A été gérant du Libertaire (1898).
Au moins 2 revues francophones parues sous ce nom (voir sur le site Bianco).
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Salle des Mille Colonnes — 20, rue de la gaîté
le samedi 12 février 1898, à 8 heures 1/2 du soir
Conférence publique et contradictoire par Sébastien Faure
sujet traité
L’agitation
d’où vient-elle ? — où va-t-elle ?
À tous,
Placés au-dessus et en dehors des factions qui se disputent le pouvoir, n’ayant d’autre passion que celle de la vérité, nous offrons à tous la faculté de rechercher avec nous, dans une discussion publique, la réponse à ces deux questions.
L’agitation se propage et s’intensifie.
Demain, peut-être, le déchaînement des ambitions politiques et des hypocrisies religieuses fera des victimes.
Il faut au moins savoir pourquoi la bataille et quel en est l’enjeu.
Hautement, sincèrement, nous dirons, nous, les convictions qui nous animent et le but que nous poursuivons.
Si nos adversaires ont des idées, cuis ne redoutent pas de venir les confronter avec les nôtres.
La tribune sera accessible à tous et chacun pourra y exposer librement sa pensée.
Les organisateurs.
Entrée : 50 centimes.
(le placard ci dessus ne peut être affiché)
Imprimeur-gérant : Lafond, 5, rue Briquet — Paris
sources :Parue au dos du Libertaire numéro 117 (du 12 au 18 février 1898).
- descriptif :
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Salle Chayne
12, rue d’Allemagne, 12
Le samedi 22 janvier 1898, à 8 heures et demie du soir
Grand meeting public & contradictoire
organisé par le journal Le libertaire
ordre du jour
Sabre et goupillon
orateurs inscrits
Sébastien Faure, Broussouloux, Henri Dhorr, etc,Les derniers avènements ont eu l’heureux résultat de faire tomber les masques et de préciser nettement la situation.
On sait aujourd’hui que sous les impostures : Patrie, Drapeau, Honneur de l’Armée, Antisémitisme, se dissimule une honteuse alliance entre
Le sabre le goupillon
Cette alliance avait mobilisé, lundi soir, ses troupes de première ligne : Sociétés de tir et de gymnastique ; organisations patriotiques, groupements antisémites, cercles catholiques, petits braillards rive-gauche de la réaction.
Ils étaient des milliers, au Tivoli Vaux-Hall, réunis dans le but de réclamer au gouvernement de curés que nous subissons des poursuites contre tous ceux qui refusent de collaborer à leur odieux projet de dictature.
Quelques centaines d’hommes de courage et de conviction ont réduit à l’impuissance leurs ardeurs belliqueuses ; mais leur fureur de répression n’a lait que puiser une force nouvelle dans la rage de cette mémorable raclée.
Camarades,
Nous offrons à ces incorrigibles souteneurs de l’Église et du Militarisme l’occasion d’exprimer publiquement les sentiments qui les animent et le but qu’ils poursuivent.Celle intéressante discussion mettra en présence : les partisans de l’éteignoir et ceux de la lumière, les individus qui tentent de ressusciter un passé de despotisme, de misère, et les hommes spis aspirent à un avenir de bien-être, d’affranchissement.
Ceux qui assisteront à cette instructive rencontre d’opinions contradictoires verront, sans difficulté, de quel coté se trouve la raison.
Le Libertaire
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Prix d’entrée : 50 centimes
L’imprimeur-Gérant : Lafond, 5, rue Briquet
sources :Parue au dos du Libertaire numéro 114 (du 22 au 29 janvier 1898).
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Au Tivoli Waux-Hall
12, rue de la Douane, 12
Le samedi 15 janvier 1898, à 8 heures et demie du soir
Grande réunion publique et contradictoire : le huis clos
organisée par le journal Le Libertaire
Ordre du jour
Le huis clos
Orateurs inscrits :
Sébastien Faure — Louise Michel
Henri Dhorr — Broussouloux — Tortelier
Aux hommes libres !
Ce n’est pas en raison des intérêts particuliers en jeu que l’ignoble comédie judiciaire du Cherche-Midi nous passionne.
C’est à cause des questions d’ordre général qu’elle soulève.
De Dreyfus ou d’Esterhazy, quel est le traitre ? — Nous l’ignorons.
Hormis ceux qui sont résolus à ne rien dire, nul n’est en état d’apporter des preuves.
Ce qui est certain, c’est que ces deux affaires restent enveloppées dans les ténèbres du Huis clos.
Qu’il s’exerce contre nos amis ou nos ennemis, qu’il innocente ou frappe, qu’il soit complet ou partiel.
Le huis clos est une infamie
Car le huis clos, c’est la voix étouffée, c’est l’impossibilité pour celui qu’étreignent les griffes judiciaires de présenter librement sa défense ; c’est la lettre de cachet sournoisement rétablie, avec cette circonstance terriblement aggravante : la lettre de cachet avait un caractère nettement arbitraire, le huis clos se couvre des oripeaux de la légalité.
La clameur anarchiste a toujours protesté contre ce mode de jugement ; aussi notre réprobation contre le huis clos, s’appliquât-il à un ennemi, à un officier, reste entière.
Le huis clos, on s’en est servi, on s’en sert, on s’en servira pour condamner les anarchistes ; il a permis de flétrir, de déporter un juif ; demain, on peut le mettre à profit contre les socialistes, les radicaux, les pensées libres, les volontés hautaines, contre tout ce qui vibre, sait et veut.
Ici, on invoquera la raison d’État ; là, les intérêts de la patrie ; ailleurs, la saine morale ; partout, la sécurité publique ou nationale. C’est ainsi que, demain, un gouvernement aux abois peut l’appeler à son aide contre tous ceux dont il voudra se débarrasser.
Le huis clos, c’est en conséquence la prescription, la prison, la peine capitale suspendues sur tous.
C’est abominable ! C’est révoltant !
N’y aurait-il que cette circonstance en la question Dreyfus-Esterhazy qu’il faudrait s’y intéresser.
Le Libertaire
Prix d’entrée : 50 centimes
L’imprimeur-Gérant : Lafond, 55, rue d’Hauteville, Paris
Ce placard ne peut être affiché
sources :Parue au dos du Libertaire numéro 113 (8 au 22 janvier 1898).
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