Acrata (Bruxelles)

 

Bibliothèque anarchiste

 

Affichage par année

4 affiches :

 

    [Terrorisme is dit dagelijks leven]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Terrorisme is dit dagelijks leven]. — Bruxelles = Brussels Bruxelles : Acrata (Bruxelles), [ & post]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : Belgique
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : prison  ; répression  ; solidarité  ; terrorisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    tekst

    foto (kind and politie)

    texte :

    Terrorisme is dit dagelijks leven

    Op 22 mei en 25 september deden flikken van de "anti-terroristische" afdeling huiszoekingen op verschillende adressen in België. Ook de anarchistische bibliotheek Acrata in Brussel kreeg ongewenst bezoek. Hun onderzoek werd geopend in 2008 en betreft "bendevorming, deelname aan een terroristische groep en opzettelijke brandstichting". Anti-autoritaire en anarchistische ideeën en de strijden die eruit voortkomen (tegen de gevangenis en solidariteit met de opstanden binnen ; tegen een gesloten centrum in Steenokkerzeel en tegen de deportatiemachine ; tegen deurwaarders, NAVO, Europese instellingen en de nieuwe maxi-gevangenis in Brussel) worden geviseerd.

    We vragen ons af wie hier eigenlijk de terrorist is. Zijn het dan misschien anarchisten die ons vanaf onze geboorte zeggen wat we moeten doen ? Verplichten zij mensen om weg te rotten op de schoolbanken of absurde arbeid uit te voeren ? Delen zij dan GAS-boetes uit, sturen zij deurwaarders op ons af en steken zij de straten vol met de flikken die ons ambeteren ? Deporteren anarchisten dan migranten of zorgen zij ervoor dat ze verdrinken in de Middellandse zee ? Zijn het de anti-autoritairen die het milieu verkloten en oorlogen voeren ? Het zijn de staat en het kapitaal, de politiekers en de rijken die ons elke dag terroriseren !

    Wij kunnen ons niet neerleggen bij hoe deze wereld draait. Wij willen niet zomaar blijven toekijken zonder te reageren. Anarchisme betekent aanval tegen alle vormen van onderdrukking. Daarom zullen we dan ook nooit beweren onschuldig te zijn.

    Als ze een van ons raken, raken ze ons allemaal
    De beste solidariteit is doorgaan met strijden


    sources :
     


    [Beau comme le sourire des insurgés]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Beau comme le sourire des insurgés]. — Bruxelles = Brussels Bruxelles : Acrata (Bruxelles), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois  : noir , brun , jaune ) ; 60 × 42 cm.

    • Affiches par pays  : Belgique
    • Lieux d’archivages  : Tanneries (Dijon)
    • Liste des thèmes  : insurrectionnalisme  ; révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Égypte  ; Tunisie
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Indymedia  ; Non fides (2007-2009-....)
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte (jaune sur fond brun) ; photos n&b (émeutes, tags) ]

    texte :

    Beau comme le sourire des insurgés

    Il n’y a rien d’aussi beau que les visages des insurgés. Rien dans ce monde n’est aussi attirant, n’est aussi rempli d’espoir. Aucun journaliste, aucun politicien, aucun leader religieux ou autre ne pourrait jamais effacer la beauté de la révolte ou l’enterrer sous des discours sans joie ni désir.

    C’est tout d’abord cette beauté qui nous frappe quand nous apprenons des révoltes en cours dans le Nord de l’Afrique et ailleurs. De Tunisie au Liban, d’Égypte à l’Algérie, malgré les dizaines de morts et les milliers de blessés et d’arrestations, la peur est en train de laisser la place au courage ; la tristesse est surmontée par l’espoir ; la misère d’être réduit à survivre se trans-forme en cri de vie.

    On pourrait s’interroger sur les conditions économiques dans ces pays, sur la hausse des prix des denrées alimentaires, sur le chômage, sur les régimes autoritaires et ses polices. On pourrait démontrer comment aussi ici, en Belgique, toujours plus de gens sont jetés par-dessus bord, con-damnés à croupir dans des centres fermés et des prisons, exploités à merci et dans des conditions toujours plus dures, subissants au quotidien l’autorité sous toutes ses formes.

    Mais le temps de se lamenter doit prendre fin. Nous sommes nombreux, ici et ailleurs, à se retrouver coincés par ce monde où seul l’argent compte, où nos habi-tations ressemblent toujours plus à des taudis, où la pollution industrielle nous empoisonne petit à petit. Ceux d’en haut vont pousser leur exploitation et leur domina-ion encore plus loin, ils nous parlent de « crise économique » et nous appellent tous à accepter le durcissement de la vie sur tous les niveaux.

    Évidemment, il y a des différences entre l’ici et le là-bas, même si le règne de l’argent ne connaît pas de frontières, même si un régime, tous les régimes, qu’ils soient démocratiques ou autoritaires, signifieront toujours oppression, enfermement, exploitation. Mais la révolte, elle, dans toute sa beauté, fait exploser les différences. Une banque cramée en Tunisie ou en Égypte appelle à une banque cramée à Bruxelles ; comme la libération de prisonniers par les insurgés en Tunisie appelle au rasement des murs des prisons ici ; comme des hommes et des femmes, côte à côte derrière la barricade, appelle à en finir avec la soumission et le patriarcat.

    Ce qui alimente la révolte, ce n’est pas seulement le dégoût des conditions de misère. Non, l’oxygène du feu de la révolte, dans toutes les langues, c’est un début de liberté, cet inconnu qui est telle-ment absent dans ce monde, mais qui se relève fièrement lors de l’acte de s’insurger. Et alors là, tout peut commencer à changer.

    Laissons donc de côté toutes les analyses des spécialistes politiques, des journalistes chevaliers-de-la-démocratie, de ceux qui s’apprêtent déjà à prendre la place des Ben Ali et des Moubarak de ce monde. Nous sommes simplement du côté de ceux qui, en Tunisie et en Égypte comme ailleurs savent que la liberté, c’est ni la loi ni la sharia, qui ne veulent ni patron ni gouvernement, qui veulent essayer de vivre en hommes libres, parce que, lors de la révolte, ils ont déjà goûté que c’est possible — et que c’est doux.

    Amour et courage pour les rebelles de partout

    Mettons, nous aussi, le feu à la poudrière


    sources :

    Affiche diffusée sur http://www.non-fides.fr/?Affiche-grand-format-de-solidarite (28 février 2011) et sur http://bxl.indymedia.org/articles/1089 : « Affiche en grand format (A2) de solidarité avec les soulèvements dans le monde arabe. Disponible entre autre à Acrata (32, rue de la grande ile // ouvert chaque mardi de 16h à 20h, chaque jeudi de 17h à 21h et chaque samedi de 14h à 18h) » (20 février 2011).