Levaray, Jean-Pierre (1955-....)

 

in Dictionnaire des militants anarchistes : LEVARAY, Jean-Pierre
Né le 26 septembre 1955 à Mont-Saint-Aignan (Seine-Maritime) - Technicien de la chimie ; écrivain prolétarien - FA – CGT – Le Havre (Seine Maritime)

En 2007, Jean Pierre Levaray résidait et travaillait dans la banlieue rouennaise. Son père, Marceau Levaray, né en 1927 à Saucesemare (Seine-Maritime), était cheminot, syndiqué CGT et sympathisant du Parti socialiste ; sa mère, Louise Fort, né à Paris en 1925, proche du Parti communiste, n’eut pas d’activité salariée. Son avenir militant trouva pour partie son origine dans sa relation avec Aimé Fort, son grand-père, membre du Parti communiste dès 1921, et son oncle André Leconetable, lui (…)

Au moins 25 ouvrages recensés dans le Catalogue général des éditions et collections anarchistes francophones.
Au moins 5 revues francophones parues sous ce nom (voir sur le site Bianco).

 

Affichage par année

4 affiches :

 

    [La Fête du Combat syndicaliste]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    La Fête du Combat syndicaliste]. — Paris : CNT_F (France), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , papier blanc ) ; 60 × 42 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : art : cinéma  ; culture  ; presse  ; syndicalisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Alpi, Fred (1962-....)  ; Brigada Flores Magón  ; Brixton Cats  ; Compagnie Jolie Môme  ; Levaray, Jean-Pierre (1955-....)  ; Loach, Kenneth "Ken" (1936-....)  ; Malnou, Jacques  ; Nadaud, Martin (1815-1898)  ; Pagès, Yves (1963-....)  ; Réplik, la  ; Riton la Manivelle  ; Saunier, Pierre  ; Utgé Royo, Serge (1947-....)  ; Varoqui, Catherine  ; Ya Basta
    • Presse citée  : Combat syndicaliste (1947-....), le
    • Vie des mouvements  : spectacle, concert, fête…
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    texte

    vignettes (chat cerclé ; yeux dans le noir)

    texte :

    Face au MEDEF : Osons lutter ! Osons vaincre !

    La Fête du Combat syndicaliste

    Samedi 1er février :
    10 h 30 : Ouverture des portes.
    11 h : Projection : « Les Dockers de Liverpool » de Ken Loach.
    12 h : Projection : « Don(t clean up the blood ». Film sur le contre-sommet de Gênes.
    13 h : Buffet et musique, avec Riton la Manivelle.
    14 h : Projection du film « Danger-Travail » suivi d’un débat avec Yves Pagès (auteur des Petites natures mortes au travail) et Jean-Pierre Levaray (auteur de Putain d’usine).
    17 h : Débat : Quel syndicalisme aujourd’hui contre la précarité.
    18 h 30 : Débat : La criminalisation du mouvement social.
    19 h 30 : Débat : « Journalistes précaires. Presse sommaire ». Avec des journalistes de France soir et de L’Humanité.
    20 h 30 : Soirée rock avec Brixton Cats (punk-rock), Ya Basta (ska) et Brigada Flores Magón (ping-rock).

    Dimanche 2 février !
    10 h 30 : Ouverture des portes.
    11 h : Projection de « Martin Nadaud », un film de Pierre Saunier et de « Gabriel, Sylvain, Amédée et autres migrants de la Creuse », film de Catherine Varoqui et Jacques Malnou. Projection suivie d’un débat avec le SUB : Quelle évolution du bâtiment et du syndicalisme dans le bâtiment depuis Martin Nadaud ?
    13 h : Buffet et chorale La Canaille.
    13 h 30 : Débat : Impérialismes et résistances. Avec le secrétariat Internationale de la CNT.
    15 h : Représentation théâtrale avec la Compagnie Jolie Môme. La Crosse en l’air, de Jacques Prévert.
    16 h 30 : Intervention publique de la CNT.
    17 h : Chansons libertaires, avec Serge Utge-Royo.
    18 Ì : Fred Alpi (rock)
    19 h : La Réplik (java-punk-ska de Bordeaux)

    Samedi 1er et dimanche 2 février

    À la Parole Errante, 9 rue François Debergue, 93100 Montreuil (métro Croix de Chavaux, ligne 9).

    Participation aux frais : 7 euros la journée ou 10 euros pour tout le week-end.

    Face au MEDEF, osons lutter, osons vaincre !

    Tous à Montreuil le premier week-end de février !!!

    CNT un syndicat de combat !
    Confédération Nationale du Travail
    33, rue des Vignoles - 75020 Paris
    N° Azue : 08 10 00 03 67 - Fax : 01 43 72 95 34
    http://cnt-f.org - mél : cnt@cnt-f.org

    2003

    Scripto imprimeur - 01 46 36 59 57


    sources :
     

    2003
    Affiche liée


    [On recherche 7 millions d’ouvriers]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    On recherche 7 millions d’ouvriers]. — Lyon : Collectif pour l’affichage libre "Murs blancs peuple muet !" [et/puis] « Murs blancs - Peuple muet ! » : Librairie la Gryffe (Lyon : 1978-....), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 30 × 21 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CDL (Lyon)
    • Liste des thèmes  : économie : industrie  ; mouvement ouvrier
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Levaray, Jean-Pierre (1955-....)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; logo (« murs blancs, peuple muet ! ») ; photo (ouvrier penché dans une machinerie) ]

    texte :

    On recherche 7 millions d’ouvriers

    « Ça me tombe dessus, comme une vague de désespoir, comme une petite mort, comme la brûlure de la balle sur la tempe. »

    Ça, c’est le travail à l’usine où de plus en plus on perd sa vie à la gagner, dans des conditions qui empirent.

    Ça, dans la peur de l’accident, de la mort qui rôde dans cette usine chimique déglinguée classée « Seveso » de la banlieue de Rouen, sœur de l’usine AZF de Toulouse.

    Ça, c’est l’ennui des tâches répétitives, la fatigue absolue du travail posté ou l’alcoolisme, les cachets permettent de tenir.

    Ça, c’est le travail toujours plus rude, plus précaire, plus fragile entre dégraissages, rumeurs de fermeture, pressions de la hiérarchie, management oppressant et déstabilisant.

    Ça, c’est l’isolement, la disparition de la solidarité, de l’esprit de lutte collective face au patron.

    Ça, c’est le mépris de l’encadrement, des gestionnaires pour lesquels on n’est qu’un coût, un moyen de production, bon à rouler dans la farine à la moindre occasion.

    Cependant dans cet endroit, on tente de vivre pour soi : moments arrachés en douce au patron, apéros, belote, jeux vidéos...

    C’est la lutte dans un atelier qui tourne à la victoire des ouvriers.

    C’est la montée à Paris en car, la manif devant le siège social, le saccage, l’occupation des locaux, la crainte sur le visage des chefs petits, moyens, grands, face à cette perturbation inimaginable de leur ordre.

    C’est aussi la grève courte, longue, catégorielle ou non qui montre qu’on vit, qu’on résiste, qu’on pense, qu’on refuse.

    Jean-Pierre Levaray, ouvrier dans la chimie depuis 30 ans, parle de ce qu’il vit.

    Il raconte le quotidien des ouvriers sur lesquels la télévision ne se penche qu’exceptionnellement, à l’occasion d’un plan social plus brutal que les autres ou quand les ouvriers menacent de faire sauter leur usine.

    Cette classe ouvrière chargée dans les discours politiques et syndicaux d’un passé pas si lointain de changer le monde est devenue une véritable classe fantôme, absente, niée, transformée par la magie des mots en « opérateur », « salarié », voire « France d’en bas ». Ils sont absents des débats des plateaux de télévision, des films, des livres, de la radio, des chansons.

    Et pourtant ce sont près de 7,8 millions d’individus qui sont des ouvriers soit 27,6 % de la population active. Si on y ajoute , 3,7 millions de travailleurs précaires et 7,8 millions d’employés, cela fait du monde et cela pose beaucoup de questions sur le travail,le salariat,les projets de transformation sociales...

    Jean-Pierre Levaray est ouvrier, militant syndical CGT, animateur du label de musique « On a faim », libertaire. Il a publié : Putain d’usine et Après la catastrophe (sur l’explosion de l’usine AZF) aux éditions l’Insomniaque. Classe fantôme, chroniques ouvrières vient de sortir aux éditions du Reflet.

    Débat avec Jean-Pierre Levaray, samedi 13 décembre à 15 h

    [logo poing avec pinceau à encoller :] « Murs blancs, peuple muet ! » La Gryffe est membre du collectif Affichage libre - [logo] Librairie libertaire La Gryffe

    Librairie libertaire La Gryffe
    5, rue Sébastien Gryphe, 69007 Lyon - Métro Saxe-Gambetta - Tél. / fax : 04 78 61 02 25.
    Ouverture du lundi au samedi de 14 à 19 h - www.lagryffe.net


    sources :

    http://lagryffe.net/On-recherche-7-millions-d-ouvriers.html



    [Usines en lutte… et après ?]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Usines en lutte… et après ?]. — Lille : CCL_ (Centre culturel libertaire Benoît-Broutchoux. Lille), . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : économie : industrie  ; luttes ouvrières
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Levaray, Jean-Pierre (1955-....)  ; Pitten, Alain  ; Ricordeau, Rémy
    • Presse citée  : Brique, La (Lille)
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessin (foule à casquette) ]

    texte :

    Usines en lutte… et après ?

    Les licenciements vont bon train, et rien ne garantit qu’ils vont cesser. En riposte à la multiplication de ces « plans sociaux », des mouvements s’organisent comme à Continental, Goodyear, Molex, Philips ou plus récemment Total. Souvent en rupture avec les directions syndicales, ces luttes semblent renouer avec des méthodes de démocratie directe (assemblées générales, comités de grève, tentatives d’autogestion, etc.) et suscitent de plus en plus d’intérêt.

    Si les questions de l’emploi, du pouvoir patronal ou financier et de la répartition des richesses sont au coeur de ces conflits, nous vous proposons de venir discuter d’une autre question : celle de la production.

    Comment imaginer un monde plus libre sans nous réapproprier la maîtrise des moyens de production mais aussi de leur finalité ? Pouvons nous espérer une société qui nous rende plus joyeux et plus dignes si nous nous laissons noyer par un flot de marchandises inutiles voire néfastes ?

    Allons-nous laisser quelques élus, quelques scientifiques et autres industriels décider à notre place de ce que nous devons fabriquer ? Des innovations technologiques aux machines polluantes en passant par l’industrie du divertissement, il n’est rien de tout cela qui doive fatalement être produit ou consommé. à nous donc de discuter des valeurs que nous voulons défendre et de la société dans laquelle nous souhaitons vivre.

    mercredi 31 mars, 19 h, au CCL • 4, rue Colmar • M° Porte des Postes • Lille

    Discussion après la projection du film Putain d’usine, en présence des réalisateurs

    Des salariés en lutte de la raffinerie Total de Dunkerque, seront également présents

    Cette discussion est proposée par le revue itinérante Z à l’occasion de la sortie de son n° 3 et le journal La Brique


    sources :

    Putain d’usine : le film / réal. Rémy Ricordeau, Alain Pitten ; comp. Dominique Lafontaine,