2023

 

 

42 affiches :

 









    [Bloquons l’économie !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Bloquons l’économie !]. — Lille : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : capitalisme et anticapitalisme  ; grève
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    photo (feu de grève devant une usine barricadée derrière des pneus et banderole « BOUM »)

    texte :

    Bloquer car ils ne comprennent que ça !
    Le pouvoir est aux mains d’individus qui n’ont que mépris pour les conditions de vie du plus grand nombre

    Bloquer à minuit, au matin, en plein jour !
    Le capitalisme ne s’arrête jamais, pour produire, il achète, il vent, il asservit, il empoisonne, il détruit.

    Bloquer là où ça fait mal,
    ce système n’est pas l’invincible, il repose sur une logistique et des infrastructures qu’il s’agit de désorganiser.

    Leurs marchandises circulent en tout sene pour alimenter la machine… généralisons les blocages. Préparons-nous.

    Bloquons l’économie !


    sources :
     





    [Communiqué au sujet de S. camarade au pronostic vital engagé à la suite de la manifestation de Sainte-Soline]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Communiqué au sujet de S. camarade au pronostic vital engagé à la suite de la manifestation de Sainte-Soline]. — [S.l.] : OCL_ (Organisation communiste libertaire : 1976-....) ; [et al.], . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : économie : agriculture  ; luttes rurales et paysannes  ; police  ; répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Serge [S.]
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : soutien à militants …
    notes :
    descriptif :


    texte

    texte :

    Communiqué au sujet de S. camarade au pronostic vital engagé à la suite de la manifestation de Sainte-Soline

    Samedi 25 mars à Sainte Soline, notre camarade S. a été atteint à la tête par une grenade explosive lors de la manifestation contre les bassines. Malgré son état d’urgence absolue, la préfecture a sciemment empêché les secours d’intervenir dans un premier temps et d’engager son transport dans une unité de soins adaptée dans un second temps. Il est actuellement en réanimation neurochirurgicale. Son pronostic vital est toujours engagé.

    Le déferlement de violences que les manifestants ont subi a fait des centaines de blessés, avec plusieurs atteintes graves à l’intégrité physique comme l’annoncent les différents bilans disponibles. Les 30 000 manifestants étaient venus dans l’objectif de bloquer le chantier de la méga-bassine de Sainte-Soline, un projet d’accaparement de l’eau par une minorité au profit d’un modèle capitaliste qui n’a plus rien à défendre sinon la mort. La violence du bras armé de l’État démocratique en est la traduction la plus saillante.

    Dans la séquence ouverte par le mouvement contre la réforme des retraites, la police mutile et tente d’assassiner pour empêcher le soulèvement, pour défendre la bourgeoisie et son monde. Rien n’entamera notre détermination à mettre fin à leur règne. Mardi 28 mars et les jours suivants, renforçons les grèves et les blocages, prenons les rues, pour S. et tous les blessés et les enfermés de nos mouvements.

    Vive la révolution.

    Des camarades du S.


    sources :

    https://oclibertaire.lautre.net/spip.php?article3653



    [Contre la xénophobie]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Contre la xénophobie]. — [S.l.] : CNT_ - AIT_ (France : ≥1993), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , texte en défonce , papier blanc ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : racisme et antiracisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte (en 13 langues, sur fond taillé (/) rouge et noir) ]

    texte :

    Nos ennemis ne sont pas nos voisins, mais les patrons capitalistes qui nous exploitent. Unissons nous contre l’injustice et l’exploitation !

    Niaj malamikoj ne estas niaj najbaroj sed la mastroj, kiu ekspluatas nin. Ni unuiĝu kontraŭ la ekspluatado kaj la maljuteco !

    An sigui gnonkon te an djougou ye, an djougou ye an bè baara kè mogo mounouw bolo. an ka fara gnonkon kan ka binkali ani sarya djougou kèlè !

    Duşmanii noştri nu sunt vecinii, ci sefii capitalisti care ne exploateaz. Sa fim uniti contra exploatarii şi nedreptatii !

    عداؤنا لا جيراننا ، ولكن القيمين الرأسمالي الذين يستغلون لنا . دعونا نتحد ضد الظلم

    אויבינו אינם שכנינו, אלא הבוסים הקפיטליסטים המנצלים אותנו ! בואו ונתאחד נגד ניצול ואי צדק !

    我们的敌人不是我们的邻居, 而是那些剥削我们的资本家老板们. 让我们团结对抗剥削和不平 等 !

    Our enemies are not our neighbours, but those capitalist bosses that exploit us ! Let us united to against explotation and injustice !

    Нашите врагове не са нашите съседи това са капиталистическите босове, които ни експлоатират. да се обединим против експлоатацията и несправедливостта !

    Nuestros enemigos no son nuestros vecinos, pero el patron que nos explota. ¡ Unámonos contra la explotación y la injusticia !

    Düşmanlarımız bizim komşular değil ama bizi istismar patronlar vardır . Bize haksızlığa ve baskıya karşı birleşmeye izin !

    Dijminên me ciranên me nîne, lê paatronên kaptalustên ku me îstîmar dikin, werin ba em pêkve le dijî kexwariyê û naheqiya bibin yek.

    Se pa vawzen nou yo ki ènmi an, men patwon kapitalis k ap eksplwate nou yo. An nou ini nou kont enjistis ak eksplwatasyon !

    cnt-AIT (Association Internationale des Travailleurs)

    Anarchosyndicalisme !

    contact@cnt-ait.info — http://cnt-ait.info


    sources :

    Affiche à construire soi-même en .pdf, tirée de https://cnt-ait.info/2025/06/03/ennemis-pas-voisins (03 juin 2025).


    2010

    2010
    Affiches liées










    [La lune brille pour nous : soutenez-nous le jour de l’expulsion]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    La lune brille pour nous : soutenez-nous le jour de l’expulsion]. — Lille : [s.n.], [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : squatt
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    peinture (petite maison squattée)

    texte :

    La lune brille pour nous

    Il y a mille et une manières de vivre la galère dans cette foutue ville. Pour notre part, nous avons décidé de nous organiser en occupant une baraque laissée à l’abandon, le Klub, rue Anatole de la Forge à Fives, pour vivre à la mesure de nos désirs.

    Pour les habitants et habitantes de cette maison, il parait essentiel que ce lieu permette de créer du lien et soit accessible à toutes et tous, en essayant autant que possible d’échapper aux rapports marchands et aux différentes formes d’oppression et d’exclusion.

    Nous avons à cœur de partager cet espace en accueillant ou en initiant pas mal d’activités dont des ateliers gratuits de taiso (lundi à 18h00), de yoga (mercredi à midi) et de boxe libre (mercredi à 18h00), et des cantines végétaliennes (pour que tout le monde puisse manger) à prix libre (tu donnes ce que tu veux, ce que tu peux, même rien), tous les jeudis à partir de 19h00.

    Pour les autres activités (soirées et concerts à prix libre), c’est affiché sur la porte quelques jours avant, n’hésitez pas à passer voir ou à sonner.

    Soutenez-nous le jour de l’expulsion


    sources :
     




    [Macron Ordure]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Macron Ordure]. — Lille : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : papier de couleur ) ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    texte :

    Macron ordure


    sources :

    Macron : président de la République française.








    [Nous avons tout à gagner : la meilleur retraite, c’est l’attaque !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Nous avons tout à gagner : la meilleur retraite, c’est l’attaque !]. — Lille : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

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    • Liste des thèmes  : travail, emploi  ; vieillesse
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Kraus, Karl (1874-1936)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    photo (femme âgée devant des véhicules carbonisés en mai 1968 à Paris ?)

    texte :

    Nous avons tout à gagner

    la meilleur retraite, c’est l’attaque !

    Vive la retraite !

    C’est sous la pression populaire que s’est généralisé le système des retraites.

    Jamais l’État, ni les patrons, ne voulaient, il y a encore un siècle, attribuer une retraite à tous. Plutôt crever.

    Si l’État a consenti le premier à créer un système de retraites pour ses fonctionnaires (fonctionnaires civiles, militaires), c’est d’abord dans un souci d’ordre et de mise au pas de son personnel.

    Dans le privé, c’est les travailleurs qui se sont eux-mêmes organisés pour créer au début du 19e siècle des Caisses de secours mutuels. Les premières entreprises privées à avoir instauré des systèmes de retraites pour leurs ouvriers étaient des compagnies qui représentaient un enjeu stratégique pour le développement économique du pays. Ce n’est pas un hasard si ce qu’on appelle « les régimes spéciaux », instaurés par ces compagnies privées, ont bénéficié d’abord aux cheminots, aux mineurs puis aux sidérurgistes. Ce n’est pas tant que ces emplois étaient plus pénibles que les autres, mais ces activités étaient les moteurs de l’économie : on était alors en pleine révolution industrielle et ces secteurs devaient éviter au maximum les agitations et les révoltes ouvrières.

    La retraite ne s’est jamais entendue, dans la bouche de l’État et des patrons, comme une idée généreuse. Tout au plus une idée relevant de la charité, de la bienfaisance : des miettes qu’on concède aux travailleurs à la fin de leur vie, quelques années ou quelques mois avant la mise en bière.

    Le choix de l’âge de la retraite, par exemple, résulte à l’origine d’un cynisme de gestionnaire : que cet âge se rapproche au plus près de l’âge où l’on clamse : « la retraite pour les morts »dénonçaient les Cgtistes à propos de la loi de 1910, à une époque où leur anarcho-syndicat cherchait davantage à créer les conditions de la révolution que des compromis avec les patrons. L’économie se fout pas mal de la solidarité et de la générosité. L’essentiel c’est de produire, toujours plus, toujours plus vite en maintenant les conditions nécessaires à cette production sans fin.

    Ce pourquoi le travail est une valeur centrale, sacrée, et l’inactivité professionnelle, une tare, un pêché.

    Par conséquent, pour les défenseurs de ce monde, la retraite ne peut être perçue que comme une aberration, puisqu’elle remet en question le travail comme valeur fondatrice. Quelque part, légitimer la retraite, c’est admettre le travail comme une forme d’exploitation. Car si le travail était cette activité bénie des dieux permettant à l’humain de se réaliser, comme on nous le vend dès le plus jeune âge, il n’y aurait aucune raison de ne pas vouloir travailler jusqu’à la mort. Or, concédons-le, cette aspiration est loin d’être partagée par l’ensemble des travailleurs.

    Rien de plus normal dans ces conditions que l’État et les patrons s’acharnent depuis plus de 60 ans à vouloir augmenter l’âge de la retraite. Pour rappel, la réforme de 1953 voulait déjà aligner les régimes spéciaux sur le régime général. Cette tentative de réforme, qui fait étrangement écho à ce qui se passe aujourd’hui, avait engendré une vague de protestation d’une ampleur telle, que ce fut le plus grand mouvement de grèves que connut la France depuis le Front populaire, et avant mai 1968. Les grévistes de l’époque avaient déjà compris que l’alignement des régimes spéciaux sur le régime général n’était pas une mesure de justice sociale, mais bien la volonté de faire travailler plus de gens plus longtemps.

    À bas le travail !

    Répétons-le : dans l’esprit des patrons et du pouvoir, la retraite n’a pas été conçue pour permettre aux travailleurs de vivre un long moment de leur vie hors du travail. Aujourd’hui : qu’un type, grâce à l’augmentation de la durée de vie, puisse passer 5, 10, 20 ou 30 ans sans travailler, c’est forcément scandaleux aux yeux de ces petits chefs qui ne conçoivent la vie que dans le travail, cette exploitation librement consentie qu’on nous vend comme une chance, un droit, une liberté.

    L’État et les patrons veulent régler le problème des déficits et des « déséquilibres budgétaires » dans un esprit comptable, afin de répondre aux exigences des directives européennes. À court terme. Car pour eux, sur le long terme, c’est l’allongement de la durée de la vie qui représente un casse tête. Ça les emmerde que des personnes puissent rester 5, 10, 20 ou 30 ans sans bosser. L’allongement de la durée de vie et ce temps passé sans trimer est en parfaite contradiction avec leur philosophie étriquée de commerçant selon laquelle il n’y a de sens que dans le profit. Mais, et ils le savent ces faux derches, toutes ces réformes, à long terme, ne servent qu’à nous faire trimer un peu plus dans nos vies déjà pleines d’ennui et d’humiliation.

    Car fondamentalement le système est ingérable. Et ils le savent ces trous du cul qui nous gouvernent. La crise c’est une excuse, bidon, pour ne pas avouer qu’ils ne maîtrisent rien. Le système n’est pas en crise. Le système c’est la crise permanente. En 200 ans de capitalisme effréné, quelles ont été les périodes où ce système n’a pas connu de crise ? On l’attend encore le pays de cocagne. Les 30 Glorieuses ont édifié le mythe d’une société prospère dans laquelle tout le monde tirerait profit des richesses produites, toujours plus nombreuses. La prospérité économique n’est qu’un mythe d’économiste.

    Nous vivons dans un système schizophrène qui n’a d’autre but, d’autre finalité que le profit sans fin. Cette schizophrénie est aujourd’hui évidente, qui fait descendre les foules dans la rue : un monde basé sur la concurrence absurde et la valeur travail alors même qu’il faut de moins en moins de travailleurs pour produire toujours plus de richesse, et alors même qu’on entretient un chômage de masse depuis plus de trente ans, qui est un moyen aussi efficace que le flicage pour maintenir l’ordre dans les entreprises et pour rendre les travailleurs, par le chantage et la peur, plus dociles.

    La lutte contre la réforme des retraites ne trouve sa cohérence que dans la critique du travail, elle relève de cette critique, de ce questionnement. Elle ne lui est d’aucune façon extérieure. Ce n’est pas un hasard si aujourd’hui s’exprime aussi largement le refus de travailler plus.

    L’âge n’est jamais qu’un rôle dans le théâtre du monde. Les jeunes se veulent plus vieux, les vieux plus jeunes, et tous meurent de n’avoir pas été. (Karl Kraus)


    sources :
     









    [texte dessin (groupe d’animaux anthropomorphes...]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    texte dessin (groupe d’animaux anthropomorphes...]. — Lille : la Théière (Lille), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : sexisme et homophobie
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    dessin (groupe d’animaux anthropomorphes observant de face)

    logo théière rose

    texte :

    Bienvenue à tous.tes

    Ici on fait la fête et on se respecte

    Si je viens, je m’engage à :
    — Respecter le consentement.
    — Garder mon avis et mes mains pour moi.
    — Éviter l’humour sexiste qui reste sexiste même si c’est de l’humour.
    — Faire attention à mes limites et celles des autres.
    — Respecter tout le monde.
    — Être vigilant.e aux discriminations.
    — Être attentif.fe à ce que les personnes autour de peuvent subir.

    Source : Le KIFF


    sources :

    Affiche placardée dans divers lieux, dont le Centre cultuel libertaire (CCL) de Lille.



    [Week-end d’ouverture du 4×4, les 20, 21 & 22 janvier 2023]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Week-end d’ouverture du 4×4, les 20, 21 & 22 janvier 2023]. — Lille : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : écologie  ; économie : industrie
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations
    notes :
    descriptif :


    texte

    peinture (mine de charbon à ciel ouvert en activité avec logos RWE, Krupp et Siemens sur les machines)

    texte :

    Voir la machine de Lützerath (Allemagne), qui mange la terre et chie du charbon. La civilisation, c’est l’excavation du monde, pour puiser l’énergie de continuer à excaver le monde. Cela n’est possible que si l’humain se transforme en sujet excavateur. C’est le fait central, et il est entièrement politique : l’extractivisme mine d’abord l’humain. On nous excave. Pour extraire de la valeur de l’humain, on lui accorde le droit d’extraire de la valeur, une petite place dans l’entreprise de civilisation, une petite place de fossoyeur.

    La civilisation a perdu tous ses arguments à force de nous faire creuser notre propre tombe. Refuser de prendre part à la production, la liberté n’a pas d’autre commencement. Si on déserte le travail, ce n’est pas parce qu’on n’a rien à faire, mais parce qu’on a tout à faire. Tout autour, on ne voit que la fatigue, le désespoir, le cynisme, l’aquoibonisme, la mélancolie occidentale. Il faut s’arracher aux affects de la capitulation, arracher les clous du cercueil. Le modèle dominant est au bout de sa vie, l’heure n’est pas au découragement, mais à l’offensive généralisée.

    Week-end d’ouverture du 4×4, les 20, 21 & 22 janvier au 44 rue de Valmy


    sources :