Pons LLobet, José Luis
Au moins 1 revue francophone parue sous ce nom (voir sur le site Bianco).
8 affiches :
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
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texte (dactylographié, hors les titres)
- texte :
Gangsters ou révolutionnaires ?
L’État espagnol a arrêté fin septembre une dizaine de révolutionnaires, les faisant passer pour des “gangsters”. Trois risquent la mort. Ils peuvent être jugés par un tribunal militaire, et exécutés 48 heures après.
Si certains d’entre eux ont effectivement attaqué des banques, c’était pour financer le tirage de textes qui circulent dans le mouvement ouvrier radical de Barcelone. Si un policier est mort c’était au cours d’une embuscade tendue par la police politique.
Il s’agit de comprendre ce que certains prolétaires sont historiquement contraints de faire. La violence est toujours le moyen de satisfaire une revendication : en Espagne, où l’État fait tirer sur les grévistes désarmés, elle surgit immédiatement du rapport social.
La démocratie étouffe les luttes ouvrières par la politique et le réformisme. Le fascisme prend moins de précaution et les écrase par la force. Reconnaitre à l’État le monopole de la violence, c’est nier aux prolétaires le droit d’abolir leur condition : le salariat.
Ceux qui ont pu s’enfuir sont maintenant recherchés par INTERPOL comme criminels. Les États démocratiques et les États fascistes s’entraident : les mandats d’arrêt internationaux permettent de les livrer à la police espagnole. Ils risqueraient la peine de mort.
Pour les sauver, il faut faire éclater la vérité sur la nature réelle — révolutionnaire — de leurs activités.
Ne pas dénoncer ce mensonge, c’est être complice, non seulement de l’État espagnol, mais aussi de l’État français, et des autres.
La vérité est révolutionnaire
(On peut lire et diffuser dans ce but la brochure Gangsters ou révolutionnaires ?, publiée par le comité “Vérité pour les révolutionnaires espagnols”, que l’on peut trouver en librairie).
Voir aussi d’autres textes qui existent autour de cette affiche de décembre 1973 visibles au CRAS de Toulouse :
- brochure (octobre 1973) : « Gangsters ou révolutionnaires ? - (La vérité sur les emprisonnés de Barcelone) »
- tract (5 mars 1974) : « Gangsters ou révolutionnaires ? Fausse question pour fausse conscience »
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
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[ texte ; photos (portraits des inculpés) ; BD détournée ]
- texte :
Juicios sumarísimos en el tribunal militar de Barna
S. Puig Antich. — O. Sole Sugrañes — J.L. Pons Llobet
Militantes revolucionarios en peligro de pena de muerte o de largas penas de prisión. Ellos como tu defienden la libertad, luchan contra la explotación. Tu puedes, como ellos, combatir por la libertad, contra la explotación, contra las penas de muerte, por su liberación. Todos a la calle. Evitemos el eterno crimen facista.
Comité de solidaridad presos MIL
Couleurs ?
Paru en novembre 1973 d’après Les GARI, 1974 : la solidarité en actes (CRAS, 2013) : « La maquette vient du copité d Solidaridad presos MIL. Elle a été imprimée à Toulouse à 1 500 ou 2 000 exemplaires. C’est la première affiche du cimoté placardée à Barcelone, dans les quartiers de Gracia et de Santz. Juste avant, nous avions tiré le premier “Dossier MIL” à 600 exemplaires et le deuxième à 800. » (p. 331).- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
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texte
dessin (garrot ensanglanté et croix gammée ; main soulevant une tête)
- texte :
Sauvons du garrot 3 révolutionnaires espagnols
Comité de soutien — 33, rue des Vignoles - Paris 20e
Imprimerie spéciale
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
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[ Juin 1974. Texte ; photos. Les mots "condamné à mort" sont biffés et on a écrit en surcharge "garrotté". ]
Front libertaire
Comité Soutien et vérité pour les emprisonnés de l’ex-MIL
- texte :
Après Puig Antich garrotté par l’État espagnol, deux révolutionnaires risquent la peine de mort :
Oriol Sole Sugranyes, 25 ans, typographe, membre de l’ex-MIL
Jesé Luis Pons LLobet, 18 ans, étudiant, membre de l’ex-MIL
Solidarité !
Comité de soutien et vérité pour les prisonniers de l’ex-MIL
Le Mouvement Ibérique de Libération
Le MIL s’était constitué en 1971 comme groupe de soutien aux luttes radicales du mouvement ouvrier révolutionnaire de Barcelone. Le type d’action directe choisi par le MIL (attaque de banque, agitation armée) permettait l’aide financière aux comités de grève, aux licenciés, aux groupes ouvriers autonomes, ainsi que la constitution d’un appareil de propagande autonome au service exclusif des groupes de base (éditions Mai 37).
Le MIL s’est autodissout en novembre 73 après la constatation suivante :
- Danger de dégénérescence en une organisation politico-militaire, coupée de la réalitée de la lutte des classes. la majorité des gains étant destiné à la survie en clandestinité.
- Évolution vers un affrontement direct entre un grou[pe] d’individus et l’État.
- -* Demande de contacts ouvriers pour arrêter momentanément les attaques de abnque, et reporter les activités aux éditions clandestines Mai 37, autofinancées par les groupes de base.
Le MIL s’est autodissout pour se reconstituer sous la forme de GAC (Groupes Autonomes de Combat), et continuer l’activité pratique et théorique sous de nouvelles formes. L’agitation armée n’étant pour eux qu’un moyen parmi d’autres, répondant à une situation précise.
« Les Imprimeurs libres » — 16, passage des Soupirs - 75020 - 366-91-53
Supplément à Front libertaire
Supplément à Front libertaire. Paru en mars-avril 1974. Certains exemplaires de l’affiche ont été surchargés "Garroté" sur "Condamné à mort".
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
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[ texte ; photos des trois personnages ]
- texte :
Après Puig Antich garrotté par l’État espagnol, deux révolutionnaires risquent la peine de mort !
Oriol-Sole-Sugranyes, 25 ans, typographe
Jose-Luis-Pons-Llobet, 18 ans, étudiant
procès vers mi-avril (16 ?)
Solidarité !
Mouvement ibérique de libération s’est formé en 1971
Le groupe initial participa à la grève de l’usine Harry Walker, de Barcelone, début 71, où elle rompt avec les Commissions ouvrières pour former des Groupes ouvriers autonomes (GOA). En mars 71 apparait le sigle « 1000 » à côté de celui des GOA. Le groupe détermine sa ligne politique en fonction des Communistes de conseils de Pannekoek : « Parti et classe ouvrière ». En 72, le MIL devient une organisation clandestine des Groupes autonomes de combat (GAC) ; ses actions : expropriations de banques pour financer des activités révolutionnaires ; soutien aux luttes ouvrières radicales ; éditions « Mayo 37 », etc.
Mais en août 73, le congrès du MIL décide de la dissolution, après une sévère autocritique :
— Les risques de dégénérescence en une organisation politico-militaire coupée de la réalité quotidienne de la lutte des classes, évoluant vers un affrontement direct avec l’État ;
— C’est alors que des groupes ouvriers de base proposent un financement « légal » des Edit. « Mayo 37 ».Malgré cela un GAC continue la même action qui échoue le 15 septembre 73 entraînant 12 arrestations.
La situation politique en Espagne rend inévitable l’organisation clandestine des révolutionnaires. la répression est une réalité quotidienne entraînant des arrestations en chaîne et des procès où les peines vont de 5 à 40 ans de prison ! Après l’assassinat de Puig, Sole Sugranyes et Pons Llobet risquent la peine de mort ! La solidarité envers eux : d’abord briser la conspiration du silence ; faire la vérité sur leur combat ; informer sur leur situation. Mais plus que jamais nos camarades espagnols ont besoin d’une solidarité active dans le combat commun contre le capitalisme international ! Développons nos luttes contre le capital et l’État là où nous sommes ; dénonçons le Pouvoir espagnol dans ses banques, ses consulats, son tourisme, etc.
Le sort de Sugranyes et de Llobet dépend de nos luttes !
Paru à Toulouse en mars-avril 1974.
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
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[ texte ]
- texte :
Barcelone 1 et 2 juillet
Tribunal militaire, procès de deux compagnons de S. Puig Antich (exécuté ce 2 mars 74)
Oriol Solé Sugranyes (âgé de 28 ans) risque au moins 64 ans de prison
José Luis Pons LLobet (âgé de 18 ans) déjà condamné à 30 ans au même procès que Puig Antich risque 21 ans de prison en plus.
Période défavorable au soutien ? Bien sûr on l’a choisi exprès !
Par solidarité où que nous soyons, prenons nos responsabilités, répandons la nouvelle !
Agissons ! Par tous les moyens possibles et imaginables
Comité de solidarité
[impr. …]
Couleurs ?
Paru en juin 1974 à Toulouse d’après Les GARI, 1974 : la solidarité en actes (CRAS, 2013).- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
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[ texte ; photos (portraits des inculpés) ]
- texte :
Los compañeros del ex-MIL (Movimiento Ibérico de Liberación)
José-Luis Pons LLobet (18 años) — Oriol Solé Sugranyes (26 años)
LLobet condenado a 30 años de cárcel en el mismo proceso de Puig Antich (asesinado) corre el riesgo de ser condenado a 21 años más.
Sugranyes corre el riesgo de ser condenado a 64 años de cárcel.
¡Hay que impedirlo !
¡Solidaridad !
Couleurs ?
Paru en mai-juin 1974 d’après Les GARI, 1974 : la solidarité en actes (CRAS, 2013).- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
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[ texte ; photo (portrait de Fernando Blanco Caballo) ]
- texte :
Connaissez-vous cet homme ?
Il s’appelle (Fernando Caballo.}}
Il a 51 ans. Militant de la CNT, il a déjà passé 25 ans dans les prisons franquistes.
Et il lui reste 18 ans à purger.
Avec lui, Pons Llobet (20 ans, condamné à 70 ans de prison) ainsi que de nombreux autres militants anarchistes et antifranquistes de diverses organisations croupissent encore dans les geôles espagnoles.
Pour eux, il n’y a pas eu de cette prétendue amnistie octroyée par les successeurs de Franco.
Exigeons la libération immédiate des libertaires emprisonnés.
CNT-AIT — 33, rue des Vignoles, Paris-XXe
[… impr. ?]
[Gangsters ou révolutionnaires ? La vérité est révolutionnaire]
[Gangsters ou révolutionnaires ? La vérité est révolutionnaire]. — Toulouse : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 60 × 40 cm.
sources :
[Juicios sumarísimos en el tribunal militar de Barna]
[Juicios sumarísimos en el tribunal militar de Barna]. — [S.l.] : Comité de solidaridad presos MIL, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
![]() 1974 |
![]() 1974 |
[Sauvons du garrot 3 révolutionnaires espagnols]
[Sauvons du garrot 3 révolutionnaires espagnols]. — Paris : [s.n.], (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux : rouge , noir , papier blanc ) ; 50 × 32 cm.
sources :
[Après Puig Antich condamné à mort par l’État espagnol, d’autres révolutionnaires risquent la peine de mort]
[Après Puig Antich condamné à mort par l’État espagnol, d’autres révolutionnaires risquent la peine de mort]. — Paris : Front libertaire des luttes de classes : ORA_ (Organisation Révolutionnaire Anarchiste : 1967-1976), (Imprimeurs libres (Paris), les). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 56 × 76 cm.
sources :
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![]() 1974 |
[Après Puig Antich garrotté par l’État espagnol, deux révolutionnaires risquent la peine de mort !]
[Après Puig Antich garrotté par l’État espagnol, deux révolutionnaires risquent la peine de mort !]. — Toulouse : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier jaune ) ; 47 × 67 cm.
sources :
![]() 1974 |
[Barcelone 1 et 2 juillet : tribunal militaire, procès de deux compagnons]
[Barcelone 1 et 2 juillet : tribunal militaire, procès de deux compagnons]. — Toulouse : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 54 × 70 cm.
sources :
![]() 1974 |
[¡Solidaridad ! los compañeros del ex-MIL]
[¡Solidaridad ! los compañeros del ex-MIL]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 39 × 53 cm.
sources :
![]() 1973 |
[Connaissez-vous cet homme ? Fernando Carballo]
[Connaissez-vous cet homme ? Fernando Carballo]. — Paris : CNT_ (España), [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 65 × 50 cm.
sources :
![]() 1976 |