politique
6 affiches :
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[ Texte ; un petit dessin (visage sous la pluie et parapluie retourné par le vent) ]
- texte :
Printemps 78 à Fontenay-sous-Bois
Pluie, froid, vents, mauvais temps
que fait la municipalité ?
Rien !
une fois de plus elle prouve son incapacité à résoudre nos problèmes quotidiens !
La Belle de Fontenay, commission de la mauvaise foi
L’Imprimerie Quotidiene, à Fontenay-sous-Bois
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tekst
foto (politicus : Gijs van Aardenne, 1930-1995 beschuldigd van « politieke doodzonde »)
- texte :
Het gaat uitstekend !
“De zuiverheid van het openbaar bestuur is een groot goed en daar gaat het om !”
Van Aardenne
april 1976
- debat Lubbers/Hollandia KloosBijlage bij De Vrije nr. 1 - 1984
ingevoegd in De Vrije - 1984, nr. 1
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testo
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Sul manifesto della DC
La DC si proclama fulcro e difesa della autonomia locale.
Osserviamo che una delibera approvata da 16 consiglieri su 40 sarebbe stata non approvata ma respinta.
La delibera in questione è stata approvata per l’immediata esecutività con 27 voti a favore su 33, fatta eccezione per i 6 democristiani contrari, rimasti isolati.
Successivamente la delibera è stata ratificata dal Comitato Regionale di Controllo.
Il monumento non esalta un fatto delittuoso.
Iniziativa provocatoria è l’ostinazione a travisare storie e intenti.
Il Comitato continua ad operare perché leggi e regole dello stato repubblicano e democratico siano applicate, rispettate ed osservate.
Il Comitato "pro Bresci"
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[ texte ]
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Manifeste
L’essayiste Denis de Rougemont voyait dans la Suisse fédéraliste une préfiguration possible de l’Europe en devenir.
À ce jour. nous devons à la vérité de lui donner tragiquement raison. Il avait pourtant négligé de nous préciser que son augure était catastrophique...
À ce jour, nous n’avons plus d’excuses. Suivant l’évolution de nos voisins, nous savons maintenant ce que le passé nous réserve... La Suisse s’avère être le modèle du monde que prépare la technocratie européenne. Elle préfigure, avec le quart de siècle d’avance que lui a valu l’évitement des conflits. l’ennui monstrueux d’un avenir planifié pour les États européens qui l’encerclent.
À ce jour, nous comprenons qu’un siècle et demi passé dans la sainte forteresse d’un laboratoire, à fuir le microbe des remises en cause, à éviter les ferments qui induisent la tolérance, à conforter dans la durée l’excellence de nos maux, aboutit à une définitive solidification. Les leurres d’une possible ascension sociale et des lendemains qui chantent ont eux-mêmes regagné le magasin des accessoires. Utiles tant que l’homme était force de travail, tant aussi que lui restait le choix d’être ou non consommateur. ils ne sont plus bons qu’à exporter vers les pays de misère dont nous vivons. Ici, plus rien d’aérien ne se meut, plus rien de liquide ne s’agite, tout s’est définitivement pétrifié. la Suisse est de marbre.
À ce jour, rejoignant le grand rêve totalitaire qui voulait que les hommes occupent dans l’organisation du monde la place définitive à laquelle les destinait la qualité « de leurs tissus et de leur âme », nos maîtres sanctionnent l’évolution, la dominent de la perfection de leur organisation sans faille. Maintenir la situation à un stade qui fut mythiquement celui du profit maximal de la classe marchande reste la seule utopie helvétique. Mortelle utopie ! Depuis longtemps, rien n’est plus à décider, tout est accompli, tout est déjà connu. Et voilà pourquoi Peter Bichsel s’évertue en vain à rechercher les lieux d’une discussion, à trouver une Suisse qui soit celle du citoyen suisse. La persistance de l’esprit du Réduit national. en empêchant toute connexion avec le grand large, a favorisé la mise en place d’une pensée étriquée tout en fomentant la construction du plus grand décor jamais conçu par l’homme. grandeur nature. grandeur culture. Des millions de figurants habitent et font vivre cet artefact si conforme au rêve immobile des maîtres de l’économie, dans un respect religieux de leur rôle infiniment répété. La Suisse est bien devenue ce Disneyland sans âme, la Suisse ne ment pas, la Suisse est un mensonge.
À ce jour, nous saisissons comment nos pouvoirs, usant tantôt du visage de la tradition, tantôt de celui des prétendues exigences de la modernité, ont perverti le réel de nos existences. Ils ont conservé, contre la vie, ce qui fut normal auparavant et qui devait s’effacer, le transformant en accessoire factice ; ils ont comblé de reconstitutions artificielles le vide créé par la destruction volontaire des versions authentiques qui les gênaient. Ainsi s’est installé le bric-à-brac qui constitue le matériel de la pensée helvétique.
À ce jour, le mensonge triomphant, ayant gagné en conscience satisfaite ce qu’il perdait en désir d’inventer, a fait de nous ses complices et ses otages Confondant l’être et le rôle assigné, voici qu’au risque de nous détruire, nous prolongeons à notre tour le mensonge dont nous mourons lentement. Nous recouvrons tristement — avec une tristesse qui nous est devenue nature — la médiocrité ambiante du voile d’un prétendu réalisme. Dans ce théâtre où nous répétons notre rôle sans conscience de l’avoir jamais appris, notre veulerie se réfléchit dans la couardise européenne face à la Yougoslavie dépecée ; notre égoïsme trouve son écho dans les lâches mesures contre les réfugiés, dans le pillage du pauvre monde ; notre impuissance s’avère aussi totale que celle des États devant les cohortes de travailleurs jetés à la rue par la sainte économie de marché.
À ce jour, réduits à assumer une Suisse mythique, à la porter à bout de bras, les intellectuels ont dans leur majorité opté pour le rôle de « gardiens de la prison », oubliant que leur place n’est pas au côté du pouvoir, mais bien dans l’affirmation et la défense de valeurs intemporelles et extérieures au réalisme de cet État qui. leur donnant le droit de penser librement, leur en ôte la faculté Pour reprendre la formulation de Julien Benda : « Le pouvoir temporel gouverne selon l’injustice ; le pouvoir spirituel condamne cette injustice, et la subit à son tour. » Les « clercs » ont oublié : le désir de gloire, l’appât du gain sécuritaire les ont conduits à épouser toutes les querelles partisanes, toutes les idées pratiques de ce monde de l’utilité, et à prétendre pourtant s’étonner de l’accusation de trahison ou d’outrage dont on les accable dès qu’ils osent relever encore la tête. La confusion de la pensée est telle que la plupart renoncent, préférant s’adonner à l’écrit verbe, à la culture désincarnée, nombrilisme clos au monde.
À ce jour, et devant cette survie amère et répétitive érigée en norme, devant cette volonté niveleuse n’offrant plus de droit à la différence que dans la grossièreté, la trivialité d’une consommation hiérarchisée, nous disons que la Suisse apparaît bien comme ce « Milieu du monde » autour duquel ce qui reste d’espoir de vie, de différences proclamées, d’odeurs incontrôlées, de désir affiché, de violence assumée se trouve entraîné dans l’orbite dont ce pays constitue le trou noir.
À ce jour donc,
- parce que nous refusons la sombre menace de Victor Hugo, prévoyant que « la Suisse, dans l’histoire, aura le dernier mot »
- parce que le temps des rafistolages politiques, des nécessaires critiques dont on espère la prise en compte est bien révolu ;
- parce que dans cette logique, les idées utiles ne peuvent qu’être contraintes à servir celles du pouvoir ;
- parce que si cette démocratie refuse de mettre fin au scandale du déve-loppement cumulatif prétendument irréversible et à son cortège de chômeurs, il est probable que les chômeurs s’en saisiront et mettront fin à cette prétendue démocratie ;
- parce que dans son désir de mort, ce monde tente aujourd’hui de réduire ce qui reste de nature à l’humaine culture ;
- parce qu’enfin ce désir. à trop être comprimé, finira par exploser dans d’ignobles déviations qui pourraient faire le totalitarisme de demain ;nous affirmons qu’il est temps de poser sérieusement la question de la dissolution de la Suisse.
Après sept cents ans d’hésitations et cent cinquante ans de parades ennuyeuses, après les derniers soubresauts de vie, apparus à la faveur de la conjoncture occidentale du demi-siècle — déchirures vite colmatées au pseudo-ciment social —, notre peep-show de la démocratie peut bien, profitant de l’anniversaire de sa Constitution, avouer qu’il n’a jamais été qu’un appât et relâcher enfin ses prisonniers-voyeurs. Le moment semble idéal pour dépasser les bornes avec quelques initiatives précises :
- puisque les sujets qui y naissent, qui y vivent n’ont pas tous le droit de vote. désertons les bureaux de vote, encourageons activement l’abstention ;
- puisque l’histoire est falsifiée du 4 août au 1er août, puisque seule est retenue la mythologie qui nous fossilise, désertons les commémorations, encourageons l’amnésie nationale ;
- puisqu’il n’y a plus de place à l’intérieur, puisque les quotas de fait excluent les femmes, les étrangers et les frontaliers, désertons leurs salons, devenons frontaliers, encourageons la marginalité. Et que la marge gagne bientôt toute la page ;
- puisque les moyens ne suffisent plus à la satisfaction des besoins élémentaires de tous, puisqu’on pleure sur le sort des prétendus exclus, prenons le terme pour la chose, excluons-nous, c’est là ce que nos maîtres craignent le plus :
puisque les intérêts des possédants sont érigés en priorité nationale, que cet État est leur propriété, refusons de participer à leur défense, tournons le dos à leur armée ;
- puisque l’Europe est le dernier jouet à la mode, refusons de rejoindre l’un des camps. Évitons aussi d’agiter le hochet d’une Europe des régions : elle sent par trop la logique surannée des empires. Contentons-nous d’organiser notre dissidence. Les maquis se fédéreront bien comme ils l’entendront !Puisque enfin la seule loi reste l’économie, refusons de faire celle de la réflexion.
Groupe à rebours
Le Groupe à rebours refuse toute médiatisation. toute personnalisation. Nous répondrons par écrit, et au nom du groupe, à toute demande, critique ou développement. Vous pouvez reproduire ce texte, le traduire ou l’adapter librement, même sans indication d’origine. Vous pouvez aussi nous communiquer vos actions et réactions à l’adresse suivante :
Case postale N° 3294, 28(X) Delémont 1.Écrit par Maurice Born ? Cette affiche accompagnait l’ouvrage : Dissolution de la Suisse : dix solutions !.
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[ texte ; photo (Alain Juppé, maire de Bordeaux et président de Bordeaux Métropole, ancien ministre et Premier ministre) ]
- texte :
L’insertion des anciens délinquants passe avant tout par l’accès à l’emploi…
Alain, condamné le 1er décembre 2004 à 14 mois de prison avec sursis, cherche désespérément un emploi à Paris, de préférence dans le huitième arrondissement à proximité du palais de l’Élysée.
https://gabx.noblogs.org/post/2015/03/18/alain-en-recherche-demploi/
https://gabx.noblogs.org/files/2015/03/Jupp%C3%A9-e1426693309790.png- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
[Printemps 78 à Fontenay-sous-Bois : que fait la municipalité ? Rien !]
[Printemps 78 à Fontenay-sous-Bois : que fait la municipalité ? Rien !]. — Fontenay-sous-Bois : la Belle de Fontenay, (Imprimerie quotidienne (Fontenay-sous-Bois)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : vert , papier blanc ) ; 75 × 47 cm.
sources :
![]() 1977 |
![]() 1978 |
[Het gaat uitstekend !]
[Het gaat uitstekend !]. — Amsterdam : de Vrije (Amsterdam), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux : noir , bleu , texte en défonce , papier blanc ) ; 60 × 42 cm.
sources :
[Sul manifesto della D.C.]
[Sul manifesto della D.C.]. — Carrara Carrare : Comitato pro Bresci, (SEA). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier rouge ) ; 100 × 70 cm.
sources :
[Manifeste ... nous affirmons qu’il est temps de poser sérieusement la question de la dissolution de la Suisse]
[Manifeste ... nous affirmons qu’il est temps de poser sérieusement la question de la dissolution de la Suisse]. — Delémont : D’autre part : Groupe à rebours, [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux : rouge , noir , papier blanc ) ; 51 × 32 cm.
sources :
[L’insertion des anciens délinquants passe avant tout par l’accès à l’emploi…]
[L’insertion des anciens délinquants passe avant tout par l’accès à l’emploi…]. — Bordeaux : GAB_ (Groupe anarchiste Bordelais), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Yo soy la puerca politica. Venid todos a chupar de mi]
[Yo soy la puerca politica. Venid todos a chupar de mi]. — [S.l.] : CNT_ (España), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux : rouge , noir , papier blanc ) ; 66 × 45 cm.