot, Georges (1868-1942)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Fédération communiste révolutionnaire

    Une scélératesse !

    Les traîtres et les bourreaux qui nous gouvernent ne veulent épargner aucune honte à ce pays. La République a déjà à son actif :

    les fusillades des travailleurs en grève ; l’application des lois scélérates ; des lois d’exception contre les fonctionnaires ; des centaines de militants emprisonnés.

    Mais à la réaction politique et sociale devait inévitablement s’associer la réaction militariste.

    Non seulement nos gouvernants ont maintenu les Conseils de guerre et Biribi, qu’ils avaient promis de supprimer, mais encore, par le bluff des aéroplanes, le clinquant des revues et retraites, le projet de rétablissement du service de trois ans, la conscription forcée des noirs, ils essaient de réveiller l’esprit militaire et fortifier l’armée.

    Pour couronner tout cela, le Parlement républicain a voté — sans aucune opposition — une loi odieuse qui envoie nos jeunes camarades coupables d’opinions antimilitaristes aux Bat’ d’Af’ et à Biribi.

    On va donc faire subir aux jeunes gens ayant un idéal élevé de justice sociale, aux jeunes ouvriers condamnés pour délit de grève, le sort du malheureux Aernoult, lâchement assassiné par les officiers [de] l’armée française, le martyre de l’héroïque Rousset.

    Camarades ! Nous ne vous convions pas à de vaines protestations. Nos jeunes camarades seront dans l’obligation de choisir : la mort lente, loin des leurs, sous le soleil d’Afrique, sous les to[…]les chao[…]bs, ou l’insoumission et la désertion.

    Auront-ils le droit […]siter ?

    À leurs frères de […]il de les soutenir en luttant contre le militarisme barbare.

    Travailleurs ! [un]issez-vous aux anarchistes pour propager l’esprit de révolte et d’indiscipline dans les armées dont nous poursuivons la destruction.

    Nous vous invitons au

    Grand meeting

    qui aura lieu

    jeudi 13 juin 1912, à 8 h 1/2 du soir

    Salle de la Maison commune, 19, rue de Bretagne

    G. Yvetot, F. Delaisi, Pierre Martin, A. Laisant, Ch. Malato, [A.] Togny, A. Mournaud

    Il sera perçu 0 fr. 20 pour couvrir [les frais]

    Placement gratuit au siège

    [marque syndicale] Imp. spéciale pour Affiches


    sources :

    Affiche éditée en 1912 contre le loi Berry-Millerand (source : tropjeunespourmourir.com. Source : Archives de la préfecture de police de Paris).

    Est-ce Albert ou Charles-Albert Laisant ?