Përe, Pedredo, José “Tragapanes” (1926-1952)
1 affiche :
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
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- Comment ils sont morts- Le jeudi 13 mars à minuit, nos cinq camarades anarchistes : 
 GINES URREA PINA - JORGES PONS ARGELES JOSE FEREZ PEDRERO - PEDRO ADROVER FONT
 SANTIAGO MIR GRUANA
 furent isolés à la prison modèle de Barcelone où la garde fut renforcée d’éléments militaires.- Jusqu’au dernier moment on laissa les entraves aux condamnés à mort. - Seul José Ferez Pedrero, quelques instants avant l’exécution, put voir son frère. 
 Soumis aux sarcasmes et aux insultes des policiers de la brigade politico-sociale, nos camarades surent garder leur dignité.- Les prêtres complices du crime - Les curés et les religieuses se dépensaient pour essayer d’obtenir qu’un camarade, pendant un instant, montrât sa faiblesse. Devant leur insistance l’un des nôtres répondit : 
 Ma conscience forgée librement et pour la liberté constitue le meilleur juge que je puisse désirer, et au fond de moi-même, j’ai la conviction que je quitte cette vie avec la nette conduite des militants qui ont tout donné pour l’humanité de demain.- Le camarade Urrea répondit aux assassins de la brigade politique : 
 On me tue pour le seul fait d’appartenir à la CNT. Après moi, après nous, beaucoup d’autres lutteront et beaucoup d’autres continueront à se battre pour la cause pour laquelle mes camarades et moi donnons notre vie :
 LA LIBERTÉ DU PEUPLE ESPAGNOL- À 6 h. 15, l’assassinat eut lieu. Cinquante balles coupèrent ces cinq cris de foi et d’héroïsme : 
 Tirez sur nos poitrines ! Mort aux bourreaux de l’Espagne ! Vivent la CNT et la FAI ! Vive la liberté ! Vive l’anarchisme !- Et les bourreaux se virent dans l’obligation de donner trois coups de grâce à trois corps qui se tordaient atrocement. - L’intégrité montrée par nos cinq héros, maintenus dans les tortures jusqu’à leur exécution, laisse dans le cœur de chacun la volonté de continuer, quoi qu’il arrive, la lutte - POUR LA LIBERTÉ- Barcelone, 14 mars 1952 — Le Comité National de la CNT clandestine en Espagne - Tous les jeudis lisez le “LIBERTAIRE” - Pour être apposée à l’extérieur, cette affiche doit être rayée d’un trait de couleur - [marque syndicale] Impr. Centrale du Croissant 19. rue du Croissant, Paris-2e 
 P. Rochon imprimeur
- Le conseil de guerre qui se réunit à Barcelone le 6 février 1952 contre une trentaine de membres et collaborateurs des groupes d’action libertaire, condamne à mort huit des inculpés, dont cinq (Santiago Amir Gruañas, Pedro Adrover Font, Jorge Pons Argilés, José Pérez Pedrero, Ginés Urrea Piña) seront exécutés le 14 mars. (D’après : http://losdelasierra.info/spip.php?article3787). - Cette affiche est paru dans Le Libertaire nº 310 (11 avril 1952). 
[Comment ils sont morts]
[Comment ils sont morts]. — Paris : CNT_ (España) : Le Libertaire (1944-1956), (ICC (Imprimerie Centrale du Croissant)). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; [54 ?] × [37 ?] cm.
sources :
|   1952 | 
