Bataille syndicaliste (1911-1915), la
La Bataille syndicaliste : 1911-1945, quotidien jusqu’en 1915, est créé en France par les syndicats et fédérations révolutionnaires de la CGT. L’influence libertaire s’amenuise dans le journal à partir de 1913.
https://bianco.ficedl.info/article253.html
Au moins 4 ouvrages recensés dans le Catalogue général des éditions et collections anarchistes francophones.
Au moins 2 cartes postales anarchistes parues avec ce nom. Voir sur Cartoliste.
6 affiches :
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Fédération communiste révolutionnaire
Mercredi 12 juillet, à 8 h 1/2 du soir
Salle des fêtes de la Bellevilloise, 21-23, rue Roger. (XXe)
Grand meeting contre la guerre
Orateurs inscrits :
Ch. Malato, publiciste
Fr. Delaisi, rédacteur à La Bataille syndicaliste
Beaulieu, rédacteur au Pamphlet du vieux Diogène
Thuilier, de l’Union des syndicats
P. Martin, du Libertaire
M. Lejeune, du Foyer populaire
G. Yvetot
Jacquemin, de la FRCAux ennemis de la guerre
En présence des événements qui se déroulent, la Fédération Communiste Révolutionnaire croit devoir lancer un cri d’alarme.
Les orateurs vous feront comprendre par des détails précis le danger qui nous menace et vous demanderont d’être prêts à toute éventualité.
S’il faut nous battre que ce soit pour notre propre cause.
Nos camarades du Mexique nous ont donné l’exemple et leurs luttes que nus vous feront connaître sont pour notre action les meilleurs enseignements.
Nous comptons sur votre présence.
Entrée 30 centimes pour couvrir les frais
La Fédération Communiste Révolutionnaire
Lire chaque jour La Bataille syndicaliste, et chaque semaine Le Libertaire, La Guerre sociale, […] et Le Pamphlet du Vieux Diogène.
[…]
[ Impr. … ?]
Affiche éditée à l’époque du « Coup d’Agadir (1911) (Source : tropjeunespourmourir.com. Source : Archives de la préfecture de police de Paris).
le nom « G. Yvetot » a été collé sur un autre nom.
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[ texte ; dessin (ouvriers en premier plan installant un drapeau rouge « La Bataille syndicaliste », sur fond de manifestation) par Maximilien Luce ]
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Quotidien - 5 cent.
La Bataille syndicaliste
Affiche annonçant le lancement d’un nouveau quotidien, La Bataille syndicaliste de la CGT qui paraitra de 1911 à 1945. Le n°1 paraît le 27 avril 1911 ; le passage de quotidien à hebdomadaire se fera en octobre 1915.
Une carte postale (14,3 × 8,9 cm) pour La Bataille syndicaliste reprend le même visuel en 1911, avec les vols d’oiseaux en moins. Ces deux productions sont reprises d’un ou sont inspirées par une huile sur bois (60 × 50 cm) intitulée Le Drapeau rouge ou La Bataille Syndicaliste et non datée (voir http://books.openedition.org/pupo/2219?lang=fr).
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Élections municipales de mai 1912
Comité Antiparlementaire Révolutionnaire
Électeur ! Ne vote plus !
Comme il y a deux ans, le Comité Antiparlementaire Révolutionnaire, représentant les antiparlementaires socialistes, syndicalistes et anarchistes-communistes, vient vous dénoncer les illusions et les dangers de la comédie électorale.
Que nous veut-on ?
On nous invite à gérer, par nos représentants, nos finances municipales. À quoi bon ? Dans la société actuelle, la commune est asservie à l’État. Le gouvernement est maître des budgets locaux. Si une dépense lui parait dangereuse pour les privilèges de la bourgeoisie, ses préfets ont le droit de l’annuler.
Dès lors, quelle confiance pouvons-nous avoir dans les promesses des candidats de toutes nuances qui se disputent nos suffrages ?
Ils nous promettent de combattre la vie chère et la hausse des loyers. Mais comment pourraient-ils apporter à ces mots des remèdes sérieux puisque l’État est maître de leurs décisions ? On nous parle d’habitations ouvrières. Pour Paris on propose un emprunt de 200 millions. Qu’est-ce que cela dans une ville où le revenu des immeubles dépasse plusieurs milliards. M. Vautour ne diminuera pas d’un centime le prix du terme. Peut-être même prétextera-t-il de nouvelles contributions pour augmenter sa quittance.
Travailleurs,
Dans la foire actuelle, il n’y a rien à gagner pour vous.
Mais, en revanche, pour vos élus, quel gâteau ! Concessions de tramways, de gaz, d’électricité, service des eaux, constructions de casernes, d’hospices, etc. Autant de marchés à passer avec les grands entrepreneurs, autant de pourboires et de pots-de-vin.
Voilà qui stimule leur zèle tapageur !
Prolétaires,
N’en avez-vous pas assez de ces régies municipales, cointéressées ou non, qui toutes reposent sur ce principe : s’il y a des bénéfices, ils sont pour les fournisseurs ; s’il y a des pertes, elles sont pour les contribuables.
Aucun affranchissement communal n’est possible tant que la commune n’est pas affranchie du joug de l’État. Et l’État bourgeois ne lâchera prise que quand le prolétariat victorieux aura conquis les moyens de production et d’échange par la force de la Grève Générale Expropriatrice.
Plaçons le lutte sur son vrai terrain, qui est le terrain économique, et n’attendons rien de l’armée de papier, de l’outil dérisoire que les politiciens mettent entre nos mains.
Nous n’avons pas confiance dans le bulletin de vote :
D’abord parce qu’il est impuissant ; seule la force ouvrière organisée en dehors des corps élus peut leur imposer des réformes et les obliger à les réaliser.
Ensuite, parce qu’il est un encouragement à la paresse : l’électeur qui a fait triompher l’élu de son choix s’imagine que les alouettes vont lui tomber toutes rôties sur la langue et se détache de tout effort.
Enfin et surtout parce que notre action antiparlementaire est le meilleur moyen de signifier à la République capitaliste que son régime de militarisme, de Conseils de Guerre et de Lois Scélérates dégoûte la classe ouvrière et que nous sommes résolus à le détruire.Donc, plus de ces comédies électorales !
Plus de ces promesses vingt fois faites et jamais tenues !
Plus de ces coalitions immorales où l’on s’allie au second tour avec les adversaires que l’on combattait au premier tour !
Mais l’abstention ne suffit pas ; il faut agir.
La puissance des producteurs ne réside pas dans un illusoire morceau de papier, [mais dan]s sa force de travail.
Qu’on regarde ces mineurs anglais dont [une grève] arrête la vie d’une grande nation et qui ont, en se croisant les bras pendant quinze jours, obtenu de leur gouvernement et de leurs exploiteurs ce que 20 ans de luttes électorales n’avaient pu donner.
C’est pourquoi nous disons au travailleur :
Nous ne te demandons pas de nous déléguer tes pouvoirs ; nous te demandons d’agir par toi-même. Unis-toi dans ton syndicat avec tes frères de misère et de travail. Là tu n’auras pas à craindre le contact corrupteur des états-majors bourgeois.
Groupe-toi autour de la Confédération Générale du Travail dont les Congrès expriment tes intérêts de classe.
Rallier-toi aux Groupes d’action et d’éducation révolutionnaire qui formeront ton esprit et ton cœur à l’idéal de liberté et de justice sociale.Dans ces syndicats, dans ces groupes révolutionnaires, tu prendras conscience de ta force, et lorsque tu comprendras le rôle que doit jouer le travail dans la société, nous réaliserons ensemble l’expropriation capitaliste. Les paysans prendront leur terre ; les ouvriers, leurs machines, leurs usines, les mineurs, leurs mines. En un mot, les producteurs s’empareront de toutes les richesse sociales qu’ils ont créées.
Le Comité Révolutionnaire Antiparlementaire.
Lisez : La Bataille syndicaliste, seul quotidien défendant les intérêts de la classe ouvrière
Les Temps nouveaux et Le Libertaire, seuls hebdomadaires antiparlementairesLe Candidat pour le forme :
[marque syndicale] Imp. Communiste L’Espérance - 1-3, rue de Steinkerque, Paris (18e)
http://tropjeunespourmourir.com/
http://40.media.tumblr.com/ba7172e6bf3d0053e4e54b8a2d352bd7/tumblr_mwxyyvsTRO1sj1s0wo2_r1_500.jpgDans Le Libertaire du 11 mai 1912, le Comité antiparlementaire révolutionnaire signale : « […] L’abstentionnisme est illégal !
Ceux qui dénient l’utilité de la propagande abstentionnistes feront bien de méditer sur le fait suivant :
Le sous-Lépinc Touny, vient de faire paraître un décret très officiel enjoignant à tous les commissariats de faire lacérer les affiches, de n’importe quelle couleur et de n’importe quel format si elles portent la mention « NE VOTE PAS ». Cet ordre de la police et certainement du gouvernement, nos camarades du 11e arrondissement Vont vu. C’est le commissaire de police qui le leur a montré, car ils ont été arrêtés et amenés au poste pour avoir collé des affiches « NE VOTEZ PLUS » et on leur a appris que de conseiller de ne pas voter est illégal ! Mieux que tous les raisonnements cela démontre la portée véritable de notre action.
Mais que les camarades ne se laissent pas intimider. Qu’ils affichent quand même. Nous en avons assez à la fin de ce régime de tyrannie. Quelle différence y a-t-il entre notre République et l’autocratique Russie ? ».- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
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Fédération communiste anarchiste
Ce n’est pas assez de faire et salir nos idées par une presse de boue, émargeant aux fonds secrets ; ce n’est pas assez pour les sinistres gredins Briand et Millerand de faire torturer, à Brest et à l’ile Madame, nos camarades Gourmelon et Bintz, dont le premier agonise peut-être en ce moment, après 60 jours de pain sec au fond d’un infect cachot.
Il fallait encore qu’au mépris de tous les usages on poursuive at arrête préventivement, pour délit de parole et de presse, nos camarades Boudot et Lecoin, secrétaires de la Fédération Communiste Anarchiste, Ruff, du Mouvement anarchiste, et Parmeland, du Comité d’Entraide des Jeunesses Syndicalistes.
C’est l’aveu flagrant que la propagande contre la Guerre et le Militarisme, menée par les Anarchistes porte ses fruits.
Contre les coups du pouvoir affolé, contre cette répression forcenée nous nous lèveront tous !
Il faut que tous les gens de cœur que révoltent de telles mœurs gouvernementales joignent leurs protestations aux nôtres !
Il faut que ces protestations soient entendues, que nos camarades soient remis en liberté !Plus jamais debout contre la guerre et tous en masse au
Grand meeting
qui aura lieu le
Mercredi 11 décembre, à 8 h 30 du soir
aux Sociétés Savantes, 8, rue DantonDelaisi de la Bataille syndicaliste - Mournaud de la FCA - Durupt du Mouvement anarchiste - Pierre Martin du Libertaire - Lacotte du Comité Bintz
[marque syndicale] Imprimerie spéciale pour affiches
Affiche éditée en 1912.
Source : Archives de la préfecture de police de Paris
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Fédération communiste anarchiste — Groupe libertaire du XVe
Jeudi 14 novembre 1912, à 8 h 30 du soir
Maison des Syndiqués — Rue Cambronne, 18
Si la guerre éclate, ce que nous ferons
Les évènements sont graves. Il y a des mesures à prendre, des actions à déterminer pour empêcher le crime de la guerre. L’indifférence serait coupable ; nous laisser conduire à un carnage serait une lâcheté.
Baudot de la Fédération Communiste Anarchiste - Delaisi de la Bataille syndicaliste — Rauze du comité de la Ligue des Droits des Femmes — Mournaud du Club Anarchiste Communiste
Tous au meeting !
Entrée : 0 fr. 30 pour les frais.
[marque syndicale] Imprimerie spéciale pour affiches
Affiche éditée en 1912.
Source : Archives de la préfecture de police de Paris- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
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[marque] Fédération communiste anarchiste
Droit d’asile !
Des penseurs de génie ont écrit des chef-d’œuvre où était exalté le Droit d’asile.
Hernani a recueilli la louange et les honneurs officiels.
Cependant, en plein Paris moderne, au centre même de la grande cité qui fut si généreuse à certaines heures de son histoire, des juges prétendent fouler aux pieds le Droit d’asile, au nom duquel Jourdan, Godorewski, Reinert et Gauzy vont comparaître devant les Assises de la Seine.
Allons-nous laisser s’accomplir cette iniquité judiciaire ?
N’allons-nous pas tenter d’arracher au bourreau la tête de Gauzy, hôte généreux et noble ?
C’est pour faire connaître à l’opinion publique le crime qui se prépare que nous invitons toute la population à assister au
Grand meeting
samedi 1er février, à 8 h 1/2, Manège Saint-Paul, rue Saint-Paul, 30
présence assurée des orateurs
Sébastien Faure — Dumoulin — Pierre Martin, du Libertaire — Francis Delaisi de La Bataille syndicaliste — Leguerry — Eugène Jacquemin de la Fédération Communiste Anarchiste
[marque syndicale] [… Imprimerie L’Espérance …]
Métro : St-Paul — Les portes ouvriront à 8 heures du soir précises. — Entrée : 0 fr. 50
Affiche éditée en 1913 quelques jours avant l’ouverture d’un procès où Gauzy, Jourdan et Reinert accusés d’avoir caché les « bandits tragiques » (ou « bande à Bonnot ») risquent leur tête. Godorewski / Godoresky est lui en fuite au Maroc. Présents sur l’affiche Delaisi, Dumoulin et Le Guéry (CGT) feront faux bond au meeting, (source : tropjeunespourmourir.com ; Source : Archives de la préfecture de police de Paris).
[Grand meeting contre la guerre]
[Grand meeting contre la guerre]. — Paris : FRC_ - FCR_ (Fédération communiste révolutionnaire : 1910-1912), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
[La Bataille syndicaliste]
[La Bataille syndicaliste] / Maximilien Luce. — Paris : la Bataille syndicaliste, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quatre ou plus ) ; 202 × 128 cm.
sources :
[Électeur ! Ne vote plus ! : élections municipales de mai 1912]
[Électeur ! Ne vote plus ! : élections municipales de mai 1912]. — Paris : Comité antiparlementaire révolutionnaire (CRA), (Espérance, impr. l’ (Paris : 1910-1913)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
[Grand meeting, plus que jamais debout contre la guerre , 11 décembre 1912]
[Grand meeting, plus que jamais debout contre la guerre , 11 décembre 1912]. — Paris : FCA_/FCAR (Fédération communiste anarchiste), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
1912 |
1912 |
[Meeting, Si la guerre éclate, ce que nous ferons, 14 novembre 1912]
[Meeting, Si la guerre éclate, ce que nous ferons, 14 novembre 1912]. — Paris : FCA_/FCAR (Fédération communiste anarchiste), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
1912 |
1912 |
1912 |
1912 |
[Droit d’asile ! Grand meeting]
[Droit d’asile ! Grand meeting]. — Paris : FCA_/FCAR (Fédération communiste anarchiste), (Espérance, impr. l’ (Paris : 1910-1913)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :