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    [Treize questions aux organisateurs et aux participants du festival d’Avignon]

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    Treize questions aux organisateurs et aux participants du festival d’Avignon]. — Milano Milan : 912 (ed.), . — 1 affiche (sérigr. ), coul. (trois  : rouge , bleu , vert , couleur en dégradé , papier kraft ) ; 70 × 33 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : art : théâtre
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : France : histoire : 1968
    • Noms cités (± liste positive)  : Living Theatre
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ Texte surmonté d’une étoile rouge et de guérilleros asiatiques ]

    texte :

    Treize questions aux organisateurs et aux participants du festival d’Avignon

    Le Festival d’Avignon se présente cette année comme un « Festival pas comme les autres » : on y invite, on y programme la contestation au sein des Assises du Théâtre et, en même temps qu’une violente campagne de presse (*) prend pour cible la troupe du Living Théâtre, hôte officiel, de nombreux jeunes font déjà l’objet d’interpellations, de contrôles de la part de la police dans les rues de la ville. L’ambiguité règne. Dans ces conditions il nous a paru utile de proposer à la réflexion des participants comme des organisateurs — car il va sans dire que le débat est d’ores et déjà élargi à tous ceux qui se sentent concernés par l’impact que les « événements de mai » ont eu et continuent d’avoir sur le fonctionnement « normal » des institutions qu’elles soient culturelles ou politiques — les questions que voici :

    S’appuyant sur des enquêtes sociologiques, certains déplorent que le Festival d’Avignon soit bourgeois : c’est à dire que, seul un pourcentage dérisoire de travailleurs s’y rende. De fait, son public est en grande majorité composé de touristes et de membres des classes moyennes ou dirigeantes, comme c’est le cas d’ailleurs pour les Maisons de la Culture. Il s’agit donc d’une culture de classe sur laquelle les problèmes politiques et économiques des travailleurs urbains ou ruraux n’ont pas ou très peu d’incidence. En établissant un rapport mercantile avec leur public les producteurs et les propriétaires de cette culture servent automatiquement les intérêts d’une catégorie sociale au détriment d’une autre ; mais ce n’est pas tout, la culture industrielle qu’elle soit de « droite » ou de « gauche » agit dans le sens de la contrerévolution permanente puisqu’elle transforme forcément sa clientèle en une masse de robots amor-phes bons à consommer du tout-cuit culturel et à tomber dans le panneau des loisirs organisés. L’université en crise, la culture en crise sont indissociables du capitalisme. Elles disparaîtront avec lui. Que peut-on faire pour hâter cette disparation ?

    La contestation effective de la fonction coercitive assumée par la culture dans le cadre légal de la société d’exploitation ne commencerait-elle pas par la mise en cause directe et radicale de l’existence même d’une industrie du spectacle ? Toute contestation intégrée dans le circuit officiel ou commercial n’est-elle pas a fortiori Institutionnalisée, châtrée et récupérée par le Pouvoir ? Tant que l’Infrastructure aliénante et répressive sur laquelle repose la culture n’est pas AVANT TOUT globalement contestée, peut-il s’agir d’autre chose que d’une contestation elle-même aliénée, limitée, symbolique ?

    Les contrôleurs de la culture (officielle ou officieuse) en exerçant leur monopole sur les moyens de création et de diffusion, ne renforcent-ils pas l’appareil répressif de l’état policier au même titre qu’un gouvernement faisant réoccuper la Sorbonne ou l’Odéon par CRS et Préfet de Police interposés ?

    Dans toute perspective autre que conservatrice et réformiste, le rôle joué par les intermédiaires et les contrôleurs (producteurs, directeurs de musées, de théâtres, de galeries, de maisons d’éditions, ministres des affaires culturelles, etc.) n’est-il pas à abolir purement et simplement ? Toute conception de la culture en tant que domaine réservé à des spécialistes rémunérés n’est-celle pas, en fait, repressive et autoritaire ?

    Toute éventuelle mise en marche d’un processus de création collective et permanente — non reservée à une « élite » — ne poserait-elle pas a priori la nécessité d’en finir avec tout divorce entre « l’art » et « la vie », toute distinction entre les activités artistiques et les activités politiques et sociales quotidiennes ? L’acte créateur étant enfin déba-rassé de la censure qui l’annule ? L’inconscient enfin dégagé du régime policier qui le nie ?

    La culture industrielle, de même que l’université bourgeoise, ne constitue-t-elle pas un écran de fumée destiné à rendre impossible, à interdire toute prise de conscience et toute activité politique libératrice ? Le théâtre qu’il soit conventionnel ou d’avant-garde, ne véhicule-t-il pas cet interdit du fait qu’il substitue la représentation à l’action directe ?

    Le théâtre idéologique, en particulier, quelles que soient ses intentions et son « contenu », n’est-il pas respon-sable de la situation aliénante et sous-développante où il place ses spectateurs ?

    Le théâtre et le cinéma de grande consommation ne secondent-ils pas l’appareil repressif de la classe dirigeante en ceci qu’ils contrôlent et determinent l’image que les consommateurs se font d’eux-mêmes ?

    Est-il possible de contester efficacement le système capitaliste sans mettre d’abord en question le rôle que l’on joue soi-même dans ce système ? Les intellectuels et les artistes (acteurs, peintres, écrivains, etc.) qui ont pris en marche le train du « mouvement de mai » et qui se sont contentés d’exprimer des revendications corporatistes quan-titatives n’ont-Ils pas, de ce fait, exploité la dynamique de ce mouvement aux mêmes fins que l’Etat et que les partis ?

    Les différentes forces de l’ordre (des gardiens de la paix à la DST) qui ont joué sur le théâtre des opérations de mai le rôle que l’on sait, interviendront-elles dans la crise de la culture de la même manière qu’elles sont interve-nues dans la crise universitaire, c’est à dire avec des gaz asphyxiants, des grenades offensives, des matraquages intensifs, des ratonnades, des arrestations, des perquisitions, etc. ? Quel peut-être le rôle des nombreux gardes mobiles, CRS, inspecteurs en civil actuellement en service dans la ville d’Avignon ? Quel rôle l’administration du Festival, le Préfet du Vaucluse ou le Ministère des Affaires Culturelles envisageraient-ils de leur faire Jouer si un mouvement se dessinait parmi les participants au Festival qui tendrait non pas à moderniser ni à améliorer la culture Industrielle d’État (subventionnée) mais à l’abolir et à la remplacer ?

    Comment, alors qu’en Avignon, l’industrie du spectacle s’est intégrée à l’industrie du tourisme au point d’y être complètement soumise est-il possible de prétendre à une réelle liberté d’expression et d’action ? La mise en condi-tion est-elle plus tolérable lorsqu’elle porte un masque « artistique » ?

    Quand, à travers le monde un important courant créateur agit depuis plusieurs années dans le sens du théâtre de rue, gratuit et libre, préoccupé prloritairement par l’action politique, comment peut-on à la fols lui interdire les rues d’Avignon et prétendre organiser un « Festival de la Contestation » ?

    Quels seraient les problèmes posés par la constitution, à l’occasion du Festival d’Avignon, d’un double pouvoir face à celui de l’État et des « autorités », qui répondrait à un désir collectif et qui ne se limiterait pas aux bavardages entre spécialistes de la culture soucieux de conserver leurs rôles privilégiés ?

    En cette période de reflux et de répression, la question qui se pose à nous n’est-elle pas encore et toujours celle de l’exercice par TOUS du droit de l’homme à disposer psychiquement et socialement de lui-même ?

    Le Comité d’Action, juillet 1968

    (*) Cf. Le Méridional des 28 juin et 10 juillet. Les acteurs du Living Théâtre y sont présentés comme des « énergumènes en haillons », des « primates » et on parte de « commandos » chargés de les corriger.

    Ed912 Milano (printed in Italy)


    sources :
     









    [Valpreda è innocente, liberiamo Valpreda]

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    Valpreda è innocente, liberiamo Valpreda]. — Milano Milan : OAM_ (Organizzazione anarchica milanese), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : rouge , papier blanc ) ; 35 × 25 cm.

    • Affiches par pays  : Italie
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  :
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Pinelli, Giuseppe (1928-1969)  ; Valpreda, Pietro (1933-2002)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : soutien à militants
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Valpreda è innocente, liberiamo Valpreda

    Documento dell’organizzazione anarchica milanese

    Il movimento anarchico italiano nel corso di due convegni straordinari (luglio - settembre 1971) cui anno partecipato delegati delle sue componenti organizzate (Federazione Anarchica Italiana, Gruppi Anarchici Federati, Gruppi di Iniziativa Anarchica) et di gruppi non federati, ha deciso di mobilitare le sue forze per una campagna nazionale di agitazione sul tema « processo Valpreda - Strage di Stato » :

    1) perché è un imperativo dovere di solidarietà battersi per la liberazione dei compagni innocenti, detenuti da quasi due anni ed in precarie condizioni di salute ;

    2) perché la verità sulla « Strage di stato », come la verità sull’assassinio di Pinelli, ad essa collegata, è une verità che fa tremare padroni, ministri, poliziotti, magistrati ; è una verità che non coinvolge solo un pugno di fascisti assassini ma settori rilevanti del capitalismo privato e dell’apparato statale ; è una verità che rivela, dietro le bombe omicide del 1969 un piano reazionario (*) per arretrare il fronte delle lotte sociali gelando l’ « autunno caldo » e soprattutto bloccando lo sviluppo degli organismi autonomi extra-sindacali, potenzialmente libertari e rivoluzionari ; è una verità che le sinistre parlamentari hanno per due anni usato come moneta di scambio nei loro giochi di potere e che vogliono ancora usare prima e durante il processo Valpreda, cercando di gestirlo a modo loro ;

    3) perché di fronte alla repressione che sta progressivamente restringendo lo spazio di agibilità politica per le minoranze extra-parlamentari, sospingendole sulla difensiva, il processo Valpreda è una grande occasione politica per riprende l’offensiva, ponendo l’apparato statale sotto accusa proprio nei suoi strumenti repressivi, la polizia e la magistratura e proprio su quello che fu il pretesto iniziale della repressione.

    ***

    Nell’ambito di questa mobilitazione nazionale, l’Organizzazione Anarchica Milanese mobilita i suoi militanti ed invita gli altri compagni e simpatizzanti alla collaborazione :

    A) per une lavoro capillare davanti alle fabbriche, nei quartieri, nelle scuole, nelle università (distribuzione massiccia di materiale di contro-informazione, speakeraggio, ecc.) ;

    B) per la preparazione di una assemblea-processo popolare da tenersi il 4 dicembre al Teatro Lirico (o al Teatro dell’Arte) con la partecipazione di alcuni avvocati del collegio di difesa dei compagni detenuti e Regina Coeli ;

    C) per la preparazione di una manifestazione a carattere nazionale da tenersi a Milano il 12 dicembre, con modalità da stabilirsi.

    ***

    Per i motivi di interesse comune di cui ai punti 1, 2 e 3 del primo paragrafo, l’OAM invita la sinistra extra-parlamentare a condurre, nelle prossime settimane, azioni di controinformazione ed a preparare un 12 dicembre di mobilitazione unitaria di tutte quelle organizzazioni che, senza pratese di strumentalizzazione propagandistica settaria, intendano collaborare con gli anarchici nella gestione rivoluzionaria del processo Valpreda perché esso diventi sin d’ora un processo ai fascisti, ai padroni, allo stato.

    (*) Si veda a questo proposito il documento « La Strage di Stato voluta dai padroni » sottoscritto da FAI e GAF.

    Milano, 30 ottobre 1971

    Organizzazione Anarchica Milanese
    Piazzale Lugano, 31 - Via Scaldasole, 5

    Tip. Edigraf - Segrate


    sources :
     





    [Liberiamo i compagni Angelo e Ivo Della Savia]

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    Liberiamo i compagni Angelo e Ivo Della Savia]. — Amsterdam ; CISP (Comitato internazionale di solidarietà proletaria) ; Milano Milan : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 55 × 43 cm.

    • Affiches par pays  : Italie
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : répression  ; terrorisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Della Savia, Angelo Piero  ; Della Savia, Ivo  ; Della Savia, Mario  ; Valpreda, Pietro (1933-2002)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : soutien à militants
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Liberiamo i compagni Angelo e Ivo Della Savia

    Il 14 gennaio 1973 a Brema è stato arrestato Angelo Della Savia. A distanza di 5 giorni anche suo fratello Ivo viene fermato nei pressi di Wiesbaden.

    Per entrambi le autorità italiane hanno chiesto l’estradizione con procedura di urgenza.

    Angelo Della Savia, condannato a otto anni di galera per la serie di attentati che culminarono con le bombe alla Fiera di Milano, ora attribuite al racket politico di cui fanno parte F. Freda e G. Ventura, appena scarcerato e messo in libertà vigilata, è stato fatto oggetto dell’attenzione particolare di killer che - per errore - eliminarono l’altro fratello Mario Della Savia.

    A mettere ulteriormente in serio pericolo la sua incolumità, la magistratura elvetica ha cercato e cerca di coinvolgerlo, quale "ispiratore", in una serie di attentati commessi dagli sbirri svizzeri. Ivo Della Savia, contro cui già dal gennaio 1970 fu spiccato mandato di cattura e su cui si volle costruire l’immagine del "corriere del tritolo" — montatura immediatamente crollata, in quanto il deposito di esplosivo dei magistrati Occorsio e Cudillo e della Questura di Roma era solo il frutto delle mene provocatorie degli sbirri vari — per tre anni è stato assurdamente perseguitato da una infame sbirraglia internazionale e tenuto come eventuale alternativa nella trama delle bombe di piazza Fontana.

    La stessa centrale di provocazione che iniziò la sua tragica farsa con le bombe di Milano e che I subito una prima parziale sconfitta con la scarcerazione di Valpreda e compagni, tenta di rilanciare una nuova fase di persecuzione generalizzata che — partendo dall’arresto dei fratelli Della Savia — arrivi a colpire i momenti più avanzati della radicalità rivoluzionaria.

    L’incarcerazione di questi compagni deve trovare una risposta adeguata da parte dei rivoluzionari !

    CISP
    Comitato Internazionale di solidarietà proletaria

    Litografia Cantelli via Friuli 50 Milano


    sources :
     





    [Ladri senza rimedio]

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    Ladri senza rimedio]. — Milano Milan : Nuclei libertari di fabbrica, (Tipografia "il Seme" (Carrara)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : noir , beige ) ; 82 × 60 cm.

    • Affiches par pays  : Italie
    • Lieux d’archivages  : CDA (FA, Paris)  ; Libreria Anomalia (Roma)
    • Liste des thèmes  : action directe
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Ladri senza rimedio

    Dal decretone alla stangata si intensifica lo sfruttamento

    Lo stato continua a rapinare i lavoratori per ingrassare le tasche dei burocrati e dei capitalisti

    I riformisti e i sindacati, si danno da fare per convincere i proletari che l’unica vua d’uscita dalle crisi passa attraverso l’accettazione dei sacrifici e la collaborazione di classe con i padroni.

    Tutto questo significa :
    — riduzione del potere d’acquisto del salario — compressione dei consumi — licenziamenti — arretramento delle sia pur esigue “conquiste” degli anni scorsi — ridimensionamento dei servizi sociali (asili nido, mense, ecc.).

    In sostanza aumentare lo sfruttamento e mettere in ginocchio il proletariato

    Occorre superare ogni attendismo

    Rispondiamo con l’azione diretta e forme di lotta sempre più dure all’attacco dello Stato e alla complicità riformista

    Contro

    — Il blocco e la modifica della scala mobile
    — L’intensificazione dei livelli di sfruttamento e il consolidamento della gerarchia sui posti di lavoro
    — Ogni discriminazione di sesso e di età

    Per

    — Forti aumenti salariali
    — La riduzione d’orario a parità di salario
    — L’unità occupati-disoccupati-pensionati
    — Il blocco degli aumenti dei generi di prima necessità

    Non vi è emancipazione possibile per gli sfruttati al fuori dell’abbattimento di ogni servitù politica ed economica !

    Non vi è risposta efficace all’attacco delle Stato al fi fuori della gestione diretta della lotta !

    Nuclei libertari di fabbrica

    Tipografia "Il Seme" Carrara - […]


    sources :

    Milano ?







    [Contro il terrorismo di Stato, nel primo anniversario dell’assassinio di Ulrike Meinhof, manifestazione]

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    Contro il terrorismo di Stato, nel primo anniversario dell’assassinio di Ulrike Meinhof, manifestazione]. — Milano Milan : Nuclei libertari di fabbrica, ([…] in proprio). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : Italie
    • Lieux d’archivages  : CDA (FA, Paris)
    • Liste des thèmes  : État et étatisme  ; répression  ; terrorisme  ; violence
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Meinhof, Ulrike (1934-1976)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : anniversaire, commémoration  ; meetings et manifestations
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; fond « A cerclé » ]

    texte :

    Nel primo anniversario dell’assassinio di Ulrike Meinhof, manifestazione

    Contro il terrorismo di Stato

    10 maggio, ore 18, piazza XXV aprile

    Un anno fa la rivoluzionaria tedesca Ulrike Meinhof assassinata, in carcere, si aggiungeva alla lunga lista di vittime del terrorismo di Stato.
    Tre mesi fa a Strasburgo, con un accordo tra Stati europei per la “lotta al terrorismo”, s’è mostrato il volto dell’internazionale della repressione “democratica”, della santa alleanza dei terroristi di Stato.
    L’odio e la paura della rivoluzione riconciliano tutti gli Stati, al di sopra degli interessi particolari delle diverse classi dominanti.
    Ogni Stato è innanzitutto l’organizzazione legale della violenza delle classi dominanti. Prima funzione di ogni Stato è la repressione, non solo nei Paesi apertamente dittatoriali (regimi fascisti, militari, sedicenti socialisti), ma anche negli Stati democratici come la Germania et l’Italia.
    Proprio in questi Paesi si assiste ad una escalation totalitaria - autoritaria, seppure con la maschera “social-democratica”.
    Sotto il guanto di velluto delle riforme, il pugno di ferro della violenza di Stato colpisce le minoranze ribelli, per terrorizzarle, per isolarle, per impedire che la loro potenzialità rivoluzionaria si propaghi alle masse sfruttate, dominate, plagiate.

    — contro la violenza di Stato estendiamo e consolidiamo la rivolta
    — contro l’internazionale delle repressione, organizziamo la solidarietà internazionale rivoluzionaria.

    Nuclei libertari scuola
    Nuclei libertari quartiere
    Crescenzago, S. Siro, Ticinese.

    [ … impr. — Milano ?


    sources :
     









    [All’alba del 12 maggio]

    notice :
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    [
    All’alba del 12 maggio]. — Carrara Carrare  ; Milano Milan : gli Anarchici, (Tipolitografica, stampa la Coop (Carrara)). — 1 affiche (impr. photoméc. ), coul. (une  : noir ) ; 84 × 61 cm.

    • Affiches par pays  : Italie
    • Lieux d’archivages  : Biblioteca Archivio Germinal (Carrara)
    • Liste des thèmes  : répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : journal mural
    notes :
    descriptif :


    testo

    texte :

    Il comunicato stampa che segue era destinato alla pubblicazione su Nazione e Tirreno che, nonostante le ampie assicurazioni in merito, si sono ben guardati dal pubblicare.

    Carrara 14 maggio 1980
    All’alba del 12 maggio sono state effettuate 5 perquisizioni nei confronti di persone note per essere appartenenti o vicine al movimento anarchico.
    La motivazione di “reati contro il patrimonio” naturalmente, è (e tale è risultata) del tutto infondata.
    Intere squadre di polizziotti in divisa e in borghese hanno circondato vari quartieri di Carrara per eseguire la brillante operazione ; sono state sequestrate non armi, nè documenti, ma bensì due persone che, dopo illegale schedatura, sono state riliasciate.
    Sebbene il regime che ci governa abbia fatto ormai entrare nella consuetudine che il cittadino debba subire, in ogni momento che aggradi alle “autorità” ogni tipo di abusi, noi continuiamo ad essere sostenitori dell’assoluto diritto di ciscuno a non venire inquisito, perquisito, sequestrato.
    Anche in questa occasione vogliamo additare alla cittadinanza da che parte vengono gli abusi e le violenze, contro quanti si oppongono ad ogni potere.

    Gli anarchici


    sources :
     




    [Valpreda è innocente, la strage è di Stato, Pinelli è Stato ucciso]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Valpreda è innocente, la strage è di Stato, Pinelli è Stato ucciso]. — Milano Milan : [s.n.], ([…] in proprio). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , texte en défonce ) ; 70 × 49 cm.

    • Affiches par pays  : Italie
    • Lieux d’archivages  : CDA (FA, Paris)  ; CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : prison  ; terrorisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Pinelli, Giuseppe (1928-1969)  ; Valpreda, Pietro (1933-2002)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : journal mural  ; soutien à militants
    notes :
    descriptif :


    [ texte }

    texte :

    Valpreda è innocente

    la strage è di Stato

    Pinelli è Stato ucciso

    Era un fallito, un ballerino di infimo ordine di avanspettacolo, incapace di trovare un posto di lavoro, costretto a dividere una baracca alla periferia di Roma con altri sbandati come lui. Dedito al vizio dell’hascisc e per questo facilmente manovrabile.”

    È con simili considerazioni giuridiche che il "dott." Domenico Porcelli (!), procuratore generale al processo di appello di Catanzaro, ha chiesto nella sua requisitoria-delirio l’ergastolo per Valpreda. Come già ai tempi della sentenza di rinvio a giudizio degli anarchici firmata nove anni fa dai magi-strati romani Cudillo e Occorsio, unica "chiave del processo" la "testimonianza genuina" - pilotata, pagata e a futura memoria -del tassista Rolandi.

    Medesimo il linguaggio, ottuso e spudorato, medesimi gli argomenti, nulli.

    In avanscoperta era venuto, pochi giorni prima, il lurido scriba Indro Montanelli, servo risentito di tutti i regimi, capofila, da sempre, dei calunniatori forcaioli. E vero che il suo tentativo grottesco di sporcare la memoria di Pinelli (con "rivelazioni" di una tale consistenza che gli erano valse un "Se ne vada !" persino da parte del presidente del tribunale) era fallito miseramente, ma la porta era stata di nuovo spalancata : da essa potevano tornare all’attacco, in questo clima di "ritirata", "pentimenti", "riflusso" e infamie, tutti i professionisti della menzogna, tutti gli sciacalli della diffamazione.

    Del resto, era ora che per la Giustizia il cerchio si chiudesse : nell’ottobre 1975 la magistratura aveva già stabilito, per bocca del progressista D’Ambrosio, che la caduta di Pinelli dal quarto piano della questura doveva, "verosimilmente", essere attribuita a un "malore" (quindi, Calabresi e la sua gang di assassini risultavano, per la legge, innocenti) ; oggi bisognava, finalmente, regolare i conti anche con Valpreda.

    Chi può stupirsi se il verminaio statale assolve personaggi come Gioia e Bisaglia e allo stesso tempo chiede il carcere a vita per Valpreda ?

    Esattamente undici anni fa, poche ore dopo l’omicidio di Pinelli, in piena "caccia all’anarchico", da alcuni rivoluzionari fu letta una dichiarazione all’Assemblea Generale dell’Università di Milano e poi tenuta, il 17 dicembre, una conferenza stampa, in cui si affermava senza mezzi termini che : Pinelli era stato ucciso, Val-preda era innocente, le bombe le aveva messe lo Stato.

    Oggi come allora,sostenere a viso scoperto la verità, difendere sino in fondo Valpreda e la memoria di Pinelli, significa difendere la libertà e la dignità di tutti noi. I Porcelli con o senza toga che adesso scodinzolano infervorati e impuniti se lo possono permettere perché i tempi sembrano essere a loro favorevoli.

    Ma non si illudano ! Se oggi la rivoluzione appare lontana, essa è tuttavia sempre più necessaria, e la vecchia talpa continua il suo lavoro sotterraneo.

    Questa stessa società capitalistica in putrefazione, di cui sono i cani da guardia, prepara nelle sue viscere il terremoto che li seppellirà.

    I compagni che non dimenticano

    Milano, dicembre 1980
    Serigrafato in proprio c/o Radio Specchio Rosso - Fantasma (F.M. 103,500)
    Via Mancinelli 21 - 20131 Li. - Tel. 2850348


    sources :
     




    [Basterà un voto ?]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Basterà un voto ?]. — Milano Milan : FAI_ (Federazione anarchica italiana) : Federazione anarchica milanese, [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir ) ; 70 × 50 cm.

    • Affiches par pays  : Italie
    • Lieux d’archivages  : CDA (FA, Paris)  ; Libreria Anomalia (Roma)
    • Liste des thèmes  : armement  ; contrôle des naissances  ; délégation de pouvoir (élections)  ; prison
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte (contre un quadruple référendum : sur l’avortement, la loi COSSIGA, le port d’armes et la prison) ; fond graphique ]

    texte :

    Basterà un voto ?

    Aborto
    Difendere la vita ?
    In realtà vogliono riportare la società sotto il controllo della chiesa. Dal canto loro i radicali illudano che il problema dell’aborto possa trovare une definitiva soluzione all’interno della partecipazione democratica.

    Contro l’oscurantismo clericale, la disinformazione sulla contraccezione, i sensi di colpa ed i pregiudizi che ci hanno inculcato, per una vita che è tale solo se amata,accettata e vissuta nella piena libertà : per questo basterà un voto ?

    Legge Cossiga
    Difendere la libertà da uno Stato che diventa sempre più aggressivo e autoritario ? Ma è già pronto un provvedimento del Governo Forlani che sostituirà le disposizioni della leggo Cossiga poiché con la scusa del terrorismo vogliono eliminare ogni opposizione sociale. In realtà la natura dello Stato è di per sé stessa coercitiva : per cambiarla basterà un voto ?

    Ergastolo
    Umanità solo perché si vuole abolire la “formalità” dell’ergastolo ? Intanto si intensificano le condanne di 30 anni alla stessa persona, si istituiscono le carceri speciali, si usano i pestaggi. Con il fermo di polizia ti fanno dire quello che vogliono, con la carcerazione preventiva (fino a 12 anni) ti tengono a marcire in galera senza neppure un processo. Noi siamo per una società senza galere : per questo basterà un voto ?

    Porto d’armi
    Sconfiggere la violenza solo perché si vuole togliere il permesso di portare le armi ai privati ? Intanto con la legge Reale le forze dell’ordine possono “inciampare” quando vogliono. Le armi loro le possono portare. In realtà, la violenza è frutto dell’autorità e del privilegio che vogliono garantire ad ogni costo ; la violenza è negli eserciti e nelle bombe atomiche che impestato il nostro paese. Bisogna abolire la produzione di armi per impedirne la circolazione : basterà un voto ?

    Con il voto, non è cambiato mai nulla di sostanziale. In realtà il voto favorisce sempre il disimpegno individuale e la deleteria pratica della delega alimentando l’illusione che si possa ottenere qualcosa senza lottare
    per un aborto libero e gratuito
    per un mondo senza galere
    per abolire la produzione delle armi
    per una società senza lo stato

    Il voto non serve !
    solo la lotta et l’organizzazione contano !

    Viale Monza 225
    Milano
    Tel. 2551994

    Federazione anarchica italiana
    Federazione milanese


    sources :
     


    [scriviamo questo manifesto da san vittore !]

    notice :
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    [
    scriviamo questo manifesto da san vittore !]. — Milano Milan : Movimento dei detenuti di S.Vittore, ([…] in proprio). — 1 affiche (sérigr. ) : n. et b. ; 85 × 60 cm.

    • Affiches par pays  : Italie
    • Lieux d’archivages  : Biblioteca Archivio Germinal (Carrara)
    • Liste des thèmes  : prison
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    testo

    texte :

    scriviamo questo manifesto da san vittore !

    perchè nella città di milano si sappia cosa dicono, fanno e vogliono i detenuti.

    questa è la voce dei detenuti !!!

    i giornali sono la voce del potere !
    i giornali dicono falsità : come sempre su tutte le lotte, i giornali su san vittore danno spazio solo alle guardie, aal direzione, ai carabinieri, alla magistratura, al governo.
    in realtà , a san vittore i detenuti stanno lottando da oltre un anno per conquistarsi una dimensione umana che gli è negata.
    è il carcere stesso che nega l’uomo !
    la violenza di cui si accusa i detenuti è soprattutto violenza subita dai detenuti, quotidianamente.
    perché il tenere uomini e donne in pochi metri quadrati per 20 ore al giorno è violenza. perché negargli identità, affetti, memoria, sesso, alberi, bambini, colori, significa negargli dignità umana, ed è quindi violenza !!!
    i detenuti, i "delinquenti" sono persone, come voi, che state leggendo ora !! hanno solo trasgredito la "regola", una regola fatta di sopprusi, violenza, poliziotti, disoccupazione, cassa integrazione, quartieri ghetto, case introvabili e schifose.
    i prigionieri, ciascuno a modo suo, non hanno accettato le regole imposte da altri uomini, questi sì veramente criminali, che detengono il potere, un potere profondamente anti-umano, che utilizza il sapere per trasformare l’intero pianeta in un immenso carcere, per distruggere la vita, prepararsi alla guerra atomica.
    oggi, invece, con la tecnologia di cui gli uomini dispongono è già possibile vivere la vita soddisfacendo i propri bisogni, realizzando i propri desideri, abolire lo sfruttamento dell’uomo sull’uomo.

    la lotta dei detenuti è lotta sociale, lotta di trasformazione, lotta di liberazione umana.

    per un mondo senza galere !!!
    il movimento dei detenuti di s. vittore
    6 settembre 1981

    non è vero quello che dicono la stampa e la televisione : a s vittore non c’è stato un semplice trasfrimento, ma un vero e proprio massacro ; i detenuti sono stati picchiati con estrema vilonza, tanto da mettere in pericola la loro vita (fratture, teste e denti rotti ; i detenuti rifiutati dai carceri dove erano stati trasferiti per le loro precarie condizioni fisiche ; detenuti messi in isolamento per non rendere pubblico l’effetto delle botte...).

    La maniera migliore per denunciare questo massacro è quello di pubblicizzare le loro idee e gli obiettivi della loro lotta.

    22/9/’81


    sources :
     





    [tortura]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    tortura]. — Milano Milan : CAF_ Vittoria : Centro Sociale Garibaldi : Centro Sociale Viale Piave : Collettivo Compagni del Ticinese : Comitato contro la repressione Circolo romana : Comitato famiglie proletari detenuti : Coordinamento Milanese Contro la Repressione : Lotta Continua per il Comunismo , ([…] in proprio). — 1 affiche (sérigr. ), coul. (une  : noir , papier blanc ) ; 84 × 61 cm.

    • Affiches par pays  : Italie
    • Lieux d’archivages  : Biblioteca Archivio Germinal (Carrara)
    • Liste des thèmes  : torture
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Di Rocco, Ennio  ; Fornoni, Gianfranco  ; Petrella, Stefano
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : soutien à militants
    notes :
    descriptif :


    testo

    texte :

    TORTURA

    Nuove norme giudiziarie sono state introdotti "segretamente" dal consiglio dei Ministri :
    - ABOLIZIONE DEI COLLOQUI SENZA VETRO NELLE CARCERI SPECIALI
    - ABOLIZIONE DELLE TELEFONATE MENSILI
    - RESTRIZIOE DEI COLLOQUI FAMILIARI
    Introduzione dell’alimentazione forzata nei casi di sciopero della fame.

    IL SEQUESTRO DI PERSONA E’ DIVENTATO PRATICA NORMALE IN ITALIA
    MANCANO NOTIZIE SUL LUOGO DI DETENZIONE DI NUMEROSI COMPAGNI

    Gli arrestati, sequestrati in luoghi segreti, spesso fuori dalle stesse caserme, in appartamenti privati vengono TORTURATI.

    Stefano Petrella ed Ennio Di Rocco sono stati incappucciati e percossi al volto, alla testa ed in ogni altra parte del corpo, è stata versata acqua salata nello stomaco e sulle ferite.
    A Gianfranco Fornoni dopo i pestaggi è stato esploso un colpo di pistola a fior di pelle.

    La tortura e gli altri criminali mezzi di coercizione sono solo l’aspetto più evidente di un progetto dello Stato di creare terra bruciata attorno ad ogni forma di espressione di antagonismo in Italia.
    L’obiettivo è criminalizzare ogni opposizione che si esprime al di fuori degli schemi istituzionali, imponendo così una pace sociale che permetta anche la riacquisizione dei margini di profitto attraverso la ristrutturazione economica, i licenziamenti, l’aumento dello sfruttamento, la riduzione dei salari.

    Coordinamento Milanese Contro la Repressione
    CAF Vittoria
    Centro Sociale Garibaldi
    Lotta Continua per il Comunismo
    Collettivo Compagni del Ticinese
    Centro Sociale Viale Piave
    Comitato Contro la Repressione Circolo Romana
    Comitato Famiglie Proletari Detenuti

    […]


    sources :
     


    [Una rappresaglia chiamata processo]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Una rappresaglia chiamata processo]. — Milano Milan : Comitato anarchico di controinformazione sociale, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 84 × 60 cm.

    • Affiches par pays  :
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : contestation  ; prison  ; procès  ; répression  ; terrorisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Fastelli, Davide  ; Hartwig, Gaby  ; Martino, Rocco  ; Montanini, Nella  ; Pane, Carmela  ; Piroch, Willy  ; Soto Paillacar, Juan  ; Vecchi, Valeria  ; Zerlotti, Ivan
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : soutien à militants
    notes :
    descriptif :


    Testo e piccoli disegni (homme-cage à oiseaux)

    texte :

    anni 68-76

    Terrorismo difensivo dello stato
    ovvero : Strategia della tensione : ideatori e gestori della politica delle stragi i Suoi corpi separati con l’uso della manodopera fascista.
    Assolti/51 negli anni "di grazia", ’80/’81/’82............

    anni 77-82

    Terrorismo offensivo dello stato. Con l’approvazione delle Leggi Speciali, ovvero incriminazione ed epurazione in massa del movimento ’77 : migliaia di anni di carcere distribuiti nei grandi processi inquisitori ("pentiti" annessi e connessi).
    Tortura.............. Art. 90...............

    Una rappresaglia chiamata processo

    La situazione attuale è coperta da immagini e comunicazione simulate che creano uno scenario in cui il terrore e la repressione sono spettacolarmente vissuti come ricatto nelle angosce e nelle paure di milioni di persone, che si lasciano docilmente carpire quel consenso indispensabile allo Stato e al Capitale per imporre la "Pace Sociale". Da qui l’estorsione continua che subiamo della nostra vita, il tentativo di atrofizzare le nostre più vive passioni, di soffocare i nostri desideri/bisogni e la voglia di condurre un’esistenza appagante e non delegata.

    La rappresaglia conosce la sua legalizzazione successiva : il processo

    Non ultimo quello d’Appello che il 18.5.82 si terrà a Firenze contro alcuni compagni accusati di "aanda Armata", "associazione sovversiva" ed altri reati, con riferimento ad "Azione rivoluzionaria".Di essi sono tutt’ora detenuti : Davide Fastelli, Gaby Hartwig, Rocco Martino, Nella Montanini, Juan Soto Paillacar, Carmela Pane, Willy Piroch, Valeria Vecchi, Ivan Zerlotti.

    Mentre ribadiamo la nostra profonda solidarietà ai compagni inquisiti, vogliamo altresì rimarcare che non ci interessa qui additare la "giustizia" di Stato che si accanisce contro i rivoluzionari e i ribelli sociali, né operare il solito muffo distinguo fra "innocenti" e "colpevoli", poiché questo rientra nelle regole della logica statuale e del suo diritto che da sempre ci sono estranei. La condanna dei compagni serve allora al potere, sia come deterrente verso le opposizioni rivoluzionarie, sia per usarli come capri espiatori e legalizzare così il suo terrore quotidiano.

    Come individui irriducibilmente avversi ad ogni potere, ribadiamo che occorre aggredire ogni luogo di sfruttamento e d’oppressione, ricucendo ed estendendo autentica solidarietà ed agire offensivamente sovversivo capaci di distruggere quanto il terrorismo di Stato ha posto in atto.

    Per la rivoluzione sociale e l’anarchia
    diffondiamo libertà/liberazione immediata

    Comitato anarchico di contro/informazione sociale di Milano

    Serigrafato in proprio


    sources :
     


    [Via Correggio non va sgomberata, l’autogestione deve continuare]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Via Correggio non va sgomberata, l’autogestione deve continuare]. — Milano Milan : gli occupanti di Via Correggio, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 84 × 60 cm.

    • Affiches par pays  :
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : squatt
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : A rivista anarchica (Milano)  ; Autogestione : rivista anarcosindacalista  ; Collegamenti Wobbly (Genova)  ; Controinformazione  ; Lotta Continua  ; Primo Maggio  ; Umanità Nova (1920-…)
    • Vie des mouvements  : spectacle, concert, fête…
    notes :
    descriptif :


    Testo e foto

    texte :

    VIA CORREGGIO NON VA SGOMBERATA L’AUTOGESTIONE DEVE CONTINUARE

    4000 firme di solidarietà

    Via Correggio 18 occupata 7 anni fa da giovani e famiglie senza tetto fu autogestita da subito, come abitazione e centro sociale dagli abitanti e dal comitato di quartiere. In seguito alla pressione di questa realtà l’area ex Mellin venne vincolata nel piano regolatore ad uso sociale. Negli anni successivi l’occupazione è stata oggetto di varie evoluzioni, varie esperienze culturali, alcune nate poi morte, altre che continuano ad esprimersi insieme alle nuove :
    — gruppo del “Cortile” e il “Corpo” come ricerca, teatro e animazione
    — ex “Vidicon” spazio aperto allo spettacolo e ad uso collettivo
    — “virus” spazio aperto a realtà giovanili di tutta Italia e anche estere, che organizza concerti su problemi sociali autogestendosi all’interno un bar con prezzi inesistenti in tutta Milano
    — “Nero”, un foglio anarchico milanese
    — botteghe di giovani artigiani
    — coordinamento di lotta per la casa
    — coordinamento di lavoratori precari
    — ed un futuro centro di ecologia sociale “Cerchio Apaches”.

    Queste realtà che hanno sempre mirato ad una libera aggregazione giovanile sono state e continuano ad essere anche un reale momento di lotta contro la diffusione di EROINA (prima con la commissione contro l’eroina e poi con grossi concerti contro la droga).

    Nonostante la precarietà della situazione, tutto questo è stato reso possibile grazie anche alla continua manutenzione di risanamento da parte degli occupanti degli stabili in via di degrado. Stiamo studiando inoltre un ampio progetto di AUTOCOSTRUZIONE DIRETTA per migliorare maggiormente la situazione di vita abitativa.

    Una nuova ordinanza di sgombero seguita da 11 debubce di occupanti da parte della proprietà Mantovani minaccia il nostro lavoro, teso anche a eliminare quei disguidi causati a volte dal volume della musica che alcuni abitanti del quartiere ci hanno fatto notare.

    Nonostante gli impegni presi dal Comune e dal CDZ quest’area vede, ancora oggi, un’iniziativa speculativa. Buon parte dell’area è tornata di fatto nelle mani della proprietà : lo verifichiamo dalla costruzione della casa di lusso da parte dell’immobiliare EDILCOLOR e dagli interventi di ristrutturazione già avviati nella parte che si affaccia su via A. Mario.

    L’OCCUPAZIONE E’ STATA ED E’ TUTTORA IMPEGNATA NELLA LOTTA COMPLESSIVA SUL PROBLEMA SOCIALE DELLA CASA CONTRO GLI SFRATTI, LE VENDITE FRAZIONATE ecc.....

    Chiediamo quindi a tutti la solidarietà ad un impegno reale affinchè questa realtà continui ad esprimersi.
    Gli occupanti di Via Correggio 18

    (seguono le firme)
    Libreria Utopia, Via Moscova, Milano - redazione di ‘A’ Rivista anarchica - redazione di Lotta Continus per il Comunismo - Libreria Sapere, Piazza Vetra, Milano - Libreria Calusca, Corso di porta Ticinese, Milano - Redazione della Rivista Primo Maggio - Redazione della Rivista Controinformazione - Libreria Internazionale, Piazza S. Eustorgio, Milano - Cinema Tetaro Cristallo, Via Castelbarco, Milano - libreria Feltrinelli, Via S.Tecla, Milano - Cooperativa La Comune, Via festa del Perdono, Milano - Circolo La Comune di Franca Rame e Dario Fo - Redazione di Umanità Nova - Redazione della rivista Autogestione - Federazione Anarchica Milanese - Consiglio dei Delegati dell’Ospedale San Carlo Borromeo di Milano - La Fornace - Radio Black Out, Via S. Rocco, Milano - Comitato Operaio dei Cassaintegrati dell’Alfa Romea - Comitato di Lotta S.I.P. Milano - Collettivo dei Lavoratori Citroen, Milano - Coordinamento Lavoratoei 285 Enti Locali - Redazione della rivista Collegaenti per l’Organizzazione Diretta di Classe - Circolo Romana, Corso Lodi 8, Milano - redazione della rivista Sciopero - Redazione de Il Programma Comunista - Comitato d’Occupazione di Via Farini 8, Milano - Comitato d’Occupazione di Via Montello 6, Milano - Officina della Comunic/Azione Diretta, Milano - Centro Sociale Anarchico di Via Conchetta 18, Milano - Gruppo di Controinformazione Anarchico Salvatore Cinieri, Via Conchetta 18, Milano - Comitato di Lotta per la Casa, Via Savona 13, Milano - Comitato d’Occupazione di Via Sanzio 8, Milano - Circolo Culturale di Via rembrandt 2, Milano - OLTRE A 4000 FIRME DI SOLIDARIETA’ IN DIFESA DELLA CASA
    (seguono firme aggiunte a mano)

    Circolo Anarchico Ponte della Ghisolfa (MI) - Nucleo Anarchico Gratosolio (MI) - Collettivo Musicale Metropolitano (MI) - Collettivo Fotoserografico (MI) - Musicinetetaro Anteo (MI) - Centro Sociale Garibaldi (MI) - Redazione di Wobbly - Lega de "Il Manifetso" (MI) - Libreria Cento Fiori (MI) - Libreria l’Incontro (MI) - Centro Sociale Gaetano Amoroso - Lega Comunista Rivoluzionaria (MI) - Nuova Cultura Editrice (MI) - Teatro dell’Elfo (MI) - Coop. Punti Rossi (MI) - Casa Editrice macchina Libri (MI) - Comitato Occupanti Corso Garibaldi 89 (MI) - Centro Sociale Anarchico Porta Romana (MI) - Libreria Paranoia City (Zurigo) - Ditta Edile Artigiana (MI) - TeAter (Zurigo - New York) - Collettivo libertario di Como


    sources :
     





    [Meeting contro il militarismo... cara mamma, ho deciso di rispondere signornò]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Meeting contro il militarismo... cara mamma, ho deciso di rispondere signornò]. — Milano Milan : Circolo anarchico Ponte della Ghisolfa (Milano), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 70 × 50 cm.

    • Affiches par pays  : Italie
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : antimilitarisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte (invite au meeting) ; photo (soldats qui travaillent à netoyer des aiguillages à Rome) ]

    texte :

    sabato 17

    arco della pace, ore 9.30

    meeting contro il militarismo

    Quando lo stato si prepara ad ammazzare si fa chiamare patria.

    Forse non ci hai mai pensato. Ma quella cartolina rosa che ti invita a sostenere la “visita dei tre giorni”, significa che sarai costretto per un anno ad un impegno che l’Esercito Italiano sostiene da sempre : la preparazione della guerra. Migliaia di miliardi spesi tutti gli anni per mantenere la macchina militare, sottratti a spese veramente utili per la società (sanità, trasporti, assistenza sociale, ecc.). L’umiliazione della vita in caserma, tanto stupida quanto inutile. Decine di suicidi, centinaia di morti, innumerevoli vittime di “incidenti” di ogni tipo. È ridicolo definire l’esercito una “forza di pace” solo perché dopo un’alluvione o un terremoto fa le veci dell’inesistente protezione civile. Come dimostra l’avventura nel Golfo, la vera vocazione dell’esercito è la guerra. Ecco perché un anno di servizio militare è un anno speso male.
    [logo « A cerclé »] All’esercito rispondi signornò

    Cara mamma, ho deciso di rispondere signornò.

    • nazionalismo
    • mostra
    • obiezione totale
    • dibattiti
    • intervento nel golfo
    • performances teatrali
    • commercio armi
    • suicidi in caserma
    • servizio civile
    • ecc. ecc.

    intervengono alcuni obiettori totali

    Circolo anarchico « Ponte della Ghisolfa »
    viale Monza 255 - MI [logo « A cerclé »]

    Ser. in prop. - ottobre 1987


    sources :
     

    [ca  1987]
    Affiche liée