Solé Sugranyes, Oriol (….-1976)

 

Sugrañes

 

Affichage par année

7 affiches :

 

    [Gangsters ou révolutionnaires ? La vérité est révolutionnaire]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Gangsters ou révolutionnaires ? La vérité est révolutionnaire]. — Toulouse : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 60 × 40 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : FACL (Fonds d’archives communistes libertaires)
    • Liste des thèmes  : justice
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Espagne
    • Noms cités (± liste positive)  : Pons LLobet, José Luis  ; Puig Antich, Salvador (1948-1974)  ; Solé Sugranyes, Oriol (….-1976)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte (dactylographié, hors les titres)

    texte :

    Gangsters ou révolutionnaires ?

    L’État espagnol a arrêté fin septembre une dizaine de révolutionnaires, les faisant passer pour des “gangsters”. Trois risquent la mort. Ils peuvent être jugés par un tribunal militaire, et exécutés 48 heures après.

    Si certains d’entre eux ont effectivement attaqué des banques, c’était pour financer le tirage de textes qui circulent dans le mouvement ouvrier radical de Barcelone. Si un policier est mort c’était au cours d’une embuscade tendue par la police politique.

    Il s’agit de comprendre ce que certains prolétaires sont historiquement contraints de faire. La violence est toujours le moyen de satisfaire une revendication : en Espagne, où l’État fait tirer sur les grévistes désarmés, elle surgit immédiatement du rapport social.

    La démocratie étouffe les luttes ouvrières par la politique et le réformisme. Le fascisme prend moins de précaution et les écrase par la force. Reconnaitre à l’État le monopole de la violence, c’est nier aux prolétaires le droit d’abolir leur condition : le salariat.

    Ceux qui ont pu s’enfuir sont maintenant recherchés par INTERPOL comme criminels. Les États démocratiques et les États fascistes s’entraident : les mandats d’arrêt internationaux permettent de les livrer à la police espagnole. Ils risqueraient la peine de mort.

    Pour les sauver, il faut faire éclater la vérité sur la nature réelle — révolutionnaire — de leurs activités.

    Ne pas dénoncer ce mensonge, c’est être complice, non seulement de l’État espagnol, mais aussi de l’État français, et des autres.

    La vérité est révolutionnaire

    (On peut lire et diffuser dans ce but la brochure Gangsters ou révolutionnaires ?, publiée par le comité “Vérité pour les révolutionnaires espagnols”, que l’on peut trouver en librairie).


    sources :

    Voir aussi d’autres textes qui existent autour de cette affiche de décembre 1973 visibles au CRAS de Toulouse :






    [Après Puig Antich garrotté par l’État espagnol, deux révolutionnaires risquent la peine de mort !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Après Puig Antich garrotté par l’État espagnol, deux révolutionnaires risquent la peine de mort !]. — Toulouse : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier jaune ) ; 47 × 67 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : procès
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Espagne  ; Peine de mort
    • Noms cités (± liste positive)  : MIL_ (Movimiento Ibérico de Liberación-Grupos Autónomos de Combate, 1971-1973)  ; Pons LLobet, José Luis  ; Puig Antich, Salvador (1948-1974)  ; Solé Sugranyes, Oriol (….-1976)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; photos des trois personnages ]

    texte :

    Après Puig Antich garrotté par l’État espagnol, deux révolutionnaires risquent la peine de mort !

    Oriol-Sole-Sugranyes, 25 ans, typographe

    Jose-Luis-Pons-Llobet, 18 ans, étudiant

    procès vers mi-avril (16 ?)

    Solidarité !

    Mouvement ibérique de libération s’est formé en 1971

    Le groupe initial participa à la grève de l’usine Harry Walker, de Barcelone, début 71, où elle rompt avec les Commissions ouvrières pour former des Groupes ouvriers autonomes (GOA). En mars 71 apparait le sigle « 1000 » à côté de celui des GOA. Le groupe détermine sa ligne politique en fonction des Communistes de conseils de Pannekoek : « Parti et classe ouvrière ». En 72, le MIL devient une organisation clandestine des Groupes autonomes de combat (GAC) ; ses actions : expropriations de banques pour financer des activités révolutionnaires ; soutien aux luttes ouvrières radicales ; éditions « Mayo 37 », etc.

    Mais en août 73, le congrès du MIL décide de la dissolution, après une sévère autocritique :
    — Les risques de dégénérescence en une organisation politico-militaire coupée de la réalité quotidienne de la lutte des classes, évoluant vers un affrontement direct avec l’État ;
    — C’est alors que des groupes ouvriers de base proposent un financement « légal » des Edit. « Mayo 37 ».

    Malgré cela un GAC continue la même action qui échoue le 15 septembre 73 entraînant 12 arrestations.

    La situation politique en Espagne rend inévitable l’organisation clandestine des révolutionnaires. la répression est une réalité quotidienne entraînant des arrestations en chaîne et des procès où les peines vont de 5 à 40 ans de prison ! Après l’assassinat de Puig, Sole Sugranyes et Pons Llobet risquent la peine de mort ! La solidarité envers eux : d’abord briser la conspiration du silence ; faire la vérité sur leur combat ; informer sur leur situation. Mais plus que jamais nos camarades espagnols ont besoin d’une solidarité active dans le combat commun contre le capitalisme international ! Développons nos luttes contre le capital et l’État là où nous sommes ; dénonçons le Pouvoir espagnol dans ses banques, ses consulats, son tourisme, etc.

    Le sort de Sugranyes et de Llobet dépend de nos luttes !


    sources :

    Paru à Toulouse en mars-avril 1974.


    1974
    Affiche liée