fascisme et antifascisme

 

 

Affichage par année

215 affiches :

 

    [Arrière les dictateurs !]

    notice :
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    [
    Arrière les dictateurs !]. — [S.l.] : UA__ - UAC_ - UACR (Union anarchiste… [communiste] [révolutionnaire]), [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier de couleur ) ; 75 × 63 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : Mundaneum (Mons)
    • Liste des thèmes  : dictature  ; fascisme et antifascisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Maroc  ; Syrie
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Union anarchiste

    Arrière les dictateurs !

    Par suite de la guerre et des charges créées par elle, et grâce aux massacres de Syrie et du Maroc où des millions sont engloutis, la République se débat dans des difficultés financières inouïes.

    Sous le prétexte de sauver la France les clans réactionnaires s’agitent, poursuivant un but avoué :

    L’instauration du fascisme

    Dans tous les pays où règne un semblable régime, les libertés sont abolies. La terreur horrible règne sur la classe ouvrière.

    Dans le Nord, les fascistes s’arment de Mauser. Ailleurs, on découvre des dépôts d’armes, chez les royalistes.

    La fusillade se prépare

    Il ne faut pas compter sur le Bloc des Gauches pour vous défendre, car, il n’a même pas poursuivi les factieux qui s’arment.

    La dictature, quelle qu’en soit la couleur, c’est le gouvernement d’un seul ou d’une camarilla. C’est le régime du bon plaisir.

    Les anarchiste sont contre toute dictature

    Quels que soient les partis, quels que soient les individus qui voudraient instaurer la dictature, ils trouveront les anarchistes pour leur barrer la route.

    La presse tout entière se fait la complice des ambitions dictatoriales.

    Pour connaitre la vérité sur le fascisme et sur tous ses agissements, [. texte coupé]


    sources :
     



    [Antifascistes ! Défends-toi ! Vive la Commune !]

    notice :
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    Antifascistes ! Défends-toi ! Vive la Commune !]. — [S.l.] : [s.n.], [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier de couleur ) ; 62 × 85 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : Mundaneum (Mons)
    • Liste des thèmes  : fascisme et antifascisme  ; lutte armée
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Antifascistes !

    Les anarchistes ne demandent pas la dissolution des ligues fascistes. Il serait vain de demander cela à un gouvernement qui est l’instrument même du fascisme.

    Car, qu’est-ce que le fascisme sinon l’aboutissement, le sommet de l’œuvre de toutes les tendances politiques ? Sinon aussi le refuge de tous les politiciens qui ont peur de la colère de ceux qu’ils ont grugés, volé ou assassinés ?

    Non, les anarchistes ne demanderont pas au gouvernement — qu’il soit blanc ou rouge — la suppression des bandits que le servent. les anarchistes savent trop que sou le prétexte de satisfaire à cette demande, ce gouvernement ne ferait que supprimer les dernières forces qui restent à la classe ouvrière. Nous considérons que la fascisme est imminent.

    Si la masse ne secoue pas son apathie, la dictature est inévitable

    Peuple !

    C’est à toi que nous demandons d’éviter ta plus grande humiliation. Il faut répondre à l’armement des ligues fascistes par l’armement du prolétariat.

    À bas toutes les politiques, tous les facteurs de fascisme !

    Un jour viendra où tu comprendras que ton salut n’était aps dans les manifestations platoniques de rues où un nombre imposant d’ouvriers ont été tués par les hordes de mercenaires sans aveux, mail qu’il était réellement dans la seule insurrection armée

    Défends-toi ! Vive la Commune !


    sources :

    Imprimé à Marseille ?




    [Les anarchistes et le Premier Mai]

    notice :
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    [
    Les anarchistes et le Premier Mai]. — Marseille : Fédération anarchiste provencale, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier de couleur ) ; 123 × 85 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : Mundaneum (Mons)
    • Liste des thèmes  : fascisme et antifascisme  ; Premier Mai  ; Révolution [sociale]
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Action libertaire, l’ (1933-1934)  ; Combat syndicaliste (1926-1939), le  ; Réveil, le = Risveglio, il (1900-1950)  ; Semeur, le (1923-1936)  ; Voix libertaire (1928-1939), la
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    À tous les travailleurs

    Les anarchistes et le Premier Mai

    Comme toujours, en ce Premier Mai 1934 - les anarchistes le disent : « Peuple révolte-toi, voici ton heure ! ».

    Le régime qui pèse sur nos épaules depuis des siècles agonise. La crise économique place la France capitaliste, comme tous les autres pays capitalistes dans l’alternative : ou le fascisme ou la révolution.

    Devant la vague révolutionnaire des mécontents, les forces de réaction s’arment et avec la complicité des gouvernants, se préparent à supprimer brutalement les relatives libertés arrachées par le peuple aux prix de longues et sanglantes luttes.

    Balayant les politiciens, les anarchistes prennent place parmi les forces révolutionnaires, et seront l’âme des foules en révolte cherchant à ce groupe pour faire face au danger fasciste et pour substituer aux régimes d’escroqueries et d’assassinats permanents des formes sociales plus justes.

    Car les anarchistes ont un programme précis de lutte et de réorganisation, qui est le suivant :

    Destruction de tous les rouages étatiques

    Suppression de tous les privilèges capitalistes

    Expropriation totale et immédiate au profit de tous, des stocks d’aliments et marchandises bloquées par la crise.

    Décentralisme et fédéralisme.

    C’est-à-dire, la Commune, organisant librement sa vie économique et intellectuelle, car il ne peut y avoir de bonheur là il n’y a pas de liberté.

    Anarchistes et partisans décidés de notre autonomie individuelle, mais aussi résolument contre tous régimes d’oppression.

    Ouvriers, nous te disons que les anarchistes tentent de réaliser ce plan de travail, afin que la Révolution Victorieuse assure immédiatement à tous le maximum de liberté avec le maximum de bien-être.

    Debout contre tous les fascismes !

    En avant pour la Révolution Sociale !

    Vile l’anarchie !

    La Fédération Anarchiste Provençale

    Camarades, lisez :
    La Voix libertaire — Le Combat syndicalisteLe Réveil anarchisteL’Action libertaireLe Semeur.

    En vente aux kiosques : cours Belsunce (face le XXe Siècle) et boulevard Garibaldi, 26.

    Imp. [Costes et Sauquet … ?]


    sources :
     


    [La guerre ? Jamais !]

    notice :
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    [
    La guerre ? Jamais !]. — Paris : Le Libertaire (1895-1939) : UA__ - UAC_ - UACR (Union anarchiste… [communiste] [révolutionnaire]), (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.] ; ICC (Imprimerie Centrale du Croissant)). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; [80 ?] × [60 ?] cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : fascisme et antifascisme  ; grève : grève générale  ; guerre (généralités)  ; impérialisme  ; pacifisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Allemagne  ; Éthiopie  ; guerres : Guerre mondiale , 1 (1914-1918)  ; Italie
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Libertaire (1895-1939), Le
    • Vie des mouvements  : journal mural
    notes :
    descriptif :


    [ Texte ]

    texte :

    Union Anarchiste

    La guerre ? jamais !

    En cet anniversaire de l’épouvantable catastrophe de 1914-1918, à l’heure où se précisent les menaces d’une nouvelle boucherie mondiale, les anarchistes lancent à nouveau le cri d’alarme pour alerter la classe ouvrière.

    Bilan tragique
    Le bilan de l’affreuse tuerie est dans toutes les mémoires : 10 millions de morts, 19 millions de blessés, 10 millions de mutilés, des ruines innombrables, des misères, de la boue et du sang.

    On se souvient aussi que ce sacrifice effroyable devait mettre fin à toutes les guerres.

    La Guerre devait tuer la Guerre !

    Enfin, les charges financières qu’elle a amenées font peser sur les nations un tribut de plus en plus lourde supporté par les seuls travailleurs.

    La situation présente
    Mais à côté de ce bilan tragique, la guerre a apporté par l’accélération du développement de l’économie capitaliste, le renforcement des rivalités impérialistes. Les grands courants économiques qui pourraient être canalisés par l’entente libre des peuples sont barrés par les impérialistes vainqueurs comme le nôtre.

    L’après-guerre qui devait amener le règne de la démocratie universelle a vu en fait le triomphe des formes politiques les plus brutales, tel le fascisme. Et celui-ci a pu trouver un sûr point d’appui en utilisant le mécontentement populaire, en Italie et en Allemagne notamment, né des circonstances politiques créées par les traités.

    Par un enchaînement fatal, le cercle infernal se referme : une guerre en appelle une autre.

    Le jour où le déséquilibre des forces en présence aura disparu, où les dirigeants fascistes des nations brimées par les impérialistes vainqueurs seront en état de soutenir une guerre, le conflit éclatera. La course aux armements où se sont frénétiquement engagés tous les gouvernements fait redouter que ce jour n’approche.

    Les vetos dérisoires de la Société des Nations restent lettres mortes. Et cet organisme qui devait arbitrer par le Droit les différends entre peuples, démontre chaque jour un peu plus son impuissance. En Extrême-Orient, le Japon poursuit sa politique de rapines. Cependant que dans l’Allemagne d’Hitler, les chefs nazis reprennent la vieille revendication pangermaniste de la poussée vers l’Est ; l’Italie multiplie les provocations pour s’emparer de l’Éthiopie.

    La question de la redistribution des terres européennes et coloniales sera de nouveau posée par la force. Les peuples se trouveront en présence d’une nouvelle guerre mondiale.

    Il faut empêcher la guerre
    Peut-on empêcher cette nouvelle boucherie ? Nous répondons oui !… Oui, à condition que le prolétariat comprenne où on le mène et veuille ne compter pour son salut que sur lui-même.

    Qu’il se souvienne de la honteuse trahison des chefs « révolutionnaires » en 1914.

    Qu’il se souvienne qu’alors tous les peuples belligérants, abusés par leurs gouvernants respectifs auxquels s’étaient joints les chefs de la social-démocrates, partirent convaincus de la justesse de la cause qu’ils défendaient.

    Maintenant comme alors, ce serait toujours l’adversaire le premier agresseur.

    Contre la prochaine Union Sacrée
    Ce n’est pas l’attitude actuelle des dirigeants socialistes et communistes qui peut nous rassurer. Jamais la méfiance qu’ils nous inspirent n’a eu plus de raisons de s’affirmer. La nouvelle politique d’alliance poursuivie par Staline, au nom de la Russie, risque de nous entraîner dans une nouvelle conflagration mondiale. La prochaine Union Sacrée déjà se réalise.

    La préparation psychologique à la guerre est poussée activement par les chefs révolutionnaires.

    Nous ne sommes pas des pacifistes bêlants. Mais nous refusons d’être dupes des mauvaises raisons, ou des distinguos trop subtils entre guerres « justes » et guerres « injustes » qu’on invoque déjà à chaque occasion pour préparer les esprits à l’idée de la guerre.

    Et nous disons que du jour où cette idée est acceptée, la catastrophe devient fatale.

    Espérer transformer la guerre impérialiste en guerre révolutionnaire est un leurre, car la déclaration des hostilités serait une première défaite du prolétariat.

    Dès maintenant le prolétariat doit répondre un NON ! catégorique à la guerre.

    Et par l’opposition individuelle et collective, par la GRÈVE GÉNÉRALE INSURRECTIONNELLE, se préparer à dresser un barrage efficace au cas où le capitalisme oserait se lancer dans l’aventure.

    C’est une tâche qui requiert, dès maintenant, l’union au-dessus des tendances, de tous les esprits clairvoyants et indépendants décidés à refuser toute participation à de nouveaux massacres.

    Chaque semaine, lire Le Libertaire,
    organe de l’Union Anarchiste, 29. rue Piat, Paris (20e)

    L’Union Anarchiste

    [marque syndicale] Imprimerie Spéciale du Libertaire 19, rue du Croissant Paris

    Celte affiche ne peut être apposée qu’avec un timbre de 1 fr. 08, plus les taxes minimales. s’il y a lieu.

    Barrer cette affiche d’un large trait de couleur.


    sources :

    Affiche parue en pages centrales de : Le Libertaire : organe hebdomadaire de l’Union anarchiste n° 460 (40e année, 4e série, vendredi 2 aout 1935).

    La phrase « Barrez d’un trait de couleur avant affichage » rappelle, qu’en France, seuls les documents officiels peuvent être affichés imprimés en seul noir sur papier blanc.



    [Les anarchistes aux travailleurs]

    notice :
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    [
    Les anarchistes aux travailleurs]. — Genève : Fédération anarchiste romande, [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier rouge ) ; 100 × 65 cm.

    • Affiches par pays  : Suisse
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : fascisme et antifascisme  ; guerre (généralités)
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte contre l’exploitation, etc. Imprimerie rue des Bains ]

    texte :

    Les anarchistes aux travailleurs

    Les maures du monde en ont menti ! La guerre pour la démocratie n’a été que la guerre pour l’absolutisme fasciste !

    Paix et désarmement sont déclarés impossibles. Les hypocrites criminels qui déclament contre les quelques grèves de la lutte de classes dépensent des milliards en armements, en guerres coloniales, prélude à la conflagration mondiale.

    Le régime bourgeois avoue ne pouvoir assurer aux peuples ni la paix ni le travail, ni les libertés fruit des révolutions du passé. À la place du « droit des peuples » donné comme but à la guerre mondiale, il n’est plus question que du privilège, du « pouvoir des hiérarchies ».

    Les sinistres canailles qui ont menti à des millions de morts ne peuvent que continuer à trahir les vivants.

    La « paix sociale » de la corporation clérico-fasciste n’est qu’une paix de Versailles, déclarant les travailleurs seuls responsables de tout conflit et les désarmant des droits d’association et de coalition pour accroître les forces policières et militaires des exploiteurs. Au surplus, nos soi-disant nationalistes prennent leur mot d’ordre à Rome, à Berlin ou au Vatican, alors que fascisme et nazisme déclarent ouvertement vouloir démembrer la Suisse.

    Nous ne pouvons vaincre tous nos ennemis que par la conscience, la volonté et l’action de chacun venant se fondre dans un grand effort solidaire de tous.

    Assez du régime cellulaire de la nationalité et de barrières toujours plus hautes entre les peuples ; que les divisions fratricides disparaissent avec les États qui les entretiennent !

    Assez de monopoles et d’usurpations qui conduisent, par la fermeture des usines et la suppression des cultures, à l’abandon et à la destruction même de richesses, cependant que des millions d’hommes sont privés ainsi du droit au travail et à une existence aisée.

    Assez d’une religion et d’une morale d’esclavagistes déniant la liberté de conscience, d’examen. de propagande et d’expérimentation et voulant ramener le monde au plus sombre passé inquisitorial.

    Par l’élimination d’un pouvoir d’asservissement. de destruction et de mort ; par l’expropriation au profit de tous des biens, fruit du travail de tous ; par l’entr’aide mondiale, réalisons la paix, le bien-être et la liberté !

    Vive la révolution sociale ! Vive l’anarchie !

    Fédération Anarchiste Romande

    Imprimerie, 23, rue des Bains.


    sources :

    Imprimé à Genève.

    Disponible aussi au Collège du travail (Genève) : affiche du fonds Lucien Tronchet.



    [Peuple d’ici]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Peuple d’ici]. — Bordeaux : la Révolte (Bordeaux), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 76 × 56 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : colonialisme  ; fascisme et antifascisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Espagne  ; Éthiopie  ; Italie
    • Noms cités (± liste positive)  : Fourton, D.
    • Presse citée  : Révolte (1935-1936), la
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    texte :

    Peuple d’ici

    Sous prétexte d’abattre le fascisme, tous les partis politiques de gauche ont épousé la cause de la Société des Nations.

    Grâce à leur propagande, le bon peuple, naïf, a répété ces paroles d’un chef notoire “Contre le fascisme je mets sac au dos et je prends le fusil”.

    Or, le peuple, une fois de plus a été odieusement trompé par ses chefs.

    La Société des Nations n’est, pas plus aujourd’hui qu’hier, la Société des Peuples. Aujourd’hui. comme hier, elle reste, la Société des gouvernants, la Société des Capitalistes.

    Lorsque la SDN a désigné comme l’agresseur : Mussolini, le Maître cruel, féroce, du peuple italien, elle a seulement exprimé la volonté des capitalismes d’Angleterre, de France etc. de participer au partage, à la curée, des richesses de l’Ethiopie.

    Son premier acte a consisté à donner aux Ethiopiens des armes. Ainsi, ce peuple qui cossait la domination la plus effroyable, celle de ses Maîtres : ses Ras et son Négus, pour ne pas tomber sous la domination aussi douloureuse — mais pas plus — du tyran de l’Italie, aura la possibilité de se faire massacrer honorablement.

    C’est le seul bénéfice que la S. D.N.accorde au peuple de l’Ethiopie en loi donnant des armes.

    Et l’Ethiopie tombera, ensuite, aussi certainement que si elle ne s’était pas battue et n’avait pas fait tuer le meilleur de sa jeunesse, sous la coupe des négriers modernes, civilisés, blancs et Européens, les financiers de France, d’Angleterre, d’Italie et… d’Amérique.

    Enfin, la S. D. N. a menacé Mussolini de sanctions. Et tous les politiciens de gauche, ont réclamé des sanctions. Duperie ! Les sanctions sont sans effet réel, diplomatiques, financières, économiques, tant qu’elles ne s’accompagnent pas d’un blocus très sévère de l’Italie et des pays neutres limitrophes. Or ce sont là sanctions militaires.

    Et tout le monde sait que ces sanctions-là, c’est la guerre !

    Les sanctions, c’est du chiqué, du bluff.
    Ou les sanctions, c’est la guerre !

    En réclamant les sanctions, le peuple croyait-il demander, exiger la guerre ?

    Non, certes ! Ses bergers. l’on trompé. Il croyait lutter contre le fascisme.

    On ne supprime pas le fascisme par la guerre. Vaincue, l’Italie, vomirait sans doute son Duce et le fascisme aurait vécu dans ce pays.

    Mais Victorieuse, la France se vautrerait aux pieds de ses militaires. de ses “glorieux héros”, de ses Ramollot ou de ses de La Rocque et connaîtrait à son tour le fascisme le plus abject.

    “On ne porte pas la liberté aux peuples, à la pointe des baïonnettes”.

    Peuple d’ici, jette tes regards autour de toi. À côté de richesses inconcevables, tu crèves de faim. Ta police et ton armée assurent “l’ordre” par l’éternelle méthode de la trique et du plomb. Tes prisons sont pleines de travailleurs, de penseurs, de pacifistes, cependant que cafés, théâtres, boites de nuit, casinos, regorgent de parasites, de viveurs de déséquilibrés.

    Peuple d’ici, tandis que tes gouvernants festoient et merdoient avec les rois en rupture de ban, avec les militaires, tes financiers et les politiciens véreux des pays fascistes, leur police, par ordre, remet entre les mains de leurs bourreaux, les frères d’Italie, d’Espagne ou d’ailleurs, qui fuyant leurs tyrans venaient, confiants te demander asile.

    Peuple d’ici, une à une on te vole tes libertés ! Ne cours pas chasser les fascismes d’au-delà des frontières, mais chez toi-même, chasse ton propre fascisme et donne au peuple éthiopien, comme eu peuple d’Italie, comme à tous les autres peuples, l’exemple d’une société fraternelle, sans Dieux, ni Maîtres.

    Édition de La Révolte
    Timbrer à 72 centimes

    Le Gérant, D. Fourton
    Imprimerie spéciale
    4 et 6, impasse du Square Palais-Gallien


    sources :

    Affiche parue en pages centrales de La Révolte : organe anarchiste du Sud-Ouest nº 17 (20 décembre 1935)









    [Gran festival a benefici de les milícies antifeixistes]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Gran festival a benefici de les milícies antifeixistes]. — Granollers : CNT_ (España), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 45 × 22 cm.

    • Affiches par pays  : Espagne
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : art : chanson  ; art : théâtre  ; fascisme et antifascisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Campoamor y Campoosorio, Ramón de (1817-1901)  ; Rusiñol Prats, Santiago (1861-1931)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : spectacle, concert, fête…
    notes :
    descriptif :


    text

    texte :

    CNT — Sindicat únic d’espectacles — AIT

    Dijous 5 febrer 1937 — Nit, a les 9‘30 en punt

    Majestic

    Granollers - Telèfon 252

    Gran festival

    a benefici de les milícies antifeixistes

    organitzat i interpretar per elements de la
    Indústria Gastronòmica col·lectivitzada
    de Granollers, amb la valuosa col·laboració del Sindicat únic d’espectacles
    i de les notables primeres actrius del Teatre Català

    Marta Cazorla i Antònia Fornés

    programa

    I. — Representació de l’episodi dramàtic, en un acte, en castellà i en vers, de R. de Campoamor

    ¡Guerra a la guerra !

    repartiment
    Victor (soldat francès, sense peus), F. Salamero ; Enrique (soldat prussià, sense mans), F. Fainé.

    II. — Selecte concert per una orquestra de 50 professors del Sindicat d’espectacles
    sots la direcció del mestre Ruers, que executarà Primer temps de la Cinquena Simfonia de Beethoven i una Tanda de Valsos, de Strauss.

    III. — Amb tota propietat serà representada l’obra en tres actes, de Santiago Russinyol

    L’Hereu escampa

    repartiment
    Don Pasqual — Josep Tarrats
    Glòria — Antònia Fornés
    Julià — Josep Cases
    Guillem — Ferran Salamero
    Jaume — Francesc Fainé
    Caterina — Marta Cazorla
    Senyor Alcalde — Pere Serra
    Secretari — Sebastià Riera
    Eloi — Antoni Brossa
    Met — Amadeu Novell
    Vadó — Peré Rosquelles
    Silvestre — Joan Pujades
    Andreuet — Josep [Rocher ?]
    El Jaio — Jaume Gutinell
    Jornaler primer — Narcís Casanovas
    Kornaler segon — Narcís Riera

    jornalers i batedors
    Apunta Joan Gras i Antoni Clotet.

    IV. — Recital de cançons a càrrec del notable baríton, fill d’aquesta ciutat

    Josep Tarrats

    qui cantarà escollides composicions del seu repertori, acompanyat al piano pel Mestre Ruera.

    V. — Recital de poesies per elements de la « Indústria Gastronòmica Col·lectivitaza »

    Decorats de Lluís i Raig — Perruqueria, Petit — Sastreria, Piqué

    Preus : Butaques platea numerades, 1’50 ptes. ; Primer pis, 1 pta.

    Gràfiques unificades


    sources :
     








    image indisponible

    [Moins de paroles pour la défense de l’Espagne ouvrière, du blé et des armes]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Moins de paroles pour la défense de l’Espagne ouvrière, du blé et des armes]. — Paris : SIA_ (Solidaridad internacional antifascista - Solidarité internationale antifasciste), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux ) ; [170 ?] × [128 ?] cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : action directe  ; autogestion  ; fascisme et antifascisme  ; solidarité
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Espagne
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    SIA — Solidarité internationale antifasciste — SIA

    MOINS DE PAROLES pour la défense de l’Espagne ouvrière du Blé et des Armes

    Peuple de France,
    S’il est vrai qu’à l’heure du danger tu sais avoir de l’initiative, de l’énergie et te tirer des situations les plus compromises, c’est le moment de le montrer.

    Tu as été insouciant envers le peuple d’Espagne. Tu lui as fait l’aumône de quelques pistolets, d’un peu de lait condensé, alors qu’il avait besoin d’armes et de vivres en abondance. Tu es donc cause, en partie, de ses morts, responsable de ses souffrances, et sa défaite te serait imputable.

    Tu pouvais sauver l’Espagne ouvrière en quelques semaines, et voilà près de deux années qu’elle réclame en vain ton aide.

    Que vas-tu faire, enfin ?

    Entendons leurs appels déchirants

    Peuple de France,
    Franco, soutenu par les fascistes du monde entier, tente un assaut suprême. Nos camarades antifascistes espagnols sont obligés de céder devant le matériel de mort mis en action contre eux.

    Malgré cela, ils ne désespèrent pas. Mais leurs appels au secours se font plus déchirants.

    Ne les entends-tu point ?

    Ils te disent que leurs enfants et leurs femmes meurent de faim, alors qu’en France des silos regorgent d’un blé que les minotiers brûleront sans doute un jour.

    Ils te disent qu’ils sont démunis d’avions, d armes et de munitions, alors que tu t’apprêtes à faire des heures supplémentaires en vue d’intensifier un armement qui ne leur serait pas destiné.

    Ils te disent qu’ils sont à bout, que les forces humaines ont des limites et qu’ils vont périr sans vaincre, par ta faute.

    Le permettras-tu ?

    Sauvons leur liberté et la nôtre

    Peuple de France,
    Ce sont les travailleurs des champs qui devraient être maîtres de disposer du blé stocké, les ouvriers des arsenaux qui devraient pouvoir indiquer la destination des armes qu’ils fabriquent. C’est la CGT qui devrait comprendre, enfin, que l’action directe reste l’ultime argument des prolétaires.

    Nos gouvernants s’inclineraient devant une volonté aussi nettement exprimée. Ils ouvriraient la frontière franco-espagnole, et les cheminots et douaniers syndiqués feraient le reste.

    Ton avenir, peuple de France, se joue sur de nombreux points du globe. c’est sur l’Espagne, toutefois, que tu dois porter ton attention. elle attend son salut de ton action directe. n’hésite plus, jette-toi hardiment dans la mêlée. il y va du sort du prolétariat espagnol, de ta liberté et du maintien de la paix.

    […]


    sources :

    Affiche (quadruple colombier) annoncée dans Le Libertaire : organe hebdomadaire de l’Union anarchiste n° 594 (43e année, 4e série, jeudi 24 mars 1938), dans la rubrique « SIA ».

    Affiche publiée en mars 1938 à 12 000 exemplaires. Suivie de l’affiche « Des hommes vont périr, les meilleurs et les plus vaillants » (15.000 ex.).



    [Sauvons l’Espagne antifasciste]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Sauvons l’Espagne antifasciste]. — Paris : Comité pour l’Espagne libre, [ ?] (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : papier de couleur ) ; 40 × 60 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : collection particulière
    • Liste des thèmes  : fascisme et antifascisme  ; guerre (généralités)
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Espagne  ; Espagne : histoire : 1936-1939
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


     
    texte :

    Comité pour l’Espagne Libre

    Siège central : 26, rue de Crussel, paris XIe — Téléphone : Roquette 73-96

    Sauvons l’Espagne antifasciste

    Le grand drame qui se prolonge de l’autre côté des Pyrénées nécessite un effort accru de tous ceux qui sont attachés à la cause de l’émancipation humaine.

    Camarades antifascistes,

    Le Comité pour l’Espagne Libre vous demande de retenir l’adresse de son Centre Local sité :

    [espace vide à remplir]

    Notre Comité qui a adopté 200 enfants espagnols dont les parents ont été assassinés à Madrid et à Malaga par les mercenaires de Franco, soutient également les populations éprouvées par la guerre civile.

    Nos transports par camions constituent un service rapide qui assure le ravitaillement en vivres, vêtements et médicaments aux régions les plus nécessiteuses.

    Pensez, camarades antifascistes, à ce peuple qui lutte vaillamment pour défendre sa liberté et la nôtre contre la barbarie fasciste. Songez aux innocentes victimes, aux orphelins sans pain et sans abri. Manifestez-leur votre solidarité par des actes ; contribuez à remplir nos camions qui leur apporteront l’aide matérielle dont ils ont tant besoin. Rendez-nous visite, apportez-nous vos dons.

    À tous, merci !

    Le Centre local du Comité pour l’Espagne Libre

    [marque syndicale] Imprimerie spéciale du Comité pour l’Espagne Libre


    sources :

    Au dos, date au tampon encreur : « le 30 mars 1938 » (coll. part.).



    [19 juillet 1936]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    19 juillet 1936]. — Cordes : JEL_ (Junta española de liberación), [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : exil et exilés  ; fascisme et antifascisme  ; politique internationale
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Espagne : histoire : 1936-1939  ; Espagne : histoire : 1939-1975
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Junta española de liberación

    Cordes (Tarn)

    19 juillet 1936

    Jour historique pour le peuple espagnol, celui qui fit face à la plus grande bataille contre le fascisme international, pour la défense de sa République et de la démocratie mondiale.

    Voici l’héritage laissé au peuple espagnol par le dictateur nazi, Franco, depuis son triomphe obtenu grâce à l’aide de ses maîtres-criminels, Hitler et Mussolini :
    — des milliers de morts ;
    — des milliers d’emprisonnés ;
    — des bataillons de travailleurs forcés.

    Partout des geôles, de la misère, des camps de concentration comme à Buckenwald [Buchenwald].

    Sa politique extérieure : Division bleue… Tanger… Gibraltar… et 1.000.000 de baïonnettes pour défendre Berlin…

    Pour la libération de la République espagnole, pour la liberté de l’Espagne, nous, la JLE demandons au gouvernement du Général de Gaulle la rupture immédiate des relations diplomatiques avec la dernière demeure du fascisme international : l’Espagne franquiste.

    Vive les Nations Unies !

    La délégation de Cordes de la JLE


    sources :

    Affiche signalée dans le livre Républicains espagnols en Midi-Pyrénées : exil, histoire, et mémoire, ouvrage collectif, Presses Universitaires du Mirail, Toulouse, 2005, p. 323, avec cette présentation :

    Dans les années 1944-1945.
    Une affiche des Jeunesses Libertaires Espagnoles de Cordes-sur-Ciel [1]. Les réfugiés espagnols croyaient encore à une chute imminente de la dictature franquiste….

    Si des anarchistes ont participé à la Junte anti franquiste et anti-communiste, il n’est toutefois pas sur que JLE signifie Jeunesse(s) libertaire(s) espagnole(s).

    Notes

    [1Ce nom est une création littéraire de 1947 et le nom officiel de la commune depuis 1993





    [Les menteurs sont en place !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Les menteurs sont en place !]. — Paris : FA__ [1] (Fédération anarchiste : 1945-1953) : Le Libertaire (1944-1956), (ICC (Imprimerie Centrale du Croissant)). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; [54 ?] × [37 ?] cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : délégation de pouvoir (élections)  ; fascisme et antifascisme  ; guerre (généralités)  ; impérialisme  ; Révolution [sociale]
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Bulgarie  ; Corée  ; Espagne : histoire : 1931-1936  ; Espagne : histoire : 1936-1939  ; Ukraine
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Libertaire (1944-1956), le
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; photo (« Aujourd’hui, la Corée. Et demain ? ») ]

    texte :

    [logo :] Anarchisme Vivra

    Les menteurs sont en place !

    Les 600 Menteurs sont maintenant en place, libres de poursuivre leur œuvre de guerre et de misère. Nous l’avions dit : Voter, c’était faire le jeu des arrivistes de tous les partis, donner aux partis une apparence de puissance. Et maintenant, après le vote, quelle est la situation ?

    Le gang De Gaulle-Thorez veut exploiter à ion profit la misère dont il est coupable :

    Mais la défaite du PCF n’est pas un désastre pour la classe ouvrière, car il existe d’autres méthodes de lutte que le parlementarisme. Le PC, il y a 15 jours, disait : Si vous ne votez pas, tout est perdu. Maintenant, le PC va tenter d’exploiter les méthodes de lutte ouvrière ! Soyons vigilants, ne laissons pas exploiter notre action à des fins politiciennes, et les masques tomberont…

    La victoire mitigée du RPF et des “indépendants” (réactionnaires) n’est un danger réel que si les travailleurs abdiquent, que s’ils croient avoir tout fait après avoir voté. Déjà les partis de “Gôche” ont une lourde responsabilité dans l’affaiblissement de la combativité ouvrière. Le fascisme ne passera pas si le peuple sait réclamer son dû par une réalité de fer : GRÈVES ET ACTIONS RÉVOLUTIONNAIRES.

    La demi-victoire de la coalition gouvernementale n’a, non plus, aucune signification

    Elle ne pourra NI garantir le Pays contre le chaos économique, NI le sauvegarder du totalitarisme et de Gaulle le sait bien, qui juge à leur valeur les coassements des grenouilles social-démocrates, MRP et radicales, ses complices de demain. Là encore, seule, la puissance réelle des masses peut être efficace.

    VOICI VOTRE PROGRAMME :

    La guerre menace.Deux blocs impérialistes s’apprêtent à s’entre-dévorer. Staline comme Truman, Marty comme de Gaulle, Schuman comme Moch, tous préparent le massacre. Les peuples doivent réagir. À l’exemple de l’Espagne Libertaire en grève, des peuples Bulgare et Ukrainien en lutte, des peuples colonisés en révolte, contre les tueurs de Staline et de Truman, unis, les peuples doivent lutter 3e Front pour conquérir La Paix.

    La misère. Ce qu’il faut contre elle, c’est une action générale de la classe ouvrière sur des objetifs précis : Rajustement des salaires non hiérarchisé ! Semaine de 40 heures payées 48 ! Échelle mobile avec application aux retraites ! Suppression des abattements de zones ! Extension des congés payés ! La Sécurité Sociale payée par les patrons !
    TOUT CELA AU DÉTRIMENT DES BUDGETS DE GUERRE ET DE POLICE COMME DES BÉNÉFICES CAPITALISTES pour arracher le bien-être.

    Le fascisme ne passera pas car, pour la paix, la liberté, tout est encore possible si la RÉSISTANCE VRAIE, profonde, à la guerre et au fascisme existe dans le pays, dans les villages et les villes, les usines et les chantiers, si les jeunes, dans les écoles et les facultés refusent la préparation militaire et les “pelotons”, si l’esprit de refus est vivant, si les travailleurs se moquent des “nécessités” de guerre et revendiquent pour leur pain et leur dignité. Ainsi, ils feront respecter la liberté.

    Notre combat permanent contre les forces de régression doit aboutir à la prise en main et à la gestion par les masses populaires ouvrières et paysannes des moyens de production et de distribution : LA RÉVOLUTION SOCIALE.

    C’est le vrai Combat

    Il faut s’organiser
    C’est par notre présence et notre vigilance contre les trahisons, dans les syndicats, les comités d’action, comités de grèves, dans les villes comme à la campagne, que nous préparons le renouveau de la lutte.

    Que reste-t-il en face des partis pourris et nourrisseurs, des centrales syndicales vendues ou politisées ?

    Contre le parlement, pour le peuple, contre le vote, pour l’action :
    La jeune et grandissante Fédération Anarchiste

    (Rayer d’un trait de couleur) — [logo syndical] Impr. Centr. du Croissant, 19, r. du Croissant, Paris-2e. — Chaque Vendredi Travailleur, Étudiant, Paysan, tu lis « Le Libertaire ») - En vente partout : 15 fr.


    sources :

    Cette affiche est parue dans Le Libertaire n° 275 (vendredi 29 juin 1951), en dernière page.

    L’indication « Rayer d’un trait de couleur » est liée au fait qu’en France, seule l’administration peut afficher une affiche blanche imprimée en noir.


    1951

    1951
    Affiches liées



    [Asilo ai perseguitati spagnoli, esperti militari italiani e spagnoli si cambiano visite, perché ?]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Asilo ai perseguitati spagnoli, esperti militari italiani e spagnoli si cambiano visite, perché ?]. — Trieste : FAI_ (Federazione anarchica italiana) : Federazione anarcica giuliana, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; 100 × 70 cm.

    • Affiches par pays  : Italie
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : exil et exilés  ; fascisme et antifascisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Espagne  ; Espagne : histoire : 1939-1975  ; France : histoire : 1945-1968
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Federazione Anarchica Italiana

    Asilo ai perseguitati spagnoli

    Una minaccia grave incimbe sugli uomini liberi.

    L’intensa liberticida e forcaiola tra De Gaulle e Franco chiude la via di scampo, già precaria, che era rimasta ancore ai difensori più strenui della libertà del popolo spagnolo.

    Bisogna che vigili, contro questa minaccia, il senso internazionale di solidarietà. Bisogna far si che, specialmente in Italia, resti aperta la porta ai profughi spagnoli.

    Il popolo italiano, non dimentico delle sofferenze e delle oppressioni patite sotto la dittatura, dimostrerà ancora una volta che non vi possono essere compromessi od accomodamenti tra l’antifascismo e le forze dell’illibertà.

    Ogni discriminazione o ’distingo’, nell’ambito dei movimenti antifasciti, non può che indebolire la linea di resistenza contro le insidie del nemico comune, palese o nascoto.

    Lavoratori, studenti, intellettuali antifascisti !

    È già troppo che tra i criminali di Francia, Germania e Spagna spunti la minaccia di un nuovo asse militarista europeo, ma che l’Italia stenda l amano a questi signori, assetati di tirannide, è il colmo.

    Esperti militari italiani e spagnoli si cambiano visite, perché ?

    Bisogna vigilare ed operare con ogni energia, affinché il diritto d’asilo per i rifugiati spagnoli rimanga e si estenda ancor più, ad onore dei popoli democratici di Francia, d’Italia e di tutto il mondo.

    Bisognia prepararsi quindi allo spirito di resistenza e lotta contro i politicanti ed i militaristi cospiranti ai danni della vita dei perseguitati politici spagnoli, che è anche vita nostra.

    A cura della Federazione Anarchica Giuliana - CP 1507 Trieste (4)

    Trieste, febbraio 1963

    Tipographia Graphis - TS


    sources :
     






    [Primo maggio]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Primo maggio]. — Venezia Venise : Circolo internazionale di cultura popolare (Venezia), [ ?] (Carven, tip. (Venezia)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; 67 × 47 cm.

    • Affiches par pays  : Italie
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : armée  ; délégation de pouvoir (élections)  ; fascisme et antifascisme  ; luttes ouvrières  ; patriotisme  ; Premier Mai  ; répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Italie : histoire : 1882-1911  ; Italie : histoire : 1912-1920  ; Italie : histoire : 1921-1939  ; Italie : histoire : 1940-1945  ; Italie : histoire : 1945-1968
    • Noms cités (± liste positive)  : Bresci, Gaetano (1869-1901)  ; Lucetti, Gino (1900-1943)  ; Schirru, Michele (1899-1931)  ; Zamboni, Anteo (1911-1926)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; image : 2 gravures et 4 photos de dirigeants (Mao Zedong, Mariano Rumor [?], Lyndon B. Johnson [?], Pie VI) ]

    texte :

    1 Maggio

    Operai le fabbriche sono vostre !

    Contro ogni oppressore, contro ogni padrone, contro ogni esercito, contro ogni burocrazia : questo è il nostro 1° Maggio.

    Non à la festa per sfilate di potenti eserciti come ormai accade a Mosca, e Pechino e in tutti gli altri paesi socialisti, perché gli eserciti sono sempre contro il popolo e festeggiare un giorno di lotta operaia e rivoluzionaria con l’esibizione della potenza delle armi atomiche significa tradire i valori della eroica guerriglia dei popoli e accettare la logica del terrore dei blocchi di potenze voluto dall’imperalismo del denaro.

    Svegliamoci : i partiti vogliono solo il nostro voto, i sindacati fanno gli interessi del padrone, i burocrati sono contro di noi, i dirigenti frenano le nostre lotte.

    Rifiutiamo il sistema della pseudo democrazia parlamentare, rifiutiamo ogni dirigenza e ogni tatticismo dei sindacati e dei partiti, ogni mitizzazione di uomini e di fatti, ma uniamoci per abbattere i vertici e arrivare alla gestione collettiva dal basso, alla uguaglianza assoluta e alla affermazione della dignità dell’uomo.

    Lavoratore ti ingannano !

    Oggi non è la festa del Cristo lavoratore !

    Oggi non è una festa patriottica con sfilate di eserciti !

    Oggi è invece l’anniversario del sacrificio di cinque lavoratori impicciati per avec proclamato, il 1° Maggio del 1886 a Chicago.

    Da oggi non lavoreremo che otto ore !

    Da allora il Primo Maggio sarebbe stato giorno di lotta degli sfruttati contro gli sfruttatori, secondo l’incitamento dei cinque lavoratori anarchici morti sul patibolo.

    Sono gli stessi sfruttati che nel ’98 a Milano, cadono sotto il piombo monarchico rivendicando il diritto al pane. Diritto che riaffermò due anni dopo a Monza Gaetano Bresci, giustiziando Umberto I° il « re buono ». Lotta che continua nel ’14 nella Settimana Rossa, che avvampò tutta Italia, precedendo l’ancor più grande fiammata della Rivoluzione Russa, avanti la lunga oppressione nazi-fascista, dapprima contrastata dalle coraggiose occupazioni armate delle fabbriche nel ’21, e successivamente, in Italia, dai generosi attentati anarchici di Zamboni, Lucetti e Schirru. Ieri la Resistenza dei lavoratori ebbe ragione degli oppressori monarchici e nazi-fascisti, oggi è necessario l’energico intervento popolare nelle piazze, come nel Luglio del ’60, e come gli studenti, nuova classe di sfruttati, contro i ricorrenti tentativi autoritari dei padroni e dei governanti.

    Circolo internazionale di cultura popolare - 5, Polo 2718 - Venezia — Tip. Vargen - Venezia


    sources :
     







    [Bekæmp fascismen ! Befri Valpreda !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Bekæmp fascismen ! Befri Valpreda !]. — København Copenhague : Anarkisterne, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 31 × 44 cm.

    • Affiches par pays  : Danemark
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : fascisme et antifascisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Italie
    • Noms cités (± liste positive)  : Pinelli, Giuseppe (1928-1969)  ; Valpreda, Pietro (1933-2002)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; BD (meurtre de Pinelli, le fascisme en Italie et Valpreda) ]

    texte :

    Bekæmp fascismen ! Befri Valpreda !

    Verden er inde i en økonomisk krise, der har fået Italien til at minde om årene efter 1. verdenskrig. Der er strejker og revolutionær uro. herskerklassen er opskræmt og fascisterne marcherer igen, støttet af juntaen i Grækenland, CIA - og politiet.

    1969 : den fascistiske terror toppede 12/12 med flere samtidige bombeattentater i rom og i Milano, hvor 16 mennesker blev dræbt. politiet udpegede straks den anarkistiske "22. marts-gruppe" som den skyldige, selvom dets spion i gruppen i så fald matte have vidst besked på forhånd. Efter attentatet blev adskillige anarkister arresteret. iblandt dem Valpreda - og Giuseppe Pinelli, som under et politiforhør "sprang" ud ad et vindue på 4. sal. og døde. Ambulancen blev tilkaldt før hans fald.

    1972 : en halv snes vidner er "forsvundet". Det eneste vidne mod Valpreda - en fascistisk taxichauffør - er død. Han forvekslede mange gange billeder af Valpreda og hans dobbeltgænger - en kendt fascist. han er aldrig blevet afhørt. 23/2 kom Valpreda for retten. =essen blev igen udsat ca. et ar. Efter pres fra store dele af befolkningen blev tre fascister for nylig arresteret som en afledningsmanøvre. Men Valpreda og fire kammerater holdes på tredje ar indespærret uden dom.

    Lad ikke dette justitsmord blive fuldført !

    Lad ikke Valpreda og hans kammerater rådne op i fængslet !

    Nærmere oplysninger fås : "16" Frankrigsgade 16 — 2300 S

    Anarkisterne

    Støt — Zenits internationale solidaritetsfond — Lyøv. 17, Kbh.F - giro 111 255


    sources :
     







    [BASTA !!]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    BASTA !!]. — Biella : Gruppi anarchici riuniti piemontesi, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 43 × 33 cm.

    • Affiches par pays  : Italie
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : fascisme et antifascisme  ; terrorisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Pinelli, Giuseppe (1928-1969)  ; Serantini, Franco (1951-1972)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte (entouré d’un cadre noir) ; « a cerclé » rouge et noir collé bas de page ]

    texte :

    15-12-’69 — L’anarchico Giuseppe Pinelli cade dal quinto piano della questura di Milano, ucciso da agenti di pubblica sicurezza.

    5-7-’72 — A Pisa, l’anarchico Franco Serantini, per impedire un comizio del fascista Nicolai, è ucciso dai colpi infertigli dai tutori delle leggi “democratiche” et “antifasciste”.

    Noi anarchici rendiamo omaggio a questi ed a tutti i compagni caduti per la libertà.
    Denunciamo la criminalità del potere democratico.
    Accusiamo quali diretti responsabili ed assassini di stato coloro che con il proprio silenzio permettono che fatti simili accadano e si ripetano.
    Chi riconosce come false e respinge le “verità” di stato, chi non si piega al fascismo che ci opprime ogni giorno nella scuola, nella fabbrica e nella società, si unisca a tutti gli sfruttati per dire :

    « Basta !! »

    CICL in propr.
    Biella - Dic’74
    via Scaglia, 9

    Gruppi anarchici riuniti piemontesi


    sources :

    Affiche en deux parties.





    [Quali istituzioni ?]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Quali istituzioni ?]. — Carrara Carrare : FAI_ (Federazione anarchica italiana) : Gruppi anarchici riuniti (Carrara), (Tipolitografica, stampa la Coop (Carrara)). — 1 affiche (impr. photoméc. ), coul. (une  : noir , papier de couleur ) ; 85 × 61 cm.

    • Affiches par pays  : Italie
    • Lieux d’archivages  : Biblioteca Archivio Germinal (Carrara)  ; Libreria Anomalia (Roma)
    • Liste des thèmes  : fascisme et antifascisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : journal mural
    notes :
    descriptif :


    testo

    texte :

    Potere politico, amministrativo, clericale e poliziesco fraternizzano per difendere le istituzioni :

    quali istituzioni ?

    Qualifichiamo “l’appello del consiglio comunale : difendiamo le istituzioni” un inganno ed un tradimento di quei grandi valori morali e di rinnovamento che guidarono l’antifascismo del periodo fascista.

    L’antifascismo che ha operato nel ventennio era alimentato dai grandi ideali di giustizia e di libertà ed il disinteresse e le sofferenze di quanti lottarono per rovesciare il fascismo — anche allora erano chiamati sovversivi — ne costituivano la garanzia, allora le barricate erano distinte e almeno approssimativamente era possibile fare un elenco dei crimini commessi dal regime e dei loschi figuri che lo rappresentavano.

    Oggi, al contrario, con la complicità dei partiti antifascisti, quasi non è più possibile identificare i responsabili della corruzione e dei crimini di stato. lo stato oggi provocatoriamente si autodefinisce antifascista allo scopo di carpire con quest’inganno il consenso delle masse, in difesa di un sistema ormai cancrenoso e tutto questo col preciso obiettivo di colpire, criminalizzandoli, qualsiasi dissenso e protesta che si levi dal popolo.

    Il popolo deve trovare nuove energie per riaffermare quegli ideali traditi dall’antifascismo di stato, ribaltare le istituzioni politiche e sociali ed economiche della società italiana, alle quali la costituzione non ha provocato la minima scalfittura, disarcionare la classe politica ed economica, dirette ed indirette responsabili del malessere economico e del marasma morale del paese.

    La nostra alternativa è quella di sempre nessuna delega ai politici ! contro il fascismo, contro lo stato totalitario, vigilanza rivoluzionaria ! azione diretta ! autogestione !

    Federazione Anarchica Italiana
    Gruppi anarchici riuniti
    piazza Matteotti - Carrara

    […]


    sources :